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Afrique

Dernier pays africain à faire son entrée en lice: Le Sénégal veut rééditer l’exploit de 2002

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 17:15

Aujourd’hui à 13h00, le Sénégal, dernier représentant africain, fera son entrée en lice en Coupe du monde, en donnant la réplique à la Pologne.

Qualifiés pour le deuxième Mondial de leur histoire après celui de 2002, les Lions de la Téranga voudront jouer les trouble-fêtes en Russie. Ils compteront pour cela sur leur star Sadio Mané (Liverpool) mais aussi sur leur délégation bretonne.
Trois joueurs du Stade Rennais, le gardien Abdoulaye Diallo et les attaquants Diafra Sakho et Ismaïla Sarr, figurent en effet dans la liste des 23 joueurs qui ont fait le voyage en Russie. Portée par toute une nation, l’équipe du Sénégal tentera de rééditer l’exploit de 2002. Cette année-là, les Lions s’étaient hissés jusqu’en quart de finale de la compétition, battus par la Turquie, après avoir notamment précipité la chute des Bleus lors du premier tour. «Bien sûr que cette génération de 2002 est encore dans toutes les têtes vu l’exploit qu’ils avaient réalisé. Mais on a envie de faire oublier cette génération et de faire rêver le peuple sénégalais», assure Diafra Sakho. Au sortir d’une saison assez décevante avec le Stade Rennais, l’ancien attaquant de West Ham croit en tout cas au potentiel de son équipe.
«La génération 2002 avait peut-être plus de talent collectif. Mais notre génération a plus de talent individuel», estime-t-il. Parmi les jeunes pépites, Ismaïla Sarr, 20 ans, qui estime pour sa part qu’un bon parcours au Mondial permettrait de «relancer le foot au pays». Après plusieurs désillusions en coupe d’Afrique des Nations, le football sénégalais a connu la crise ces dernières années.
Résultat, la lutte a dépassé le football en popularité au Sénégal. Pour inverser la tendance, Ismaïla Sarr place très haut la barre. Interrogé par la presse locale, l’ancien Messin a indiqué que son équipe pouvait «atteindre au moins les demi-finales ou pourquoi pas la finale». Avant de rêver plus haut, les Lions de la Téranga devront déjà se sortir du groupe H, assez homogène, avec en face la Colombie, la Pologne et le Japon.

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Aphrodisiaque, le sport-roi!

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 17:11

Par Chaabane Bensaci,

Frustrés d’en être absents à cause d’une gestion chaotique et d’ambitions égocentriques qui font fi de l’intérêt supérieur du pays, le Mondial de football n’en est pas moins suivi par les Algériens avec une attention où l’enthousiasme est sans doute moindre, mais étroitement lié aux affects empreints d’une certaine conscience politique. Le sport-roi représente une occasion quadriennale dont la dimension philosophique est telle que les Algériens, jeunes et vieux, femmes et hommes, pauvres et riches, se réconcilient avec chaleur et volubilité, passant outre les sujets de rupture, pourtant générateurs de graves dérives et même d’une décennie de violences inouïes. Car le football met au rancart les zélotes du Caire autant que les muftis saoudiens et autres, balayant les prétendus référents scolastiques de l’islam utilisé à des fins politiques. Le temps de trois semaines, les ouléma d’ici et d’ailleurs sont renvoyés à leurs chères études et les différends d’essence religieuse semblent proprement balayés, de sorte qu’il n’y a guère d’étonnement à avoir, en observant dans les cafés où se tissent des amitiés incongrues et des discussions inimaginables quelque temps auparavant entre de jeunes barbus, militants entêtés d’une doctrine en apparence désuète, mais seulement en apparence, à vrai dire, et des papys, qui en ont vu d’autres, en des temps plus cléments.
Oublié alors le fanatisme qui disloque une société dont les valeurs ont été emportées par une bourrasque nourrie aux recommandations des «écoles» moyen-orientales qui viennent pourtant de prouver, voici peu, qu’elles savent appliquer à merveille l’adage consistant à «faire ce qu’elles disent et ne pas se préoccuper de ce qu’elles font»! C’est ainsi que les footballeurs saoudiens, leurs accompagnateurs et leurs supporters ont «bénéficié» d’une fetwa propice les dispensant de respecter scrupuleusement le jeûne durant le Mondial de Russie, un arrêt culturel impensable s’il avait concerné des footballeurs maghrébins, par exemple! Je n’en dirai pas plus, mais il est facile d’imaginer le tollé que ce genre de «disposition» aurait engendré sous nos cieux.
Mais l’élixir footballistique a ceci d’attachant qu’il déclenche, le temps d’un match, d’une épreuve ou d’une conquête de haute lutte comme c’est le cas pour le Mondial dont les temples font oublier, à force de ferveur sans commune mesure et de passion incontrôlée, les mosquées, les églises et les synagogues, un amour presque physique pour ces gladiateurs des temps modernes qui «défendent» les couleurs de leur pays au point d’entraîner l’engagement de leurs dirigeants en faveur du combat, pour une exploitation politique opportune.
Et pour cause! Le temps d’un Mondial, les populations oublient carrément leur quotidien quel qu’il soit, les fanatismes se dissolvent dans une mystique plus réconciliatrice, et ces problèmes du quotidien deviennent presque insignifiants par rapport aux espoirs, aux attentes et aux élans de joie libres de toute restriction. Bref, le sport-roi est le meilleur garant et le meilleur moyen d’acheter la paix sociale, pourvu que les résultats soient à la hauteur de l’investissement, et réciproquement. Cela, beaucoup de pays l’ont compris et ne lésinent guère aussi bien sur les moyens que sur la mobilisation des compétences avérées. Il semble, malheureusement, que nous n’en sommes pas encore là même si, quatre ans plus tôt, les évènements nous ont permis de croire en une embellie durable et fructueuse

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Le monde francophone demeure le parent pauvre de l'aide française au développement

24 Heures au Bénin - Tue, 06/19/2018 - 17:04

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En 2016, moins d'un euro sur six versés par la France a été affecté au vaste monde francophone. Une situation qui traduit un manque de vison à long terme, et qui s'oppose à la politique du Royaume-Uni qui privilégie toujours son espace géolinguistique. Et les perspectives sont peu encourageantes.

Selon les dernières statistiques détaillées publiées par l'OCDE, la France n'a consacré que 32 % de ses aides relevant de la catégorie dite de l'Aide publique au développement (APD) à des pays francophones en 2016. En y rajoutant sa lourde contribution nette au budget de l'Union européenne (UE), selon les données fournies par le Sénat, la part du monde francophone (en l'occurrence l'Afrique francophone, Haïti et le Vanuatu) s'établit à environ 15 % du volume global des aides au développement versées par l'Hexagone à des pays étrangers.

Une politique peu francophonophile

Concernant la partie relative à l'APD (qui se rapporte aux pays à revenu faible ou intermédiaire, et non membres de l'UE), et comme à peu près comme chaque année, seuls deux des dix premiers pays bénéficiaires, aides bilatérales et multilatérales confondues, étaient des pays francophones : le Maroc (2e) et le Cameroun (4e). Les autres principaux bénéficiaires étaient dans l'ordre : la Turquie (1e), la Jordanie (3e), l'Égypte (5e), l'Inde, la Colombie, le Mexique, l'Éthiopie et le Brésil.

Pour ce qui est des aides bilatérales, qui représentent environ 60% de l'APD française (58% en 2016), celles-ci se sont à nouveau principalement orientées vers des pays non francophones. En effet, seuls trois des dix premiers pays récipiendaires étaient francophones, à savoir le Maroc (1e), le Cameroun (3e) et l'Algérie (10e, et qui refait son apparition dans les 20 premiers du classement). Les autres principaux pays bénéficiaires étant la Jordanie (2e), l'Égypte (4e), la Colombie, le Mexique, l'Inde, le Brésil et la Turquie (9e). Cinquième en 2016, la Colombie s'était classée première en 2015, seconde en 2014 et quatrième en 2013. Pour sa part, le Brésil, pourtant déjà assez développé et concurrençant même la France dans certains domaines, arrivait en quatrième position des pays bénéficiaires de l'aide bilatérale française en 2014 et en 2015, et en deuxième position en 2012.

Au total, environ 32 % de l'APD française a ainsi été affectée aux pays du monde francophone, soit 2,7 milliards d'euros sur une enveloppe globale de 8,5 Mds (chiffres hors Wallis-et-Futuna, archipel qui ne peut naturellement être pris en compte puisqu'il s'agit d'un territoire français). Ce taux est approximatif, à quelques décimales près, puisqu'il inclut quelques éléments n'ayant pas fait l'objet d'une répartition précise par pays, et qui concernent notamment des aides répertoriées comme « régionales », certains frais administratifs, ainsi qu'une partie des coûts liés aux étudiants et aux demandeurs d'asile présents sur le territoire français.

Cette part se retrouve également au niveau du groupe AFD, qui gère environ la moitié de l'APD bilatérale française, et dont 32 %, approximativement, du volume global des autorisations de financement accordées à des pays étrangers ont été consacrés au monde francophone. Comme chaque année ou presque, seuls trois des dix principaux pays bénéficiaires étaient francophones, à savoir : la Côte d'Ivoire (2e), le Maroc (6e) et le Sénégal (8e). Il est d'ailleurs à noter que le Brésil se classe deuxième des pays bénéficiaires sur l'ensemble de la période quinquennale 2012-2016, et que la part des aides non remboursables (subventions, contrats de désendettement, bonification de prêts…) n'a représenté qu'environ 35 % des financements accordés aux pays francophones.

Mais aux aides relevant de l'APD, il convient naturellement d'ajouter celles versées annuellement à un certain nombre de pays européens membres de l'Union européenne, et essentiellement situés en Europe orientale. Ceci est d'autant plus justifié que ces aides se caractérisent par leur totale gratuité, étant ni remboursables ni assorties de conditions au profit de l'économie française. Et ce, contrairement aux aides relevant de l'APD dont le tiers, environ, est remboursable (le quart environ pour les pays francophones), et qui sont parfois assorties de certaines conditions plus ou moins indirectes.

Or, la contribution nette de la France au budget de l'UE s'est élevée à non moins de 9,216 milliards d'euros en 2016, qui viennent donc s'ajouter aux 8,518 Mds de l'APD. Ainsi, la part du monde francophone s'est établie à environ 15,4 % du total des aides allouées par la France à des pays tiers, soit seulement 1 euro sur 6,5 euros versés. Cette part est même en baisse par rapport aux deux années précédentes, puisqu'elle s'établissait à environ 18,1 % en 2015 et 17,5 % en 2014. Par ailleurs, il est à noter que le Maroc, premier pays francophone bénéficiaire, arrive alors à la onzième place d'un classement global où il est l'un des deux seuls pays francophones (avec le Cameroun) à faire partie des vingt premiers bénéficiaires de l'aide française au développement.

Manque de vison à long terme

Pourtant, force est de constater que toutes les études économiques démontrent clairement que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue, comme le rappelait si bien le rapport Attali sur la francophonie, publié en 2014. Un seul exemple suffit d'ailleurs à démontrer l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par revenir en bonne partie dans le circuit économique des autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », une des traductions possibles du terme Commonwealth.

Cependant, la France consacre chaque année l'essentiel de ses aides à des pays non francophones, et en particulier aux treize pays d'Europe orientale membres de l'UE (ou UE13 : 11 pays d'Europe de l'Est + la Grèce et Chypre). Ces derniers, ayant reçu, en 2016, 89,3 % de l'ensemble des aides versées par le budget de l'UE, la part de la France à destination de ces pays s'est donc élevée à 8,226 milliards d'euros, soit 3,0 fois plus que pour l'ensemble du monde francophone (autour de +202 %). Pourtant, la population totale de cette partie de l'UE (au passage déjà assez développée) n'était que de près de 115 millions d'habitants mi-2016, soit moins du tiers de la population totale des pays francophones du Sud (environ 385 millions à la même date), ce qui correspond donc à un aide à peu près 10,1 fois plus importante par habitant (71,8 euros/hab. contre environ 7,1 euros/hab.). Ainsi, un petit pays comme l'Estonie, peuplé alors de seulement 1,3 million d'habitants, a reçu de la France la somme de 128 millions d'euros (ou l'équivalent de 97 euros par habitant), soit davantage que la Tunisie, berceau des révolutions arabes et seul pays à avoir réussi sa transition politique (115 millions d'euros, aides bilatérales et multilatérales confondues, pour 11,3 millions d'habitants mi-2016, soit 10,2 euros/hab.), que le Sénégal (102 millions d'euros pour 15,4 millions d'hab., soit 6,6 euros/hab.), que le Niger (106 millions d'euros pour 19,7 millions d'hab., soit 5,4 euros/hab.) ou encore que la RDC (111 millions d'euros pour 79,8 millions d'hab., soit 1,4 euros/hab.).

Pour sa part, le Maroc, premier pays francophone bénéficiaire de l'APD française (364 millions d'euros pour 35,3 millions d'hab., soit 10,3 euros/hab.) se trouve ainsi largement dépassé par la Slovaquie (530 millions d'euros pour 5,4 millions d'hab., soit 98 euros/hab.), tout comme par la Pologne et la Roumanie qui sont les deux premiers bénéficiaires des aides françaises au développement avec, respectivement, 1,863 milliard (pour 38,4 millions d'hab., soit 49 euros/hab.) et 1,592 milliard d'euros (pour 19,8 millions d'hab., soit 81 euros/hab.).

Compte tenu de l'existence, au niveau de l'APD française, de certains montants n'ayant pas fait l'objet d'une répartition détaillée par pays, comme indiqué précédemment, les chiffres donnés pour les pays francophones sont donc probablement légèrement sous-estimés. Par ailleurs, il convient de ne pas oublier les flux financiers en provenance des diasporas francophones vivant en France, et qui sont particulièrement importants pour le Maroc, la Tunisie et le Sénégal. Pour les deux premiers pays, s'ajoutent également d'importants flux financiers en provenance des très nombreuses entreprises françaises qui y sont implantées, qui y investissent, paient des impôts (souvent de manière indirecte) et emploient des dizaines de milliers de personnes. Toutefois, la prise en compte de ces différents éléments ne change rien au fait que les transferts reçus par les pays francophones demeurent très en deçà des flux reçus, par habitant, par chacun des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE (qui comptent, eux aussi, de fortes diasporas en Europe de l'Ouest, et qui reçoivent également de nombreux investissements).

La politique française en matière d'aide au développement semble donc assez irrationnelle, d'autant plus que la part de marché de l'Hexagone n'a été que de 3,9 % en 2016 pour l'ensemble des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE (3,8 % en 2015), selon les dernières. données complètes disponibles au niveau du Comtrade, un des départements de l'ONU (et 3,8 % pour les 11 pays d'Europe de l'Est). À titre d'exemple, cette part a été de 2,6 % en Estonie, de 3,1 % en Slovaquie, de 5,5 % en Roumanie, de 3,9 % en Pologne et de 4,4 % en Grèce. La France se trouve ainsi loin derrière l'Allemagne qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché de 20,8 % (21,5 % pour les 11 pays d'Europe de l'Est), et assez loin également du second fournisseur qu'est la Chine, grâce notamment à ses produits bon marché (8,6 % pour l'ensemble de la région).

A contrario, et concernant les pays précédemment cités, la part de marché de la France a été la même année de 15,4 % en Tunisie (1e fournisseur étranger), de 13,2 % au Maroc (2e fournisseur, récemment dépassé par l'Espagne), de 15,9 % au Sénégal (1e fournisseur) et de 28,3 % au Niger (1e fournisseur), arrivant à chaque fois assez largement devant la Chine, et loin devant l'Allemagne. Et pour ce qui est de l'Afrique francophone dans son ensemble, et malgré une forte concurrence de la Chine dont les produits bon marché sont particulièrement appréciés sur le continent, la France est tout de même parvenue à maintenir un écart assez limité avec celle-ci en arrivant seconde avec une part de marché globale estimée à 11,9 %, contre 13,7 % pour la Chine (7,7 % pour l'Espagne, troisième, et seulement 5,2 % environ pour l'Allemagne, qui arriverait de peu en quatrième position, devant les États-Unis).

Ainsi, la politique étrangère de la France consiste à financer essentiellement des pays qui continuent à s'orienter systématiquement en premier vers l‘Allemagne, 27 ans après la chute de l'URSS, ce qui revient donc à subventionner l'économie allemande et ses industries (aux gigantesques excédents commerciaux). La célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse » semble ainsi être la doctrine de la politique étrangère de la France. Cette situation est d'autant plus injustifiée que les pays d'Europe orientale votent régulièrement contre les positions françaises au sein des grandes instances internationales (ONU…), et ce, contrairement à la majorité des pays francophones avec qui la France partage de nombreuses valeurs communes en matière de politique étrangère.

Cette approche contreproductive de la France se manifeste particulièrement en RDC, pourtant premier pays francophone du monde avec ses 83 millions d'habitants, et dont la capitale Kinshasa est désormais la plus grande ville francophone du monde (13 millions d'hab.) devant Paris (11 millions). Vaste comme plus de la moitié de l'UE, ce pays ne bénéficie chaque année que de moins de 1 % des aides versées par l'Hexagone à des pays tiers (0,6 % du total en 2016, et 1,3 % de l'APD). Ce désintérêt français à l'égard de la RDC s'observe également au niveau de l'AFD (moins de 0,2 % des autorisations de financement du groupe accordées à des pays étrangers en 2016 !), au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants présents en France (0,5 % du total, et un peu plus de 1,0 % des étudiants africains), ou encore au niveau de la part des projets y étant réalisés par les collectivités et structures intercommunales françaises au titre de la coopération décentralisée en Afrique (< 1 %).

Pourtant, et malgré ce qui peut être considéré comme un abandon, la France parvient tout de même à avoir dans ce pays une part de marché plus importante que celle qui est la sienne dans la quasi-totalité des pays d'Europe orientale, grâce notamment au lien linguistique (5,2 % en 2016 selon le CIA World Factbook, à défaut de données disponibles au niveau du Comtrade).

Toutefois, elle arrive bien loin derrière la Chine qui aurait fourni 20,2 % des importations congolaises en 2016. Pourtant, la France pourrait sans grande difficulté accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis du partenaire chinois pourrait, à terme, nuire aux intérêts du pays (la Chine aurait notamment absorbé 35,3 % des exportations de la RDC la même année).

Mais ce manque de vision de la France se manifeste également à Djibouti, un des six pays de l'Afrique de l'Est francophone. Un pays qui a enregistré en 2017 une croissance supérieure à 6 % pour la quatrième année consécutive (7,1 %), et qui est en passe de devenir une plaque tournante du commerce international grâce à sa situation géographique stratégique et à des investissements massifs en provenance de Chine. Pourtant, moins d'une dizaine d'entreprises françaises sont implantées dans ce pays, avec lequel la compagnie aérienne Air France n'assure qu'un seul vol hebdomadaire direct avec Paris. Contraste saisissant avec les sept vols directs assurés par Turkish Airlines en direction d'Istanbul, ou encore avec les trois liaisons assurées par le groupe Emirates vers Dubaï.

En RDC et à Djibouti, la France se contente de construire des centres culturels (en RDC) ou de maintenir une base militaire (à Djibouti). Tout comme, bien naïve (contrairement à la Grande-Bretagne, de surcroît trois fois moins peuplée à l'époque), et toutes proportions gardées, elle pensait au temps de Louis XIV et de Louis XV que la simple construction de forts militaires, sans presque aucune activité autour, lui permettrait de maintenir son influence en Amérique du Nord, alors très majoritairement française.

Cette situation est d'autant plus regrettable que l'Afrique francophone, ensemble de 25 pays regroupant 390 millions d'habitants et s'étendant sur une superficie de 14,0 million de km2 (soit 3,1 fois l'UE tout entière), constitue, malgré tout, la zone la plus dynamique du continent, et notamment dans sa partie subsaharienne (22 pays). En 2017, et pour la cinquième fois en six ans, l'Afrique subsaharienne francophone a ainsi de nouveau été le moteur de la croissance continentale avec un hausse globale de son PIB de 3,2 % (3,9 % hors cas très particulier le Guinée équatoriale), contre 2,1 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne (selon les données fournies par la Banque mondiale en janvier 2018). Sur la période 2012-2017 (6 années), et grâce aux nombreuses réformes accomplies par une majorité de pays pour améliorer le climat des affaires et progresser en matière de bonne gouvernance, cet ensemble a enregistré une croissance globale annuelle de 4,2 % en moyenne (4,9 % hors Guinée équatoriale), contre 3,0 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Un dynamisme particulièrement visible dans l'espace UEMOA, qui constitue la plus vaste zone de forte croissance du continent (6,5 % en 2017, et moyenne de 6,4 % par an sur la période 2012-2017).

La France a donc tout intérêt à financer davantage les pays francophones du Sud afin de tirer plus amplement profit de leur croissance économique (notamment grâce au lien linguistique), tout en l'accélérant. Et en particulier dans les pays où elle se trouve fortement concurrencée par la Chine, voire largement dépassée (surtout en RDC).

Certes, la France est une grande puissance mondiale, territorialement présente sur quatre continents et militairement sur cinq continents, notamment grâce aux « DOM-TOM » (ce qui n'est pas le cas de la Russie, par exemple). Grâce à sa vaste zone économique exclusive (ZEE), la seconde plus vaste au monde avec des 11,0 millions de km2, la France compte aussi non moins de 34 pays frontaliers à travers la planète (dont 23 uniquement par mer), ce qui constitue un record mondial devant le Royaume-Uni (25 pays) et les États-Unis (18 pays). Afin de conserver ce statut de grande puissance, la France se soit donc d'être financièrement présente sur tous les continents et auprès de tous les pays, y compris en Europe où elle aspire à jouer un rôle important. Mais à condition toutefois de ne pas négliger le vaste monde francophone (dont la superficie réelle est d'ailleurs souvent divisée par deux ou trois par la majorité des cartes géographiques en circulation). En effet, et en plus des éléments économiques et géopolitiques précédemment cités, c'est en grande partie grâce à l'émergence démographique et économique de l'espace francophone que l'apprentissage du français est en progression constante à travers le monde (à l'exception notable de l'UE, zone anormalement la plus anglicisée au monde), et en particulier en Asie et en Afrique subsaharienne non francophone. La langue étant le principal vecteur d'influence culturelle, avec, in fine, des répercussions là aussi économiques et géopolitiques, la France doit donc investir prioritairement dans son espace linguistique afin d'amplifier cette progression, au bénéfice de ses propres intérêts à moyen et long termes (ainsi que de ceux de l'ensemble des pays ayant le français en partage).

Le Royaume-Uni, un modèle d'intelligence stratégique

Contrairement à la France, assez irrégulière, le Royaume-Uni a constamment fait preuve d'une vision à long terme depuis les années 1600 (à une époque où il ne s'agissait encore que du royaume d'Angleterre). Ainsi, il continue aujourd'hui à consacrer une partie importante de ses efforts aux pays appartenant à son espace linguistique. En 2016, ces derniers ont représenté sept des vingt premiers pays bénéficiaires de l'ensemble des aides britanniques au développement (APD et contribution nette au budget de l'UE), contre seulement deux pays francophones parmi les vingt premiers bénéficiaires de l'aide française. Et concernant celles relevant de la catégorie de l'APD, les pays anglophones ont représenté six des dix premiers pays récipiendaires du total de la catégorie, mais surtout huit des dix premiers récipiendaires de l'aide bilatérale, comme presque chaque année (et 16 des 20 premiers !). Cette écrasante prépondérance au niveau de l'aide bilatérale démontre bien que la priorité donnée aux pays anglophones est avant tout le résultat d'une volonté politique bien affirmée, et qu'elle n'est pas simplement due à leur nombre.

Au final, le Royaume-Uni a ainsi consacré environ 58 % de son APD à son espace géolinguistique (32% pour la France). Et en tenant compte de sa contribution nette au budget de l'UE (6,272 Mds d'euros, dont une partie très marginale de 52 millions d'euros pour trois petits pays anglophones membres de l'UE : l'Irlande, Malte et Chypre), cette part s'est ainsi élevée à environ 41,7 % du total des aides versées à des pays étrangers en 2016 (contre environ 15,4 % pour la France). Cette priorité accordée aux pays anglophones n'a d'ailleurs pas empêché le Royaume-Uni d'être davantage présent que l'Hexagone dans le reste du monde, et ce, grâce à l'importance du volume de son APD qui s'est élevée à 15,86 Mds d'euros (hors Sainte-Hélène et Montserrat bien sûr, car territoires britanniques), soit presque le double de l'APD française (+ 86 %). En effet, le Royaume-Uni est parvenu à consacrer la somme de 6,7 Mds d'euros à des pays situés hors espace anglophone, soit 0,9 Md de plus que le montant alloué par la France à des pays situés hors espace francophone (5,8 Mds).

Au passage, il est intéressant de constater que la RDC continue à être l'un des rares pays non anglophones à faire partie des principaux bénéficiaires de l'APD britannique, en se classant à la 10e position pour le total des aides bilatérales et multilatérales reçues. En 2016, 292 millions d'euros ont ainsi été alloués à la RDC, soit 2,6 fois plus (+ 163 %) que les 111 millions d'euros octroyés par la France. Et sur la période quinquennale 2012-2016, le montant alloué par le Royaume-Uni a été en moyenne de 328 millions d'euros par année, contre une moyenne de seulement 98 millions pour la France (soit 3,3 fois plus, ou + 234 %). Par ailleurs, il est important de noter qu'un peu plus de la moitié des aides versées par le Royaume-Uni le l'est de manière bilatérale, tandis que la grande majorité des aides versées par la France l'est par le canal de l'aide multilatérale (71,4 % en 2016, et 79,0 % en 2015). Chose qui démontre la grande faiblesse des relations politiques entre la France et la RDC, qui ne sont autre que les des plus grands pays du monde Francophone.

Certes, cette politique britannique à l'égard de la RDC puise certainement une partie de ses origines dans la responsabilité du Royaume-Uni dans l'instabilité chronique dont souffrent certaines zones de l'est de la RDC depuis le génocide rwandais de 1994. Et ce, pour avoir (avec les États-Unis) encadré et financé des milices armées anglophones qui multiplièrent, à partir de l'Ouganda voisin, les attaques meurtrières au Rwanda au début des années 1990, propageant ainsi un climat de paranoïa collective qui fut à l'origine du triste génocide (déclenché au lendemain de l'assassinat simultané de deux présidents de pays souverains - le Rwanda et le Burundi, cas unique dans l'histoire), et du long chaos qui s'en suivit dans l'est de la RDC voisine, avec pour résultat la mort d'environ quatre millions de civils. Toutefois, et quelles que soient les raisons de l'importance de l'aide britannique (à laquelle s'ajoute également une importante aide américaine), rien ne peut justifier la si grande faiblesse de l'intérêt de la France pour ce pays qui est le premier pays francophone du monde. Tout argument invoqué pour justifier cette situation est simplement irrecevable.

Avec un montant de 15,9 Mds d'euros en 2016 (16,2 Mds en 2015), l'APD britannique est donc désormais considérablement supérieure à celle de la France (8,5 Mds d'euros en 2016, et 8,0 Mds en 2015). Alors que la France et le Royaume-Uni étaient historiquement à peu près au même niveau jusqu'en 2007, ce dernier a par la suite fortement augmenté son APD jusqu'à devenir l'un des rares pays développés - et la seule grande puissance - à atteindre le niveau recommandé par les Nations Unies de 0,7 % du Revenu national brut (RNB), malgré la terrible crise économique et financière que connut le pays pendant plusieurs années. De son côté, l'APD française pour l'année 2016 était exactement au même niveau qu'en 2007 (0,38 % du RNB)…

L'importance de l'APD britannique s'explique par deux des plus importantes décisions prises par le Royaume-Uni au cours des quatre dernières décennies, et dont ont résulté, d'une part, la plus faible contribution du pays au budget de l'UE (6,3 Mds d'euros en 2016, contre 9,2 Mds pour la France), et d'autre part, le maintien de la souveraineté monétaire du Royaume, libre des contraintes frappant les pays membres de la zone euro. Et ce, contrairement donc à une France « engluée » dans ses obligations européennes, qui l'éloignent du reste du monde et l'empêchent désormais d'assumer pleinement son statut de grande puissance mondiale.

Cet européocentrisme de la France se traduit d'ailleurs dans l'évolution récente de son commerce extérieur, différente de celle d'un Royaume-Uni plus ouvert sur le monde. Ainsi, et alors que la part de l'UE (selon ses frontières actuelles) dans les exportations des deux pays était à peu près la même en 2006 (65,6 % pour la France et 62,7% pour le Royaume-Uni, selon Eurostat), celle-ci baissa assez modestement pour la France pour atteindre 58,8 % en 2017, tandis qu'elle baissa fortement pour le Royaume-Uni en descendant sous la barre des 50 % (47,6 %). L'écart entre les deux pays est encore plus évident en ce qui concerne les importations, qui étaient à 69,8 % d'origine européenne pour la France en 2017 (en hausse par rapport à 2006 !), contre seulement 51,8 % pour le Royaume-Uni. Un pays parfaitement conscient du fait qu'une grande puissance ne peut consacrer l'essentiel de son énergie à son seul continent, au détriment du reste du monde.

Le repli de la France sur l'UE constitue ainsi une menace pour la puissance du pays et son indépendance, l'isolant partiellement du reste du monde et notamment du vaste monde francophone, dont les Français ignorent presque tout. À titre d'exemple, la quasi-intégralité de la population française ignore tous des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus en juillet 2017 à Abidjan (contraste saisissant avec la couverture médiatique dont jouissent les Jeux du Commonwealth au Royaume-Uni), de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire (qui n'est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome), du concours musical The Voice Afrique francophone (qui fût dans sa saison 2016-2017 le plus grand concours musical au monde en termes d'audience cumulée), ou encore du peuple acadien - au Canada et non en Louisiane - et de leur drapeau, qui n'est autre que le drapeau tricolore orné d'une petite étoile aux couleurs papales et symbole de la Vierge Marie.

Une ignorance dont la responsabilité est à imputer en premier aux responsables politiques, à un certain nombre de hauts fonctionnaires de l'Éducation nationale et aux médias, et qui s'oppose à la plus grande culture qu'ont les Britanniques au sujet des pays du Commonwealth. Une bien meilleure connaissance qui explique en bonne partie leur attachement viscéral à leur langue, à sa défense et à sa diffusion. Et ce, contrairement à une majorité de Français qui, maintenus dans une certaine ignorance, se désintéressent consciemment ou inconsciemment de la leur, car ignorant sa dimension mondiale.

Des perspectives peu encourageantes

Certes, le gouvernement français a annoncé son intention de porter son APD à 0,55 % du RNB d'ici à 2022. Et selon les dernières données disponibles, mais non encore détaillées, l'APD française a atteint 0,43 % du RNB en 2017, soit un montant de 10,1 Mds d'euros (Wallis-et-Futuna ici inclus, soit probablement environ 0,1 Md à déduire). Cependant, l'expérience démontre qu'il convient toujours de demeurer prudent quant à ce genre de déclarations, d'autant plus que l'APD de la France pourrait souffrir de toute éventuelle nouvelle crise économique en raison des contraintes budgétaires liées à l'appartenance du pays à la zone euro, et auxquelles échappe le Royaume-Uni. De plus, le Brexit pourrait avoir pour conséquence une augmentation de la contribution nette de la France au budget de l'UE, au détriment de l'APD.

Par ailleurs, et même si cet objectif devait être atteint, l'APD française se monterait alors, à PIB constant base 2016, à près de 12,50 Mds d'euros, soit encore assez loin des près de 16 Mds d'euros alloués annuellement par le Royaume-Uni (15,9 Mds en 2016 et 15,9 Mds en 2017, Sainte-Hélène et Montserrat inclus pour cette dernière année, soit probablement environ 0,1 Md à déduire). Un écart qui correspondrait d'ailleurs, à peu près, à celui existant entre les deux pays au niveau de leur contribution nette au budget de l'UE (2,9 Mds d'euros en 2016, selon les dernières données disponibles et au détriment de la France). Enfin et surtout, rien ne laisse penser à ce stade que cette éventuelle hausse de l'APD française profiterait principalement aux pays du monde francophone, tout comme l'APD britannique profite principalement aux pays anglophones.

De toute façon, tant que le monde francophone continuera à recevoir un sixième seulement de la somme totale des aides versées par l'Hexagone à des pays étrangers, et tant que cet ensemble de pays francophones recevra proportionnellement à sa population environ 10 fois moins d'aides que l'ensemble composé par les pays d'Europe orientale membres de l'UE (UE13), toutes les déclarations officielles favorables à la « francophonie » et mettant en avant la nécessité d'aller vers une francophonie économique ne seront guère à prendre au sérieux.

L'actualité récente vient d'ailleurs de fournir un indice supplémentaire sur le niveau de sincérité de l'engagement de la France pour le monde francophone, avec le soutien officiellement apporté par celle-ci à la candidature d'un pays totalement anglophone à la présidence de l'OIF, en l'occurrence le Rwanda. Un pays qui, de surcroît, a l'un des régimes les plus totalitaires de la planète, un des rares au monde à être encore au niveau « zéro » en matière de liberté d'expression, le seul probablement avec la Corée du Nord à avoir pour habitude de faire assassiner ses opposants même en pays étranger, et dont le président, de facto au pouvoir depuis 1994 (mais officiellement depuis 2000) a modifié la constitution du pays en 2015 afin d'être en mesure de se maintenir à son poste jusqu'en 2034 (soit 40 années de règne). Par ailleurs, une présidence rwandaise de l'OIF aurait pour conséquence de disqualifier cette organisation en matière de francophonie et de promotion de la langue française, ainsi qu'une matière de promotion de la démocratie et des droits de l'homme (tout comme la diplomatie française…).

Penser que le régime rwandais, qui s'est souvent montré hostile à l'OIF, et même agressif à l'égard de certains pays membres de cette organisation (le RDC et du Burundi voisins), pourrait se mettre à mener une politique favorable au français et aux pays francophones, et qu'il cesserait de défendre les intérêts des puissances étrangères qui ont l'ont installé et le financent massivement (faisant du Rwanda un des pays les plus aidés au monde sur ces 20 dernières années, mais qui demeure pourtant l'un des pays les plus pauvres du continent avec un PIB par habitant d'environ 720 dollars seulement, soit moins de la moitié du niveau du proche Kenya ou de la Côte d'Ivoire), relève d'une grande naïveté, une des plus grandes de l'histoire de la diplomatie française.

Ilyes Zouari
Président du CERMF
(Centre d'étude et de recherche sur le monde francophone)

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Les journées nationales de gouvernance s'ouvrent ce jeudi

24 Heures au Bénin - Tue, 06/19/2018 - 17:02

La deuxième édition des Journées Nationales de la Gouvernance (JNG) s'ouvrent, ce jeudi 21 juin 2018 à Cotonou. La nouvelle a été annoncée par le président de l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), Jean-Baptiste Elias, au cours d'une conférence de presse tenue ce lundi au siège de l'institution à Cotonou.

L'objectif visé pour cette édition des JNG est d'aller au-delà des sanctions administratives et pénales pour faire de la restitution des deniers publics détournés, le fer de lance de la lutte contre l'impunité.
Cette édition sera l'occasion pour les décideurs politiques et socio-économiques de discuter des problèmes urgents auxquels le Bénin est confrontés afin de mobiliser un large éventail de parties prenantes de la société béninoise appuyé par des experts internationaux pour favoriser le débat autour de la bonne gouvernance, a souligné Jean-Baptiste Elias.
Pour lui, les JNG sont des opportunités de réflexions profondes sur les secteurs prioritaires plus ou moins communs d'intervention du Front des Organisations de lutte contre la Corruption (FONAC) et de l'Etat béninois représenté par l'Anlc.
« La particularité de cette édition est le recouvrement des avoirs volés », a précisé le président de l'Anlc.
Les participants à ces journées auront l'occasion de faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations de l'édition 2017 des JNG et mettre en évidence celles qui n'ont pas été appliquées, formuler des recommandations pour un renforcement effectif des procédures disciplinaires aux niveaux des administrations civiles et judiciaires, proposer des solutions idoines pour le recouvrement des deniers et biens publics détournés.
Environ 150 participants sont attendus à ces assises. On pourra noter la présence des présidents d'institutions, des têtes couronnées, des leaders religieux, des directeurs et cadres de l'administration publique, des représentants des partenaires techniques et financiers, des OSC, du secteur privé et des responsables des institutions africaines de lutte contre la corruption.
Les travaux sont prévus pour durer deux jours.

F. A. A.

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Drame Une femme enceinte charcutée à Parakou...

24 Heures au Bénin - Tue, 06/19/2018 - 16:58

Drame
Une femme enceinte charcutée à Parakou

Dans la nuit de jeudi à vendredi 15 juin 2018, une femme enceinte de 6 mois a été charcutée par son ex-mari au quartier Titirou, à Parakou. Selon les témoignages, après le mariage avec le monsieur en question, celui-ci ne faisait que la menacer de la poignarder un jour. Il va même jusqu'à la blesser parfois avec des objets tranchants. Dépassée, la dame a dû le quitter pour rejoindre son premier mari. Malgré la distance, le mari en question n'a jamais cessé ses menaces. Une fois, il est allé en l'absence du mari de la dame, la poignarder. Ce qui lui a valu 6 mois d'emprisonnement ferme. A sa sortie de prison, il a toujours continué ses menaces. Ainsi, dans la nuit du 14 au 15 juin dernier, il a joint l'acte à la parole en blessant gravement la dame en en lui amputant une main. Il est actuellement recherché par la police.
Malgré les blessures, la dame n'a pas rendu l'âme. Elle se trouve dans un état comateux. Par contre, l'enfant qu'elle porte n'a pas survécu. Une opération chirurgicale serait en cours pour l'en débarrasser.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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RDC : plus de 3,5 millions d’enfants vaccinés contre la polio (UNICEF)

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Tue, 06/19/2018 - 16:37
Depuis plusieurs mois, la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une nouvelle épidémie de poliomyélite. Il s’agit d’une épidémie liée au poliovirus dérivé du vaccin, le pays étant officiellement déclaré libre de la circulation du poliovirus sauvage depuis novembre 2015.
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Des éleveurs protestent à Aïoun … Vidéo

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 06/19/2018 - 16:33
Alakhbar - Des éleveurs ont protesté mardi 19 juin courant devant les locaux de la wilaya du Hodh Gharbi, à Aïoun, contre la disparition de...
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Laurent Metongnon et autres retournent devant le juge 27 juin

24 Heures au Bénin - Tue, 06/19/2018 - 16:07

L'actuel président du conseil d'administration de la caisse nationale de sécurité sociale, Eustache Kotigan, était à la barre, ce mardi 19 juin 2018 au tribunal de Cotonou dans l'affaire Cnss. Il a planché pendant plus de trois heures devant le juge. Il a soutenu comme le gouvernement que la banque internationale du Bénin était en difficulté au moment où la Cnss y plaçait 16 milliards. Au finish, le juge Rodolphe Azo a renvoyé la poursuite des débats au 27 juin 2018.

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Pèlerinage à Nimzat…Pourquoi ces rackets sur la route ?

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 06/19/2018 - 15:51
Xibaaru - Un an après la célébration du Centenaire du rappel à Dieu de Cheikhna Cheikh Saad bouh (1917-2017), comme à l’accoutumée, les...
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Une loi sur les changements climatiques adoptée au parlement

24 Heures au Bénin - Tue, 06/19/2018 - 15:28

Les députés ont adopté, ce lundi 18 juin 2018, à Porto-Novo, la loi n° 2018-18 portant règlementation des changements climatiques en République du Bénin. Initiée par Jean-Michel Abimbola et six de ses collègues, cette loi vise à prévenir, protéger et gérer les conséquences des changements climatiques dont pourrait être victime le peuple béninois à court, moyen, et long termes. Elle vise également la lutte contre la pollution de l'air, des sols, des eaux marines et continentales superficielles et souterraines, la gestion écologiquement rationnelle des ressources non renouvelables de tous les types de déchets et la réduction des risques de catastrophe.
A travers cette loi, le Bénin pourra prendre des mesures efficaces de riposte, d'adaptation et d'atténuation en fixant des objectifs précis de développement économique et social durable, de sécurité et d'efficacité énergétique, conformément aux dispositions spécifiques des instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux changements climatiques auxquels il est partie.
Selon cette loi, on peut entendre par changements climatiques, « la variation attribuée directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère ». L'article 5 du texte fixe quelques objectifs environnementaux. Il s'agit entre autres de la protection des êtres et établissements humains, des animaux et des végétaux contre les menaces globales telles que les gaz à effet de serre, l'altération de la couche d'ozone, la perte de la diversité biologique, la gestion des espaces pastoraux et des conflits y associés, la déforestation, le déboisement, la désertification et la sécheresse.
Cette loi fait obligation à l'Etat, d'adopter les politiques stratégiques appropriées et celles en lien avec les collectivités locales, pour la prévention, la réduction, et la maîtrise des effets liés aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. Dans ce cadre, elle prévoit que la mise en œuvre de toute politique, de toute stratégie, de tout plan, de tout programme et de tout projet de développement susceptible de nuire à l'environnement soit subordonnée à une étude d'impact environnemental et social qui intègre les changements climatiques. Une mesure clairement affichée en son article 24.
Le texte adopté est composé de 98 articles
organisés en 32 chapitres et répartis en dix titres. Son adoption exprime la volonté du Bénin à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour prévenir, protéger et gérer les conséquences des changements climatiques auxquelles pourrait faire face le pays à court, moyen et long termes.

F. A. A.

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Mauritanie: des équipements japonais pour assurer la sûreté et la sécurité de 3 aéroports

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 06/19/2018 - 15:10
Le360 - Le Japon a fait don à la Mauritanie d’équipements pour la sûreté et la sécurité de trois aéroports - Nouakchott, Nouadhibou et...
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Il vient d’être publié par la maison d’édition Baile Del Sol: Le roman de l’écrivain Saïd Khatibi traduit en espagnol

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:53

Le roman en langue arabe Arba’ouna Âaman fi intidhar Isabelle (40 ans à attendre Isabelle), de l’écrivain et journaliste Saïd Khatibi, vient d’être publié en langue espagnole. Cette œuvre éditée en 2016 par El-Ikhtilef est désormais disponible chez les éditions Baile Del Sol en Espagne, dans la collection Dando Pata. Dans le communiqué de presse adressé à notre rédaction, il est mentionné que cette traduction vers la langue espagnole réconcilie le lecteur espagnol avec la littérature algérienne d’expression arabe. Car depuis des décennies aucun auteur algérien écrivant en arabe n’a été traduit en Espagne. Par ailleurs, Saïd Khatibi a indiqué dans ce document que des traductions de son roman vers le français et l’anglais paraîtront à l’automne prochain. Arba’ouna Âaman fi intidhar Isabelle raconte l’histoire de Joseph Rinchard, sous-lieutenant durant la Deuxième Guerre mondiale et militant pour la cause algérienne durant la guerre de Libération, qui décide de tenir un journal intime pour raconter sa passion pour Isabelle Eberhardt. À travers ses écrits, il imagine la vie de cette reporter et écrivaine dans l’Algérie d’aujourd’hui (le présent du narrateur, les années 1990). De fil en aiguille, grâce à ses recherches et à la lecture des travaux d’Eberhardt, le personnage découvre que plusieurs textes des carnets de voyage et le parcours d’Eberhardt ont été perdus durant l’inondation qui a submergé Aïn Sefra en octobre 1904. À partir de ce moment, Rinchard tente de retrouver des éléments pour retranscrire le véritable parcours d’Isabelle. À noter que cette maison d’édition Baile Del Sol a traduit plusieurs auteurs africains dans la langue espagnole, notamment l’écrivain nigérian Wole Soyinka (prix Nobel 1987) et le Djiboutien Abdourahman Waberi.

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Département de langue et culture amazighes de l’université de Batna: Prochain lancement des formations doctorales

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:51

L’université Hadj-Lakhdar de Batna a abrité dernièrement la première soutenance du mémoire master en langue et culture amazighes. À cette occasion, les étudiants du département de la culture et langue amazighes ainsi que les responsables des autres départements et instituts étaient présents pour cette première. D’ailleurs, l’ensemble des invités partageaient la satisfaction et la joie pour cet accomplissement envers la langue, l’identité et la culture amazighes.
En effet, après l’ouverture du département de la langue et culture amazighes à l’université de Batna, il y a cinq ans, ce département est passé par plusieurs étapes aussi bien positives que négatives. Mais l’engagement des militants démocrates et des institutions, à l’exemple des responsables de l’université, et l’apport du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) ont joué un rôle prépondérant dans son évolution. Depuis, le département connaît une affluence des plus importantes dans tout l’est du pays. D’ailleurs, beaucoup d’étudiants ne sont pas berbérophones (non locuteurs) et la demande sociale d’inscription ne fléchit pas. “De la revendication militante, on est passé à la pédagogie”, nous a informé M. Nehali, chef du département. Et d’ajouter : “Les Aurès est un terrain de travail amplement favorable, grâce à ses variantes et ses nuances. C’est un territoire vaste où il est possible de faire du travail de recherche comme l’exige la science.” Tout en indiquant que “les Aurès sont mitoyens d’autres zones amazighes, ils influencent et se font influencer au contact avec la Kabylie et le Sud où l’on parle encore berbère. D’ailleurs, beaucoup de travail attend nos étudiants pour les prochaines années”. D’une filière à un département, l’encadrement des étudiants n’a pas cessé de se garnir, alors que les enseignants viennent d’autres régions du pays pour donner des cours dans les différentes matières. Aussi, la contribution des responsables n’est pas à négliger à l’exemple du doyen de l’université de Batna 1, M. Dhif, mais aussi celui des enseignants qui étaient présents tout au début de l’aventure. Pour rappel, l’organisation de colloques, la participation à des journées sur la traduction, le travail de terrain et reportage, colloques sur la toponymie… toutes ces activités initiées par le HCA étaient pour beaucoup un baptême du feu et une prise de conscience sur la richesse de la langue et culture amazighes.
Aujourd’hui, le département compte 1400 étudiants en licence linguistique et dialectologie pour le master (anthropologie du patrimoine et de la culture amazighes). D’ailleurs, les responsables du département ont obtenu l’accord de principe pour une formation doctorale en langue et civilisation amazighes.

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Naàma: Des écrans géants pour la Coupe du monde

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:35

Des écrans géants ont été  installés au niveau des placettes et lieux publics pour permettre aux téléspectateurs sportifs de suivre les rencontres du Mondial 2018 de Russie.
Une instruction aux élus locaux ou plutôt un geste appréciable des mordus du ballon rond, du fait, que l’ENTV a décidé de ne pas diffuser les matchs et que beIN Sports (Qatar) qui détient le monopole des droits exclusifs de télévision pour la Coupe du monde de football, a décidé de retransmettre «gratuitement et uniquement» certains matchs.
Dans ce contexte, dira M. Hadjar, «nous avons jugé utile de ne pas priver nos concitoyens de la wilaya de Naâma, de suivre les rencontres de ce type de manifestation sportive mondiale, ce rendez-vous de la planète du ballon rond préféré par plus d’un et qui n’intervient que tous les quatre ans», dira-t-il en substance.
B. Henine.

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Souk-El-Tenine (Béjaia): 3 500 foyers attendent le raccordement au réseau de gaz naturel

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:34

Près de 3 500 foyers dans la localité balnéaire de Souk-el-Tenine, à l’est du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, attendent depuis plusieurs mois le raccordement au réseau de gaz naturel, «comme promis» par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, lors de sa visite de travail le mois de janvier dernier dans la wilaya de Béjaïa.
«Le ministre de l’intérieur, en visite dans notre wilaya le mois de janvier passé, a promis le raccordement au réseau de gaz naturel de nos habitations, mais force est de constater amèrement que sur un total de près de 3 500 foyers, uniquement deux maisons sont raccordées et cela dure depuis six mois.
Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour l’installation des équipements nécessaires et à ce jour, rien n’a été fait (…) on veut seulement comprendre les raisons de cet énorme retard alors que le réseau est réalisé depuis longtemps», se sont plaints des habitants de certains villages qui attendent de voir enfin leurs foyers alimentés par le gaz naturel, et mettre fin par la même occasion au calvaire du transport de bouteilles de gaz.
A. Kersani

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Yémen: l'émissaire de l'ONU part de Sanaa sans un mot

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 06/19/2018 - 14:30
Romandie News - L'émissaire de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths a terminé mardi une visite de trois jours à Sanaa pour des discussions en...
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L’opérateur algérien Mobilis rêve d’expansion africaine et se positionne pour la 4ème licence télécoms du Mali

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:29

(Agence Ecofin) – Imane Houda Feraoun (photo), la ministre algérienne de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, a révélé le 18 juin 2018 que l’opérateur de téléphonie mobile « Mobilis a prévu de se déployer plus massivement au Mali ». La filiale mobile de l’opérateur historique Algérie Telecom est en effet dans la course pour l’acquisition de  la 4ème licence mobile du Mali.  Lors de l’émission du matin de la chaine 3,  Imane Houda Feraoun  a indiqué que les plans d’expansion africaine de Mobilis ont été initiés après approbation du Conseil des participations de l’Etat (CPE).

En mars 2017, le gouvernement de la République du Mali a décidé de mettre sur le marché une quatrième licence d’établissement et d’exploitation de réseau télécoms ouvert au public. A travers cette nouvelle licence, Modibo Arouna Touré, le ministre malien de l’Economie numérique et de la Communication, avait expliqué que l’Etat souhaitait renforcer les investissements dans l’infrastructure de communication et dans la prestation de nouveaux services ; améliorer la couverture géographique du territoire national et l’accessibilité des populations aux services de télécommunications ; créer des ressources additionnelles au profit d’autres secteurs de l’économie nationale ; créer des emplois directs et indirects. Bref, dynamiser le marché télécoms.

D’après la ministre algérienne des télécoms, le gouvernement  voit d’un bon oeil l’ouverture africaine de Mobilis parce que l’entreprise publique a « les capacités techniques, managériales et de maîtrise pour travailler dans ce sens. Nous avons aussi les moyens financiers propres pour investir […] Aller à l’étranger, c’est important pour le développement de la société ». « On a fait une offre, la meilleure qu’on pourrait faire, pour avoir la licence. On a les moyens de notre politique et on est très optimistes », a affirmé la ministre.

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Souk Ahras: La police d’assainissement dresse son bilan du Ramadhan

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:29

Dans le cadre de l’assainissement des marchés de la ville de souk ahras, la lutte contre le commerce illicite et l’abattage clandestin durant le mois de ramadhan, les services de police ont procédé à la saisie de 1 501,6 kg de fruits et légumes pour défaut d’hygiène et vente de denrées de mauvaise qualité. Ainsi, les 890 opérations d’intervention inopinées des éléments de la police de l’urbanisme au niveau de plusieurs endroits au chef-lieu de la wilaya ont été couronnées par la saisie de pas moins de 28 kilogrammes de viandes rouges impropres à la consommation à travers les différents espaces commerciaux et près de
2 498 autres produits alimentaires exposés illicitement.
Les mêmes éléments de cette brigade lors des 28 autres sorties durant le mois de carême, ont dressé 4 dossiers judiciaires à l’encontre des commerçants véreux pour pratiques non conformes à la réglementation en vigueur, notamment défaut de facturation et vente de produits périmés.

Vers une amélioration de l’alimentation en eau potable
Dans la journée d’hier à l’issue de la réception de l’Aïd el-fitr organisée à la villa d’hôte par le chef le l’exécutif aux cadres  de la wilaya où ont pris part également les autorités civiles et militaires, les élus locaux et nationaux ainsi que les chefs de daïra et les membres de l’exécutif, le wali de souk ahras M. Badaoui Abass a déclaré ex cathedra qu’une amélioration palpable en matière d’alimentation en eau potable est attendue pour la wilaya de souk ahras et nous allons recevoir prochainement 30 000 m³ du barrage d’El chaffia de la wilaya d’el taref.
Barour Yacine

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Sidi-Bel-Abbès: Une exploitation agricole ravagée par le feu à Lamtar

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:26

Une EAI (Exploitation agricole individuelle) appelée Missoum-Larabi, située dans la localité de Lamtar, a été, dans la journée du dimanche, la proie du feu provoqué par une étincelle partie d’une machine agricole.
Le P/APC en personne, les éléments de la gendarmerie, la Protection civile à bord de camion-citerne et des citoyens volontaires se sont portés au secours de l’exploitant qui tentait d’éteindre les flammes. Mais le brasier était si important que quelque 100 bottes de paille, 7 ruches, 12 quintaux d’orge et 3 ha de blé ont été calcinés complètement.
La célérité des secouristes a permis de sauver une partie des récoltes et des engins agricoles. Heureusement, l’on ne déplore aucune perte humaine.
A. M.

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El Tarf: 1 000 policiers pour sécuriser le bac

Algérie 360 - Tue, 06/19/2018 - 14:25

C’est le branle-bas de combat au niveau de la Sûreté de wilaya où 1 000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité des candidats et des épreuves du baccalauréat qui se dérouleront dans 21 centres d’examen et un centre de groupement des copies.
Par ailleurs, les missions dévolues aux policiers mobilisés ont trait, en particulier, à assurer et assumer une sécurité absolue, et ce, respectivement à l’intérieur et à l’extérieur des centres d’examen et à la facilitation de la sécurité routière aux abords des établissements concernés par ce grand rendez-vous éducatif national.
Gageons que cette couverture sécuritaire, exceptionnelle et intense, puisse aider à circonscrire la fraude et les velléités de triche qui sont en train d’être banalisées ces dernières années.
Daoud Allam

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