DAMAS – Au moins 39 civils, ont été tués dimanche par l’explosion d’un dépôt d’armes dans une zone résidentielle de la province syrienne d’Idleb (nord-ouest), selon un nouveau bilan rapporté par une ONG.
Un précédent bilan a fait état de 12 morts.
« Le bilan s’est alourdi après la découverte de nouvelles victimes sous les décombres », a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), alors que les causes de cette explosion restent pour le moment inconnues.
Les Casques Blancs, ces secouristes qui opèrent en zones rebelles, ont été dépêchés sur les lieux où ils tentent avec l’aide d’un bulldozer de retirer des décombres à la recherche de victimes, selon des médias sur place.
Derrière l’amas de gravats, la façade d’un autre immeuble a été noircie par le feu qui s’est répandu après l’explosion survenue à l’aube dans cette localité du nord de la province contrôlée par les groupes terroristes et des factions rebelles.
Selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, le dépôt était situé dans un immeuble résidentiel de Sarmada. Il appartenait à un trafiquant d’armes travaillant pour Hayat Tahrir al-Cham (HTS), un groupe terroriste formé par l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, qui contrôle la majorité de la province, a-t-il ajouté.
Selon un membre des Casques blancs, les secouristes ont retiré cinq survivants des décombres. Parmi les morts figurent des femmes et des enfants, a-t-il dit.
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s’est complexifié avec l’implication de pays étrangers et de groupes terroristes, sur un territoire morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts.
The post Syrie: 39 civils tués dans l’explosion d’un dépôt d’armes appeared first on .
RAMALLAH – Le gouvernement palestinien a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il lève le siège imposé depuis plus de dix ans dans la bande de Ghaza, ont rapporté les médias.
« Les autorités ont également demandé la réunification nationale en réalisant toutes les étapes de l’accord négocié par l’Egypte », a indiqué le porte-parole gouvernemental Yousef Al-Mahmoud dans un communiqué de presse.
La seule issue à « la crise interne actuelle consiste à mettre un terme à la division », a mentionné M. Mahmoud, faisant allusion à la responsabilité du Hamas pour avoir « refusé la réalisation de la réconciliation ».
La déclaration est intervenue un jour après qu’une association d’hommes d’affaires palestiniens a déclaré que plus de 95% des usines de Ghaza avaient arrêté leur production en raison d’une restriction israélienne imposée il y a plus d’un mois à l’entrée de matières premières dans l’enclave.
L’association a précisé que près de 75.000 personnes ont perdu leur emploi en raison de cette restriction, avertissant que l’économie de la bande de Ghaza est « entrée dans une période critique et risque de s’effondrer ».
Depuis le 30 mars dernier, des Palestiniens manifestent régulièrement à Ghaza sur la ligne du siège imposé par Israël à Ghaza pour réclamer la levée du blocus israélien imposé à l’enclave, qui souffre d’une pénurie chronique d’eau et de carburant, et où plus des deux tiers de la population dépendent de l’aide humanitaire.
Au moins 160 Palestiniens ont été tués et plus de 16 000 autres blessés par des tirs à balles réelles de l’armée israélienne depuis cette date.
The post Ghaza: le gouvernement palestinien appelle à faire pression sur Israël pour la levée du blocus appeared first on .
KIGALI – Le coureur algérien Azzedine Lagab du GS Pétroliers a remporté la huitième et dernière étape du Tour cycliste du Rwanda, courue dimanche à Kigali sur une distance de 82 km, alors que le Rwandais Samuel Mugisha a été sacré du maillot jaune de la 10e édition.
Après avoir remporté la première étape courue sur le circuit de Rwamagana, l’Algérien a récidivé en franchissant la ligne d’arrivée de cette dernière étape avec un temps de 2h06:20, devant l’Espagnol David Lozano (Team Novo Nordisk) et le Rwandais Didier Munyaneza, crédités du même temps.
Au classement général de la 10e édition, Lagab a terminé à la 4e place avec 1min 20sec de retard sur le vainqueur final, le Rwandais Mugisha (Dimension Data).
C’est la 4e victoire d’étape de l’Algérien Lagab pour sa 4e participation au Tour du Rwanda.
The post Tour du Rwanda (8e et dernière étape): Lagab vainqueur, le Rwandais Mugisha en jaune appeared first on .
L'Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) a organisé, ce samedi 11 Août 2018, une convention nationale de la jeunesse à son siège à Parakou. Ladite activité a réuni les jeunes de cette alliance issus de toutes les régions du pays, les élus communaux et conseillers locaux, les maires et députés. Elle a été aussi l'occasion pour le parti de procéder au renouvellement de son bureau électif dont Mahmood Mouhamed Guerguisse, est désormais le président de l'Abt.
Les travaux de cette convention ont été placés sous le signe d'une unité interne pour renforcer les bases de l'alliance. Les formations politiques soutenant le président Patrice Talon sont appelées à adhérer à la dynamique en cours sur la réforme du système partisan dans le pays. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement a félicité le bureau nouvellement installé. Il a assuré de sa disponibilité et son soutien au bureau dans les actions qu'ils mèneront pour faire prospérer les idéaux de l'alliance Abt.
« Ce jour de notre convention est pour moi de ces moments-là, tant il suffit de constater la pressante foule des jeunes mobilisés pour la circonstance pour convenir que, oui, la promesse ABT est toujours vivace. Comme la flamme qui l'anime », a affirmé Mahmood Guerguisse, dans son discours. Il a exprimé toute sa gratitude pour avoir été élu à la tête de cette alliance qui rassemble une « infatigable jeunesse ». Comme l'américain Martin Luther King, le nouveau président a confié avoir aussi un rêve : « (...) je vois la jeunesse Abt incarner ici aujourd'hui tous les symboles de l'avenir et de l'espoir de la nation béninoise. Et plus qu'un rêve, c'est nos plus grandes espérances. C'est notre majeur défi auquel vient en appui salvateur l'immense entreprise des réformes en cours (...) ». Pour lui « des rêves sans objectifs ne restent toujours que des rêves ; une réalité illusoire qui nourrit et entretient déception ». C'est pourquoi Mahmood Guerguisse recommande que « les ingrédients suivants ne doivent jamais faire défaut à la denrée Abt : Autodiscipline, discipline de groupe, courage, consistance et constance. Cultiver du cran, notre audace et même du culot (...). ». Il convie les jeunes à rester plus solide pour recevoir les coups car selon lui, il n'en manquera pas. Le nouveau président de l'Abt, invite la jeunesse de cette alliance à être dur au labeur et travailler sans relâche pour l'accomplissement des objectifs. Par ailleurs, Mahmood Guerguisse a souligné qu'il ne faut pas confondre mouvement à la progression car explique-t-il, le mouvement peut parfois ne pas avoir aucun effet sur la réalisation des objectifs. « (...) nous devons progresser et non pas simplement être en mouvement. Nous devons avancer et non pas simplement bouger », a-t-il clarifié.
Il a remercié les aînés d'avoir cru en la jeunesse qui est décidée à les accompagner dans le but de contribuer au rayonnement irrésistible de l'Alliance pour un Bénin Triomphant. « Par les actes et leurs résultats, attendez-vous à avoir la preuve inattaquable que nous ferons bien plus que ce que vous attendiez de nous ! », s'est-il exclamé. Avec la mutualisation de nos faiblesses individuelles pour en faire une force commune rassure-t-il, il faut d'avance parier de l'éclatant succès des objectifs de notre dynamique alliance.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Par A. E. A.
Une énième campagne de nettoyage de la cité Ciloc battait son plein, hier, mobilisant d’importants moyens humains et matériels.C’est que l’état derrière les bâtiments de ladite cité est déplorable, toujours jonché d’ordures jetées par les fenêtres, malgré les améliorations en matière de cadre de vie qu’elle a connues et ce, surtout après la réalisation du moyen de transport qu’est le tramway, qui la traverse de part en part, lui donnant ainsi une touche de modernité.
En effet, les ordures et déchets de toute sorte sont jetés par les fenêtres des logements des bâtiments, composés de 12 étages. Mauvaise habitude, qui a finalement la peau dure et qui ne veut pas disparaître en dépit du lancement, à intervalle régulier, de campagnes de nettoyage de la cité et visant plus particulièrement l’enlèvement des ordures en question.
Il est à indiquer qu’en général, celles-ci sont menées tambour battant par des habitants, des volontaires de la cité, mais aussi avec la participation des autorités locales, qui fournissement les moyens d’enlèvement et un certain nombre de leurs agents.
Cependant et malgré ces campagnes à répétition, le côté derrière les bâtiments laisse toujours à désirer.
Cette décharge, qui finit par dégager des mauvaises odeurs mais parce que située du côté caché des bâtiments, ne semble pas déranger outre mesure les fautifs pour abandonner cette habitude.
Tout jeter par les fenêtres est devenu à la longue un réflexe, selon certains des volontaires eux-mêmes, qui désespèrent de pouvoir changer un jour ce comportement.
Pourtant, des améliorations ont été apportées à la cité et à son environnement immédiat, à commencer par la peinture et le ravalement des façades des bâtiments du Ciloc, mais également les autres de la cité Kaddour Boumedous, dont le fameux bâtiment Nedjma.
Les améliorations ont concerné aussi l’aménagement d’espaces verts, de réhabilitation du jardin situé en face des bâtiments et sur l’itinéraire du tramway.
The post Constantine – Une autre opération de nettoiement à la cité Ciloc appeared first on .
De nombreuses personnalités politiques du mouvement Mouwatana ont été interpellées et relâchées par les forces de l’ordre, aujourd’hui à la Place des Martyrs à Alger.
Parmi eux, Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, la porte-parole du mouvement Mouwatana, Zoubida Assoul, les avocats Salah Debbouz, Abdelghani Badi et le journaliste écrivain Saad Bouakba …
Les personnalités étaient sur le point de brandir des banderoles appelant au refus du 5ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika lorsque les forces de l’ordre sont intervenues.
The post Un rassemblement réprimé à la place des martyrs appeared first on .
Par Ali Chabana
Selon un communiqué de la sûreté de la wilaya de Tébessa, l’unité économique et financière, relevant du service de la police judiciaire, vient de traiter une affaire de dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés publics, sans tenir compte de la réglementation énoncée dans le code des marchés. Après une enquête approfondie au niveau de la commission de wilaya des œuvres sociales du secteur de l’Éducation. Plusieurs dépassements avaient été enregistrés dans les activités de ladite commission durant le 2e semestre de l’année 2016. Ainsi, pas moins de 11 personnes (40-53 ans) dans l’affaire sont citées, celles-ci sont notamment mises en cause dans la conclusion de contrats avec des agences touristiques, des contrats suspects sont passés avec les agences de voyage sans le recours aux délibérations d’usage, au sein de la commission des œuvres sociales. Concernant le volet financier, les investigations policières ont conclu que les mis en cause agissaient sans les documents comptables exigés, les bénéficiaires des œuvres sociales payèrent leurs apports en espèces, pour ce qui est des voyages organisés au profit des employés de l’Éducation affiliés à cet organisme. Le même procédé étant utilisé pour le payement des agences touristiques. Les services de sécurité parvinrent aussi à élucider le cas de chèques libellés au nom de membres de la commission des œuvres sociales, et des cotisations remises en argent liquide, ce qui est contraire à la loi, en dépit de l’existence d’un compte bancaire (versement des cotisations et remise des reçus) à l’administration concernée. Autre grief retenu à l’encontre des mis en cause auditionnés, ceux-là s’étaient servis de l’argent public pour pouvoir bénéficier de prises en charge complètes, des colonies de vacances et voyages. Plus grave encore, de l’appareillage pour handicapés avait été octroyé sans étude des dossiers et sans noms précis de bénéficiaires. En conclusion, les présumés fautifs seront traduits devant les instances judiciaires pour les chefs d’inculpation de conclusion de marchés contraire au code des marchés publics, dilapidation de deniers publics et non-dénonciation de crime dans la gestion des affaires de la commission des œuvres sociales du secteur de l’Éducation.The post Tébessa: Dilapidation de deniers publics, 11 interpellations appeared first on .
Par Joseph E. Stiglitz
NEW YORK – Ce qui apparaissait dans un premier temps comme une simple escarmouche commerciale – après l’imposition de droits de douanes par le président américain Donald Trump sur l’acier et l’aluminium – semble s’être rapidement changé en une guerre commerciale totale contre la Chine.Si la trêve convenue entre l’Europe et les États-Unis est maintenue, l’Amérique se retrouvera principalement en conflit avec la Chine, plus qu’avec le reste du monde (le litige commercial avec le Canada et le Mexique étant bien entendu voué à perdurer, compte tenu d’exigences américaines qu’aucun des deux pays ne peut ou ne devrait accepter).
Au-delà de l’assertion exacte, mais désormais commune, selon laquelle tous les acteurs risquent de finir perdants, que pouvons-nous affirmer quant aux conséquences potentielles de la guerre commerciale menée par Trump ? Premièrement, la macroéconomie l’emporte toujours : si l’investissement intérieur de l’Amérique continue d’excéder son épargne, le pays sera contraint d’importer des capitaux et d’enregistrer un déficit commercial important. Pire encore, en raison des réductions d’impôts adoptées en fin d’année dernière, le déficit budgétaire américain atteint de nouveaux sommets – récemment estimé à plus de 1 000 milliards $ d’ici 2020 – ce qui signifie que le déficit commercial se creusera très certainement, quelle que soit l’issue de la guerre commerciale. L’Amérique ne pourra y échapper que si Trump plonge son pays dans la récession, et que le revenu chute à tel point que l’investissement et les importations s’effondrent.
La « meilleure » issue de l’accent étroit placé par Trump sur le déficit commercial vis-à-vis de la Chine consisterait en une amélioration de la balance bilatérale, associée à une augmentation de même ampleur du déficit vis-à-vis d’un autre pays (ou de plusieurs autres). Les États-Unis pourraient vendre davantage de gaz naturel à la Chine et lui acheter moins de machines à laver, mais ils vendraient alors moins de gaz naturel à d’autres pays, et achèteraient davantage de machines à laver en Thaïlande ou dans un autre État ayant échappé à la colère instable de Trump. Or, l’Amérique ayant interféré avec le marché, elle est vouée à payer plus cher ses importations – et à obtenir moins pour ses exportations – que cela aurait pu être le cas dans d’autres circonstances. Autrement dit, même dans le meilleur des cas, les États-Unis se retrouveront dans une situation plus défavorable qu’aujourd’hui.
Le problème des États-Unis ne se situe pas du côté de la Chine. Le problème est d’ordre intérieur : l’Amérique n’épargne pas suffisamment. Comme un grand nombre de ses compatriotes, Trump adopte une vision de trop courte vue. S’il comprenait un tant soit peu l’économie et la nécessité d’une vision à long terme, il se serait efforcé d’accroître l’épargne nationale, ce qui aurait permis d’atténuer le déficit commercial multilatéral.
Des correctifs rapides et évidents existent : la Chine pourrait acheter davantage de pétrole américain, puis le revendre à d’autres. La différence produit serait infime, avec peut-être une légère augmentation des coûts de transaction. Mais Trump pourrait au moins se targuer d’avoir éliminé le déficit commercial bilatéral.
En réalité, une réduction véritablement conséquente du déficit commercial bilatéral s’avérera difficile. À mesure de la diminution de la demande en produits chinois, le taux de change du renminbi s’affaiblira – même sans aucune intervention du gouvernement. Ceci compensera partiellement les effets des droits de douanes américains, en renforçant dans le même temps la compétitivité de la Chine vis-à-vis des autres pays, et cela même si la Chine n’utilise pas les autres instruments dont elle dispose, tels que le contrôle sur les salaires et les prix, ou qu’elle n’œuvre pas activement pour des hausses de productivité. Comme celle des États-Unis, la balance commerciale globale de la Chine est déterminée par la macroéconomie.
Si la Chine intervient plus activement et riposte plus agressivement, l’évolution de la balance commerciale Amérique-Chine pourrait se révéler encore plus infime. La douleur infligée par un camp à l’autre est difficile à déterminer. La Chine exerce un plus grand contrôle sur son économie, et entend évoluer vers un modèle de croissance axé davantage sur la demande intérieure que sur l’investissement et les exportations. Les États-Unis ne font qu’aider la Chine sur cette voie. En revanche, les manœuvres américaines interviennent à l’heure où la Chine s’efforce de gérer son excès d’endettement et de capacité ; à tout le moins dans certains secteurs, l’Amérique ne devrait pas lui faciliter la tâche.
Une chose est sure : si Trump entend empêcher la Chine d’appliquer sa politique « Made in China 2025 » – adoptée en 2015 pour progresser dans son objectif sur 40 ans consistant à réduire l’écart de revenu entre la Chine et les pays développés – le président américain échouera très certainement. En effet, les démarches de Trump ne pourront que renforcer la volonté des dirigeants chinois consistant à dynamiser l’innovation et à atteindre la suprématie technologique, puisqu’ils réaliseront ne pas pouvoir compter sur autrui, et comprendront que l’Amérique leur est activement hostile.
Lorsqu’un pays entre en guerre, qu’elle soit commerciale ou autre, il lui faut s’assurer de la présence de généraux compétents à ses côtés – aux objectifs clairement définis, à la stratégie viable, et recueillant le soutien de la population. C’est ici que les différences entre la Chine et les États-Unis apparaissent le plus manifestement. L’incompétence de l’équipe économique de Trump est sans équivalent au niveau mondial, et la plupart des Américains ne soutiennent pas la guerre commerciale.
Le soutien populaire diminuera encore davantage à mesure que les Américains réaliseront être doublement perdants dans cette guerre : des emplois disparaîtront non seulement en raison des mesures de représailles chinoises, mais également parce que les droits de douanes américains élèveront le prix des exportations américaines et les rendront moins compétitives, de même qu’augmenteront les prix des produits qu’achèteront les Américains. Ceci pourrait provoquer la chute du taux de change du dollar, et accentuer encore davantage l’inflation aux États-Unis, le tout suscitant toujours plus d’opposition. La Fed rehausserait alors probablement les taux d’intérêt, conduisant à moins d’investissement, moins de croissance et plus de chômage.
Nous savons désormais comment Trump réagit lorsque ses mensonges sont exposés, et que ses politiques échouent : il double la mise. À plusieurs reprises, la Chine a proposé à Trump des options permettant au président américain de quitter le champ de bataille sans perdre la face, et de proclamer la victoire. Il les a toutes refusées. Peut-être l’espoir réside-t-il dans trois de ses traits de personnalité : sa préférence pour le paraître plutôt que la substance, son imprévisibilité, et son amour pour la politique des « grands hommes ». Peut-être qu’à l’occasion d’une rencontre majeure avec le président Xi Jinping, il déclarera le problème résolu, avec quelques ajustements mineurs ici et là en matière de droits de douanes, et quelque geste inédit en direction d’une ouverture du marché déjà annoncée dans les plans de la Chine, de sorte que chacun puisse rentrer satisfait chez lui.
Dans une tel scénario, Trump aura alors « résolu » de manière imparfaite un problème créé par le président américain lui-même. Mais le monde issu de cette guerre stupide n’en demeurera pas moins différent : plus incertain, moins confiant dans l’État de doit à l’international, et présentant des frontières plus dures. Trump a changé le monde de manière définitive, et pour le pire. Même dans le meilleur des cas, seul Trump en sortira gagnant – son égo surdimensionné encore un peu plus gonflé.
Traduit de l’anglais par Martin Morel
*Lauréat du prix Nobel 2001 de sciences économiques. Son ouvrage le plus récent s’intitule Globalization and its Discontents Revisited: Anti-Globalization in the Era of Trump.
The post L’Amérique risque de perdre sa guerre commerciale contre la Chine appeared first on .
Par Khaled Boumediene
L’été est insupportable cette année à Hennaya (10 kilomètres au nord de Tlemcen). En l’absence de structures nautiques et de piscines pour se rafraîchir durant la journée, les habitants et notamment les jeunes n’ont qu’une seule solution pour survivre à cette fournaise, celle de s’octroyer chez eux une sieste plus longue l’après-midi. Cette canicule qui met à rude épreuve les nerfs des riverains est synonyme de souffrance notamment quand il fait chaud jour et nuit, car beaucoup de familles n’ont pas de clim. Pour leur part, les moustiques font des misères aux habitants cet été. Plus nombreux, plus virulents, ils pullulent depuis plusieurs semaines dans la ville. Sans compter les autres insectes piqueurs ou mordeurs qui leur tournent autour, tels que les mouches hématophages, taons et autres guêpes.« Cet été on n’arrête pas de se faire piquer, ça devient insupportable ! », déplore Omar qui habite tout près d’Oued Galliane dont le cours d’eau est très infesté par les rejets d’égouts publics. Son voisin Saïd est sur la même ligne. Ce handicapé hennaoui est couvert de boutons : « Je ne suis jamais piqué d’habitude mais cette année ça démange sans arrêt ! Elles sont nombreuses ces bestioles. Mais, on se demande où sont les responsables concernés pour éradiquer la prolifération de ces petites bêtes dans l’agglomération de Hennaya », s’interroge-t-il. Selon un médecin des urgences médico-chirurgicales du CHU de Tlemcen, « les moustiques sont très virulents cet été. Beaucoup d’habitants de Hennaya sont victimes des piqûres agressives et intensives. Parfois, l’on constate des réactions allergiques impressionnantes chez ces gens ».
La population craint surtout les moustiques tigres qui semblent s’être installés dans certaines localités du pays. Sid-Ahmed, trentenaire, avoue que « cette année il fait très chaud ! C’est vraiment compliqué pour les habitants qui font ce qu’ils peuvent pour ne pas trop souffrir de la canicule étouffante qui écrase la ville depuis juillet dernier. De plus, l’humidité des barrages environnants de Sekkak, Hammam Boughrara et Sidi Abdelli est venue s’ajouter ces dernières années à la chaleur dans la région.
Le taux d’humidité de l’air est très élevé et vraiment on suffoque. Certes, certains jeunes partent à la mer. Les plages de Rechgoun, Madrid, El-Ouardania, M’khaled, Tafessout, Sidi Youchaa, Bider et Marsa Ben M’hidi deviennent même leurs destinations privilégiées. Mais il y en a beaucoup qui restent, et malheureusement ils n’ont pas où se baigner ».
De nombreux habitants prennent les crémeries d’assaut le soir, pour siroter une glace ou des boissons fraîches. En effet, non loin du siège de l’APC au centre-ville, les deux crémeries de Brixi et Khemmar animent le grand boulevard de l’Indépendance. Ces boutiques constituent d’ailleurs le seul vrai moment de détente et de plaisir qui s’offre à tout le monde. « Nous n’avons pas de choix, la seule solution pour nous est de faire suffisamment de sieste pour veiller longtemps la nuit, prendre de la glace aux saveurs multiples, boire beaucoup d’eau froide et veiller à l’extérieur le plus longtemps possible pour ne pas subir la chaleur qui règne à l’intérieur de nos habitations », souligne Abderrazek, un sportif de Hennaya.
The post Hennaya: Entre canicule et méchants moustiques appeared first on .
Les talents internationaux sont de plus en plus attirés par l’Algérie selon les résultats d’une enquête mondiale de 366 000 personnes dans 197 pays menée par Boston Consulting Group BCG, premier cabinet international de conseil en gestion et stratégie d’entreprise en collaboration avec THE NETWORK , le réseau mondial qui regroupe les plus grands sites de recrutement, dont Emploitic le leader de l’emploi en ligne en Algérie.
L’enquête fait ressortir qu’en terme d’attractivité des talents, l’Algérie fait un bond de la 114 ème place en 2014 à la 83 ème en 2018 parmi 197 pays concernés par ce classement.
Les talents qui convoitent l’Algérie viennent des quatre coins du monde. Les Tunisiens viennent en tête des nationalités qui souhaitent venir travailler en Algérie. D’autres pays comme le Benin, la France, l’Arabie saoudite ou encore la Norvège font partie de la liste des pays dont les travailleurs souhaitent tenter une expérience professionnelle en Algérie.
Cette étude nous offre toutefois un autre enseignement : 84% des algériens sont prêts à s’expatrier pour un emploi.
Qu’est- ce qui motive les algériens à s’expatrier ?
Parmi les candidats algériens déclarés à l’expatriation, 84% sont des jeunes de moins de 30 ans. Ils sont 86 % dans la communauté des universitaires (Licence, Master doctorat ou équivalent,) à avoir répondu favorablement à la question du départ à l’étranger.
Les opportunités d’apprentissage et de formation, les possibilités offertes pour le développement de la carrière et la stabilité financière des employeurs sont citées parmi les premières raisons qui poussent ces cadres à s’expatrier. D’autres motivations d’ordre personnelles sont évoquées : découvrir d’autres horizons, , une nouvelle culture ou un nouveau mode de vie
Où est ce que les Algériens voudraient s’expatrier ?
Le Canada est la destination préférée des algériens souhaitant s’expatrier
Les algériens prêts à tenter la mobilité, placent en tête de leur choix de destination le Canada, la France et l’Allemagne. Viennent ensuite les Emirats arabes unis, le Royaume Uni, la Belgique. Trois autres destinations sont citées : le Qatar, la Suisse et l’Espagne.
Qui sont les algériens touchés par l’étude de BCG ?
Les données sur les interviews en Algérie ont été recueillies auprès de 27% de femmes, et 71% d’hommes. Les personnes de 27 ans à 37 ans ont participé en majorité à l’étude
Les interviews ont visé une population cible majoritairement universitaires et diplômés, des bacheliers et étudiants ont aussi participé au sondage
Les employés dans les filières industrielles et manufacturières, ceux du secteur public ou ceux travaillant dans l’administration des affaires sont plus fortement représentés dans l’enquête de Boston Consulting Group
Téléchargez ici la présentation complète de l’enquête « Global Talent Survey »
A propos d’Emploitic.com : Crée en avril 2006 à travers le dispositif ANSEJ, Emploitic.com se positionne aujourd’hui comme le leader du recrutement sur Internet en Algérie. Emploitic est un organisme de placement des travailleurs agrée par l’Etat et l’ANEM. Il est aussi membre d’une alliance Internationale «The Network » regroupant les plus importants sites emploi dans 135pays.
À propos du Boston Consulting Group : Le Boston Consulting Group (BCG) est un cabinet international de conseil en gestion et le premier conseiller mondial en stratégie d’entreprise. Il travaille en partenariat avec des clients du secteur privé, public et à but non lucratif de toutes les régions. Fondée en 1963, BCG est une société privée avec des bureaux dans plus de 90 villes et 50 pays. Pour plus d’informations, visitez bcg.com.
À propos de The Network : Le réseau est une alliance mondiale de plus de 50 sites parmi les plus grands sites de recrutement, engagés à trouver les meilleurs talents dans plus de 130 pays.
Fondé en 2002, The Network est devenu le leader mondial du recrutement en ligne, au service de plus de 2 000 entreprises mondiales. Les sites de recrutement de The Network attirent près de 200 millions de visiteurs uniques chaque mois. Pour plus d’informations, visitez www.the-network.com.
The post Mobilité des cadres dans le monde: L’Algérie attire de plus en plus de cadres internationaux appeared first on .
Par Kenneth Rogoff
CAMBRIDGE – Le président Trump se flatte régulièrement d’être à l’origine du regain de croissance de l’économie américaine. Néanmoins, l’influence des présidents américains sur l’économie se fait bien plus sentir à long terme que dans l’immédiat. Il est vrai que sa décision de baisser les impôts et d’augmenter les dépenses stimule l’économie à court terme. Il en est de même du comportement des acheteurs étrangers de soja par exemple qui font des stocks avant que la guerre commerciale n’atteigne son paroxysme. Mais même avec un déficit budgétaire de presque 1 000 milliards de dollars, il n’est pas facile d’accélérer la croissance d’une économie qui pèse 20 000 milliards de dollars. Les fluctuations à court terme des stocks des entreprises freinent la croissance, tandis que d’autres facteurs la stimulent sur une courte période.Dans un environnement politique agité, il n’est pas facile de penser à long terme. Mais grâce à la magie des taux d’intérêt composés, les mesures qui n’ont que peu d’effet sur la croissance à long terme peuvent néanmoins avoir un impact important. Ainsi la déréglementation du secteur des transports sous la présidence de Jimmy Carter à la fin des années 1970 a facilité le développement des achats sur Internet. Les baisses d’impôts massives sous la présidence de Ronald Reagan dans les années 1980 ont favorisé le retour de la croissance dans les décennies qui ont suivies (tout en creusant les inégalités). Les mesures prises par Barak Obama (et avant lui par George W. Bush) pour effacer les dégâts de la crise financière de 2008 sont en grande partie à l’origine du regain de croissance d’aujourd’hui que Trump porte à son propre crédit.
Quels seront les effets de la politique économique de Trump dans 10 ans ? Au-delà du vacarme politique, il est difficile de répondre à cette question.
Commençons par les éléments en sa faveur. La réforme de l’impôt sur les sociétés de fin 2017 constitue l’un des rares occasions où le Congrès américain a amélioré le système fiscal américain d’une complexité byzantine, même s’il aurait mieux valu fixer le taux de l’impôt sur les sociétés à 25% plutôt qu’à 21%.
Obama aurait sûrement aimé faire voter une loi du même genre. Mais durant sa présidence, le Congrès à majorité républicaine exigeait que toute loi concernant la fiscalité soit sans incidence sur les recettes, même à court terme, ce qui rendait difficile toute réforme d’ampleur. Les mesures dérégulatoires de Trump, notamment celles concernant les PME, auront probablement un effet positif sur la croissance à long terme, car elles annulent certaines décisions malencontreuses prises à la fin du mandat d’Obama – même si Trump abroge les réglementations utiles avec toutes les autres.
On n’a guère porté d’attention à un domaine dans lequel le gouvernement américain cherche actuellement à innover. Il s’agit de la reconversion professionnelle des travailleurs licenciés et de l’amélioration de la formation professionnelle au niveau de l’enseignement secondaire. En principe, grâce à la technologie et aux grandes bases de données, l’Etat fédéral peut mieux informer les lycéens et les travailleurs quant aux qualifications les plus demandées et à la répartition géographique des emplois.
Certains critiques disent qu’il s’agit d’une excuse pour réduire ou supprimer les budgets destinés aux programmes de reconversion déjà en place. Il est facile d’être cynique, pourtant l’idée qu’Internet puisse améliorer considérablement la formation et la reconversion professionnelle est bonne. Il est à noter que la fille du président, Ivanka Trump, soutient activement ce type de programme.
Trump a sans doute renforcé le potentiel de croissance de l’économie américaine à long terme, mais beaucoup d’éléments de sa politique économique font pencher la balance du mauvais coté. Ainsi, de nombreuses études (de feu l’économiste David Landes à celles plus récentes de Daron Acemoglu du MIT et de James A. Robinson de l’université de Chicago) montrent que les institutions et la culture politique sont les facteurs clés de la croissance à long terme. Il faudra sans doute des années pour que les USA se relèvent des dommages infligés par Trump à leurs institutions et à leur culture politique – et le coût économique sera considérable.
Par ailleurs, méprisant à l’égard de la science, le gouvernement de Trump voulait réduire considérablement le budget consacré à la recherche, notamment celui des Instituts nationaux de santé et de la Fondation nationale pour la science, mais heureusement le Congrès a refusé ces coupes. Il tend aussi à mettre en veilleuse l’application des lois antitrust. Cela creusera encore davantage les inégalités à long terme. Il ne reste à Trump que les mines de charbon et les droits de douane pour tenter de réparer les dégâts, mais ce n’est là qu’un plâtre sur une jambe de bois.
Enfin, priver l’Agence pour la protection de l’environnement de ses moyens d’agir et se retirer de l’Accord de Paris sur le climat ne favorisera la croissance à long terme, car la lutte ultérieure contre les dégâts de la pollution dépassera largement celui de mesures de prévention que l’on cherche à mettre en œuvre aujourd’hui.
En ce qui concerne la régulation financière, la masse de nouvelles règles adoptées après la crise financière de 2008 a été une aubaine pour les avocats. Plutôt que de faire du micromanagement bancaire, il serait préférable de veiller à ce que les actionnaires soient moins protégés, de manière à ce qu’ils interviennent pour que les grandes banques prennent moins de risque. Par contre, s’affranchir de la législation en place sans rien mettre à la place ouvre la voie à une nouvelle crise financière.
Aussi, bien que l’économie américaine soit en rapide croissance, il faudra attendre au moins une dizaine d’années pour évaluer tous les effets de la politique économique de Trump. En attendant, si une crise survient ce ne sera pas de sa faute… au moins à ce qu’il dira, puisqu’il a déjà commencé à critiquer la Réserve fédérale pour avoir augmenté les taux d’intérêt, ce qui nuit selon lui à l’économie américaine et à tout ce qu’il a fait en sa faveur.
Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz
*Professeur d’économie et de sciences politiques à l’université de Harvard. Il a été économiste en chef du FMI
The post Trump et la croissance économique à long terme appeared first on .
Par Bencherki Otsmane
En dépit du dispositif mis en place, appelé Syrpalac (Système de régulation des produits agricoles à large consommation), qui faisait que les structures étatiques achetaient d’énormes quantités de pomme de terre à des prix garantis pour les stockerpour être injectées graduellement dans les circuits commerciaux pour protéger le producteur, d’une part, et pour maintenir les prix dans une fourchette raisonnable, on assiste ces derniers jours à une envolée des prix de ce tubercule.
Pour rappel, il y a à peine un mois le kilo de pomme de terre était cédé à 30 voire 25 DA. Aujourd’hui au niveau des marchés de détail de la wilaya, la pomme de terre a atteint et même dépassé le cap des 70 DA le kilo. Les consommateurs n’en reviennent pas d’autant plus que leur wilaya occupe une place respectable parmi les régions productrices de pomme de terre avec des pics qui peuvent atteindre les 3 millions de quintaux par saison. On est tenté de dire que le système Syrpalac mis en place il y a quelques années a atteint ses limites et bon nombre de producteurs sont réticents quant à y adhérer préférant nettement un système de régulation des prix à eux, en mettant sur le marché juste suffisamment de quantités pour maintenir les prix au niveau qui les arrange.
Toutefois les ménages pourront toujours se rabattre sur les autres produits de saison tels que la tomate cédée à 40 DA, l’oignon à 25 DA, la carotte à 30 DA, le poivron à 50 DA. Quant aux pastèques et melons, c’est l’abondance et le prix est à la portée de tout le monde. Le raisin quant à lui en ces premiers jours de récolte est cédé entre 120 DA et 200 DA pour le muscat. Par ailleurs, un autre produit qui défraye la chronique ces derniers jours est le poulet dont les prix ont atteint des pics jamais égalés. De 280 dinars le kilo en plein mois de ramadhan, aujourd’hui il est proposé à plus de 430 dinars. Là également chacun donne sa version. Certains imputent cette envolée des prix au fait que l’offre qui est inférieure à la demande du fait que de nombreux aviculteurs préfèrent faire « le pont » en cette période de canicule redoutant des pertes sèches. D’autres par contre attribuent cette frénésie des prix à la cherté du poussin (à 120 DA l’unité contre 40 DA auparavant) conjuguée à celle de l’aliment de la volaille.
Quoi qu’il en soit, le consommateur lambda continuera de voir son porte-monnaie se rétrécir telle une peau de chagrin tellement les prix commencent à lui faire appréhender un spectre d’une hausse des prix d’autres produits d’ailleurs relevée à l’approche de chaque Aïd El Adha, y compris le mouton qui se négocie à partir de 35.000 dinars pour une bête à peine de 12 kilos.
The post Chlef: Trop cher le poulet-frites ! appeared first on .
Par Tahar Mansour
Depuis l’ouverture de la nouvelle gare routière et le déplacement de l’arrêt menant vers Bougara et Blida vers cette gare, les commerçants du marché couvert se disent lésés par la perte de nombreux clients. Pour rappel, la gare routière pour les bus menant vers Ouled Slama, Bougara et jusqu’à Blida se trouvait collée au marché couvert de L’Arba et de très nombreux citoyens demeurant essentiellement à Ouled Slama et Bougara s’y rendaient pour leurs emplettes quotidiennes ou hebdomadaires. « Depuis le déplacement de la gare routière, nos clients éprouvent mille difficultés pour transporter leurs achats jusqu’à la nouvelle gare située à près d’un kilomètre de là », nous confie Ali, un vendeur de poulets à l’intérieur du marché couvert. Les commerçants demandent au moins un arrêt à proximité du marché pour aider les citoyens, surtout ceux âgés ou malades, pour arriver jusqu’à la nouvelle gare routière. « Nous avons sollicité les autorités locales qui nous ont répondu que Fiha El Khir’ mais rien n’a été fait jusqu’à maintenant », ajoute notre interlocuteur.Il y a aussi lieu de noter que de nombreux citoyens réclament l’ouverture de lignes urbaines avec des microbus pour relier les quartiers éloignés de la nouvelle gare routière qui se trouve quand même à près de trois kilomètres de certains d’entre eux.
The post L’Arba: Les commerçants du marché couvert veulent des arrêts de bus à proximité appeared first on .
Par Mohamed Belkecir
La wilaya dispose actuellement dans certains endroits d’un réseau ferroviaire obsolète nécessitant une rénovation, précisément entre les villes de Mascara, Mohammadia et vers Saïda qui sont reliées par une vieille voie ferrée étroite datant des années 30.Cette voie est empruntée par des trains adaptés aux petits rails qui ne permettent pas de rouler rapidement, en surplombant le barrage de Fergoug et en se faufilant à travers les montes de Beni Chougrane. Pour cela, la direction des transports annonce que bientôt ce tronçon sera aménagé en voie large et l’étude est en phase d’achèvement pour laisser place aux travaux de réalisation qui s’effectueront en deux lots, Mohammadia-Mascara et Mascara-Saïda.
Durant l’ère coloniale, Mascara avait sa gare et sa voie étroite. Avec le temps, tout a disparu ne laissant que le pont de Khessibia et le beau viaduc du faubourg de la gare.
The post Mascara: Vers l’élargissement de la voie ferrée appeared first on .
Par Tahar Mansour
Malgré les SMS envoyés par l’Agence nationale des barrages (ANB), les mises en garde des diverses autorités et les informations qui leur parviennent quant à la dangerosité de la baignade dans les eaux des barrages, de jeunes hommes continuent de perdre leur vie en bravant le danger et en faisant preuve de grande imprudence en allant se baigner dans tout endroit où ils trouvent de l’eau.Cette fois, c’est dans une retenue collinaire située à Sidi Hammad, dans la commune de Meftah, qu’un jeune homme âgé de 25 ans est mort noyé vendredi dernier. Alertée, l’unité de la Protection civile dépêcha ses éléments renforcés par des plongeurs et la dépouille du malheureux fut retirée de la retenue collinaire aux environs de 18h05 et transférée vers la morgue de l’hôpital de Meftah pour les formalités d’usage.
The post Meftah: Encore une mort par noyade appeared first on .
Par Moncef Wafi
Cinq Marocains et un Algérien ont été arrêtés, dans l’après-midi de mercredi dernier, par la police espagnole, à bord d’un navire arrivé du Maroc. Selon le compte rendu de la presse ibérique, ils sont restés enfermés dans un conteneur pendant 48 heures.Après l’alerte donnée par le bateau, affrété par la compagnie maritime anglaise Borchard’, et qui a accosté au port de Castellón, dans l’est de l’Espagne, plusieurs agents du département fiscal de la Guardia Civil’ ont embarqué, empêchant les six passagers clandestins de débarquer jusqu’à l’arrivée de la police nationale. Ces derniers avaient embarqué à Casablanca et le navire a continué sa route, à destination de l’Algérie, accumulant ainsi un léger retard, dans son départ à cause du travail que devaient faire les agents de l’immigration, explique-t-on.
Les passagers clandestins étaient cachés dans un conteneur, à bord du navire venu de Casablanca et amarré dans le port de Castellón, pour y charger des tuiles. Ils ont été identifiés par la police et expulsé vers leurs pays d’origine.
Si cette manière de voyager n’est pas nouvelle, chaque jour on enregistre un ou deux cas de voyageurs clandestins, il n’en demeure pas moins que cette fois-ci le nombre étonne. En effet, et après le 11 Septembre’, la sécurité dans les ports et aéroports a été renforcée, rendant tout accès clandestin à ces infrastructures presque impossible. Voyager dans les cales des navires en partance vers l’Europe a été l’un des moyens les plus prisés par les harraga’ algériens qui payaient leur droit de traversée à des membres d’équipage qui les faisaient embarquer. D’autres déjouaient la sécurité pour se cacher, à l’abri de l’équipage, et prendre le risque de se faire arrêter en pleine mer, dans les eaux internationales. Parfois, on signalait des harraga’ jetés, tout bonnement, par-dessus bord.
Le 14 août 2002, un bateau battant pavillon philippin, Le Marina’, quitte le port d’Oran, transportant du blé à destination de la Yougoslavie. Trois jeunes originaires de la ville d’Es Senia embarquent, clandestinement et seront découverts, une fois au large, par l’équipage philippin, dans la cuisine du navire. Ils ont alors été présentés au commandant de bord qui aurait ordonné de les jeter à la mer. Les trois jeunes Algériens tenteront, tant bien que mal, de convaincre l’équipage du Marina’ de leur donner des bouées de sauvetage afin de regagner les côtes, en vain. Après plusieurs heures de négociation, on leur a accordé juste une bassine flottante pour qu’ils regagnent les côtes. Le plus jeune d’entre eux, se jette à l’eau et s’accroche à la grande bassine. Les deux autres n’ont pas voulu quitter le navire, ils se sont accrochés aux cordes. Ils seront attachés à l’aide des cordes et jetés à la mer. Selon l’article publié, en 2012, dans une revue en ligne de géographie politique et de géopolitique, on apprend que le sujet des passagers clandestins embarqués sur les navires de marine marchande et les conséquences de leur présence au sein du monde maritime et portuaire ont peu été étudiés jusqu’alors. « Phénomène invisible par définition et peu médiatisé, il entraîne pourtant, lorsque le passager est découvert à bord, des situations humainement insoutenables et révèle des pratiques complexes où les considérations économiques priment, souvent, sur les droits humains», lit-on. La présence et le traitement des passagers clandestins, à bord des navires de marine marchande, ne sont pas des phénomènes nouveaux. En 1957, l’Organisation maritime internationale (OMI) rédige une convention internationale relative aux passagers clandestins afin de faciliter, entre autres, le débarquement de ces derniers. Novateur, ce texte se propose de régler le sort de ces passagers avec beaucoup d’humanité et de précision en définissant, notamment, une obligation d’accueil à la charge des pays signataires.
Adoptée par la Conférence diplomatique sur le droit maritime, mais inapplicable car insuffisamment ratifiée, cette convention envisage, frontalement, le règlement de situations aussi complexes qu’événementielles : au problème, une fois posé, le texte offre des solutions. Le passager clandestin est un accident ; il s’agit alors d’organiser et de systématiser la gestion de l’aléa, alors même qu’il se réalise. En ce sens, cette convention allège les devoirs du capitaine, alors et encore juridiquement responsable du passager clandestin en couvrant son droit à «livrer» ledit passager clandestin, à l’autorité compétente du port d’un État contractant.
The post Arrêtés au port de Castellón: Cinq Marocains et un Algérien passent 48 heures dans un container appeared first on .
ALGER – L’Aïd El Adha sera célébré le mardi 21 août, a indiqué dimanche le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans un communiqué.
Le Dimanche 12 août 2018 coïncidera avec le 1er Dhou el Hidja 1439 de l’hégire, précise le communiqué, ajoutant que le rassemblement sur le Mont Arafat interviendra lundi 9 Dhou el Hidja, correspondant au 20 août.
Les musulmans peuvent jeûner en ce jour conformément à la sunna. À cette occasion, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs présente ses meilleurs vœux à tout le peuple algérien.
The post Aïd El Adha sera célébré mardi 21 août appeared first on .
Office national de météorologie annonce un bulletin météo spécial pour ce dimanche, en effet l’Ouest de l’Algérie sera touché par de fortes pluies sous forme d’averses orageuses et grêle.
Les wilayas concernées sont: El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Tiaret, M’sila et Biskra, les pluies prendront fin le soir à 21H.
The post BMS: Pluies et grêle sur six wilayas appeared first on .
(Par Roger Gbégnonvi)
Une famille béninoise plus que modeste dans le Bénin profond. Niveau de vie pas loin de la précarité. Un parler français en deçà du CEPE dévalué de nos enfants. Pas trace de bibliothèque. Deux livres néanmoins, que le mari vous apporte de la chambre à coucher du couple. Ils ont coûté 25.000 et 27.000 f CFA. Un très gros investissement, eu égard à ce que ‘‘l'argent ne circule plus'', pas au niveau de vos hôtes en tout cas. Mais les deux livres, 376 et 326 pp., les satisfont tout à fait grâce à 121 (44+77) rituels émanés de ‘‘l'usage des Bougies en Magie'' et de l'usage des ‘‘plantes et encens magiques''. Ces rituels résolvent tous les problèmes et comblent tous les besoins de la vie. Les prières qui les soutiennent font pâlir le Pater Noster et l'Ave Maria. Aux deux livres et à leurs rituels magiques, il faut ajouter les vaudous LÊGBÀ et DÀN trônant au seuil de la maison, le vaudou FÁ reposant, comme à son habitude, au fond des appartements. Fumigations et incantations européennes n'empêchent donc pas mâchoullis et rituels tout aussi magiques du terroir béninois. Le déploiement de cette liturgie d'ici et d'ailleurs accomplit des merveilles – il faut le croire – dans la vie du couple qui vous accueille. Et comme à votre avis l'ensemble des Béninois recourt aux rituels magiques d'ici et d'ailleurs, le Bénin est sensément le ‘‘pays où coulent le lait et le miel''.
Bien entendu, la vérité n'est pas celle-là. L'espérance biblique de la terre promise s'accomplit plutôt en Europe parce que, tout en se délectant de la poésie des encens et des bougies, des fumigations et des incantations, les Européens se bougent, travaillent, inventent. Par exemple, avec le coton brut béninois, burkinabé, malien, etc., ils créent chez eux pour leur jeunesse mille et un emplois, pendant que les pays africains bradeurs de leur coton brut étalent leurs jeunes diplômés baptisés misérablement ‘‘sans-emploi''. Et nous avons publié vaillamment : ‘‘La pauvreté richesse des peuples''. On ne saurait donc parler du Bénin en termes de pays de cocagne parce que, portés aux nues par encens et bougies, fumigations et incantations, les Béninois sommeillent collectivement dans l'extase de la poésie de ‘‘Dieu fera''. Les Ecureuils participeront peut-être un jour à un Mondial du football. En attendant que Dieu les sélectionne, des Béninois respectables soutiennent que c'est le Bénin qui a fait gagner la France en 1998 par l'efficacité de ses rituels magiques qui ont multiplié par zéro les mille et un entraînements des Bleus. Pourquoi ne pas les croire ?
La vérité n'est pourtant pas celle-là. La vérité, la voici : par-delà l'or du calice et de l'ostensoir, par-delà les douze étoiles scintillantes de la Madone bienveillante, et les grandes orgues berçant Dieu dans Sa Majesté, et le prêtre faisant monter vers Son Trône des encens de toute suavité, malgré les raisons qu'ils ont de geindre aux pieds du Sauveur crucifié, les Européens croient à la valeur absolue du travail. Tous approuvent Alfred de Vigny qui a dit le cœur de leur philosophie : ‘‘Gémir, pleurer, prier, est également lâche. / Fais énergiquement ta longue et lourde tâche / Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,…'' Les Béninois, quant à eux, pourraient, pour se mettre au travail, s'appuyer sur leur adage ancestral : ‘‘Le bâton est plus efficace que le gris-gris.'' Hélas, ils ne tiennent pas le bâton pour le symbole de la tâche qu'ils doivent faire énergiquement, ils considèrent le bâton de l'adage comme un super gris-gris qui les dispense de faire des efforts. Et pendant que, ou pensant que, Dieu, gris-gris et super gris-gris travaillent pour eux, ils mangent du pain de blé en cultivant la fiesta non-stop : tam-tam la nuit, ‘‘rires banania'' le jour. Et ils convoquent les morts pour les faire danser. Et ils roulent les mécaniques sur les bords de la précarité sous le regard médusé du monde marchant. S'ils veulent exorciser la précarité – mais peuvent-ils le vouloir ? – les Béninois doivent aller à l'école d'Alfred de Vigny au service du Bénin sur les voies de l'effort.
Les autorités en charge de l'organisation du baccalauréat ont à travers une conférence de presse, ce vendredi 10 août 2018, livré les statistiques de cette premier diplôme universitaire. C'était dans les locaux de l'Office du baccalauréat sis à Sainte Rita, à Cotonou.
C'est désormais officiel. Les résultats du baccalauréat 2018 sont tombés. Les statistiques révèlent finalement 34 452 admis, soit 33,43%. Un pourcentage en baisse par rapport à l'année dernière où le taux de réussite était de 41,65 %. Livrées par le directeur de l'office du Baccalauréat Alphonse da Silva au cours d'une conférence de presse, en présence des ministres Marie-Odile Attanasso de l'Enseignement Supérieur et de Mahougnon Kakpo de l'enseignement secondaire, les statistiques traduisent les maux de l'école béninoise. Même si les autorités ministérielles ont salué le mérite des candidats admis, ces résultats rendent compte de l'impact qu'ont eu les grèves sur les apprenants au cours de l'année scolaire. Les autorités ont estimé que pour améliorer cette tendance, il urge des réformes conséquentes dans le système éducatif. Ce qu'il faut dire est que les examens de fin d'année ont pu se dérouler malgré les perturbations. Bien que les résultats n'ont pas été meilleurs, c'est l'occasion de réfléchir sur les maux qui minent le système éducatif afin de rehausser cette mauvaise de l'enseignement au Bénin.
Statistiques départementales
Littoral :45,73%
Atlantique:39,54%
Zou :30,27%
Donga:21,38%
Mono :32,57%
Ouémé :33,68%
Collines :23,99%
Plateau :28,51%
Couffo :26,4%
Atacora :21,99%
Alibori :21,92%
Borgou :29,66%