L’immigration clandestine, ce fléau qui n’a eu de cesse de s’aggraver ces dernières années, notamment avec l’arrivée d’une pandémie, l’Algérie voit aujourd’hui, plus que jamais, ses enfants partir de l’autre côté de la mer, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Les Harraga algériens, omniprésents dans les chiffres enregistrés par les autorités et les ONG en Europe en termes d’immigration illégale, hommes, femmes et enfants décident de partir, de toutes les tranches de cette société.
Certains trouvent refuge et s’extirpent au bout de quelques années de leurs situations « en noir » dans les pays européens, d’autres sont renvoyés dans leur pays et quand le pire scénario arrive, ces Harraga trouvent la mort sur la route, fuyant une vie, invivable !
Les sportifs prennent le large illégalementDe nos jours, même les sportifs prennent cette irrévocable décision ou du moins y pensent souvent, tel le champion du monde en Bodybuilding Fayçal Mihoubi, qui a affirmé avoir pensé à la Harga, à cause de la négligence des responsables, les récompenses non reçues et l’ignorance de la fédération du Bodybuilding.
C’est au tour de l’ex-joueur international algérien, Amine Boulahia, lui, a pris cette décision et a rejoint l’Espagne après avoir traversé la méditerranée. Boulahia, souffrant d’une situation sociale difficile, avait évolué dans plusieurs clubs professionnels en Algérie. Il a également été sélectionné une fois en équipe d’Algérie en 2013, cependant, les clubs n’ont pas honoré leurs dettes vis-à-vis du joueur.
Désespéré, le natif de Tlemcen quitte son pays illégalement malgré les morts enregistré, le fruit de la marginalisation et de la situation difficile qu’il vivait.
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En Algérie, la Covid-19 tue toujours, en témoigne le bilan d’aujourd’hui, le 15 septembre 2021. Malgré une nette décrue, le virus continue de faire des ravages au sein des Algériens. Outre les dizaines des contaminés, chaque jour, le pays enregistre plusieurs décès. Face à ce constat quotidien, le ministère de la Santé appelle au respect des mesures de prévention.
Selon le bilan communiqué aujourd’hui par les services du ministère de la Santé, l’Algérie a enregistré 242 nouveaux cas de contamination à la Covid-19. Le même bilan indique que le pays a connu pendant ces dernières 24 heures 16 décès, ainsi que 176 guérisons. Les chiffres officiels font également état de 20 nouvelles personnes qui se trouvent en réanimation.
Suite à ce dernier bilan, le total des cas de contamination à la covid-19 en Algérie depuis le début de la pandémie s’élève à 200.770 cas. Le pays a enregistré, à cause des complications liées au virus, 5630 décès, depuis le mois de mars dernier.
Le confinement sanitaire allégé en AlgérieSuite à la baisse significative des cas de contamination à la Covid-19 en Algérie, le gouvernement a décidé d’alléger les mesures restrictives. En effet, c’est dans un communiqué annonçant le prolongement du confinement sur 31 wilayas que l’allégement a été annoncé.
Désormais, les Algériens pourront profiter de l’ouverture des salles des sports et des marchés de véhicules d’occasion. Malgré cet allégement, le gouvernement et les citoyens restent inquiets d’une quatrième vague qui risque d’être plus meurtrière que la précédente.
Il est à rappeler que le pays a connu en juillet dernier un scénario apocalyptique. Les hôpitaux débordaient de malades, l’oxygène manquait, et les décès se multipliaient.
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« La crise est un outil de gouvernance en Tunisie », a déploré hier le président Tunisien Kais Saied, dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence. Le chef de l’État a notamment été particulièrement incendiaire, à l’égard de ceux qu’il a qualifié de « mafia ». Des individus qui ont fait de la Tunisie, selon lui, « un état à deux régimes ».
Comment sommes-nous arrivés à une telle situation en Tunisie ? Après la révolution du Jasmin, un véritable orage politique mène le pays dans un flou inquiétant. Certains évoquent même un « coup d’état ». Un mot qui est loin d’être du gout du président Tunisien qui s’insurge et accuse. Il a notamment déclaré que « ce n’est pas une affaire constitutionnelle, mais une affaire politique ».
Pour ceux qui parlent d’un coup d’état, Kais répond. Il s’interroge, « comment peut-on parler d’un coup d’état basé sur la constitution ? ». Le président Tunisien affirme que le danger menace la Tunisie, et qu’il est obligatoire de protéger l’état.
Pour Kais, c’est « la mafia qui gouverne la Tunisie »Le président Tunisien, toujours lors de la même intervention, a fait des révélations dangereuses. Pour lui, la Tunisie « est un État à deux régimes : un régime apparent, celui des institutions, et un régime réel, celui de la mafia qui gouverne la Tunisie ».
Kais Saied, tente le tout pour le tout afin de pouvoir justifier ses dernières décisions qualifiées par plusieurs observateurs d’un coup d’État. Le chef de l’État Tunisien a notamment pointé du doigt une véritable mafia constituée de plusieurs responsables politiques qu’il accuse de corruption.
Pour Kais, « la route est claire, c’est celle dans laquelle marche le peuple tunisien ». Le président affirme qu’il compte bien combattre cette mafia coute que coute, et que cela explique son forcing commis le 25 juillet dernier. Kais Saied, outre avoir suspendu les activités du Parlement, a décidé du limogeage de son premier ministre. Le chef de l’État s’est arrogé depuis les pleins pouvoirs, et ce, « jusqu’à nouvel ordre ».
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L’expression « contre vents et marées » prend tout son sens avec les incessantes vagues de migration illégales qui, malgré la météo, les migrants clandestins risquent leurs vies pour aller vers l’autre côté de la méditerranée. Hommes, femmes et enfants, tous prêts à mettre leurs vies en danger pour une vie nouvelle.
Septembre ne semble pas en mesure de voir diminuer le flux migratoire par rapport aux mois précédents. Fuyant le pays pour d’innombrables raisons, la crise sanitaire ne fait qu’augmenter cette envie de partir, notamment vers l’Espagne. Plus de 700 personnes sont arrivées en l’espace de 72 h à Almeria, à Murcie, à Alicante et aux îles Baléares.
18 600 est la moyenne annuelle d’Algériens en résidence illégale dans les pays de l’UE durant les dix dernières années, une moyenne qui ne fera qu’augmenter vu les vagues migratoires massives. Les chiffres de Frontex, l’Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, indiquent 67% des migrants clandestins arrivant sur le sol espagnol en mois de juillet sont Algériens.
Nouvelle myriade de « Harraga » et nouvelles réactions espagnolesSur sa page Facebook, le Spécialiste Francisco José Clemente Martin précise que 90% des migrants clandestins sont de nationalité algérienne. Ces derniers ont été pour la plupart interceptés, d’autres sauvés par la garde civile et les garde-côtes espagnols. Parmi eux, 60 personnes ont été placées sous assistance sanitaire notamment, car de nombreux cas de covid-19 ont été trouvés, avec la mort d’un clandestin en arrivant à Almeria. L’ONG a enregistré 23 naufrages sur la route et 2 170 migrants morts.
Dans un entretien accordé à nos confrères de Liberté, l’activiste évoque la réaction mauvaise de certains Espagnols, mais rassure tout de même en citant les autres qui font preuve de compréhension, tenant compte de la situation délicate que vivent ses Harraga dans leur pays d’origine, raison pour laquelle ils quittent tout, ils risquent tout, dans l’espoir d’une arrivée, et d’un nouveau départ.
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Le taux élevé de la réussite à l’examen du baccalauréat pour la session 2021 devra engendrer une surcharge inédite des universités. Le nombre des nouveaux étudiants dépasse largement les prévisions de l’enseignement supérieur. Les syndicats proposent déjà des solutions.
Avec une moyenne d’admission fixée à 9,5/20, décidée pour des considérations sanitaires et psychologiques liées à la propagation de la pandémie du Covid-19, le taux de réussite national à l’examen du Baccalauréat (session 2021) a atteint 61,17 %.
Les appréhensions quant à une surcharge inédite des universités ont été d’emblée ressenties chez le premier responsable du secteur qui n’a pas caché sa surprise par rapport au taux de nouveaux bacheliers. Il s’agit, en effet, de 60% de plus par rapport aux années précédentes, soit 346 000 nouveaux étudiants pour cette année.
Cela intervient au même moment où la tutelle mise gros sur le protocole sanitaire de lutte contre la propagation de l’épidémie du coronavirus. Force est de constater que l’application de la distanciation physique, avec notamment le nombre des nouveaux étudiants qui devront rejoindre les bancs des universités ce 3 octobre, ne sera pas chose aisée.
Le CNES propose de réduire l’accès à l’enseignement supérieur.Face à ce constat, les syndicats commencent déjà à s’inquiéter et estiment qu’il est plus que nécessaire de réduire la pression sur les établissements de l’enseignement supérieur. Pour le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), de réduire l’accès des nouveaux bacheliers à l’enseignement supérieur.
Dans l’optique d’assurer un enseignement de qualité, le CNES propose d’orienter les bacheliers ayant eu un bac avec 11, 12 ou même 13 de moyenne vers l’enseignement professionnel.
Selon le président de ce syndicat Abdelhafid Milat, il s’agit d’une aubaine de changer le système de formation supérieur basé depuis l’indépendance sur l’académique. « Depuis l’indépendance, l’Algérie ne forme que des académiciens et il est temps que cela change », a-t-il affirmé.
Selon lui, « l’enseignement supérieur doit plafonner la moyenne d’accès à l’université, elle peut être 11 ou 13 ou autre, cela se décidera selon les capacités et les besoins, pour les autres, même le bac en main, ils seront orientés vers un parcours professionnel ».
Précisant que l’idée « n’est pas propre à notre pays, nous ne serons pas les premiers à aller vers cette option, car elle existe dans le monde entier », l’intervenant rappelle que « 45 000 nouveaux bacheliers ont eu le bac avec 9 de moyenne ».
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Le club mythique de la JSK, adulé par des centaines de milliers de fans en Algérie et à travers le monde, a été réduit ces derniers jours à un nom dans un registre de commerce. Le conflit qui opposa Chérif Mellal, le président sortant, au nouveau président de la JSK, Yazid Yarichéne, semble toucher à sa fin. Une fin qui toutefois traine en longueur, à cause de la cocasse réaction du président sortant, Chérif Mellal.
Alors que Yarichéne et ses partisans ont tenté d’entrer au siège du club, lundi dernier, ils se sont heurtés à un Chérif Mellal intransigeant. Le président sortant a exigé un ordre d’expulsion émanant de la justice. Yarichéne et son clan sont donc revenus bredouilles. Mellal, via la page officielle de la JSK, a ensuite annoncé la fermeture du siège du club. Le communiqué a toutefois indiqué qu’à l’intérieur du siège, « tout fonctionne le plus normalement du monde ».
Fin de la partie ?Aujourd’hui, le 15 septembre 2021, la donne semble être changée. Les médias, en majorité arabophone, ont annoncé que le tribunal de Tizi Ouzou a rendu son verdict dans cette affaire. Une affaire par ailleurs très embarrassante pour les canaris. La justice aurait reconnu à Yarichéne sa qualité de nouveau président de la JSK et aurait intimé l’ordre de vider les lieux à Chérif Mellal.
Le tribunal de Tizi Ouzou aurait donc tranché. Le règne Mellal, entamé en 2018, prend fin en septembre 2021. Le président sortant, qui ne cède pas facilement, a toutefois tenu à compliquer les choses au maximum pour Yarichéne.
En effet, avant de quitter les lieux, Mellal à cadenassé les portes menant au siège de la JSK, et bien entendu, il a oublié de laisser les clés. Yarichéne devrait donc retourner au tribunal pour demander une autorisation d’entrer par la force afin de pouvoir accéder au trône du club mythique. Un club qui fonce droit dans l’inconnu.
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Un site spécialisé a dévoilé récemment qu’un cybercriminel localisé en Algérie aurait pu arnaquer 1 700 clients de la banque « Crédit Agricole ».
VPNMentor, le site en question, a révélé que le pirate disposait d’un logiciel, lui permettant de recréer des interfaces ou façades de site web. Il l’utilisait comme un outil pour duper ses victimes, et ce, en reproduisant celui de « Crédit Agricole ».
Cet Algérien envoyait un nombre important de faux mails en usurpant l’identité de la société « Crédit Agricole », après avoir mis en place la fausse plateforme. Les personnes arnaquées auraient été victimes d’un phishing ou hameçonnage, sachant que leurs informations confidentielles se seraient fait dérober.
Le cybercriminel fait tomber 17000 victimesPar ailleurs et pour perfectionner son plan criminel, le pirate a réussi à mettre la main sur ce qu’il en avait besoin : un kit correspondant aux caractéristiques de la société ciblée, ainsi qu’un listing d’adresses électroniques, de numéros de téléphone et des données personnelles supplémentaires.
En usant ces données renseignées sur son faux site, l’arnaqueur connaissait à chaque fois qu’une nouvelle victime tombait dans son piège.
Il est à noter que la société ciblée par l’escroc, « Crédit Agricole » en l’occurrence, a dédouané de toute responsabilité sur ce fait, expliquant que ce sont bien les clients qui ont décidé de donner leurs informations à un site tiers.
Il convient également de préciser que le montant exacte du préjudice n’a pas été estimé, et c’est bien VPNMentor qui a révélé le nombre de personnes qui avaient été arnaquées.
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Chérine Abdellaoui, la judoka algérienne, qui a offert la médaille d’or lors des jeux paralympiques de Tokyo, fait encore honneur à son pays. La jeune de 22 ans a été désignée mardi, Ambassadrice de l’ONU en Algérie.
La championne, qui a déjà représenté l’Algérie en 2016 à Rio De Janeiro, s’est imposé lors de la finale féminine des moins de 52 kg, occupant la première marche du podium, elle a fait ses preuves sur le tatami, désormais une autre aventure commence pour elle, celle de représenter son pays et agir pour la jeunesse.
Très contente de ses accomplissements, l’athlète exprime sa seconde joie suite à sa désignation en qualité d’Ambassadrice de bonne volonté des Nations Unies, elle compte, grâce à cette nomination, servir le sport national de façon différente, elle envisage de véhiculer un message d’ambition, d’optimisme et de confiance en soi.
La nouvelle Ambassadrice de bonne volonté des Nations UniesAmbassadeurs de bonne volonté, un titre que l’ONU accorde aux éminentes personnalités, dans plusieurs domaines notamment le sport, soigneusement sélectionnés.
Ces ambassadeurs ont pour but d’attirer l’attention du monde sur les initiatives et les activités des Nations Unies, sensibilisant ainsi leurs sociétés, afin de se mobiliser pour améliorer la vie de milliards de personnes partout dans le monde.
Pendant un an, la médaillée, a reçu sa lettre de désignation de la part de son Excellence Eric Overvest, le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie, dans une déclaration à l’APS, Overvest a indiqué « Nous avons sélectionné Chérine Abdellaoui pour ce poste d’Ambassadrice de bonne volonté, parce qu’elle incarne parfaitement nos valeurs. Elle représente un exemple à suivre, en termes de courage, de tolérance, de persévérance et de travail d’équipe, car à travers sa médaille d’or au Japon, elle a apporté la preuve formelle que même avec handicap, on peut accomplir de grands exploits ».
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Depuis quelques semaines, la question de la vaccination des enfants contre le coronavirus suscite débat. Si la décision tarde encore à venir de la part des autorités sanitaires, l’ensemble des spécialistes sont plutôt unanimes ; il s’agit d’une nécessité.
C’est dans ce sens qu’abonde le professeur d’immunologie, chef service du laboratoire d’immunologie au CHU de Béni Messous, Pr Redha Djidjik. Selon lui, il s’agit d’une nécessité d’autant que les enfants constituent un facteur non négligeable de transmission du coronavirus.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, le spécialiste affirme que la question mérite bien d’être étudiée d’autant que les enfants demeurent des vecteurs de transmission. Et ce, même s’il est « compliqué d’accepter cela sur le plan éthique », vu que c’est une vaccination « altruiste », a-t-il soutenu.
Dans le même sillage, l’intervenant explique « qu’on ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif », ajoutant que ceci est une nécessité absolue et qu’il serait bénéfique de les vacciner.
Situation épidémiologique : « Tous les indicateurs sont au vert »Abordant la question de la possibilité d’interchangeabilité des vaccins, vu la rareté, voire l’inexistence de deuxième dose de certains protocoles, l’invité de la Radio souligne que cela est tout à fait possible.
C’est également la même chose, ajoute-t-il, pour refaire un protocole du début en se faisant vacciner une nouvelle fois par un autre type de vaccin. « Le rappel du Sputnik dure deux ou trois semaines, si on les dépasse, on n’est plus sur un rappel », explique encore le spécialiste.
À propos de la situation épidémiologique actuelle, le Pr Djidjik souligne que « les indicateurs sont au vert », soutenant que « nous sommes actuellement en pleine décrue ». Pour lui, il serait plus judicieux de profiter de cette situation pour une rentrée sociale plus à l’aise.
« Je pense qu’il faudrait profiter de cette baisse des contaminations pour mieux s’organiser et laisser un peu le citoyen respirer pour reprendre cette rentrée sociale », a-t-il préconisé.
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Depuis seulement trois semaines de la réouverture des frontières et le lancement du nouveau programme de vols internationaux de et vers l’Algérie, la majorité des compagnies aériennes, à l’instar d’Air Algérie, affichent complet sur la ligne Paris – Alger.
En effet, chez la compagnie aérienne nationale, les billets de vol sur la ligne Paris – Alger sont rarement disponible, et ce, pour le reste du mois de septembre en cours. Sachant qu’une importante demande a eu lieu, ce qui explique que les billets ont été vendus promptement.
Concernant la filiale low cost d’Air France, Transavia. Cette dernière affiche complet sur la ligne susmentionnée. Notons qu’elle propose presque les mêmes prix de ceux mis en avant par Air Algérie.
La compagnie ASL Airlines subit quant à elle, la même situation que sa concurrente, Transavia en l’occurrence, en ce mois de septembre.
Air France propose des prix « exagérés »Face à cette situation critique de billets d’avion introuvables, la compagnie Air France semble, pour le moment, l’espoir de la diaspora algérienne pour rejoindre le territoire national.
Désormais la seule compagnie avec Air Algérie à encore opérer des vols entre Paris et Alger en septembre, Air France propose des billets à partir de 786 euros. Un prix jugé comme excessif et exagéré par les clients.
Il convient également d’indiquer que le prix proposé par la compagnie Air France est considéré comme le plus cher, et ce, depuis la mise en place du nouveau programme de vols internationaux.
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Alors que le PT se prépare aux élections, et que le FFS a annoncé officiellement sa participation, le RCD lui, fait encore durer le suspens. Le parti de Mohcin Belabes n’a pas donné le moindre indice. Il laisse ses militants et ses sympathisants perplexes quant à l’attitude à adopter.
Outre le FLN, le RND, le MSP, habitués à participer à tous les scrutins, tout semble indiquer que le FFS et le PT vont être aussi de la partie. Reste le RCD, qui se fait encore attendre. Le Parti, rappelons le, a boudé les trois derniers scrutins (présidentielle du 12 décembre, référendum du 1er novembre et législatives du 12 juin 2021). Le silence radio du RCD, ajouté à ses prises de position opposées au pouvoir, va-t-il déboucher sur un énième boycott ?
Le conseil national va se réunir vendrediLe RCD observe et analyse ou bien il hésite à annoncer vite sa participation ? En tout cas, s’il boycotte ces prochaines élections, il va soit s’effacer de la scène politique et institutionnelle, soit la marquer avec son absence. Le parti est face à un défi de taille. Lui, dont la majorité de la base militante réside à Tizi Ouzou et Béjaia, va devoir convaincre une population habituée au boycott de participer, dans un contexte politique et socioéconomique singulier.
Tout va se décider ce vendredi pour le RCD. Le parti va tenir une réunion de son conseil national, au cours de laquelle la question de la participation ou non aux élections sera tranchée. Le RCD va, selon la majorité des observateurs, marcher sur les pas du FFS, qui a annoncé officiellement sa participation, et qui l’avait qualifié de « stratégique ».
Le Parti de Mohcin Belabas, qui rafle souvent des sièges aux APC et aux APW des Wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaia, se décidera donc dans moins de 72 heures. Il est à rappeler toutefois que le RCD avait déclaré qu’il « reste attaché au fonctionnement constitutionnel des institutions et à l’application des seuls instruments prévus par la législation ».
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Malgré l’évolution du slogan de la sécurité routière, le « Ne roulez pas vite, votre famille vous attend » auquel on est habitué, les accidents de la route en Algérie ne cessent de survenir, l’un plus mortel que l’autre, entraînant des blessés et des morts en centaines.
La délégation nationale à la sécurité routière (DNSR) a fait un bilan des sept premiers mois de l’année 2021 sur les accidents de la route enregistrés à l’échelle nationale, 14601 accidents de la route survenus, engendrant 1974 morts et 19576 blessés.
Des chiffres qui choquent compte tenu du bilan effectué avant le drame dans la wilaya de Naâma le 12 septembre, une collision entre un camion et un bus de transport de voyageurs a entraîné 13 morts et 7 blessés, les images et les vidéos de l’accident qui tournent sur les réseaux sociaux sont absolument effrayantes. Les routes algériennes sont malheureusement habituées à ces images d’horreur.
L’indignation et les propositions de Mokrane Ait LarbiAprès chaque accident, les services de la gendarmerie ouvrent une enquête pour déterminer leurs circonstances, néanmoins, qui se charge de trouver des solutions ? L’avocat Mokrane Ait Larbi s’est exprimé au sujet de l’épreuve douloureuse que vit l’Algérie, comme l’a qualifié le président de la République.
Dans ce qu’on pourrait considérer un appel à l’État, qui selon le militant des droits de l’homme, doit s’acquitter de sa responsabilité, les autorités ne devraient pas se contenter de présenter « les condoléances les plus attristées », il relève que ce fléau ne fait que s’aggraver face à l’inertie des autorités concernées.
Dans sa publication Facebook du 14 septembre, il déplore les solutions dont on a entendu parler pendant des années, dont aucune n’a été concrétisée, et pourtant ces solutions se montrent très efficaces dans d’autres pays.
Il a également pris l’exemple de la France en 2019, ayant 40 millions de véhicules en circulation contre 6.5 millions en Algérie, les deux, pourtant, ont enregistré des chiffres qui se rapprochent, 3498 morts en France et 3275 en Algérie.
« Où est donc le problème ? » s’interroge l’avocat, qui évoque par la suite la limitation de la vitesse sur les routes à double sens, 80 km/h, une vitesse qu’aucun automobiliste ne respecte sauf en cas d’encombrement, il propose que la limitation devra être de 100 km/h sur les routes à double sens et entre 110 et 120 km/h sur les autoroutes.
Il souligne aussi la vitesse de 120 km/h à laquelle roulent certains bus et camions, est très dangereuse, chose qui provoque souvent des accidents routiers mortels.
Ait Larbi n’a pas manqué de rappeler, le discours répétitif, se leurrant sur des solutions proposées par le pouvoir public, telle la mise en place d’appareils de limitation de vitesse, des propositions qui demeurent non conjuguées.
Un décret, toujours selon l’avocat, suffira comme mesure pour conjuguer ces solutions, déplorant les bras croisés et les larmes sèches de condoléances.
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L’acteur et le comédien d’origine algérienne Saïd Bogota, âgé de 28 ans, a été présenté, hier mardi 14 septembre, devant la Cour d’assises de l’Essonne, où il comparait pour avoir enlevé, séquestré et tenté de tuer un mineur.
Atteint de nanisme, le comédien est connu pour ses rôles dans « Taxi 5 » et « Pattaya ». Il est jugé en effet, dans une affaire qui remonte au 2018, où il est accusé d’être impliqué pour avoir commandité et participé à l’enlèvement, la séquestration et la tentative d’assassinat d’un adolescent.
En effet, la victime n’est autre que le compagnon d’une ancienne petite amie du comédien. Agé de 17 ans au moment des faits, l’adolescent a été enlevé puis retenu en orage dans une cave d’immeuble, et ce, pendant plusieurs heures, où ses agresseurs, le comédien et deux autres individus, le forcent à ingérer de l’acide chlorhydrique et le frappent.
Forte violence contre la victime» J’ai été transporté par la suite dans un champ, où j’ai reçu deux tirs de flashball à la tête, du gaz lacrymogène au visage, des coups de clé à molette sur le crâne avant d’être aspergé d’essence et incendié, » a dévoilé la victime aux enquêteurs, dès son réveil du coma artificiel. Sachant que ses déclarations ont été confirmées par des examens médicaux.
La victime a ajouté que parmi ses trois agresseurs, a reconnu formellement l’acteur Saïd Bogota, ce dernier aurait crié, lors du déroulement des faits, à ses deux compagnons de le tuer, au moment où il a réalisé que l’adolescent a vu sa tête.
Devant les enquêteurs, Saïd Bogota a reconnu une partie des violences mais nié avoir voulu la tuer. » Aujourd’hui, je n’arrive plus à me regarder dans un miroir. Je m’en veux tellement pour ce que j’ai fait « , se justifie le comédien à la victime. Notons que le verdict sera rendu le 21 septembre de l’année en cours.
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Le feuilleton judiciaire de plusieurs anciens responsables se poursuit au tribunal de Sidi M’Hamed. Cette fois ci, c’est Imane-Houda Feraoun qui a été entendue par le juge dans le cadre d’une affaire de corruption. Une affaire dont les accusés sont Melzi, Sellal, et Ouyahia. L’ancienne ministre des technologies et de l’information a comparu en tant que témoin.
C’est une véritable bombe que lâche Feraoun. L’ancienne ministre à répondu, indirectement, aux accusations proférées à son encontre par Ahmed Ouyahia, l’ex-premier ministre. C’est aussi dans ce contexte qu’elle a dévoilé plusieurs détails sur le projet du « data Center », censé voir le jour à Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira.
« Garantir la sécurité des données des Algériens »Selon, Houda Feraoun, la réalisation du Data Center, aurait permis de « garantir la sécurité des données des Algériens », rapporte El Chourouk. La même source ajoute que l’ex-ministre a déclaré que ce projet nous aurait évité « une dépendance vis-à-vis de l’extérieur ».
En réponse au juge, qui lui a demandé son témoignage à propos du projet, Feraoun se perd en explications et multiplie les accusations indirectes. Selon elle, le stockage de 50 % des données numériques des Algériens se concentre à l’étranger, chose pour laquelle Algérie Télécom a demandé « une étude détaillée », pour réaliser le projet du Data Center.
Se perdant dans ses explications, le juge rappelle l’ancienne ministre qu’il s’agit d’une affaire de corruption. Il la questionne donc sur la raison pour laquelle le projet fut confié à la Société d’investissements hôtelière (SIH) de Melzi. À cela Feraoun répond « qu’il s’agit d’une politique d’état ».
C’est le CPE qui a choisi La SIHSelon Feraoun, c’est le Conseil des Participations de l’État (CPE) qui a fait le choix de la SIH. Cette société était gérée par Melzi, mouillé dans plusieurs affaires de corruption. Cette décision, précise Feraoun, est due à la prétendue expérience de la SIH, qui a notamment été responsable du projet du « câble ».
Le juge demande ensuite à Feraoun pourquoi on n’a pas confié le projet à la première entreprise étrangère. Feraoun affirme qu’elle savait « qu’il y’avait négociation ». Selon elle, on n’a pas retenu la proposition de l’entreprise étrangère, car ses employés auront accès à « nos informations ».
Feraoun conclue en affirmant « qu’on a étudié toutes les propositions et il y avait beaucoup de remarques. Finalement on a déposé le dossier au CPE et ils ont été d’accord pour créer une collaboration entre Mobilis et Algérie Télecom ». Pour rappel, Ouyahia avait accusé Feraoun d’avoir étouffé le projet du Data Center.
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À l’issue des auditions des accusés et témoins dans le cadre de l’affaire de l’ex-directeur de la Résidence d’État de « Moretti », Hamid Melzi, le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed a rendu, ce mercredi, ses réquisitoires.
En effet, le procureur de la République près la même juridiction a requis respectivement des peines de 10 ans et 8 ans de prison ferme, et une amende d’un million de dinars, à l’encontre des deux anciens premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.
Pour ce qui est du principal mis en cause dans le cadre de cette affaire, en l’occurrence Hamid Melzi, le parquet a requis une peine de 7 ans de prison ferme assortie d’une amende de 5 millions de dinars.
Concernant les autres accusés, le procureur a requis des peines différentes allant entre 2 et 4 ans de prison ferme.
Les réquisitoires prononcés à l’encontre des autres accuséesLe procureur de la République a également requis une peine de 4 ans de prison ferme et une amende de 5 millions de dinars contre les trois fils de Hamid Melzi, à savoir Mouloud, Ahmed et Salim. 3 ans de prison ferme et 500 000 DA d’amende ont été requis contre Walid Melzi.
L’ancien Directeur général de la compagnie aérienne Air Algérie, également impliqué dans l’affaire, risque quant à lui une peine de 6 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars d’amende.
Pour ce qui est de l’ancien Directeur à Algérie Télécom, Choudar Ahmed, le procureur de la République a requis une peine de 7 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars.
Le parquet a également prononcé un réquisitoire de 4 ans de prison ferme et une amende de 500 000 DA à l’encontre de Charit Ahmed, l’ancien Directeur de la Résidence de l’État.
L’article 10 ans de prison requis contre Ouyahia et moins pour Sellal et Melzi est apparu en premier sur .
Le procès de l’ex-directeur de la Résidence d’État de « Moretti », Hamid Melzi se poursuit au niveau du tribunal Sidi M’hamed à Alger. Après Ouyahia et Sellal, c’est au tour du principal mis en cause à répondre aux questions du juge.
L’audience d’hier a été marquée par les déclarations de Hamid Melzi, qui a nié avoir acquis indument des biens. Il a, en effet, affirmé à l’adresse du juge qu’il ne possède aucun bien, même pas une habitation personnelle, mis à part un véhicule qu’il utilisait dans la chasse.
Répondant aux questions du juge concernant les biens et les sociétés qu’il détenait, le prévenu a affirmé « qu’il ne possède aucune société ». Selon lui, « il s’agit de société de ses fils, qui n’ont aucun lien avec son poste ».
Cependant, il déclare qu’il a effectivement « aidé son fils à avoir un crédit pour l’acquisition d’un lot de terrain à Chéraga ». Ensuite, le juge s’est intéressé aux biens détenus par le prévenu, ainsi que ce qu’il compte faire après sa retraite.
À ce propos, Melzi répond qu’il n’a qu’un véhicule qu’il utilisait dans la chasse et qu’il ne possède même pas de maison personnelle. D’ailleurs, il déclare qu’il comptait habiter chez son épouse, qui détient un appartement, après sa retraite.
Audition des fils de Hamid Melzi et de l’ex-DG d’Air AlgérieLors de l’audience, le juge a également auditionné l’accusé Hamid Melzi dans l’affaire de blanchiment d’argent mise à nu par l’enquête et l’a interrogé au sujet du rapport de ses enfants avec son activité et son poste d’ancien directeur de la résidence d’État depuis 1997.
De leur côté, les fils de l’ex-directeur de la Résidence d’État de « Moretti », Hamid Melzi ont nié avoir bénéficié de l’influence et du poste de leur père dans leurs activités respectives. Les questions du juge ont porté sur l’entreprise « VitaJus » et plusieurs autres investissements en agricultures.
Interrogé dans le cadre de la même affaire, l’ancien directeur général de la compagnie nationale Air Algérie, Bekhouche Allache a répondu aux questions liées à la réalisation du nouveau siège de la compagnie qui avait coûté des pertes en milliards de dinars au Trésor public, en sus du retard accusé sur le terrain.
À des questions sur les détails liés à la récupération du siège social de la compagnie, l’accusé a affirmé avoir réussi, depuis sa désignation, à la tête de la compagnie « à récupérer le siège social et à l’annexer aux biens de l’État, après son exploitation par les privés ».
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La tendance baissière du dinar algérien faces aux principales monnaies mondiales, constatée depuis la réouverture de l’espace aérien et l’augmentation de la fréquence des vols internationaux, continue.
Au niveau du marché officiel de change, la monnaie unique européenne a connu une hausse selon les cotations de la Banque d’Algérie. 1 euro s’échange à 161,2601 dinars sur les cours de l’achat et 161,2915 dinars sur les cours de la vente. Hier, il s’échangeait respectivement à 160,9860 DA et 160,9547 DA.
Pour ce qui est du dollar américain, les cotations commerciales de la monnaie nationale ont fait état d’un dollar contre 136,3837 dinars à l’achat et 136,3978 dinars à la vente. Soit presque le même niveau que les cotations d’hier.
La Banque d’Algérie a également fait état, dans son tableau de change, qu’un Livre sterling est échangé contre 189,2116 dinars à l’achat et 189,2849 à la vente. L’on note également un léger changement par rapport à hier ; 188,6140 DA à l’achat et 188,6148DA à la vente.
Le taux de change dans le marché parallèleSur le marché parallèle, des mises à jour relayées ce mercredi 15 septembre tôt dans la matinée, la monnaie unique européenne n’a pas affiché grand changements. Un euro s’échange contre environ 212.5 dinars à l’achat et 214,91 dinars à la vente.
Pour ce qui est de la monnaie américaine, un dollar s’échangeait, pour le compte de cette journée contre 180,00 dinars à l’achat et 182,00 dinars à la vente. Quant au Livre sterling, le taux affiche 249.16 dinars à l’achat et 251.93 dinars à la vente.
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La vague de chaleur qui a touché plusieurs wilayas du pays depuis hier n’en finit pas. Les services de l’Office national de météorologie ont indiqué que la canicule persiste dans plusieurs wilayas.
Dans un bulletin météo, Météo Algérie les températures pour la journée de ce mercredi 15 septembre 2021 seront comme suit : entre 28 et 42 sur les zones côtières ; entre 30 et 41 dans les wilayas de l’intérieur ; de 36 à 47 au sud du pays.
Les wilayas concernées par ce phénomène de niveau de vigilance Orange, sont Tizi Ouzou, Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba et El Taref. Dans ces 6 wilayas, la canicule est attendue dans la journée du mercredi, de 09 h 00 à 18 h 00, ajoute la même source.
Trois autres wilayas de l’Est sont classé en vigilance jaune, à savoir Mila, Constantine, Guelma, selon la même source.
Vents et soulèvement de sable dans 5 wilayasDes vents pouvant atteindre les 50 km/h, accompagnés de soulèvement de sable sont également attendus dans 5 wilayas. En effet, les wilayas de Tiaret, Djelfa, Laghouat, El Bayadh et Nâama sont classées en vigilance jaunes vents violents et vent de sable.
La validité du bulletin sera de 09 h 00 jusqu’à 21 h 00 de la journée du mercredi, précisent encore les services de Météo Algérie.
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L’économie algérienne est fortement déséquilibrée (malade) et doit être reformée en profondeur (soignée) sans tarder.
En raison de facteurs internes (inadéquation des politiques publiques) et externes (chocs pétroliers à répétition -2014 et 2020 et pandémie de 2020), l’économie nationale fait face à une crise structurelle profonde.
Cette dernière intervient dans un contexte de pandémie (coûteuse en vies humaines et sur les plans économique, financier et mental), de tensions sociales et du besoin de faire évoluer la gouvernance en général.
Il faut donc définitivement rompre et de façon progressive avec le modèle rentier actuel et créer une economie de production élargie et inclusive. Vu l’énormité du chantier, une démarche méthodique est incontournable, avec tout d’abord une vision 2050 (où veut-on que l’Algérie se situe à cet horizon ?), une stratégie de développement 2030 (étape intermédiaire pour conduire la reconstruction et offrir ainsi les bases des plans d’action à moyen terme (2022-2025 et 2026-2030, etc.) qui eux donneront la mesure de la progression du pays en direction du nouveau projet d’économie.
C’est dans ce contexte difficile et complexe que les autorités viennent de publier en ce début de septembre un « plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République ».
Un document attendu et bienvenu qui est articule autour de cinq axes de reformes, dont un concernant l’économie du pays. Pour une analyse objective de la partie économique du plan gouvernemental, cet article va poser et tenter de répondre à quatre questions fondamentales et avancer quelques modestes propositions dans ce sens.
Question 1. De quoi souffre l’economie algérienne à l’heure actuelle ? (1) Le premier problème est celui des déficits budgétaires et du compte coutant de la balance des paiements.Les déficits sont énormes à fin 2020 et les perspectives pour 2021 et sur le moyen terme sont très défavorables. Pour le budget, sur le trend actuel (absence de tout processus de réforme), il faudra s’attendre à une hausse significative du déficit budgétaire hors pétrole (indicateur approprié) à environ 33,7 % du PIB hors pétrole en 2021 avant de chuter en moyenne à près de 32,5 % pendant 2022-2025 (pour une norme de 10 % du PIB hors pétrole).
Les facteurs explicatifs incluent la faiblesse chronique de la croissance économique mais également le faible niveau de recouvrement fiscal, une structure des dépenses courantes insoutenable, des investissements publics inefficaces et une structure de financement du déficit qui n’établit aucun équilibre entre croissance économique et viabilite des finances publiques.
Pour le compte courant de la balance des paiements (indicateur approprié), son déficit devrait atteindre 9% du PIB en 2021 avant de baisser légèrement à 7-8% du PIB entre 2022-2026 (pour une norme de 5% du PIB). Le problème fondamental du secteur extérieur n’est pas celui de la balance commerciale (et de sa réduction par des restrictions administratives des importations) mais celui plus vaste de l’écart entre les investissements et l’épargne nationale (ce qui demande des politiques macroéconomiques st structurelles fortes. Ces doubles déficits colossaux impliquent des ajustements douloureux et longs.
(2) Le second problème est celui de la faiblesse chronique de la croissance économique.L’économie du pays étouffe sous le poids des rigidités structurelles, de la corruption, de principes doctrinaux obsolètes et sans fondement (en matière d’ouverture et de financement), de l’absence de vision et de fortes résistances à mettre en place un pilotage rationnel.
A preuve, la croissance économique est restée faible au cours des dix dernières années (moins de 3% alors que le potentiel est de 7%), le revenu disponible a chuté de 17 % et la valeur de la monnaie nationale a baissé de façon continue (34 % entre 2015-2019).
La crise actuelle offre donc une opportunité unique de refonder l’économie algérienne et de créer de la richesse réelle d’autant plus que des marges de manœuvre existent avec un PIB potentiel de $350 milliards (par rapport à un PIB de $144 milliards en 2020 et une projection de $151 milliards en 2020.
Par ailleurs, le marché du travail dispose de marges de manœuvre importantes si des politiques de formation ciblées pourraient recycler et réinjecter du personnel dans l’économie nouvelle (numérique et verte).
(3) le troisième problème est le chômage chronique qui frappe durement les jeunes et les femmes.De 1 million de chômeurs afin 2019, ce niveau a dû doubler sous l’effet des chocs pétrolier et sanitaire de mars 2020 et notamment de la faiblesse des plans de relance budgétaire de juin 2020 (0,6 % du PIB) et de janvier 2021 (0,3 % du PIB).
Ajoutons à cela, les flux de demandeurs d’emplois annuels (environ 250,000 dont160,000 de primo demandeurs).
(4) le dernier problème est celui de l’inefficience de l’investissement publicqui fait perdre au pays des points de croissance (3 points), de l’emploi (plus de 45 %) et des recettes fiscales (à 1,5 points de pourcentage du PIB).
Question 2 : quels sont les défis que le pays doit relever sans tarderLes axes stratégiques (à mettre en place en simultanéité) sont au nombre de cinq, afin notamment :
(1) Les axes :
au nombre de cinq (5), ils visent, à juste titre, à améliorer les leviers de la gestion macroéconomique; diversifier les sources de croissance économique ainsi que la structure des exportations; lutter contre le chômage et renforcer les infrastructures d’appui du pays ;
(2) Les réformes :
destinées à remédier aux faiblesses structurelles paralysant l’économie nationale, elles incluent :
(2) Les mesures : de nature diverse et présentées en vrac sans cohérence.
(3) Quelques indicateurs macroéconomiques relatifs au passé
(période 2019-fin 2020 et pour certains, fin juin 2021) qu’il est difficile de rapprocher pour une lecture cohérente.
Question 4 : quelle analyse peut-on faire de ce plan d’action ?Si j’appuie sans réserve les axes stratégiques retenus et les intitulés des réformes proposées; je voudrais offrir un certain de remarques.
Sur le plan méthodologique,
je note :
Sur le plan de la substance,
le document :
(1) reste flou quant à sa nature :ce dernier est un recueil d’intentions de réformes profondes (avec très peu de détails notamment pour chacune d’entre elles; 4 lignes sont consacrées à la réforme des subventions).
Accompagnées par des longues listes de diverses mesures, non hiérarchisées et sans classification par rapport à leur nature; (mesures de management technique, mesures macro structurelles, structurelles et sectorielles).
Certaines mesures sont de véritables chantiers devant s’étaler sur plusieurs années; (l’élimination du marché parallèle, l’intégration du secteur formel) tandis que d’autres marquent un retour au passé; notamment la création de banques spécialisées dans le logement et les services postaux.
L’empilage de mesures n’a pas manqué de créer des incohérences; (notamment sur la question des taux d’intérêt) et d’introduire une fragmentation vu le caractère transversal de certaines réformes (notamment celles du secteur public et de l’état dont le manque d’approche globale et de bases doctrinales est apparent).
(2) fait l’impasse totale sur ce qui aurait dû être le cœur de ce plan d’action économique :la restauration de la viabilite budgétaire et extérieure. Sans un retour à des finances publiques saines et à des comptes extérieurs soutenables; il ne peut y a voir de relance ni de modernisation économique. De plus, le plan d’action se distingue par :
In fine, ce document ne constitue pas un plan d’action stricto sensu opérationnel qui permettrait de mettre en œuvre des reformes incontournables.
Alternativement, il offre une bonne base de discussion pour articuler un cadre stratégique intérimaire à long terme; sous réserve d’un travail d’affinement pour détailler les politiques et objectifs à atteindre.
Ci-dessous une proposition d’articulation d’un plan d’action.
Proposition de structure de plan d’action pour affronter les défis du pays.Un tel plan d’action doit inclure :
(1) Les politiques et les mesures pour soigner l’économie algérienne qui est gravement malade,
la remettre sur pied, la moderniser, la diversifier, la rendre compétitive afin de la mettre au diapason des réalités internationales. Le plan d’action doit refléter ces objectifs et comprendre inévitablement:
Le plan d’action doit être accompagné :
(1) d’un appareil performant de production de statistiques économiques, financières et sociales pour les mettre au niveau international afin de concevoir des politiques publiques de qualité, mesurer les mesures performances en temps opportun, prendre, si besoin est, les mesures correctrices que des développements nouveaux rendraient inéluctables et in fine appuyer un pilotage rationnel de l’économie ;
(2) des outils de pilotage discutés ci-dessus dont :
(3) d’un tableau du suivi de l’exécution de ces réformes avec des objectifs intermédiaires. Pour parachever l’écosystème du pilotage des reformes, il est vital de se doter :
Par Dr. Abdelrahmi Bessaha – senior economist · International Monetary Fund
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En France, la digitalisation de l’administration ne cesse d’avancer. Après avoir digitalisé les papiers administratifs, le ministère français de l’Intérieur annonce aujourd’hui la digitalisation de la procédure de demandes des cartes de séjour de types visiteurs.
Dans un communiqué rendu public hier lundi ; le ministère français de l’Intérieur a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme. Cette dernière permet aux résidents étrangers de demander des titres de séjour type « visiteurs » en ligne.
En effet, les étrangers établis légalement en France peuvent dorénavant demander leur titre de séjour « visiteur » ; via la plateforme du ministère francais de l’Intérieur.
Les précisions du département de Gérald Darmanin« Après la validation des visas long séjour valant titre de séjour, les titres de séjour ‘étudiant’, les titres de séjour ‘passeport talent’, les usagers peuvent dorénavant demander un titre de séjour ‘visiteur’, un duplicata de titre de séjour ou signaler un changement d’adresse directement en ligne sur via ce lien« , lit-on dans le communiqué.
« Il n’est plus nécessaire de prendre rendez-vous à la préfecture ni de se déplacer pour effectuer ces démarches. Les bénéficiaires concernés se présenteront uniquement physiquement à la préfecture pour la remise du titre de séjour. Entre le dépôt de la demande et cette remise du titre, ils peuvent consulter à tout moment sur leur compte en ligne l’état de leur demande », a précisé la même source.
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