La nouvelle berline de Kia connaît depuis son lancement en Algérie, il y a une année, un franc succès auprès des clients. Les carnets de commande sont actuellement, selon les responsables de Kia Al Djazaïr, saturés et les délais de livraison s’étirent sur plusieurs mois. Il serait même envisagé une suspension provisoire de la prise de commande pour ce modèle.
C’est dire la réussite de la 4e génération de Rio dont le design a été esquissé dans les centres de recherche de Kia en Allemagne et aux Etats-Unis, en concertation avec celui de Namyang, en Corée du Sud, et qui met en avant un style entièrement repensé par rapport à l’ancienne version, des lignes élégantes et plutôt consensuelles. Parmi l’offre de Kia Al Djazaïr, des coloris aux tons vifs lui confèrent une personnalité distinguée qui ne laisse pas indifférents les badauds.
Des mensurations en évolution
A l’évidence, la Rio arbore les éléments fondamentaux de la nouvelle charte identitaire de Kia, notamment la calandre, désormais spécifique à la marque, amincie en hauteur et plus large à l’avant de la voiture.
De nouveaux blocs optiques avec éclairage à LED en forme de U et des projecteurs anti-brouillard positionnés sur les extrémités du pare-choc avant, accentuant ainsi l’impression de largeur du véhicule.
Les mensurations de cette nouvelle berline compacte de Kia enregistrent une légère évolution au niveau de la largeur (+5 mm), ce qui contribue à une meilleure stabilité du véhicule et un empattement allongé de
10 mm.
On signale aussi un capot plus long, un porte-à-faux avant allongé et un porte-à-faux arrière plus court, ce qui se traduit par un profil général plus équilibré et une habitabilité plus importante.
L’habitacle profite naturellement des évolutions en largeur et en empattement pour offrir aux passagers des espaces aux jambes améliorés pouvant accueillir quatre adultes de taille moyenne pour un long trajet avec un confort convenable.
Un habitacle d’inspiration germanique
Plus globalement, cet habitacle adopte une allure moderne que certains observateurs n’ont pas hésité à qualifier d’ «inspiration germanique», avec des formes plus travaillées, qui vont de la largeur du tableau de bord jusqu’aux garnitures intérieures des portières. On relève que la console centrale est légèrement incurvée vers le conducteur avec un emplacement ergonomique des différentes commandes de confort et de sécurité. Cette console est rehaussée d’un écran tactile de 7 pouces intégrant plusieurs fonctionnalités comme le système audio, le Bluetooth et divers réglages.
La version Black Edition qui a été mise à notre disposition pour cet essai est dotée d’une large palette d’équipements de confort et de sécurité. On en citera l’aide au démarrage en côte (HAC), l’ABS, l’ESC, le régulateur de vitesse, clé intelligente et bouton start, la climatisation automatique, assistance au stationnement et caméra de recul, toit ouvrant électrique, allumage automatique, volant et levier de vitesse gainés de cuir, sellerie en cuir, jantes en alliage de 17 pouces, feux arrière à LED, pack chrome, connexions extérieures et USB, etc.
Le coffre de cette nouvelle Rio affiche un volume de chargement en légère évolution (290l) et peut être transformé grâce aux dossiers rabattables (60/40) de la banquette arrière pour atteindre une capacité maximale de 928l.
Une polyvalence soulignée
Sous le capot, un bloc essence de 1.4 l de cylindrée développant une puissance réelle de 100 ch, associé à une boîte de vitesse automatique de 6 rapports.
Sur des configurations routières variées, circulation en ville, route nationale et autoroute, nous avons pu prendre le pouls de cette voiture de charme de Kia. C’est, d’abord, une position de conduite adaptée à toutes les morphologies à travers de multiples réglages manuels du siège conducteur. La Rio 4e génération bénéficie d’un châssis performant qui allie précision, souplesse et bon maintien de caisse.
De manière générale, la voiture est plaisante à conduire et fait preuve d’un bon niveau de polyvalence. Elle s’avère maniable en ville et confortable sur les longs et moyens trajets. Son moteur relativement bruyant lors des accélérations offre un comportement respectable et autorise des reprises satisfaisantes pour se dégager des situations parfois complexes lors des dépassements sur routes nationales. La version Black Edition de la Kia Rio 5 portes est proposée par Kia Al Djazaïr à partir de 2 450 000 DA.
B. Bellil
The post Essai – nouvelle Kia Rio 5 portes Balck Edition: Moderne et consensuelle appeared first on .
Moins d’un mois après son passage dans l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaine 3, l’expert en énergie, Mourad Preure, revient sur ce même plateau pour donner son avis sur les questions d’actualité qui suscitent des polémiques. Il s’agit particulièrement du débat sur l’éventuel arrêt de la production pétrolière et les rumeurs qui courent sur les contrats gazier signés avec la France.
Au sujet de ces «contrats gazier avec la France», Preur est catégorique. «On ne donne pas gratuitement le gaz. Ce n’est pas possible !», s’exclame-t-il. Selon lui, les preuves sont multiples. Il cite, entre autre, les services de douanes qui exercent le contrôlent sur tous les produits exportés. «Pour que le gaz quitte les frontières il doit passer avant par les douanes algériennes. Si vous exporter un conteneur de dattes, il faut que les douanes mettent leur cachet, si non ils ne sort pas. De la même manière, un méthanier qui transporte le gaz ne sortira pas sans l’autorisation des douanes».
Interrogé sur l’impact d’un éventuel de la production nationale de pétrole et de gaz, l’invité de la Chaine 3 estime qu’une telle action aura des conséquences négatives. « Tout fléchissement de la production algérienne sera immédiatement compensé par des volumes concurrents», déclare-t-il avant d’ajouter que «l’Algérie ne se permet pas se permettre à ce que l’on touche à son système pétrolier et gazier».
The post Mourad Preure: «On ne donne pas gratuitement le gaz. Ce n’est pas possible !» appeared first on .
Un communiqué officiel de la part du rassemblement national démocratique, surgit en guise de réponse au propos dits par Seddik Chihab,le porte parole officiel du RND , lors d’une émission télé diffusée hier soir par la chaîne Algérienne El Bilad.
Les propos qui ont enflammé le web ont été justifié par le débat provocateur qui aurait déclenché la passivité du porte-parole.
Tout en témoignant de la même considération et admiration envers le président le république Abdelaziz Bouteflika, le RND confirme que sa position reste la même.
M.A.Y
The post Le RND publie un communiqué officiel et rectifie les propos de Seddik Chihab. appeared first on .
La gale a fait son apparition en ce début de l’année dans les écoles. Le ministère de la Santé a déclaré que 87 cas ont été enregistrés au niveau des établissements scolaires depuis le début de l’année.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le ministère de la Santé a indiqué qu’au premier trimestre 2019, 14 cas de gale ont apparu dans la wilaya de Batna, 68 cas dans la wilaya d’Alger et cinq cas dans la wilaya de Khenchela. Les cas de gale qui sont notifiés, précise t-on, sont essentiellement ceux survenant en milieu scolaire.
Le ministère de la Santé rappelle que la gale est une infection cosmopolite existant dans tous les pays y compris les plus développés. La même source explique que c’est une infection cutanée due à un parasite appelé sarcopte et se propage par contacts directs ou via les vêtements ou la literie. Très contagieuse, elle se manifeste par des démangeaisons et des lésions cutanées de grattage. Le réservoir du parasite, poursuit-on, est strictement humain et la transmission est strictement inter-humaine, un seul contact suffit pour être infecté et c’est d’ailleurs souvent le cas chez les membres d’une même famille et en collectivité.
Le ministère de la Santé rappelle que la gale n’est pas une maladie à déclaration obligatoire et appelle au respect des règles d’hygiène corporelle et recommande qu’il y ait dans l’entourage des cas une décontamination des vêtements, du linge de lit et du linge de toilette de toutes les personnes vivant sous le même toit soit par le lavage en machine à 60°C ou par l’utilisation d’un acaricide disponible en officine.
S. A.
The post Épidémie de gale: Apparition de 87 cas en milieu scolaire appeared first on .
Ali Haddad pourrait bien remettre le tablier à l’occasion d’une réunion extraordinaire du conseil exécutif du FCE prévue le 30 mars prochain.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – C’est ce qui a été décidé à l’issue d’une réunion, hier mardi, de Ali Haddad avec une huitaine de membres du FCE. Ce conclave informel de près de deux heures et qui se serait déroulé dans la «sérénité» et la «convivialité», selon une source proche de l’organisation patronale, a longuement été consacré au mouvement populaire du 22 février et la nécessité pour les interlocuteurs de Ali Haddad d’adapter le FCE à cette réalité, l’organisation ayant soutenu l’option du 5e mandat présidentiel au nom de la continuité que, justement, cette insurrection citoyenne refuse, réclamant le départ du système en place dont le FCE incarne le bras financier.
Et, bien entendu, la question de retrait ou pas du président du FCE a été également abordée. A ce propos, Haddad a consenti à convoquer une réunion du conseil exécutif de l’organisation, le 30 mars prochain. Cette instance décidera de «mon maintien ou de la convocation d’une assemblée générale extraordinaire pour l’élection de mon successeur. Je remets tout entre les mains du conseil exécutif et c’est à lui de décider, comme cela a été toujours le cas au sein du FCE. Je tiens au fonctionnement démocratique du Forum», a-t-il déclaré, hier, à TSA (Tout Sur l’Algérie), démentant, dans la foulée, avoir «démissionné» de la présidence du FCE, une organisation patronale en crise latente depuis, notamment, son soutien à l’option de la continuité que la rue remet en cause depuis le 22 février dernier. Suite à quoi, d’ailleurs, des membres du FCE des plus en vue se sont retirés de l’organisation ou ont gelé leur adhésion.
Par ailleurs, et dans une autre intervention sur une chaîne de télévision, Haddad a emboîté le pas au patron du RND, faisant une volte-face extraordinaire. «Nous soutenons totalement les revendications du peuple. Nous saluons les Algériens pour le caractère pacifique de leur mouvement qui a étonné de par le monde. Nous sommes avec le peuple qui a dit son mot et nous le soutenons dans ce sens», a, notamment, affirmé le président du FCE qui pourrait même changer de dénomination prochainement, apprend-on de même source, manière de faire table rase d’un passé empreint d’une très forte accointance avec le régime en place.
M. K.
The post Réunion extraordinaire de son comité exécutif le 30 mars: Haddad pourrait quitter la tête du FCE appeared first on .
Désormais, il ne se passe plus de jours sans qu’une corporation ou de simples gens sortent dans la rue pour exiger le départ de tout le système et l’instauration d’une nouvelle république.
Ce mardi 19 mars 2019, il y avait du monde dans les rues de Boumerdès pour protester contre le pouvoir et revendiquer la réappropriation de la Victoire du 19 mars et surtout l’instauration d’une seconde république. Cela a commencé avec les médecins et le personnel paramédical qui ont effectué une marche selon un itinéraire déterminé.
Les médecins et les paramédicaux ont repris en chœur les slogans populaires comme «Système dégage !», «Djazaïr horra démocratia !», «L’Algérie est une république pas un royaume !», «Chaâb yourid irhal Saïd ou Abdelaziz !», «Pouvoir assassin !».
Mais avec des touches ironiques de certains marcheurs médecins. «Nous ne voulons plus de corps sans l’esprit !», lit-on sur l’écriteau d’un marcheur. Arrivés au niveau du siège de la wilaya, les protestataires ont lu une déclaration collective dans laquelle il est écrit en substance «nous soutenons les revendications légitimes portées par la voix du peuple dans un mouvement de protestation pacifique depuis le 22 février 2019 pour dire non à un cinquième mandat pour un président malade. Nous revendiquons l’instauration d’une deuxième république.»
Arrivés au niveau du siège de la cour de justice de Boumerdès, les médecins et agents paramédicaux protestataires ont été accueillis par les avocats qui venaient de terminer leur sit-in de protestation.
Les marcheurs ont repris de l’énergie pour scander «Justice indépendante !», «L’avocat est la voix du citoyen !», et de chanter en communion avec les membres du barreau de Boumerdès «Watani ! Watani !»
Le docteur Naâmani, un ancien et inusable militant de la démocratie dans la région nous confie : «Quand on entend un médecin et un avocat chanter ensemble et avec beaucoup d’enthousiasme “Watani ! Watani !”, il est permis d’avoir quelques instants de bonheur, et il est permis d’être rassuré pour l’avenir de ce pays martyrisé par un système prédateur.»
En cours de leur marche, les médecins et paramédicaux ont croisé les fonctionnaires de l’Onou (Office national des œuvres universitaires) qui ont également marché en empruntant leur propre itinéraire. Ces derniers ont été renforcés par les fonctionnaires de la DTP ( Direction des travaux publics) qui ont marché à leur côté.
Devant le siège du rectorat de l’Université, médecins, agents de l’Onou et ceux des travaux publics ont scandé «Djeïch, chaâb khaoua khaoua !, «Nous organisons, à notre façon, l’anniversaire du 19 mars, fête de la Victoire sous les auspices de fakhamatouhou le peuple. Nous voulons ainsi nous réapproprier la victoire que nous a confisquée le régime depuis 1962.»
C’est la première réflexion des agents et cadres de la Direction de distribution de Boumerdès, une entité dépendant de la Sonelgaz qui organisaient une journée de grève de protestation «pour réaffirmer notre totale adhésion aux revendications légitimes de nos compatriotes». Les grévistes nous ont affirmé que le service minimum est assuré en cas de nécessité. Pour rappel, les agents de cette société ont observé la semaine passée une grève de 5 jours en signe d’adhésion aux revendications du peuple algérien. Il y a lieu de noter que les enseignants du secteur de la formation et leurs élèves ont organisé, lundi 18 mars, une marche de protestation et de revendications.
Abachi L.
The post Les médecins, les fonctionnaires de l’ONOU dans la rue et des actions de protestation des avocats et agents de la Sonelgaz: Boumerdès vit au rythme des manifestations appeared first on .
Dans la matinée d’hier coïncidant avec la journée de Nasr (Victoire), médecins du secteur public, postiers, avocats, étudiants et architectes se sont soulevés contre le pouvoir actuel, contre la prolongation du 4e mandat du Président sortant Abdelaziz Bouteflika et contre les dernières décisions relatives à la transition.
Ils étaient des centaines à se donner rendez-vous sur la place Carnot, lieu de prédilection des contestations, pour manifester leur refus à toutes les dernières décisions annoncées. Ils demandent le renouvellement des membres du pouvoir actuel, de l’élection présidentielle pour choisir leur futur Président, la non-prolongation du 4e mandat du Président actuel.
Scandant leurs revendications, les manifestants ont tenu à dire leur mot dans la plus grande organisation et retenue.
A. M.
The post Sidi-Bel-Abbès: Médecins, postiers, avocats, étudiants, architectes s’élèvent contre le pouvoir actuel appeared first on .
Entraîneur très convoité, Nabil Neghiz peut savourer une belle revanche sur le sort, car il est à la tête d’une Entente qui est quatrième, largement devant la JSS et surtout le NAHD, deux clubs qui n’ont pas su le retenir. Ce sont les dirigeants sétifiens qui ont eu le nez fin en le recrutant, vu que l’Aigle noir survole la compétition avec deux succès consécutifs qui lui ouvrent la voie vers le podium en attendant… la coupe.
Le Soir d’Algérie : Deux belles victoires consécutives. Vous visez le podium ?
Nabil Neghiz : Disons que ce sont des succès de bon augure pour la suite du championnat. Nous, on gère match par march tout en sachant que le podium sera difficile.
Le podium serait synonyme d’une qualif pour une Coupe d’Afrique. Le continent, vous connaissez et vous souhaitez ressentir l’odeur de l’Afrique ?
Hamdoulillah. J’ai passé de bons moments avec l’équipe nationale avec laquelle j’ai disputé deux CAN. J’ai également participé à la Coupe arabe à la tête du NAHD et comme vous le savez, avec la JS Saoura on a joué la Champions League africaine. Chaque saison, j’ai des compétitions internationales et mon ambition, c’est toujours de participer à des joutes du continent. Bon, j’espère que je pourrai le faire avec l’Entente.
La JS Saoura vient d’être éliminée de la Champions League. Vous vous intéressez toujours à ses résultats ?
Moi, je m’intéresse aux résultats de tous les clubs algériens. Je fais partie du championnat et je m’intéresse à toutes les formations locales et même arabes et africaines. Un entraîneur doit être à jour et je me tiens informé régulièrement.
On a été surpris de votre départ de la JS Saoura. Les dirigeants ne vous faisaient plus confiance ?
Pour moi, la JS Saoura, c’est du passé. Alors, je préfère parler du présent.
L’ESS est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d’Algérie, après un une belle «remontada» face à l’USM Annaba. Le trophée n’est plus très loin…
J’espère qu’on va faire un bon parcours dans cette compétition très populaire. On va tout miser sur elle.
Pour les demi-finales, quel adversaire souhaitez-vous affronter ou éviter ?
En demi-finale, toutes les équipes sont difficiles et ce n’est pas par un pur hasard qu’elles atteignent ce stade de la compétition. Donc, automatiquement, je n’ai pas de préférence car toutes les formations sont fortes.
Il y a une équipe qui vous précède au classement et qui fait peur à tout le monde, c’est le Paradou. Vous pourriez l’affronter en demi-finale ?
Le Paradou, c’est une académie, un bon centre de formation avec des joueurs qui évoluent ensemble depuis plusieurs saisons. Ils jouent sans pression et pratiquent un très beau football. C’est une équipe qui sort du lot en cette phase retour.Pour moi, c’est la formation la plus en forme du championnat.
Cette saison, la coupe se joue en aller et retour. Vous aimez cette nouvelle formule ?
Oui, cette nouvelle formule est plus juste et il n’y aura pas de surprise, c’est-à-dire qu’elle la minimise. Sur une rencontre, tout est possible, et de petites équipes peuvent battre de grosses cylindrées. Mais en aller et retour, la logique est un peu plus respectée.Pensez-vous que Bedrane a un bel avenir en sélection ?
Avec du travail et du sérieux, et s’il continue dans cette voie, je dirai oui. C’est un défenseur qui a beaucoup de qualités et il a sa place dans n’importe quelle autre équipe. Mais il doit travailler dur, très dur même, parce que le niveau international est très exigeant.
Un mot sur Djabou qui brille à nouveau. Pensez-vous que Belmadi devrait l’emmener à la prochaine CAN ?
Djabou, quand il est dans de bonnes conditions psychologiques et techniques peut jouer une CAN. D’ailleurs, n’oublions pas qu’il a participé à une Coupe du monde en 2014. En pleine possession de tous ses moyens, il peut aller à une CAN facilement. C’est un artiste et un joueur qui peut faire la différence à tout moment.
On dit que le football est un jeu collectif mais ce sont les individualités qui font la différence…
Oui, c’est vrai et Djabou est quelqu’un qui peut vous changer la face d’un match.
Propos recueillis par Hassan Boukacem
The post Nabil Neghiz (Entraîneur de l’ES Sétif) : «On va tout miser sur la Coupe» appeared first on .
Florent Manaudou, champion olympique du 50 m nage libre aux Jeux de Londres en 2012, a annoncé dans le quotidien L’Equipe son retour à la compétition après trois années consacrées à ses autres passions, le handball et le cinéma. «J’ai envie de reprendre la compétition.
Depuis quelque temps, ça me manque et de plus en plus. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire les choses que j’avais envie de faire depuis longtemps. Je me suis éclaté au hand, éclaté à faire un peu de cinéma…», a affirmé Florent Manaudou dans une interview au journal L’Equipe qui l’a publiée dans son édition en ligne, lundi soir. «Je me suis lancé un challenge : me relancer dans la compétition. Je veux me réentraîner, prendre du plaisir là où je n’en avais plus aux Jeux de Rio», a ajouté le vice-champion olympique de Rio-2016 sur 50 m nage libre et sur 4×100 m nage libre.
The post Natation: Florent Manaudou annonce son retour à la compétition appeared first on .
L’arrière danois du Paris SG Mikkel Hansen (31 ans) a été élu meilleur handballeur de l’année 2018, décrochant pour la troisième fois de sa carrière la distinction, a annoncé lundi la Fédération internationale de handball (IHF). Chez les dames, l’arrière roumaine Cristina Neagu, qui évolue à Bucarest, a décroché la consécration pour la 4e fois après 2010, 2014 et 2015.
Elle a permis à la Roumanie de se hisser en demi-finale de l’Euro-2018 en décembre, mais s’est blessée au genou droit juste avant le dernier carré. Hansen a mené le Danemark à son premier titre de champion du monde il y a deux mois, à domicile. Il avait déjà été sacré meilleur joueur du monde en 2011 et 2015. Il est le deuxième joueur à remporter la récompense à trois reprises, après son coéquipier au PSG, Nikola Karabatic (2007, 2014 et 2016).
The post Handball: Le Danois Mikkel Hansen élu meilleur joueur 2018 appeared first on .
La cour de souk ahras a condamné, hier deux faussaires à une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 da pour détention de faux billets de banque, par contre, un troisième acolyte a été acquitté pour absence de preuves.
L’affaire remonte au 13 février dernier, lorsque les éléments de la brigade de recherche et d’investigation (bri) ont reçu des informations sur le mouvement suspect d’un groupe de faussaires près de l’ex-hôpital régional de souk ahras.
interceptés, les prévenus avaient en leur possession un sac contenant 92 millions de centimes en fausses coupures de 2 000 da.
Barour Yacine
The post Souk Ahras: 5 ans de prison pour 2 faux-monnayeurs appeared first on .
Le cycliste algérien Islam Mansouri a remporté, dimanche 17 mars, la médaille de bronze de l’épreuve contre-la-montre individuel des Championnats d’Afrique de cyclisme sur route qui se déroulent en Ethiopie.
Mansouri a occupé la 11e place de l’épreuve disputée avec l’élite continentale avec un retard de 8.28 sur le vainqueur le sud-Africain De Bod Stefan qui a bouclé l’épreuve en 1.00.47, soit une vitesse moyenne de 49,356 km.
Ah. A.
The post Cyclisme – championnats d’Afrique sur route Éthiopie: Médaille de bronze pour Islam Mansouri (U23) appeared first on .
Un agent des services de la police a trouvé la mort et un autre gravement blessé dans un accident de la circulation.
Selon le communiqué transmis à notre journal par la cellule de communication de la Protection civile d’Oum-el-Bouaghi, cet accident mortel est survenu en date du 17 de ce mois vers 10h 6 lorsque les éléments de l’unité principale sont intervenus pour évacuer les victimes à l’EPH Boudiaf du chef-lieu de wilaya.
Toujours, selon le même communiqué, ce tragique accident est survenu au niveau du carrefour est du chef-lieu de wilaya lorsqu’un bus de transport public de type Higer assurant la liaison entre Sedrata et Constantine entra en collision frontale avec un véhicule léger de type Renault Clio classic .
Cet accident s’est soldé par le décès d’une personne âgée de 34 ans , un agent de police et a fait un autre blessé grave qui se trouve toujours au niveau des urgences médicales. Après avoir accompli leur travail, ces deux agents des services de sécurité se dirigeaient vers la wilaya de Souk Ahras d’où ils sont originaires. Les services de police ont ouvert une enquête pour élucider les causes de ce drame qui a fait le tour de la ville comme une traînée de poudre.
Moussa Chtatha
The post Oum El Bouaghi: Mort d’un policier dans un accident de la route appeared first on .
Ramtane Lamamra continue sa tournée mondiale. Après L’Italie et la Russie, il est attendu aujourd’hui en Allemagne cependant, par faute de temps, le vice Premier ministre et responsable des affaires étrangères ne sera pas accueilli par Angela Markel. Ramtane Lamamra fera donc son audience avec son homologue allemand le ministre des affaires étrangères.
Les visites précédentes de Lamamra n’ont abouti qu’à une seule et même réaction: la non-ingérence internationale dans la situation algérienne. Les Allemands auront t-ils- la même réaction? Et le refus d’Angela Markel de s’entretenir avec le représentant de l’Algérie pour cause d’indisponibilité est-il en lui-même un feed-back!
M.A.Y
The post Ramtane Lamamra continue sa tournée internationale et se pose en Allemagne. appeared first on .
Les travailleurs de l’entreprise de production et de commercialisation des produits textiles (Soitex) située dans la zone industrielle de Chetouane, observent depuis plus d’une semaine une grève en signe de solidarité avec trois de leurs collègues qui ont fait l’objet d’un licenciement jugé arbitraire par les protestataires.
Et pour cause, les travailleurs congédiés, par leur profil « syndical » sont accusés de « semer la zizanie parmi les ouvriers », selon l’administration qui indique que « les contrats des concernés sont arrivés à terme et (que) l’unité n’a pas besoin pour l’instant de leurs services ». Dans ce sillage, les grévistes déplorent la suppression des primes, à l’instar de la prime de rendement (bénéfices) et les « dons » en espèces à l’occasion des fêtes de l’Aïd. Ce complexe industriel de textile, qui emploie plus de 400 travailleurs, est spécialisé dans la fabrication de tenues militaires et autres accessoires et la production des tissus techniques, sacs, jogging, tissus médicaux.
La production a atteint 4 millions de mètres carrés de tissu en 2014 et le chiffre d’affaires a dépassé les 1,12 milliard de dinars au cours de même année, une performance jamais atteinte dans le secteur de l’industrie textile. Il faut souligner que la Soitex relève actuellement de l’Entreprise algérienne de textile industriel et technique (EATIT), détenue à hauteur de 60% par l’établissement de l’habillement et de la chaussure, placée sous tutelle de la direction de la fabrication militaire du ministère de la Défense nationale.
Par ailleurs, les employés du Trésor public, au quartier Kiffane, mitoyen du siège de la daïra de Tlemcen, ont observé ce lundi 18 mars un arrêt de travail marqué par un sit-in devant l’édifice public. Le rassemblement des fonctionnaires était ponctué de revendications sociales portées sur un tableau d’affichage, alliées à des slogans politiques liés au crédo du mouvement citoyen dit « harak », en l’occurrence le départ de la section syndicale, l’octroi de la prime « Djezzy », entre autres…
The post Tlemcen : Les travailleurs de la Soitex en grève appeared first on .
Le haut fourneau du complexe Sider El Hadjar d’Annaba a été remis en service lundi après un arrêt de 8 jours en raison d’un déficit dans l’approvisionnement en minerai de fer et le recul du stock de cette matière première indispensable à l’activité de ce complexe, a-t-on appris du président directeur général de cette entité industrielle, Chemseddine Maâtallah.
La reprise de l’activité de ce haut fourneau, maillon essentiel dans la chaine de production sidérurgique, a été possible après «la stabilisation du rythme de l’acheminement des mènerais de fer depuis les mines d’El Ouenza et Boukhadra, dans la wilaya de Tébessa, vers ce complexe et la réparation du segment détérioré de la voie ferrée entre la mine de Boukhadra et la localité d’Oued Kebrit, à Souk Ahras», a précisé la source. Selon le contrat liant le complexe Sider El Hadjar et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) d’Annaba, le programme de transfert de minerai de fer vers Sider El-Hadjar est assuré quotidiennement par quatre (4) trains transportant chacun 1.400 tonnes de minerai de fer, selon la même source.
«Aussi, 100 camions transportent chaque jour du fer brut depuis les mines de Tébessa», a fait savoir le même responsable, précisant qu’une «activité soutenue du complexe sidérurgique nécessite quotidiennement près de 7.000 tonnes de matière première». la baisse du stock de minerai de fer au complexe d’El Hadjar a été causé par «des perturbations durant février passé à cause d’un mouvement de contestation des travailleurs de la SNTF de 14 jours, entre le 12 et 26 février dernier», a-t-on rappelé.
La panne signalée sur la voie ferrée entre la mine de Boukhadra et la localité Oued Kebrit a également ralenti la cadence d’acheminement du fer brut et causé un déficit dans le stock de minerai de fer sur une durée dépassant une semaine, a-t-on indiqué. Actuellement, trois trains assurent le transfert des minerais de fer vers El Hadjar après la réparation de la voie ferrée, a indiqué le directeur régional de la SNTF, Abderrazak Ben Belkacem, signalant «la possibilité d’augmenter la cadence de transfert de cette matière première dans les tout prochains jours pour rattraper le déficit enregistré».
A cet effet, le PDG du complexe Sider El Hadjar a insisté sur l’importance du respect du contrat liant le complexe à la SNTF stipulant l’acheminement quotidien de quatre trains de 1400 tonnes chacun de matière première. Le complexe Sider El Hadjar emploie 4 500 travailleurs et a atteint, en 2018, une production totale de 700 000 tonnes d’acier.
The post Annaba / Complexe d’El Hadjar : Remise en service du haut fourneau appeared first on .
Le mouvement de protestation qui a touché quelques bases pétrolières et gazières à Hassi R’mel et Hassi Massoud, ces derniers jours, n’a pas eu d’impact sur la production d’hydrocarbures. C’est ce qu’a déclaré à l’agence de presse Reuters le chef du département communication de Sonatrach, Mounir Sakhri.
Ce dernier a précisé que «la production à Hassi Messaoud et de Hassi Rmel continue de fonctionner normalement».
Commentant ces actions de protestation qui ont fait du bruit, notamment à l’étranger, Sakhri a tenté de les minimiser. Pour lui, il s’agit de petites actions isolées. Autrement dit, il refuse la thèse d’un mouvement structuré et coordonné entre les employés algériens du secteur des hydrocarbures comme l’ont annoncé certains médias. Ces déclarations rassurantes s’ajoutent à celles du P-DG du groupe, Abdelmoumène Ould Kaddour, qui avait déclaré auparavant que «la grève n’a eu aucun impact sur la production nationale d’hydrocarbures».
Pour éviter la propagation de ce mouvement de protestation, la direction générale de la Sonatrach a adressé, le 12 mars dernier, une note de service aux travailleurs dans laquelle elle les met en garde contre toutes sortes de manifestations ou grèves. Le document qui a fait le tour des réseaux sociaux précise que tout rassemblement ou arrêt de travail «constitue une faute professionnelle», rappelant «que tout rassemblement de quelque nature que ce soit ou arrêt collectif et concerté, de travail, même de courte durée, en infraction des dispositions conventionnelles, réglementaires et légales constitue une faute professionnelle».
Dans une déclaration à Reporters, l’expert en hydrocarbures Tewfik Hasni, a appelé à épargner le secteur des hydrocarbures des mouvements de protestation qui font tache d’huile ces dernières semaines. Il estime que tout arrêt de la production du gaz et du pétrole coûtera cher à Algérie.
Son argument : l’arrêt de la production fera fuir les clients et entraînera une crise économique grave pour le pays. Il préconise aux travailleurs algériens du secteur des hydrocarbures de choisir d’autres moyens que la grève pour faire entendre leur voix et participer à la dynamique politique en cours dans le pays.
Notons que dimanche dernier, des travailleurs des filiales de la Sonatrach dans le champ pétrolier de Hassi R’mel ont organisé une marche dans les rues de la ville éponyme pour apporter leur soutien au mouvement populaire. Ils ont menacé, lors de leur action, de durcir le ton. Ils ont également lancé des appels aux autres chantiers pétroliers dans le pays pour qu’ils leur emboîtent le pas.
Des appels qui ont suscité une grande inquiétude dans les milieux pétroliers. Jusqu’à mardi après-midi, ces appels n’ont pas eu d’échos puisque aucun arrêt de travail ou nouvelle action de protestation dans ce secteur n’a été signalée.
A rappeler également que le terminal pétrolier de Béjaïa a connu, de son côté, des perturbations au cours de la semaine dernière. Des travailleurs au sein de cette infrastructure portuaire ont arrêté le travail dimanche et lundi, en réponse aux appels lancés sur les réseaux pour une grève de cinq jours.
The post Selon un responsable de la Sonatrach : La production d’hydrocarbures pas impactée par la grève appeared first on .
D’une durée de 27 mois et doté d’un budget de 1,2 million de dollars, le projet de jumelage algéro-britannique s’est clôturé hier. Les parties prenantes se sont dites satisfaites des résultats atteints.
Un jumelage qui s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association Algérie-Union européenne (P3A). Il a pour objectif la mise en place et la pérennisation des mécanismes d’information et de protection des consommateurs en Algérie et le renforcement du dispositif institutionnel de collecte, d’analyse et de promotion de l’information en faveur de la protection des consommateurs. Selon le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce, Khaled Bouchlaghem, ce jumelage, initié au profit de la direction de la qualité et de la consommation, a été confié au Royaume-Uni et sa mise en œuvre à l’Organisme de coopération internationale du gouvernement d’Irlande du Nord (NI-CO). «Les missions dévolues au ministère du Commerce en matière de protection des consommateurs sont importantes, notamment en ce qui concerne la préservation de la santé et de la sécurité des consommateurs des produits mis à consommation», a déclaré Bouchlaghem à l’ouverture de la rencontre.
Il a, à ce propos, rappelé le renforcement et le développement du dispositif juridique à travers, entre autres, la modification de la loi n° 09-03 relative à la protection du consommateur et la répression des fraudes en 2018, à l’effet d’y introduire le droit de rétractation et d’encadrer le service après-vente.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie a souligné que la protection du consommateur joue un rôle «très important» dans n’importe quel pays, notamment dans un processus de diversification économique et de développement technique et technologique.
Il s’est également dit ravi et satisfait de cette coopération entre l’Algérie et son pays et des résultats atteints. Pour rappel, dans le cadre du P3A, un jumelage institutionnel consiste en un instrument de coopération entre un service public d’un pays partenaire et l’institution équivalente dans un Etat membre de l’UE, permettant ainsi de moderniser les lois, les réglementations et l’organisation des administrations du bénéficiaire. Il est attendu comme résultats de ce jumelage le renforcement aux niveaux central et territorial des capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques du ministère du Commerce.
Il est également question de renforcer les capacités des structures intervenants dans l’information, la sensibilisation et l’éducation des consommateurs, ainsi que le renforcement de la capacité des partenaires du ministère du Commerce à collecter et à exploiter des informations sur la consommation.
Pour ce faire, il a été constitué au sein du ministère du Commerce «un noyau dur» pour la formation de formateurs, outre la création d’un centre d’appels pour les réclamations des consommateurs et la promotion du droit des femmes et des personnes vulnérables dans les politiques de consommation. Notons qu’au total, 378 Algériens ont bénéficié de ces formations, dont 56% de femmes (212).
Le jumelage a nécessité 142 missions, qui ont abouti à la rédaction de 70 rapports de missions individuels ou conjoints, ont précisé les organisateurs de la rencontre, ajoutant que 2 842 Algériens ont bénéficié de l’apport de ce jumelage institutionnel.
A noter aussi que 430 journées de formation ont été organisées en Algérie à cet effet, alors que 28 cadres et agents ont bénéficié de voyages d’études notamment au Royaume-Uni.
Les résultats du projet, présentés lors de la clôture, font état de la création d’un baromètre des requêtes des consommateurs et l’élaboration d’un corpus pédagogique à destination des stagiaires et apprentis de la formation professionnelle.
The post Protection du consommateur : L’expérience anglaise mise à profit appeared first on .
Le 10 février Abdelaziz Bouteflika annonce sa candidature pour un cinquième mandat. C’est la première fois, à cette occasion, que l’idée d’une conférence nationale est suggérée officiellement.
« Si vous m’honorez de votre confiance précieuse, le mois d’avril prochain, j’inviterai dès cette année toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation à une conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements que notre pays devra engager », avait-il suggéré dans sa lettre.
La candidature de Bouteflika intervient dans une conjoncture de tension telle que la question de la conférence n’est qu’accessoirement retenue par l’opinion. Il faudrait attendre le jour du dépôt de sa candidature le 3 mars, pour qu’Abdelaziz Bouteflika convoque de nouveau cette option politique.
Celle de tenir « juste après l’élection présidentielle, d’une conférence nationale inclusive et indépendante pour débattre, élaborer et adopter des réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales, devant constituer le socle du nouveau système rénovateur de l’Etat national algérien », de même que « l’élaboration et l’adoption par référendum populaire d’une nouvelle Constitution qui consacrera la naissance de la nouvelle République et du nouveau système algériens ». L’acte de candidature intervenu le dernier jour des dépôts au Conseil constitutionnel dans des circonstances de grande tension semble déjà avoir mis le feu aux poudres. Les Algériens sont sortis le vendredi en masse pour exprimer leur refus de l’option du cinquième mandat.
La réaction inattendue de la rue a fait basculer l’Algérie dans une situation de crise. Une situation accentuée par le fait que le Président se trouvait hospitalisé à Genève. Au lendemain de son retour de Suisse, M. Bouteflika accède à la demande populaire, annonce le retrait de sa candidature pour un cinquième mandat et le report de l’élection présidentielle.
Il revient dans le détail sur la préparation de ladite Conférence nationale « inclusive » et « indépendante » qui sera, selon le contenu du message, « une enceinte dotée de tous les pouvoirs nécessaires à la discussion, l’élaboration et l’adoption de tous types de réformes devant constituer le socle du nouveau système que porte le lancement du processus de transformation » de l’Etat.
Mission complexe
La conférence dont l’objectif est particulièrement ambitieux est explicitée : elle « sera équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent», note le Président, ajoutant qu’elle « organisera librement ses travaux, sous la direction d’une instance présidentielle plurielle, avec à sa tête un président qui sera une personnalité nationale indépendante, consensuelle et expérimentée». Le jour même Noureddine Bedoui remplace Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre avec Ramtane Lamamra comme vice-Premier ministre. Un duo installé en pleine crise et dont la mission est de mettre en place un gouvernement de transition.
La mission s’avère complexe dans une atmosphère de tension exacerbée. La Conférence nationale, principal cadre politique de la feuille de route du pouvoir, semble toujours en suspens, parasitée par la crise. L’incertitude est d’autant plus aggravée par une situation de déficit de confiance entre le mouvement populaire et le pouvoir. Vendredi 15 mars, les Algériens réfutent la démarche et l’expriment par des manifestations monstres, uniques dans l’histoire de par le nombre de participants.
La crise semble se compliquer. Le 18 mars, à la veille de la fête de la Victoire, le chef de l’Etat adresse aux Algériens un message par lequel il s’engage à ce que cette Conférence se tienne dans un « très proche avenir ». Il annonce son intention d’avancer le calendrier de la tenue de cette assemblée extraordinaire destinée à réunir les Algériens dans leurs diversité pour trouver une issue consensuelle à cette crise politique aiguëe.
The post Principal cadre politique de la feuille de route du pouvoir : La Conférence nationale, une offre en quête d’un sérieux appui appeared first on .
PAR INES DALI
Comme alternative à la conférence nationale inclusive devant contribuer au règlement de la situation politique qui prévaut dans le pays, le FFS et le PT préconisent la mise sur pied d’une assemblée nationale constituante.
C’est cette dernière, estiment-ils, qui ouvrira la voie à l’instauration d’un Etat de droit démocratique et social et assoira les bases de la 2e République. Des spécialistes en droit constitutionnel ne sont, en revanche, pas du même avis. Que ce soit pour le Front des forces socialistes (FFS) ou pour le Parti des travailleurs (PT), aller vers une assemblée nationale constituante reste une revendication historique et constante pour laquelle ils ont toujours plaidé. Si, par le passé, cette proposition avait été parfois mise au placard et refaisait surface à certaines occasions, telles que la tenue d’élections, il est clair que la conjoncture politique actuelle leur offre une opportunité en or pour la remettre sur le tapis.
Si l’idée générale de cette assemblée constituante est assimilée, les détails de la mise en place et du choix de ses membres ainsi que les mécanismes nécessaires pour sa mise en œuvre restent encore flous pour le commun des Algériens. D’ailleurs, le FFS est en plein préparatifs pour pouvoir proposer au peuple algérien les modalités qui permettraient la concrétisation de ce projet. C’est ce qu’a fait savoir Brahim Meziani, membre de l’instance présidentielle du parti, contacté par Reporters. «Nous sommes en train de peaufiner notre mouture et sommes en pleines discussions sur ce sujet au sein du parti. Mais pas seulement.
Nous avons également pris attache avec d’autres, dont des personnalités qui partagent notre vision et qui sont susceptibles de l’enrichir», a-t-il déclaré. Ainsi, le parti de feu Aït Ahmed a préféré élargir ses consultations pour pouvoir sortir avec un projet plus ou moins consensuel. Brahim Meziani a également fait savoir que «les résolutions prises pour la Constituante seront bientôt rendues publiques». Au niveau du PT, où on estime que seule l’alternative d’une assemblée constituante permettra à des millions d’Algériens de s’insérer dans le processus de construction d’un nouveau système, il est recommandé de faire appel, pour l’aboutissement de ce projet, à toutes les forces vives de la nation.
Ces dernières, explique Ramdane Taâzibt, cadre dirigeant du parti, «pourront prendre part à ce projet à travers la création de comités populaires regroupant toutes les catégories de la société. Ces comités éliront leurs représentants lors d’assemblées générales, lesquelles soumettront, à leur tour, les revendications soulevées et délègueront des représentants pour convoquer une assemblée nationale constituante souveraine». Au cours de la période transitoire, le PT recommande «la formation d’un gouvernement technocrate avec des compétences nationales neutres et sans ancrage partisan pour gérer les affaires courantes».
Il convient de noter que l’option de l’assemblée constituante ne saurait être la panacée pour certains spécialistes en droit constitutionnel, dont Fatiha Benabou, qui a déjà fait connaître sa position à ce sujet et déclaré que cela pouvait constituer «une aventure» et ne s’appliquait que dans les cas de «création d’un Etat» ou de «révolution». Pour sa part, Ameur Rekhila, spécialiste en droit constitutionnel et ancien membre du Conseil constitutionnel, estime, dans une déclaration à Reporters, que «nous sommes encore loin d’une assemblée constituante, car si nous devons parler de cette constituante aujourd’hui, il faut qu’elle émane de la Constitution». Selon lui, «la Constitution doit être gelée et c’est la conférence nationale qui doit déboucher sur un consensus national pour une assemblée constituante».
Il poursuit en expliquant que «c’est cette assemblée constituante qui va ensuite élaborer la nouvelle Constitution et c’est là que nous pourrons dire que nous sommes entrés dans la 2e République». M. Rekhila explique que la démarche dont il parle «n’est pas exceptionnelle» mais que c’est plutôt «la règle d’usage». L’autre homme de droit qui ne fait pas référence à une constituante dans le schéma de sortie de crise qu’il propose est Ahmed Mahiou, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur à l’Ineram et juge ad-hoc à la Cour internationale de justice. Il reste dans le cadre du respect de la loi fondamentale et préconise «la fin de mandat du Président actuel le plus tôt possible, au maximum à la date normale prévue par la Constitution» et son «remplacement par le président du Conseil de la nation pour une période de trois mois».
Ce qui sous-entend que l’actuel président de la Chambre haute du parlement, Abdelkader Bensalah, devra préparer la prochaine élection présidentielle. Pour la gestion des affaires courantes de l’Etat, Ahmed Mahiou suggère le maintien du gouvernement en place qui, souligne-t-il, ne doit cependant avoir «aucune prérogative pour la transition». Cette dernière devra être menée par ce qu’il appelle «un collège provisoire (comité, conseil ou autre), d’environ 50 à 100 membres représentatifs des différents secteurs de la société algérienne, sans exclusive, avec une représentation minimum de femmes et de jeunes». Il recommande, également, «le maintien des deux Assemblées parlementaires (et non-dissolution par respect de la Constitution) pour la gestion des affaires courantes».
The post Défendue notamment par le FFS et le PT : Assemblée constituante, une option entre alternative et controverse appeared first on .