Par Wahib AïT OUAKLI
Un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté, mercredi dernier, à Oran, trois éléments de soutien aux groupes terroristes.
Après une longue instruction qui a duré jusqu’à une heure tardive de la nuit de dimanche à lundi, le juge d’instruction prés le tribunal de Aïn El Türck a écroué 13 individus et mis sous contrôle judiciaire quatre au tres. Les 17 mis en cause sont accusés d’activités terroristes dont l’apologie du terrorisme, constitution d’un groupe de terrorisme, atteinte à la sûreté d’Etat, appel à des actions terroristes et port d’arme et de munitions de guerre.
Cette affaire a été déclenchée tout récemment par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire (Bmpj) de Aïn El Beida dans le cadre d’un vaste front d’investigations portant sur la lutte contre le terrorisme.
Les recherches lancées ont, dans un premier temps, abouti à l’arrestation d’un chauffeur clandestin dans le géant quartier populaire d’El Hassi, situé à l’ouest d’Oran. Passant son véhicule à la fouille, les policiers sont tombés nez à nez avec un pistolet automatique soigneusement dissimulé par le mis en cause. Embarqué aussitôt pour le besoins de l’enquête, le mis en cause a reconnu son appartenance à un groupe terroriste activant dans la wilaya d’Oran, Tissemsilt et Tiaret. Dans ses aveux, le même individu a avoué que le groupe terroriste est composé de personnes ayant été jugées et condamnées auparavant pour terrorisme, de repentis, un président d’une association, un aviculteur et d’autres individus. La lutte contre le terrorisme se poursuit de plus belle. Tout récemment, l’armée et la Sûreté nationale ont mis hors d’état de nuire sept terroristes en les neutralisant dans la wilaya d’Oran.
Une telle information a été confirmée par le ministère de la Défense nationale ayant diffusé un communiqué soulignant que «dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté, mercredi dernier, à Oran (2e Région militaire), trois éléments de soutien aux groupes terroristes, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale, ont arrêté dans la même wilaya, quatre autres éléments de soutien aux groupes terroristes, impliqués dans les activités de la cellule terroriste démantelée à Oran le 26 mars 2019». La même source précise que lesdites opérations ont abouti à la «saisie de quatre fusils de chasse, une quantité de munitions, ainsi que des armes blanches et d’autres objets». Implacable est donc la guerre lancée contre les résidus terroristes.
En 2018, 170 membres de réseaux de soutien au terrorisme ont aussi été arrêtés par l’armée dans différentes régions du pays. Les éléments de l’Armée nationale populaire ont, durant l’année écoulée, éliminé 32 terroristes et arrêté 25 autres.
Pas moins de 132 individus armés se sont rendus aux autorités militaires, dont une grande majorité dans la wilaya de Tamanrasset. Ce sont essentiellement des terroristes ayant pris les armes entre 2010 et 2018 au Mali et qui ont préféré bénéficier des mesures de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale en Algérie plutôt que de se rendre aux autorités maliennes qui n’ont prévu aucune solution politique à leur guerre contre les groupes armés. Au Sud comme au Nord, l’armée a découvert et détruit 499 caches d’armes et huit ateliers de fabrication de bombes.
Ce sont plus de 700 armes qui ont été récupérées ainsi que 512 bombes artisanales. En 2017, les forces de l’Armée nationale populaire ont éliminé 91 terroristes et arrêté 40 autres, dont cinq femmes.
Le même bilan révèle la reddition de 30 terroristes durant la même année et l’arrestation de 212 éléments de soutien aux groupes terroristes, ainsi que 11 trafiquants d’armes.
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Reghis Rabah*
Il est clair que si nos constitutionalistes s’attachent aux principes sur lesquels est bâtie l’Algérie, c’est uniquement par souci d’éviter un désordre social qui permettra aux forces occultes d’en profiter pour réorienter les revendications légitimes de la population. Il se trouve qu’à force d’ user du texte, on crée une situation anxiogène qui empêche la nature et la spontanéité de suivre son cours normalement. Il ne faut pas oublier que même si la constitution Algérienne est à parfaire, elle n’est pas à rejeter dans son ensemble. L’Etat est édifié sur le premier principe consensuel que l’Algérie « est une et indivisible » et « le peuple est la source de tout pouvoir ». Ce peuple « se donne » des institutions pour protéger ses acquis et sa souveraineté et il est en droit de rejeter cette même constitution pour en faire une autre s’il juge la nécessité. Tout porte à croire que les Algériens sont entrain de mettre en œuvre leur propre modèle politique comme l’a été celui du précurseur de ce que les medias ont appelé « le printemps arabe » et ils réussissent à obtenir des résultats progressivement et positivement. Si l’on se réfère à l’histoire de la démocratie, le peuple est fondé juridiquement de faire sa propre révolution que l’excès de formalisation pourrait lui confisquer par une forte bureaucratisation qui avec le temps le marginalise et l’éloigne de ses devoirs citoyens. Il devient absent socialement narcissique dans son comportement et totalement désintéressé du corps social vivant ainsi dans un système entretenu de la sorte. Mais quand il se réveille, il chamboule l’ordre établi mais des appréhensions freinant son élan pour permettre aux forces occultes de lui confisquer une autre fois les objectifs de sa révolution.1-Quels sont les acquis obtenus jusqu’à présent par le Hirak
Ils ont arrêté une mascarade d’un mandat de trop pour un homme malade qui s’accroche au pouvoir malgré un fort rejet populaire. Ils ont aussi réussi à le faire démissionner avant même qu’il termine son mandat, identifié son entourage qui le prenait en otage pour perpétuer un ordre établi dans lequel chacun trouve son compte. Ils ont obtenu et c’est inédit dans l’histoire des peuples Africains et Arabes d’obtenir le mea culpa de celui pour qui est arrivé tout cela par une dernière lettre d’adieu, même si certains la prennent comme une ruse, se présentant comme simple citoyen, Abdelaaziz écrit « Je ne puis achever mon parcours présidentiel sans vous adresser un ultime message» et «demander pardon à ceux, parmi les enfants de ma patrie, envers lesquels j’aurais, sans le vouloir, manqué à mon devoir en dépit de mon profond attachement à être au service de tous les Algériens et Algériennes ».
Ceci signifie t-il la fin de sa révolution ? Rien n’est moins sûr car une révolution doit attendre ses objectifs sur lesquels la pression devra continuer sous des formes appropriées pour ne pas rendre leur mouvement contreproductif et se faire voler les acquis obtenus par des forces occultes. Il est vrai que l’armée historiquement en Algérie « fabrique » ses hommes pour reconduire le système mais elle insiste aujourd’hui sur le respect de la constitution, cela ne veut pas dire qu’elle impose les hommes qui jouissent d’un droit constitutionnel pour conduire la transition. Pourquoi ? Une certaine symbiose est instaurée entre « le peuple et son armée qui reste selon toute vraisssemblance la seule institution qui n’est pas contestée parce qu’elle réussi cette fois- ci à remplir son rôle de garant d’une assurance d’une transition sans implication directe dans les affaires politiques. Il est fort probable que l’actuel président du sénat Abdelkader Bensalah, démissionnera de lui-même pour que son remplaçant, qui sera une personnalité qui sort de la masse, fera démissionner le gouvernement actuel de transition et en installera un autre plus consensuel. Il se trouve que de nombreuses factions dans la société se méfient de l’armée et appellent à la vigilance qui pourrait être de mise.2- On a déjà confisqué la légitimité populaire par le passé
La prise en main du pouvoir par ce que les algériens ont identifié comme le clan d’Oujda, a bien commencé en 1961, lorsque chef de l’armée des frontières le colonel Boumedienne confie à Abdelaaziz Bouteflika sa première mission «diplomatique».Il était chargé de se rendre clandestinement en France pour rencontrer les chefs historiques du FLN, placés en résidence surveillée au château d’Aulnoy, dans la Seine-et-Marne. Le colonel Boumediene veut s’assurer d’un appui politique dans la perspective d’une prise de pouvoir, dans la foulée du départ des Français. Il mise sur Mohamed Boudiaf, dirigeant de la fédération française du FLN et ministre du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Mais Boudiaf refuse sèchement.
Tout comme Hocine Aït Ahmed, lui aussi sollicité. Bouteflika, lui, parie plutôt sur Ahmed ben Bella, qui a sauté sur l’occasion qui lui sera fatale quatre ans plus tard. Rédha Malek qui racontait dans son livre les péripéties des accords d’Evian, est revenu sur cet alliance en la résumant à sa manière «Boumediene avait besoin d’un politique et Ben Bella d’un fusil » Ce soutien militaire contre légitimité politique, sera scellé entre le clan d’Oujda et Ben Bella, par l’intermédiaire de Bouteflika, il va s’avérer fondamental au cours de «l’été de la discorde» de 1962. Les accords d’Evian ont été signés le 18 mars, l’indépendance reconnue le 3 juillet. L’Algérie est enfin un pays libre, après cent trente-deux ans d’occupation française et huit années d’une sale guerre qui laisse derrière elle 1, 5 millions de martyrs. Pendant que le peuple était en euphorie pour savourer sa liberté nuits et jours en plein été, les clans au sein du FLN se déchiraient dans des luttes pour la prise du pouvoir. Deux factions s’affrontent : le pouvoir civil derrière le GPRA, et les militaires, avec le clan d’Oujda. Le premier est soutenu par les wilayas de l’intérieur et le FLN français. Les seconds par l’armée des frontières du colonel Boumediene. Celui-ci va s’imposer par la force le 9 septembre 1962, ses troupes – rebaptisées Armée nationale populaire – entrent dans la capitale. Ahmed ben Bella rejoint Houari Boumediene à Alger et organise un meeting populaire au stade municipal, avec défilé militaire. Battu, le GPRA capitule sans conditions. Depuis, le peuple restera conduit d’une manière directe et indirecte par un pouvoir militaire à ce jour où ce déclic du cinquième mandat lui a inculqué que sa liberté effective ne l’atteindra que lorsqu’il se débarrasse de ce « système » instauré depuis pour édifier lui-même un Etat de « droit, républicain et citoyen ». Pour cela, il exige une transition conduite par des personnalités propres, honnêtes qui n’ont jamais géré le pays dans les décennies post indépendantes.3- Y aurait-il un malentendu dans la compréhension de la transition ?
Si l’on se réfère aux communiqués de l’armée devenue par sa position constitutionnelle un acteur majeur dans la crise que vit l’Algérie, ceux de l’opposition dans sa nouvelle veste et les nombreux constitutionalistes, tous mettent en garde contre le danger de toute démarche en perspective qui dévie de la constitution, on est amené à comprendre que la transition est « réduite » à un simple passage d’un président déchu à un autre dans un délai ne dépassant pas 90 jours. Combien même, le nouveau élu jouira d’un consens et que cette opération se fera sans les « 3B », cela risque de ne pas venir à bout de cette crise dont les revendications se précisent d’un vendredi à l’autre.
Tout porte à croire que le cinquième mandat ne serait que la goutte qui a fait déborder le vase et qui a permis aux Algériens de vider un cœur rempli depuis prés de six décennies. On est passé donc de « non au cinquième mandat » à « non au prolongement du quatrième » à « Rouhou Gâa » enfin à « TATHASBOU GÂA ». En effet, dans les dernières banderoles on y lit « Bouteflika n’est pas le système, le système n’a pas duré seulement 20 ans mais 60 ans » plus intéressant et afin de mettre fin aux Fake news, Tizi Ouzou, le cœur de la Kabylie écrit « l’Algérie est une et indivisible. » Il ne s’agit donc plus d’un simple réaménagement de façade d’un Etat mais éminemment et fondamentalement un changement en profondeur que le « Hirak » revendique quelqu’en soit les conséquences pour en finir une fois pour toute avec cet ordre établi sans aucune négociation possible lorsqu’on leur dit ouvertement « dégagez tous ». Il s’agit de rester dehors pour créer les conditions favorables pour refonder un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. L’environnement de gouvernance contiendrait des normes juridiques hiérarchisées de telle sorte que cette puissance publique s’en trouve balisée. Un tel système assurera une justice « juste et équitable » avec une juridiction indépendante. La souveraineté appartient au peuple, lequel peuple exerce le pouvoir public directement ou par l’intermédiaire de ses représentants qu’il aura à choisir lui-même en toute liberté et transparence. Dans ce système dont la jeunesse d’aujourd’hui longtemps marginalisée, favorise l’initiative citoyenne pour en faire des citoyens socialement présents, intéressés au corps social, convergents vers les objectifs d’intérêt général, centripètes mais nécessairement pas identiques. Il s’agit là de tout un processus qui prendra du temps et reste unique dans son modèle de manière à n’attendre de l’aide d’aucun pays limitrophe voire africain ou Arabe. La Tunisie par exemple qui a débattu sa nouvelle constitution pendant plus deux ans pour obtenir un semblant de consensus le 27 janvier 2017 sans pour autant étoffer entièrement les différents aspects des libertés individuelles et l’égalité qui ont fait l’objet d’une commission Ad hoc dit « des Libertés Individuelles et de l’Egalité (COLIBE) », installé par un président » très peu consensuel » le 13 aout 2017 qui a pris plus d’une année de discussion. Il est donc urgent que les feuilles de route revoient leurs copies pour oublier Bouteflika, les 3 B et s’inscrire dans une option durable pour au moins un mandat présidentielle afin entre autre de ne pas entraver la démarche économique dont les reformes ne pourront en aucun cas attendre jusqu’à la mise en œuvre de ces changements revendiqués par tous les Algériens. Les glissements vers un retour en arrière se situent justement à ce niveau et l’Algérie n’en est pas à sa première expérience.4- Il est grand temps que la protesta se fasse représenter
Sans jouer le trouble fête de cet amour entre la protesta et l’armée, il est indispensable de faire sortir les uns et les autres de cette euphorie, compréhensible certes mais la raison doit les faire revenir à la réalité. S’accrocher sur les galons de Gaid Salah ne mènera certainement pas aux changements souhaités par l’ensemble de la population qui sort dans la rue hebdomadairement. Il s’agit d’un responsable qui a passé toute sa vie dans l’armée, il est révolutionnaire de conviction mais il a comme tous ses semblables servi loyalement le système depuis l’aube de l’indépendance. Aurait il les coudées franches face à une mafia en hibernation étant donné les événements en cours ? C’est difficile à dire ! Ses membres se tiennent mutuellement par leurs barbichettes.
Le peuple a besoin de l’armée mais il devra faire son propre saut en évitant de s’enliser dans les débats stériles comme on les entend ces derniers jours. Le peuple étant détenteur du pouvoir, charge l’armée de sauvegarder sa souveraineté nationale. S’il choisit par voie référendaire de prolonger la transition de quelques mois le temps de préparer l’échéance présidentielle dans les meilleures conditions, où est le problème ? Il est aussi doté d’un pouvoir de choisir qui il veut pour la conduire s’il doute de l’intégrité et de la compétence des responsables en place. Si l’armée n’a pas d’arrière pensée, il n’y a aucune contrainte particulière d’écouter le peuple par instaurer une prolongation de la constitution de 3 à 6 mois et d’installer un Conseil National de Changement composé de 30 membres choisis sur des critères moraux, d’expérience dans l’activisme politique comme l’honnêteté, l’antécédent judiciaire, propreté, n’étant pas mêlés directement ou indirectement dans les affaires de l’ancien regime et de préférence ne jouissant d’aucune activité partisane quelque soit sa nature et surtout acceptés par le peuple. Sa composante devra toucher toutes les régions de l’Algérie et impérativement en respect du quota des femmes et une représentation des générations futures. Ce conseil élit un présidium de 3 de ses membres pour conduire la transition conformément à la feuille de route débattue et mise au point par ses membres. Ce débat qui ne peut sortir des revendications populaires, établira une plateforme priorisée et hiérarchisée de manière à identifier les actions immédiates à mener durant les six mois de transition et celles qui seront entreprises dans le quinquennat présidentiel parce qu’elle exige du temps et peut être un large débat. Le présidium installe un gouvernement de technocrates en lui balisant les axes de son programme qui devra durant ces six mois mettre tous les instruments appropriés pour : l’équilibre des pouvoirs constitutionnels, verrouillage de la constitution, installer une commission indépendante des élections, se doter des règles adéquates pour une élections libre et indépendante. Leur mission s’arrête une fois un président est élu et choisi par le peuple en toute transparence. Quant à la forme du choix de la composante qui formera ce conseil si elle ne pourra pas se faire par plébiscite populaire comme émergent actuellement de nombreuses figures et institutions comme l’armée, la justice et de nombreux noms, le vote par internet est la forme qui commence à donner ces fruits dans plusieurs pays comme l’Estonie qui le pratique depuis 2005 avec succès. Si les réseaux sociaux ont réunis tant de monde en offrant un exemple de civisme et de discipline admiré par le monde entier, il pourrait bien être utile pour leur servir un système de votation électronique transparent d’autant plus que chaque Algérien dispose d’une carte avec un Numéro d’identification National.*Consultant, économiste pétrolier
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Par Massiva ZEHRAOUI
Les travailleurs relevant de différents secteurs d’activités, affiliés ou pas d’ailleurs à un syndicat en particulier, ont ainsi pris part à une marche, laquelle a été suivie d’un rassemblement au niveau de la Grande Poste d’Alger.
La contestation monte d’un cran. Les fonctionnaires protestent toujours et durcissent le ton. Ils ont répondu en masse hier à l’appel de la Confédération des syndicats algériens (CSA).
Les travailleurs relevant de différents secteurs d’activités affiliés ou pas d’ailleurs à un syndicat en particulier, ont ainsi pris part à une marche, laquelle a été suivie d’un rassemblement au niveau de la Grande Poste d’Alger.
A leurs côtés, les étudiants ont eux aussi rejoint la foule vers les coups de 11 h du matin. D’autres citoyens affluaient au fur et à mesure des minutes sur les lieux.
C’est à cette fameuse placette devenue l’endroit privilégié des protestataires depuis le début de la contestation que ces derniers, armés de leurs banderoles et de leurs slogans les plus «recherchés» dénoncent la désignation officielle de Abdelkader Bensalah à la tète de l’Etat. A l’unanimité, les manifestants disent rejeter fermement cette décision, que bon nombre d’entre eux qualifient de «parodique».
Bensalah a donc, sans grand étonnement, été le plus ciblé par le courroux des manifestants. «Mettre cette personne à la tête du gouvernement signifie qu’au final le peuple n’a pas son mot à dire», déplore un syndicaliste qui était sur place. Pour d’autres de ses homologues, procéder de cette façon là est «voulu, et ce, dans le but d’attiser la colère des citoyens et de conduire au pourrissement».
Les différents syndicalistes ont par ailleurs appelé au respect des droits syndicaux qui son bafoués depuis des années». Ils insistent, «le travailleur doit absolument recouvrir ses droits».
D’autre part, les revendications portées hier par les personnes présentes sur place sont on ne peut plus explicites et sans appel; «Nous voulons qu’ils partent tous» scandait la foule qui grossissait peu à peu. Sur leurs pancartes, on pouvait lire «ni Bensalah ni Bedoui ni Belaiz…».
Les manifestants criaient encore non à Bensalah, pendant que d’autres revendiquaient la légitimité du peuple à choisir lui-même les figures du gouvernement, «période transitoire ou non». Abdelkader Bensalah est perçu lui aussi comme un homme «du sérail», il doit s’en aller «au même titre que les autres», ont fait comprendre les contestataires.
Il faut souligner que la colère des uns et des autres était très perceptible. L’irritation des citoyens se fait ressentir de plus en plus au fil des jours. «L’entêtement du gouvernement de maintenir le même régime», devient «pénible», comme l’ont laissé entendre certains. En ce qui concerne le déroulement du rassemblement, le mot d’ordre reste toujours «pacifisme».
Bien qu’un impressionnant dispositif de police ait été mis place, notamment au niveau des artères principales d’Alger-Centre, il n’y a pas eu de confrontation directe. D’ailleurs, vers les coups de midi, les forces de sécurité se sont même retirées, face à la détermination des manifestants.
Les éléments de la police, sans se mêler directement à la foule, ont bouclé les périmètres aux abords de la Grande Poste et se sont contentés de superviser le sit-in de loin. En conclusion, le rassemblement d’hier est un nouveau coup de force de l’élite du peuple, pour rejeter de façon claire et nette toute décision à laquelle n’a pas dit «oui» la majorité écrasante des citoyens qui se préparent déjà à une nouvelle démonstration, vendredi prochain…
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Par Cherif Ali
Ils sont sur tous les plateaux télé en ces temps de Hirak. Ils sont à la fois incontournables et… horripilants, affirmait quelqu’un .Tout se passe en effet comme si les télévisions, surtout privées, se mettaient en devoir, en ces temps de crise politique, d’inviter « au pied levé », une ribambelle d’ « experts » et de « stratèges militaires », officiers supérieurs en retraite en l’occurrence, choisis sur un short liste, des hommes plutôt que des femmes, censés apporter au large public leur savoir et leur décodage des évènements.
Mais, au fond comment les médias audiovisuels sélectionnent-ils leurs experts ?
On sait peu de choses sur ces «bons clients », inscrits sur les tablettes des présentateurs télé.
Pourquoi certains ont-ils la faveur des émissions ? Tandis que d’autres «ne passent pas » ?
Comment ces experts se servent-ils des médias qui les asservissent ?
Qui utilise qui, en définitive ?
Dès que survient le moindre événement sur la scène politique, économique ou sociale, généralement gonflé à escient par certains animateurs des télévisions privées, on a le droit à tous les pseudo-connaisseurs du sujet !
Et fatalement, les chaînes en question, nous ressortent « ad nauseam » les mêmes experts prémâchés et prédigérés qui pullulent, dans les formations politiques, les universités, les institutions publiques et les syndicats, sans originalité ni épaisseur. Et souvent ignorant tout de la thématique dont ils parlent en direct live !
Pour les responsables des émissions de débats, indiquait quelqu’un au fait du sujet, faire appel à ce type d’expert, habitué des plateaux c’est s’éviter par exemple de lui recommander qu’il devra arriver à temps pour passer par la loge maquillage ; c’est aussi lui rappeler qu’il doit bien se tenir, ne pas ronger ses ongles ou tapoter son micro cravate.
S’il en a une de cravate déjà !
Quand est-ce qu’ils apparaissent, ces experts de l’expertise ?
Une grève dans le secteur de l’éducation ? Dans les hôpitaux ? Un fait divers ? Une défaite de l’EN, encore une ? Une déclaration d’Ali Ferkous celui-là même qui avait excommunié « les défenseurs des droits de l’homme, les défenseurs des droits de la femme et les démocrates » ?
Allumez une des télévisions privées et vous les verrez rappliquer. Toujours les mêmes. Compétents, peut-être, mais de là à ce qu’ils soient les seuls à commenter l’événement, c’est à voir !
A croire qu’être expert à la télé est devenu presque une profession trustée par une poignée de personnes. Un journaliste qui s’est penché sur la question a accusé les animateurs de se « repasser » ce type d’expert ou de consultant, avec le risque de les entendre ressasser ce qu’ils ont eu à dire sur des précédents plateaux de radio ou de télévision.
Il y a aussi les routines journalistiques, la paresse intellectuelle et les réseaux affinitaires qui se nouent entre les journalistes et les experts, qui expliquent, pour partie, la défection des téléspectateurs.
En définitive, dans l’urgence, la capacité des intervenants à meubler, importe plus que leur expertise ! Tous supputaient à propos de la désignation d’une personnalité nationale pour gérer la transition et personne en définitive n’a vu « apparaitre » le visage de Bensalah à la tête de l’Etat !
Qui sont-ils ces « sachants » ?
Dans notre pays, cela concerne quelques professeurs d’université ou du moins une petite minorité d’entre eux, en quête de «starisation».
Et aussi quelques hommes politiques et ces derniers temps, des syndicalistes du secteur de l’éducation à vous en donner le tournis ! Ces gens là veulent à tout prix passer à la télé, parler à la radio et se faire appeler «khabir», «moukhtass fi echououne kada oua kada» ou «bahit acadimi», c’est-à-dire expert, en tout et en rien, en somme.
Ou appellation suprême « Douktour » !
Des experts de salon, disons-le sans ambages, loin de la réalité et qui se font passer pour des stratèges aux lieux et places des compétences avérées, celles qui ont côtoyé le monde extérieur et acquis ainsi, de solides connaissances et des expériences potentielles bénéfiques. Défenseurs de portes ouvertes, adeptes de la langue de bois, ces aspirants-experts-économistes-politologues, en herbe, ne manquent pas d’air, si l’on en juge par leur niveau d’audace. Alors qu’ils n’ont pas vocation à le faire, ils n’hésitent jamais à donner leur avis, franco de port, face à la caméra, ou pour peu qu’on leur tende un micro. Généralement, ils manquent d’informations les plus élémentaires et les plus utiles à l’élaboration d’une vision claire des sujets qu’ils abordent. Ils ne disposent d’aucun élément pour en faire l’évaluation.
Qu’à cela ne tienne, nos experts traitent tous les sujets, de manière désinvolte, avec cette facilité déconcertante qui sied aux ingénus !
Il arrive souvent à ces experts de jouer de leur « expertise » pour surmonter leur frustration, régler des comptes et aussi et surtout faire passer leur opinion politique !
Parmi eux, il y a également ceux qui développent un commentaire teinté de chauvinisme étroit et se disent nationalistes ; d’autres, estampillés idéologiquement, n’hésitent pas à défendre des thèses portées par des islamistes notamment, quand il s’agit d’évoquer le sujet de la condition féminine.
Tel que distillé, leur avis et c’est là que réside le danger, peut être perçu comme le sentiment prédominant dans notre pays voire même, comme la position officielle.
A ce sujet, gardons toujours à l’esprit, que ces gens là, heureusement minoritaires, interviennent souvent en direct sur les ondes radios et les canaux de télévisions étrangères, et l’impact de ce qu’ils avancent, comme analyses, affirmations, fake news, ou éléments de langage redondants, se paye cash. D’ailleurs beaucoup de chaînes satellitaires s’arrachent ces experts de pacotille, dans l’espoir de faire du «buzz», au détriment de l’Algérie. Au diable donc, la vérité ou la fiabilité des faits ou des chiffres avancés, ce qui importe pour ces médias, c’est leur intérêt et celui de leurs sponsors.
La nature a horreur du vide
Ces experts n’occupent-ils pas le vide laissé en la matière, par ceux qui sont sensés prendre en charge la communication, quelle soit officielle ou qu’elle participe de l’avis intellectuel et/ou scientifique ? C’est aussi une bonne question.
Ces gens-là cherchent en fait à se distinguer par une posture différente, mais néanmoins «intéressée», de l’ensemble des professeurs, pour évoquer cette catégorie de personnes, beaucoup plus préoccupés par le suivi de leurs chaires et l’avenir de leurs étudiants. Ces derniers d’ailleurs ne se sont pas trompés pour dire, avec beaucoup de retenue, que ces « professeurs-experts » gagneraient à se limiter à enseigner, plus ou moins correctement, le module pour lequel ils sont payés.
Car, ce que l’on a retenu de leurs interventions passées, outre la langue de bois, c’est l’indigence du discours développé, tenant de la discussion de bureau ou du café de commerce, entre potes et collègues, où les mots fusent comme une logorrhée.
Des éléments de langage, éculés, redondants, galvaudés, qui ne font pas avancer le «schmilblick», en quelque sorte !
Quels sont leurs objectifs ?
Tout d’abord pourquoi persistent-ils alors à faire des interventions très minimalistes, comme celles que font les personnes à court d’idées ?
Pour ensuite, se confondre en conjectures sur des thèmes divers, sans éléments en main, pour en faire l’évaluation ?
Ou, plus grave encore parler de choix stratégiques et sécuritaires, indûment ?
C’est pour sortir de leur anonymat, apparaitre à la télévision, épater leur famille et accessoirement se manifester auprès «de qui de droit», sait-on jamais, en cette période précisément !
Et la qualité de leur expertise se retrouve donc, clairement mise en cause !
Rappelons que certains syndicalistes ont pu ainsi, à force d’apparaitre à la télévision et revendiquer tout et n’importe quoi, se faire un nom et en définitive « se faire élire » à l’APN.
L’intervention de ces experts se fait-elle à titre onéreux ?
Perçoivent-ils des jetons ? Sont-ils mandatés pour intervenir en cette qualité ? Et par qui éventuellement ? Sont-ils connus par leurs publications ou des livres qu’ils auraient écrits et qui les conforteraient dans ce statut d’expert s? Engagent-ils directement ou indirectement l’université dont ils dépendent, ou les formations politiques dont ils relèvent ou les institutions publiques où ils émargent ?
Les experts à l’exception des consultants agréés viennent en général dispenser leur savoir gracieusement. Certains ne sont pas désintéressés pour autant s’ils venaient à faire la promotion de leur dernier livre. Ce qui arrive rarement chez nous !
Aux avocats, médecins et autres professions libérales, le label « vu à la télé » permet de rabattre des clients. Aux autres, l’exposition de leur personne peut booster leur carrière.
L’autre motivation, au contraire, est nombriliste selon les spécialistes qui précisent que « se faire voir à la télévision est un plaisir narcissique dont il ne faut pas avoir honte à condition d’en être conscient pour ne pas s’égarer » !
Pour en finir avec ce sujet, citant ce réalisateur de télévision qui, pour justifier la présence d’un politologue souvent invité sur les plateaux-télé a dit de lui qu’outre ses connaissances avérées, il a aussi une qualité rare : « il se tait quand il n’a rien à dire » !
Et aussi cette blague qui court sur les experts et autres stratèges catholiques : Ce sont des gens qui en connaissent énormément sur très peu de choses, et continuent à apprendre de plus en plus, et de moins en moins de choses.
Les avocats sont des gens qui en savent très peu sur beaucoup de choses, et continuent à apprendre de moins en moins sur de plus en plus de choses jusqu’au moment où ils savent pratiquement rien sur à peu prés tout.
Les juges sont des gens qui, au départ, savent à peu prés tout au presque sur toutes les choses, mais en raison de leur promiscuité avec les avocats et les experts, ils finissent par ne plus rien savoir sur rien !
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M. Zeggai
Encore une fois, les incompréhensibles choix de Cavalli, le comportement inexplicable de certains joueurs et l’insuffisance flagrante de gestion des dirigeants ont été préjudiciables au MCO. Avant cinq journées de la clôture du championnat, le Mouloudia d’Oran occupe la 11e place au classement avec 28 points, distançant de deux unités seulement le troisième potentiel relégable, le MOB. La situation risque de se compliquer davantage lors des prochaines journées avec deux déplacements consécutifs chez la JSK et le DRBT. Après la victoire acquise face à l’OM, les Oranais du Mouloudia ont donné l’impression d’avoir digéré l’amère élimination en coupe d’Algérie face au CSC au stade Zabana, mais les « Rouge et Blanc » sont retombés dans leurs travers. En effet, la déception des supporters mouloudéens a atteint son paroxysme à l’issue de l’échec concédé avant-hier devant le MCA, un échec qui hypothèque les chances de maintien du MCO. Pourtant, au vu de la physionomie de la partie, il y avait de la place pour une victoire qui aurait permis au Mouloudia de s’extirper de la zone rouge. Cette fois encore, le MCO est passé à côté de la plaque face à un team du MCA, pourtant décimé par une cascade d’absences et abandonné par son public. La raison est simple : en optant pour une prudence excessive avec six défenseurs et un récupérateur, Benamara, le MCO a fini par se brûler les doigts. Cavalli a choisi de fermer le jeu sans prendre de risques offensifs. Comment peut-on oser adopter une telle stratégie tactique devant une équipe où manquaient à l’appel les Souibaa, Benaldjia, Bendebka, trois éléments de base dans le compartiment offensif du Doyen, sans parler des Hachoud et Azzi ? Par ce choix, Cavalli a tout simplement donné les moyens au MCA d’y croire. Certes, Nadji a raté un penalty (29′) qui aurait pu changer le cours du jeu, mais cela n’explique pas tout.De son côté, Mekhazni a su gérer son match en tenant compte des données réelles et a senti le coup. Le coach, en incorporant Nekkach à la place d’un arrière droit, a réussi à se donner des solutions offensives avec trois attaquants Nekkach, Tebbi et Frioui. Il a fallu une erreur de marquage de Sebbah et une autre de jugement de Vivien qui, par son placement, a éliminé le hors-jeu, pour que Frioui libère les siens à un moment crucial du match (84′). « C’est une grande déception de perdre un match d’une telle façon. Cette défaite a certes compliqué notre situation, mais je tiens à dire que le MCO ne rétrogradera pas », dira Cavalli en fin de partie pour s’accorder encore un autre sursis. Le plus surprenant aura été ces deux changements à cinq minutes de la fin de Guertil (85′) et Berrezoug (88′).
Que peuvent-ils donner de plus ces deux jeunes en quelques minutes et intégrés dans des conditions difficiles au moment où le MCO était mené au score ? En somme, tout est à revoir au sein de ce Mouloudia d’Oran, version Cavalli – Baba. Il s’agit d’un problème de gestion et nous ne le répèterons jamais assez. Au fait, où sont passés les « conseillers du club » ? Où en est-on à propos du protocole d’accord signé par le club avec Hyproc en vue de reprendre le MCO ? Où sont passées les promesses des bilans ? Les réponses à ces questions s’avèrent comme les solutions pour sauver le MCO, car les autorités locales affirment avoir fait tout leur possible pour aider le club à relever le défi. Le danger est réel et la responsabilité de l’entraineur, du président et des joueurs est entièrement engagée. Avec le calendrier restant qui est défavorable à l’OM, le MOB et un degré moindre à l’ASAM, le MCO pourrait s’en sortir à condition de prendre conscience des fâcheuses conséquences d’une relégation.The post MC Oran: Le spectre de la relégation en épouvantail appeared first on .
Ghania Oukazi
Le chef de l’Etat fait face à une déferlante contestataire haineuse dont l’objectif premier est de le faire partir et d’obliger l’état-major de l’ANP à sortir du cadre constitutionnel.«En tant que chef de l’Etat, je m’adresse aujourd’hui à l’ensemble des Algériennes et des Algériens ( ), pour leur affirmer qu’il s’agit là d’une mission constitutionnelle qui ne peut être que ponctuelle ( ),» expliquait mardi soir Abdelkader Bensalah, dans un discours à la Nation. Il a précisé que « le tournant que va traverser notre pays débutera par une phase décisive qui consistera à remettre, constitutionnellement, les pouvoirs au président de la République, démocratiquement élu, dans un délai qui ne saurait dépasser les quatre-vingt-dix jours, à compter de la date de mon entrée en fonction, en tant que Chef de l’Etat. » Et « il est clair que le Chef de l’Etat désigné ne peut être candidat à la présidence de la République,» a-t-il dit encore.
Le vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah a conforté, hier, ces propos à partir de la 2ème Région militaire, en affirmant que « la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes dont la mise en œuvre doit s’effectuer, conformément, à la Constitution qui stipule que le président du Conseil de la Nation que choisit le Parlement avec ses deux chambres, après le constat de la vacance, assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau président de la République.» Les deux responsables tiennent ainsi le même discours. Gaïd Salah veut rassurer davantage la rue en soutenant que : « je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation des élections présidentielles, se fera avec l’accompagnement de l’Armée Nationale Populaire, qui veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République.» Il est clair que Bensalah en tant que chef d’Etat depuis mardi dernier a été instruit pour ne pas lâcher prise.L’armée accuse
Il fera un clin d’œil à Bouteflika en indiquant que « les valeurs de gratitude qui animent les enfants de notre peuple, nous commandent d’exprimer nos vifs remerciements et notre reconnaissance à ceux qui ont eu le mérite d’avoir déployé toutes leurs énergies pour permettre aux Algériens de se réconcilier entre eux, de vivre ensemble en paix et d’avoir contribué à bâtir un pays moderne, fort et respecté dans le concert des nations.» Et rendra un vibrant hommage «aux forces de notre Armée Nationale Populaire qui n’ont jamais failli à l’accomplissement, combien fondamental, de leur mission constitutionnelle et à la sagesse de son Commandement qui a opté pour le respect de la Constitution en tant qu’unique référence afin de permettre à notre peuple de réaliser ses aspirations et surmonter la crise actuelle.»
Bensalah a tenté par son discours à la Nation de calmer les esprits en ébullition en mettant en avant le peuple et son « unité, cohésion, patriotisme, horizon démocratique nouveau, valeurs énoncées dans la proclamation de la glorieuse Révolution de Novembre, aspirations au changement, réformes et participation effective dans la prise des décisions afférentes à son avenir.» Mais « la formule » est loin de convaincre un « hirak » qui marche depuis près de deux mois, à contre courant de ce tout se qui se considère quelque peu légal et légaliste. Hier, la Grande Poste grouillait de monde et réclamait toujours son départ, celui de plusieurs B et de « tout le système (trouhou gaa).» Des revendications que l’armée ne pourra satisfaire que si elle sort du cadre constitutionnel. Ceux qui élaborent les slogans veulent certainement qu’elle le fasse. Ils ne baissent pas les bras et pensent faire partir Bensalah même par des moyens moins sereins. Certains d’entre eux veulent le faire au plus tard « dans quatre ou cinq jours. » Ils comptent sur la marche de demain, vendredi, qu’ils qualifient de « référendum » pour agir. L’Algérie s’emballe, les « preuves » du complot font rage, l’argent coule à flots, les compromissions et les alliances internes et externes sont effrayantes, des associations, des personnalités, les habitués des officines d’ici et d’ailleurs travaillent d’arrache-pied pour convaincre de « la bonne cause » du hirak Et ce, même par l’instauration d’un bras de fer entre lui et l’armée. Gaïd apparente ce tableau à « l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au devant de la scène actuelle en les imposant comme représentants du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre en exécution leurs desseins, visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception( ). » Le chef d’état-major de l’ANP accuse clairement la France même s’il ne la cite pas nommément.Gaïd Salah avertit
Par de tels propos, il ferme la porte -pour l’instant- aux demandes « irréalisables » des marcheurs et brandit la Constitution comme « unique référence. » La nouvelle feuille de route est expliquée par le chef de l’Etat à travers « un ensemble de mécanismes » à mettre en place. « C’est en concertation avec la classe politique et civile citoyenne que je me propose, en priorité et en urgence, de créer une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes.
Le gouvernement et les services administratifs concernés seront chargés de la soutenir et de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions en toute liberté,» a dit Bensalah, tout en promettant que « l’accomplissement de cette mission devra prendre en charge la mise en application des dispositions des articles 7 et 8 de la Constitution , ce à quoi nous sommes tenus de concourir, citoyens, classe politique et institutions de l’Etat, afin de réunir les conditions, toutes les conditions, d’un scrutin présidentiel transparent et régulier, dont nous serons tous les garants, un scrutin qui permettra à notre peuple d’exercer son choix libre et souverain.» Autre mécanisme, « je veillerai, certes, à ce que le cadre juridique y afférent soit élaboré et mis en forme dans le meilleur délai, mais je demanderai à notre classe politique et citoyenne de faire preuve d’innovation, de participation et de confiance pour construire ensemble ce nouvel édifice juridique qui ouvrira la voie à la mise en place d’un tout nouveau système politique répondant aux aspirations de notre peuple. » Gaïd Salah dit plus en avertissant que « il appartient à tout un chacun de comprendre et assimiler tous les aspects et les contours de la crise, durant la période à venir, notamment dans son volet socio-économique, qui s’aggravera davantage si les positions obstinées et les revendications irréalisables persistent, ce qui se reflète négativement sur les postes de travail et le pouvoir d’achat du citoyen, notamment au regard d’une situation régionale et internationale tendue et instable. » Il demande à la rue de « faire preuve de patience, de conscience et de lucidité afin de réaliser les revendications populaires, guider le pays vers la paix et jeter les bases d’un Etat de droit et d’institutions.» Sa promesse phare à lui, « ( ) la justice entamera des poursuites judiciaires contre toute la bande impliquée dans les affaires de détournement des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement. Il rassure « l’opinion publique que la question s’étendra à tous les dossiers précédents, comme l’affaire d’El Khalifa, de Sonatrach et du Boucher’ et autres dossiers relatifs à la corruption qui ont occasionné des pertes considérables au Trésor public.»The post Article 102, Bensalah et les contestations populaires appeared first on .
M. B.
Pour le compte de la mise à jour de la 22e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, l’USM Bel-Abbès s’est contentée d’un point à domicile, hier, face au NA Hussein Dey (0-0). Un résultat qui ne fait pas les affaires des gars de la Mekerra, qui ont raté là une belle opportunité pour préserver leurs chances de survie parmi l’élite. Avec 20 points et une dernière place au classement, l’USMBA a pratiquement hypothéqué toutes ses chances de maintien. Avant-hier, le MC Alger s’est imposé devant le MC Oran sur le score de 1 à 0, pour le compte de la mise à jour de la 22e journée, également. L’unique but de la rencontre a été inscrit par Frioui (84′) pour le MCA. A l’issue de ce match, le club algérois se hisse, provisoirement, à la 4e place avec un total de 38 points et un match en moins, à disputer face au CSC, alors que le MCO dont le maintien est désormais le principal objectif reste scotché à la 10e place avec 28 points. A noter qu’hier l’Entreprise nationale Sonatrach a nommé Omar Ghrib au poste de directeur général du MCA, suite à la démission de Bachi Zoubir, qui a, lui-même, succédé à Kamel Kaci-Saïd. Très aimé des supporters, mais loin de faire l’unanimité chez les autorités locales et sportives, Omar Ghrib fait son grand retour à la tête du club algérois ; un poste qu’il avait occupé, à deux reprises, dans le passé, soit en 2010 et en 2016. Enfin, le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad ont fait match nul (0-0) pour le compte de la mise à jour de la 19e journée. Le DRBT a raté l’occasion de confirmer son redressement et sa victoire décrochée à la maison face à la JSK et faire un pas supplémentaire en vue du maintien, alors que le Chabab, qui reste sur une série de 12 matchs sans défaite, reste tout de même scotché à la 12e place avec 27 points et compte un match en moins.The post Ligue 1 – Mise à jour: L’USMBA droit vers le purgatoire, Omar Ghrib de retour au MCA appeared first on .
Il y a un an de cela l’Algérie a perdu 257 enfants suite à un tragique crash d’avion prés de l’aéroport de Boufarik, Blida.
Un avion militaire de type Iliouchine Il-76 qui se dirigeait vers le sud-ouest du pays pour assurer le vol régulier Boufarik-Tindouf-Bechar s’est écrasé mercredi 11 avril 2018 à 07 h 50 dans la wilaya de Blida, près de l’aéroport de Boufarik. Un drame national classé comme étant le plus meurtrier de l’histoire d’Algérie.
M.A.Y
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Ali Sadji
La dernière journée de la compétition du play-off nous dévoilera à son issue le nom du champion d’Algérie saison 2018 / 2019, avec le très attendu choc entre l’ESAT et le CRBBA, les deux protagonistes qui se disputeront le titre. D’une part donc, l’actuel leader, le CRB Bordj Bou Arréridj et, d’autre part, son principal rival, l’ES Aïn Touta, qui peuvent se retrouver tous deux à égalité de points à la première place du classement en cas de victoire des locaux. Sachant que la rencontre se déroule en terre aurésienne, ce scénario est possible, et l’on sera obligé d’avoir recours au goal-average pour désigner le champion. Ceci étant, on soulignera que les poulains du coach bordji Noureddine Badis, ont réussi à dominer le champion, en l’occurrence le GS Pétroliers et de l’éliminer ainsi de la course. Aussi, ils ne voudront certes pas s’arrêter en si bon chemin et compteront poursuivre jusqu’au bout leur marche victorieuse. Ce que leur contesteront pour leur part les protégés du coach Hassani, qui visent également le titre de champion et, pourquoi pas, le doublé. En effet, il faut indiquer, à l’inverse de leur adversaire, qu’ils sont toujours en course dans la coupe d’Algérie dont ils sont justement les détenteurs depuis la saison écoulée. Ce sera bien entendu l’affiche de cet épilogue du championnat et, à l’image de l’enjeu, les débats ne pourront être que passionnants et indécis.Pour les places d’honneur, le GSP recevra l’IC Ouargla avec le désir de se racheter de la perte de son titre de champion, avec la place de dauphin comme compensation. Pour sa part, le CRB Baraki, décevant lors de la précédente journée à Annaba, visera le même objectif en accueillant la JSE Skikda. Quant au duel des promus entre la JS Saoura et l’OM Annaba, il s’agira pour eux de terminer cette première saison parmi l’élite sur une bonne note, eux qui ont déjà rempli leur contrat en assurant leur maintien.
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Dans un communiqué, l’Ordre des avocats d’Alger a critiqué les nouvelles méthodes adoptées par les autorités pour faire face aux manifestations pacifiques.
L’Ordre a rappelé que le » droit de manifester pacifiquement est consacré par la Constitution pour toutes les franges de la société « . Surpris ces nouvelles méthodes l’organisation a réaffirmé son engagement à défendre toutes les personnes poursuivies dans le cadre de ce mouvement populaire pacifique.
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Il y a quelques jours Bouteflika présentait sa démission quelques heures après le communiquer de Gaid Salah appelant à l’application de l’article 102. Depuis, beaucoup de gens pensent que c’est l’armée qui dirige le pays.
Gaïd Salah a déclaré en évoquant la désignation de Bensalah, dans le poste du Chef de l’Etat« La gestion de la période de transition nécessite des mécanismes qui seront mis en œuvre conformément à la Constitution », Il a ajouté, en guise d’assurance, que « la préparation des élections présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’ANP qui veillera sur le déroulement de cette période dans le cadre de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans le calme et dans le respect strict des règles de la transparence et des lois de la République ».
Donc l’ANP est pour le maintien au pouvoir des symboles du régime dont Bensalah, Bedoui et Belaiz désignés dans la rue par le nom des « 3 B ».
Pour tout résumé. Tombé dans le piège de la Constitution, le clan présidentiel a à son tour tendu un piège à Gaïd Salah. Le même article est en train d’être utilisé aujourd’hui pour imposer une transition que les « 3B » vont la contrôler.The post Gaid Salah piégé par l’article 102 ? appeared first on .
Des camions NIMR ISV avec dispositif de canon à Son ont fait leurs apparition cette semaine à Alger pour disperser les manifestants pacifiques, alors qu’ailleurs dans le monde notamment aux USA, ils sont interdit pour leurs impact nocifs sur la santé des citoyen-ne-s, causant des pertes d’autidion et autres graves dommages allant jusqu’a la mort.
Le véhicule blindé, peut transporter 8 policiers équipés, dispose de 10 pots lance grenades fumigènes ou lacrymogènes et d’un dispositif LRAD (Long Range Acoustic Device) d’American Technology Corporation, qui est un canon à son orienté de longue portée qui peut atteindre les 165 décibels ce qui est l’équivalent du bruit d’un avion et qui dépasse largement le seuil de la douleur qui est de 12 db. Il dispose aussi d’un rayon laser vert qui aveugle momentanément un à un groupe de manifestants. (https://www.menadefense.net/algerie/le-nimr-isv-connait-son-bapteme-du-feu-en-algerie/)
Baptisés Long Range Acoustic Device (LRAD) aux Etats-unis, ces dispositifs, développés dans les années 2000 pour des besoins d’abord militaires, émettent des sons stridents dans une direction précise, d’un niveau tellement élevé qu’ils se révèlent extrêmement désagréables et peuvent servir à disperser une foule de manifestants.
Deux policiers ont été poursuivis pour avoir utilisé le 5 décembre 2014 un canon à son pour disperser des personnes qui protestaient à Manhattan contre l’absence d’inculpation d’un policier impliqué dans l’homicide d’Eric Garner, un Noir qui avait étouffé lors d’une interpellation musclée.
Une cour d’appel à New York a débouté deux policiers de la ville, en jugeant que leur utilisation d’un canon de harcèlement acoustique représentait un abus de force anticonstitutionnel.
«Le problème posé par des protestataires sur la voie publique ne justifiait pas l’utilisation de la force, a fortiori une force capable de causer une blessure grave, telle qu’une perte auditive», a affirmé la cour dans son arrêt.
la LADDH a interpellé le pouvoir au sujet de leurs utilisation et exige le retrait immédiat de ces engins de la mort.
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35 syndicalistes ont été arrêtés par les forces de l’ordre aujourd’hui à Alger où ils tentaient d’organiser la marche à laquelle a appelé la Confédération des syndicats algériens, rapporte le site d’information maghrebemergent.
Les délégués syndicaux arrêtés ont été transférés au commissariat de police des Annassers . Les tentatives de les faire libérer n’ont pas donné de résultats.
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Une femme a accusé la mairie de Dely Ibrahim à Alger d’avoir brûlé son restaurant pour donner le terrain à leurs amis.
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La capitale française Paris a abrité l’exposition «Football et monde arabe», en présence de plusieurs invités dont le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi.
Au cours de cette exposition, le président de la Fédération française de football, Noel Le Graet, a évoqué plusieurs sujets, dont la programmation d’un éventuel match amical Algérie-France. Le site officiel de la FAF a annoncé cette information : «Lors de la cérémonie de vernissage et d’ouverture de l’exposition ‘’Football et monde arabe, la révolution du ballon rond’’, lundi soir, à l’Institut du monde arabe de Paris, deux intervenants, en l’occurrence M. Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères et de l’Europe, et M. Noël Le Graët, ont vivement souhaité la tenue d’un match amical, en 2020, entre l’Algérie et l’équipe de France championne du monde en titre». On a même parlé du rêve du patron du football français de l’organisation d’un tel match avant la fin de son mandat en 2020, lui qui a pris la décision de quitter ses fonctions pour des raisons de santé : «M. Le Graët a même qualifié de ‘’rêve’’ d’assister à une telle rencontre en Algérie, avant la fin de son mandat présidentiel à la tête de la FFF», indique le communiqué de la fédération.
La FAF évoque le début des pourparlers
De son côté, la Fédération algérienne de football a annoncé, via ce communiqué de presse, le début des pourparlers avec la Fédération française de football pour l’orgganisation d’un match amical entre les deux sélections, à Alger, comme le souhaite Noël Le Graët : «A cet effet, des pourparlers ont été entamés entre les deux fédérations pour trouver la date FIFA qui conviendrait pour la programmation de ce match Algérie-France.» On en saura plus dans les prochains jours, si les discussions ont abouti entre les deux parties, sachant que Kheireddine Zetchi, qui était à Paris, a eu un tête-à-tête avec son homologue français sur la question.
Pas avant 2020 !
Néanmoins, le match amical n’aura pas lieu avant 2020, comme l’a indiqué le président de la FFF. En effet, le calendrier des deux équipes est très chargé puisque l’EN entamera les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 qui aura lieu au Qatar vers la fin 2019, soit après la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 prévue en Egypte. De leur côté, les Bleus champions d’Europe seront concernés par les éliminatoires de l’Euro 2020, avant de disputer la phase finale du championnat d’Europe. Selon le calendrier établi, le déroulement de ce match pourrait avoir lieu après l’Euro 2020.
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L’opérateur téléphonique Djezzy, a réagi à des déclarations de responsables d’Algérie Télécom au sujet de l’affaire MedCable. Djezzy a décidé de mettre fin à la désinformation et de clarifier à l’opinion publique la propriété réelle du câble.
Voici le communiqué de Djezzy :Depuis quelques jours, nous assistons à des débats télévisés, des communiqués de presse et des déclarations de responsables d’Algérie Télécom évoquant le MedCable avec beaucoup d’imprécisions et de contre-vérités induisant ainsi l’opinion publique nationale en erreur sur la situation réelle de ce câble sous-marin et de sa propriété.
Devant cette situation et par soucis de transparence, Djezzy a décidé d’apporter les clarifications qu’elle juge nécessaires sur ce dossier :
Djezzy tient d’abord à souligner qu’elle n’a mandaté personne pour plaider le déblocage du MedCable dont le dossier complet est connu de toutes les institutions (ARPCE, MDN, Ministère des Finances, MPTTN et la Chefferie du Gouvernement).
Djezzy précise ensuite que la partie reliant Oran, Alger et Annaba du MedCable est à 100% propriété d’Optimum Telecom Algérie détenue à 51% par le FNI depuis 2015. La partie internationale reliant Marseille au point de distribution 3 est propriété de MedCable LTD, société de droit anglais détenue à 100% par VEON.
Djezzy s’interroge sur les objectifs inavoués de ceux qui continuent d’évoquer des noms et des sigles qui font désormais partie du passé en l’occurrence Monsieur Naguib Sawiris ou Orascom Telecom lorsqu’on vient à parler du MedCable ou même de l’opérateur mobile algérien.
Dans ce contexte, Djezzy rappelle que Monsieur Sawiris a été le fondateur et propriétaire d’Orascom Telecom Holding avant sa vente en 2011 au groupe VimpelCom, aujourd’hui VEON. Orascom Telecom Holding n’existe plus.
Il nous apparait donc inutile de verser dans la désinformation en cherchant à réveiller des anciennes haines au lieu de voir comment utiliser conjointement un câble dont les capacités viennent d’être portées, grâce aux plus récentes technologies à 400 Go et qui pourraient atteindre les 8 Téra dans un délais de quelques mois avec des avantages évidents pour l’Algérie et ses citoyens.
Djezzy tient enfin à réaffirmer, en tant qu’Entreprise Publique Economique, son engagement à contribuer au développement de l’économie nationale algérienne, de ses entreprises et des utilisateurs des services de téléphonie mobile.
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Abdelmalek Sellal s’est affiché aujourd’hui dans un marché de légumes et fruits pas loin de la résidence d’Etat du Sahel à Alger.
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L’ex-candidat à l’élection présidentielle Ali Ghediri s’est exprimé hier soir, via sa page Facebook, sur la nomination de Abdelkader Bensalah en tant que Chef d’Etat par intérim.
Le général-major à la retraite a écrit » Ayant pris connaissance de la décision par laquelle le président du conseil de la nation a été nommé chef d’état, nous sommes convaincus que le recours à la légitimité constitutionnelle comme référence peut éviter au pays des difficultés. Sous réserve de ce que toute solution constitutionnelle, telle que le recours à une présidence collective ou toute solution de ce genre, peut prolonger la période de transition.
Pour Ali Ghédiri, » l’un des avantages de cette décision (la nomination de Bensalah), est de respecter la loi fondamentale dans la mesure où nous avons sécurisé le processus des affaires de l’Etat et préservé ses symboles chez nous et à l’étranger « .
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Les élections présidentielles se tiendront le 4 juillet prochain soit dans moins de 3 mois, a annoncé la présidence dans un communiqué.
« Monsieur Abdelkader Bensalah, chef de l’Etat, a procédé le mardi 09 avril 2019, jour de sa prise de fonction, à la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral à l’élection présidentielle fixée au jeudi 04 juillet 2019 », précise le communiqué.
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La télévision publique ENTV vient d’annoncer que Abdelkader Bensalah a signé le décret portant convocation du corps électoral pour la prochaine élection présidentielle qui aura lieu jeudi 4 juillet 2019 .
Les élections présidentielles ont été ainsi fixées officiellement et conformément à l’Article 102 de la Constitution pour le 4 juillet prochain.
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