Très décevant contre la Croatie (0-2) samedi pour son entrée en lice au Mondial 2018, le Nigeria devrait se présenter avec un visage différent vendredi contre l’Islande. Critiqué pour ses choix, le sélectionneur des Super Eagles, Gernot Rohr, envisage en effet de réaliser au moins un changement dans son onze de départ. «Face à l’Islande, on va essayer de mettre de la créativité. Ahmed Musa pourrait jouer», a indiqué le Franco-Allemand sur les ondes de Europe 1. Reste à savoir si le technicien prévoit aussi de reculer John Obi Mikel comme le réclament plusieurs anciens internationaux nigérians.
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Interrogé par ESPN, le latéral droit du Pérou, Luis Advincula, a tenu à prévenir l’équipe de France avant le match d’aujourd’hui. Les Péruviens sont prêts à tout donner pour surprendre les Bleus. «C’est le match de notre vie, c’est gagner ou mourir, même si ce sera compliqué. L’équipe est tranquille. La France a des tops joueurs, ce sera un match très compliqué, mais sur le terrain, ce sont 11 hommes contre 11 autres. Nous devons rester fidèles à notre style, nous avons fait un grand match contre le Danemark, mais nous n’avons pas réussi à marquer. Le Pérou peut battre n’importe quel adversaire», a lâché le défenseur.
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La Colombie a certes perdu contre le Japon (2-1) mais il lui reste «deux finales» pour pouvoir se qualifier pour les huitièmes du Mondial-2018, a expliqué son attaquant Radamel Falcao, qui réclame du «caractère». «Nous devons être forts et voir le reste du tournoi comme une opportunité de montrer notre caractère», a-t-il dit. «A la 3e minute, il a fallu changer notre stratégie avec le carton rouge et le but, mais durant la première période, nous avons pu contrôler le jeu, en essayant de créer du danger et en égalisant», a déclaré Falcao. «Mais en seconde période, ils ont pris l’avantage physique et ont marqué le but qui leur a donné la victoire», a-t-il ajouté. Le buteur de Monaco, qui avait déclaré forfait en 2014, a assuré disputer son premier Mondial «comme s’il n’aura pas de nouvelles opportunités» d’en jouer un autre, mais a admis qu’il aurait pu «apporter plus» face au Japon. La Colombie tentera de rebondir dimanche contre la Pologne, avant de jouer contre le Sénégal quatre jours plus tard.
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MTN-Bénin ouvre les portes des opportunités d'emplois, ce jeudi 21 juin 2018, à la jeunesse béninoise. Cette activité qui entre dans le cadre de la célébration des « 21 days of Yello Care », vise à donner aux jeunes, l'envie des formations sur le numérique.
En marge des « 21 Days of Y'ello Care », MTN offre une Journée Portes Ouvertes, qui est une opportunité pour faire connaissance du monde de l'entreprise et de l'emploi dans le contexte du numérique. C'est d'abord une journée d'information et d'éducation qui facilitera les opportunités futures à la jeunesse. Cette initiative qui entre dans le cadre de la douzième édition de « 21 Days of Y'ello Care » vise à apporter des solutions aux difficultés de la jeunesse en matière de l'économie numérique.
Le Directeur général de MTN-Bénin, Stephen Blewett, a déclaré que cet événement est mis sous le signe des 21 jours d'actions sociales. Ainsi, le personnel est appelé à sortir pour faire des actions sociales. ''Pour la première fois, nous ouvrons nos portes aux jeunes. Vous serez mis aux cœurs des métiers du numérique », a souligné le DG MTN-Bénin. Il invite les jeunes élèves et étudiants présents à cette journée à s'engager dans les métiers du numérique qui se retrouvent dans tous les domaines d'activités. Pour lui, « l'Afrique de demain sera numérique ou ne le sera pas. ». Ceci pour montrer l'importance de l'économie numérique dans la vie de chacun. « La visite des stands vous inspirera », a conseillé M. Blewett avant d'ajouter : « les matières comme l'ingénierie et la communication sont un plus pour votre formation ». Il a expliqué que « le numérique intervient dans plus de 95% des entreprises mais aujourd'hui, la main-d'œuvre est insuffisante ».
La maîtrise des Tics selon Stephen Blewett, « permet d'avoir une grande capacité de maîtrise de l'emploi. Il invite les jeunes à poursuivre une carrière enrichissante afin de poursuivre les nouvelles innovations en matière de technologie.
Le directeur de cabinet du ministère de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle a affirmé que « l'une des ambitions du président de la République est d'engager des réformes pour lancer le pays. Les Tics sont au cœur de ces réformes ». Selon lui, « La vraie richesse passe par la participation de tous dont les opérateurs privés ».
L'action de MTN-Bénin témoigne de sa vision à accompagner le gouvernement dans la promotion des Tics. « C'est un plaisir pour nous de constater cette opportunité qu'offre MTN-Bénin aux jeunes ». Il souligné que beaucoup de métiers passionnants découlent du numérique.
Une journée indispensable
Aurélie Soulé Zoumarou, Ministre de l'économie numérique et de la communication, se réjouit de l'initiative de l'initiative de MTN-Bénin. « C'est un agréable devoir pour moi d'assister à ce que je peux appeler une nouveauté. Ouvrir les portes, c'est comme ouvrir son cœur. L'opportunité qu'offre MTN-Bénin est à saluer ». Elle ajoute : « Je me réjouis que MTN a à cœur la jeunesse et l'emploi. Un engagement qui reste conforme aux visions ».
Le Bénin est et se positionne selon Aurélie Soulé Zoumarou, au centre de la plateforme dans la sous-région. Elle rappelle aussi que « le Pag a fait du secteur numérique un porteur de développement.
Ce qui vise à « positionner le pays comme la plateforme numérique de services en Afrique de l'ouest ». La ministre invite les jeunes à se lancer dans le numérique qui est un domaine vaste mais encore vierge puisque le manque de main-d'œuvre se fait sentir au quotidien. « Ce n'est pas le chemin à parcourir qui vous fera un acteur majeur dans le domaine mais déjà la volonté de s'y engager », souligne Mme Zoumarou. Elle signale que « cette entreprise a compris ce que nous attendons d'elle. Des services qui touchent l'ensemble des populations et le dynamisme pour le secteur numérique et la promotion de l'emploi dans notre pays ». Pour elle, le Bénin est composé de plusieurs composantes et les femmes représentent un pan majeur. Malheureusement, il y a beaucoup de domaines dans le numérique dépourvus de femmes. Elle invite les femmes à embrasser le secteur de l'économie numérique. Procédant au lancement de la journée, le Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a invité la jeunesse à profiter de cette journée que leur offre MTN-Bénin. Pour lui, « Notre pays a embrassé cette dynamique en faisant de l'économie numérique le troisième secteur phare du programme du gouvernement. Cette vision a commencé déjà par les actions phares », martèle-t-il. Aujourd'hui, souligne-t-il, « nous n'avons pas le choix, surtout la jeunesse de maîtriser le numérique ». Pour s'en sortir, il exhorte les jeunes à « maîtriser la langue anglaise, porte d'entrée de toute formation porteuse, maîtriser et embrasser l'économie numérique ». Aussi, rappelle-t-il que « la téléphonie a fait des pas importants dans le domaine numérique ; la médicine a fait des pas de géant grâce au l'économie numérique. Quel que soit le métier, l'économie numérique sera indispensable ».
« 21 Days of Y'ello Care »
Il s'agit d'une initiative organisé chaque année dans toutes les représentation de MTN dans le monde. Et ce, du 1er au 21 juin de chaque année et qui permet au personnel de MTN d'investir dans les œuvres sociales.
La célébration de « 21 Days of Y'ello Care » cette année 2018 a permis entre autres, de mettre sous terre 500 plants, en collaboration avec le ministère cadre de vie. MTN-Bénin s'engage à offrir à la jeunesse de 15 à 24 ans, leur autonomisation au monde éducatif et au développement du numérique. MTN-Bénin offre en cette fin d'année des Travaux Dirigés en ligne. L'autre activité est un projet de rénovation du Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Porto-Novo. Enfin la Journée Portes Ouvertes (Career Day) qui vient couronner les 21 jours au profit des œuvres sociales.
Giscard AMOUSSOU
Thomas Müller a consenti, en conférence de presse, que l’Allemagne était sous tension après la défaite subie face au Mexique (0-1). «Bien sûr nous faisons notre autocritique, mais il faut regarder vers l’avant, il nous reste deux matches et la pression est énorme», a admis le Champion du monde 2014, à quelques encablures du match contre la Suède que la Mannschaft n’a pas le droit de perdre. En cas de défaite, les tenants du titre seraient quasiment éliminés au premier tour, ce qui ne leur est jamais arrivé depuis leur retour en Coupe du monde en 1954 après la Seconde Guerre mondiale. Après les matchs amicaux médiocres de juin, une défaite en Autriche (1-2) et une victoire laborieuse contre l’Arabie Saoudite (2-1), «nous avons pensé un peu légèrement que, lorsque le tournoi allait commencer, nous allions retrouver notre fraîcheur et nos forces habituelles. A posteriori, on peut dire que nous avions mal évalué la situation», a encore reconnu le milieu offensif du Bayern Munich.
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El-Houari Dilmi.
Malgré les différentes campagnes de volontariat organisées ces derniers mois, de nombreuses familles ont été choquées par l’état des cimetières de la ville de Tiaret lors des visites de leurs proches disparus, à loccasion des fêtes de l’Aïd El-Fitr. En effet, l’ancien cimetière situé en plein cœur de la ville de Tiaret et fermé depuis une vingtaine d’années, est dans un piteux état, envahi par les herbes folles et autres déchets en tous genres. Malgré les différents appels des citoyens pour affecter un gardien au cimetière fermé, cette doléance est restée sans suite jusqu’à ce jour. L’autre cimetière, situé sur la route d’Alger et fermé, lui aussi depuis plusieurs années, est également dans un état délabré au plus grand dam des familles qui l’ont visité ces derniers jours.Et pour rendre aux morts le respect qui leur est dû, une campagne de volontariat pour nettoyer les cimetières a été lancée à l’initiative de plusieurs associations locales. Tous les week-ends (jeudi et vendredi), des volontaires seront dispatchés au niveau des trois cimetières de la ville de Tiaret pour nettoyer et surtout désherber autour des tombes. L’opération se poursuivra durant toute la période estivale.
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Les membres de la conférence administrative départementale (CAD) du Couffo, ont été sensibilisés, ce mercredi 20 juin, sur les réformes dans le secteur agricole. C'était à l'occasion de la sixième réunion ordinaire du mois de juin 2018, tenue à la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué.
Parmi les réformes du secteur agricole, il y a la territorialisation du développement agricole. « Grâce aux agences territoriales de développement agricole, les services offerts aux producteurs à savoir l'accès aux intrants, au conseil agricole adapté, l'accès aux marchés et aux innovations vont connaître une amélioration », a affirmé la communicatrice Gladys Tossou Lokossou.
Plusieurs instruments visant à valoriser les potentialités agricoles locales sont élaborées à savoir : le plan stratégique de développement du secteur agricole 2017-2025, celui national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Selon Gladys Tossou, les différentes réformes vont permettre de dynamiser le secteur agricole béninois à l'horizon 2025. « Un secteur agricole, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses, d'emplois répondant de façon équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population béninoise et aux besoins de développement économique et social de toutes les couches de la population », a-t-elle expliqué.
Pour atteindre cette vision, les acteurs concernés doivent assurer la compétitivité et l'accès des productions, produits agricoles et agroalimentaires y compris ceux produits par les femmes et les groupes vulnérables aux marchés grâce à la promotion des filières agricoles.
Gladys Tossou a déploré la faible efficacité du mécanisme de suivi de la réforme, le taux de participation des acteurs au processus d'élaboration du plan de développement agricole du pôle et le peu d'allocation des ressources aux agences territoriales de développement agricole, aux directions départementales de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et structures centrales. Ces conditions pourront impacter négativement les résultats escomptés, a-t-elle ajouté.
Les directeurs départementaux ont souhaité que la directrice générale de l'ATDA Zou-Couffo, mette à la disposition des paysans de bonnes semences et intrants ; et ce pour que leurs produits soient de meilleure qualité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Programme d'investissements publics (PIP), gestion 2017 a été objet de communication en conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Les difficultés administratives ayant entravé la bonne exécution des projets ont été mises en exergue.
Une communication en conseil des ministres sur le taux d'exécution du Programme investissements publics révèle quelques contre performances. Selon les informations, le faible niveau de réalisation des investissements serait lié aux difficultés administrations. « Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25% », révèle le relevé du conseil des ministres. Une contre-performance qui ne reflète pas la volonté du gouvernement et son engagement quotidien. Mais ce faible taux n'affecte qu'une petite partie des projets. La même source indique que « le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 ». Par ailleurs, on note « 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100% ». Ce qui montre une avancée notable de plus de la moitié des projets engagés. « Prenant acte de ce rapport, le conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants ». Mais le gouvernement estime que « les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient ». Ce qui montre que les projets pouvaient être mieux exécutés si les contraintes administratives ne constituent pas une entorse à leur évolution. Pour remédier à cette situation déplorable, le conseil a « instruit tous les ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, sources potentielles de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissement ». Le gouvernement s'emploie à régulariser la situation au plus tôt afin de rendre plus visible ses actions sur le terrain.
Giscard AMOUSSOU
Par Adjal Lahouari.
Il va de soi que l’essentiel de cette rétrospective concernera la finale et ses deux protagonistes, l’Allemagne et la Hongrie. A cette époque, ces deux formations étaient on ne peut plus différentes physiquement, techniquement et tactiquement. Alors que les Hongrois brillaient de mille feux avec leur jeu résolument orienté vers l’offensive et faisaient figure de grands favoris de cette édition, les Allemands ont dû cravacher pour se qualifier dans un groupe comprenant la Norvège et la Sarre, équipe représentant une région d’Allemagne occidentale intégrée dans ce pays plus tard, en 1957. D’ailleurs, pour se qualifier dans le groupe 2, les Allemands ont dû livrer un match barrage contre la Turquie avec laquelle ils étaient à égalité au classement. Si leur premier match s’est soldé par une confortable victoire aux dépens de la Turquie (4-1), le second aura été une déroute face à des Hongrois au jeu extraordinairement efficace (8 buts). Si ces buts inscrits « s’expliquent » par le festival des partenaires de Puskas pourtant sorti sur blessure, en revanche, les trois buts encaissés ont surpris les journalistes. Comme réponse, l’entraîneur hongrois Gustav Sebes leur a dit : « Oui, nous avons encaissé trois buts, mais nous en avons inscrits huit. Vous savez que, pour gagner un match, il faut marquer plus que l’adversaire».On notera que, des huit équipes qualifiées aux quarts de finale, l’Allemagne était la moins citée par les bookmakers. Il n’empêche que, pour l’entraîneur Sepp Herberger, l’objectif était atteint. Entre autres, la blessure de Puskas, très diminué lors de la finale, la fatigue due aux prolongations face à l’Uruguay, la facilité des nombreuses victoires obtenues durant quatre années et à leur manque d’influx nerveux. Avant la finale, ils étaient visiblement inquiets après avoir tant gagné, à l’inverse des Allemands plus décontractés. Il est à noter enfin que lors de cette édition 1954, les organisateurs suisses ont fait preuve de perspicacité. En effet, pour garantir de bonnes recettes, les équipes d’Allemagne, de France et d’Italie ont évolué dans les villes frontalières avec ces pays, respectivement à Bâle, Genève et Lugano. Leurs supporters n’avaient à parcourir que quelques kilomètres pour traverser les frontières et assister aux rencontres.
La fiche
Pays participants : 16
Finale : RFA 3 Hongrie 2
Attaque : Hongrie (27 buts)
Défense : Uruguay (9 buts)
Buteur : Sandor Kocsis (Hongrie) 11 buts
Echos
Dopage
Quelques semaines après cette finale une curieuse épidémie a touché les joueurs allemands ayant participé au sacre. Aussi, quelques observateurs n’ont pas hésité à prononcer le mot «doping», ce qui n’a jamais été prouvé. Tous les observateurs se sont accordés pour dire que ce fut la plus grande injustice de l’histoire du football. Car au cours de leur longue période d’invincibilité (quatre années, 28 victoires et 4 nuls), les Hongrois avaient inventé le 4-2-4, un système qui sera repris quatre ans plus tard par les Brésiliens.
Bentifour
Avant que les trois pays du Maghreb ne recouvrent leur indépendance, tous les joueurs algériens, marocains et tunisiens pouvaient endosser le maillot de l’équipe de France. Ainsi, le célèbre Abdelaziz Bentifour a joué un match lors de cette édition avant d’être, quatre années plus tard, l’un des principaux joueurs de l’équipe du FLN qui s’est couverte de gloire de 1958 à 1962. Ce fut le même cas pour le Marocain Abderrahmane Mahjoub.
Dix contre onze
Lors du match face à l’Allemagne, après la sortie de Puskas (le changement n’existait pas encore), la Hongrie, fidèle à sa philosophie de football offensif, est parvenue à inscrire deux buts malgré la «supériorité» numérique du côté allemand.
Crampons
L’entraîneur brésilien Moreira nous a rappelé certains de ses collègues du temps présent par sa façon destinée à masquer leurs faiblesses et celles de leurs équipes. Pour expliquer le revers subi face à la Hongrie, il a tenu aux journalistes le discours suivant : «Notre principal adversaire aura été la pluie. Mes joueurs avaient des crampons de 16 millimètres alors que sur ce terrain, il en aurait fallu de 22 millimètres.»
Wembley
Le 25 novembre 1953, le glas a sonné pour la fière Angleterre qui s’autoproclamait la meilleure.
Ce jour-là, un mythe est tombé avec une défaite qui a fait l’effet d’un séisme : Winterbottom, le célèbre entraîneur anglais, avait tenté de dédramatiser cet échec : «Nous avons été surpris par la position en retrait de Sandor Hiderghuty mais, maintenant que nous avons compris, nous le montrerons lors du match retour à Budapest.» Le 23 mai 1954, soit moins d’un mois avant le coup d’envoi de la cinquième Coupe du monde, la note fut plus salée : 7 à 1. Avec cette cinglante gifle, le onze de la Rose venait d’être démythifié, tandis qu’elle a confirmé la plus belle équipe de football de tous les temps.
Espagne
Prévue comme future tête de série, l’Espagne n’a pu être au rendez-vous suisse. Après avoir battu la Turquie (4-1), elle s’est inclinée à Istanbul (1-0). Le goal-average n’existant pas à cette époque, il a fallu jouer un match barrage à Florence (Italie) qui s’est terminé par un score nul (2-2). Le tirage au sort a été favorable à la Turquie.
Pointure
Ferenc Puskas, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps, chaussait du 38. En revanche, ses tirs du pied gauche ont fait beaucoup de ravages. En championnat de Hongrie, il a inscrit 357 buts en 356 rencontres et le bilan en équipe nationale est également très éloquent. 84 buts pour 85 matches. Il était surnommé «Le major galopant».
Honved
C’est l’inoubliable équipe qui a régné durant plusieurs années sur le football européen. Honved signifie «Le défenseur de la Patrie» et regroupait les meilleurs joueurs du pays. Dès leur incorporation, ils étaient dispensés du service militaire et accédaient d’office au grade d’officier, une pratique en vogue dans les pays de l’Est européen.
Télévision
C’est lors de la Coupe du monde 1954 que les matches ont commencé à être diffusés, et ce grâce à l’accord entre plusieurs pays européens. L’Eurovision était née pour le plus grand plaisir des téléspectateurs.
Clubs
La Hongrie ayant été envahie en 1956 par l’URSS, tous les joueurs de cette équipe se dispersèrent en signant dans des clubs espagnols, italiens et allemands. Puskas a opté pour le Réal Madrid et sera même international espagnol après sa naturalisation. Quant à Kcosis surnommé «tête d’or», il a fait une belle carrière au FC Barcelone avec son compatriote Csibor. Puskas s’est produit à Oran avec le Real Madrid.
Sportivité
Autre attitude très surprenante des Sud-Coréens battus sèchement par les Hongrois (9-0). Après chaque but, ils saluaient leurs adversaires, ne dramatisant pas la situation. Ils auront salué leurs adversaires neuf fois. A méditer.
Félicitations
Bien que battus par la Hongrie de façon indiscutable, les joueurs uruguayens ont fait preuve d’une surprenante sportivité. Qu’on en juge : lorsque l’arbitre de la rencontre, le Français Vicenti, est allé aux vestiaires, ils l’ont félicité chaudement. Et c’était sincère !
Conseils
Avant le coup d’envoi de cette édition, l’entraîneur sud-coréen Kim Young Shik a sollicité de la part de ses quinze collègues des conseils pour améliorer le rendement de son équipe. Depuis, les temps ont beaucoup changé. La preuve, de peur que leurs propos ne soient décryptés sous l’œil des caméras, les entraîneurs actuels mettent la main sur leur bouche.
Handicap
Le match Angleterre-Uruguay a été marqué par un constat surprenant. En effet, les Sud-Américains ont battu les Anglais bien qu’ils étaient réduits en fin de partie à 9. Il est vrai que les remplacements n’existaient pas, et ceci atteste que cette sélection anglaise était d’un niveau médiocre.
Règlement
Estimant que le système «championnat» adopté quatre ans auparavant au Brésil n’était pas satisfaisant, les dirigeants de la FIFA ont adopté un système hybride pour le moins surprenant. Effectivement, chaque participant d’un groupe de quatre ne devait rencontrer que deux adversaires au lieu de trois ! Les têtes de série ne devaient pas se rencontrer. Une remarque assez piquante : l’Allemagne, future championne du monde : n’était pas tête de série.
Critiques
Les Belges se souviendront longtemps des remarques désobligeantes du journaliste anglais Desmond Hackett après la victoire de ses compatriotes (5-0).
Morceaux choisis : «Les Belges sont venus souiller le gazon de Wembley. La Belgique ? Une bande de novices qui courent en paquet !»
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Par A. M.
La préparation du fameux «Plan bleu» d’excursions à la mer pour les jeunes des 12 communes de la wilaya de Constantine vient d’être entamée au niveau de l’Office des établissements de jeunesse (ODEJ) du secteur de la jeunesse et des sports. Les premiers départs vers les plages des villes du littoral de l’Est choisies cette année, qui sont prévus dans ce plan auront lieu le 5 juillet prochain. L’information nous a été donnée hier par M. Mohamed Almi, directeur de l’ODEJ de Constantine, lequel a annoncé l’élaboration d’un plan ambitieux cette année pour la saison estivale et le programme sera exécuté par son organisme tout en précisant encore que les destinations retenues pour les excursions à la mer sont Jijel, Collo, Skikda et Annaba. Le nombre de jeunes accompagnés de leurs familles qui bénéficieront de ce plan est de 10.000 et les excursions sont prévues chaque week-end, vendredi et samedi, à bord de bus de 56 passagers. D’autre part, a ajouté notre interlocuteur, l’ODEJ de Constantine qui, rappelons-le, n’a pas participé à l’organisation du Plan bleu de l’année passée, a tracé cette saison un programme consistant qui va toucher l’ensemble des structures de la jeunesse et des sports à travers la wilaya, lesquelles structures sont au nombre de 42 établissements de jeunesse : maisons de jeunes, centres culturels, centres sportifs de proximité (CSP), centres de loisirs et scientifiques (CLS), salles polyvalentes, auxquels il faut adjoindre les organisations du mouvement associatif partenaire de l’ODEJ. Toujours selon M. Almi, chacun de ces établissements et organisations a bénéficié de quatre excursions à la mer, « nombre qui pourra être éventuellement augmenté au fur et à mesure de l’application du plan et de la disponibilité des moyens qui seront mis en place pour son application. D’autre part, comme nous venons de le dire, les excursions sont programmées tous les deux jours du week-end à bord de bus de 60 places chacun et les voyages à la mer seront encadrés par des membres de l’ODEJ et ce, qui ne gâte rien, les jeunes bénéficieront de la gratuité du voyage en aller-retour, a affirmé le représentant du secteur de la jeunesse et des sports.
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C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)
Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Giscard AMOUSSOU
A. Mallem.
Selon Mellit Mohamed, président du Chabab Riadhi Village Moussa de Jijel, l’AG ordinaire du club se tiendra la semaine prochaine. A partir de là sera enclenchée la préparation de la prochaine saison footballistique du CRMVJ. « Jusqu’à présent, nous n’avons rien fait. Nous avons préféré passer d’abord le Ramadhan avant d’entamer la préparation. Alors, autant vous dire que rien n’a été fait. Ni recrutement ni renouvellement des signatures des joueurs qui étaient avec nous la saison passée », nous a déclaré le président lorsque nous l’avions contacté en début de semaine.A la question de savoir si la direction du club avait pris des précautions pour conserver au moins l’ossature de l’équipe de la saison passée dont plusieurs éléments sont convoités par la JSD, Mellit nous a répondu qu’il n’est pas inquiet à ce sujet. « Beaucoup de joueurs nous ont promis qu’ils vont rempiler avec le CRMVJ. Nous sommes constamment en contact avec eux, et ils attendent simplement un signal de notre part pour reprendre. Evidemment, si quelqu’un veut nous quitter, il est libre de le faire et nous ne chercherons pas à le retenir. Nous possédons un réservoir consistant de jeunes qui sont prêts à prendre la relève », a-t-il répondu en affirmant encore que le problème de son club ne s’est jamais posé à ce niveau.
La difficulté du CRVMJ, selon son président, se trouve ailleurs. Mellit l’a située au niveau des moyens financiers car le Chabab est un club pauvre qui manque de soutiens suffisants et de sponsors. Aussi, il compte sur l’aide des autorités locales et de la wilaya pour survivre dans la division nationale amateurs du groupe Est dans lequel il évolue. Aussi, après la tenue de l’assemblée générale ordinaire, compte-t-il entamer les démarches auprès de ces autorités locales pour demander l’aide au démarrage de la préparation de l’équipe pour le prochain championnat.
« S’il n’y a pas d’aide financière des autorités, je laisserais tomber et je quitterais le club, car je ne pourrais plus continuer à travailler dans des conditions difficiles comme je l’ai fait ces dernières saisons, surtout avec le fardeau de la dette qui nous empêche de progresser et d’assurer la survie de l’équipe. Chaque saison, le CRMVJ joue pour éviter la relégation. Cette situation ne peut continuer. Je suis fatigué et je pourrais alors passer le flambeau à d’autres », a affirmé sans ambages le président qui n’pas estimé nécessaire de nous communiquer le montant de la dette de son club.
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Par Kamel Mohamed.
Le limogeage ou la démission de Rabah Madjer de l’équipe nationale tend à provoquer une polémique au sein de la FAF. Ce qui peut être appelé «affaire Madjer» va vers le pourrissement, puisque le sélectionneur national s’accroche à son poste, alors qu’une forte campagne contre lui veut qu’il jette l’éponge et facilite la tâche à la FAF pour engager un nouveau coach et préparer le prochain match contre la Gambie à Banjul (qualifications à la CAN-2019). Le président de la FAF, qui avait accepté l’injonction de désigner Madjer au poste de sélectionneur national, est en train de chercher des solutions pour l’amener à démissionner. Zetchi, qui a été lui-même imposé comme président de la FAF, n’a pas les coudées franches et peine à prendre des décisions souveraines. Aussi, l’erreur qu’il avait commise en engageant le sélectionneur espagnol Lucas Alcaraz pour le limoger au bout de six mois, continue de le hanter. Zetchi a peur de commettre une autre erreur avec Madjer, ce qui explique ses tergiversations quant à son limogeage. Il semble supplier Madjer pour trouver un terrain d’entente et aller vers une séparation à l’amiable. En parallèle, les membres du bureau fédéral sont «unanimes pour limoger Madjer», selon les propos de Zetchi, lequel a précisé que la décision sur l’avenir du sélectionneur national sera collégiale et prise par le bureau fédéral. Une manière pour Zetchi d’impliquer le bureau fédéral et de ne pas subir les conséquences de l’ire de ceux qui sont derrière la désignation de Madjer.Le cas Madjer se complique davantage dès lors que sa sœur, Naima Madjer, qui est une ancienne speakerine de la télévision algérienne, a indiqué dans une interview qu’elle avait demandé à son frère de ne pas démissionner. Du coup, le cas de Rabah Madjer en tant que sélectionneur dépasse le cadre sportif, ce qui explique la gêne de Zetchi qui sollicite l’intervention du bureau fédéral pour clore de manière définitive le dossier Madjer. La réunion du bureau fédéral dimanche prochain devrait mettre fin à cette polémique qui fait perdre du temps à la FAF et à l’équipe nationale qui devrait se projeter sur ses prochaines échéances, notamment la CAN-2019. En attendant, le limogeage de Madjer empoisonne la vie du président de la FAF.
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Par Reghis Rabah.
Ce n’est pas, comme le laissent entendre certaines voix, que c’est l’amendement de 2013 qui n’a pas drainé d’investisseurs mais cela dure depuis la promulgation de la loi 2005 dont le contenu a été très controversé.Ainsi, pour rappel depuis la promulgation de la loi 05-07 amendée en 2006 et 2013, l’Algérie a lancé quatre appels d’offres pour l’exploration et l’exploita tion des hydrocarbures qui se sont soldés par de maigres résultats. Le premier appel d’offres lancé en 2008 a débouché sur l’octroi de quatre blocs, le second organisé en 2009 s’est soldé par l’attribution de trois blocs, et seulement six blocs attribués pour le troisième appel lancé en 2011. En 2014, le 4e appel d’offres, le premier ayant été lancé dans le cadre de la nouvelle la loi sur les hydrocarbures promulguée en 2013 et autorisant l’exploitation du schiste, n’a permis d’accorder que quatre périmètres sur les 31 proposés. Au final, le constat est que les nouvelles découvertes de gisements de pétrole et de gaz de ces dernières années ont été surtout le fait de Sonatrach.
Ces multiples échecs ont poussé l’Alnaft à orienter le futur 5e appel d’offres, plusieurs fois reporté, sur des périmètres où des découvertes qui ont été réalisées c’est-à-dire des gisements existants. Des blocs orientés vers le développement et qui pourraient permettre une production rapide dès exploitation. Aujourd’hui, si un comité ad hoc composé de cadres de Sonatrach, de la direction juridique d’Alnaft dont la mission est l’élaboration et l’exécution des contrats pétroliers, d’une équipe du ministère de l’énergie qui n’est pas à son premier accord pétrolier, travaillant d’arrache pieds voilà prés de 7 mois ne sont pas sortis avec un semblant de résultat, c’est qu’il ya quelque chose qui ne va pas. Il est difficile de juger si le ministre de l’énergie a convaincu ou pas les membres du conseil de la nation qui selon toute vraisssemblance attendaient sa première mouture en juin comme il l’avait annoncé tout au début du lancement de la réflexion, de ce report à l’année prochaine et plus précisément à deux mois de l’échéance présidentielle. L’octroie de la partie technique à des bureaux d’étude américains semble selon de nombreux spécialistes une parade pour cacher justement un désaccord profond sur ce qu’il y a à changer ou éventuellement une méconnaissance totale de la défection des investisseurs du dernier amendement de 2013 en dépit des avantages fiscaux qu’il leur offre. Sinon, de quelles difficultés techniques ce comité a pu rencontrer pour faire appel à tant de cabinets américains spécialement pour lequel, notre ministre » minimise » l’aspect nationalité alors qu’elle est au cœur de la question. Il ne s’agit pas de compétence mais incontestablement une mauvaise orientation par manque de stratégie. On amende sans savoir ce qu’on veut. Puis après tout il s’agit d’un simple amendement d’une loi déjà mâchée et à deux fois rectifiée, le corps technique du contrat qui en découle ne change pas, c’est le régime de concession qui donne droit au concessionnaire de conduire et de financer l’exploration à son propre compte et en cas de découverte commerciale, il reçoit la totalité de la production après approbation du profil de production par Alnaft. Il est propriétaire des installations. Il paye les redevances et les impôts.
C’est aussi simple que cela. C’est la mouture originale de 2005 qui n’a pas drainé d’IDE. On sait aussi que des sociétés d’envergure multinationale comme ENI, BP, ExxonMobil, Total ont toutes manifesté leur intention de venir en avançant même de l’argent par coût de milliards semble t-il si l’on se réfère aux déclarations des uns et des autres. Le plus simple aurait été de les réunir et de leur demander ce qu’elles veulent puis on l’examine au lieu de faire appel à des cabinets qui ne resteront pas comptables de leur proposition une fois leur chèque encaissé.
C’est une simple fuite de responsabilité et tout le monde l’aurait compris. Lorsque la loi ainsi amendée ne ramène rien, on dira » c’est pas moi, c’est eux » Il faut souligner d’emblée que l’expérience mondiale a montré que lorsqu’un investisseur affiche son intention de s’embarquer dans ce domaine réputé aléatoire et très capitalistique, il évalue juste après le risque géologique, celui du pays. On entend par là, la stabilité politique qui pourrait affecter celle d’ordre fiscale. Donc la conception d’un code pétrolier représente la vitrine de cette stabilité recherchée.
Il devra décrire la stratégie pétrolière et gazière d’un pays et la gestion de son domaine minier dans la durée pour les générations présentes et celles futures. La fiscalité y est accessoirement présente avec une certaine flexibilité qu’une simple loi de finance et celle qui la complète ou un simple contrat pourraient assurer son évolution pour la rendre souple sans toucher au squelette de la loi cadre.
Le tout devra être teinté d’une certaine cohérence même si la mise en œuvre paraitra impopulaire et crée un malaise sociétal. L’expérience de nombreux pays pétroliers notamment africains montre que ces cabinets proposent des formules très longues et qui n’ont jamais trouvé une application effective sur le terrain. Si les objectifs de l’Algérie est la valorisation de ses ressources naturelles, l’augmentation des fruits de la rente par la vente des hydrocarbures jusqu’à son décollage économique pour une diversification de son économie qui assurera un développement durable, la question d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures ne se pose même pas. Pourquoi ? Celle de 1986 qui instaure le partage de production clarifie amplement la relation contractuelle entre les acteurs et s’est avéré très productive.
3- la loi 05-07 est incompatible avec une économie totalement rentière
En effet, la loi sur les hydrocarbures de 2005 et son ordonnance modificatrice abrogent toutes les dispositions, notamment la loi 86-14 du 19 août 1986 instaurant le partage de production.
Par contre, l’ordonnance n° 06-10 du 29 juillet 2006, dans son article 02, confirme la concession mais modifie légèrement le terme concessionnaire en désignant Sonatrach SPA, et c’est là où commence cette ambiguïté.
Actuellement, dans le monde, il n’existe pas de régime de concession hybride spécifique à chaque pays. Le contour typique général est bien défini et exposé plus haut. Donc assimiler l’obligation du contractant de prendre Sonatrach SPA comme associé avec un minimum de 51% à un retour vers le partage de production, peut constituer une déviation du régime, voire même commettre une confusion contractuelle. Tout porte à croire que le président Bouteflika, en signant l’ordonnance en 2006, a voulu ménager son ministre et en même temps stopper la grogne autour de la privatisation de Sonatrach. C’est la raison pour laquelle on peut aisément constater, à la lecture de cette ordonnance, l’empreinte de Chakib Khelil et celle de Louisa Hanoune.
En effet, l’article 2, non amandé de la loi 05-07 du 28 avril 2005, précise « le principe de mobilité et d’adaptation qui caractérise l’action de l’Etat, et dès lors, à restituer à ce dernier celle de ses prérogatives autrefois exercées par Sonatrach SPA ». C’est ce même principe qui a constitué l’ossature de l’exposé des motifs de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines.
Il reste incontestablement contradictoire avec les dispositions contenues dans l’article 32 de l’ordonnance n°06-10 du 29 juillet 2006 qui restitue à Sonatrach le droit exclusif d’agir pour le compte de l’Etat dans sa participation avec le concessionnaire devenu maintenant contractant. Cela ressemble à un partage de production mais ce n’en est pas un. Ce rafistolage dans une loi cadre devait quelque peu brouiller la vision stratégique de l’Algérie en matière de politique pétrolière. Il a peut-être fait douter les entreprises internationales, pourquoi ? Parmi les fondamentaux de l’industrie pétrolière et gazière, il y a l’importance des capitaux et le risque de les investir.
Le risque géologique étant favorable à l’Algérie et les entreprises pétrolières notamment françaises et, partant américaines, connaissent bien, même mieux que les Algériens, le terrain. Cela explique le taux appréciable de réussite en exploration, environ 2,5/5 contre un ratio moyen mondial de 1/5.
Par contre, ces compagnies sont à cheval sur le risque « pays », lié aux relations internationales, souveraineté, stabilité politique et surtout fiscale. Il est clair que l’article 101 bis, inséré au sein de la loi n°05-07 du 28 avril 2005, instaurant une taxe non déductible sur les profits exceptionnels, n’a pas été du goût des associés mais n’explique qu’en partie leur boycott actuel de l’application des nouvelles dispositions.
Il va de la crédibilité de l’Algérie d’assurer une cohérence de ces textes pour la clarté qui instaure une relation de confiance avec ses partenaires. Ils peuvent avoir un choix et dans des conditions meilleures.
C’est certainement ce déficit de cohérence qui a été à l’origine de la défection de nombreux investisseurs pour au moins deux raisons :
1- Où trouver cet « agneau » d’investisseur qui viendrait en Algérie risquer ses capitaux, et quand il découvre du pétrole et valide commercialement sa découverte, céderait la majeur partie de sa concession à Sonatrach SPA aux conditions validées par une agence de l’Etat Alnaft (article 48 de l’ordonnance 06-10 du 29 juillet 2006). Même si ces conditions sont fixées d’avance, elles restent étrangères à la pratique mondiale en la matière .
2- Au début de l’application de ces nouvelles dispositions, un appel d’offres, dit de manifestation d’intérêt, a été lancé pour apprécier, selon les propres termes de son initiateur, la capacité des futurs partenaires de transférer de la technologie. Lorsqu’on sait qu’à la moindre ouverture, les cadres de Sonatrach passent de l’autre côté de la barrière pour rejoindre les compagnies étrangères, on peut se demander qui capitalise, qui consolide et qui fertilise le savoir transféré.
De nombreux partenaires dans ces conditions n’arrivent pas à circonscrire avec précision la forme de ce transfert. Les experts, qui sont intervenus pour dénoncer la loi sur les hydrocarbures au moment même où son initiateur était sur place, avaient recommandé son retrait pur et simple, pourquoi ? Parce que le régime de partage de production est de plus en plus pratiqué en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique et il a donné ses fruits pour peu qu’on l’améliore, et c’est plus facile de le faire.
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Par Slemnia Bendaoud.
L’agriculture algérienne souffre d’un grave problème de conscience quant à la considération de ses nombreux atouts à leur juste mesure.Parent pauvre de l’économie du pays, l’agriculture ne reçoit les feux de la rampe que lorsque rien ne va plus dans le secteur des hydrocarbures. Mais dès que les prix du brut reprennent le mouvement vertical de l’ascenseur, tel un jouet dont l’enfant n’en a plus besoin, son dossier est expédié d’un jet distrait et de manière plutôt indifférente.
Elle ne veut plus servir d’alibi politique dans cette hypocrite alternative économique pour courir au secours d’une gouvernance en manque d’argent et surtout d’imagination. Elle se découvre à son monde dans sa grande générosité, féconde et pérenne, alors que ceux chargés de cueillir ses nombreux fruits ne croient vraiment qu’aux nombreux dividendes des énergies fossiles !
Ils la regardent de guingois, et elle ne sait pourquoi ! Ils la méprisent dans leur quotidien, et elle ne fait que comptabiliser leurs nombreuses bêtises à son sujet ! Ils l’ont déjà abandonnée à son triste sort, et elle est convaincue qu’ils y reviendront de sitôt y faire leurs nécessaires randonnées et y asseoir futurs projets !
La terre, cette mère de toutes nos mères, à laquelle on lui doit pourtant tout dans notre vie, n’est-elle pas celle qui mérite tous nos sacrifices ? Ne constitue-t-elle pas ce seul espoir en notre vrai Avenir ? Lui accorde-t-on finalement ce que réellement nous lui devons en retour de tous ses bienfaits ?
Nul besoin de chercher après une quelconque réponse à ces nombreux questionnements là où il vous semble les trouver ! Elle est plutôt sur la bouche de tout un chacun. Elle émerge de ce sol qui a besoin d’être travaillé. Elle se moque royalement de ces allures de fête qu’on tente de lui faire porter en costume de cérémonie lors de la tournée des officiels sur son périmètre.
Le rapport de l’homme à la terre est une relation viscérale, vraiment très sérieuse pour être considérée avec cette légèreté désinvolte qui trahit ce peu d’intérêt manifesté à l’endroit de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la soutirer des griffes d’un colonialisme féroce et très puissant.
Les quelques réformettes en guise de rafistolage de sa grande vitrine ne produisent que l’effet des réverbérations d’un vernis plutôt trompeur. Sommes-nous vraiment inconscients du danger encouru pour céder nos terres en concession à des étrangers ? Manquons-nous à ce point de bras qui travaillent et de têtes qui pensent juste ?
A-t-on déjà fait de vrais bilans au sujet de fermes pilotes concédées dans leur forme de gré à gré ou d’enchères maquillées au profit de ces algériens privilégiés et autres agriculteurs au col blanc, en quête de biens supplémentaires à hypothéquer auprès de ces banques qui leur assurent avec de l’argent frais pour financer d’autres projets ?
A-t-on encore jugé que mêmes les étrangers pouvaient eux aussi avoir droit à leur part à ce grand gâteau, pour tenter de manière si osée ou à dessein de leur ouvrir la voie à une hypothétique concession sur notre foncier agricole ?
Au fait, où sont donc passés nos quelques 50.000 ingénieurs agronomes qui ont depuis déjà les premières années de notre indépendance quitté les bancs d’écoles de nos universités et autres Grandes Ecoles de l’agriculture du pays ? Travaillent-ils tous dans leur secteur d’origine et filière naturelle ? Ou alors sont-ils eux aussi au chômage ? Celui bien réel comme celui vraiment très déguisé ?
Et pourquoi ce grenier de Rome est-il devenu cette poubelle de l’Europe ? N’est-ce pas au regard de toutes ces considérations ? On ne peut indéfiniment jouer au charmeur de circonstances avec une aussi fertile terre qui nous assure notre pitance ! A l’image d’une femme aimée, notre terre a besoin d’être entourée, protégée, bêchée, sarclée, valorisée
Si on venait à faire un constat exhaustif de notre secteur agricole sur ces cinquante cinq dernières années, c’est-à-dire depuis notre indépendance à ce jour, nous serons amenés à en faire une évaluation sur trois niveaux d’appréciation distincts que sont :
La période s’étalant de 1962 à 1999 ;
La tranche de temps s’écoulant entre l’année 2000 jusqu’aux temps présents ;
La projection à en faire dès l’année 2020.
Ainsi, sur un peu plus d’un demi-siècle, l’agriculture algérienne était passée par différentes phases et de nombreuses étapes liées à sa gestion, mode d’exploitation et surtout schéma d’organisation. D’où des résultats de performance dictés par des impératifs de chaque époque ci-dessus déterminée.
L’approche que nous menons ici -mélange de l’empirique et du scientifique- montre, cependant, que le secteur agricole, jugé comme peu générateur de capitaux devait être conditionné par une démarche globale qui accordait le prima à l’exploitation de nos ressources en hydrocarbures, même si au tout début de l’indépendance du pays la palme revenait au travail de la terre, comme pour se situer dans le prolongement de la mentalité propre à l’époque considérée (exemple de pratique très répandu).
1962 : Un pays en reconstruction, une agriculture en reconstitution :
Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, tout était à refaire, à reconstruire, à reconsidérer au mieux de nos capacités à pouvoir bien en profiter.
Un bref rappel historique du développement économique de l’Algérie nous situe sur cette période cruciale de l’agriculture algérienne. En recouvrant son indépendance, l’Algérie devait hériter, dès 1962, d’une situation économique des plus catastrophiques, née de la politique coloniale où l’occupant français était beaucoup plus préoccupé par la recherche de rapatriement de ses richesses à son pays d’origine que par un investissement solide et durable au sein du pays hôte, lequel aura fait l’objet d’un pillage en règle de ses nombreuses ressources, cent trente deux ans durant.
Pas même les quelques centaines de milliers de Pieds-noirs et de propriétaires terriens autrefois déplacés de toute l’Europe et de la France métropolitaine notamment, qui, eux, vivaient pourtant en Algérie, en exploitant ses plus riches terres et grandes ressources, n’avaient durant toute cette longue période d’occupation, pensé à un moment ou à un autre à mieux valoriser son patrimoine économique en vue de permettre à ces indigènes de retrouver du travail chez eux et y vivre convenablement et dignement.
Conclusion : il fallait donc repartir à zéro et tout refaire pour jeter les jalons du futur schéma économique de l’agriculture du pays. Dans un pays complètement décimé par une guerre terrible contre l’occupant français, qui avait duré près de huit longues années de combats acharnés et sans relâche, durant lesquelles tout a été détruit ou brûlé. Du coup, l’impératif était de tout refaire et tout reconstruire pour que la vie reprenne ses droits et son cours normal.
De la nourriture à l’emploi, jusqu’à l’éducation et au logement, en passant par la santé et autres besoins fondamentaux des citoyens, tout manquait à cette population évaluée à l’époque à quelques huit millions d’habitants, tous aussi nécessiteux que démunis, les uns comme les autres.
Pour répondre sans tarder à tous ces impératifs, encore fallait-il d’abord concevoir un schéma de développement de l’économie du pays basée sur le travail de la terre, à travers une politique économique cohérente, bien avant même de s’engager dans la phase de reconstruction du pays.
De la période de l’autogestion à celle de la révolution agraire, en passant par les coopératives de la révolution agraire (CAPRA) et des anciens Moudjahidine (CAPAM) aux secteurs de développement agraire (SDA), tout y était et tout a été essayé et mis en œuvre pour donner une image forte de notre agriculture, à la mesure des ambitions politiques socialistes que nous affichions.
Il reste que dans l’aspect de sa modernisation, la voie prônée et empruntée à l’époque, celle qui consistait à singer intelligemment l’ex URSS de Staline et de Brejnev ou encore celle propre à la Yougoslavie de Tito, manquait fondamentalement de réussite dans sa conception et finalisation, dès lors que des facteurs, propres à notre climat et moyens d’irrigation assez particuliers, n’étaient pas suffisamment intégrés à l’équation conçue comme base de développement durable de notre agriculture.
Toute jeune Nation qu’elle fut alors, l’Algérie dut dans un second temps se raviser à faire d’abord dans la politique de ses moyens, en reconsidérant certains angles obscurs liées à son économie agraire pour la rendre en adéquation avec les préoccupations de nature à subvenir aux besoins premiers et indispensables de ses populations, plutôt que de s’inscrire dans ces clichés de schémas réussis au sein des pays du bloc socialiste d’antan.
Ce fut comme un prélude à la promulgation de la loi 87/19 du 08 décembre 1987 qui allait profondément réaménager le mode d’exploitation des terres agricoles du domaine national autrefois géré selon les dispositions de l’ordonnance 71/73 du 08 Novembre 1971.
Déjà, à un haut lieu de sphère de la gouvernance du pays, on était comme finalement bien convaincu qui fallait susciter sous d’autres formes et méthodes appropriées ce besoin impérieux de davantage intéresser le paysan au travail de la terre, afin de nouveau réanimer en lui cette relation indéfectible et viscérale que lie entre elles un but commun : prospérité et défense d’intérêts réciproques.
Pour opérer ce tournant décisif dans la gestion du secteur agricole relevant du patrimoine foncier public, cela s’explique en partie par des facteurs endogènes à notre agriculture résultant d’une maitrise insuffisante des données de l’équation qui lui a été longtemps adaptée sans résultats probants.
On en est d’ailleurs arrivé à ce recul important enregistré dans la production agricole (en cause les filières céréales, laits, produits maraichers et viandes) qui a eu pour conséquences directes, entre autres de la perturbation du marché intérieur de nos produits agricoles, ce renversement de tendance économique du secteur considéré dont le volume de production n’arrivait plus à couvrir comme il se doit les besoins du pays, après avoir été un moment donné excédentaire.
Cette nouvelle situation s’explique notamment par :
Une vaste opération d’arrachage de grandes superficies de vignobles héritées de la période coloniale dont la quasi-totalité était destinée à la production de vin haut de gamme pour les besoins de l’exportation de ce produit et leur reconversion dans la culture céréalière dont les rendements étaient plutôt très faibles, sinon insignifiants par manque de pluviométrie,
Un faible niveau de ressources hydriques emmagasiné à travers les peu nombreux barrages, presque tous érigés avant l’indépendance de l’Algérie, destinés à l’irrigation des quelques vergers situés dans la Zone Nord du pays, tous exploités dans le cadre du programme d’exportation des agrumes vers la France tout particulièrement ;
Une très forte migration d’une main d’œuvre d’origine essentiellement paysanne vers la France, attirée par des conditions salariales bien meilleures, proposées par des secteurs d’activités plus rémunérateurs tels ceux de l’industrie et des services ;
Une politique d’industrialisation à outrance de nature à susciter au sein des masses paysannes le besoin pressent de se convertir très rapidement en ouvriers professionnels dans le secteur de l’industrie en vue d’échapper aux conditions de travail difficiles du monde rural, et de s’installer par la même occasion dans les grands centres urbains ;
Un plutôt faible niveau de mécanisation et de modernisation de notre agriculture qui ne pouvait malheureusement permettre d’élever sensiblement et améliorer les niveaux de rendement du secteur, jugés autrefois peu performants, comparés à ceux des pays voisins, qu’il fallait relever grâce au recours de l’emploi des fertilisants mais aussi l’acquisition d’équipements nouveaux de production.
2000 : Une année charnière pour donner un coup dans la fourmilière ! :
Jugée comme ce parent pauvre d’un développement économique national, pourtant autrefois voulu comme harmonieux et équilibré, notre agriculture exprimait ce besoin pressent de rapidement se redéployer sur le terrain de vérité de sorte à assurer au pays sa sécurité alimentaire dont dépend sa souveraineté nationale.
Au regard du constat ci-dessus dressé, fait avec minutie et dextérité, il importait aux dirigeants du pays de venir au secours d’un secteur aussi stratégique mais qui trouvait manifestement de nombreuses difficultés à pouvoir décoller de ses propres ailes afin de suppléer celui des hydrocarbures dont les prix de ses produits à l’exportation faisaient perdre à l’Algérie les moyens de financement de son économie, dépendant dans une très large mesure des produits de son sous-sol.
Un sursaut économique au sein du secteur s’imposait à cette époque-là. Car compter seulement sur le secteur des hydrocarbures restait insuffisant. Ce coup dans la fourmilière devenait obligatoire. Et ce fut l’ère du PNDA (Plan National de développement Agricole).
A travers une profonde restructuration du territoire agricole, il est projeté un développement qualitatif et quantitatif de la production agricole nationale que sous-tendent des performances ciblées au niveau des filières jugées comme stratégiques du secteur agricole.
Désormais la nouvelle devise du secteur agricole devait impérativement répondre à un principe central autour duquel s’articule la triptyque suivante : » Tout acte agricole inscrit et devant être exécuté dans le cadre du PNDA (Plan National de Développement Agricole) doit être économiquement viable, écologiquement durable et socialement acceptable « .
L’interprétation juste et surtout responsable de cette nouvelle donne en matière d’orientation et de gestion du secteur de l’agriculture implique nécessairement :
L’amélioration constante d’un niveau de performance graduel de notre sécurité alimentaire. Elle vise comme but de satisfaire les populations en produits agricoles nationaux selon les normes universelles et dans le rapport qualité/prix le plus intéressant possible. La conclusion à en tirer est de parvenir très rapidement à une meilleure couverture des besoins de consommation des populations à travers la seule offre nationale, en produits dits de première nécessité notamment ;
La performance de la production agricole nationale, grâce notamment au développement accéléré des capacités de production du pays et à l’utilisation scientifique des techniques de multiplication, de l’usage des intrants agricoles ainsi que du matériel de reproduction. Il en est tout logiquement découlé une valorisation accrue des potentialités agricoles du pays qui s’étaient traduits par une utilisation rationnelle et optimales des ressources humaines et naturelles du pays ainsi qu’une maitrise appréciable des techniques destinées à la lutte contre les contraintes naturelles telles : le sol, l’eau et le climat.
La préservation des éléments essentiels qui entrent dans le phénomène de la protection de l’environnement et de l’entretien du couvert végétal et forestier national, grâce à une meilleure prise de conscience des opérations liées à la valorisation de nos montagnes, au travers des campagnes de reboisement périodiques, lesquelles, en plus de lutter contre l’avancée du désert, génèrent cet apport économique nécessaire et utile au secteur ;
La création de potentielles niches d’emplois, visant à sensiblement améliorer le bien-être de l’agriculteur mais également un environnement qui incite à préserver ce nouveau cadre de vie de tous les acteurs du secteur considéré ;
La réorientation qui nous commande à immédiatement opérer à l’intérieur du schéma global de l’utilisation et de l’occupation du sol, en fonction des nouvelles techniques appropriées des systèmes d’exploitation, en vue d’aller vers une sélection utile et étudiée des plans de culture de nos différentes textures de sol et données climatiques locales assez particulières. La jachère prolongée de la terre n’est-elle pas une menace probable à sa fécondité et prospérité ? ;
La relance de l’investissement agricole multiforme et cohérent au niveau des branches génératrices de valeur ajoutée intéressante, comme gage de réussite de la pérennité de toutes ces actions engagées sur le terrain des opérations.
Entre autres, les programmes prioritaires des actions que suscite la mise en œuvre du PNDA (Plan National de Développement Agricole) se situent à plusieurs niveaux, en vue de répondre à différentes obligations et aux multiples soucis de performance et d’harmonisation du secteur, dont :
La préservation des filières agricoles grâce à des programmes de développement qui misent sur des cultures adaptées à tous les sols du territoire et qui utilisent des systèmes de production visant leur reconversion en cas d’enregistrement de résultats peu performants ;
Le reboisement comme facteur important dans la perspective de régénérer les sols et d’amélioration des éléments constitutifs d’un meilleur environnement dans leur exploitation ;
Le programme de mise en valeur des terres agricoles à travers les procédures propres à leur concession selon de nouvelles règles d’exploitation ;
La mise en valeur des terres du Grand Sud dans le cadre d’un programme de grand fermage intégré dans l’optique d’en faire de nouveaux pôles agricoles capables d’impulser toute une nouvelle dynamique au sein de zones rurales à rapidement élever en des zones pilotes du secteur, en raison des spécificités et caractéristiques liées à la qualité de leur sol, climat et luminosité de leurs environnement. il aura cette lourde charge d’assurer le passage du développement agricole au développement rural.
Outil nécessaire dans la mise en œuvre du PNDA (Plan National de Développement Agricole), le PNDAR (Plan National de Développement Agricole et Rural) s’articule autour de la mise à niveau des exploitations agricoles et des filières de production par le biais des plans de développement d’exploitations agricoles, soutenus par le FNRDA (Fonds National de Reconversion et de Développement Agricole) ainsi qu’à travers la revitalisation des espaces ruraux, aux fins d’améliorer les conditions de vie des populations rurales mais aussi la promotion de l’artisanat et des métiers ruraux, grâce en particulier au dispositif spécifique du PPDR (Projets de Proximité de Développement Rural).
Il en est tout logiquement résulté des contrats de performance pour chaque filière et chaque Wilaya afin de susciter parmi les agriculteurs une saine compétition au sein de la profession, mais aussi la création d’un organe central de la régulation du marché national des produits agricoles dont justement le SYRPALAC (Système de Régulation des Produits Agricole de Large Consommation), en plus d’un système de crédit bancaire sans intérêt (RFIG).
Au final, le PNDA (Plan National de Développement Agricole) aura eu lé mérite de sensiblement élever le niveau de productivité de certaines branches-clefs de notre alimentation quotidienne, et de motiver le monde paysan à mieux investir l’espace territorial à travers l’augmentation de la superficie irriguée.
Il sert également comme instrument juridique et plateforme organisationnelle de nature à encadrer le monde paysan dans l’exercice de son métier. Il constitue sans conteste ce lien ombilical entre le renouveau souhaité du monde rural et le développement attendu du secteur agricole national.
Comment atteindre ces nouveaux horizons en jetant les jalons du renouveau agricole ?
Dès lors que fut décrit le cadre naturel et général d’encadrement du nouveau paysage agricole algérien, il est d’une importance capitale de s’intéresser à son exploitation efficiente et féconde au profit du pays et du citoyen algérien.
Aussi, se fixer sur ces nouveaux horizons de notre agriculture ne revient-il pas à, dès à présent, jeter sans tarder les nouvelles bases, en posant les vrais jalons de nature à nous garantir ce renouveau agricole tant souhaité et longtemps rêvé ?
A cela, il s’agit de poser des préalables que sont :
Disposer d’une vision durable pour une stratégie globale de développement économique dont le secteur agricole constitue, à la fois, un segment de la sécurité alimentaire du pays, mais aussi un secteur grand pourvoyeur de matières premières pour des industries de transformation à ériger sur site de nos produits agricoles ;
Aller vers une exploitation rationnelle, judicieuse et surtout économiquement fiable et très rentable de notre potentiel agricole ;
Travailler sur la diversification ainsi que l’amélioration continue de la qualité des produits du terroir, jugés comme très puissants et pouvant assurer une vraie compétitivité sur les marchés à l’exportation ;
Intégrer la grande sphère économique des échanges commerciaux de la région à l’effet de produire selon des normes universelles en termes de standardisation et de compétitivité requises par toute la chaine de la profession ;
Se concentrer davantage sur nos métiers de base et cultures anciennes de nos produits de la maison susceptibles d’apporter une nette plus-value lors de leur transformation locale ou exportation en l’état à l’étranger au vue de tout le potentiel et des ressources naturelles très favorables à leur production en quantités industrielles ;
Raisonner en termes de projection à moyen horizon de manière à travailler pour la réalisation d’une agriculture moderne, sélective, compétitive, supplétive des autres secteurs grands pourvoyeurs d’emploi et de ressources financières dans le paysage d’un maillage d’ensemble ; chose qui lui confère ce rôle catalyseur dans l’approvisionnement en intrants des secteurs intervenant en aval de son intervention ;
Encourager l’investissement au sein du secteur agricole à travers des opérations de nature à motiver les grandes compétences et de favoriser l’appui logistique et matériel (en nature seulement) à la source ; c’est-à-dire aux véritables artisans de l’effort dans le secteur et aux vrais producteurs de richesses dans la sphère de l’agriculture ;
Cesser de financer au stade de la consommation finale certains produits agricoles qui profitent à présent aux revendeurs et autres transformateurs, sans vraiment toucher dans la même dimension le consommateur, en reportant le soutien de l’état en amont de la production des biens agricoles au profit des seuls agriculteurs, à l’effet de favoriser une saine compétition entre les différents acteurs économiques du secteur, et de trouver, sur un tout autre plan, les mécanismes à même d’épargner aux couches sociales défavorisées le fardeau des marge additionnelles qui grèvent sensiblement leur petit budget, grâce à l’institution de mesures compensatoires en la matière ;
Tisser les relations et autres liens de partenariat à grandes échelles et longues durées pour de gros investissements dans les domaines d’exploitation dits très stratégiques, à l’effet d’assurer au pays sa sécurité alimentaire et à l’entreprise algérienne des sources de revenus qui mettent à profit le potentiel humain et économique local.
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Le bureau de la collaboratrice du Chef service affaires financières ( C/Saf ) de la mairie d'Abomey a été cambriolé dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juin 2018. Selon les informations, les hors- la- loi ont emporté une somme d'environ 500.000 FCFA. C'est dans la journée de ce mercredi 20 juin 2018, que la dame a constaté la disparition des sous. L'argent volé renseigne-t-on, n'était pas rangé dans un coffre-fort.
Les éléments de la police en poste à Abomey se sont portés sur lieux pour le constat. Une enquête est ouverte.
F. A. A.