Attendu aujourd’hui à Kinshasa à la tête d’une délégation de l’Union africaine (UA), le président rwandais Paul Kagame se retrouve sur la défensive après la proclamation comme président de la RDC de Félix Tshisekedi, déjà félicité par d’autres dirigeants africains. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Cour constitutionnelle a passé outre à l’appel de l’UA à surseoir à la proclamation définitive des résultats de la présidentielle du 30 décembre, en rejetant le recours de Martin Fayulu et en validant la victoire de M. Tshisekedi, un autre opposant. C’est un affront pour M. Kagame. Président en exercice de l’UA, celui-ci avait initié la réunion de jeudi à Addis Abeba. Une délégation de l’UA avait alors demandé la «suspension» de la proclamation des résultats définitifs, en raison des «doutes sérieux» pesant sur ceux provisoires annoncés par la Commission électorale (Céni).
L’UA avait annoncé l’envoi à Kinshasa d’une délégation menée par M.Kagame et le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki. La dernière visite du chef de l’État rwandais dans la capitale congolaise remonte à 2010, pour le cinquantenaire de l’indépendance. Pris de vitesse, M. Kagame est sans beaucoup d’options. Il devait être accompagné des chefs d’État sud-africain Cyril Ramaphosa, angolais Joao Lourenço, namibien Hage Geingob et tchadien Idriss Déby. Cette délégation osera-t-elle maintenir la pression sur M. Kabila, en menaçant par exemple de ne pas reconnaître M. Tshisekedi comme président légitime, comme l’a demandé à la communauté internationale M. Fayulu?
C’est d’autant moins probable que, dans un communiqué, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a félicité sans tarder M. Tshisekedi et demandé le «respect» de la «souveraineté» de la RDC. Ce texte a été signé par le président de la Namibie M. Geingob, qui était pourtant cosignataire de l’appel d’Addis. L’opposant M.Fayulu, qui dénonce un «putsch électoral» orchestré par MM. Tshisekedi et Kabila, avait demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître le nouveau président élu. Pour beaucoup en RDC, la décision de l’UA de dépêcher M.Kagame a été perçue comme une provocation, en raison de son rôle passé dans leur pays.
La RDC et le Rwanda entretiennent des relations complexes depuis le génocide des Tutsis du Rwanda en 1994, qui fit 800.000 morts selon l’ONU. En 1996-1997, M. Kagame avait activement soutenu militairement le chef rebelle Laurent-Désiré Kabila, père de l’actuel président, parti de l’est frontalier du Rwanda pour renverser le maréchal Mobutu Sese Seko, au pouvoir depuis 1965. En 1998, M. Kabila a coupé les ponts avec le Rwanda. Kigali est alors intervenu une nouvelle fois en RDC au cours de la deuxième guerre régionale (1998-2003), disant vouloir pourchasser les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), considérés comme des génocidaires. Conscient de ce passif, M. Kagame a veillé à ne pas s’exprimer publiquement sur les élections en RDC. Mais le temps pressant pour lui – il cessera d’être président de l’UA le 10 février, et son successeur, l’Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi, est sur une ligne bien moins interventionniste -, il a tenté une dernière manoeuvre avec l’envoi de cette délégation.
Le Rwanda, comme l’Angola et l’Ouganda, craint avant tout qu’une instabilité en RDC se propage à ses frontières.
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Benjamin Netanyahu n’a jamais fait mystère de ses objectifs au cours des cinq dernières années, allant jusqu’à consacrer un forcing et une campagne soutenue pour nouer ou renouer les liens avec les pays les moins réfractaires en Afrique et dans les pays musulmans.
Annoncée voici plusieurs mois, lors de la visite en Israël du chef de l’Etat tchadien Idriss Deby, la «visite historique» de Benjamin Netanyahu a eu lieu, hier, en même temps que l’annonce tonitruante du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Deby justifie sa démarche par le souci de bénéficier du soutien militaire israélien dans sa lutte contre les groupes rebelles à la frontière avec la Libye et surtout les factions terroristes comme Boko Haram qui ont plongé le Tchad dans une insécurité telle qu’ils parviennent à menacer toute la partie du lac Tchad d’où partent les opérations criminelles en tous genres vers les autres pays du Sahel. Rompues en 1972, ces relations diplomatiques sont un véritable coup de poignard planté dans le dos de l’Union africaine, des pays voisins du Tchad, notamment les pays sahéliens, et bien sûr de l’OLP qui est, rappelons-le membre observateur de l’organisation panafricaine depuis de nombreuses décennies. Déjà, en novembre dernier, Idriss Deby avait fait état de ses intentions à El Qods même, fort de certains «signaux» émanant de pays membres de la Ligue arabe et il avait validé par son silence la promesse de Netanyahu qui affirmait déjà que sa visite à Ndjamena serait l’occasion «historique» pour l’annonce du rétablissement officiel des relations diplomatiques bilatérales. Benjamin Netanyahu n’a jamais fait mystère de ses objectifs au cours des cinq dernières années, allant jusqu’à consacrer un forcing et une campagne soutenue pour nouer ou renouer les liens avec les pays les moins réfractaires en Afrique et dans les pays musulmans afin d’isoler davantage l’OLP et affaiblir complètement les revendications palestiniennes d’un Etat souverain avec El Qods-Est comme capitale. L’adhésion hypocrite ou quasiment assumée de certains pays comme le Tchad ne fait que le conforter dans sa démarche. Officiellement, Israël ne cherche qu’à reprendre pied chez des Etats et des peuples qui avaient pris fait et cause pour la Palestine et le fait de revenir sur la scène africaine constitue une étape cruciale dans la stratégie de renversement des alliances. Toujours est-il que la principale motivation du chef de l’Etat tchadien Idriss Deby consiste dans son attente d’un matériel israélien sophistiqué et peut-être même de conseillers militaires pour ses troupes engagées dans une lutte difficile contre les rebelles tchadiens qui constituent une menace sérieuse pour le régime.
Deby tout comme Netanyahu avaient pris soin en novembre d’éluder farouchement les questions relatives à des accords concernant la fourniture d’armes et de coopération militaire entre les deux Etats. Mais cela n’a pas empêché des sources sécuritaires tchadiennes de révéler, quelques jours plus tard, que ces accords ont bien été conclus et qu’ils ont été, de surcroît, assortis d’un programme de travail entre les services de renseignements israéliens et tchadiens, officiellement pour combattre les rébellions dans le nord et l’est du pays. Sauf que cette donne ne peut être ignorée par les pays de la région qui ne peuvent que condamner l’initiative du chef de l’Etat tchadien, agissant au mépris des statuts et des positions de l’Union africaine qui a rejeté récemment plusieurs tentatives sournoises opérées par certains pays comme le Kenya et le Maroc afin d’introduire Israël comme membre observateur de l’organisation, aux côtés de l’OLP!
Un comble et une lâcheté quand on connaît la politique de Netanyahu dans les territoires palestiniens occupés.
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Le président syrien, Bachar al-Assad, a enchaîné les victoires face aux rebelles et aux terroristes, et contrôle désormais les deux-tiers du pays, grâce au soutien militaire de ses alliés, la Russie, l’Iran, et le Hezbollah libanais.
Un attentat a eu lieu hier matin dans le sud de la capitale syrienne Damas, a rapporté l’agence officielle Sana, selon qui un «terroriste» a été interpellé. D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, la «forte explosion», survenue près d’un bureau du renseignement militaire, a fait «des morts et des blessés».
L’existence de victimes n’a toutefois pas été confirmée par Sana. «Il y a des personnes tuées et blessées mais nous n’avons pas encore pu vérifier le bilan» exact, a déclaré le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, ajoutant que l’explosion avait été suivie de tirs». Il a précisé qu’il s’agissait de la première attaque dans la capitale syrienne en plus d’un an. La télévision d’Etat avait initialement rapporté qu’une explosion avait été entendue près d’une autoroute dans le sud de la ville, faisant état de «premiers rapports suggérant un acte terroriste». Elle n’avait pas donné davantage de détails. Le régime syrien a annoncé en mai 2018 contrôler «totalement» Damas et ses environs pour la première fois depuis 2012, après avoir chassé les terroristes du groupe Etat islamique (EI) de leur dernier réduit dans la capitale, au terme d’un mois d’une vaste offensive.
Le président syrien Bachar al-Assad a enchaîné les victoires face aux rebelles et aux terroristes, et contrôle désormais les deux-tiers du pays, grâce au soutien militaire de ses alliés, la Russie, l’Iran, et le Hezbollah libanais. Le nouvel émissaire de l’ONU pour le conflit en Syrie était à Damas la semaine dernière, après sa prise de fonction le 7 janvier. Le diplomate norvégien Geir Pedersen s’est engagé à revenir «régulièrement» dans la capitale syrienne pour trouver une solution politique à la guerre.
Les trois émissaires onusiens qui l’ont précédé -l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, l’Algérien Lakhdar Brahimi et l’Italo-Suédois Staffan de Mistura- ont tous jeté l’éponge..
Le 16 janvier, 16 personnes, dont quatre Américains, ont été tuées dans un attentat suicide revendiqué par le groupe EI à Minbej (nord), l’attaque la plus meurtrière contre les forces américaines qui dirigent une coalition internationale antiterroristes depuis 2014 en Syrie. Le président américain Donald Trump avait annoncé en décembre le retrait des troupes américaines de Syrie, justifiant ce désengagement par le fait que l’EI avait été vaincu. Des combats ont toujours lieu, notamment dans l’est du pays près de la frontière irakienne, où se sont retranchés les terroristes de l’EI.
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En visite de travail hier dans la wilaya d’Oran pour inspecter son secteur, la ministre de l’Education s’est dit toujours ouverte au dialogue avec les syndicats et en aucun cas menaçante envers les enseignants grévistes. «Je n’aime pas les menaces et la loi accorde au partenaire social le droit de recourir à la grève.»
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Toujours au sujet de la grève dans le secteur de l’éducation qui devrait avoir lieu aujourd’hui, Mme Benghabrit a tenu à préciser : «Jusqu’à ce matin, une rencontre a lieu au niveau du ministère de l’Education avec un syndicat qui avait retardé sa réunion. Les portes du dialogue restent toujours ouvertes.
A l’issue de nos discussions, nous allons remettre à tous les syndicats avec qui nous avons discuté, un projet de procès-verbal, à leur tour ils nous retourneront leurs suggestions.»
Pour la ministre de l’Education, il faut prendre le temps qu’il faudra dans le dialogue, le but étant d’en sortir avec des résultats. «Il est clair qu’on ne peut pas partager toutes les idées et toutes les suggestions, surtout concernant les revendications exposées.»
Dans le cas où la grève aura lieu aujourd’hui même, la ministre dira que son secteur a pris des mesures selon la durée du débrayage. «Les syndicats dans l’enseignement ont le droit à la grève, mais notre devoir, nous en tant que ministère de tutelle, est celui d’assurer la scolarité aux élèves. En conséquence, dans le cas d’une grève de courte durée, un protocole connu est mis en place avec le dispatching des élèves à travers les classes. Dans le cas d’une grève de longue durée, un autre protocole est enclenché en faisant appel à des contractuels et des vacataires.»
Mme Benghabrit a toutefois tenu à rappeler aux parents qu’il ne faudrait pas qu’ils se laissent influencer par l’information (de grève) qui est annoncée, en prenant l’initiative de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. «En agissant ainsi, d’une certaine manière, l’absence des élèves rend de fait la grève d’actualité. L’élève qui ne se rend pas à son établissement est considéré comme étant absent, chacun doit assumer ses responsabilités.» Pour la ministre, le message à l’intention des parents est clair, qu’il y ait grève ou pas, ils ne doivent en aucun cas prendre l’initiative de ne pas envoyer leur enfant à l’école, ce serait une manière de rendre la grève encore plus légitime.
A. B.
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Maintenant que le suspense autour de la tenue de la prochaine élection présidentielle est levé, d’autres pointent le nez dont les profils des potentiels candidats du camp islamiste.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Il est loin le temps où le pouvoir en place usait de sa terrible «arme dissuasive» en présentant comme des épouvantails les candidats du camp vert pour imposer le fameux «vote utile», toujours à sa faveur.
Le temps de la déferlante islamiste relevant désormais de l’histoire récente du pays, le camp vert a vu son influence politique s’effilocher au gré des consultations électorales qui lui ont été fatales pour ne pas représenter grand-chose électoralement, tous compartiments confondus. Ce dont les leaders de la mouvance sont conscients, eux qui, exception du défunt chef du MSP, Mahfoud Nahnah, et à un degré moindre son compère Abdallah Djaballah qui semble avoir fait son deuil en se consacrant plus au prêche religieux qu’au discours politique, il n’y a pratiquement pas une «tête» qui émerge.
Et ce n’est certainement pas Abderezzak Makri qui constituerait l’alternative à l’intérieur même de la mouvance verte, voire au sein même du parti qu’il préside. En effet, son prédécesseur à la tête du MSP, Aboudjerra Soltani, vient d’annoncer qu’il présenterait sa candidature à la prochaine présidentielle au nom du mouvement lors de la prochaine session du conseil consultatif national qui aura à trancher la question de la position finale à l’égard de ce scrutin. Voilà qui doit certainement chambouler les «plans» de Makri qui se voyait incarner la «locomotive» pas que de la mouvance mais de l’opposition en général. En témoignent ses dernières «initiatives» qui n’ont fait que «creuser davantage le fossé qui le sépare de ses pairs islamistes en particulier, notamment Soltani et Djaballah, et de ses camarades de l’opposition plus généralement qui lui reprochent sa prétention à jouer en «solo» et à adopter la «dualité» comme démarche.
L’homme a beau se défendre de ces «chefs d’inculpation» mais n’arrive toujours pas à effacer l’image que l’on fait de lui. Ce qui compromet sérieusement ses chances de constituer l’alternative d’abord «islamiste» puis, plus globalement, celle de l’opposition au système en place. A ses côtés, il y a le leader du FJD (Front pour la justice et le développement) qui, tel un chat échaudé, craint d’endurer les mêmes mésaventures du passé. Il ne semble pas «trop» intéressé par une autre candidature qui ne ferait certainement qu’amplifier le déclin de son «aura passée» ou supposée comme telle. Pour lui, une candidature au rendez-vous du 18 avril prochain serait «inutile», lui dont l’éternelle priorité est de «rassembler la grande famille verte». Un projet que les «ambitions» et les «appétits» de bien de «frères de mouvance» contrarient toujours et dont beaucoup ont rejoint, avec armes et bagages, le clan, hier vomi.
M. K.
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L’ancien chef de gouvernement et président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a rendu publique, hier dimanche, sa première réaction officielle, à la convocation du corps électoral pour la présidentielle, pour le jeudi 18 avril prochain. Benflis, qui s’est fermement opposé au report de la présidentielle, comme avait initialement prévu le pouvoir en décembre dernier, a préféré, toutefois, procéder par à-coups, et ne rien trancher définitivement s’agissant de sa propre candidature.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Dans un court communiqué rendu public dans la journée d’hier, l’ancien chef de gouvernement a, en fait, exprimé une position extrêmement mesurée. Dans cette déclaration, chaque mot est bien pesé pour, in fine, ne rien trancher ni écarter de manière définitive. On y lit, en effet que, «prenant acte de la publication au Journal Officiel du décret présidentiel numéro 19/08 du 17 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle fixée au jeudi 18 avril 2019, et conformément à la législation en vigueur en matière d’élection présidentielle, j’ai adressé, ce jour, dimanche 20 janvier 2019, à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, une lettre annonçant mon intention de constituer un dossier de candidature à l’élection à la présidence de la République». A relever, déjà, que Benflis parle, ici, «d’intention de constituer un dossier de candidature» et non pas d’une candidature en bonne et due forme. D’ailleurs, il ajoutera immédiatement après cet autre paragraphe très nuancé : «En accomplissant cette formalité pour le retrait des formulaires de souscription individuelle, il est, cependant, à préciser que la question de la participation à cette élection sera tranchée lors d’une prochaine session du comité central du parti, conformément aux statuts du parti et au règlement intérieur du comité central». Dans l’entourage de l’ancien chef de gouvernement, on confirme, effectivement, que «la question de la candidature ne sera pas tranchée de sitôt. Elle fera l’objet d’un examen minutieux de la situation politique générale du pays et de son évolution dans les jours et les semaines à venir. Le bureau politique du parti préparera un rapport détaillé dans ce sens, qu’il présentera lors d’une session extraordinaire du comité central.
On prévoit de tenir cette dernière en présence de la presse pour prendre l’opinion publique à témoin». Pour notre source, la candidature ou pas de Ali Benflis «dépendra de cette évolution de la situation politique en question, en l’occurrence, s’agira-t-il d’une élection régulière et transparente ? Qui se tiendra avec quels candidats ? Notamment, celle du chef de l’Etat et de quelle manière interviendrait-elle, etc.». Ali Benflis, qui reste, pour rappel, le seul ancien chef de gouvernement à avoir une présence permanente sur le terrain, en créant un parti politique, cumule, par ailleurs, une grande expérience. Tant en termes de mode de fonctionnement du système, que des grands rendez-vous électoraux. Directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika en 1999, Ali Benflis a eu, également, à mener son ancien parti, le FLN, durant deux grandes élections, les législatives et les locales de 2002. En sa qualité de secrétaire général du FLN mais aussi de chef du gouvernement qui organisait ces mêmes élections. L’homme a eu, enfin, à se porter deux fois candidats aux élections présidentielles, en 2004 et en 2014, deux occasions où Bouteflika et le pouvoir avaient en face un sérieux et véritable rival qui les obligera à sérieusement «mouiller le maillot» pour lui barrer la route d’El-Mouradia. En tout cas, tout ce capital le place en meilleure position que tout le reste du personnel politique dans l’opposition, pour bien évaluer la situation avant de se lancer dans la course. D’où la précaution de ne rien anticiper, ni négliger. A savoir, se préparer, déjà, sur les plans administratif et logistique, avec, notamment, ce dossier de candidature, la collecte des signatures et la confection d’un programme électoral tout en maintenant le suspense sur la décision finale et officielle.
K. A.
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Une cache d’armes contenant 6 missiles de type Grad BM-21 a été découverte lundi par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) lors d’une opération de recherche menée à Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, aujourd’hui 21 janvier 2019, lors d’une opération de recherche et de fouille menée à Tamanrasset, dans la 6ème Région militaire, une cache d’armes et de munitions contenant six (06) missiles de type Grad BM-21, un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et un chargeur garni, ainsi que 80 balles de calibre 14,5 mm », précise la même source.
« Cette opération réitère la dynamique des résultats positifs réalisés par les forces de l’Armée nationale populaire à travers l’ensemble du territoire national et dénote leurs permanentes veille et disponibilité pour contrecarrer toute tentative visant la sécurité et la stabilité du pays », souligne le communiqué.
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Une usine de transformation de la pomme de terre sera réalisée prochainement par des investisseurs américains dans la wilaya d’Ain Defla et ce, dans le cadre d’une convention signée la semaine passée avec des opérateurs algériens, a annoncé le président du Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre (CNIFPT), Ahcène Guedmani.
« Cette convention a été signée entre des investisseurs américains et algériens pour la réalisation d’une usine de transformation de la pomme de terre dans la wilaya d’Ain Defla », a indiqué dans une déclaration M. Guedmani, sans donner plus de détails sur le sujet.
Une production de 18 millions de quintaux de pomme de terre est par ailleurs attendue pour l’arrière-saison de cette année, dont la campagne de récolte bat son plein, a souligné le même responsable. « La campagne de récolte bat son plein, nous nous attendons à une production de 18 millions de quintaux de la pomme de terre pour l’arrière-saison, la campagne se poursuivra jusqu’à mars prochain », a-t-il dit.
Une quantité de 80 000 quintaux sera destinée au stockage, dont 40 000 qx sont déjà entreposés dans les chambres froides à travers les différentes wilayas du pays, a tenu à préciser le même responsable. « En termes de production de la pomme de terre d’arrière-saison, la wilaya d’El-Oued occupe la première place à l’échelle nationale, suivie de Mostaganem, d’Ain Defla, de Skikda et de Bouira », a encore souligné M. Guedmani.
La filière de la pomme de terre est en train de s’organiser pour faire face à plusieurs défis dont celui de la commercialisation qui, a-t-il noté, constitue un véritable « casse-tête » pour les producteurs. « La filière endure quelques problèmes dont celui relatif à la commercialisation, les producteurs peinant à commercialiser leur produit », a-t-il déploré.
« Le CNIFPT tient régulièrement des réunions avec les différentes conseils locaux des 36 wilayas productrices de pomme de terre pour débattre des solutions idoines aux problèmes qu’ils endurent. Nous travaillons en concertation avec le ministère de l’Agriculture pour aplanir toutes les difficultés », a encore expliqué le même responsable.
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ALGER – La réouverture du Centre de thalassothérapie de Sidi Fredj (Alger) est prévue en mars prochain après finalisation des travaux d’aménagement et d’extension, dont le taux d’avancement dépasse à ce jour les 96%, a indiqué lundi le Directeur général du complexe, Saïd Bekhti.
Dans une déclaration à l’APS, en marge des Assises nationales du tourisme, M. Bekhti a fait savoir que le complexe, qui a connu une large opération d’aménagement et d’extension, avec notamment la construction d’un nouvel hôtel de 33 chambres, sera prêt au mois de mars prochain et pourra accueillir les clients en quête de prestations de thalassothérapie et de détente.
« Ce genre de structures et de projets est à même de conférer, dans un proche avenir, à la destination Algérie un caractère d’excellence et de capter davantage de touristes tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays », a estimé M. Bekhti.
Il a précisé que le Centre compte deux hôtels, totalisant 160 chambres meublées et équipées, ainsi que plusieurs annexes réservées aux soins (massage, jet de douche, …) deux piscines, un restaurant et un cafétéria.
Lancés début 2016, les travaux d’aménagement et d’extension ont nécessité après une étude réalisé par un bureau algéro-italien, une enveloppe de 6 milliards de DA, a ajouté le directeur du Centre, estimant que « c’est là un montant suffisant pour la réalisation d’un nouvel hôtel et la modernisation et le rééquipement de l’ancien hôtel ».
Evoquant la qualité des services, M. Bekhti a mis en avant l’importance de la formation et souligné que le personnel bénéficie actuellement d’une formation dans les différentes spécialités et autres prestations hôtelières. Il a mis l’accent, à ce propos, sur l’impératif de former des thalassothérapeutes, des kinésithérapeutes pour pallier le déficit enregistré.
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BLIDA – L’appel à la grève lancé par l’intersyndicale du secteur de l’éducation nationale pour, ce lundi, a reçu un « faible » échos dans les wilayas du Centre du pays, selon le constat fait par les journalistes de l’APS.
Dans la wilaya de Blida, à l’exception de quelques classes du primaire, l’appel n’a pas eu l’écho escompté, puisque les cours ont été dispensés de façon ordinaire dans les trois cycles éducatifs de la wilaya, où les élèves ont rejoint leurs classes le plus normalement du monde, notamment au niveau des lycées « Mohamed Bentfitfa » et « Mohamed Mahi » et le CEM Larbi Tebessi du chef-lieu de wilaya, au moment où une certaine perturbation a été enregistrée à l’Ecole primaire « Ibn Sina », à cause de quelques enseignants grévistes, selon le constat fait par l’APS lors d’une tournée effectuée au niveau de ces établissements, à partir de 8h00 du matin.
Une source de la direction locale de l’éducation a souligné « un échec de cette grève », dans la wilaya, exception faite d’un « petit nombre » d’écoles primaires, qui ont positivement répondu à l’appel, a-t-on assuré.
Quant à Farid Lemnadjlia, membre de l’intersyndicale, il a fait part d’un taux de suivi de 60% dans le cycle primaire, 20 % dans le moyen et 15% dans le secondaire (de la part des corps communs et des éducateurs).
Pour sa part, le vice-président de l’association nationale des parents d’élèves, Benkaci Mustapha a exprimé son « rejet » de cette grève, à laquelle il préfère, a-t-il dit « le dialogue », du fait que la ministre de l’éducation nationale a réitéré à maintes reprises son « ouverture au dialogue ».
Il a, à cet effet, lancé un appel aux enseignants en vue de « rejeter la grève », qui selon lui, « génère la violence entre les partenaires du secteur de l’éducation ».Même constat à Médéa où l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale de l’éducation a été « peu suivi », et où la majorité des établissements éducatives des trois paliers ont « fonctionné normalement », hormis quelques débrayages observés dans des écoles primaires et un nombre « très limité » de CEM, un fait qui a soulagé un grand nombre de parents selon différents témoignages recueillis par l’APS. a-t-on signalé.
Des sources syndicales ont fait état d’un taux de suivi de la grève dans les zones rurales oscillant entre 17 et 25%, principalement dans les cycles primaire et moyen.
Quelques écoles primaires ont, aussi, suivi l’appel à la grève à Tipasa, dont l’école Mohamed Benathmane du centre-ville, au grand dam de nombreux parents, qui ont exprimé, à l’APS, leur crainte quant à l’impact de ce dérayage sur le cursus scolaire de leur progéniture.
A Bouira, l’appel à la grève n’a pas été suivi, lundi, du fait que la majorité des enseignants de la wilaya ont adhéré au Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), qui a refusé d’y adhérer.« Ce syndicat a décidé de ne pas participer ni à ce mouvement de grève ni au sit-in de protestation prévu mardi à Bouira », a fait savoir Djamel Benyoucef, président du bureau local du CNAPEST à Bouira.
Même tempo à Ain Defla, où différents établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux élèves. Au technicum Ibn Sina du chef-lieu de wilaya, les enseignants ont dispensé normalement leurs cours contrairement à certains de leurs collègues (notamment parmi les plus anciens) qui ont débrayé.
A quelques encablures de cet établissement scolaire, plus exactement au lycée Ahmed Allili qui, bien qu’ayant été paralysé la veille à cause du refus des élèves de suivre leurs cours si le chauffage n’est pas rétabli, n’en a pas moins été épargné par le phénomène du débrayage.
Le président du bureau de wilaya de l’Union Nationale du Personnel de l’Education et de la Formation (UNPEF), Mir Bouabdellah, a fait état d’un suivi de la grève de l’ordre de 30 % en fin de matinée notamment au niveau des établissements du cycle moyen.
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la majorité des établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux élèves, ce lundi matin, l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale de l’éducation n’ayant pas été suivi de la grande partie des enseignants, a-t-on constaté dans des établissements des villes de Tadmait, Draa Ben Khedda et Tizi-Ouzou.Joints par téléphone, par l’APS, des représentants locaux des syndicats qui ont adhéré à cet appel n’ont pas décroché, à l’exception de celui du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Habib Merzouk qui a déclaré que le taux provisoire de suivi de cette grève dans les établissements ou ce syndicat est représenté, est de 63%.
Pour sa part un membre de la Coordination nationale autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation, Hakim Graiche a rappelé que son syndicat n’a pas adhéré à cette grève, pour des raisons organisationnelle liées au fonctionnement du ce syndicat dont toute décision de ce genre doit émaner de la base. La direction locale de l’éducation était injoignable durant toute la matinée.
A noter que l’Intersyndicale de l’éducation est composée de six syndicats autonomes, qui sont le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), et enfin le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPEST) qui a refusé d’adhérer à cette grève.
Sachant que des sit-in sont prévus, demain mardi, devant les directions locales de l’éducation par le même intersyndicale.
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intes freinant l’essor du secteur touristique en Algérie ont été pointées du doigt, lundi à Alger, par des experts nationaux et étrangers du domaine touristique qui ont préconisé, en même temps, des pistes de solutions pour y remédier.
Intervenant en séance plénière des 3èmes Assises nationales du Tourisme, l’expert Aziz Nafa a recommandé le « renforcement » de l’aspect lié à la promotion de la destination Algérie, à travers « l’identification de la cible » et ce, en mettant à disposition des organes en charge de le faire « davantage de moyens financiers ainsi qu’un capital humain plus adapté ».
Chercheur au Centre de Recherche en Economie appliquée pour le Développement (CREAD), l’intervenant a, dans une évaluation du Schéma directeur d’Aménagement touristique (SDAT), insisté également sur l’aménagement du territoire, dans le cadre des Zones d’Expansion touristique (ZET) créées jusque-là.
Il a, par ailleurs, plaidé pour la mise en œuvre du Système d’Observation et d’Evaluation touristique ainsi que de la Banque d’Investissement touristique (BIT), les deux dispositifs étant prévus dans le cadre du SDAT, a-t-il rappelé.
S’agissant du critère lié à la formation, M. Nafa s’est félicité de l’augmentation du nombre d’établissements spécialisés dans les métiers et les activités touristiques, mais considéré néanmoins que cette formation se doit d’être « en adaptation avec les besoins économiques locaux ».
Evoquant les contraintes freinant le développement du secteur touristique en Algérie, il les résumera en deux aspects majeurs : l’insuffisance et la qualité de l’hébergement ainsi que « la tarification inaccessible » pratiquée par les différents voyagistes (hébergement et transport notamment).« Il est temps que nos agences de voyages travaillent sur la réception et ne se contentent plus de faire uniquement dans l’émission des voyageurs », a-t-il également déploré.
Allant dans le même sens, l’expert canadien en tourisme, François Bédard, a souligné la nécessité de mettre en place « une Marque Algérie », afin de mettre en avant et de valoriser la destination Algérie, comme c’est le cas pour les pays touristiques, a-t-il argumenté.
L’intervenant a, en outre, recommandé d’axer les efforts autour des deux concepts que sont « Gouvernance et Durabilité », tout en prévoyant un « budget conséquent » aux aspects liés à la promotion, à travers un travail de marketing, pour valoriser les potentialités touristiques du pays.
Le spécialiste des questions touristiques a également préconisé « l’encouragement de l’entreprenariat et de l’investissement » des différentes activités liées au secteur, à l’instar de l’hébergement, transport, etc et ce, dans le cadre des Petites et Moyennes entreprises (PME), créatrices d’emplois directs et indirects.
Pour le représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Remy Poliwa, tout développement touristique passe par la création d’une « valeur ajoutée » à partir de la base, et ce, explique-t-il, à travers des micro-activités locales, créatrices de richesses. De même que par le respect de « l’échelle de valeurs » propres au secteur, ainsi que par « l’encouragement et l’accompagnement » des jeunes créateurs de projets touristiques.
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ALGER – Le CR Belouizdad a poinconné son billet pour les quarts de finale de la Coupe d’Algérie de football, en battant le SA Mohammadia, pensionnaire de la division nationale amateur, sur le score de 3 à 0, lundi au stade 20-Aout-1955 d’Alger.
Le Chabab a du attendre le temps additionnel de la première période pour ouvrir le score grace à Djamel Chettal (45e+2). Après la pause, le Chabab, dont le dernier trophée remonte à 2017, s’est mis à l’abri avec un deuxième but signé la nouvelle recrue Amir Sayoud (71e), puis Aboussofiane Balegh a donné plus d’ampleur à la victoire des siens (85e).
Le CR Belouizdad, lanterne rouge du championnat de Ligue 1, rencontrera en quarts de finale, en aller et retour, le vainqueur du match NA Husseïn-Dey – MC Alger, prévu mercredi au stade 20-Aout-1955 (15h00).
Deux autres rencontres sont au programme lundi : USM Annaba – CABB Arréridj et JSM Béjaïa – CR Bouguirat dont le coup d’envoi a été donné à 17h00.
Résultats partiels :
Lundi 21 janvier :
CR Belouizdad – SA Mohammadia 3-0
Annaba : USM Annaba – CABB Arréridj (en cours)
Béjaïa : JSM Béjaïa – CR Bouguirat (e
n cours)
Mardi 22 janvier :
Alger (Omar-Hamadi) : Paradou AC – USM El-Harrach (14h30)
Sétif : ES Sétif – USM Alger (17h00)
Mercredi 23 janvier :
Ouargla : MB Rouissat – CS Constantine (14h30)
Alger (20-Aout) : NA Husseïn-Dey – MC Alger (15h00)
Mardi 29 janvier :
Oran : MC Oran – NC Magra (17h00).
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WASHINGTON – L’inflation en Algérie devrait reculer à 2,9% en 2019 et à 2,2 % en 2020, selon les nouvelles prévisions des Nations unies publiées lundi à Genève.
Dans son rapport annuel sur les perspectives économiques mondiales, l’organisation onusienne a revu davantage à la baisse les projections du gouvernement qui avait tablé sur un taux d’inflation de 4,5 % pour l’année en cours.
Pour 2018, l’inflation s’est établie à 3,9% contre 5,6% en 2017, précise l’ONU soulignant que la politique monétaire en Algérie restera neutre à l’instar des autres pays maghrébins.
» En Algérie, en Libye, au Maroc et en Mauritanie, l’orientation des politiques monétaires devrait rester neutre « , relève ce rapport annuel conjoint, produit par le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (DESA), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et les cinq commissions économiques régionales de l’ONU.
Coté croissance, l’organisation onusienne anticipe une progression du Pib à 2,2% cette année contre 2,7% en 2018.
L’expansion économique cohérente s’est poursuivie à 2,7% en 2018, tirée principalement par la hausse de la production gazière et pétrolière. Comme la consommation privée demeure modérée, le taux de croissance devrait reculer à 2,2% en 2019″>, relève l’ONU pour expliquer ce ralentissement. La croissance devrait ensuite rebondir à 2,8% en 2020.
Par ailleurs le taux de chômage en Algérie s’est établi à 12,3% en 2018 contre 12% en 2017, selon les mêmes prévisions.
L’ONU précise qu’en Afrique, la hausse partielle des prix mondiaux des produits de base ne s’est pas traduite par une reprise des flux d’investissements directs étrangers (IDE) dans les grandes économies dépendantes de ces produits comme l’Algérie, le Nigeria et l’Angola.
Les recettes fiscales de l’Algérie ont également patrices dernières années de la baisse des cours de brut sur les marchés internationaux.
De 2010 à 2015, 14 pays africains ont enregistré un recul des recettes fiscales. Les pays exportateurs de pétrole comme l’Algérie, le Nigeria et l’Angola ont été les plus impactés, affichant les plus importantes baisses, souligne l’ONU.
Au plan mondial, la croissance économique est restée stable à 3,1 % en 2018, une accélération induite par la politique budgétaire aux Etats-Unis d’Amérique ayant compensé le ralentissement de la croissance dans certaines autres grandes économies.
L’activité économique devrait s’accélérer à un rythme soutenu de 3 % en 2019, mais les signes indiquant que la croissance a peut-être atteint son point culminant sont de plus en plus nombreux, constate l’ONU.
Derrière les chiffres phares, la croissance économique est inégale et ne profite souvent pas aux régions qui en ont le plus besoin.
» Ces chiffres phares masquent les fragilités et les reculs de nombreux pays en développement et le rythme inégal du progrès économique dans le monde « , relève le rapport. En parallèle, les pays riches en ressources peinent souvent à exploiter leur potentiel de développement.
Bon nombre des pays en développement qui sont en retard dépendent grandement des produits de base, à la fois en ce qui concerne les recettes d’exportation et le financement des dépenses budgétaires, note le rapport.
» Les effets conjugués de la forte instabilité des recettes d’exportation et des recettes budgétaires se traduisent dans bien des cas par de fortes fluctuations de l’activité économique et par des taux de croissance plus faibles sur le long terme « , précise l’organisation onusienne.
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Il avait 14 ans, venait du Mali et espérait rentrer en Italie grâce à un bulletin de notes soigneusement caché dans sa poche.
L’histoire n’a pas fini d’émouvoir l’Italie : le corps d’un jeune Malien de 14 ans, mort en avril 2015, a été retrouvé avec son bulletin de notes caché dans la poche. Le chalutier à bord duquel ce jeune voyageait avec de nombreux migrants a coulé au large de la Libye, alors qu’il tentait de rejoindre l’Italie.
Que des 10/10Il n’avait pas de document d’identité sur lui, mais son dernier bulletin de notes dans la poche de sa veste. Que des 10/10 : le « passeport » qui, espérait-il, lui vaudrait l’hospitalité italienne.
L’histoire a été révélée par le journal italien « La Repubblica », après que la professeure Cristina Cattaneo, médecin légiste chargée de la reconnaissance des corps des migrants noyés en Méditerranée, a retrouvé le bulletin de notes caché dans la poche du jeune malien.
Dans son livre « Naufraghi senza volto » (« Naufragés sans visage », 2018, non traduit), Cristina Cattaneo a rassemblé les récits qu’elle a pu reconstituer à partir des autopsies pratiquées sur des dizaines de corps de migrants noyés en Méditerranée.
Cette triste histoire n’a pas laissé indifférent le maquettiste italien Makkox, qui a publié dans les colonnes du journal italien « Il Foglio » un dessin devenu viral sur les réseaux sociaux.
On y voit le jeune homme noyé, montrer son bulletin scolaire à une pieuvre qui s’exclame : « Que des 10 ! Quelle perle rare ! »
Sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini est resté droit dans ses bottes, martelant son slogan : #PortiChiusi, (#Portfermés). Pour le leader de la Ligue, les catastrophes humanitaires qui se répètent en Méditerranée, seraient la faute des navires des ONG, coupables selon lui de traiter avec les passeurs.
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ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme a affirmé, lundi, que le nombre effectif des personnes aux besoins spécifiques en Algérie sera fixé au prochain recensement de la population en 2020.
Invitée du forum de la Chaîne I de la Radio nationale, la ministre a fait savoir que le nombre des personnes aux besoins spécifiques en Algérie « s’élève aujourd’hui à (01) million de personnes titulaires d’une carte d’handicap ».
Néanmoins, a estimé la ministre, « la réalité dépasse largement ce chiffre », ce qui a amené son secteur à saisir le ministère de l’Intérieur afin d’inclure une case spéciale dans les formulaires qui serviront au recensement prochain de la population, dans l’objectif de déterminer le nombre réel de cette catégorie.
Cette démarche permettra de « rationaliser davantage les dépenses et d’attribuer les aides accordées par le secteur de la Solidarité nationale à leurs véritables bénéficiaires », a précisé Mme Eddalia.
Abordant, dans ce contexte, les différents mécanismes dédiés à l’aide accordée à cette catégorie vulnérable, la ministre a cité un taux d’un (01) % des postes d’emploi au sein des entreprises publiques et privées, consacré par le législateur algérien, au profit des personnes aux besoins spécifiques, regrettant le non-respect de ce taux.
A ce propos, Mme Eddalia a rappelé que son secteur avait récemment procédé à un recensement au niveau des différents ministères, qui a fait ressortir que le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs était le seul département ministériel ayant respecté le taux fixé par la loi N 09-02 relative à la Protection et à la promotion des personnes handicapées.
En matière d’aide sociale, la ministre a révélé que le fichier social pour la population, dont la création est déjà lancée « sera bientôt finalisé », sachant qu’il servira, au prochain mois de Ramadhan, à la distribution des aides.
Rappelant que les aides accordées par l’Etat lors du mois sacré de Ramadhan sont principalement assurées par le ministère de l’Intérieur, la ministre a affirmé que son secteur contribuait, à hauteur de 9 à 10%, aux opérations d’aides, notamment à travers les restaurants de solidarité auxquels un budget est consacré, au titre du Fonds national de Solidarité (FNS).
La première responsable du secteur a souligné que l’Etat poursuivait sa politique sociale, en dépit de la réduction des ressources financières, confirmée au sein de la Loi de finances actuelle qui consacre 21% du budget de l’Etat au secteur, soit plus de 8% du PIB.
Le développement de la croissance démographique d’une moyenne d’un million d’habitant/an, ainsi que la crise financière que traverse le pays, exigent le lancement d’une réflexion avec les autres ministères autour de l’élaboration d’une planification familiale à même de permettre aux pouvoirs publics de mettre sur pied une stratégie future pour rationaliser les dépenses et gérer directement les départements concernés, à l’image de la Santé, de l’Education et la formation, a indiqué l’intervenante.
La ministre est revenue, à cette occasion, sur les différentes politiques initiées par le ministère de la Solidarité nationale en matière de prise en charge des différentes catégories sociales, à l’image des autistes, expliquant, à cet égard, que 117 espaces au niveau des établissements d’éducation et d’enseignement spécialisé relevant du secteur profitent, jusqu’à présent, à près de 2000 enfants.
Elle a expliqué, dans ce sens, que les inscriptions au niveau de ces centres étaient ouverts tout au long de l’année. S’agissant des personnes âgées, Mme Eddalia a rappelé l’intérêt particulier porté par son secteur à cette frange, à travers notamment la prise en charge des personnes âgées, privées de la chaleur familiale, au niveau de 33 centres pour personnes âgées et 7 Diar Errahma.
Elle a fait savoir que le mécanisme de médiation assuré par les services de l’action sociale dans les différentes wilayas avait permis de replacer 300 personnes âgées dans leur milieu familial sur les 1760 pensionnaires de ces centres.
Abordant les différents mécanismes mis en place pour soutenir les jeunes, Mme Eddalia a dévoilé les dernières statistiques de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) qui a accordé, en 2018, près de 50.365 crédits d’un montant de 11 milliards DA, des crédits ayant bénéficié à hauteur de 70% aux femmes. La même agence a octroyé 47.331 crédits au cours de l’année 2019 d’un montant de 10 milliards DA.
La ministre a annoncé, à ce titre, de nouvelles mesures de facilité afin de bénéficier de ces crédits en 2019, dont la possibilité d’accorder un deuxième crédit à un bénéficiaire ayant déjà remboursé le premier, outre la possibilité de demander un crédit de la même agence, sur le portail électronique du ministère.
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CHAHID EL HAFEDH – Le président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, a estimé lundi que l’entérinement de l’accord commercial UE-Maroc incluant le Sahara Occidental occupé par le Parlement européen mettait l’institution législative européenne et les autres organes de l’Union européenne (UE) devant de grandes responsabilités et rendait l’Union « complice d’injustice, d’agression et de transgression du droit humanitaire international et de la justice européenne ».
Dans une déclaration publiée par l’agence de presse sahraouie (SPS), M. Eddouh a réitéré que « le droit international est très clair au sujet du Sahara Occidental », rappelant que « les résolutions et décisions de l’organisation onusienne et de la cour de justice de l’Union européenne (CJUE) soutiennent qu’il s’agit bel et bien d’une question de décolonisation d’un territoire non autonome et dont le peuple est en attente d’autodétermination, qui est un droit inaliénable ».
Pour M. Addouh, « persister dans la transgression de la légalité internationale et de la justice européenne est une grave régression de la crédibilité de l’UE et des principes et valeurs qu’elle dit prônés ».
Par ailleurs, le président du Conseil national sahraoui a tenu à saluer la position de plusieurs pays membres de l’UE, de groupes parlementaires et de parlementaires qui, a-t-il dit, « se sont opposés honorablement à ce regrettable dérapage qui met l’UE en position de complice d’injustice, d’agression et de transgression du droit humanitaire international et de la justice européenne elle même ».
Il a ajouté que « l’UE, sur instigation flagrante de la France et de l’Espagne, encourage l’occupant marocain dans sa politique d’entrave aux efforts et chances de parvenir à la paix dans la région avec tout ce que cela suppose en termes de menaces pour la paix et la sécurité et de gaspillage d’opportunités de coopération et d’intégration entre ses composantes, y compris le peuple sahraoui ».
Exprimant « la condamnation ferme du Conseil national et du peuple sahraouis de cet accord nul ab initio », le responsable sahraoui a appelé à « poursuivre le travail par tous les moyens légaux et possibles afin d’empêcher sa mise en oeuvre ».
Il a affirmé, à ce propos, que « la présence de la Minurso au Sahara Occidental depuis 1991, la désignation par le Secrétaire général de l’ONU d’un Envoyé personnel en charge de ce dossier et le suivi par le Conseil de sécurité sont autant de preuves que le statut final de ce territoire n’a pas encore été défini et que ceci reste tributaire de l’expression, directe et franche, par le peuple sahraoui de son libre choix à travers un référendum juste et transparent ».
« Les fondements de ces règles juridiques n’ont cessé de se consolider par un consensus international continu, partant de l’établissement du droit à l’autodétermination en arrivant à la reconnaissance de la République arabe sahraoui démocratique (RASD) en tant que membre fondateur de l’Union africaine (UA), a rappelé M. Addouh.
Il a ajouté que la justice européenne exprimée à quatre reprises, depuis 2016, dans les arrêts de la CJUE constitue un autre fondement capital et clairement énoncé que « le Maroc et le Sahara Occidental sont deux territoires distincts et séparés, que le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental, qu’il est une force occupante et non administrante, que les accords conclus avec le Maroc sont non applicables au Sahara Occidental et que toute disposition de ses ressources implique le consentement du peuple sahraoui via son unique et légitime représentant, le Front Polisario ».
Le Parlement européen a entériné, mercredi dernier à Strasbourg, l’accord UE-Maroc incluant les produits originaires du Sahara occidental, qualifié de « véritable forfaiture » qui a transgressé les arrêts de la Cour de justice européenne (CJUE) ayant statué sur le caractère « distinct » et « séparé » du territoire du Sahara Occidental.
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CHLEF – Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a annoncé lundi à Chlef la réception, la semaine prochaine, du premier lot de vaccins contre la peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse.
La réception du premier lot de vaccins contre la peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse est prévue pour la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine au plus tard, a indiqué M. Bouazghi dans une déclaration à la presse au terme de sa visite à la wilaya de Chlef.
Il a assuré, en outre, les éleveurs que les vaccins seront distribués dès leur réception et qu’ils seront livrés aux parties concernées vers la fin janvier, soulignant qu’une grande quantité de vaccins a été mise à la dispositions des éleveurs en attendant la réception des quantités de vaccins demandées ce qui a permis de mieux cerner l’épidémie et de réduire les cas de perte des petits ruminants.
Des cas de peste des petits ruminants et de fièvre aphteuse ont été enregistrés dans 15 wilayas du pays entrainant la perte de dizaines de têtes de bétail et un préjudice pour les éleveurs, d’où l’intervention des pouvoirs publics, notamment le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, qui a promis des vaccins d’ici la fin du mois en cours et l’indemnisation des éleveurs lésés.
S’agissant de l’indemnisation, le ministre a fait savoir que toutes les mesures ont été prises à travers une directive pour définir les conditions et les manières de bénéficier d’une indemnisation au profit des éleveurs lésés ayant l’aval des services vétérinaires locaux pour les cas déclarés, ajoutant qu’il a été procédé à l’affectation de fonds pour prendre en charge cette opération.
M. Bouazghi s’est dit satisfait des efforts consentis au niveau de l’ensemble du pays en vue lutter contre cette épidémie, tant par les services vétérinaires publics ou privés que par les éleveurs qui ont respecté les directives et les opérations de sensibilisation ayant été lancées afin de diminuer la propagation de l’épidémie.
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MILA – Les tas de déchets notamment plastiques amassés sur la rive du barrage de Béni Haroun dans la région de Ghar Salim, dans la commune de Grarem Gouga (Mila) ont causé « inhabituellement » le recul du nombre d’oiseaux migrateurs fréquentant la région, a-t-on appris lundi, auprès de la conservation des forêts de la wilaya.
Fréquenté en moyenne chaque année par 3.000 oiseaux migrateurs, la région de Ghar Salim, zone humide artificielle et 2ème site plus prisé dans la wilaya par ces oiseaux, n’a attiré cette année que plus de 500 individus recensés, a assuré la responsable de la cellule d’observation des oiseaux à la conservation, Mme Manal Haniche.
Le nombre de fuligules nyrocas, espèce d’oiseaux protégée, hivernant sur ce site a ainsi baissé à 23 individus contre 348 l’année passée, a-t-elle relevé , ajoutant qu’aucun individu des deux espèces des spatules blanches et tadornes de Belon n’a été observé cette saison.
L’accumulation des déchets plastiques constitue un danger autant pour l’avifaune que les poissons de ce plan d’eau, a souligné la même source qui a invité les instances concernées à coordonner avec la conservation des forêts pour nettoyer le site. Elle a également invité les visiteurs du site à ne pas jeter leurs déchets polluant l’environnement.
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Par Hasna YACOUB
Elle, c’est une étudiante d’une vingtaine d’années, lui, un baron de la drogue, originaire de Sétif. Rien ne présageait le fait que ces deux personnes allaient se croiser un jour et faire un chemin ensemble. Mais il s’agit d’un chemin truffé d’épines.
Un cauchemar pour la jeune étudiante. Cette dernière a connu son agresseur l’été dernier par le biais des réseaux sociaux. Après une période, le jeune homme lui propose le mariage et va même discuter avec sa mère pour donner plus de crédit à son intention. Mais au cours de ces fiançailles virtuelles, le jeune Sétifien se déplace à Alger et demande à sa dulcinée de le rejoindre à la station de bus pour lui remettre des cadeaux. Ce qu’elle fit.
Mais, comme elle le racontera plus tard aux enquêteurs, après cette entrevue, elle ne se rappelle plus de rien, du fait qu’elle s’est réveillée dans une chambre à coucher dans un état déplorable. Elle venait d’être violée par son prétendu fiancé qui va la menacer de publier ses photos sur les réseaux sociaux et même de la tuer si jamais elle venait à le dénoncer. Par peur du scandale, cette dernière ne va rien dire et va continuer à subir les menaces de son agresseur.
Elle va ainsi accepter de passer quelques jours avec lui à Sétif où il ne va pas seulement abuser d’elle, mais la forcer à prendre de la drogue et exiger d’elle de lui verser une somme d’argent pour ne pas publier ses photos. Mais un drame ne survient jamais seul et quand la jeune fille s’est rendue compte qu’elle était enceinte, elle a décidé de porter plainte. L’enquête, menée par les services de sécurité, a permis de confirmer une bonne partie de la version de la victime, dont le versement de la somme de 80.000 DA sur le compte d’un ami de l’agresseur.
Convoqué pour entendre sa version des faits, le jeune Sétifien était dans l’incapacité de se présenter, étant déjà en détention préventive pour une affaire de trafic de stupéfiants. Il sera prochainement entendu.
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