À Afir, à l’est de la wilaya, deux projets touristiques de grande envergure attendent l’aval du wali pour l’entame des travaux.
À l’heure où des industriels et investisseurs porteurs de projets se plaignent de l’indisponibilité d’assiettes foncières, qui pourraient accueillir leurs projets susceptibles de créer de l’emploi dans la wilaya de Boumerdès, plusieurs espaces dédiés initialement à l’activité industrielle se retrouvent aujourd’hui inexploités ou détournés pour usage commercial et d’habitation. Et vu la gravité de la situation qui prévaut dans ce créneau, une commission a été instaurée par le wali de Boumerdès, en octobre 2017, sous la tutelle de l’inspection, qui a pour tâche d’établir un état des lieux des zones industrielles et zones d’activités et de dépôt à travers toute la wilaya. Les membres de cette commission, constituée de toutes les directions concernées par la gestion des dossiers des promoteurs industriels, se sont rendus sur le terrain et s’apprêtent à dresser leur bilan. Selon l’un des cadres qui ont participé à cette opération, le résultat qui ressort de l’enquête est peu reluisant. Ce dernier estime que “80% des terrains des zones industrielles sont inexploités ou détournés de leur vocation initiale, d’où la nécessité d’un assainissement”. La zone industrielle de Bordj Menaiel prévoyait au départ d’abriter 153 unités sur une superficie de 240 000 m2. Aujourd’hui, elle ressemble plus à un quartier résidentiel qu’à autre chose. Hormis une dizaine d’unités industrielles qui fonctionnent, les autres lots ont été convertis en commerces, promotions immobilières ainsi qu’en salles des fêtes. Des activités que les pseudo-investisseurs trouvent plus lucratives. Un fabricant de flexibles, dont la demande en 2016 de bénéficier d’un lot de terrain dans le cadre du Calpiref a été rejetée, se trouve aujourd’hui contraint de louer un local chez un particulier dans la même zone d’activités. Par ailleurs, un terrain qui a été cédé à un particulier pour réaliser un centre commercial à proximité de l’autoroute est toujours inexploité, et certains citoyens de Bordj Menaiel se posent des questions sur les circonstances d’attribution de ce terrain très convoité, sachant qu’il est clôturé et qu’il dispose d’un grand hangar qui date de l’époque où il était occupé par une société chargée des travaux de la conduite des eaux du barrage Taksebt jusqu’à Alger. D’autre part, le P/APC de Boudouaou nous a révélé qu’un terrain de plus de quatre hectares, supposé accueillir une ZAD (zone d’activités et de dépôt), qui se trouve en plein centre-ville, demeure inexploité par les industriels qui en ont été bénéficiaires. Quant à la zone industrielle dédiée aux activités de la pêche à Zemmouri, 5 ans après son lancement, elle n’est toujours pas opérationnelle, car les travaux d’aménagements sont en cours. À Afir, deux projets touristiques de grande envergure, comportant deux hôtels et des bungalows, présentés par des Algériens établis à l’étranger, attendent l’aval du wali pour entamer les travaux. “J’ai déposé le dossier il y a plus de six mois à la direction du tourisme ainsi qu’à la direction de l’industrie et des mines, mais je n’ai toujours pas reçu de réponse”, nous a confié l’entrepreneur qui a réalisé l’étude de l’un des projets. Le projet d’une station-service de la société nationale Naftal ainsi que trois autres projets attendent toujours une décision de justice pour être concrétisés dans la zone d’activités de Timezrit. Le terrain choisi pour accueillir cette ZAD est revendiqué par un particulier, ce qui a retardé le lancement de ses projets qui auraient pu contribuer à la résorption du chômage.
N. OUHIB
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Les zaouïas ne se mêlent pas que d’appuyer les mandats électoraux de Bouteflika. Le gouvernement ne se prive pas de solliciter leur concours lorsqu’il est confronté à certaines difficultés, comme la mobilisation des populations du Sud pour empêcher l’exploitation du gaz de schiste. Lors de sa récente visite de travail dans la wilaya d’Ouargla, le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a fait la tournée de trois zaouïas de la région pour leur demander de mener campagne auprès des populations locales pour les convaincre de consentir à l’exploitation du schiste. En contrepartie de ces bons offices, le P-DG a promis de réinvestir une partie des recettes dans des programmes de développement.
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Tamanrasset a le souci d’améliorer son classement peu envieux en matière de réussite aux examens scolaires. Ce qui est tout à fait normal. Mais le procédé est pour le moins contestable : tolérer, sinon carrément autoriser la triche. C’est ce dont a fait cas un chef de centre qui a souhaité garder l’anonymat, qui affirme avoir surpris des surveillants en train de dicter les réponses aux élèves qui passent les épreuves du BEM et qui justifient leur comportement par des autorisations qu’ils auraient obtenues d’un responsable de la direction locale de l’éducation. La wilaya de Tamanrasset est toujours reléguée en queue de classement des wilayas en matière de réussite aux examens de fin de cycle.
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Plusieurs dispositions ont été prises pour assurer la réussite de la campagne moisson-battage 2017-2018, a indiqué mercredi le ministère de l’Agriculture, du développement rural et la pêche dans un communiqué.
« Afin d’encadrer cette campagne qui s’annonce prometteuse, des dispositions organisationnelles, techniques et financières ont été prises pour assurer une mobilisation optimale de l’ensemble des intervenants sur le terrain », a précisé la même source.
Il s’agit de la tenue régulière de réunion de suivi et d’évaluation de la compagne moisson-battage sous l’autorité de wali.
Concernant les moyens de la récoltes, plus de 10.000 moissonneuses batteuses ont été mobilisées dont 1.200 mobilisés par les coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS).
Quant aux capacités de stockage, 31,3 millions de quintaux ont été mobilisés avec des possibilités de site supplémentaires de stockage en cas de besoins et des espaces de stockage de collecte »Big-Bag ».
Le ministère a également fait état de 552 points de collecte répartis au niveau des zones de production et dotés en moyens de manutention et de pesage adéquat ainsi qu’en moyens d’encadrement.
D’autre part, 800 camions des unions des coopératives de transport ont été mobilisés pour assurer le transport et la collecte et les transferts.
A cela s’ajoute la mobilisation de 109 stations d’usinage de semences dont 22 nouvellement acquises pour une capacité d’usinage journalière de 34.000 quintaux.
Des équipes sont également mobilisés 7/7 pour réceptionner la collecte des céréales et le paiement des créateurs ne dépassera pas les 72 heures, a ajouté le communiqué.
Dans ce cadre, une réunion nationale a été présidée mercredi à Alger par le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazghi pour examiner et évaluer les dispositifs d’encadrement mise en place au niveau de chaque wilaya afin d’assurer des meilleures conditions pour la réussite de la campagne moisson-battage 2017-2018.
Ont pris part à cette réunion les directeurs des services agricoles, les directeurs des CCLS, la profession ainsi que l’encadrement technique, notamment les instituts techniques et centres spécialisés.
Prise en charge des préoccupations des céréalicultures
A cette occasion, le ministre a exhorté les directeurs des CCLS de prendre en charge les préoccupations des céréalicultures et la nécessité de les accompagner pendant toute l’opération de moisson battage, à travers un contrôle rigoureux et un suivi régulier depuis la collecte de la production jusqu’aux silos de stockage.
Il a instruit les directeurs des services agricoles ainsi que les directeurs des CCLS de suivre quotidiennement et d’une manière rigoureuse l’état d’avancement de la campagne moisson-battage.
Le ministre a également insisté sur la transparence dans l’exécution de toutes les étapes de l’opération et le respect des délais de réception des récoltes et ceux du paiement des agriculteurs.
Il a aussi instruit les responsables des coopératives de mobiliser tous les moyens techniques, matériels et humains pour la réussite de cette compagne céréalière.
D’autre part, le ministre a insisté sur l’implication de la profession dans la campagne moisson-battage.
« Toutes les chambres doivent s’impliquer afin que tout le monde participent dans la réussite de ce rendez vous important », a -t-il ajouté.
La campagne moisson-battage 2017-2018 a été marquée par les conditions climatiques très favorables et des précipitations bine réparties durant tout le cycle végétatif des céréales, rappelle le ministère.
A cela s’ajoute les dispositifs d’encadrement mis en place, depuis la préparation de la campagne labours- semailles pour améliorer la conduite culturelle, encourager davantage l’utilisation des semences certifiées et des engrais et acquérir des équipements et matériels agricole.
La superficie globale emblavée en céréales durant cette campagne est évaluée à 3.444.122 hectares dont 1.599.936 hectares en blé tendre,1.282.421 hectares en orge et 81.094 hectares en avoine. APS
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La situation météorologique actuelle va « perdurer » avec, notamment, une perturbation prévue dès samedi prochain sur les régions côtières et proche-côtières de l’Ouest du pays avant d’atteindre le Centre avec une « moindre intensité », a indiqué mercredi Mme Houaria Benrekta, prévisionniste à l’Office national de météorologie (ONM).
« La situation qui a prévalu ces dernières semaines s’explique par un flux Sud-Ouest chaud et humide vers le Nord du pays provoquant des pluies, parfois orageuses, sur les régions côtières. La même situation a été observée dans les régions intérieures, notamment les Hauts-Plateaux qui ont connu de fortes précipitations, ainsi que des chutes de grêle », a indiqué Mme Benrekta à l’APS.
Elle a précisé que cette situation météorologique était « normale » et reflète « les caractéristiques météorologiques de la région méditerranéenne, connue par ses variabilités intra-annuelle et intra-saison, à l’exemple de la saison printanière de cette année qui a vu une période pluvieuse plus prolongée que d’habitude ». APS
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Le retrait se fait sur le site électronique http://concours.onec.dz, a précisé la ministre sur les réseaux sociaux.
Mme Benghabrit avait annoncé auparavant « l’ouverture d’un concours de recrutement externe, faisant état de 8.586 postes à pourvoir entre professeurs d’enseignement primaire et d’autres catégories administratives ».
Le nombre de postes à pourvoir sur concours concernent les professeurs d’enseignement primaire est de 3.378 postes, les conseillers d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle de 239 postes, les intendants de 213 postes, les intendants adjoints de 694 postes, les superviseurs de
l’éducation de 2.265 postes, les laborantins principaux de 300 postes et les laborantins de 1.407 postes.
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A l'occasion de la célébration de l'édition 2018 de la journée mondiale sans tabac ce 31 Mai 2018, le ministre de la santé, Alassane Seidou, dans un message adressé à la nation porte à la connaissance du public béninois que le tabac ne déclenche pas que des cancers. Il est également à l'origine de problèmes respiratoires, de cardiopathies et de difficultés cardiovasculaires. Selon Alassane Seidou, le tabagisme reste un important facteur de risque pour l'apparition d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies vasculaires périphériques. « Des risques sanitaires réels que l'Oms et ses partenaires ont décidé de réduire par la sensibilisation et l'information », a souligné le ministre de la santé.
Rappelant les récentes statistiques, Alassane Seidou souligne qu'il existe aujourd'hui dans le monde, environ 1 milliard de personnes, qui fument 6 000 milliards de cigarettes, soit en moyenne 300 paquets par an ou simplement 16 cigarettes par jour.
« Au Bénin, la situation n'est pas reluisante. Les résultats des enquêtes au Ministère de la Santé ont révélé que la prévalence du tabagisme est à la hausse chez les jeunes adolescents (7,5% en 2016 contre 5,3% en 2009) tandis qu'elle décroit chez les adultes (5% en 2015 contre 16 % en 2008) », a-t-il informé.
Dans notre pays, ces dernières années, poursuit le ministre, nous notons une recrudescence de l'usage de la Chicha encore appelé pipe à eau. Un fléau qui ruine notre jeunesse, qui s'expose non seulement aux effets néfastes du tabagisme, mais aussi aux problèmes d'hygiène du fait de l'usage commun du matériel.
Abordant la situation des non-fumeurs, Alassane Seidou martèle que le tabagisme affecte également ces derniers puisque 900 000 d'entre eux meurent chaque année du fait de leur exposition à la fumée du tabac.
« L'Organisation mondiale de la santé (Oms) estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. Le tabagisme entrainera alors plus de décès à travers le monde que le Sida, la tuberculose, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés (…) », a renseigné le ministre de la santé. Il a rappelé que le Bénin pour lutter efficacement contre le tabagisme s'est doté d'une loi pour règlementer la production, la commercialisation et la consommation du tabac, de ses dérivés et assimilés en République du Bénin.
La contrebande des produits de tabac sera davantage combattue, grâce à la ratification du protocole pour éliminer le commerce illicite du tabac qui est actuellement en étude à l'Assemblée Nationale, a-t-il averti avant d'ajouter que les prix et taxes appliqués sur les produits de tabac au Bénin connaitront aussi une hausse progressive en fonction du coût de l'inflation tel que prescrit par la loi en vigueur.
Réitérant ses remerciements au gouvernement du président Patrice Talon et aux députés qui n'ont ménagé aucun effort pour l'aboutissement heureux du processus du vote de cette loi, Alassane Seidou a invité tout le peuple béninois en général et la jeunesse en particulier à prendre conscience du danger que représente le tabac pour leur santé et leur épanouissement.
Le thème retenu par l'Organisation Mondiale de la Santé cette année est « Cardiopathies et Tabac »
F. Aubin AHEHEHINNOU
NEW YORK- L’ancien diplomate algérien et professeur de droit, Noureddine Amir, a été élu mardi à New York, président des neuf Comités des droits de l’Homme de l’ONU.
Noureddine Amir a été élu lors d’une réunion sur le système des traités internationaux qui s’est tenue mardi à New York.
Titulaire d’un Doctorat en Droit et diplomate de carrière, le professeur Amir a exercé dans plusieurs postes diplomatiques avant d’être élu, la première fois, en 2001 en qualité d’expert au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD).
En 2017 il a été réélu triomphalement au même Comité pour un cinquième mandat de quatre ans qui a débuté en janvier 2018.
Avec son élection mardi, M. Noureddine Amir va présider les neufs organes de traités qui surveillent la mise en £uvre des principaux traités internationaux sur les droits de l’Homme.
Ces organes de traités sont des comités d’experts indépendants qui veillent à l’application des principaux traités internationaux sur les droits de l’Homme.
Ils font partie du système des Nations Unies pour la promotion et la protection des droits de l’Homme.
Il s’agit notamment du Comité des droits de l’Homme (CCPR), du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), du Comité contre la torture (CAT), du Comité des disparitions forcées (CED), du Comité pour les droits de l’enfant (CRC), et du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).
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La chicha est une pipe à eau de taille variée, destinée principalement à fumer du tabac ou de l’essence de fruits. Elle est aussi appelé gheylan, arguileh, chilam ou sisha. Ces différents synonymes proviennent de sources différentes, car l’origine exacte de la shisha n’est pas encore bien définie.
Sous le thème choisi par le ministère de la santé pour cette année concernant la lutte contre le tabac « La Chicha, le tabac qui détruit le cœur » notamment avec la prolifération des clubs dans les grandes villes, plusieurs spécialiste de la santé ont averti contre la consommation de ce genre de tabac qui contient des substances toxiques à l’instar du charbon outre qu’il contribue à la transmission des maladies à travers son utilisation collective. A cet effet plusieurs démarches pour interdire la « Chicha » dans les lieux publics sont en cours en Algérie.
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Les acteurs du secteur de l'agriculture ont restitué et validé au cours d'une rencontre tenue, ce mardi 29 mai, à Bohicon, les résultats de l'étude diagnostique sur les sites de recherche-développement. Ces acteurs sont constitués de cadres de l'Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB), d'élus locaux et de plusieurs représentants d'associations agricoles.
Le directeur général de l'INRAB, Patrice Adégbola, a certifié le démarrage des travaux d'expérimentation menés par des équipes de chercheurs qui ont réalisé une étude diagnostique desdits sites de recherche-développement dont les résultats sont soumis aux participants à cette rencontre. La secrétaire générale du Ministère de l'agriculture et de la pêche, Françoise Assogba Komlan, lors de la rencontre a souligné que le gouvernement a entamé de profondes réformes dans le secteur de l'agriculture. Il s'agit entre autres de l'effectivité de la création des pôles de développement agricole, avec la mise en place des Agences territoriales de développement agricole (Atda).
L'Inrab a créé 23 sites de recherche-développement qui servent d'expérimentation agricole au niveau local, dans tous les pôles de développement agricole et pourvus de techniciens devant les animer. La vision nationale dans le secteur de l'agriculture à travers le Programme d'actions du gouvernement (P.A.G), est d'avoir « Un secteur agricole béninois dynamique à l'horizon 2015, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses, répondant de façon équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population et aux besoins de développement économique et social de toutes les couches », a rappelé Mme Françoise Assogba.
Les résultats de cette étude permettront aux chercheurs du système national de recherches agricoles, de générer des innovations technologiques en rapport aux besoins des utilisateurs finaux et compatibles avec leurs caractéristiques environnementales, socioculturelles et économiques.
Les experts du domaine de l'agriculture ont invité les producteurs, à travailler en collaboration avec les chercheurs au niveau des sites de recherche mis en place, pour pouvoir améliorer leur rendement et contribuer à la promotion des filières.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les résultats du laboratoire central de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments publiés sur les causes de la mort de milliers de poissons dans le lac Toho à Athiémé ne convainquent pas M. Michel Boko. Le professeur demande une contre-expertise pour confirmer les causes.
Par un message publié sur les réseaux sociaux, le professeur Michel Boko laissé un doute sur les résultats donnés par le laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments. De ce qui ressort de ces résultats, M. Boko estime qu'il faut considérer deux cas de figures. D'abord, faisant allusion à la situation de Tchernobyl en 1986, il fait remarquer que les premiers résultats sortis montrent que le territoire français est épargné par les nuages atomiques. Un résultat contredit par des laboratoires indépendants. Ce n'est qu'après confrontation qu'on s'est rendu compte que les résultats étaient manipulés. Pour le drame du lac Toho, le professeur souhaite qu'il y ait une contre-expertise pour confirmer le motif de la mort massive des tilapias.
Le professeur Michel Boko souligne qu'une « eutrophisation voire une dystrophisation est une hypothèse probable, mais il faut aussi vérifier cette hypothèse par l'analyse de l'eau (la DBO et la DCO) avant de tirer une conclusion ».
Le professeur émérite du laboratoire de climatologie de l'école pluridisciplinaire de la Flash pense que ce drame survenu en début de la saison pluvieuse est révélateur d'un probable lessivage des pesticides et herbicides et autres insecticides utilisées dans les champs périphériques alors que le code de l'eau impose les règles en la matière.
Il souhaite que les associations de défense de l'environnement commanditent leurs propres analyses pour faire des comparaisons afin de situer les vraies causes de l'incident.
Polémique autour des causes du drame
Le chef division suivi biologique et écologique de la direction des pêches n'est pas du même avis que le professeur Michel Boko. Selon lui, on ne peut pas comparer le drame du lac Toho à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de l'ex Urss et qui a fait des milliers de morts. Au Bénin, ce qui s'est passé est « un incident mineur », précise-t-il. Tout en reconnaissant le mérite du professeur Boko, le chef division ne partage pas son avis sur le « trucage » des résultats d'analyse de ce laboratoire de référence du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. « Le ministère de l'agriculture n'a rien à cacher dans ce dossier », a-t-il déclaré.
Les résultats d'analyse de la LCSSA avaient mis en exergue l'exclusion d'une contamination des eaux par les pesticides ou de médicaments vétérinaires. Toutefois, le directeur du laboratoire centrale de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments n'exclut pas, au regard de la mort massive de poissons, qu'on pourrait penser à une intoxication aigue par contamination chimique venant d'une source endogène au lac.
En attendant une contre-expertise indépendante, les scientifiques se contredisent et le doute persiste toujours sur l'origine de la mort de milliers de poissons du lac Toho.
G. A.
par A. Z.
L’une des caméras de surveillance, au centre ville, a permis de dévoiler l’identité d’un voleur à la casse qui s’attaquait aux véhicules en stationnement et les dépouillait des objets qu’il pouvait emporter et vendre assez facilement, à l’image des postes-radio et plus s’il en trouve à l’intérieur de la voiture.Une enquête a été ouverte par les éléments de la 15ème Sûreté urbaine, à la suite de deux plaintes déposées, avant-hier, auprès du Commissariat par deux victimes, dont les voitures ont été ciblées par le voleur, et qui font état de la disparition des radios automobiles, téléphone portable et autres sommes d’argent.
Ainsi, en se faisant aider par les enregistrements d’une caméra de surveillance, les enquêteurs identifieront le voleur, qui sera localisé et arrêté dans un court laps de temps, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la Sûreté de wilaya.
Ajoutant que tous les objets volés de l’intérieur des véhicules ont été récupérés, soit un poste radio, un téléphone portable, une somme d’argent et saisie d’une arme blanche trouvée en possession du mis en cause.
A l’issue des procédures pénales, le présumé coupable a été présenté devant le procureur de la République, près le tribunal de Ziadia, a conclu la même source.
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Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a présidé ce Mardi 29 Mai 2018, la réunion de portefeuille de la Banque Mondiale au titre du 2ème trimestre de l'année 2018. A cette occasion, deux nouveaux financements ont été accordés au gouvernement béninois. Il s'agit du Projet d'investissement dans la résilience des habitants du littoral dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain (Waca), pour un montant de 210 millions de dollars, soit environ 105 milliards FCFA et du Programme d'accès universel à l'eau potable en milieu rural ‘'Aqua-Vie'' pour un montant de 220 millions de dollars, soit environ 110 milliards de francs CFA.
Fier de ces nouveaux projets de la Banque Mondiale au Bénin, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a salué à juste titre, l'enrichissement du portefeuille de l'institution financière en faveur des actions de développement dans le pays. Cela marque selon M. Abdoulaye Bio Tchané, « l'intérêt que l'institution accorde à la réduction de la pauvreté et l'amélioration des services sociaux de base au Bénin ». Pour lui, les services réels aux populations ne peuvent se concrétiser que si les projets améliorent leur taux de décaissement. « Nous devons nous y atteler. Les coordonnateurs doivent faire preuve de proactivité et remonter les difficultés pour que nous puissions mieux consommer les ressources », a-t-il lancé aux coordonnateurs de projets qui ont pris de nouveaux engagements pour accélérer le processus de décaissement pour les activités.
« Nous avons pu remarquer des progrès tangibles. Mais il va falloir redoubler d'ardeur pour améliorer le taux de décaissements de sorte que l'année fiscale se termine en beauté », a signifié Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin.
Au cours de la réunion, la revue s'est appesantie sur l'état du portefeuille en cours et fait le point d'avancement des décaissements en appréciant le niveau d'avancement projet par projet.
F. Aubin AHEHEHINNOUPp
Par Zakaria Zemri.
Plus de 55% des bidonvilles de la capitale éradiqués depuis 2014, avec 44 000 familles relogées et 460 hectares de terrains récupérés.
«Alger capitale sans bidonvilles», tel est le titre du rapport publié par les services de la wilaya d’Alger. La capitale n’en est certes pas encore là, mais les progrès sont remarquables! 316 des 569 sites de bidonvilles recensés à Alger en 2007 ont été éradiqués pour le plus grand bien de la ville. 44 000 familles ont été relogées dans le cadre des 23 opérations de relogement qui ont eu lieu depuis 2014. Les 253 sites restants abritent quelque 14 468 familles. Ces destructions de logements anarchiques ont permis de libérer plus de 460 hectares de terrain, qui ont permis la réalisation de plusieurs projets structurants de la capitale.
Parmi ces projets figurent plusieurs programmes de construction de logements, l’aménagement de oued El Harrach, le barrage de Douera, pour ne citer que ceux-là. Le premier bidonville a avoir été rasé est celui de Haï Eremli, au Gué de Constantine. Ce bidonville était probablement le plus grand du pays. D’une superficie de 54 hectares, il abritait plus de 4000 familles, et ce pendant plus de 21 ans. Il a été éradiqué en 2015. Les autres bidonvilles notoires à avoir été rasés sont ceux de El Kerouch à Réghaïa, oued El Hamiz et Gué de Constantine. Plusieurs autres ont été éliminés simultanément, le 26 décembre 2017, à savoir ceux de Bouzaréah, de Ouled Fayet et de Aïn Bénian, pour un total de 2405 familles et 13 hectares. Ces opérations peuvent certes régler les problèmes d’hygiène que subissaient ces familles, mais il serait fortuit de déterminer une stratégie à même de dissuader les familles de s’installer dans des bidonvilles ou de construire des habitation précaires, ainsi que de reloger ces familles de sorte à ne pas se retrouver avec une grande concentration de misère au même endroit, et ainsi éviter des problèmes de délinquance que certains quartiers d’Alger connaissent. Un bon recensement des familles vivant dans les bidonvilles est aussi de mise, car les «baraques» se marchandent et valent leurs poids en termes de promesse de relogement.
Enfin, la protection des terrains agricoles est primordiale, et il ne sert à rien de bétonner des terres fertiles, pour reloger des familles qui ne pourront pas être nourries.
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