Le président Bouteflika vient d’arriver à Genève, la capitale helvétique, pour un « court séjour médical», rapporte le site d’information Alg24 .
Durant cette visite médicale en Suisse, qui a été annoncée dès jeudi, le Président de la République effectuera des contrôles médicaux périodiques.
Pour rappel, le dernier séjour médical du Président Bouteflika à Genève a été effectué fin août 2018.
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Une délégation de plus de 30 opérateurs économiques, conduite par le secrétaire général du ministère du Commerce, Chérif Omari, prend part au Salon international de l’agriculture de Paris, organisé du 23 février au 3 mars, a indiqué, samedi, un communiqué du ministère du Commerce.
Une surface de 350 m2 a été réservée aux sociétés algériennes pour exposer leurs produits lors de ce Salon, ce qui permettra aux opérateurs algériens d’organiser des rencontres avec leurs homologues de France et d’autres pays d’Europe en vue d’examiner les possibilités de partenariat et de commercialisation sur le marché européen des produits algériens, lit-on dans le communiqué.
Cette manifestation permettra au producteur algérien «d’accéder aux différents marchés internationaux, particulièrement les marchés européens», indique-t-on de même source. La participation de l’Algérie à ce salon s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle dynamique adoptée par le gouvernement pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures, à travers une participation efficiente aux différentes manifestations économiques organisées à l’étranger, a ajouté le communiqué.
Le ministère du Commerce a salué, dans son communiqué, «la participation réussie» de l’Algérie au Salon international de l’agroalimentaire Gulfood 2019, tenu du 17 au 21 février à Dubaï (Emirats Arabes Unis) qui a été couronnée par la signature de six accords d’exportation dans une première étape, avant la signature, dans les prochains jours de plusieurs, autres accords.
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Grand soulagement tant de la famille que de la population d’El Menéa, après la nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre dans toute la wilaya de Ghardaïa. « Ils ont été retrouvés sains et saufs et déposés au niveau de la ville Metlili où ils ont été admis à l’hôpital pour des examens médicaux », nous informe au téléphone un membre de la famille de l’un des deux égarés depuis une semaine en plein désert. Nous remercions nos forces armées aériennes qui se sont tout de suite mobilisées pour les retrouver.
C’est une Armée nationale populaire et elle a été chercher deux enfants du peuple qu’elle a rendu sains et saufs à leurs familles. Nous ne les remercierons jamais assez », ajoute-t-il d’une voix étreinte par l’émotion. Eux, ce sont Tahar Chebir, 20 ans, et Mabrouk Boulghiti, 50 ans, deux habitants de la ville d’El Menéa, à 270 km au sud de Ghardaïa.
Ils étaient partis, il y a huit jours, en compagnie de trois autres amis à bord de leurs motos, cueillir en plein désert des truffes sauvages, appelées localement terfesse.
Ils s’engouffrèrent à plus de 50 km à l’intérieur du grand erg occidental et se séparèrent pour s’apprêter chacun de son côté à dénicher le fameux tubercule, en se fixant comme heure de retour le jour même à 17 heures.
Le soir même, à 20 heures, trois sur cinq sont revenus chez eux, il manquait deux à l’appel. Ce n’est que le lendemain, lorsqu’il a été confirmé qu’ils n’étaient toujours pas revenus, que l’inquiétude a commencé à gagner leurs amis et proches. Un convoi de volontaires, à bord de 4×4, est parti à leur recherche et pendant trois jours a sillonné, en long et en large le grand erg occidental avant de retrouver les motos des deux disparus à plus de 50 km du lieu de séparation des cinq amis partis ensemble, soit à plus de 100 km à l’intérieur du grand erg occidental. Mais point de leur présence, ils sont restés introuvables.
Inquiets pour leurs vies, les parents et proches des deux disparus se sont alors rendus au siège du secteur militaire d’El Menéa, sollicitant la mobilisation des hélicoptères des forces aériennes stationnées sur le tarmac de l’aéroport de la ville éponyme. Immédiatement, après une brève réunion avec Ahmed Dahmani, le wali délégué de la circonscription administrative d’El Menéa, deux hélicoptères de l’Armée ont pris leur envol de l’aéroport militaire d’El Menéa et se sont lancés à leur recherche.
Il n’a fallu que quelques heures pour que l’un des deux hélicoptères les repère dans l’immensité désertique du grand erg occidental. Ils étaient exténués, avaient faim et soif, mais ils étaient vivants. Récupérés au sol, ils ont été déposés à Metlili, la ville la plus proche, où ils ont été immédiatement admis à l’hôpital de la ville, à 45 km au sud de Ghardaïa, où ils ont été rapidement pris en charge.
Après avoir passé une nuit à l’hôpital de Metlili, ils ont été ramenés chez eux vendredi soir, à El Menéa, où ils ont retrouvé leurs familles, leurs proches et leurs amis.
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L’organisation de plusieurs marches simultanément à traves le pays par des opposants au 5e mandat, vendredi a mis en évidence le poids des réseaux sociaux dans le paysage politico-médiatique national. Une action lancée et coordonnée uniquement sur
les réseaux a débouché sur une mobilisation populaire sans précédent dans l’histoire politique contemporaine de l’Algérie.
Par Aghilas Sadi et Leïla Zaïmi
De simples messages et commentaires appelant à une marche populaire le 22 février dans toutes les wilayas du pays lancés d’une manière anonyme sur les réseaux sociaux le soir du 10 février ont vite trouvé écho auprès des dizaines de milliers d’internautes algériens.
L’appel a vite fait le tour de facebook, twitter, mais aussi de Youtube. Des personnes connues par leur influence sur la toile n’ont pas tardé à se joindre à l’action. En effet, des chanteurs, des acteurs, des commentateurs sportifs, des journalistes, des hommes politiques et même de jeunes inconnus de la scène ont produit des vidéos, des textes et poèmes pour convaincre les internautes algériens à descendre dans la rue le 22 février après la prière de vendredi.
Les partis politiques et les personnalités nationales ont été les derniers à adhérer à la vague. Et ce n’est qu’à l’approche du rendez-vous que des partis comme le FFS, le RCD, le MSP, le FJD et autres ont réagi en appelant le pouvoir à respecter le droit du peuple algérien de manifester pacifiquement dans les rues des villes de son pays.
La généralisation de l’accès à Internet depuis le lancement de la 3G en fin 2013 et de la 4G en 2016 a permis à des millions d’Algériens de se connecter au monde virtuel et surtout à avoir des comptes, des pages et des chaînes sur les différents réseaux sociaux.
Les statistiques de Facebook montrent qu’en Algérie, il existe environ 21 millions de comptes actifs en 2018. A cela s’ajoutent plus de 100 pages facebook algériennes qui dépassent un million de fans. Ces chiffes témoignent de la pénétration de ce réseau dans la vie des Algériens. Selon toujours les statistiques de facebook, environ 90% des 21 millions d’Algériens inscrits sur la plateforme facebook se connectent via des terminaux mobiles. Autrement dit, ils se connectent avec des Smartphones et des tablettes. La campagne menée contre la marche du 22 février sur les réseaux sociaux par des certaines pages et personnalités dont certaines de l’opposition comme Ghani Mahdi n’ont pas pu stopper les partisans du «changement politique ».
La réduction du débit Internet jeudi soir et durant la journée du vendredi n’a pas non plus empêché la rue de se mobiliser. Les internautes ont trouvé une solution alternative au blocage partiel du facebook. Ils ont rapidement migré vers le réseau social Youtube qui a servi de plan B. Des vidéos en mode direct se comptaient, hier, par dizaines sur le premier réseau social au monde dédié à la vidéo.
Les réseaux sociaux sont aussi une plateforme pour les fake news et la haine
Mais attention, les réseaux sociaux ne sont pas seulement un espace d’expression libre. Cette plateforme numérique la plus populaire au monde est utilisée également pour diffuser des fakes news et des messages haineux. Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien Amara Benyounes, est l’une des victimes des fakes news des réseaux sociaux ces derniers jours.
Certaines pages et comptes sur facebook ont diffusé, la semaine dernière, une vidéo qui remonte à l’élection présidentielle de 2014 qu’on a fait passer pour un événement d’actualité. Il aura fallu que le MPA diffuse un communiqué précisant que son secrétaire ne s’est pas déplacé en France pour animer un meeting populaire en faveur de Bouteflika pour que la vidéo en question arrête de circuler.
Sollicité hier sur le rôle des réseaux sociaux comme animateurs de la vie politique et sociale, l’expert Younes Grar a exprimé un point de vue nuancé : « Les réseaux sociaux sont un outil d’information alternatif » aux « médias traditionnels », a-t-il déclaré, expliquant qu’« en l’absence de médias traditionnels, les réseaux sociaux sont d’un secours extraordinaire ».
Sur les marches de vendredi, l’expert a un avis tranché : «Ce n’est pas facebook qui a poussé les gens à sortir manifester. Ce sont les personnes qui décident de sortir ». Il admet cependant que les nouvelles technologies servent à coordonner et aider les individus à bien s’organiser en cas d’initiative collective. « Facebook est un moyen très puissant qui aide à informer un maximum de personnes pour participer ou assister à un mouvement », a-t-il poursuivi. Younes Grar rappelle également que les nouvelles technologies comme beaucoup d’inventions sont « une arme en double tranchant » ; on peut l’utiliser pour défendre une bonne cause, comme on peut l’utiliser pour des intentions délictueuses. »
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Par Hamid Bellagha
Pas de cortège ni de bus remplis de « supporters », de partis, encore moins de groupies ni de flonflons. Tout juste des téléphones portables connectés et un mégaphone. C’est la recette de Nekkaz qui s’est payé hier un bain de foule algérois pour sa pré-campagne présidentielle et rencontré comme dans un show à l’américaine le P/APC d’Alger-Centre Hakim Bettache et néanmoins figure active pour le 5e mandat du chef de l’Etat sortant. De quoi faire distinguer l’enfant de Oued Sly des autres concurrents.
Tout comme Donald Trump, et la comparaison s’arrêtera là, il a choisi de gratter les fonds de tiroirs des électeurs et les réseaux sociaux pour se faire un nom et un chemin vers la présidentielle qu’il sait semée d’embûches. Nekkaz ne fait pas dans la difficulté, il fait dans la simplicité. Il se tourne vers la majorité silencieuse, celle qui maugrée dans son coin, mais ne dit jamais mot. Une majorité qui ne vote pas, une majorité que l’on nomme jeunesse.
«C’est sur vous que je compte pour arriver à la présidence, et c’est avec vous que l’on va changer l’ordre établi», dira, en substance et à chacune de ses apparitions, Nekkaz à une jeunesse qui ne rêve, déjà, plus.
La recette Nekkaz
Le phénomène Nekkaz, car c’est comme ça qu’il faut le qualifier depuis l’entame d’une campagne qui n’a pas encore dit son nom, prend de l’ampleur. Il est passé d’un épiphénomène passager, d’un « amuseur public » à un candidat avec lequel il faut maintenant compter.
Les 60 000 signatures à récolter ne semblent plus être un problème pour le richissime émigré en France. La foule qu’il draine à chacune de ses apparitions ne fait plus de doute sur l’empathie qu’il provoque. Son « importance » aussi n’est plus surfaite et prouve qu’il faut désormais compter avec lui.
D’ailleurs, le P/APC de Khenchela l’a appris à ses dépens, lui qui s’est permis de poster sur sa page Facebook, à forts relents d’infantilisme politique et de vantardise empreinte de fanfaronnade, qu’il est « le maître de la ville de Khenchela », et que «le fils de son père» (celui qui a du courage) vienne à la mairie pour ses signatures. D’ailleurs l’APC sera « fermée à Nekkaz ». L’arrogant premier magistrat honorera ses promesses et gardera les portes de « sa » mairie close devant les milliers de soutiens, la plupart occasionnels, et Nekkaz. La sentence ne tardera pas à tomber sur le P/APC de Khenchela, suite à une décision du wali de la wilaya qui mettra fin à ses fonctions en vertu de l’article 43 du code communal. Une décision sage qui évitera le pire dans une ville où le «taghenanete» (entêtement) est érigé en modèle.
Sur sa page Facebook, Rachid Nekkaz réunit plus de 1,5 million de suiveurs, d’abonnés, donc de possibles électeurs du candidat émigré qui rêve d’être président depuis 2014, dont les 60 000 formulaires de candidature ont été, semble-t-il, égarés au niveau du parking du Conseil constitutionnel.
L’idole des jeunes
Cette fois, et fort de ses mésaventures de la campagne de 2014, Nekkaz a mûri, et ce ne sont pas des slogans creux qu’il lance à la foule qui l’entoure à chacune de ses apparitions, car le flop de Tlemcen, où il a eu à subir des exactions de la population locale, le candidat «Rachid» l’a transformé en formule gagnante à travers toutes les wilayas visitées pour le moment.
A Annaba, par exemple, Rachid Nekkaz, en plus d’avoir réuni une foule considérable, a eu le réflexe d’un présentateur de télé confronté aux aléas du direct, de tourner en dérision le vol de son portable avec lequel il filme toutes ses tournées en live. «On m’a piqué mon portable, mais ça ne m’empêchera pas de continuer mon direct. J’ai toujours un plan B et un plan C», exhibant deux autres portables en réserve de sa République qu’il voudrait «réellement libre et indépendante».
A Skikda, aussi, la ville s’est soudain révélée trop exiguë pour accueillir le trublion des candidats à la présidence. Des milliers de personnes, d’abord des jeunes, puis des moins jeunes, l’ont accompagné au siège de l’APC où des empoignades ont eu lieu pour avoir « l’honneur » d’apposer son nom au bas du formulaire pour le « Rachid Président ».
A Constantine, et juste quelques secondes avant l’arrivée du désormais enfant prodige, rien n’indiquait que Nekkaz allait réunir une foule telle que celle annabie ou skikdie.
Aux environs de 15h, une voiture s’arrête au niveau de l’APC centrale. Un des passagers sollicitera la route vers le siège de l’APC. Nekkaz sera vite reconnu par les deux jeunes qu’il avait abordés qui se proposeront pour l’accompagner. Il descendra de voiture, et très vite, des suivistes, des moutons, ou des fans, à chacun de définir les dizaines, puis les centaines, et très vite des milliers de personnes venus applaudir, soutenir, puis porter sur leurs épaules «leur» président vers les guichets de l’APC, où, malgré l’heure tardive, le P/APC et les préposés aux guichets attendaient le candidat. L’incident de Khenchela a laissé des traces et des craintes… Nekkaz repartira de Constantine aux cris de « Rachid président », et des slogans hostiles au cinquième mandat du Président sortant. Rachid gagne assurément les cœurs, qui se transformeront, à coup sûr le 18 avril prochain en bulletins de vote. La méthode Nekkaz est assurément payante, du moins jusqu’à présent. Une voiture, un téléphone, un mégaphone, ciblage de jeunes, autour d’une APC bien sûr, quelques mots qui font tilt, un discours pas compliqué, et ce sont des milliers de formulaires dûment signés pour le Conseil constitutionnel. C’est simple, c’est facile, ce n’est pas cher, beaucoup de candidats en ont rêvé, Rachid Nekkaz l’a fait !
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De Paris, correspondance particulière d’Adel Boucherguine
Plusieurs centaines d’Algériens ont observé, ce dimanche, un rassemblement à Paris pour exprimer leur rejet de la candidature du président sortant à un cinquième mandat, a-t-on constaté sur place.
En effet, à l’appel du mouvement Mouwatana, et de quelques personnalités politiques, et d’autres entités, dont associatives et citoyennes, ils étaient plus de deux mille personnes à envahir la place de la République.
L’ancien responsable du FFS, Saïd Khelil, rencontré sur place, évoque la mobilisation « historique » des Algériens le 22 février, et affirme que les choses « vont être dures dans les jours à venir ». Il ne cache pas son inquiétude quant à « d’énormes risques qui peuvent survenir ».
Les manifestants ont axé leurs discours sur l’union et la mobilisation et la foule qui répétait en chœur « khawa khawa makanch 3dawa» (frères frères, il n’y a pas d’ennemis).
Plus de détails dans nos prochaines éditions
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Il y a quelques mois une équipe d’archéologues avait découvert que Sétif était le berceau de l’humanité, dorénavant il faut ajouter une autre donnée : le Tassili a été derrière la naissance de la civilisation égyptienne. C’est ce qu’a affirmé hier, samedi, la géologue française, Ginette Aumassap, lors d’une conférence-débat animée au niveau de la librairie « Point Virgule », à Alger.
En évoquant « un point que peu de gens connaissent, et qui est certainement extrêmement important, qui est l’apport du tassili à la civilisation égyptienne », la spécialiste de la préhistoire africaine s’est attelée à démontrer les résultats de ses recherches. «On a un certain nombre de gravures qui se trouvent au niveau de la frontière libyenne, que l’on retrouve dans l’Égypte ancienne » a-t-elle précisé.
Ginette Aumassap a donné l’exemple de la marque des morts « qui est quand même un élément fondamental de la civilisation égyptienne et qu’on trouve en peinture sur les rochers de cette région». Ce n’était pas le seul apport. Il y a également, comme elle l’a rappelé, celui qui touche l’une des « formes » les plus connues de la civilisation pharaonique : « tous les personnages qui ont une tête d’animal sont également une importation du Tassili, exactement de la partie la plus orientale du Tassili »Et si ces gravures étaient parvenues d’Égypte en Tassili et non dans la direction inverse!
La réponse du co-auteur (avec Sid-Ahmed Kerzabi, ex-directeur du Parc du Tassili) du livre « Mémoires des pierres » (éditions « Anep ») est sans équivoque. « Ces éléments sont anciens en Tassili et beaucoup plus récents en Egypte » tout en ajoutant que le contact entre les deux régions était à sens unique, soit d’Ouest à Est.
Cette découverte est loin d’être la plus importante affirme Ginette Aumassap. Elle a tenu à rappeler que « l’Algérie possède un patrimoine rupestre fabuleux, qui est surement le plus important au monde », tout en déplorant le fait qu’ « il très mal connu, et il va le rester longtemps parce que nous sommes très peu nombreux à travailler dessus ».
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Trois membres d’une même famille ont été trouvés, ce samedi 23 février 2019, morts asphyxiés au monoxyde de carbone à la commune de Tamsa, dans la wilaya de M’Sila, rapporte la chaîne privée Ennahar TV.
Le tueur silencieux a encore fait 3 morts à la wilaya de M’Sila. Les victimes étaient un couple et leur fille, âgée de 3 ans.
Selon le rapport médical provisoire, les victimes étaient mortes depuis 3 jours. Les services de la protection civile sont, ainsi, intervenus pour transférer les corps des victimes à un établissement hospitalier.
Ismain
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Le président du Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis d’Amérique, James Inhofe, a indiqué dimanche au camp Chahid El-Hafedh des réfugiés sahraouis, que la visite dans la région d’une importante délégation américaine « constitue un encouragement aux peuples comme celui du Sahara Occidental de recouvrer la liberté. »
S’exprimant devant la presse, à l’issue d’un entretien avec le Président sahraoui, Brahim Ghali, au siège de la présidence sahraouie, M. Inhofe a signalé que « la visite d’une importante délégation américaine entre dans le cadre de l’encouragement de ces peuples au recouvrement de la liberté attendue depuis des années ».
« Nous sommes ici avec l’engament de le soutenir (…) et je suis accompagné d’une délégation du Congrès et du sénat américains », a indiqué M. Inhofe, tout en assurant « l’engagement aussi du Président américain Donald Trump à l’égard de la liberté de ce peuple (ndlr : sahraoui) qu’il recouvrera indubitablement ».
« Cette visite est liée à la question des négociations et de la poursuite des efforts en ce sens », a ajouté le responsable américain, souhaitant que la rencontre de mars prochain entre les deux parties en conflit « soit fructueuse et que cette visite ait « un écho favorable lors des négociations ».
James Inhofe a ajouté que « nous avons ici six parlementaires élus par le peuple américain qui affirment leur engagement à soutenir cette aspiration (ndlr : sahraouie) à la liberté ».
Il a révélé, par ailleurs, avoir « eu l’occasion il y a quelques années de rencontrer le défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz et, qu’aujourd’hui, s’offre une nouvelle opportunité de connaître de près le peuple sahraoui », avant de rappeler que « les Etat-Unis d’Amérique ont connu depuis quelques siècles des étapes très difficiles, similaires à celles que vit le peuple sahraoui depuis plusieurs années ».
La délégation américaine est composée de 17 personnalités dont six (6) élus, à leur tête le président du Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis, et le président de la commission des Finances Enzi Michael Bradley.
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L’Association nationale de médecine sportive a été créée, a annoncé dimanche à Saida son président, Allam Hicham.
Cette association, dont le siège est à Saida a obtenu jeudi dernier son agrément du ministère de l’intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a indiqué Dr Allam.
La création de cette association nationale composée de spécialistes et de généralistes de différentes wilayas du pays vise à faire connaitre la médecine sportive au niveau national, contribuer à la sensibilisation contre le dopage et les produits dopants, organiser des rencontre et autres.
L’association compte 14 commissions de formation, de lutte contre le dopage, de rééducation fonctionnelle, de médecine légale, de chirurgie orthopédique, de secours et d’intervention, entre autres.
Les bureaux de wilayas relevant de l’Association nationale algérienne de médecine sportive seront installés à travers le pays à partir d’avril prochain, a encore fait savoir Dr Allam.
Un colloque international sera organisé par l’association à Oran sur le sport et la chirurgie des os à l’occasion des Jeux méditerranéens prévus en 2021 dans la capitale de l’Ouest du pays, selon la même source.
Se référant au rapport de ladite commission, le ministre a indiqué que les Ecoles supérieures des enseignants se sont dites prêtes à relever les défis de l’heure et ont engagé des actions pour élever le niveau des enseignants formés conformément aux attentes du secteur de l’Education à travers,notamment la révision du nombre des étudiants orientés vers ces Ecoles ainsi que les conditions d’admission.
A ce propos M. Hadjar a rappelé que la rentrée universitaire 2018-2019 a été marquée par un vif intérêt dz bacheliers ayant de bonnes moyennes pour ces Ecoles.
De son côté, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a mis en exergue l’impératif du respect du référent religieux national dans les programmes scolaires, rappelant les rencontres tenues avec le ministère de l’Education sur l’enseignement de la langue arabe au cycles primaire et moyen.
Il a ajouté que les efforts se poursuivent en direction du cycle secondaire, estimant nécessaire « un approfondissement » dans ce sens.
Abordant la leçon sur l’unicité du Dieu (At-tawhid) dans les manuels du cycle secondaire, le ministre a mis l’accent sur l’impératif de respecter la répartition adoptée par les théologiens musulmans depuis 12 siècles et des méthodes suivies dans la plupart des écoles islamiques de par le monde.
Présents à cette rencontre, les représentants des ministères de Moudjahidine, de la Formation et de l’Enseignement professionnels et de la Culture ont fait état de leur soutien, chacun dans son domaine de compétence, à la CMP en l’accompagnant dans l’amélioration des programmes pour consacrer chez les jeunes le patriotisme, les principes de la glorieuse Révolution de libération nationale, la fidélité au message des Chouhada dans un cadre culturel préservant l’identité nationale algérienne.
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La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a mis l’accent, dimanche à Alger, sur l’impératif de l’amélioration et de l’allègement des programmes scolaires de façon « continue et pérenne » en développant la réflexion méthodique chez l’élève et en s’éloignant des méthodes de mémorisation-restitution.
Intervenant lors d’une session ordinaire du Conseil national des programmes (CNP), en présence des ministres de l’enseignement supérieur et celui des Affaires religieuses, respectivement Tahar Hadjar et Mohamed Aissa, ainsi que des représentants des ministères des Moudjahidine, de la Formation et de la Culture, Mme. Benghabrit a appelé les membres du CNP à élaborer les instruments de la mise en œuvre du cadre stratégique mis en place, citant les référentiels nationaux des apprentissages, des évaluations, de la formation et de la gouvernance (Mar.Wa.T4).
La ministre a plaidé également pour la poursuite des efforts pour élaborer « le système national de standardisation pédagogique centré sur les composantes cognitives des compétences des élèves ».
« Il ne s’agit pas d’une révision des programmes, mais d’une amélioration continue et permanente des composantes constituant les curricula », a indiqué la première responsable du secteur, invitant les membres du CNP à se pencher sur la question de profusion des sujets et des notions induisant des mécanismes de mémorisation-restitution au lieu de favoriser chez l’enfant les mécanismes du raisonnement et de la pensée (scientifiques ou littéraires).
Après avoir indiqué q’il s’agit de « compléter le processus après l’élaboration des référentiels nationaux (Mar.Wa.T4) », elle a précisé que « ce rééquilibrage va donner lieu à une nouvelle approche de la progression des apprentissages fondamentaux, dans le domaine de la compréhension de l’écrit, de la culture scientifique et de la culture mathématique.
« Cette phase permettra d’introduire de manière ininterrompue et cohérente l’ensemble des modifications qu’exige l’opération d’enseignement-apprentissage. On n’est pas obligé d’attendre 5 ou 10 ans vu la nature des mutations sociétales et la rapidité des innovations scientifiques et technologiques », a-t-elle encore expliqué.
Par ailleurs, Mme. Benghabrit a estimé qu’il est question de mieux répartir les compétences à acquérir sur tout le cursus scolaire, ce qui donnera lieu, par voie de conséquence, à un allègement des programme,longtemps réclamé aussi bien par les élèves que par leurs parents ».
A ce propos, elle a fait état du travail mené par son département à travers le centrage stratégique sur le cycle primaire, la centration sur les langages fondamentaux, à savoir la langue arabe, les mathématiques et les langues étrangères, l’introduction de contenus contextualisés ayant trait aux enjeux de l’éducation sanitaire et la lutte contre la corruption afin d’ancrer les valeurs d’intégrité et l’écocitoyenneté.
Saisissant cette occasion, Mme. Benghabrit a rappelé « les acquis de l’école algérienne, de l’indépendance à nos jours, et notamment les 20 dernières années », soulignant « le nombre d’élèves dépassant 1,5 million, la hausse des effectifs enseignants estimés à quelques 136.000, tous cycles confondus, et la réalisation de près de 7000 établissements scolaires, et ce depuis le lancement des réformes en 2003″.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur a fait état de la volonté de son département à renforcer la coordination avec le ministère de l’Education nationale et les différents secteurs, mettant l’accent sur la nécessité de l’activation de la commission intersectorielle et de l’importance de la formation des formateurs en réponse aux exigences des écoles supérieures des enseignants ».
M.Hadjar a évoqué, dans ce sens, la mise en place d’une commission pédagogique des Ecoles supérieures d’enseignants, le 6 février 2018, précisant que cette commission constituée de 24 membres s’est attelée à « un diagnostic minutieux » de la situation de ces Ecoles recommandant l’intensification des efforts pour élever le niveau d’enseignement.
Se référant au rapport de ladite commission, le ministre a indiqué que les Ecoles supérieures des enseignants se sont dites prêtes à relever les défis de l’heure et ont engagé des actions pour élever le niveau des enseignants formés conformément aux attentes du secteur de l’Education à travers,notamment la révision du nombre des étudiants orientés vers ces Ecoles ainsi que les conditions d’admission.
A ce propos M. Hadjar a rappelé que la rentrée universitaire 2018-2019 a été marquée par un vif intérêt dz bacheliers ayant de bonnes moyennes pour ces Ecoles.
De son côté, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a mis en exergue l’impératif du respect du référent religieux national dans les programmes scolaires, rappelant les rencontres tenues avec le ministère de l’Education sur l’enseignement de la langue arabe au cycles primaire et moyen.
Il a ajouté que les efforts se poursuivent en direction du cycle secondaire, estimant nécessaire « un approfondissement » dans ce sens.
Abordant la leçon sur l’unicité du Dieu (At-tawhid) dans les manuels du cycle secondaire, le ministre a mis l’accent sur l’impératif de respecter la répartition adoptée par les théologiens musulmans depuis 12 siècles et des méthodes suivies dans la plupart des écoles islamiques de par le monde.
Présents à cette rencontre, les représentants des ministères de Moudjahidine, de la Formation et de l’Enseignement professionnels et de la Culture ont fait état de leur soutien, chacun dans son domaine de
compétence, à la CMP en l’accompagnant dans l’amélioration des programmes pour consacrer chez les jeunes le patriotisme, les principes de la glorieuse Révolution de libération nationale, la fidélité au message des Chouhada dans un cadre culturel préservant l’identité nationale algérienne.
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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a souligné dimanche à Skikda l’importance de la formation et de l’accompagnement des jeunes talents sportifs pour développer leurs performances sportives.
Au cours de sa visite de travail dans cette wilaya, le ministre a considéré que « les entraîneurs, les présidents des clubs sportifs et les encadreurs de jeunes sont tenus de s’intéresser à la formation en tant que moyen de développement des jeunes talents dans les différentes disciplines sportives ».
Il a également relevé à ce propos l’importance d’accorder à la sélection des talents pour relancer le sport algérien et contribuer à la préparation et la formation d’une génération sportive performante.
M.Hattab a en outre rappelé que la wilaya de Skikda a bénéficié au cours des dernières années d’un montant de 918 milliards DA ayant permis l’inscription de 251 projets d’infrastructures sportives, affirmant que l’orientation actuelle du ministère tend vers l’investissement dans la sélection des talents, leur formation et leur accompagnement.
Le ministre a également salué l’implication du secteur privé dans l’investissement dans le secteur de la jeunesse et des sports dans la wilaya de Skikda au côté du secteur public estimant que c’est là « un signe positif ».
Répondant à une question de l’APS lors d’une conférence de presse animée au centre équestre de la commune de Hamadi Krouma, sur le gel de certains projets, M. Hattab a indiqué que les concertations sont « en cours avec le ministère des Finances pour lever le gel sur certains projets pour l’exercice 2019 en tenant compte des priorités et de la situation financière présente du pays ».
Il a également évoqué la situation de la sélection nationale de football qui « marche avec des pas sûrs sur la voie de l’évolution progressive depuis l’arrivée du nouveau sélectionneur national, exprimant son souhait de voir se poursuivre « cette série de résultats positifs » surtout que, a-t-il ajouté, tous les moyens à sa disposition.
Le ministre a en revanche regretté les cas récemment enregistrés de dopage insistant sur la nécessité de combattre ce phénomène surtout que le pays détient des laboratoires d’analyses équipés d’installations modernes pour détecter les produits dopants.
Le ministre a écouté longuement les préoccupations des responsables des clubs sportifs qu’il a visités et a accordé une subvention de 2 millions DA à l’Entente Collo (division amateur football) et 1 million DA au club de Sidi Mezghiche (division régional).
Il a inspecté le stade communal de la ville de Collo et a inauguré une salle polyvalente « Lekehal Rabah » dans la commune de Sidi Mezghiche réalisée pour 40 millions DA. Dans la commune d’El Harrouch, il a visité l’auberge de jeunes et, dans celle de Hamadi Krouma, le centre équestre.
Le ministre a inspecté le complexe sportif « frères Saker » à Skikda ainsi que la maison de jeunes et la piscine semi-olympique de Azzaba avant d’inaugurer un complexe de proximité dans la commune de Bekouche Lakhdar.
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Quelque 60.000 logements dans différentes formules seront distribués avant la fin du premier trimestre 2019 à travers le territoire national, dans le cadre des opérations de distribution de logements qui se poursuivront jusqu’à la fin de l’année, a indiqué dimanche à Alger le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar.
Dans son allocution lors de la supervision de l’opération de distribution de 3.885 logements lors d’une cérémonie organisée à la salle omnisports de Chéraga (Alger), le ministre a déclaré « nous prévoyons la distribution de 60.000 unités de logements avant la fin du premier trimestre 2019 », ajoutant que « les opérations de distribution des logements aux bénéficiaires se poursuivront tout au long de l’année en cours, en veillant à assurer les infrastructures nécessaires aux citoyens dans les nouvelles
cités ».
Il est également prévu en 2019, la réception de 200.000 logements, dont 13.000 au profit des bénéficiaires de la wilaya d’Alger.
Sur un total de 3.885 logements distribués ce dimanche, 2.505 sont de type location-vente (AADL), 1.380 logements sociaux dont 838 dans le cadre de la politique d’élimination du logement précaire et 542 Logements Publics Locatifs (LPL).
En 2018, près de 295.000 logements dans différentes formules ont été distribués à travers le territoire national.
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Des négociations sont en cours entre Naftal et un partenaire étranger pour la fabrication d’accessoires de bonbonnes de gaz propane liquéfié (GPL) pour véhicules à Mascara, a annoncé dimanche le directeur de l’unité de la wilaya de fabrication des bonbonnes de gaz de Naftal, Djamel Laoudi.
En marge d’une visite du wali de Mascara, Hamid Baiche, à l’unité à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Laoudi a indiqué que 4 hectares d’une superficie globale de 10 ha à l’unité sont réservés pour abriter le nouveau projet de production d’accessoires de GPL pour véhicules.
Il a également fait part de contrats qui seront passés avec les producteurs de véhicules locaux pour l’installation de ces accessoires avant la remise des véhicules aux clients.
Le projet de modernisation des moyens de production de cette usine, doté d’une enveloppe de 750 millions DA et lancé en 2011 après son rattachement à Naftal, a permis d’augmenter la production de bonbonnes du gaz butane et de gaz propane liquéfié pour véhicules, de bacs de propane et de matériels de lutte contre les feux, de 2,396 millions unités en 2017 à 2,826 millions en 2018.
Une production importante est attendue cette année pour atteindre 3,816 millions d’unités puis 4, 850 millions en 2020 et un maximum de 6,770 millions en 2023.
L’union de wilaya de l’UGTA a organisé, dimanche à Mascara, une cérémonie à la salle omnisports du chef-lieu de wilaya où des travailleurs et cadres ont été honorés.
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Quelque 1300 officiers de la protection civile ont bénéficié de cycles de formation dans différents domaines, depuis le lancement en 2017, d’un projet de jumelage entre la Protection civile algérienne et l’Union Européenne (UE), a fait savoir, dimanche à Blida, le chef de projet de jumelage Algérie-EU, le médecin colonel Sahraoui Amari.
S’exprimant en marge du lancement, au niveau de l’unité principale, d’une session de formation destinée aux psychologues de la protection civile, M. Sahraoui a indiqué à l’APS que le projet de jumelage conclu par la Protection civile et l’UE devait initialement être concrétisé dans la période allant de janvier 2017 à juin 2019 avant d’être prolongé à juin prochain.
« 1300 officiers de différentes wilayas ont bénéficié de cycles de formation dans différents domaines, dans le cadre de ce jumelage », a indiqué le même responsable, soulignant que l’enveloppe financière consacrée par l’UE à cette opération s’élevait à 1.5 millions d’euros et concerne 76 activités portant toutes, sur les métiers de la protection civile.
Cet accord vise essentiellement à renforcer les capacités de la protection civile afin d’être au diapason du développement de la société, notamment avec la construction permanente de nouveaux pôles urbains et les dangers industriels et naturels auxquels fait face l’Algérie, ce qui nous obligera, a-t-il ajouté, de relever les capacités opérationnelles, à travers la formation et l’échange d’expériences avec l’Europe ».
Ce jumelage s’articule sur quatre volets, à savoir la prévention, le développement et les études comparées des lois organisationnelles de prévention par rapport à celles en vigueur en Europe, a précisé M. Sahraoui, relevant que le deuxième axe concerne le volet opérationnel et porte sur les moyens nécessaires à avoir pour faire face à tous les défis.
Le projet concerne également le volet ingénierie et la maitrise de la chaine logistique, un élément important dans la gestion des urgences.
Concernant l’activité organisée, dimanche, le même responsable a fait savoir qu’il s’agit d’une session de formation au profit de 22 psychologues de la protection civile et qui se poursuivra du dimanche jusqu’au 28 février sous la supervision d’experts français (médecin-colonel et psychologue).
L’objectif de cette session de formation est de faire profiter le dispositif de la protection civile algérienne de l’expertise de la sécurité civile française en matière de prise en charge psychologique, a affirmé le médecin-colonel Bastillé de la protection civile française, en charge de cette formation, précisant qu’il s’agit d’une formation spéciale, les interventions étant faites en cas d’urgence ou de catastrophes.
Le responsable français a insisté sur l’importance d’intégrer les psychologues relevant de la protection civile dans le statut particulier de ce corps, et de l’habituer à travailler au sein d’un groupe obéissant à des lois et règles spécifiques.
Le médecin-colonel a salué la volonté politique de l’Algérie visant à promouvoir le travail de la protection civile, en témoigne le nombre important de psychologues recrutés au sein de ce corps.
Pour sa part, le sous-directeur de l’action sociale à la direction générale de la protection civile, le médecin-colonel Brouri Ali a affirmé que cette formation tendait à préserver la psychologie des équipes de la protection civile, à travers la prise en charge psychologique des éléments, et leur accompagnement dans l’accomplissement de leur mission d’intervention et de secours.
Les éléments de la protection civile passent un test psychologique une à deux fois par an, lequel permet aux psychologues de déterminer leur état et de leur administrer un traitement en cas de besoin, d’où l’importance d’assurer à ces derniers une formation continue et de veiller à l’actualisation de leurs connaissances.
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Le monde entier a dû constater, vendredi 22 février, la déferlante citoyenne pacifique, partout à travers l’Algérie, pour opposer un niet catégorique à la reconduction d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat consécutif à la tête du pays.
Un seul slogan, un seul mot à l’ordre du jour : «Non au 5e mandat», comme l’exprimaient ces dizaines de milliers de banderoles haut portées par des Algériennes et des Algériens, toutes catégories d’âges confondues.
Et les images prises instantanément et les vidéos filmées en direct dans toutes les grandes villes du pays, ne peuvent pas mentir. Nous avons tous vu, le monde peut désormais en témoigner, et l’histoire le retiendra assurément dans ses chapitres contemporains. Le peuple algérien a dit non au 5e mandat.
Il s’avère, contre toute attente, que d’autres ont vu «des manifestants appeler à des réformes profondes comme cela se fait partout à travers le monde, aux Etats Unis comme en France ou au Royaume Uni…».
Ils ont vu «des manifestants à l’instar de tous les peuples du monde aspirer à davantage de démocratie…».
Cette vision de l’esprit est d’Amar Ghoul, président du parti TAJ, membre de la coalition présidentielle qui soutient la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.
Ce dernier, qui animait une activité « politique », aujourd’hui samedi, à Alger, pense même avoir inspiré les manifestants : «Nous avons été les premiers, au sein de Taj, à appeler à la convocation d’une conférence nationale pour discuter entre algériens et engager des réformes».
Amar Ghoul laisse aussi entendre, et sans sourciller, que les aspirations des manifestants de ce vendredi sont conformes avec les réformes proposées par le Président de la république dans sa lettre de candidature.
Mais le Président de TAJ, comble de la perversion de la réalité quand ce n’est pas le fait d’une cécité mentale avérée, n’a, à aucun moment, vu et entendu des Algériens dire «non au 5e mandat». Pourtant, il s’agit exclusivement de cela. Rien d’autre que cela.
Son coreligionnaire politique, Mouad Bouchareb, coordinateur d’un FLN vidé de ses structures partisanes, est du même avis.
Dans un meeting à Oran, aujourd’hui samedi, où il réunissait les cadres de son parti, issus des wilayas de l’ouest du pays, il a reconnu que «la constitution algérienne consacre aux citoyens le droit de porter des revendications».
Mais quels types de revendications ? Mouad Bouchareb n’en dit pas plus, de même qu’il ne pipera pas mot sur les manifestations du 22 février et leur élément déclencheur : La candidature du Président Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.
Et comme tout reniement de la réalité est forcément suivi d’un délire mental accéléré, le coordinateur de l’ex-parti unique se laisse aller à des dissertations surréalistes : «Comme les oulémas musulmans ont été envoyés par Dieu, en leur temps, pour réformer, Bouteflika nous a été envoyé par Dieu, en 1999, pour apporter paix et stabilité (…)».
Tout est dit : Les psychiatres ont manifestement du boulot, parce qu’après les deux sorties médiatiques d’Amar Ghoul et de Mouad Bouchareb, il se trouvera dans les prochains jours, des clients attitrés du système qui viendront nous jurer que «les manifestants sont sortis crier leur joie et leur bonheur après l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat». Et ce ne sera pas de la satire. Ne riez donc pas quand vous les entendrez !
Mehdi Mehenni
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Par Tighilt Kouceila
La grande salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a abrité hier une journée d’étude et d’information sur la nouvelle stratégie de gestion des déchets, organisée par la Direction de l’environnement en collaboration avec l’université Mouloud-Mammeri.
Une occasion pour les différents intervenants de revenir notamment sur la gestion des déchets qui implique également le mouvement associatif, les comités de villages, les APC et les clubs scientifiques.
Le directeur de l’environnement de la wilaya de Tizi Ouzou, M’barek Aït Aoudia, a rappelé à cette occasion, l’importance de cette journée d’étude “compte tenu de son impact direct sur la protection de l’environnement et le cadre de vie du citoyen” précisant qu’“elle constitue un véritable trait d’union et un cadre de concertation privilégié entre différents partenaires concernés par la problématique de la gestion des déchets”.
Dans ce sillage, le directeur de l’environnement a indiqué que la wilaya de Tizi Ouzou génère en moyenne 400 000 tonnes de déchets par an, dont 25 à 30% sont sujets au tri et à la valorisation. “Néanmoins notre territoire est confronté à une continuelle dégradation de son environnement, engendrée par les déchets de toute nature, constituant un problème environnemental alarmant”, a-t-il regretté. Et l’orateur de rappeler quelques actions entreprises au niveau local dans le domaine de la gestion des déchets dont, a-t-il cité, 67 études de schémas directeurs de gestion des déchets ménagers dont 5 approuvés, 43 en cours d’approbation et 19 en phase d’élaboration, 7 CET dont 4 opérationnels et 3 autres objets d’opposition, 5 décharges contrôlées dont 2 en exploitation, 1 centre de tri des déchets ménagers, 1 incinérateur ainsi que des opérations pilotes dans le domaine du tri sélectif.
Intervenant à l’ouverture de la rencontre, le Dr Arezki Chenane, doyen de la faculté des sciences économiques à l’université de Tizi Ouzou et représentant du recteur de l’université, a estimé que cette thématique de l’environnement et de la gestion des déchets “doit être conduite, en premier chef, par les universitaires à même de lui donner toute sa pertinence scientifique, éducative et surtout environnementale entendue dans son sens territorial et durable”.
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Par Faouzi Senoussaoui
Les responsables du Front de libération nationale à Sétif n’ont pas réussi, hier, à remplir la salle de conférences Rachid-Hadjeb du siège de la mouhafadha du chef-lieu. En effet, rares sont ceux qui ont répondu à l’appel du FLN d’où est pourtant issu le président de l’Instance de gestion du parti, Mouad Bouchareb.
Quatre mouhafedhs, dont ceux de Sétif, d’Aïn Oulmène, d’El-Eulma et de Bougaâ, ont éprouvé de la peine à remplir une salle d’une capacité de seulement 200 personnes. En effet, lors du conclave qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la base du parti pour la prochaine élection présidentielle d’avril 2019 et auquel a appelé le coordinateur national du FLN, Mouad Bouchareb, depuis plusieurs jours, les responsables ont annoncé une imminente dissolution des mouhafadhate issues de l’organisation, imposées par l’équipe de l’ancien secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, et son remplacement par une commission de wilaya qui regroupera les responsables du FLN au niveau local en attendant de revoir la situation organique du parti.
Mis mal à l’aise après les manifestations qui ont été enregistrées dans l’après-midi d’avant-hier dans plusieurs wilayas dont Sétif, les militants, notamment les cadres et élus locaux du parti FLN, se sont contentés de saluer le civisme des manifestants et la sagesse des forces de l’ordre dont les éléments de la Sûreté nationale qui ont su gérer la situation. Par ailleurs, des militants qui ont requis l’anonymat, ont indiqué à Liberté qu’une lecture, voire une analyse effectuée par plusieurs cadres du parti, indique qu’après les marches contre le cinquième mandat, il ne faut pas s’attendre à la dissolution des mouhafadhate, mais du parti.
“Au moment où les responsables de notre parti parlent d’une dissolution des mouhafadhate, à savoir l’organisation qui prévoit plusieurs mouhafadhate dans une wilaya, il n’est pas écarté que dans le cadre des réformes qui s’imposent maintenant, le FLN va être mis au musée”, nous dira un militant qui voit que les hauts responsables du parti sont, depuis le début des manifestations, dans une grande gêne.
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Par Badreddine Khris
Abasourdis, voire déconcertés, par la nouvelle posture “politique” que se sont adjugée certains imams, de nombreux habitués des mosquées ont quitté aussitôt les salles de prière vendredi dernier pour dénoncer l’intrusion de la politique dans les lieux de culte.
Les mosquées ont été encore une fois “utilisées” par les pouvoirs publics pour envoyer à l’adresse des citoyens un message purement politique lié à la présidentielle du mois d’avril prochain.
Vendredi, à l’occasion de la prière hebdomadaire, les imams ont été instruits par leur tutelle d’aborder le sujet des marches contre le 5e mandat, programmées le jour-même à travers les diverses contrées du pays. Dans leur discours, les prêcheurs ont tenté de dissuader les gens de prendre part à ces manifestations. Les prédicateurs ont puisé leurs arguties tantôt des hadiths, tantôt des référents religieux et des séquelles indélébiles de la fâcheuse expérience vécue par les Algériens lors de la décennie noire. Voilà une digression pas très… catholique commise, malgré eux, étant fonctionnaires, par ces imams. Ces derniers se sont exécutés illico presto pour les directives de leurs responsables hiérarchiques, acceptant même de faire une entorse aux règles de bienséance, au contenu du prêche et au règlement intérieur qui fondent pourtant la gestion de ces “maisons de Dieu”. Le discours politique s’invite de nouveau dans la mosquée.
Cependant, l’instrumentalisation à des fins politiciennes de ces lieux de culte émane, cette fois-ci, des officiels qui ont toujours dénoncé dans un passé récent, un tel acte ! “Hlal aliya, hram allik” (licite pour moi, illicite pour toi), tenterions-nous de dire à propos de cette ambivalence claire dans le comportement et le langage des autorités. Le premier dirigeant du secteur a mis l’accent, en août dernier, sur l’importance du discours au sein des mosquées dans l’orientation religieuse de la société. Il a très bien dit : orientation “religieuse”, et non pas “politique”. Pis encore, dans l’une de ses instructions du mois de juin dernier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a même sommé les imams de s’interdire toute discussion sur la politique et surtout sur la prochaine élection présidentielle prévue au printemps 2019. Les imams, a-t-il insisté, “doivent laisser leurs convictions politiques à l’entrée des mosquées”. Car, leurs prêches risquent, selon lui, d’influer les citoyens. Mohamed Aïssa avait également assuré que son département n’a pas l’intention de dicter à l’imam son prêche, mais de canaliser son discours pour qu’il ne sorte pas des vraies valeurs de l’islam qui méritent d’être promues dans notre pays. Une chose est certaine, a-t-il promis, lui et son département veilleront à ce que les imams et les mosquées “restent à l’écart des tiraillements politiques”.
Cette ambiguïté criante entre le discours officiel et l’attitude des… officiels, quant aux divers rôles que doit jouer la mosquée, n’a pas laissé indifférents les citoyens, notamment les fidèles parmi eux. Abasourdis, voire déconcertés, par la nouvelle posture “politique” que se sont adjugée ces imams, de nombreux habitués des mosquées ont aussitôt quitté les salles de prière vendredi dernier.
Lorsque les fidèles quittent les mosquées en plein prêche
C’est le cas à Béjaïa où plusieurs fidèles sont sortis de la mosquée El-Kawthar, au quartier Amriou, en guise de protestation contre des propos de l’imam qui y officiait. “Ils ont protesté au moment où il est monté au minbar pour appeler les fidèles à respecter les dirigeants” et critiquer le “recours aux manifestations”, a rapporté un témoin.
Ce qui s’est passé le même jour à Dréan, dans la wilaya de Tarf, est encore plus grave. La contestation a pris forme dans la mosquée du centre-ville lorsque l’imam, interpellé, a traité un fidèle de “himar” (âne) et de “djabane” (poltron). Le prêcheur de la mosquée En-Nasr a été interrompu par un jeune qui s’est levé pour lui demander de changer son discours pro-5e mandat. N’ayant pas admis cette interpellation, l’imam l’a insulté en le traitant lui et ceux qui ont rouspété d’ânes et de poltrons. Il s’est emporté et a lancé, sans la moindre retenue, ce qui doit en principe régner dans un tel endroit : “Vous n’êtes pas des hommes.” Outrés, une partie des fidèles a quitté les lieux sans poursuivre la prière. Cet incident a provoqué un rassemblement qui s’est transformé en une marche dans les principales artères de la ville.
Les habitués des mosquées affichent, certes, un grand intérêt pour la religion, la sunna, les préceptes de l’islam et autres sujets ayant trait à la croyance… mais dans le même temps, ils se résolvent à ne recevoir aucune leçon politique, surtout pas de la part d’un imam. Comme les convictions religieuses, les choix politiques demeurent indubitablement personnels. Avec un tel impair, la tutelle a tenté pour la énième fois de mettre la religion au service du pouvoir politique. Le ministère veut avoir à jamais une mainmise sur ce lieu sacré censé être neutre, stable, voire être un havre de paix et de tranquillité.
Quid du guide élaboré par la tutelle appelé à orienter l’imam sur la manière de présenter son prêche pour éviter les mots durs, menaçants et pouvant créer un sentiment de peur, d’incompréhension ou de colère chez les fidèles ? Ce livre de 205 pages a été pourtant conçu pour encadrer le prêche du vendredi afin que les imams ne tombent pas dans les discours inappropriés qui divisent la société plus qu’ils ne l’unissent… En tout cas, la “bonne parole prêchée” par ces imams, vendredi dernier, a réussi à produire le contraire de ce que les autorités avaient projeté, d’autant plus que les citoyens ont bel et bien adhéré au mouvement de protestation… pacifique.
B. K.
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Le président de Cevital, Issad Rebrab, s’est rendu aujourd’hui dimanche 24 février au site du futur centre de formation la JSK à Oued Aissi, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
C’est bien entendu via Twitter que le chef d’entreprise a annoncé sa visite à travers une vidéo partagée sur la plateforme sociale.
Aujourd’hui à Oued Aissi sur le site prévu pour le centre de formation de la #JSK. Un espoir pour les jeunes de la Kabylie et de toute l’#Algérie !@GroupeCevital #TiziOuzou pic.twitter.com/tVDDDyKLjH
— Issad Rebrab (@IssadRebrab) February 24, 2019
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