Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a donné samedi à Constantine des instructions visant la maîtrise de la gestion des projets de réalisation d’infrastructures sportives.
S’adressant aux responsables en charge du projet de réalisation d’un stade de football de 3.000 places dans la ville Ali Mendjeli, le ministre a préconisé l’élaboration de cahiers de charges qui tiennent compte notamment des délais de réalisation et de l’enveloppe financière.
Estimant que le délai de 30 mois fixé pour cette infrastructure était « long », le ministre a insisté sur la nécessité d’accorder de l’importance au facteur temps.
Concernant les préoccupations relatives au projet gelé de réalisation d’un complexe sportif à Guettar El Aïch, M. Hattab a assuré que les projets de son département n’ont pas été annulés et seront relancés dès l’amélioration des conditions financières du pays.
Au début de sa visite de travail dans la wilaya, le ministre a donné, dans la grande salle Ahmed Bey, le coup d’envoi du plan bleu de la saison estivale 2018 qui, selon les responsables locaux du secteur, prévoit des séjours en mer à Skikda et Jijel au profit de 1.382 enfants de Constantine, encadrés par 135 moniteurs.
Le ministre se rendra également au siège du club de football CS Constantine au complexe chahid Hamlaoui où il présidera l’ouverture au public de la piscine semi-olympique.
Il inaugurera, par ailleurs, un stade de football d’une capacité de 2.000 places avec piste d’athlétisme dans la commune de Hamma Bouziane, et assistera à la clôture du concours national d’équitation dans la commune d’Ain Abid.
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Les services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté deux individus spécialisés dans le vol de véhicules sur l’axe Alger-Blida et récupéré trois véhicules volés, a indiqué samedi un communiqué de ce corps de sécurité.
La section de lutte contre le trafic de véhicules de la brigade criminelle de la police judiciaire du Centre ont récupéré un véhicule volé dans leur territoire de compétence et identifié l’auteur après le constat technique et le prélèvements des empreintes, ajoute le communiqué.
Accusé du vol d’une deuxième voiture, retrouvée à l’intérieur du parking d’un centre commercial, le prévenu a reconnu les faits qui lui étaient reprochés et la perquisition de son domicile a permis la récupération des passe-partout utilisés dans le vol de voitures.
Les investigations menées par les éléments de la police ont permis d’identifier son acolyte et de récupérer la troisième voiture.
Après la finalisation des procédures juridiques les prévenus ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent, conclut le document.
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Un Conseil d’affaires algéro-russe se tiendra à Yekaterinburg (Russie) et sera organisé en marge de la foire industrielle internationale INNOPROM 2018, prévue du 8 au 12 juillet en cours, a indiqué un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines.
Ce Conseil d’affaires sera ouvert par le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, avec le ministre russe de l’industrie et du commerce, Denis Manturov, note la même source.
Par ailleurs, M. Yousfi, accompagné d’une délégation composée de hauts cadres de son ministère, participera, en tant qu’invité d’honneur, à la foire industrielle internationale INNOPROM 2018 qui regroupera les plus grands industriels du monde.
En marge de cette manifestation économique, le ministre aura des entretiens avec son homologue russe et d’autres officiels russes et étrangers.
Il effectuera également des visites à des entreprises industrielles russes.
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La présidente de la Fédération sahraouie des échecs, El-Hosseina Selma Mohamed, s’est dit « ravie » de la participation de trois de ses joueurs à l’Open national des échecs, organisé jeudi et vendredi à El-Mouradia (Alger) et qui s’est avéré « très utile » pour leur progression.
« Ce tournoi d’un haut niveau technique a été très utile pour nos trois joueurs invités et qui n’ont pas eu l’occasion de prendre part aux tournois internationaux d’envergure, à l’exception de l’échephile Mohamed Emboirik qui a participé à celui de Séville (Espagne) et terminé second », a déclaré à l’APS, la présidente de la Fédération sahraouie des échecs.
« Je suis ravie de la participation de l’équipe sahraouie au tournoi d’El-Mouradia, suite à l’invitation de la Fédération algérienne des échecs (FADE), à laquelle je présente tous mes remerciements », a-t-elle ajouté.
La compétition, organisée à l’occasion des festivités marquant le 56e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse, a été remportée par Khaled Dorbane, sociétaire de l’AS Sûreté Nationale, devant respectivement Mahfoud Oussedik (OMSE Bologhine) et Yamine Seddaoui (BCE Béjaïa).
La Fédération sahraouie, qui a vu le jour le 13 septembre 2017, n’a cessé de développer cette discipline dans les territoires sahraouis à tous les niveaux.
« Depuis la création de l’instance fédérale, nous avons commencé à procéder au recensement des jeunes talents dans les territoires sahraouis, avant d’assurer leur perfectionnement, sans négliger la formation des cadres et arbitres afin de développer davantage la discipline dans les années à venir », a précisé Mme El-Hosseina.
Priée de livrer son avis sur le tournoi d’El-Mouradia, la présidente de la Fédération sahraouie n’a pas caché son admiration pour le niveau « remarquable » des échéphiles algériens et surtout leur jeunesse aussi bien chez les garçons que chez les filles.
« Sincèrement, je suis très émerveillée du niveau des joueurs algériens. J’ai suivi quelques parties notamment chez les jeunes talents des deux sexes. La participation de nos joueurs va être très profitable pour l’avenir de la discipline au Sahara Occidental », a-t-elle conclu.
Lors du tournoi Open d’El-Mouradia, les joueurs sahraouis, à savoir El-Kouri Lamine (48 ans), Mohamed Emboirik (52 ans) et Mahmoud Salem Boudjemaa (48 ans) se sont classés respectivement 63e (4 pts), 69e (4 pts) et 72e (3,5 pts) au classement final.
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Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Hadj Djilani, a affirmé samedi à Oum El Bouaghi que l’Algérie avait grand besoin aujourd’hui, plus que tout autre moment, de toutes les forces vives pour édifier le consensus national.
Animant une rencontre avec les militants et les élus de son parti, au centre des loisirs scientifiques de la ville d’Oum El Boughi, Hadj Djilani a estimé que « la responsabilité est grande eu égard à la conjoncture que vit le pays sur les plans politique, social et économique ».
Rappelant le projet du FFS pour la reconstruction d’un consensus national en jetant les bases de la démocratie et de la justice sociale, évoquées dans la proclamation du premier novembre 1954 et le congrès de la Soummam, l’intervenant a mis l’accent sur la détermination des militants du FFS à « surmonter toutes les entraves ».
« L’horizon politique auquel nous aspirons ne sera possible que s’il est soutenu par une organisation forte et efficace », a-t-il ajouté en indiquant que cette rencontre tenue à Oum El Bouaghi s’inscrit dans cette démarche.
Le premier secrétaire du FFS a invité, par ailleurs, les jeunes à rechercher toutes les voies possibles pour marquer leur présence dans l’action politique, syndicale et associative.
Il a également appelé la femme à exprimer sa vision et les syndicalistes, artistes, avocats et journalistes à « se mobiliser pour le changement qui instaurera l’alternative démocratique ».
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L’Alliance nationale républicaine (ANR) a réitéré, samedi à Alger, son soutien au président Abdelaziz Bouteflika l’appelant à poursuivre sa mission à la tête du pays.
« L’ANR réitère son soutien et son appel au président de la République pour poursuivre sa mission à la tête du pays en vue de préserver les acquis réalisés, approfondir les réformes, renforcer l’Etat de droit, pallier les insuffisances, orienter le processus national de développement et diversifier l’économie », a déclaré M. Sahli lors d’une conférence de presse animée au siège du parti au terme de la réunion du bureau national du parti.
Dans ce contexte, le SG de l’ANR a annoncé qu’une initiative politique de stabilité et de réforme regroupant les partis émergents soutenant le président de la République sera lancé en septembre prochain et coïncidera avec la création par le parti de la commission nationale de préparation de la prochaine présidentielle qui sera débattue durant l’université d’été qu’organisera le parti ce mois-ci ».
Appelant les partenaires politiques à « faire de la prochaine échéance une opportunité de concurrence loyale sur les programmes, loin de toute atteinte aux personnalités ou à la volonté populaire », M. Sahli a salué « les appels au dialogue avec l’opposition à condition de ne pas contester la légitimité des institutions de la République ».
Evoquant les derniers développements sur la scène nationale, le SG de l’ANR a condamné « les appels des semeurs de la fitna qui appellent au soulèvement populaire ou à la séparation de la région de kabylie ».
Concernant le volet économique, M. Sahli a appelé le gouvernement à « prendre des mesures plus audacieuses dans la rationalisation des dépenses et la révision de la politique d’appui à travers le dialogue tant avec les différents partenaires qu’avec les citoyens ». Il a également appelé à « davantage de cohérence gouvernementale dans les déclarations des ministres des différents secteurs ».
Par ailleurs, M. Sahli a salué la décision des médecins résidents de mettre fin à leur grève, appelant les ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’accélérer le dialogue avec cette catégorie et éviter la provocation ».
Il a salué, enfin, les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) qui ont permis durant le premier semestre 2018 de neutraliser 117 terroristes dont 66 se sont rendus. Cela prouve que « les groupes terroristes sont dans l’impasse », a-t-il dit.
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Le Directeur général de l’Office national du Hadj et de la Omra (ONPO), Youcef Azzouza a révélé, samedi à Alger que l’agrément d’organisation de la Omra a été retiré à 14 agences de voyages sur les 224 agences agréées, pour « les dépassements » enregistrés dans l’organisation des voyages de la Omra et le non respect des clauses du cahier des charges y afférant.
« Plus de 400.000 citoyens ont effectué la Omra durant cette saison dont plus de 100.000 citoyens durant le mois de Ramadhan dernier », a précisé M. Azzouza lors d’une rencontre consacrée à l’évaluation des prestations des agences de tourisme et de voyages et des entreprises de transport ainsi que des partenaires activant dans l’opération du hadj et de la Omra.
Cette saison a connu « une amélioration » dans les prestations en dépit des « insuffisances » constatées sur certaines agences de tourisme et de voyages dans l’application du cahier de charges, a-t-il ajouté.
Dans le même sillage, M. Azzouza a affirmé que « l’Office poursuivra ses efforts pour améliorer les conditions d’hébergement de hadjis dans les lieux saints », indiquant que « l’Algérie accorde une grande importance à ce rite religieux et ne permettra pas de porter atteinte à la réputation de nos hadjis et notre pays, et ce en application des orientations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ».
Il a appelé, à ce propos, toutes les agences agrées au respect des conditions et dispositions mises en place pour « la prise en charge de nos hadjis en leur assurant de bonnes conditions pour l’accomplissement des rites du hadj ».
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zahra Zerrouati participera du 8 au 12 juillet à Singapour aux travaux de la IVème édition du sommet mondial « CleanEnviro », a indiqué un communiqué du ministère.
Cet évènement mondial bisannuel constitue une tribune d’échanges et de débats autour des questions liées aux changements climatiques, à la reconstruction rapide, à l’épuisement des ressources naturelles, à la gestion des déchets et au contrôle de la pollution.
Le sommet constituera, en outre, une occasion pour échanger les orientations mondiales émergentes en vue de trouver les solutions adéquates et durables.
L’Algérie prendra part à la Semaine internationale de l’Eau à Singapour et au sommet mondial des villes qui coïncideront avec la tenue de ce sommet.
A cette occasion, la ministre de l’Environnement s’entretiendra avec le ministre singapourien de l’Environnement et des Ressources en eau, Masagos Zulkifli.
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L’ancien international algérien dans les années 1960 et 1970, Ahcene Lalmas, est décédé samedi à Alger à l’âge de 75 ans suite à une longue maladie.
Vivant complètement en retrait, Lalmas a évité ces dernières années tout contact avec le milieu du football ou de la presse. Il se trouvait en convalescence pour des problèmes de santé.
Considéré comme le meilleur joueur algérien de tous les temps, selon un sondage organisé par le journal sportif Echibek à la fin de 1999 auprès de 150 personnes entre joueurs, entraîneurs, dirigeants, arbitres et journalistes, Lalmas a marqué de son empreinte le football algérien.
Il a débuté sa carrière footballistique avec l’OM Ruisseau, réalisant un record original qui n’a d’ailleurs jamais été battu par un autre joueur. Il a inscrit à lui seul 14 buts en une seule rencontre officielle. C’était un match éliminatoire de Coupe d’Algérie contre la formation de Birtouta, qui avait encaissé ce jour-là 18 buts.
Lalmas a ensuite signé une licence au sein du club voisin, le CR Belcourt, créé en 1962 de la fusion de deux formations, le WRB et le CAB. Avec le Chabab, il a marqué le football algérien des années soixante.
Il a décroché 4 titres de champion (1965, 1966, 1969 et 1970), trois Coupes d’Algérie (1966, 1969 et 1970) et trois fois (1970, 1971 et 1972) le titre maghrébin.
En équipe nationale, il a été convoqué pour le premier match de l’Algérie indépendante, le 6 janvier 1963, contre les espoirs de la Bulgarie : il n’avait pas encore dépassé les 20 ans lorsqu’il a été appelé par le trio d’entraîneurs composé d’Abdelkader Firoud, Smaïl Khabatou et Abderrahmane Ibrir.
Evoluant en Algérie, Lalmas était toujours appelé en sélection, même lorsqu’on faisait appel aux joueurs professionnels exerçant en France, ceux qui avaient fait les beaux jours de l’équipe du FLN.
Les anciens se remémorent le match livré le 4 novembre 1964 à Alger devant la grande équipe de l’ex-Union soviétique qui possédait dans ses ranges plusieurs célébrités dont Lev Yachine, considéré jusqu’à aujourd’hui comme le plus grand gardien de tous les temps.
Menés au score (2-1), les Algériens avaient enregistré en seconde mi-temps la rentrée de Lalmas qui avait réussi à égaliser pour son équipe d’une magistrale reprise de la tête qui avait pris à défaut Yachine.
La légende Lalmas était née. Ahcene fera l’histoire du football algérien tant son influence sur le jeu, sa combativité, sa maîtrise du ballon, son extraordinaire clairvoyance, ses dribbles déroutants et son sens très aigu du but étaient développés chez ce joueur comme on en fait peu. A son ombre pousseront de jeunes talents qui ont pour noms Amirouche, Fréha, Salhi, Seridi, Selmi, Kalem et Betrouni, entre autres.
En plus de ses qualités de buteur, Lalmas a toujours eu un certain ascendant sur ses coéquipiers, ce qui l’amena petit à petit à se transformer en stratège, abandonnant le poste d’avant-centre. Son intelligence de jeu, ses qualités de meneur d’hommes et ses accélérations décisives en avaient fait l’un des joueurs les plus complets du continent africain.
A la fin de sa carrière, il avait quitté le Chabab pour intégrer le NA Husseïn-Dey avec sa pléiade de jeunes talents qui avaient pour noms Ali Fergani, Mohamed Khedis, Meziane Ighil et Mahmoud Guendouz.Lalmas a également exercé comme entraîneur des sélections nationales de jeunes (juniors) lors des années 1980.
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Les déclarations du l’inspecteur général de la pédagogie auprès du ministère de l’Education nationale, Nedjadi Messeguem sur la réduction du nombre de jours des épreuves du baccalauréat n’ont pas laissé indifférents les experts en la matière.
“Il s’agit d’une imitation pure du système éducatif français qui est synonyme de l’échec”, c’est en ces termes qu’a réagi Saïd Fodil, expert en éducation.
Saïd Fodil a confié jeudi à Echorouk que les responsables du secteur de l’Education “comptent à tout prix imposer le système éducatif français et c’en dépit de la résistance de plusieurs personnes”, estimant que la réduction du nombre de jours de bac à trois avec la programmation de deux examens distincts dans les matières essentielles et secondaires est un système adopté dans l’Hexagone.
“Un système qui a pourtant démontré toutes ses limites”, a-t-il insisté. Pour étayer ses dires, notre interlocuteur a fait référence au classement du système scolaire français qui arrive loin derrière ceux des pays de l’Europe de l’Est et des Emirats arabes unis (EAU) qui s’accaparent les premières places.
En effet, il s’est étonné par l’insistance de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit d’imposer à la société algérienne le système éducatif français et ses programmes quoique les deux sociétés diffèrent culturellement, y compris en matières des valeurs sociales.
“Réduire les jours de BAC est la pure idée des experts français qui ont été dépêchés en Algérie ces dernières années dans le but de réformer notre système scolaire. Du coup, la ministre applique à la lettre ce que ces experts lui dictent sans pour autant fournir un simple effort ni de sa part ni de la part des conseillers qui l’entourent”, a-t-il précisé.
En outre, il s’est montré plutôt alarmiste quant aux répercussions de ce système, tout comme “les réformes élaborés dernièrement à la hâte, à l’image des manuels de la 2e génération ainsi que la réforme des programmes scolaires…”.
Nadia Slimani / Traduit par: Moussa. K.
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Le mercure gagne des valeurs à mesure que l’été avance. C’est la saison idéale pour s’évader vers les plages ou les piscines. Piquer une tête et prendre des bains de soleil est l’un des plus grands plaisirs des vacances d’été. Durant cette saison, plages et piscines privées sont prises d’assaut.
L’afflux des estivants est très important pendant la haute saison. Ces espaces sont particulièrement encombrés et saturés, notamment durant le week-end.
Si certains ne jurent que par les plaisirs de la mer, d’autres refusent d’y mettre les pieds à cause du monde qui y grouille et des sempiternels embouteillages, le soir au retour à la maison.
Ces réfractaires à la foule installent des piscines hors sol dans la cour ou le jardin de leur demeure. Toutefois, les inconditionnels de la grande bleue ont trouvé la parade. Ils adaptent leur emploi du temps pour éviter le grand rush et s’organisent pour aller à la plage aux premières heures du jour. A cette heure matinale, ils ont l’impression d’avoir la plage pour eux seuls et profitent de baignades et plongeons dans une eau claire et limpide, avant le grand débarquement des vacanciers. Vers les coups de 11h, retour dans leurs pénates.
Salima, 45 ans
«J’aime beaucoup la mer, mais depuis quelques années, elle est devenue impraticable à cause du monde qui l’investit en été. L’eau est polluée par les baigneurs qui y font trempette avec leurs habits. D’autres y lavent leur vaisselle après le déjeuner. Les concessionnaires grignotent des pans entiers de plages et vous obligent à louer parasols et chaises, en dépit du fait que vous ayez tout ce qu’il faut et que la loi l’interdise. Ajouter à cela les interminables embouteillages pour rentrer à la maison le soir venu. Les nerfs sont mis à rude épreuve effaçant tous les bienfaits d’une journée de détente. J’ai la chance d’habiter une grande maison avec mon mari et mes enfants. Nous avons pensé à acquérir une piscine hors sol. Chaque été nous l’installons dans le jardin et en profitons avec les enfants et les amis de juin jusqu’en septembre. Elle se démonte facilement et nous la rangeons en attendant le prochain été. C’est un privilège d’avoir une solution de rechange surtout par ces journées caniculaires, même si rien ne remplace les baignades à la mer, le bruit des vagues et le parfum de l’iode.»
Zahia, 51 ans
«Pour nager en été, il faut s’y prendre tôt quand on est une inconditionnelle de la mer comme moi. Je m’y rends trois fois par semaine entre 8h et 10h avec mon époux. Nous ne sommes guère frileux et prenons plaisir à nous baigner, même si l’eau est un peu frisquette. Quel bonheur d’avoir la plage pour nous seuls. Nos enfants qui ont 18 et 19 ans nous traitent de fous. Ils préfèrent aller dans une piscine privée avec leurs amis. Chacun y trouve son compte. Personnellement je n’aime pas les piscines algéroises. S’il est vrai qu’on y est tranquilles, ces bassins aquatiques sont saturés de monde. Se retrouver à barboter dans une piscine par dizaines n’est pas du tout attrayant ! Aller à la plage pendant que les autres dorment encore, ça c’est un plan malin !»
Mohamed, 29 ans
«Pour profiter des joies de la mer avec les amis, on se lève tôt et on avale des dizaines de kilomètres pour s’éloigner d’Alger. Direction la côte ouest, à Lahrat, commune de Tipasa. Là-bas, une crique sauvage nous y attend. Elle est abritée par une falaise boisée. Il y a de gros rochers. Du coup, peu de baigneurs s’y aventurent. Nous nous y installons pour toute la journée. On nage, on pêche et on fait même de la plongée sous-marine. Il n’est pas question d’aller s’agglutiner avec des milliers de vacanciers sur la bande côtière. Se baigner est devenu impraticable entre juillet et septembre tellement les gens affluent vers les mêmes plages. Il faut dénicher des endroits sauvages et inconnus pour être au plus proche de la nature et profiter de belles journées à la plage.»
Piscine ou plage, à chacun sa priorité, selon ses moyens et son seuil de tolérance aux autres. Une chose est sûre : les routes des plages et des piscines continueront d’être encombrées cet été, au vu des milliers d’estivants qui y convergent pour fuir la canicule.
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Désormais, Aïssa fait partie du décor quotidien de la ville et ne passe jamais inaperçu. Mallette noire à la main, il porte souvent des costumes amples, certes un peu usés, mais propres et griffés. Le sens affûté par l’expérience de plusieurs années de pratiques de classe, coupe de cheveux banane, légèrement gominés, lèvres charnues, gueule désinvolte… Il a précisément les traits d’Elvis Presley et, partout où il passe, on le remarque.
La ressemblance avec son idole est frappante. Ressemblance qu’il entretient depuis qu’il était enseignant de langue française. Un vrai gentleman, modeste, honnête et très serviable ! Actuellement, il est retraité et passe son temps à déambuler en ville avec son trésor bien caché dans sa mallette. Des revues et des magazines français, il en raffole : Paris Match, Voici, Gala, VSD, Télé 7 jeux et bien sûr son livre fétiche : la biographie d’Elvis Presley. Si on ne l’aperçoit pas faisant les cent pas en ville, c’est qu’il est attablé dans un café, sirotant son breuvage, cigarette de marque entre les doigts, grille de mots croisés sur la table et damant le pion à Hamid, enseignant de français à la retraite, le cruciverbiste par excellence de la ville de Tissemsilt.
Il lui arrive des fois de prendre avec lui dans sa mallette ses anciens documents pédagogiques : fiches, cahier journal, cahier de formation et même des progressions du programme de l’époque où il enseignait. Et parfois c’est carrément des Opni (objets pédagogiques non identifiés).
Et quand il les porte, c’est qu’il projette d’aller droit vers son ancien collège où il enseignait et sans demander la permission à quiconque, il pénètre dans une salle où forcément il y a un enseignant de français donnant son cours comme s’il s’était informé à l’avance de l’emploi du temps de tous ceux qui enseignent la langue de Molière. Il l’interrompt et termine l’explication du point de langue du jour mentionné au tableau.
Tout cela sous le regard étonné des collégiens qui s’interrogent sur l’intrusion d’un tel personnage et même de celui de l’enseignant qui ne le connaît pas et qui se tient à l’écart car il n’arrive pas à comprendre le pourquoi de cette invasion inopinée, n’osant pas l’arrêter car pensant qu’il s’agit d’une inspection pédagogique. Mais pour ceux qui le connaissent dans le corps des enseignants et, heureusement qu’ils sont nombreux, son entrée par effraction ne les aurait pas choqués. Ils le laissent faire car ils savent que c’est quelqu’un obsédé par l’enseignement et à chaque fois cette nostalgie pédagogique le serre fort au point où il se dirige directement vers ses anciens repères. Une fois sa prestation pédagogique de haute qualité terminée, il prend sa mallette, serre la main de l’enseignant, salue les apprenants avec un sourire très large et quitte la salle.
Dans la rue, dès qu’il croise un enseignant de français qu’il reconnaît, il l’arrête automatiquement et lui pose des tas de questions sur tout ce qui a trait à l’enseignement du FLE (Français langue étrangère) n’hésitant point à étaler ses connaissances et son savoir dans ce domaine. Azziza, une de ses anciennes collègue, stagiaire à l’époque, se lacère les joues comme elle le dit : «dès qu’il me croise, Aïssa me rappelle tous les bons et mauvais moments passés ensemble au collège, mais il insiste surtout sur le coup de main qu’il m’avait donné pour passer mon Capem.» «Tu te rappelles Azziza, c’est moi qui t’ai élaboré les fiches et les progressions, c’est moi qui t’ai aidée à corriger les cahiers de tes apprenants, c’est moi, etc.», lui répète-il à chaque fois.
Notre Elvis Presley ne rate aucune journée pédagogique organisée par les inspecteurs de français. Il assiste, prend note et participe comme s’il était stagiaire. Il propose même ses services pédagogiques aux inspecteurs en cas de besoin. Altruiste et généreux, il prête souvent ses anciens livres de pédagogie et de didactique à ceux qui le lui demandent et parfois, peut même en offrir. Ce célibataire endurci qui a passé toute sa vie au service de l’éducation se retrouve actuellement déprimé et fortement mélancolique car se sentant délaissé par sa grande famille, surtout celle de l’éducation. Avec sa maigre retraite, il arrive tant bien que mal à joindre les deux bouts et à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Mais malgré tout cela, il est toujours bien soigné et tiré à quatre épingles.
Par ailleurs, une autre obsession le hantait et le hante toujours, celle qui a forgé toute sa personnalité : son amour pour son idole Elvis Presley. Il garde précieusement tout ce qui a trait à ce chanteur mythique des débuts du rock’n’roll. Eh oui, plus de trente ans après sa mort, Aïssa en parle comme s’il était encore vivant et rien ne lui échappe de sa biographie ! Il connaît par cœur quelques chansons de son répertoire. Et surtout, ne lui dites jamais que vous en êtes fan, car il ne vous lâchera pas d’une semelle et vous risqueriez une vraie glu, synonyme de son amour indescriptible pour ce chanteur !
Djamel, son frère, bel homme qu’il était lui aussi et partageant la même passion, lui avait emboîté le pas mais avec un peu plus d’implication. En effet, lui, était enseignant d’anglais et se métamorphosait en Elvis Presley dès que l’occasion se présentait.
La coiffure culte du chanteur bien soigné et aidé par la langue de Shakespeare qu’il maîtrisait correctement, il répétait sans difficulté les meilleures chansons de son chanteur préféré et imitait même son déhanchement suggestif ! Il faisait même partie d’un groupe de musique de chansons occidentales à l’époque, le fameux groupe des Hendels de Vialar. Malheureusement, lui aussi a pris précocement sa retraite suite à une invalidité mentale et, actuellement dépressif, il ne vit que des souvenirs des années phares de son adolescence.
Surtout celles où il enseignait au nouveau CEM, the teacher y revenait souvent, en dehors des heures de cours, pour faire son one man show, selon les dires de l’ex-concierge de l’établissement aâmi Rabah : «Je me rappelle de lui, il venait souvent au collège, ouvrait le portail et se dirigeait droit vers la salle 6 et commençait à faire son cours devant une salle vide ! Je le laissais faire bien sûr et ce n’est qu’après un certain temps que j’allais le voir en lui disant que ça a sonné et qu’il fallait quitter les lieux. Je comprenais son acte innocent, lui qui quelques années plus tôt avait fait les beaux jours de l’établissement. Que Dieu le guérisse.»
Aïssa, lui, se moque qu’on ne lui ait jamais témoigné la moindre reconnaissance, son seul souci étant de profiter au maximum de la vie : bien manger, bien s’habiller, fumer comme un sapeur-pompier, acheter les meilleurs magazines et revues d’actualité, débattre des sujets qui ont trait à l’enseignement et à l’éducation, et surtout terminer la grille de mots croisés du jour. Avec l’âge, il ne soigne plus, comme avant, son look rock’n’roll d’antan et se contente d’être lui-même.
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L’opération, organisée par l’Union des étudiants algériens de France (UEAF), a reçu le soutien de plusieurs élus du département de Seine-Saint-Denis dans la région parisienne.
Une campagne de parrainage républicain d’étudiants sans papiers de l’université de Paris VIII a été lancée, hier, à la mairie de Saint-Denis, dans l’Île-de-France. À l’origine de cette initiative, l’Union des étudiants algériens de France (UEAF) qui a convaincu des élus municipaux et départementaux d’offrir leur protection symbolique à des étudiants qui n’ont pas encore régularisé leur situation administrative.
Une plateforme d’inscription a été ouverte avec le concours de l’Union nationale des étudiants de France (Unef).
Parmi les élus qui prennent part à l’opération, figurent Laurent Russier, maire de Saint-Denis, Peu Stéphane, député de la 2e circonscription de la Seine-Saint-Denis, Mme Silvia Capanema, vice-présidente du conseil départemental à la jeunesse, Mathieu Hanotin, conseiller départemental de Seine-Saint-Denis, Émir Deniz, conseiller régional d’Île-de-France, et les élus municipaux de la ville de Saint-Denis et de Plaine Commune. En se portant garants, les élus pourront aider de nombreux étudiants à avoir leurs papiers. Il y a quelques jours, Y. Samy, un étudiant algérien en 3e année de licence économie-gestion à l’université de Marne-la-Vallée, a failli être embarqué dans un avion en partance pour l’Algérie. Il a été arrêté en juin alors qu’il se rendait à un stage en entreprise.
Son titre de séjour a expiré en octobre 2017. Le 18 janvier dernier, il avait rendez-vous à la préfecture pour renouveler sa carte, mais n’a pas pu être présent à cause d’un examen universitaire qu’il devait passer à la même date. En dépit de ses nombreuses tentatives sur internet et à la préfecture, l’étudiant n’a pas été en mesure de prendre un autre rendez-vous. Il a passé 28 jours en centre de rétention administrative, avant d’être libéré grâce à la mobilisation de l’UEAF et de l’Unef.
Ce n’est pas la première fois, d’ailleurs, que les deux organisations portent secours à des étudiants menacés d’expulsion. En mars dernier, elles avaient tenu un rassemblement devant la préfecture de Bobigny pour réclamer plus de justice et d’attention dans le traitement des demandes de régularisation des étudiants.
L’administration s’est depuis engagée à réexaminer les dossiers qui appartiennent à des individus qui ont fait une bonne partie ou l’ensemble de leur cursus universitaire en France. Souvent, les étudiants algériens en situation irrégulière sont arrivés en France avec des visas touristiques. Ils se sont par la suite inscrits dans des universités, en pensant qu’ils pouvaient par ce moyen obtenir un titre de séjour.
Or, le chemin d’une possible régularisation est balisé par Campus France (l’Agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale) qui prend en charge l’ensemble des formalités et le processus d’inscription.
Le cas des Algériens est rendu plus compliqué par l’accord de 1968 sur la mobilité des personnes entre la France et l’Algérie et qui ne permet pas aux étudiants algériens de changer facilement de statut à la fin de leurs études. Les clauses contraignantes de cet accord ont été mises en relief, il y a quelques mois, par l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).
Il est à noter que l’université de Paris VIII a déjà été impliquée dans des opérations de parrainage d’étudiants sans papiers.
Cet établissement, où 25% des inscrits sont étrangers, a organisé des initiatives similaires en collaboration avec le Réseau des universités sans frontières, une ONG d’aide à l’intégration des étudiants en situation irrégulière.
S. L.-K.
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