“Refuser, par ruse politique ou paresse intellectuelle, une mise à plat générale des faits et événements qui ont conduit à notre déchéance, les refouler par peur ou culpabilité est la meilleure manière de précipiter une implosion nationale que tout annonce”, met-il en garde.
Qu’il parle ou qu’il se taise, Saïd Sadi ne laisse pas indifférent. Depuis son retrait de la tête du RCD, ses interventions sont devenues si rares qu’elles ont fini par être souhaitées, y compris par ses pires contempteurs, sans doute pour la profondeur de ses analyses, comte tenu de l’indigence intellectuelle du personnel politique qui essaime les structures de l’État, mais aussi à cause du naufrage moral qui risque d’engloutir le pays. Dans une contribution, d’une rare pertinence rendue publique hier, Saïd Sadi fait un diagnostic sans complaisance de la pathologie qui gangrène le pays, non sans préconiser une thérapie à même de sauver une nation en dérive. “Dans ses repères symboliques, ses fondements institutionnels et sa geste politique, avec leur cortège de régression culturelle, de délabrement social et de marasme économique, l’Algérie que nous avons connue a vécu”, constate-t-il amèrement. “L’impasse algérienne n’est pas seulement angoissante par sa profondeur, sa complexité et ses implications, elle est aliénante par le fait que la domestication culturelle et politique des élites interdit la réflexion en dehors du périmètre conceptuel dessiné par des rapports de force historiquement régis par la violence et l’opacité”, déplore-t-il encore. Tout en relevant que “la gravité du diagnostic de la lourde pathologie algérienne n’est ni vraiment perçue ni a fortiori assumée” par les postulants à la magistrature suprême, Saïd Sadi qui observe que les “issues sont de plus en plus étroites”, met en garde contre le faux diagnostic et les fausses thérapies. “Refuser, par ruse politique ou paresse intellectuelle, une mise à plat générale des faits et événements qui ont conduit à notre déchéance, les refouler par peur ou culpabilité est la meilleure manière de précipiter une implosion nationale que tout annonce”, met-il en garde. Selon lui, “les forces centrifuges sont déjà à l’œuvre”. “C’est dire si la censure et les diversions sont vaines. L’époque, la révolution numérique et la démystification de la guerre ont libéré la parole. Les tabous peuvent empêcher le pays de se construire mais ils sont inopérants dans la transmission des vérités vers de jeunes mémoires rétives à l’embrigadement”, soutient-il.
Remèdes et mode d’emploi
Comme il l’a souvent répété, Saïd Sadi, comme d’autres aussi au sein de la mouvance démocratique, est convaincu que la solution à la crise multidimensionnelle que traverse le pays et à l’impasse actuelle ne peut venir du pouvoir et encore moins en s’inscrivant dans une compétition avec les mêmes paradigmes à l’origine du désastre. “Par quelque angle que l’on appréhende la situation, force est de constater que les promesses réformatrices lancées de l’intérieur du système se sont toutes avérées illusoires et qu’en la circonstance, elles ne figurent même pas dans l’agenda du pouvoir. Jusqu’à preuve du contraire, toutes les énergies positives naissent, s’organisent et s’expriment dans des espaces autogérés”, constate-t-il. “Dire aujourd’hui que la résurrection algérienne doit se concevoir en dehors des carcans officiels ne relève ni du dépit, ni de la surenchère, ni de la radicalité. La mise en perspective d’un nouveau destin ne sera pas le fait du pouvoir. Il ne sait pas et ne voudra pas le faire. Il peut, dans le meilleur des cas, être associé à une sortie honorable consacrant sa fin de vie (…)”, observe-t-il encore. Alors qu’il considère la prochaine échéance comme un épiphénomène, Saïd Sadi prescrit les remèdes qui, à ses yeux, peuvent sauver un pays “en décomposition”. “Maintenant que nous nous sommes soumis à des affronts que peu de peuples ont accepté de supporter, maintenant que le fard par lequel nous avons maquillé nos petitesses a fondu, maintenant que l’orgueil mâtiné de racisme que nous opposions à nos frères subsahariens nous est interdit, nous sommes obligés de nous regarder tels que nous sommes avant d’affronter le regard de nos enfants. Nous n’avons d’autre choix que de nous repenser à travers de nouvelles valeurs et par des mécanismes opérationnels étrangers à la grammaire politique du système”, souligne-t-il.
Pour peu qu’ils s’en donnent les moyens, l’issue reste possible, selon lui. “La bataille sera rude, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne sera pas loyale si nous nous donnons les moyens de la préparer avec clarté et méthode. C’est bien connu, il n’y a de bataille perdue que celle qui n’a pas été livrée.”“À ceux qui seraient impressionnés par les menaces d’apparatchiks vantant la capacité du régime à contenir la rue, il faut rappeler cette vérité. Les Algériens n’ont pas gagné leur indépendance parce qu’ils disposaient d’une force supérieure à celle de l’armée française. Ils se sont libérés le jour où ils ont compris qu’il n’y avait rien à espérer de l’ordre colonial.” À méditer.
Karim Kebir
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Des voix commencent à s’élever dans les tréfonds de la société algérienne pour exprimer leur opposition à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat, certes acclamée par ses partisans, mais aussi mal vécue par nombre d’Algériens, les jeunes notamment.
La première salve anti-5e mandat est venue d’Alger lorsqu’un petit groupe de citoyens a investi la place Émir-Abdelkader en scandant nombre de slogans comme “La Oujda la DRS, l’djazaïr hiya al assas” (ni Oujda ni DRS, l’Algérie c’est la base), “Noudh noudh ya chahid fibladek istiemar djdid” (lève-toi, ô ! martyr, un autre colonisateur
a envahi ton pays), “Fiqou ya el ibad, rahoum baou gaa leblad” (réveillez-vous, citoyens, ils ont vendu le pays, ndlr), “La li ouhda al khamissa” (non au 5e mandat), “Makanch rais, kayene teswira” (il n’y a pas de Président, il y a un poster). Le lendemain, dans la nuit, des jeunes de Béjaïa ont sillonné la ville en scandant des slogans hostiles à la candidature de Bouteflika. Dans la nuit de lundi à mardi, c’était au tour des étudiants de Tizi Ouzou d’investir la placette de Hasnaoua, au cœur de la ville, pour faire part de leur rejet de la candidature du chef de l’État en scandant : “Oulach, oulach, oulach 5e mandat !” (Pas de 5e mandat). Le dispositif policier qui a vite encerclé le campus universitaire a quelque peu dissuadé les étudiants de sortir dans la rue, craignant des débordements. Toujours dans la journée du lundi 11 février, des jeunes Oranais, accompagnant Rachid Nekkaz, ont investi le siège de l’APC pour crier leur colère. “Bouteflika ! Makenche Ouhda khamissa” (Bouteflika, il n’y a pas de 5e mandat), scandaient-ils. Le même scenario se reproduira le lendemain, mardi 12 février, à Chlef, toujours à l’ouest du pays, où des jeunes ont fait leur le slogan exprimé dans la capitale de l’ouest du pays. Après le Centre et l’Ouest, la vague anti-5e mandat a gagné, mercredi 13 février, l’est du pays, Bordj Bou-Arréridj plus précisément, où de nombreux jeunes ont investi la rue pour scander des slogans hostiles au 5e mandat. Jeudi 13 février, à Oum El-Bouaghi, le secrétaire général de l’ANR s’est vu, lors d’un meeting en faveur de la candidature de Bouteflika, apostrophé par l’assistance qui lui a demandé : “Où est le Président ?” Outre le nord du pays, ce mouvement de rejet de la candidature de Bouteflika a atteint le Sud. Des travailleurs de Hassi R’mel ont observé un arrêt de travail sur le lieu même de leur chantier pour protester contre le 5e mandat et l’un d’eux a appelé tous les travailleurs de Sonatrach à faire de même. Exutoires par excellence où la jeunesse algérienne déverse ses colères et ses frustrations, les stades sont gagnés, eux aussi, par cette “fièvre” anti-5e mandat. Avant même l’annonce de la candidature de Bouteflika, des supporters de la JSK ont exprimé, le 4 février lors de la rencontre face au PAC au stade Omar-Hamadi de Bologhine (Alger), leur hostilité à un prolongement du règne de l’actuel chef de l’État. Après la victoire de leur équipe contre la JSK, jeudi 13 février, des supporters du CRB ont, à leur tour, crié leur opposition à la candidature de M. Bouteflika à l’intérieur même du métro. Des supporters de l’AS Aïn M’lila ont profité d’un match de leur équipe jeudi 14 février pour inviter le président Bouteflika à se retirer de la course. Mobilisés à travers les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de citoyens, majoritairement des avocats et des étudiants, se sont rassemblés sur le cours de la Révolution à Annaba, avant-hier matin, pour dire non au 5e mandat. Le sit-in qui a eu lieu à 11h en face du théâtre régional Azzedine-Medjoubi a provoqué la curiosité des passants, dont certains ont fini par prendre part au mouvement. Brandissant des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire “Non au cinquième mandat”, “Ne compromettez pas l’avenir de nos enfants” et “Non au mandat de la honte”, les manifestants ont battu le pavé pendant une heure environ, avant de se disperser dans le calme. Me Amine Derradji, militant des droits de l’Homme, affirme que la manifestation s’est déroulée sans heurt, malgré une forte présence policière. “Nous avons tenté, à travers cette mobilisation, de prouver aux citoyens qu’ils n’avaient pas à avoir peur, qu’il fallait protester, mais de manière pacifique et civilisée.” Ce mouvement anti-5e mandat semble spontané.
Il tient de ce sentiment d’abattement que l’annonce de la candidature de Bouteflika a provoqué au sein de la société, notamment au sein d’une jeunesse dont la frustration est perceptible chaque jour. Reste à savoir si cette vague anti-5e mandat ira crescendo ou si, au contraire, elle s’estompera les prochains jours. Sur les réseaux sociaux, nombre d’internautes ont lancé des appels à manifester vendredi prochain contre la candidature de M. Bouteflika.
Arab Chih
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Abdelwahid Temmar rassure quant à la gestion des éventuels conflits entre les promoteurs immobiliers et les bénéficiaires de logements.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, qui intervenait, jeudi au Conseil de la nation, dans le cadre d’une séance de questions orales, se fie au décret exécutif 18-06 du 20 janvier 2018, qui attribue des prérogatives à l’effet de gérer tout éventuel conflit pouvant naître entre les promoteurs immobiliers et les bénéficiaires de logements.
Ceci à travers l’administration qui se voit autorisée à intervenir pour régler ces éventuels litiges entre les promoteurs immobiliers et les bénéficiaires, à travers des procédures administratives ou le recours à la justice.
Des litiges souvent liés à l’incapacité des promoteurs à réaliser les projets qui leur ont été confiés dans le cadre du logement promotionnel aidé (LPA). D’où les retards accusés dans la réalisation et la livraison des projets du secteur, notamment pour ce qui est des projets inscrits au titre des formules social-participatif (LSP) et LPP et à un moindre degré les projets AADL.
Ce décret garantit les droits des souscripteurs de ces formules à travers, notamment, l’association des autorités locales dans la sélection du promoteur, la sélection des bénéficiaires ainsi que des bureaux d’études, ainsi que la création d’un fichier national des promoteurs et la centralisation du financement auprès de la Caisse nationale du logement (CNL). Un promoteur qui doit fournir des garanties pour finaliser le projet car, dans le cas contraire, le Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) qui prend en charge le parachèvement de la réalisation, confie le projet à un autre promoteur avec, en sus, annulation de la vente de l’assiette foncière du projet en suspens et de son transfert à un autre promoteur en saisissant la justice. Des mesures qui permettent de régler rapidement les problèmes dus à l’atermoiement des promoteurs et de mettre un terme aux arrêts répétitifs des travaux.
M. K.
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Il donne l’impression d’avoir été dépouillé de ses illusions mais il ne déserte pas le champ politique national.
Colère froide. Moussa Touati, 66 ans en octobre prochain, chef du parti FNA (Front national algérien), depuis sa fondation, semble tomber de haut. Même s’il ne déserte pas le champ politique national, il donne l’impression d’avoir été dépouillé de ses illusions. Affable comme à son habitude, il se prête à nos questions mais dans un ton de confidences comme s’il cherche à nous prendre à témoin quant à l’état des lieux du paysage politique et social en général à la faveur de l’élection présidentielle du 18 avril prochain. Plutôt de la tristesse que de la rancœur, la tournure que prennent les choses semble le reléguer au rang de spectateur qui n’a aucune prise sur une réalité politique qui lui échappe. Nous sommes allés le voir, pour un entretien, en son siège à la rue Tanger.
Le très vieil immeuble est défiguré par les échafaudages installés pour les travaux de ravalement de la façade. Qu’importe, l’accès au siège se fait par une porte commune. Les bureaux sont plongés dans un calme feutré à peine dérangé par une secrétaire qui annonce notre visite au président puis s’éclipse.
Le président du FNA est-il un homme aigri, usé par les épreuves et les nombreux coups fourrés dont il a eu à faire face ? Il est bien loin le temps où il nous déclarait sa détermination, sinon le vœu de s’installer au Palais d’El Mouradia. Le FNA de consultations électorales : communales, législatives et présidentielles. Après une première expérience – qu’il nous dit amèrement regretter — à l’élection présidentielle en 2004 aux côtés de Ali Benflis (6,42% des voix) éjecté dès le premier tour en faveur du candidat Bouteflika, il garde tout son optimisme quant à l’avenir. C’est vrai qu’il a le vent en poupe.
Le FNA de Moussa Touati, surprend, étonne aussi bien les politiques que le citoyen lambda qui n’arrive pas s’expliquer son succès. Qu’on en juge, en 2002, il est le 7e parti avec 8 sièges devant le MSP, le RCD et le FFS notamment. Il récidive en 2013 avec 13 sièges et se classe 6e parti. En 2012, il perd quelques sièges mais score avec 9 élus dont 3 femmes. La consultation de 2017, l’euphorie prendra brusquement fin. Moussa Touati sombre. La chute est pour lui brutale, elle fait mal. Comment peut-il en être autrement lui qui recueille 330 570 voix (2,31%) favorables lors de la présidentielle de 2009 sous le slogan : «Pour le changement et la souveraineté du peuple».Cependant, 5 ans après, il n’est plus qu’à 0,56 % des voix avec 58.154 votes favorables.
Le phénomène Moussa Touati perd de sa superbe. Le coup de grâce à ses espoirs déçus viendra des dernières législatives, c’est tout juste un siège à l’Assemblée nationale qu’il arrache de haute lutte après… une grève de la faim et 200 000 DA déboursés pour accéder aux P-V du bureau de vote qui lui ont donné raison quant à ses revendications. C’est bien maigre mais mieux que de disparaître totalement. Dès lors, le président du Front national algérien n’aura de cesse de se battre et se débattre. Il incombe tous ses malheurs à la fraude électorale, les injustices et les coups bas ourdis contre sa personne et sa formation.
En effet, il sera confronté à la fronde de ses militants qui le contestent et il y voit là le travail de sape d’éléments infiltrés à laquelle s’ajoute la migration d’une partie de ses militants vers d’autres formations politiques. Et comme pour l’enfoncer, une affaire est levée contre lui à propos des locaux du siège du parti. Moussa Touati ploie mais ne rompt pas, il doit faire face à l’adversité et aux vicissitudes de la politique.
Pas de répit toutefois au natif de Béni Slimane (Médéa). Son destin lui impose de se déterminer par rapport à l’élection président du 8 avril 2019. Ses chances sont nulles. Il le sait et cela le fait d’autant enrager qu’il ne peut même plus faire bonne figure jouant le rôle de lièvre «honorable» comme par le passé. Il ne lui reste alors que les yeux pour pleurer une période faste où son nom était assurément incontournable – médiatiquement parlant au moins. C’est que le rapport à la politique après la décennie noire a radicalement changé, les forces de l’argent prennent le relais des apparatchiks de la politique imposant un nouveau rapport de force jusqu’au sommet de l’Etat. Celui qui a lancé l’idée de faire contribuer financièrement ses militants dans les élections se retrouve lui-même distancé par ceux qui roulent sur des milliards et qui achètent leur statut politique avec l’argent au vu et au su de tous. Toute honte bue. Une situation qui introduit de nouvelles donnes et le chef du FNA n’arrive pas à trouver ses marques et ne veut pas aussi songer à prendre sa retraite.
Pour l’heure, il ronge son frein et veut faire de la présidentielle 2019 l’occasion d’exprimer bruyamment sa déception d’enfant prodige. Sa dernière offre de service n’a pas eu l’effet escompté c’est-à-dire un retour d’écoute de la part d’El Mouradia (ou Zéralda !) : une marche nationale pour demander une prolongation de deux ans du mandat de Bouteflika en vue de parvenir à la mise en place de conditions pour l’élection. Ridicule diront certains tandis que d’autres riront sous cape pour ne pas crier au scandale. Par dépit ou à son corps défendant, Moussa Touati nous déclare : «Je ne suis pas candidat parce que la voix du peuple n’est pas respectée. Dans toutes ces élections, il n’y a pas de mécanismes qui protègent contre la fraude et les dépassements quand bien même il y a une commission de surveillance des élections mais sans prérogatives réelles. En dehors des observateurs dépêchés par l’Onu ou l’Union européenne, ceux d’Afrique et des pays arabes, viennent pour empocher un chèque.» Et comme pour exprimer une intime conviction : «Le peuple n’ira pas voter. Le nombre de votants ne dépassera pas 15 à 18%. Et d’ailleurs pourquoi les gens vont-ils voter s’ils ne perçoivent rien en retour en matière d’emploi, de santé, d’éducation, de retraite décente ? J’appelle les algériens à ne pas aller voter, à rester chez eux ou aller faire du pique-nique. Qu’ils s’éloignent des bureaux de vote pour éviter les caméras aux images trompeuses. Boycott ? Quelle est son efficacité devant la pratique de la fraude massive ?» «S’ils veulent vraiment de vraies élections, transparentes et crédibles, il faut introduire le vote avec la carte biométrique que l’on met dans un terminal installé dans les bureaux de vote, pas besoin de listes de votants. Cela fait plusieurs années que nous revendiquons ce procédé en vain. On n’en veut pas parce que cela met en cause d’énormes intérêts.» Son parti réduit à sa plus simple expression, Moussa Touati cherche le moyen de rebondir et retrouver le sacre d’antan ? «Nous disons qu’il est temps d’aller à une constitution populaire et arrêter avec les révisions à répétition de la constitution actuelle, ce n’est qu’ainsi que le peuple pourra décider de la nature de son régime politique « pourquoi n’a-t-il pas rejoint la coalition gouvernementale lorsqu’il avait les atouts pour cela ? La réponse fuse : «je n’ai jamais eu de contact pour ce faire.» Et c’est la porte ouverte aux récriminations : «Ils vont dépenser 100 millions de dollars pour ces deux jours de l’élection.» «Les gens sont payés pour remplir les salles de meetings». «Je défie Taj de Amar Ghoul, le MPA de Amara Benyounès et d’autres de mobiliser 500 à 1 000 personnes sans les payer.» S’il n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur ces partis qui font le jeu du pouvoir, il se désole aussi que le système achète sa protection des grandes puissances dont la France et les Etats-Unis. «Il faut rendre la souveraineté au peuple, le seul à même de défendre le pays».
Alarmiste pour certains, conviction pour lui : «Ils ont tellement appauvri l’algérien, homme libre et fier, et à abdiquer sa dignité qu’ils ont fait de lui un simple figurant pour mieux assurer leurs intérêts.»
La porte métallique s’ouvre, bruits de voix, la secrétaire annonce deux vieux militants…
B. T.
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Des chercheurs sud-africains ont récemment découvert dans le sud sauvage de l’Angola un spécimen d’araignée jusqu’alors inconnu sur notre planète, qui présente la particularité d’arborer une grande corne au-dessus de la tête.
Ce nouveau type de mygale a été découvert au cours d’une campagne scientifique de recensement de la biodiversité menée en 2015-2016 dans la région de l’Okavango, à cheval entre l’Angola, la Namibie et le Botswana.
Au cours de son exploration, John Midgley, du Museum d’histoire naturelle de Pietermaritzburg (est), est tombé par hasard sur un, puis plusieurs exemplaires d’une araignée aux caractéristiques inédites.
« Quand j’ai reçu une photo (de ce spécimen) sur mon téléphone, je n’en ai pas cru mes yeux », a indiqué son confrère Ian Engelbrecht, de l’Institut national sud-africain de la biodiversité et à l’université de Pretoria.
« Cette araignée est absolument unique au monde. Elle a cette grande corne juste au milieu de la tête. Aucune autre araignée connue au monde n’a ça », a-t-il ajouté.
Présentée dans la revue African Invertebrates, la nouvelle espèce, de la famille des « araignées babouins », a été baptisée Ceratogyrus (une famille d’araignées) attonitifer, du latin « attonit » qui signifie « étonnement » ou « fascination ».
Les chercheurs sud-africains n’ont fait qu’ébaucher la description de leur nouveau spécimen.
« Nous n’avons absolument aucune idée des fonctions de leurs cornes », a concédé le Dr. Engelbrecht, « c’est un mystère ».
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Le directeur de campagne du candidat à la présidentielle du 18 avril, Abdelaziz Bouteflika, l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, a consacré sa première sortie publique, jeudi dernier, en se rendant chez la puissante centrale syndicale, l’UGTA, de Abdelmadjid Sidi Saïd. L’homme reprend, ainsi, ce faisant, sa place au cœur du pouvoir une année et demie après son départ inattendu de la tête du gouvernement, le 24 mai 2017.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – «Le Président Bouteflika, qui m’avait reçu hier (mercredi, ndlr) avant de venir ici, m’avait dit : quand tu iras voir les travailleurs, demande-leur de se souvenir de Aïssat Idir et de Abdelhak Benhamouda. Deux chahids, les martyrs de la Nation.
Le candidat et moudjahid Abdelaziz Bouteflika m’a également chargé de vous transmettre ses salutations. Il a toujours été à l’avant-garde dans la défense et la préservation des droits des travailleurs.» C’est en ces termes que Sellal entamera sa première intervention de campagne, devant les cadres de l’UGTA, en présence du patron du FCE, Ali Haddad. «Le Président Bouteflika est candidat, pour accomplir son programme sur le terrain», dira son directeur de campagne. «J’aurai l’occasion, lors de la campagne électorale, de parler plus longuement sur le bilan du Président et je donnerai tous les chiffres, secteur par secteur», poursuivra Sellal qui, comme tous les promoteurs du cinquième mandat, n’omettra pas de citer, en particulier, l’officialisation de la langue amazighe. «Aujourd’hui, l’Algérie est le seul pays dans le monde arabe et musulman à consacrer Yennayer comme fête nationale.» Ayant déjà eu à diriger les campagnes successives des 2e, 3e et, surtout, 4e mandats, l’Ancien premier ministre sait, bien sûr, que la mission est d’autant plus complexe, cette fois-ci, que l’état de santé de Bouteflika est l’un, sinon le seul vrai thème de débat, à l’occasion de la campagne et de l’élection présidentielle de 2019. Ce qui explique les messages codés, les non-dits du discours de Abdelmalek Sellal. «Il faut savoir que le dernier message du Président est, en même temps, un programme. Et je vous assure que c’est lui-même qui l’a rédigé, personnellement, et a tenu à choisir chaque mot avec précision.» Jusqu’ici, le propos de Sellal vise, à l’évidence, à «banaliser» la candidature de celui qui, donc, l’avait reçu la veille, lui avait «dit», et qui, enfin, a «lui-même rédigé» son message.
Un message qui, «vous l’avez sans doute remarqué, était transparent au maximum et il n’a rien caché», tenait à préciser Sellal. Entendre, y compris sur son état de santé. Puis, cet autre message, extrêmement important : «A l’étranger, il n’y a eu ni rejet, ni réserves par rapport à la candidature de Abdelaziz Bouteflika.» Abdelmalek Sellal parle, ici, non pas des réactions des médias étrangers, mais des positions officielles des capitales qui comptent dans le monde. Et c’est vrai que c’est ce qui importe le plus, pour le pouvoir.
Au plan interne, le directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika estime qu’il n’y a pas non plus d’opposition à cette candidature même si, nuance-t-il, «il est vrai que, certes, l’on trouve des gens qui ne sont pas d’accord, mais ce n’est pas un problème. Nous travaillons dans la transparence totale. Nous concernant, nous devons tous nous mobiliser pour que la participation soit forte».
Aussi, et comme tous les soutiens de Bouteflika, l’ancien Premier ministre parlera longuement de la prochaine conférence nationale du consensus et des grandes réformes que Bouteflika s’est engagé à lancer après la présidentielle.
«Nous avons encore besoin de cet homme, de sa vision et sa force, car les réformes qui doivent être menées nécessitent un courage et une force de caractère.» Bouteflika est, selon Sellal, «l’homme qui a toutes les compétences et qui a une vision globale lui permettant de mener et de concrétiser toutes ces réformes». Des réformes constitutionnelles, politiques mais aussi économiques. Il n’est plus possible de continuer avec le même modèle économique. Les réformes sont nécessaires», ajoutera Sellal qui citera, pour exemple, l’étouffante bureaucratie qui entrave l’acte d’investir.
C’était, pour rappel, l’un de ses propres thèmes favoris lorsqu’il dirigeait le gouvernement, entre septembre 2012 et mai 2017.
Pour sa part, le patron de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, n’a pas manqué de vanter le bilan des vingt ans de règne de Bouteflika. Il insistera en particulier sur le retour de la paix après «la décennie de terrorisme et de peur», sur le remboursement de la dette extérieure et, enfin, sur l’officialisation de la langue amazighe. «Je n’ai jamais rencontré une seule personne, à travers le pays, qui m’avait dit un traître mot de mal sur le Président Bouteflika», dira encore Sidi Saïd.
L’un des principaux segments de la base sociale du pouvoir, l’UGTA, affirme, par la voix de son secrétaire général, avoir, par ailleurs, finalisé l’opération de collecte de signatures au profit du candidat Bouteflika.
Le directeur de campagne de Bouteflika multipliera, ceci étant, des rencontres similaires avec les autres grandes organisations de masse, toutes acquises au candidat du pouvoir du reste, dans les jours à venir. Il s’agit, notamment, de l’UNFA, de l’UNPA, UNJA, etc.
Par ailleurs, l’on apprend que les directeurs de campagne dans les wilayas seront tous choisis parmi les cadres des quatre partis de la coalition présidentielle.
Avant le lancement officiel de la campagne, le 18 mars prochain, Sellal prévoit, enfin, apprenons-nous dans son entourage, d’effectuer quelques autres sorties, comme, par exemple, le 24 février à Adrar pour assister aux festivités officielles commémorant la nationalisation des hydrocarbures.
K. A.
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Le Nigeria a repoussé d’une semaine les élections générales (présidentielle et législatives) prévues ce samedi, a annoncé vendredi soir le président de la Commission nationale électorale indépendante.
« Pour pouvoir garantir la tenue d’élections libres, justes et crédibles, organiser le scrutin comme il était convenu n’est plus possible », a déclaré à la presse le président de cette Commission, Mahmood Yakubu, à l’issue d’une réunion en urgence dans la nuit.
La présidentielle et les législatives se dérouleront le samedi suivant, 23 février.
Les élections des gouverneurs, prévues le 2 mars, sont quant à elles reportées au 9 mars, « dans le but de garantir la bonne qualité de nos élections », a expliqué M. Yakubu.
La Commission électorale (INEC) s’est réunie en urgence vendredi dans la soirée.
Près de 84 millions d’électeurs étaient attendus dans les quelques 120.000 bureaux de vote qui devaient ouvrir dès 8H00, heure locale (7H00 GMT) à travers tout le pays.
Ils devaient élire un nouveau chef d’Etat, ainsi que les 360 sièges de la Chambre des représentants et les 109 du Sénat.
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L’analyse de 19 essais cliniques testant l’efficacité de traitements du cancer par immunothérapie montre que ce nouvel arsenal thérapeutique donne des résultats durables chez 25% des patients en moyenne, a indiqué vendredi l’Institut Curie.
Les médicaments d’immunothérapie, qui cherchent à déclencher une réponse immunitaire du corps contre les cellules cancéreuses, ont bouleversé la prise en charge des cancers depuis quelques années. Mais ils ne sont souvent efficaces que chez une minorité de patients, avec de fortes disparités d’un type de cancer à l’autre.
« Nous avons cherché à quantifier la proportion de patients qui répondent de façon durable aux traitements par inhibiteur de point de contrôle immunitaire et à la comparer avec d’autres familles de médicaments », expliquent des chercheurs de l’Institut Curie et d’autres centres français de recherche sur le cancer, dans un article publié dans la revue JCO Precision Oncology.
L’immunothérapie par inhibiteur de point de contrôle (ou « checkpoint ») fait appel à des anticorps qui bloquent les points de régulation du système immunitaire, utilisés par la tumeur pour échapper aux défenses de l’organisme.
Les chercheurs définissent une « réponse durable au traitement » comme le fait d’avoir une durée de survie sans progression du cancer plus de trois fois supérieure à la durée médiane de survie sans progression du cancer de l’ensemble des patients.
Le passage en revue de 19 études internationales menées sur 11.640 patients atteints par différents types de cancers montre que 25% des patients traités par immunothérapie ont présenté cette « réponse durable », contre seulement 11% chez ceux qui ont reçu une autre famille de traitements (chimiothérapie ou thérapie ciblée).
Selon les études analysées, la proportion de réponse prolongée à l’immunothérapie variait entre 12% et 39%, a précisé à l’AFP Christophe Le Tourneau, cancérologue responsable des essais cliniques précoces à l’Institut Curie.
Parmi les patients traités par immunothérapie, 30% ont par ailleurs eu une survie globale plus de deux fois plus longue que la moyenne de tous les patients, contre 23% chez ceux traités par d’autres médicaments.
« Ces travaux soulignent également que plus l’immunothérapie est donnée tôt, plus la probabilité d’avoir une réponse prolongée est élevée », ce qui confirme « l’intérêt des médecins à prescrire l’immunothérapie à des stades plus précoces de cancers », note l’Institut Curie.
Ces résultats pourront servir de référence à la communauté scientifique « en vue de comparer l’efficacité des nouvelles stratégies thérapeutiques en cours d’évaluation », souligne le Pr Le Tourneau.
De nombreux essais cliniques sont en cours – 30 rien qu’à l’Institut Curie -, testant différentes approches d’immunothérapie.
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Le public algérois avait rendez-vous vendredi soir avec les sonorités du grand sud à la faveur d’un concert animé par la groupe de musique targuie « Tikoubaouine », qui excelle dans le registre du Sahara blues et de l’ishumar avec des influences de musiques traditionnelles et occidentales.
Organisé à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, ce spectacle a drainé un nombre notable de spectateurs, de fans du groupe et d’inconditionnels des musiques du sud algérien.
Issu du grand sud, ce groupe formé en 2010 a fait voyager son public, deux heures durant, à travers les sonorités et les rythmes du Tassili et de l’Ahaggar avec un répertoire foncièrement inscrit dans le Sahara blues porté par un son de guitare électrique, de Said et Hocine, particulier à la région et des percussions, djembé et calebasse, inspirées des musiques traditionnelles targuies, exécuté par Djaber.
Fasciné par la beauté des grands espaces, le groupe chante, dans des textes exclusivement écrits en Tamasheq, la beauté du désert, le mode de vie de la région, les difficultés du quotidien avec des compositions atypiques empruntant des sonorités à la pop, au reggae ou au rock comme dans « High Tiniri » et « Helala ».
L’amour, la fraternité, le respect, le vivre ensemble et l’identité sont également des thèmes récurant dans l’œuvre des « Tikoubaouine » à travers des morceaux comme « Toumastine », »Tamditine Terha », « Simghar Imidiwane », ou encore le grand succès du groupe « Ligh Ezzaman ».
Présent en nombre, le public, essentiellement composé de fans du groupe et de ce genre musical, confie avoir été « grandement séduit par la prestation de ce groupe » qu’il souhaite revoir « plus souvent sur scène ».
Après avoir animé de nombreuses scènes dans différentes villes du pays, le groupe avait sorti en 2016 son premier album intitulé « Dirhan » (le souhait) et travaille actuellement sur un nouvel opus.
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Le président de la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), Professeur Adda Bounedjar a annoncé, vendredi à Alger, l’intégration « prochaine » de l’immunothérapie au sein des centres anti-cancer en Algérie, et ce après l’adoption, par le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière de ce type de traitement.
« Tromper la cellule cancéreuse et détruire la tumeur en stimulant l’appareil immunitaire, c’est ainsi que l’immunothérapie a prouvé son efficacité contre certains types de cancer à l’instar du cancer du poumon, de la peau, ou encore celui du sein à condition de garantir un suivi et un contrôle corrects pour le patient afin d’éviter tout effet secondaire, mais tout en gardant, bien entendu, la chimiothérapie et la radiothérapie », a précisé Pr. Bounedjar lors d’une rencontre placée sous le thème « La route vers l’oncologie: rencontrer le futur », tenue vendredi à Alger.
Aussi, le même responsable a fait savoir que « cette nouvelle thérapie revient à 120.000 euros par patient, et exige un suivi au niveau des services hospitaliers auprès des spécialistes, si l’on veut garantir la guérison et rationaliser les dépenses ».
Quant à la prescription de médicaments issus de la biotechnologie, le chef de service d’oncologie au Centre anti-cancer (CAC) de Sétif, Pr. Hocine Adlane Dib a indiqué que les médicaments intégrés ces dernières années « requièrent un bon suivi par le malade afin d’éviter les effets secondaires qui apparaissent notamment lors de la première semaine », ajoutant que l’efficacité de ces médicaments « est visible au bout de trois (3) ans ».
Abondant dans le même sens, la chef de service d’oncologie au CAC de Blida, Pr. Farida Smaili a préconisé « la prescription de ce type de thérapie essentiellement pour les cas métastasiques », plaidant pour le lancement d’une étude spéciale sur les types innovants pour s’enquérir d’abord de leurs résultats sur les malades en Algérie, avant d’en effectuer une évaluation.
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Les membres du collectif syndical ont expliqué qu’un débrayage s’impose, compte tenu du fait de la «non-prise en charge des revendications soumises à la tutelle».
L’intersyndicale s’est prononcée jeudi dernier sur sa prochaine action de protestation.Les six syndicats autonomes de l’éducation observeront ainsi, une grève nationale le 26 février prochain, suivie le lendemain de sit-in de protestation régionaux, au niveau des wilayas de Batna, Laghouat, Relizane et Blida.
Les membres du collectif syndical ont expliqué qu’un débrayage s’impose, compte tenu du fait de la «non-prise en charge des revendications soumises à la tutelle». Ces derniers estiment qu’on ne peut parler d’ouverture du dialogue alors que les responsables du ministère de l’Education «persistent à ne pas prendre au sérieux les doléances des travailleurs du secteur».
L’intersyndicale a dans ce contexte, remis en question les projets de PV issus des discussions avec la ministre de l’Education, dont le contenu serait selon eux «en totale contradiction avec ce qui a été dit dans les réunions avec les responsables en ce qui concerne la majorité des dossiers».
Les six syndicats du Cla, Satef, Snapest, Unpef, Snte avaient organisé à la date du 21 janvier dernier une grève mettant en avant leurs principales exigences. Il s’agit pour rappel du «maintien du travail à travers la commission mixte», «le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge», mais encore «l’abrogation définitive de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés». Ces derniers tiennent aussi à «l’instauration de nouveaux mécanismes pour rééquilibrer le pouvoir d’achat». A côté, ils demandent de ne pas «toucher aux droits du personnel éducatif aux week-ends ainsi qu’à leurs congés de maladie».
Par ailleurs, après avoir enchaîné les réunions, l’insatisfaction des syndicats s’affichait de plus en plus. Cela s’est traduit par leur décision de poursuivre leur mouvement de protestation, en entamant régulièrement des actions sur le terrain.
Notons aussi que l’impact de cette prochaine grève au sein des établissements scolaires peut éventuellement être plus important, étant donné la participation du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste).
D’autre part, il faut dire que les syndicats autonomes tentent de faire pression sur les autorités afin qu’ils obtiennent satisfaction. On peut dans ce sens, établir le lien entre l’enchaînement des actions de protestation dans ce secteur et l’approche de l’élection présidentielle, soit le 18 avril prochain. Voyant en ceci, le seul moyen de résoudre les multiples problèmes dont ne cesse de se plaindre une bonne partie du personnel de l’éducation.
Pour le reste des revendications pédagogiques du collectif des six syndicats autonomes, les points cités sont «la révision des programmes scolaires en fonction du niveau des élèves, notamment au cycle primaire», ou encore «la réduction du volume horaire des enseignants dans les trois paliers» appelant également à la «protection du statut pédagogique de l’enseignant». Concernant les relations avec leur tutelle, le malaise semble évident entre la première responsable du secteur, Nouria Benghebrit et les six entités syndicales.
Cette dernière a insisté à chacune de ses sorties médiatiques sur le caractère «permanent» du débat avec tous ses partenaires sociaux.
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La clinique où le chanteur de raï Houari Manar est décédé le 7 janvier dernier, fait l’objet d’une décision de fermeture préventive émise par le ministère de la Santé, a-t-on appris du site ALG24.
Selon la source,l’enquête menée sur les circonstances du décès de Houari Manar à la clinique « Sidi-Yahia 2 » a révélé que le médecin, qui allait pratiquer l’opération de liposuccion, n’avait pas le diplôme requis pour ce genre d’interventions. Il aurait seulement suivi une formation en chirurgie plastique en France.
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Devant désormais faire sans Cristiano Ronaldo, Karim Benzema assume ses responsabilités à la pointe de l’attaque du Real Madrid. En effet, ces dernières semaines, le Français enchaine les buts avec les Merengue et cela à nouveau été le cas ce mercredi face à l’Ajax Amsterdam, pour le match aller des huitièmes de finale aller de Ligue des Champions. Avant cette rencontre, Emilio Butragueno, dirigeant du Real Madrid, s’est d’ailleurs enflammé pour Benzema: «Vous savez, Karim est un joueur extraordinaire. La saison qu’il réalise est pour nous exceptionnelle, c’est une grande satisfaction, parce que sa contribution à l’équipe est fabuleuse. Certes, il reste une grande partie de la saison encore, mais voir jouer Karim comme ça est un vrai délice.», a alors lâché Butragueno au micro de RMC Sport et comme rapporté par Le 10 Sport.
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Après le départ de Cristiano Ronaldo l’été dernier, Gareth Bale en fera-t-il de même lors du prochain mercato ?
Cela serait peu probable bien qu’ABC assurait dernièrement que Florentino Pérez, président du Real Madrid, devrait pousser l’international gallois vers la sortie en amont de la potentielle arrivée d’Eden Hazard. Le numéro 11 merengue n’aurait pas planifié de faire ses adieux au Santiago Bernabeu. À en croire le Times, Gareth Bale n’aurait nullement l’intention de chercher un nouveau challenge. Le média britannique l’assure, le Gallois se sentirait chez lui au sein de la Casa Blanca où il dispose encore d’un bail de trois ans et demi. Outre le plan contractuel, Bale serait comblé sur le plan sportif de pouvoir évoluer dans le club qu’il considérerait comme étant le meilleur du monde et qui lui a d’ailleurs permis de remporter quatre fois la Ligue des Champions en l’espace de cinq saisons rapporte Le 10 Sport. De quoi atténuer les rumeurs d’un transfert du Real Madrid ?
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