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Afrique

Déroulement des épreuves du BAC à Tamanrasset: des véhicules réquisitionnés pour les candidats de Tin Zaouatine

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:45

Leur nombre s’élève à 76, la wilaya a prévu 17 véhicules 4×4 pour les transporter vers le centre de Silet, affirme-t-on à la DE.

Quelque 5 687 candidats, dont 2 466 libres, deux non-voyants et trois autres de l’établissement pénitentiaire sont appelés, aujourd’hui mercredi, à passer l’examen du baccalauréat à Tamanrasset. Selon la direction de l’éducation de la wilaya, les compositions auront lieu dans 23 centres d’examen, dont 6 à In Salah et deux nouveaux centres à Silet et Tit, localités distantes respectivement de 700, 130 et 40 km de Tamanrasset. D’après les responsables de la wilaya, tous les moyens nécessaires ont été mis en place pour garantir les meilleures conditions aux candidats. Des orientations ont été données aux chefs de centres pour que les épreuves se déroulent  dans un climat serein et favorable, affirme-t-on à la DE en rappelant qu’avant l’examen du bac, une réunion de coordination s’était tenue avec le staff de l’encadrement dans le but de donner les orientations nécessaires et s’assurer de l’application des instructions et des directives du ministère de tutelle. Le volet psychologique a également été pris en charge par la direction de l’éducation qui aura déployé des moyens humains et matériels importants pour permettre aux candidats de passer au mieux cet examen qui les prépare à la vie professionnelle ou à l’enseignement supérieur. Des mesures relatives au transport et à la restauration ont été aussi prises au profit des candidats, particulièrement ceux habitant les localités lointaines, qui auront le choix de rester à l’internat ou de repartir chez eux chaque soir. Pour ce qui est des candidats de Tin Zaouatine, dont le nombre s’élève à 76, la wilaya a réquisitionné 17 véhicules 4×4 pour les transporter vers le centre de Silet, affirme-t-on à la DE. Contrairement au BEM, le problème de climatisation ne se pose plus au bac, puisqu’une équipe technique a été chargée de changer ou de réparer tous les  climatiseurs non fonctionnels et de s’assurer que toutes les salles d’examen sont dotées de ce moyen indispensable en cette période de fournaise et de grandes chaleurs. De son côté, la Sûreté de wilaya a mobilisé 170 policiers pour assurer la couverture sécuritaire des candidats, des encadreurs et des 16 centres d’examen relevant de son territoire de compétence.

RABAH KARECHE.

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Lotissement Mokadem – Tizi Ouzou: 600 familles menacées par un glissement de terrain

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:40

L’un des plus importants quartiers de la ville de Tizi Ouzou, au lotissement Mokadem, situé sur l’axe du nouveau lycée et abritant quelque 600 familles, selon les représentants du quartier,  est menacé par un glissement de terrain causé essentiellement par les eaux pluviales. En dépit du rassemblement organisé en septembre 2017 devant le siège de la wilaya afin d’attirer l’attention des services concernés sur ce problème, la situation persiste encore alors que les habitants redoutent une catastrophe qui pourrait causer l’irréparable.
Pour les représentants de ce quartier, “cet éboulement date du 11 octobre 2016. Depuis, nous n’avons cessé d’écrire aux services concernés afin d’intervenir et de prévenir le pire”. Et d’ajouter : “Cette situation est causée  essentiellement par la pluviométrie, la détérioration du réseau d’assainissement et l’inexistence d’un système de drainage des eaux, engendrant ainsi des infiltrations sous les fondations, ce qui a progressivement imbibé le terrain, provoquant le desserrage des terres sous les fondations suivi d’un rétrécissement de la voie.”
Plus grave encore, ont-ils ajouté, ce glissement  provoque des éclatements répétés du réseau de gaz ainsi qu’un affaissement du sol avec un  risque d’effondrement des immeubles et une  infiltration d’eaux usées dans les conduites AEP. Selon les différents rapports, notamment celui du CTC, présentés par les représentants de ce quartier, il est recommandé “l’évacuation des occupants des constructions situées en amont et d’effectuer un talutage et un reprofilage du talus conformément à la réglementation en vigueur”. “Le danger persiste depuis 2016, alors qu’en cas d’effondrement des habitations, le quartier sera complètement isolé car disposant uniquement d’un seul accès, ce qui va corser notamment l’intervention des secours”, relèvent les concernés.
Dans un courrier adressé au wali de Tizi Ouzou, ces habitants ont exprimé leur inquiétude face à cette situation qui a engendré des troubles et  une forte inquiétude chez les habitants du quartier, menacés par ce glissement et par les nombreux dangers qui peuvent en découler dont celui relatif à l’éclatement de la conduite de  gaz.
Il est à noter qu’une délégation de représentants du quartier a fini par être reçue, avant-hier dans l’après-midi, par l’APW et les autorités de wilaya.

K. Tighilt

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Foot/Mondial-2018 - Le 4e but de Ronaldo offre la victoire au Portugal (1-0) et élimine le Maroc

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 06/20/2018 - 14:40
Les Echos - Mondial-2018: le 4e but de Ronaldo offre la victoire au Portugal et élimine le Maroc. Grâce au 4e but de Cristiano Ronaldo lors du...
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L’agriculture pâtit avec 600 000 emplois ne trouvant pas preneurs

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:31

Par Amar Khelifi.

L’agriculture, secteur stratégique majeur retenu dans la politique globale du développement de l’Algérie par les pouvoirs publics, est classée au premier rang présentement de la politique de sauvegarde de la souveraineté nationale, pareillement en termes de sécurité alimentaire et d’opportunités d’emploi, pour les postulants qualifiés ou spécialistes dans les différentes disciplines scientifiques, gravitant autour des richesses qu’offre l’exploitation de la terre.

L’agriculture, c’est également la possibilité de diversifier les exportations hors hydrocarbures, hors produits issus des industries légères. Le monde agricole comprend une pléiade d’industrie de transformation de l’agro-alimentaire, et de l’agro-industriel destinée essentiellement à la consommation humaine, également pour les nourritures animales, un créneau en plein essor, puisque l’Algérie en importe. Séculairement considérée comme faisant partie des activités pénibles, l’agriculture en Algérie, souffre d’une déconsidération chronique par rapport à cette étiquette de corvée, particulièrement chez les jeunes. Le développement fulgurant des productions agricoles se heurte a des problèmes de manque de bras. Selon une étude rendue publique en septembre 2017, il y aurait plus de 600.000 postes d’emploi ne trouvant pas preneur sur le territoire national. Pourtant le pays a fait en sorte d’anticiper ce genre d’écueils par la formation des jeunes par les facilitations de leurs accès à la formation professionnelle, pour les intégrer dans les filières de transformation des produits agricoles par la création de micro-entreprises, alors qu’il aurait été plus judicieux de prévoir une intégration spécialisée et itinérante dans les travaux saisonniers, l’une des spécificités des travaux agricoles. Donc faute de postulants et d’une mécanisation moderne de remplacement de la main d’œuvre, il ne reste plus aux agriculteurs pour contourner la défaillance de bras qu’à demander aux législateurs d’amender la loi interdisant aux travailleurs étrangers d’occuper les postes de travail que les Algériens rechignent, à tort au mépris d’une éducation qui n’a pas suffisamment.

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Prix de l’or noir : Le pétrole porté par de nouvelles spéculations sur l’Opep

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:29
Les cours du pétrole ont rebondi lundi, portés par de nouvelles spéculations à quelques jours d’une réunion très surveillée de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des problèmes de production en Libye et au Venezuela. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé à 75,34 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,90 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de juillet a pris 79 cents à 65,85 dollars. Les cours reculaient pourtant en début de séance, plombés par l’aggravation des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis vendredi après l’imposition de nouveaux droits de douane par Washington. La Chine a répliqué en visant notamment des produits agricoles et a aussi indiqué vouloir taxer le pétrole américain à une date ultérieure. « La demande mondiale de pétrole pourrait reculer dans le cas de sanctions chinoises sur la production américaine », a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures. Toutefois, a remarqué Andy Lipow du cabinet Lipow Oil Associates, « cela pourrait aussi se traduire par un regain d’intérêt des compagnies chinoises pour le Brent, ce qui explique sans doute la progression plus marquée » du cours du pétrole coté à Londres lundi. De nouvelles spéculations sur la prochaine réunion de l’Opep et d’autres grands producteurs, dont la Russie, samedi à Vienne ont alimenté le rebond des prix. Ces pays y discuteront de l’avenir de l’accord qui les engage depuis début 2017 à limiter leur production dans l’objectif de faire remonter les prix. « La réunion s’annonce tendue entre d’un côté l’Arabie Saoudite et la Russie, favorables à un assouplissement des quotas, et de l’autre côté l’Iran, l’Irak et le Venezuela qui devraient s’y opposer fermement », ont résumé les analystes de Saxo Banque. L’Iran aurait ainsi annoncé dimanche compter opposer son droit de veto si le ministre saoudien Khaled al-Faleh proposait d’augmenter les objectifs de production, a rapporté l’agence Bloomberg. Mais selon des sources citées par l’agence, les deux géants pétroliers que sont l’Arabie saoudite et la Russie voudraient proposer une augmentation modérée, de 300.000 à 600.000 barils par jour. « La hausse de la production devrait au final être moins importante qu’initialement anticipé, ce qui est favorable aux cours », a souligné M. Lipow. La détérioration rapide des infrastructures pétrolières au Venezuela joue aussi, selon lui, sur le prix de l’or noir. Tout comme le déclin de la production en Libye: la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a fait état lundi de « pertes catastrophiques » après la destruction de deux réservoirs dans la plus importante zone industrielle pétrolière du pays à cause de violents combats entre groupes rivaux. Plongee en Asie Les cours du pétrole continuaient de plonger en Asie lundi, les marchés s’attendant à une hausse des quotas de production lors d’une prochaine réunion de l’Opep. Vers 05H10 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI), la référence américaine du brut, pour livraison en juillet, reculait de 1,21 dollar, à 63,85 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord, principale référence sur le marché mondial, pour livraison en août, perdait 70 cents à 72,74 dollars. Les marchés s’attendent à l’annonce d’une augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses dix partenaires, dont la Russie, lors de leur réunion des 22 et 23 juin à Vienne. Ces Etats sont engagés depuis début 2017 et théoriquement jusqu’à la fin de l’année par un accord qui leur impose des quotas de production dans le but de faire remonter les prix. Les deux géants de la production que sont l’Arabie saoudite et la Russie ont fait part de leur souhait de sortir de ce carcan. « Les investisseurs sont passés du doute sur la capacité de l’Opep à parvenir à un consensus aux craintes que la Russie et l’Arabie saoudite réussiront à imposer leur choix d’augmentation de l’offre », a commenté Stephen Innes, analyste chez Oanda. La nouvelle escalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin fait aussi craindre des conséquences négatives sur la demande mondiale de brut. « Le marché est devenu baissier à cause des peurs sur une baisse de la demande mondiale de pétrole », a déclaré Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures à Singapour. « Nous nous attendons à ce que les tensions commerciales mondiales pèsent sporadiquement sur les cours à mesure que le populisme déborde sur les marchés financiers. On peut s’attendre à de la volatilité, les marchés s’inquiétant de la perspective d’un affaiblissement des échanges ».

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ANSEJ : 25 microprojets entrés en activité durant le premier semestre 2018

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:27
Pas moins de 25 microprojets, montés par le biais du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), sont entrées en exploitation dans la wilaya d’Ouargla durant le premier semestre de l’année en cours, a-t-on appris mardi auprès de cet  organisme. Ayant généré 71 emplois, ces entités économiques, montées à la faveur de financements bipartite (agence et apport personnel) et tripartite (agence-banque-apport personnel), sont versés notamment dans les domaines de l’agriculture et des professions libérales (5 projets chacun), l’artisanat (4), le bâtiment et travaux publics (4), les services (4), le transport de marchandises (1) et le transport de voyageurs (1), a-t-on précisé. L’antenne locale de l’ANSEJ a fait état, sur la même période, du financement de huit (8) projets susceptibles de générer, une fois en activité, 26 emplois retenus, et ce, au titre des efforts de l’Etat visant l’accompagnement des jeunes et la création d’opportunités d’emploi pour contribuer à l’absorption du chômage. Les dossiers financiers concernent différents segments économiques, dont le bâtiment et travaux publics (1), la maintenance (2), les activités libérales (2) et les services (3), selon la même source qui relève que les segments de l’agriculture, l’industrie et les technologies de la  communication suscitent, au titre des orientations de la direction générale de l’ANSEJ portant gel de certaines activités, un grand intérêt des jeunes postulants au financement. Ces projets d’investissement viennent s’ajouter aux 66 microprojets montés, au titre du même dispositif de l’emploi en 2017, ayant permis la création de 176 emplois au profit des jeunes de la région. L’ANSEJ rappelle que les services se sont taillés la part du lion de ces projets avec le montage de 23 microprojets ayant généré 65 emplois, suivi des activités de l’artisanat (14 projets), le BTP (11), l’industrie (7), les activités libérales (6), le transport de marchandises (3) et la maintenance (3). Au total 30 dossiers d’investissement avaient été financés en 2017 dans les domaines de l’artisanat, des activités libérales, de l’industrie, de la maintenance et de l’agriculture notamment. Les responsables de l’ANSEJ estiment que la création du plus grand nombre possible d’emplois et l’absorption du chômage constituent le plus grand défi à relever ces dernières années dans la wilaya d’Ouargla par l’agence, en coordination avec les différents acteurs. Les efforts de l’Agence, ont-ils ajouté, se focalisent aussi, outre la réception des dossiers des postulants, sur l’organisation des rencontres de sensibilisation des jeunes, notamment au niveau des établissements de la formation professionnelle, afin d’expliquer les mesures incitatives pour le montage de microprojets dans le cadre des mécanismes de financement disponibles. Des rencontres sont périodiquement organisées en direction des chômeurs dans les différentes communes de la wilaya, notamment dans les zones enclavées, les invitant à se rapprocher de l’antenne de l’ANSEJ et bénéficier de ses avantages. Ahmad S.

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Le projet de LFC-2018 débattu hier à l’APN: tirs groupés contre les nouvelles taxes

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:22

Les débats se sont essentiellement focalisés sur l’article 6 du projet qui prévoit d’instituer une TVA de 19% sur les véhicules montés en Algérie.

Comme attendu, les députés se sont donnés à fond lors de leurs interventions, hier, durant les débats sur l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018. Le point focal des interventions a été, sans conteste, l’article 6 de cette loi qui réintroduit une TVA de 19% pour les véhicules fabriqués localement. Lors de la présentation de la copie du gouvernement, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a défendu cette disposition en expliquant que l’exonération de cette TVA avait pour but de rendre le véhicule fabriqué en Algérie plus compétitif en termes de prix par rapport aux véhicules importés. “Or, cette mesure, en l’état actuel, n’a plus sa raison d’être, du fait que les importations des véhicules sont soumises au régime des licences, lesquelles n’ont pas été accordées ces derniers temps.” De surcroît, ajoute-t-il, “la production locale automobile couvre actuellement l’essentiel de la demande nationale”.
Ce qui ne semble pas avoir agréé les députés qui, dans leur majorité, ont mis en évidence le fait que c’est le citoyen qui sera, au final, pénalisé et qui sera obligé de payer cette TVA. Peu de députés ont affiché leur soutien à cette disposition. Même les députés de la majorité se sont abstenus de le faire. Donnant le ton, Hakim Berri, député RND et premier intervenant, a estimé que puiser dans la poche du citoyen pour éviter que ne s’accentuent les déficits financiers constitue une solution de facilité. Pourtant, ajoute-t-il, il y a plusieurs autres façons de trouver de l’argent. Pour sa part, le député RND, Mustapha Nassi, a indiqué que l’argumentaire du gouvernement est purement économique. Selon lui, cette mesure aura des conséquences sociales. Battant en brèche cet argumentaire, le député explique que contrairement aux affirmations du ministre des Finances, la production locale automobile ne couvre pas actuellement la demande nationale. Sinon comment expliquer alors la rareté des véhicules sur le marché. Pour lui, les 120 000 véhicules produits durant l’année 2017 sont loin de répondre à la demande nationale. Mieux encore, le député FLN, Slimane Sadaoui, a clairement affiché son hostilité à cette TVA en demandant son retrait, puisque, selon lui, ce n’est pas au citoyen de la payer. Pour sa part, Djelloul Djoudi du Parti des travailleurs (PT) a indiqué que les dispositions de cette LFC-2018 ne suffisent pas pour répondre aux attentes des citoyens. Tout  en saluant la suppression des taxes sur les documents biométriques et la concession des terres agricoles aux étrangers, le député du PT a estimé que l’article 6 instituant cette TVA de 19% est une solution de facilité qui va encore mettre à mal le pouvoir d’achat du citoyen. Il a déploré, à l’occasion, le manque de volonté politique à récupérer les 12 milliards de dinars de fiscalité non couverte.
Cette question des niches fiscales a également été au cœur de l’intervention d’Abdelmadjid Denouni du FLN qui a exhorté le ministre à accélérer le règlement des contentieux fiscaux qui, selon lui, constituent une niche non négligeable. Le député du Front des forces socialistes (FFS), Djamel Baloul, a souligné qu’au lieu de taxer le citoyen, les pouvoirs publics devraient penser à récupérer les 5 000 milliards de dinars de TVA facturés par les concessionnaires aux citoyens depuis 2015 et non les verser au Trésor public. Fidèle à lui-même, Lakhdar Benkhellaf, député du parti El-Adala, a procédé à un large réquisitoire contre le gouvernement, dénonçant son manque de vision et de stratégie. De son côté, Mohamed Mokrane, député d’El-Mostakbal, se dit prêt à soutenir l’institution de la TVA sur les véhicules si elle est supportée par les constructeurs et si la voiture est vendue en hors taxe aux citoyens. Cette TVA de 19%, introduite par l’article 6 de la LFC-2018, ne semble pas avoir l’assentiment des députés. Dans les couloirs de l’Assemblée, en évoque même l’option de sa suppression. Mais, comme nous l’a confié un député de l’opposition, au-delà des discours, la discipline partisane dans le vote risque de faire changer la donne. Outre cette question relative à l’article 6 instituant cette TVA à 19%, les députés ont également soulevé des réserves concernant les taxes additionnelles. Même si elles n’ont pas été remises en cause, des députés ont demandé plus d’explications au gouvernement concernant la liste des produits concernés et les taux qui leur seront appliqués.

Saïd Smati

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En écho à l’appel du ministre de la santé: Les résidents d’Alger décident de geler la grève

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:16

Le ministre de la Santé s’est montré, dans une déclaration publiée hier dans les colonnes de Liberté, disposé à reprendre le dialogue avec les médecins résidents si ces derniers gèlent au préalable leur grève.

Les médecins grévistes des neuf autres facultés se prononceront, aujourd’hui, mercredi. En attendant la réunion décisive du bureau national du Camra, prévue ce vendredi pour se prononcer sur le débrayage, les délégués des résidents du pôle d’Alger ont voté, hier, pour le gel de la grève.
Les 5 000 futurs spécialistes exerçant à travers les 23 structures hospitalières de la capitale ont proposé, à la majorité, de revenir aux services et aux urgences, à partir du 24 juin. Mais le dernier mot revient au bureau national du Camra qui tranchera, dit-on, sur la date de reprise dans les hôpitaux. L’assemblée générale d’Alger s’est tenue dans les amphithéâtres de la faculté de médecine Mohamed-Maherzi ex-Laperrine. “Ils étaient nombreux, aujourd’hui, (hier, ndlr) à prendre part à une AG décisive pour le mouvement de grève et le devenir des résidents. L’on peut dire qu’ils étaient environ 3 000 résidents présents, aujourd’hui (hier, ndlr) à Laperrine”, a confié un délégué d’Alger, qui précisera que les délégués et les résidents se sont prononcés pour la reprise de l’activité hospitalière et les gardes. “Les délégués ont présenté un bilan chiffré sur le taux de suivi du débrayage dans les hôpitaux d’Alger. La grève se porte toujours bien, elle est toujours observée dans les hôpitaux par les résidents. La moyenne de suivi est de l’ordre de 76%. Un taux qui conforte la position du Camra d’Alger dans son combat. Les participants ont finalement préféré tempérer et suspendre le mouvement dans l’espoir de se voir inviter au dialogue, comme annoncé, hier mardi, par le ministre de la Santé, dans la presse”, soutiendra un délégué d’Alger. En effet, le ministre de la Santé s’est montré, dans une déclaration publiée hier dans les colonnes de Liberté, disposé à la reprise du dialogue avec les médecins résidents si ces derniers gèlent au préalable leur grève qui n’a pas été sans conséquence sur les hôpitaux où l’administration a remplacé, au lendemain de l’arrêt des gardes, au pied levé, les futurs spécialistes par des généralistes, notamment au pavillon des urgences médicales et chirurgicales. En fait, l’annonce de l’arrêt de la grève reste, dit-on, une preuve supplémentaire de la bonne foi des résidents qui œuvrent “depuis le début du conflit à améliorer l’ordre des choses dans le secteur de la santé, via le dialogue”. “Les futurs spécialistes privilégient toujours la voie du dialogue quand les pouvoirs publics tendent l’oreille aux doléances de la corporation. L’on recourt à la grève quand l’administration verrouille les portes du dialogue”, ajoute-t-on. Il faut savoir, enfin, que les médecins grévistes des neuf autres facultés de médecine (de Blida, de Constantine, de Batna, d’Annaba, de Sétif, de Tlemcen, de Tizi Ouzou, d’Oran et de Sidi Bel-Abbès) se réuniront aujourd’hui mercredi en assemblée générale, pour se positionner par rapport à l’offre de dialogue faite par le ministre de la Santé, en suspendant, au préalable, la grève. Et le bureau national du Collectif autonome des médecins résidents algériens devra se réunir, ensuite, pour formaliser officiellement la reprise.

Hanafi H.

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Santé: Des chercheurs découvrent une nouvelle forme de dépression

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:08

Les chercheurs viennent d’identifier un mécanisme complètement différent, impliquant d’autres molécules. Une nouvelle forme de dépression, cette découverte  pourrait conduire à de nouveaux traitements pour la guérison.

La dépression, touche plus de 300 millions de personnes, et elle est l’une des premières causes de mortalité dans le monde (par ses effets collatéraux ou comorbidités). Heureusement, il existe des traitements pharmacologiques efficaces… mais seulement dans 70% des cas. Pour cause, 90 % de ces traitements reposent sur une seule hypothèse suggérant l’existence d’un déficit dans le cerveau de molécules bien particulières d’après une publication parue la semaine dernière dan le magazine scientifique « science et vie ».

Les traitements jusqu’alors sont  à base d’«inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ou la noradrénaline«, nommés ISRS, qui permettent d’assurer une bonne absorption de ces neuromédiateurs par les neurones. Mais voilà. Les chercheurs ont repéré un circuit totalement différent qui semble également être responsable de troubles dépressifs .C’est le déficit d’une protéine, la RGS8, agissant au niveau des synapses. Produite par des neurones de la région de l’hippocampe notamment, selon les chercheurs cette protéine se diffuserait et bloquerait l’absorption par d’autres neurones d’une hormone liée à des troubles dépressifs , la MCH1.

En résumé, moins il y a de RGS8, plus les neurones absorbent le MCH1 et plus les symptômes dépressifs s’expriment..

Par ailleurs, les chercheurs  dans leurs expériences  pratiquées sur des souris, ils ont constatés qu’une sur-concentration de RGS8 chez ces cobayes insensibles aux ISRS diminuait également les symptômes dépressifs, ce qui signifierait que les deux mécanismes sont indépendants.

Si le résultat est confirmé et s’il est transposable aux humains, la protéine RGS8 constituerait une nouvelle piste contre les dépressions insensibles aux traitements classiques.

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Planche à billets: La Banque d’Algérie dévoile la quantité d’argent créée

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 14:05

Contenudinars de monnaie au 31 mars 2018 dans le cadre du financement non conventionnel, communémentconnu sous la dénomination de – planche à billets -, selon les chiffres publiés parl’institution monétaire sur la situation mensuelle.

Les 3.585 milliards de dinars, représentant environ 30.5 milliards de dollars américains,ont été créés sous forme de titres émis ou garantis par l’État algérien conformément à l’article 45 bis de l’ordonnance numéro 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit complétée par la loi numéro 17-10 du 11 octobre 2017. L’article stipule que « la Banque d’Algérie procède à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l’achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui ci »à l’effet de participer à « la couverture des besoins de financement du Trésor, au financement de la dette publique interne, ainsi qu’au financement du Fonds national d’investissement ».

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, chiffrait le 22 octobre 2017 les besoins du Trésor public en matière de financement à570 milliards de dinars en 2017, à 1815 milliards en 2018 et à 580 milliards en 2019. 2185 milliards de dinars avaient été créés au 30 novembre 2017. « Ils ont chargé la barque, mais l’argent n’est pas injecté dans l’économie », explique un économiste interrogé par TSA. « L’argent est encore dans le compte courant du Trésor. Ce dernier puise de cet argent sans demander l’autorisation de la Banque d’Algérie », averti t il cependant.

« Le Trésor a besoin de puiser 100 milliards par mois. Il peut donc tenir douze mois sans relancer la planche à billets »,affirme le spécialiste. « Les besoins pourraient néanmoins être plus élevés si les dépenses dérapent ou si le prix du baril diminue », analyse-t-il. « Il faut aussi redonner de l’argent au FNI ou à Sonatrach ou aux banques qui ont des créances sur les entreprises publiques comme Sonelgaz », estime-t-il par ailleurs.Le 26 septembre 2017, le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, Saïd Maherzi, a affirmé que le financement non conventionnel ne devrait pas se répercuter par une explosion de l’inflation. Ce « qui serait inquiétant n’est pas le principe de recourir à ce financement mais le fait d’y recourir de manière abusive et démesurée », avait-il affirmé.

Par : R. N.

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Mauritanie: début d’une grève illimitée à l’imprimerie nationale

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 06/20/2018 - 12:41
RFI - En Mauritanie, les kiosques sont vides. Après un préavis de trente jours, le personnel de l'imprimerie nationale a entamé une grève...
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La culture noire florissante à Bahía

Afrik.com - Wed, 06/20/2018 - 12:24
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Le réaménagement des horaires de travail en étude

24 Heures au Bénin - Wed, 06/20/2018 - 12:15

Une étude vient d'être lancée pour le réaménagement des horaires de travail dans l'administration publique au Bénin. Dans une lettre en date du 17 mai 2018, le directeur de cabinet du ministre chargé de la fonction publique invite les directeurs de cabinet de tous les autres ministères à prêter main forte pour la réussite de l'étude initiée dans le but de revoir les horaires de services dans l'administration publique.
"J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que dans le cadre de l'objet ci-dessus visé les consultants du cabinet ALMIP, SERVICES se rendront dans les structures dont vous avez les charges pour procéder à une collecte de données", indique la correspondance signée par M. Dieudonné Assogba.
Cette étape renseigne sur la méthodologie participative engagée par le gouvernement afin d'opérer un choix judicieux des nouvelles horaires de travail.
"L'objectif visé par l'étude en question est d'aboutir à une proposition de nouveaux horaires", précise la note.
La réforme vise à ''accroître le rendement des agents de l'État, par la réduction de la tension entre la sphère du travail et leur vie familiale et privée'', souligne la lettre.
Cette étude s'inscrit dans le cadre des réformes engagées par le président Patrice Talon pour la réorganisation de l'administration publique.

Giscard AMOUSSOU

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États-Unis : La guerre commerciale de Trump enterrera-t-elle l’économie américaine?

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 12:14
La passion du Donald Trump pour les déclarations retentissantes pourrait plonger les USA dans une guerre commerciale avec ses partenaires commerciaux, et notamment l’UE, la Chine, le Canada, le Mexique et le Japon. La principale idée de Trump, répétée par ses « conseillers », est que le déficit commercial des USA montre si le pays est gagnant ou perdant dans ses échanges avec l’extérieur. Etant donné que les États-Unis font face à un déficit de la balance commerciale, le Président américain « sait » que les USA ne peuvent gagner que dans les conditions d’une guerre commerciale, a écrit vendredi 15 juin le portail Vestifinance. Pour prendre conscience de l’absurdité de cette supposition, imaginez-vous un monde où il existe seulement deux pays A et B qui produisent uniquement des choux et du bœuf. Le pays A peut cultiver seulement des choux qui provoquent une allergie mortelle chez la population locale. Mais cette dernière peut consommer du bœuf. Le pays B peut produire seulement du bœuf qui, elle aussi, provoque une allergie mortelle chez la population locale. Mais cette dernière peut manger du chou. Naturellement, le pays A exporte ses choux dans le pays B qui, à son tour, exporte le bœuf dans le pays A. En supposant que le prix des choux vendus par le pays A au pays B équivaut au prix du bœuf vendu au pays A, la balance commerciale est donc égale à zéro. Si le dirigeant du pays A cessait le commerce, le déficit commercial serait nul. Mais les habitants du pays A mourraient d’empoisonnement par le chou, tout comme les habitants du pays B mourraient d’empoisonnement par le bœuf. Il n’y aurait pas de vainqueurs, uniquement des perdants de la guerre commerciale. Admettons qu’il existe un troisième pays C qui peut produire et consommer aussi bien du bœuf que des choux. Initialement, le pays C n’a pas de relations commerciales, il consomme simplement ce qu’il produit. Mais si le dirigeant du pays A cessait le commerce avec le pays B, tous les habitants du pays A mourraient, y compris son dirigeant. Sans que cela n’affecte le pays B. Ce dernier commercerait avec le pays C qui se réorienterait uniquement sur la production de chou. Le Président Trump semble ne rien comprendre. Avec ses conseillers, il a qualifié le Premier ministre canadien de « faible » et de « menteur » qui « mériterait une place spéciale en enfer ». Trump a insulté le Mexique, a qualifié la politique migratoire d’Angela Merkel d' »insensée », a accusé la Chine de machinations commerciales, a déclaré que l’UE était pire que la Chine dans le commerce. Trump a quitté le TTP et il est en train de détruire le NAFTA. Il a décrété des taxes contre les partenaires commerciaux, qui engagent les mêmes démarches contre les USA. Imaginez les politiciens canadiens appeler la population à cesser de visiter les USA tant que Trump ne présentera pas ses excuses. Imaginez les Chinois instaurer des taxes élevées sur les exportations de smartphones et de composants électroniques d’Apple aux USA. Imaginez l’UE exiger des Américains des visas pour entrer en UE. Imaginer l’UE interdire l’activité de Facebook et de Google pour concurrence déloyale. Imaginez le boycott de Boeing. Imaginez le boycott spontané de toutes les marchandises américaines. Imaginez-le, parce qu’honnêtement ce qui s’est produit et se produit déjà est difficile à imaginer. Le Président américain menace à lui seul toute l’économie américaine, conclut le portail. Mustapha S.

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Irak: des parlementaires accusent Washington d’avoir tué 22 de leurs combattants

Algérie 360 - Wed, 06/20/2018 - 12:13

Exigeant des explications des États- Unis, un groupe de parlementaireschiites irakiens a dénoncé une frappeaméricaine contre une zone frontalière.

L’attaque a fait 22 morts et 12 blessésparmi leurs combattants, ont-ils affirmé. Les forces de mobilisation populaire irakiennes,regroupant principalement des paramilitaires chiites soutenus par l’Iran, ont annoncé lundi qu’une frappe aérienne américaine sur la frontière irakienne avecla Syrie a tué 22 de leurs membres et ena blessé 12 autres.

« À 22h hier soir, un avion américain afrappé un quartier général des forces demobilisation populaire à la frontière avecla Syrie en utilisant deux missiles téléguidés, tuant ainsi 22 combattants »,indique le communiqué.Les parlementaires ont également exigédes explications de la part des États-Unis. Dans la nuit de dimanche à lundi,l’agence officielle syrienne Sana aaffirmé que des avions militaires de lacoalition dirigée par les États-Unis ontbombardé des positions militairessyriennes dans la province de Deir ez-Zor (est), faisant plusieurs morts. LePentagone a de son côté démenti ces informations.

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Mémoire du chaudron 93

24 Heures au Bénin - Wed, 06/20/2018 - 12:03

Au commencement étaient les trois patriarches Hubert Maga, Suru Migan Apithy et Justin Tométin Ahomadégbé. La vie politique nationale, à l'orée des indépendances s'organisait autour de ces trois leaders politiques, au gré de combinaisons et de déconstructions diverses.

Hubert Maga, leader du bloc politique du nord comprenant les Collines et les départements du septentrion, arbitrait à son avantage la guéguerre entre Justin Tométin Ahomadégbé, leader des Fons, et Suru Migan Apithy qui dominait alors la zone sud-est du pays, caractérisée par un mélange complexe entre Gouns et Yoroubas.

Les aires d'influence de ces trois grands leaders politiques post-coloniaux ne doivent rien au hasard, et puisent leur explication dans les méandres de l'histoire du peuplement du Bénin et des rapports parfois difficiles qui ont existé entre ses différents groupes socioculturels. Ainsi, il n'est pas possible d'éviter le parallèle entre la défiance permanente qui caractérisa les rapports entre Ahomadégbé et Apithy, et la guéguerre entre les rois Béhanzin et Toffa. Guéguerre qui atteint son paroxysme pendant l'épopée militaire de la conquête du royaume du _"Danxome"_ par le corps expéditionnaire du Général Dodds.

Une page d'histoire qui laissa des frustrations dans l'esprit des Fons qui n'ont de cesse de dénoncer le soutien ouvert de leurs cousins gouns aux troupes conquérantes françaises. On peut encore raffiner la lecture historique et dire que les inimitiés entre Béhanzin et son cousin _"Dasi"_, devenu Toffa après avoir été élevé à la cour de son grand oncle Glèlè, tiennent aussi leur essence des rapports difficiles entre les frères _"Dogbagli"_ et Tê-Agbanlin qui se séparèrent à _"Houègbo"_, après un épisode de violence fratricide pour l'occupation du trône laissé vacant à Allada par leur père, le patriarche _"Adjahouto"_.

Nous avons tous étudié cette histoire aux cours primaires. _"Dogbagli"_, parti de _"Houègbo"_, s'installa à une centaine de kilomètres plus au nord, sur le territoire des tribus primitives _"Guédé"_ à Bohicon. Son fils cadet _"Dako-Donou"_, à coups d'intrigues sanglantes, assujettit les chefferies yoroubas et fons de la région et fonda le royaume du _"Danxome"_ dont il fut le premier roi sous le nom de _"Houégbadja"_.

Il mit sa capitale à 10 kilomètres à l'ouest de Bohicon et la nomma _"Agbomè"_. De son côté, _"Tê-Agbanlin"_ traversa en diagonale tout le pays _"Aïzo"_, s'installa au sud-est, et fonda avec des autochtones yorubas venus de _"Oyo"_ et de _"Abéokuta"_, le royaume de _"Hogbonou"_. D'un côté donc, le royaume du _"Danxome"_, et de l'autre, le royaume de _"Hogbonou"_, tous deux fondés par deux frères divisés par une même soif de pouvoir.

Suivez donc mon développement, car nous ne pouvons pas comprendre grand-chose du présent, sans une bonne maîtrise du passé.

Le royaume du _"Danxome"_, plus belliqueux et plus conquérant, eut un rayonnement plus grand que celui de _"Hogbonou"_, et bien qu'il en eut les moyens, _"Agbome"_ ne fit jamais la guerre à _"Hogbonou"_, pour des raisons évidentes d'histoire dont j'ai parlé plus haut. Ils sont tous deux issus de l'ancêtre commun _"Adjahouto"_. Sous le règne du roi Glèlè, une crise majeure secoua la famille régnante de _"Hogbonou"_. Le roi _"Sodji"_ projeta de passer outre le principe établi de la succession au trône qui voulait que son successeur fût son neveu, le prince _"Sonyigbe"_.

Il décida plutôt de préparer son fils à lui succéder. Il s'en ouvrit alors à son cousin, le roi _"Glèlè"_, qui accepta de recevoir dans sa cour le jeune prince _"Dassi"_, fils de _"Sodji"_ et héritier contre-nature du trône, la succession sur le siège de _"Tê-Agbanlin"_ n'étant pas patrilinéaire comme dans le royaume du _"Danxome"_. Le roi Glèlè aida donc _"Sodji"_ à couvrir ce coup d'Etat et _"Dassi"_ grandit donc dans la cour royale d'Abomey, recevant la même éducation princière que _"Kondo"_ qui deviendra plus tard Béhanzin.

La succession de Glèlè fut féroce à Abomey, et _"Dassi"_ qui sera intronisé d'abord dans la capitale du royaume du _"Danxome"_ sous le nom de _"Toffa"_ avant d'être accompagné jusqu'à _"Hogbonou"_ par une escouade de plus de quatre cents soldats de l'armée de Glèlè, n'était pas inconnu de _"Kondo"_. _"Dassi"_ et _"Kondo"_ ne s'appréciaient guère à la cour royale et chacun de ces deux prétendants au trône de leurs géniteurs respectifs manœuvrait contre le sacre de l'autre. Ainsi, _"Kondo"_, devenu prince héritier de Glèlè après la mort de son frère _"Ahanhanzo"_, montra ouvertement de la sympathie pour le prince _"Sonyigbe"_ dont _"Dassi"_ se préparait à usurper le trône.

La position de _"Kondo"_ s'expliquait par les tendances déjà très francophiles du roi _"Sodji"_, et donc forcément de son fils _"Dassi"_ qui, de fait, s'aligna dans la difficile lutte de succession au trône qui faisait rage à Abomey, du côté des fils de Glèlè, hostiles à l'accession au pouvoir de _"Kondo"_.

Une fois sur le trône de _"Hogbonou"_, la première chose que fit _"Dassi"_, devenu _"Toffa"_, un nom de règne qui lui fut donné par Glèlè, fut de solliciter la protection de la France. Le royaume de _"Hogbonou"_ ne disposait pas d'une armée régulière et la perspective de la montée au pouvoir de _"Kondo"_ ne le rassurait guère. Ce protectorat signé avec la France et qui pourtant, n'était qu'un acte de sécurisation de son trône vi-à-vis de son fougueux neveu _"Béhanzin"_, aura des conséquences durables sur les rapports politiques qu'ont encore aujourd'hui les Fons et les Gouns.

Une inimitié qui réapparaît à chaque élection présidentielle et qui s'exprima encore récemment en 2011, avec les scores valorisants que fit Yayi à Abomey, face à Houngbédji pourtant soutenu, du bout des lèvres, diront certains, par Nicéphore. Inutile de vous aventurer en politique si vous ne connaissez pas l'histoire. Car, l'histoire est souvent programmée pour se répéter.

À ces trois entités géopolitiques, le bloc nord, le bloc sud et le bloc sud-est, s'ajoutera, au lendemain de la conférence nationale des forces vives de février 1991, un quatrième : le bloc sud-ouest, avec un certain Bruno Amoussou. La constitution de ce bloc est un fait de notre histoire politique contemporaine qui mériterait l'intérêt de nos politologues. Le peu que je peux en dire est que l'histoire est têtue. Car, à mon avis, la naissance du bloc _"adja et assimilés"_ est un effet lointain de l'épopée des ancêtres fondateurs des royaumes du _"Danxome"_ et de _"Hogbonou"_. Je m'explique.

Tout est parti de Tado, en pays adja. Nous connaissons tous la légende de la princesse _"Aligbonou"_, fille du chef de Tado qui fut mise enceinte par une panthère. De cette union contre-nature serait né _"Agassou"_, belliqueux et bagarreur de tempérament. Normal !...pourrait-on dire, si son géniteur est vraiment un félin. À la mort du chef de Tado, une violente lutte pour le succession déchira la cité et un des descendants de "Agassou" la panthere mythique, après un meurtre commis sur un autre prétendant, s'enfuit de Tado avec la dépouille et les statuettes rituelles de son aieul.

Avec sa famille et ses alliés, il vint s'installer en territoire _"Aïzo"_, à Allada sous le nom de _"Adjahouto"_, littéralement traduit, _"le tueur du chef adja"_. Et c'est à partir de là que l'histoire offre un détail assez intéressant. _"Adjahouto"_ enterra à nouveau les dépouilles de son père, donc à Allada. Ce qui, dans une communauté où le culte des morts est essentiel, signifie une rupture avec les origines Tado. Autrement, il aurait été obligé de retourner à Tado pour célébrer le culte de son père défunt. Cette tradition persiste encore chez les Fons, chez qui une personne aimée ne s'enterre jamais loin.

Allada devint alors, de fait, un substitut à Tado avec laquelle les descendants de _"Adjahouto"_ qui sont les _"agassouvi"_ n'auront plus aucun contact physique. Quand un roi mourait à Abomey, on disait par conséquent que son âme _"est retournée à Allada"_. Pas à Tado. Les Fons tiendront donc pour fait historique leurs origines adjas, mais ils perpétueront les signes de rupture avec cette culture. Le royaume du _"Danxome"_, au sommet de sa gloire militaire, fera preuve de beaucoup de scrupules vis-à-vis des chefferies adjas, mais alimentera un subtil complexe de supériorité vis-à-vis du peuple adja. Nous nous rappelons tous, ces déclarations de Nicéphore Soglo pendant les élections présidentielles de 1996 lorsque Bruno Amoussou lui tendait les nerfs avec le dossier du financement du chantier routier _"ABOKI"_. _"Un Adja peut-il être chef ici ?"_, avait-il lancé devant des foules à Abomey. Et la réponse, spontanément, fut un brûlant _"Eééwoo"_, c'est-à-dire _"Nooonn"_.

Il va donc sans dire que la constitution du bloc politique _"adja et assimilés"_ autour de Bruno Amoussou répondait à un réel besoin d'affirmation de ce peuple, géniteur des deux principales dynasties royales du sud du Bénin, mais qui occupait une place mineure dans les annales de l'histoire. La discipline remarquable des cadres _"adja"_ autour de Bruno Amoussou pendant plus d'une décennie, tient de ce besoin d'affirmation.

Bruno Amoussou est, croyez-moi, un des plus fins connaisseurs du Bénin. Et c'est très paradoxalement celui que les Béninois connaissent moins bien dans le quatuor qu'il formait avec Kérékou, Soglo et Houngbédji. Je n'ai d'ailleurs aussi découvert la vraie facette du personnage que depuis quelques années seulement, lorsque je lus avec délectation son ouvrage autobiographique _"L'Afrique est mon combat"_ dont je recommande d'ailleurs la lecture à tous.

Vous y découvrirez un personnage à l'esprit vif et alerte, un humour à fleur de peau, une puissance narrative inattendue chez un agroéconomiste. En lisant par la suite, avec le même appétit, certains autres de ses textes autobiographiques, je n'ai pas pu m'empêcher de me poser ces questions : est-ce le même dont on dit qu'il a pillé la BCB ? Le même qu'on dit doté de toutes sortes de puissances maléfiques, envoyant ad patres tous ses opposants ? Le même qu'on dit utiliser sournoisement la violence pour museler toute remise en cause de son leadership dans le Couffo ? Le même qui inspirait peur et terreur à Yayi au point de nous faire rebrousser chemin à Lokossa ?

De deux choses, l'une. Soit nous ne connaissons rien du personnage, soit tout le contenu de ses textes biographiques est faux.

De toute façon, l'habile calculateur politique qu'il est ne se fatigua pas outre mesure à disperser son énergie pendant la campagne électorale présidentielle de 2006. Il avait certainement aperçu l'issue et avait fait du Couffo une place fortifiée...à négocier pour le second tour.

De Lokossa, nous rentrâmes à Cotonou en ruminant notre frustration de n'avoir pas pu défier le _"renard de Djakotomey"_ dans sa tanière.

Demain lundi sera un nouveau jour. Nous prendrons certainement le chemin de Porto-Novo et de la Vallée. En espérant que Houngbédji, lui, nous laissera y aller.

(✋À demain)

*Tibo*

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