Un réseau de préparation et de distribution illégale de Chawarma, a été arrêté à Bordj El Kiffan.
En effet après l’inspection de la police scientifique, tous les produits ont été déplacés vers les laboratoires afin d’être analysés.
LDJ. Sarah
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Tout est parti d’une visite de courtoisie du président de l’APW d’Oran à ses pairs de la wilaya de Béjaïa. De ces rencontres informelles et de ces discussions à bâtons rompus ont jailli des idées.
Sur invitation du directeur général de l’Établissement hospitalier universitaire (EHU) d’Oran, le Dr Mohamed Mansouri, le président de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Oran, le Pr Mohamed Boubekeur, a profité de sa visite privée dans la ville des Hammadites pour rencontrer les représentants des autorités locales, notamment le wali par intérim, Toufik Mezhoud, le P/APW, Mehenni Haddadou, et le P/APC de Béjaïa, Hocine Merzougui.
Bien qu’elles ne soient pas officielles, ces rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre d’une visite de courtoisie, ont permis aux deux parties d’évoquer la problématique de la gestion des déchets ménagers et de l’insalubrité qui se pose avec acuité dans la ville de Béjaïa. De ces discussions à bâtons rompus ont jailli des idées. En effet, au cours de ces entrevues informelles, le P/APW d’Oran s’est montré disposé à faire bénéficier les élus locaux (APC et APW) de Béjaïa de l’expérience acquise par les responsables de la ville oranaise en matière de gestion des ordures ménagères. Ainsi, le Pr Boubekeur s’est engagé à user de son pouvoir pour aider et faciliter le partage et l’échange de l’expérience en la matière, acquise par les autorités de la capitale de l’ouest du pays.
Afin de mieux s’imprégner du savoir-faire dont jouit la ville du patron de Sidi El-Houari, cet éminent chirurgien algérien qui fut, faut-il le souligner, admis en 2014 en tant que membre de l’Académie française de chirurgie, a invité les élus locaux de Béjaïa à se déplacer à Oran, afin de bénéficier d’une formation pratique sur le terrain. Une formation qui leur permettra, selon lui, de s’enquérir de toutes les démarches administratives, des textes législatifs et des techniques relatives à la création et à la gestion d’un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) chargé de la collecte et du traitement des déchets ménagers.
À noter qu’au-delà de cet échange d’expériences dans le domaine de l’hygiène et de la protection de l’environnement, le Pr Boubekeur a mis à profit cette occasion pour exprimer son souhait de voir un jour les deux villes côtières, Oran et Béjaïa, se lier par un protocole de jumelage qui se traduira sur le terrain par des échanges socioculturels.
Notons, à ce titre, que la délégation oranaise, conduite par le Pr Boubekeur, devait également profiter de son séjour dans la région, pour présenter aux élus de l’APW de Béjaïa le nouveau plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) qui devrait hisser la ville d’Oran au rang de métropole de l’Ouest algérien. Reste à savoir si les élus locaux de Béjaïa vont accorder un intérêt à cette proposition de projet de partenariat et de jumelage qui, a priori, s’annonce bénéfique pour les deux villes.
Kamal OUHNIA
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Les 505 jours de blocage dont a fait l’objet, jusqu’ici, l’usine de trituration des graines oléagineuses appartenant au groupe Cevital engendreraient une perte sèche chiffrée à des centaines de milliers de dollars.
Une perte abyssale : c’est le moins que l’on puisse dire au sujet des coûts générés par le blocage du projet de trituration des graines oléagineuses de Cevital. Après plus de 500 jours de blocage, les conséquences financières d’un tel “acte de piraterie” — pour reprendre les propos de l’avocat d’affaires, Nasr-Eddine Lezzar — se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers de dollars, voire à des centaines de milliers de dollars. “Dans cette situation, il peut, probablement, exister trois types de contraintes engageant des coûts supplémentaires qui sont à la fois directs et indirects, proliférés par un blocage constaté lors d’une phase prépondérante dans un processus de création et de lancement d’un projet d’investissement”, estime Souhil Meddah, analyste financier et directeur général de RMG Consulting. Les 505 jours de blocage, dont l’impact sur l’image du pays n’est plus à démontrer, auront ainsi coûté au groupe Cevital une vraie fortune. L’ordre de grandeur de ce coût varie, selon Souhil Meddah, en fonction de la durée de détention des containers, mais aussi en fonction du volume de la marchandise. D’après le responsable du cabinet RMG Consulting, “la première contrainte concerne l’incorporation des coûts directs de surestaries qui sont à la charge de l’investisseur pour le compte de l’armateur, dans le cadre d’un dépôt en port ou en port sec”. Cette valeur, qui est calculée progressivement en fonction de la durée de la détention des containers, peut augmenter à partir de la deuxième quinzaine de détention chez cet armateur dans des lieux de conservation qui sont sous son contrôle, explique Souhil Meddah, contacté par Liberté. Plus explicite, il souligne que la nomenclature de facturation peut évoluer de 21 dollars la nuit par container jusqu’à 75, voire 100 dollars. Petite arithmétique : “Si on prend une moyenne de 40 dollars la nuit, avec un plafonnement à 100 jours sur la durée de facturation, le coût pourra facilement atteindre les 4 000 à 4 200 dollars sur cette durée avec une possibilité d’arrêter le compteur de tarification à ce niveau-là.” Cette perte, si elle était multipliée par les 505 jours de blocage plutôt que par 100 jours, générerait un coût global de plus de 21 000 dollars pour un seul container.
Les 16 containers dans lesquels se trouvent les équipements de Cevital repris et maintenus au port de Skikda généreraient, en revanche, un coût total en surestaries de plus de 336 000 dollars. Outre les surestaries, le groupe Cevital fait face à d’autres coûts, dont les frais de gardiennage qui sont, en revanche, comptés durant la durée de détention de la marchandise sans qu’aucune possibilité de plafonnement soit possible. “Au final, l’investisseur se trouvera dans l’obligation de payer les frais de gardiennage selon les modalités appliquées par la structure chargée de cette mission”, précise notre interlocuteur. Le compteur à coûts ne s’arrête pas à ce niveau de pertes. Souhil Meddah fait remarquer à ce propos que des frais supplémentaires dits d’approche sur surestaries coûteront probablement la moyenne de 4 000 à 4 100 dollars par conteneur, versés en dinars à hauteur de 480 000 à 500 000 DA par l’investisseur au profit de l’infrastructure portuaire qui, à son tour, procédera à un transfert en dollars au bénéfice de l’armateur.
Un blocage en passe de battre tous les records
“Dans tous les cas de figure, même la structure chargée d’assurer la détention des équipements sera indirectement pénalisée du fait que les équipements ont dépassé leur délai critique d’immobilisation”, souligne le responsable de RMG Consulting. Selon lui, indépendamment des responsables du blocage dont souffre l’équipement industriel de Cevital, le groupe sera probablement tenu de payer les frais supplémentaires d’approche sur surestaries étant donné qu’il est le seul responsable de la marchandise. C’est-à-dire qu’aucune assise juridique ne prévoit une exemption des coûts si l’investisseur n’est pas responsable du blocage de sa marchandise. À cela s’ajoutent d’autres contraintes liées à l’investissement, à la nature de l’investissement et aux délais de réalisation.
“Si l’investissement bénéficie des avantages liés au régime général Andi ou CNI, le délai de réalisation sera doublement pénalisé par un écart physique ou réel par rapport au planning de réalisation, mais aussi par rapport au respect du processus de réalisation et de démarrage de l’unité qui basculera vers une autre forme d’avantages à l’exploitation une fois la production lancée”, explique Souhil Meddah, précisant que ce processus administratif est habituellement limité dans le temps avec une possibilité de deux prolongations de 12 mois pour pouvoir ensuite approuver un constat d’entrée partielle ou totale en exploitation de l’usine concernée. Pour ainsi dire, alors que le blocage de l’investissement de Cevital est en passe de battre tous les records de longévité, son impact sur le projet va bien au-delà des pertes générées par les surestaries et les coûts intermédiaires. Le projet risque de perdre les avantages à l’investissement accordés par l’Andi et le Conseil national d’investissement, ce qui engendrerait des coûts supplémentaires tant en phase de réalisation qu’en phase de production. Cela amènerait probablement la direction à réviser ses projections sur le coût du projet. Quoi qu’il en soit, le coût, notamment celui du matériel importé, coûterait quatre fois plus cher que l’usine importée par le concurrent de Cevital qui serait à l’origine directe du blocage dont il fait objet, alors qu’au départ, c’est l’usine de Cevital qui devait revenir beaucoup moins cher, bien que dotée d’équipements plus performants. Troisième contrainte, par ailleurs, recensée par Souhil Meddah : “Si ce projet d’investissement s’inscrit dans une filière qui nécessite un comblement d’apport en matière de produits intermédiaires semi-finis, en complémentant les efforts avec d’autres investisseurs, la notion oligopolistique souhaitée sera partiellement sanctionnée par une absence temporaire de l’un des acteurs, ce qui provoquera probablement une demande supplémentaire compensée par une offre de matière venue de l’étranger.” Pour ainsi dire, les 505 jours de blocage de l’usine Cevital pourraient coûter très cher à l’investisseur. Et sans compter l’impact sur la collectivité, puisqu’une partie des coûts que devront verser les autorités portuaires à l’armateur doit être convertie en dollars. Les effets indirects sur l’image du pays ne sont plus à démontrer.
Ali Titouche
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Le député Mohamed Atao Hinnouho devra continuer son séjour carcéral. Au terme de l'audience qui s'est tenue ce mardi 14 août 2018, le juge a reporté le dossier au 9 Octobre 2018 pour une autre comparution devant le juge du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Accusé pour avoir exercé des violences sur des fonctionnaires de police, Mohamed Atao Hinnouho a été relaxé mais son conseil Me Aboubacar Baparapé a exigé qu'il y ait un débat à ce propos. D'où le report au 9 octobre prochain du dossier.
Au cours de l'audience de ce jour, le représentant de la société ‘'Newcesames'' a été écouté. Son audition a permis d'en savoir plus sur les activités de cette société qui reçoit elle-même les médicaments d'une autre dénommée ‘'Morapharma''. Deux auditions supplémentaires vont permettre de démêler le nœud de cette affaire de fraude douanière.
F. A. A.
La répression du sit-in pacifique organisé par les animateurs du mouvement Mouwatana, avant-hier, à Alger, a suscité des réactions de réprobation et de dénonciation de partis politiques et d’acteurs de la société civile. Ainsi, le parti Talaie El-Houriat “condamne énergiquement la répression du sit-in pacifique organisé par le mouvement Mouwatana, le 12 août à la place des Martyrs, à Alger pour dénoncer le coup de force que le pouvoir en place se prépare à opérer pour assurer le statu quo et le maintien du régime en place contre la volonté populaire et l’aspiration au changement portée par la grande majorité du peuple algérien”. Dans un communiqué rendu public, hier, le parti d’Ali Benflis s’élève “contre le recours à des méthodes autoritaires répressives pour empêcher un rassemblement pacifique et contre l’interpellation injustifiée de leaders de partis politiques, d’organisations de défense des droits de l’Homme et de militants du mouvement associatif”. Ces interpellations sont “significatives du mépris des pouvoirs publics pour l’opposition”, déclare le parti Talaie El-Houriat. Et d’ajouter qu’il s’agit de “la violation continue du droit de manifester pacifiquement et de la liberté d’expression consacrés par la Constitution”. Le parti Talaie El-Houriat dénonce, par ailleurs, “le rétrécissement du champ des libertés pour faire taire l’opposition et rendre, encore plus difficile, la diffusion de son message pacifique par la fermeture hermétique des médias publics aux partis politiques de l’opposition”. Il estime, en outre, que cette exclusion qui frappe l’opposition se fait “par les pressions exercées sur la presse indépendante et par le renforcement du dispositif arbitraire tendant à empêcher les contacts avec le citoyen”.
Pour sa part, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh), a rappelé, dans un communiqué signé par son président, Me Noureddine Benissad, que les droits de manifester et de s’exprimer sont consacrés et garantis par la Constitution et les différents pactes internationaux sur les droits de l’Homme ratifiés par l’Algérie.
“Les droits de l’Homme sont indivisibles et on ne peut les exercer au gré des autorités”, a indiqué la Laddh, qui “met en garde les autorités contre la gestion sécuritaire des libertés et la judiciarisation de la vie politique et de l’exercice pacifique des libertés, de toutes les libertés”. Et d’appeler les autorités “à lever toutes les contraintes et restrictions du droit de manifester et de s’exprimer notamment dans la capitale car contraires à la Constitution et aux conventions internationales se rapportant aux droits politiques et civils”. “Les droits de manifester et de s’exprimer pacifiquement ne sont pas des crimes”, ajoute la Laddh, avant de rappeler que “les autorités algériennes se sont engagées à maintes reprises devant les organes de l’ONU au respect des droits de l’Homme notamment ceux ayant trait aux libertés collectives”.
Enfin, la Laddh “dénonce, encore une fois, les atteintes répétées aux droits de l’Homme et appelle à ce que cesse le mépris à la dignité du citoyen algérien”.
A. R.
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Dans le dossier qui implique l'ancien chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo pour une affaire d'exploitation de bas-fonds à Womey, quatre personnes ont été mises en liberté provisoire, ce lundi 13 août 2018, au tribunal de première instance d'Abomey-Calavi. Il s'agit des chefs quartier de Womey-Centre et de Cocotomey-Tokpa et de deux autres personnes.
Dans cette affaire, les membres de l'association des conducteurs de taxi-moto (zémidjan) de la localité sont poursuivis pour collecte illégale de fonds sur le bas-fonds de Womey, l'ex-chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja-Dodo est poursuivi pour abus de fonction et détournement de fonds publics. Pour Me Arthur Ballè, un des avocats de la défense, les conditions étaient favorables pour obtenir une liberté provisoire des mis en cause, notamment le paiement des 17,1 millions de francs CFA reconnus provenir de l'exploitation du bas-fonds de Womey.
Le parquet a estimé que sur la douzaine de personnes inculpées, seules quatre peuvent jouir d'une mise en liberté provisoire en entendant l'aboutissement du procès.
Selon certains témoignages, l'exploitation du bas-fonds de Womey par une association de conducteurs de taxi-moto remonte en 2007. Les mêmes témoins rapportent qu'il y a quatre mois, la marraine de l'association s'est rapprochée de l'ex-chef d'arrondissement de Godomey pour solliciter l'implication des autorités locales dans la gestion de son exploitation.
Une commission de gestion de l'exploitation du bas-fonds mise en place par l'ex-chef d'arrondissement a fait une recette de 17,1 millions de francs CFA. Alors, une association dissidente de l'association initiale estimée écartée de la gestion aurait porté plainte contre la commission mise en place par l'ex-chef d'arrondissement à la Brigade économique et financière (Bef) dénonçant que les ressources prélevées dans l'exploitation du bas-fonds ne sont pas versées dans les caisses de l'arrondissement. D'où l'éclatement de l'affaire.
Après analyse des faits, la Brigade économique et financière (Bef) remontant à la date de démarrage de l'exploitation du bas-fonds estime à plus de 800 millions francs CFA la somme détournée par l'association dissidente.
Le dossier est renvoyé au 20 août prochain.
F. A. A.
Elle constitue le cadre dans lequel sont débattus les problèmes qui concernent l’agent de la Protection civile, son intégration, la gestion de sa carrière, ses promotions de grade et sa retraite.
L’unité principale de la Protection civile de Médéa a abrité, lundi, une rencontre régionale des responsables du personnel des wilayas du Centre et du Sud-Centre sur la problématique de prise en charge des carrières des agents et fonctionnaires exerçant au sein de la Protection civile. Accompagné de ses proches collaborateurs, le directeur central du personnel et de la formation, Bensalem Mahfoud, a présidé les travaux des ateliers de la rencontre qui, dit-il, s’inscrit dans le cadre du programme annuel de la direction générale au profit des chefs de service de l’administration et de la logistique et aux chefs de bureau du personnel et de la formation. “Cette rencontre qui sera suivie par d’autres rencontres, le 16 août à Tébessa pour la région Est, le 28 août à Mascara pour la région Ouest, est le cadre dans lequel seront débattus les problèmes qui concernent l’agent de la Protection civile en ce qui concerne son intégration, la gestion de sa carrière, ses promotions de grade, sa retraite, etc.”.
Dans le sillage de son intervention, le même responsable soulignera toute l’importance que revêt le volet relatif à la formation, étant donné que celui-ci est un droit pour tout agent conformément aux spécificités que chaque cas requiert, rappelant que la Protection civile a une mission humanitaire qui ne peut être remplie que par des agents qui ne souffrent pas de problèmes liés à leur vie ou à la progression de leur carrière. À propos des nombreuses missions dévolues au corps de la PC, il est fait état de l’existence d’équipes formées aux interventions dans les cas de risques liés aux catastrophes naturelles, aux risques chimiques et écologiques, etc. Ses équipes comptent près de 12 000 éléments formés dans les différentes spécialités, dont 80% d’agents de haut niveau qui sont sollicités dans l’encadrement des agents du même corps à l’étranger, en Europe (France) et en Afrique (Mauritanie, Congo…), dans le cadre des conventions de l’OIPC (Organisation internationale de la Protection civile).
L’intérêt doit se focaliser sur l’agent opérationnel car c’est lui qui est aux avant-postes dans les interventions au service du citoyen, c’est de lui que dépend l’image de l’institution pour que la prise en charge de ses problèmes soit inscrite dans l’ordre des priorités de l’administration, est-il souligné. Pour ce faire, l’administration centrale a tout mis en œuvre pour uniformiser les documents administratifs, faciliter les conditions de gestion et de suivi de la carrière de ses agents et tendre à rationaliser les moyens disponibles pour arriver à terme à la norme internationale de couverture d’un agent pour 1000 habitants.
M. EL BEY
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Instituée depuis 1998 par l'Unesco pour rendre hommage aux millions d'hommes, de femmes et d'enfants victimes de l'esclavage, la Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (Jistna) est célébrée le 23 Août de chaque année. En prélude à la célébration de l'édition de cette année dont les manifestations auront lieu à Ouidah du 17 au 26 août 2018, l'Union générale pour le développement de Ouidah (Ugdo) bénéficie du label et du soutien moral de l'Unesco.
A travers un programme riche et alléchant, l'Ugdo entend une fois encore honorer les Béninois victimes de la barbarie de l'esclavage qui ont souffert dans leurs corps et âmes de la plus grande injustice sociale du monde.
Déjà, dans la nuit du 14 août 1791 à Bois-Caïman, Dutty Boukman initia une cérémonie pour un grand nombre d'esclaves. Au cours de cette cérémonie, la prêtresse Mambo plonge un couteau dans un cochon noir créole sacrifié, et les victimes de la traite négrière boivent son sang afin de devenir invulnérables. Comme un catalyseur dans la révolte des esclaves de Saint-Domingue, le vaudou joua un rôle déterminant dans le premier grand soulèvement collectif de Haïti contre l'esclavage. Une semaine après, dans la nuit du 22 au 23 Août 1791, triomphe à Saint-Domingue, l'insurrection des esclaves qui a abouti à l'abolition de la traite négrière transatlantique. D'où la célébration de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, célébrée le 23 Août de chaque année depuis que l'Unesco l'a instituée en 1998 pour rendre hommage aux millions d'hommes, de femmes et d'enfants victimes de l'esclavage.
F. A. A.
Alors qu’il entame son 37e jour de grève de la faim à la prison d’Oued Ghir, à l’ouest de Béjaïa, le blogueur Merzoug Touati, condamné en juin dernier à 7 ans de prison ferme pour “intelligence avec une puissance étrangère”, commence à susciter l’inquiétude auprès de sa famille, de ses amis et du comité de solidarité constitué pour réclamer sa libération. D’autant que le souvenir du sort de Mohamed Tamalt, journaliste mort en prison, est encore vivace dans les mémoires, rappelle Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme et un des animateurs actifs du comité de solidarité. “On veut qu’il cesse cette grève.
Il ne s’alimente qu’avec de l’eau et du sucre. Nous, nous l’exhortons à cesser cette grève, mais pour lui c’est son ultime recours pour se faire entendre. Il n’est pas à l’abri d’un drame”, s’inquiète Saïd Salhi, joint hier par téléphone. Confrontées à une “situation de blocage” due au “non-épuisement des voies de recours” — les avocats de Touati ayant introduit un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême — les dynamiques de solidarité tentent d’élargir la mobilisation dans l’espoir de faire entendre la cause du blogueur auprès du gouvernement, confiné dans un silence assourdissant, malgré les appels répétés des ONG et autres organismes internationaux. C’est ainsi qu’un rassemblement est prévu le 20 août prochain à Ifri Ouzellaguene, sur le lieu du déroulement du congrès de la Soummam. Cette action — parmi tant d’autres qui seront divulguées prochainement — a été décidée au terme d’une réunion tenue jeudi à Béjaïa par nombre d’acteurs de la société civile. Et le choix du lieu est loin d’être fortuit. “C’est l’occasion de rappeler le message de la Soummam en faveur de la liberté et de la démocratie et sensibiliser le gouvernement sur son cas”, souligne le responsable de la Laddh. “Chaque jour qu’il passe en prison, c’est son état de santé qui se dégrade et c’est sa vie qui est en danger, alors que le gouvernement se mure encore dans son silence malgré tous les appels à la libération de Touati.
Le pourvoi en cassation à la Cour suprême, introduit par les avocats de la défense, doit être examiné rapidement et sans délai pour permettre au détenu, en prison depuis 18 mois déjà, d’accéder à son droit de recours et à sa libération”, rappelle-t-il. “Nous devons tous et toutes nous mobiliser et nous impliquer encore plus pour ne pas le laisser seul. Touati Merzoug doit arrêter sa grève de la faim et doit préserver sa santé et sa vie. Nous devons l’exhorter à cesser cette grève, ou du moins à la geler.” Une sensibilisation entendue, y compris par des artistes et des figures de renom. Après la visite de la veuve du défunt Matoub Lounès, Nadia, en compagnie de Bouaziz Aït Chebib, jeudi au domicile de Merzoug Touati, le célèbre chanteur Ali Ideflawen a appelé à la libération du blogueur lors d’un gala organisé à Aokas, sur la côte est de Béjaïa.
Karim K.
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Alors que le pouvoir prépare les conditions de son maintien “au pouvoir”, quelles qu’en soient les conséquences, la société algérienne, classes politique et syndicale comprises, se mure dans un silence assourdissant.
Une démission qui inquiète et n’augure rien de bon pour un pays qui vient de sortir d’une longue période d’instabilité politique et sécuritaire.
Dimanche 12 août. Alors qu’une bonne partie de la population est en congé (une petite proportion s’offre des vacances), quelques militants politiques tentent de donner de la voix. Ils se sont rassemblés à la place des Martyrs pour dénoncer le projet qui vise à offrir au chef de
l’État la présidence à vie. Des figures de l’opposition et des militants des droits de l’Homme sont embarqués dans des fourgons de police. Ils sont malmenés et soumis à des interrogatoires musclés juste pour avoir osé exprimer une opinion politique.
Au même moment, des militants et autres activistes des réseaux sociaux se trouvent derrière les barreaux. C’est le cas de Merzoug Touati qui fait une grève de la faim en prison pour protester contre les conditions de sa détention. Sa famille est inquiète. Face à ce déni de libertés, la classe politique et les associations de défense des droits de l’Homme sont quasi absentes. À l’exception de Talaïe El-Houriat et de la Laddh qui ont rendu publics des communiqués pour dénoncer la répression, c’est le vide “sidéral”. À l’image des citoyens qui, dimanche, passaient indifférents à la place des Martyrs et ne semblaient pas être concernés par les policiers qui interpellaient des militants politiques. Comment cela est-il possible ? “Franchement, il est difficile de répondre à une telle question dans les conditions actuelles de notre pays”, a tout simplement répondu, spontanément, la sociologue Fatima Oussedik, contactée, hier, par téléphone. “Étant moi-même en manque d’horizon, il est difficile de fournir des prévisions sur quoi que ce soit”, a-t-elle encore regretté. La sociologue, qui s’est récemment distinguée en compagnie d’autres collègues en dénonçant leur mise à l’écart du Centre de recherches en économie appliquée et développement (Cread), “défie quiconque de donner des prévisions ou des perspectives pour le pays dans les années à venir. L’horizon est bouché !”. L’analyse, succincte certes, donne froid dans le dos. Dans une remarquable tribune publiée en guise d’adresse au général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, dans le journal électronique Tout sur l’Algérie (TSA), la députée du FFS et journaliste Salima Ghezali pense, de son côté, que l’immixtion, durant des années, de la “police politique”, qui a érigé la force “comme mode de régulation des structures” politiques et sociales, a créé une “situation propice à la désorientation cognitive de citoyens, qui, entre le gourdin du parkingueur, le doberman du redresseur, la milice privée du général, la vénalité du magistrat, la ‘chkara’ des clones du Bouchi, le ‘sale boulot’ du commis de service, le cachet du bureaucrate-racketteur et l’ukase de l’apparatchik, ne peuvent plus trouver d’espace où faire librement société”. “La violence et la corruption ont rongé jusqu’à l’os les structures de la société et de l’État”, ajoute la parlementaire. Autant dire que le pays est loin de se remettre de ses démons !
Ali Boukhlef
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La commission de discipline de la LFP a décidé de défalquer 3 points au CRB après avoir déclaré forfait face à l’AS Aïn M’lila. Le Chabab sera à l’amende (1 000 000 dinars) et sera égalemnt privé des droits TV du match de l’ASAM. L’affaire de l’interdiction de recrutement du CR Belouizdad pourrait connaître son épilogue dans les prochains jours, voire dans les prochaines heures. Selon une source digne de foi, le président du CSA Karim Chettouf s’est déplacé en personne au siège de la LFP pour rencontrer le président Medouar afin de trouver une issue favorable à cette affaire. Le représentant du CRB aurait promis de déposer un chèque de garantie (4 milliards de centimes obtenus par la wilaya) pour permettre à son équipe d’obtenir ses licences pour aborder la compétition. “J’ai parlé dernièrement avec le responsable du CSA/CRB Karim Chettouf qui m’a informé qu’il allait déposer un chèque de garantie d’un montant de 4 milliards, que le wali d’Alger lui a remis pour régler une partie des dettes du club. Si la loi nous permet de régler le problème de cette manière, la LFP n’est là que pour aider et faciliter la tâche au club. Et je ne parle pas que du CRB, mais de tous les autres clubs, l’USMH, le RCK et l’USMB entre autres. À condition que ces clubs présentent des garanties palpables pour régler leur situation, car nous (LFP) sommes là aussi pour protéger et garantir les droits des joueurs et des entraîneurs qui ont déposé plainte au niveau de la CRL”, a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : “Il y aura une rencontre avec Chettouf et je sens qu’il y a une solution en vue pour le CRB. Et si tout se déroule comme convenu, le club pourra jouer son prochain match avec ses nouvelles recrues.” Il n’est un secret pour personne que le CSA, de surcroît actionnaire majoritaire de la SSPA , a enclenché le processus de destitution de Bouhafs. Il est dans le droit de l’actionnaire majoritaire d’entamer la procédure en décidant de dissoudre le conseil d’administration et ainsi éjecter Bouhafs du poste du président du conseil d’administration. La transition sera assurée soit par un directoire, soit par l’élection d’un nouveau conseil d’administration qui ouvrira le capital à d’éventuels acquéreurs. C’est le groupe Madar (ex-SNTNA) qui semble intéressé. Selon une source digne de foi, cette société pourrait soit devenir le nouveau propriétaire du club, soit un sponsor majeur le temps d’organiser les choses pour sa venue officielle en tant que propriétaire. La société nationale de la téléphonie mobile, Mobilis, serait aussi pressenti comme futur sponsor. Les rentrées du sponsoring permettront à l’équipe de faire face aux exigences de la compétition mais aussi d’assurer le paiement des joueurs.
Ahmed Ifticen
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Lors de la cérémonie de remise de site le 3 août dernier à NSE-CI, entreprise adjudicataire du projet Asphaltage dans la cité des Kotafons, le représentant du ministre du Cadre de Vie avait expressément indiqué que les travaux devraient démarré au plus tard 6 août dernier. Mais force est de constater que jusqu'à ce 14 août, aucun signe visible du démarrage des travaux ne s'observe sur le terrain.
L'un des voeux du ministre de Cadre de Vie est de voir les travaux démarrer dans les villes à asphalter trois jours après la remise des sites aux entreprises adjudicataires. C'est ce qu'a déclaré son représentant à Lokossa le 3 août dernier, lors de la remise de site à l'entreprise adjudicataire NSE-CI. En temps normal, on devrait déjà senti à Lokossa la présence de cette entreprise avec les engins lourds et autres, annonçant ainsi le démarrage imminent des travaux. Mais jusque là rien ne s'observe sur le terrain et les premiers coups de pioche des autorités, lors de la cérémonie de remise de site, restent toujours les seuls qui ont retenti sur le sol de Lokossa.
Tout est au point mort. Pour les populations qui ont assisté au lancement des travaux de cet ambitieux qui va améliorer l'image de la ville de Lokassa les premières actions de l'entreprise devaient être remarquables. Ils s'impatientent donc de ne voir aucun signe de démarrage. Surtout que les autorités ont annoncé le démarrage des travaux dans les 72 heures qui suivent la cérémonie de remise de site.
Mais on peut toute fois trouver des circonstances atténuantes pour ce retard, si l'on estime que, avant d'entreprendre ces travaux, l'entreprise doit finaliser les démarches administratives avec les autorités locales. Ou peut être aussi que le recrutement se fait d'abord puisque le ministre a insisté sur l'exploitation prioritaire de la main d'oeuvre locale.
Dans tous les cas, rien à Lokossa n'annonce pour le moment que les 12 rues sélectionnées pour cette première phase connaîtront un changement de visage d'ici à 15 mois comme le stipule les clauses contractuelles.
Espérons que les travaux vont démarrer très bientôt pour le bonheur des populations de la ville de l'espérance.
Cokou Romain COKOU
Pour 2017, le taux de croissance du PIB réel est estimé à 5,5 %, en progression par rapport aux 4 % de 2016. Les projections pour 2018 et 2019 sont aussi prometteuses avec des taux respectifs de 6,1 % et 6,5 %. En 2016–2017, la performance économique était principalement due aux réformes du Programme d'action du Gouvernement (PAG) 2016–2021, intitulé « Bénin révélé » et visant à augmenter les dépenses publiques d'investissement dans les infrastructures, l'agriculture, le tourisme ou les services de base. Ces perspectives positives devraient également s'expliquer par la considérable augmentation de la production agricole, notamment du coton, estimée à 450 000 tonnes en 2016 ; l'augmentation des capacités de production de l'électricité ; et la reprise économique au Nigéria, dont l'activité commerciale du Bénin est tributaire.
Indicateurs macroéconomiques – Évolution
Le déficit budgétaire devrait grimper de 5,6 % du PIB en 2016 à 5,9 % en 2017. Les autorités béninoises exprimant la volonté de mieux contrôler leurs dépenses, il devrait redescendre à 4,8 % en 2018 et 3,1 % en 2019, grâce à une politique fiscale plus restrictive à partir de 2017 visant à atteindre les 3 % fixés par l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). En mars 2017, le risque de surendettement est passé de faible à modéré dans une analyse de soutenabilité de la dette du Fonds monétaire international (FMI). La dette publique est, en effet, passée de 50,3 % du PIB en 2016 à 53,4 % en 2017, à cause des dépenses effectuées dans le cadre du PAG. Les efforts de l'État pour mobiliser des ressources grâce à l'émission d'obligations et à des partenariats techniques et financiers devraient permettre réduire la dette à 51,46 % du PIB dès 2019. Grâce à la politique de stabilité des prix de l'UEMOA ainsi qu'à une bonne campagne agricole et aux faibles prix du pétrole, l'inflation devrait rester inférieure aux 3 % définis par l'UEMOA. Le déficit du compte courant s'est détérioré entre 2016 (7.3 % du PIB) et 2017 (9.5 %), mais une légère amélioration est prévue en 2018 et 2019.
Facteurs positifs
En avril 2017, le FMI a approuvé un accord triennal de crédit d'un montant de 151,03 millions de dollars EU afin d'aider le Bénin à mettre en œuvre les réformes du PAG soutenant les investissements tout en préservant la soutenabilité de la dette. Ces réformes devraient permettre au Bénin de diversifier son économie en améliorant les activités de transformation dans l'agriculture et l'agro-industrie, et en modernisant l'élevage, la pêche et le tourisme. La stabilité politique démontrée par le bon déroulement des élections présidentielles de 2016 et le renforcement du partenariat public-privé contribuent à rendre le pays plus attrayant pour les investisseurs. L'entrée en vigueur en janvier 2015 du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO est également une occasion pour le Bénin d'élargir sa base de production et de tirer parti du marché ouest-africain.
Facteurs négatifs
Une incertitude liée aux effets du climat sur l'agriculture et à la dépendance vis-à-vis de l'économie nigériane entoure les projections de croissance. Durant sa période de récession, le Nigéria a introduit des restrictions commerciales qui ont affecté le Bénin et constitueront une incertitude supplémentaire si elles ne sont pas levées. Malgré les efforts liés aux réformes, le Bénin reste confronté au manque d'infrastructures, aux problèmes de gouvernance économique et financière, aux difficultés du secteur privé. Il figure parmi les dix meilleurs pays réformateurs en 2015 et 2016, mais sa place de 151e sur 190 pays dans le rapport Doing Business 2017 témoigne des efforts à accomplir pour améliorer le climat des affaires. Avec un taux de pauvreté de 40,1 % en 2015, un chômage persistant, et un indice de développement humain de 0,485, la croissance inclusive reste un défi majeur.
Source : Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018
La fête de retrouvailles des fils et filles de l'ère culturelle Tori a été célébrée avec faste dans le 5è arrondissement de la ville de Porto-Novo. Le vice-président du Parti du renouveau démocratique (PRD), Joël Allagbé, a salué et reconnu l'implication personnelle du maire Emmanuel Zossou, pour la réussite de l'événement.
Les cadres, élus municipaux et députés du Parti du renouveau démocratique (PRD), avec à leur tête, le secrétaire général du parti, Falilou Akadiri, le trésorier national du parti, Raphaël Akotègnon, ont loué l'initiative et l'engagement citoyen du maire Emmanuel Zossou, pour la réussite effective de cette manifestation. Ils ont aménagé un espace pour communier avec leurs frères et sœurs, gratifié par une prestation de l'icône Rico's Campos, avec la démonstration de son orchestre Aria Musica.
Au cours de cette fête, les populations de la ville capitale, en l'occurrence, celles du 5è arrondissement ont apprécié à sa juste valeur, le choix porté sur leur arrondissement. Le concert géant offert par le parti arc-en-ciel, a été le choux gras de cette rencontre. L'artiste Rico's Campos a égayé le public et les mélomanes au cours de sa prestation riche en démonstrations.
Par ailleurs, la communauté Tolinou-tchigan, a reconnu les mérites du Président Adrien Houngbédji, pour son engagement au développement du Bénin. Ils ont distingué le président pour tout le travail qu'il n'a jamais cessé d'abattre pour son pays.
Wabi Migan (coll.)
Par Abdellatif TOUALBIA
Chafia. D. est une jeune (le comble, elle est venue divorcer la veille de son vingt – septième anniversaire) maman d’un poupon de neuf mois à peine, qui est venue au tribunal liquider un contentieux avec son mari, un cadre dans une entreprise nationale où il est estimé, contre qui, elle a demandé le divorce par khôl’ – article du Code de la famille – un article qui permet à toute femme qui voit le conjoint refuser obstinément et méchamment de divorcer normalement, d’acheter carrément sa liberté moyennant une somme d’argent pour arriver à ses fins. Elle est venue dans l’espoir de revoir une dernière fois son désormais ex-époux, celui-là même qui l’ a malmenée tant et si bien qu’elle a quitté le domicile conjugal en pleine nuit d’hiver 2017, pieds nus, sans foulard sur le tête ni quelque chose de chaud en ces temps de chien errant, par une nuit glaciale. Elle n’a pu oublier les sales moments de disputes qui n’en finissaient pas jusqu’à une heure avancée de la nuit noire et souvent glaciale de l’hiver passé. Six mois ont laissé à la pauvre femme des cicatrices indélébiles en plein cervelet. Rien que d’y penser, elle en a le tournis! Des coups, des coups et des coups, voilà le lot d’ une courte vie à histoires que la dame veut oublier au plus vite. «Il cogne fort, le monsieur! Oui, monsieur, il frappe comme un mec qui balance des gnons à un autre mec! Oui, il m’ a toujours prise pour un homme et cela, je ne peux plus le supporter. Je vais le quitter sans aucun regret, mais alors, aucun, je vous l’assure. Il m’ a épousée à 19 ans, dès que je n’ai pas réussi à obtenir mon bac. Voyez dans quel état, il va me laisser. Mais, c’est tant mieux comme cela! Désormais, je vais pouvoir dormir à ma guise et plus personne ne viendra ivre mort me réveiller, recevoir des raclées que je ne mérite pas car ce gus a un proverbe qu’il répète à qui veut l’entendre qui dit à peu près ceci: «Quand tu rentres chez toi, balance une baffe à ta femme. Si toi tu ne sais pas pourquoi, elle, si!»
La bonne dame semblait sortir de la salle d’audience aux trois-quarts vide. Elle avait la main gauche sous le menton et le regard haut…
Elle était en train de réfléchir à la rencontre qu’elle allait avoir à huis clos, avec son époux et à ce qu’elle allait raconter de plus que la dernière fois devant la juge du siège qui a attiré leur attention quant à ne pas dépasser la ligne rouge, à savoir maîtriser ses nerfs, s’abstenir de toute provocation, insultes et autres bêtises susceptibles d’envenimer la situation.
«Gare à vous, je ne veux que l’essentiel et l’utile en vue d’ arriver à un accord; ce sera noir ou blanc et non noir et blanc! J’espère que c’est clair et surtout m’être fait comprendre!», martèle la juge du siège qui venait de prouver ainsi, qu’ elle était la seule détentrice de la police de l’ audience. La dame sait, par des amies, qu’elle devra casquer le prix fort pour recouvrer sa liberté tant désirée. Le mari, lui ignore tout du «khôl’», procédure qu’il n’ a pas apprise mais que madame maîtrise à merveille l Entre-temps, la juge était occupée à feuilleter un autre dossier, histoire de ne pas s’embourber dans un charivari qu’elle désire honnêtement éviter et pour cause…
Revenant au couple avant de nous inviter à vider les lieux, huis clos oblige elle demande si les avocats sont dans les parages: la réponse du couple est négative du fait du manque de moyens pour régulariser les conseils. Elle passe alors à l’exercice le plus ardu du jour: écouter tour à tour les antagonistes se défendre dans un premier temps à la barre, pour ensuite entrer à l’ arrière-salle pour un huis clos où tout va se dire et se redire dans une ambiance sereine, calme et loin de toute rancoeur afin de fixer définitivement la magistrate sur le devenir du couple fêlé, près d’être brisé.Lorsque la présidente a terminé avec le couple, elle annonça la date du verdict qui ne saurait dépasser huit jours! Halim et Chafia quittent séparément le tribunal pour ne se revoir désormais qu’ un seule fois par semaine, le temps pour l’ homme de rendre visite à sa fillette, enfin, il faut l’ espérer car, avec les temps qui courent, on ne sait jamais…
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Les Algériens ont réalisé pour plus de 754 millions d’euros d’investissements directs à l’étranger, en direction de la France. Ces chiffres proviennent des statistiques de la Banque de France. Cette dernière indique aussi que les IDE en provenance de l’Algérie ont connu un taux de croissance annuel moyen de 29% entre 2012 et 2017. C’est-à-dire qu’ils ont connu une augmentation fulgurante au cours des 5 dernières années. Ce qui place l’Algérie au 32 ème rang des pays qui investissent le plus en France. Ces chiffres restent à relativiser, car la France en retour a investi plus de 2,47 milliards d’euros en Algérie, avec un taux de croissance annuel moyen de 2% entre 2012 et 2017. De plus, la France est devenue le 2 ème fournisseur de l’Algérie après la Chine et son 3 ème client. L’Algérie, elle, se hisse au 18 ème rang des clients de la France. Ces sommes investies à l’étranger ne devraient-elles pas l’être en Algérie plutôt?
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Par Kadiri Mohamed
On vient d’apprendre que la direction de l’USMBA et à sa tête le président Hasnaoui Okacha vient de désigner Belamri Abdelkader, cadre en retraite et ancien dirigeant qui a déjà exercé dans les années 90, à la place de Arbaoui Mustapha au poste de directeur général de la SSPA. Ce dernier ayant préféré se retirer dimanche soir, certainement très irrité par l’affaire des licences des joueurs qui ont disparues à la veille du match face à l’ESS. Arbaoui a tout de même laissé une feuille de route qu’il comptait mettre à exécution avant de souhaiter bon vent à son club de toujours. A noter que l’ex-joueur du club et ancien cadre des PTT n’a pris ses fonctions qu’au début du mois de juillet, mais a buté sur des aléas et des contentieux multiples, malgré les efforts déployés au sein d’un environnement peu enclin aux changements. Pour sa part, Belamri Abdelkader que nous avons rencontré hier a entamé le même jour ses nouvelles fonctions, avec la préparation du prochain match à domicile face à l’O.Médéa. Plusieurs chantiers sont au menu du nouveau DG, plus particulièrement les conditions d’accueil et l’organisation des matches à domicile, qui a laissé à désirer lors du récent match amical face au TP Mazembe. Belamri devait également rencontrer hier le staff technique chapeauté par Bouakez Moez avant la reprise des entraînements en perspective du match de Médéa.The post USM Bel-Abbès: Belamri Abdelkader succède à Arbaoui au poste de DG appeared first on .
Après «la mascarade» de samedi dernier où le CRB a dû déclarer forfait pour son premier match de la saison, faute de qualification de joueurs, les choses ont commencé à bouger.
Dans la soirée du dimanche, le bureau exécutif du Club sportif amateur (CSA), actionnaire majoritaire au niveau de la SSPA, a décidé de destituer le conseil d’administration ainsi que son président, Mohamed Bouhafs. Et il faut préciser, dans ce sens, qu’il ne s’agit ni d’une dissolution de la SSPA ni d’une ouverture de son capital social, comme l’ont laissé entendre certaines sources. Cela étant, ces deux dernières opérations prennent du temps et nécessitent, en premier lieu, que le président sortant présente ses bilans, ce que Bouhafs n’a pas fait. Selon nos informations, il y a l’idée de désigner un conseil de surveillance puis l’installation d’un directoire, comme le stipule la loi en vigueur. En attendant, dit-on, de désigner les personnes qui seront installées à la tête de ce directoire, cela sera pour une période transitoire en attendant que d’autres mesures soient prises quant à l’avenir de cette SSPA et l’arrivée de la société qui prendra ses commandes, comme cela avait été laissé entendre il y a quelques jours par le président du CSA, Karim Chettouf.
Par ailleurs, ce dernier s’est présenté hier au siège de la LFP où il a tenu un conclave avec le président de cette dernière, Abdelkrim Medouar. Chettouf lui a remis le chèque d’un montant de 4 milliards de centimes, qu’il avait reçu récemment de la part des services de la wilaya d’Alger, représentant la somme des dettes auprès des anciens joueurs et entraîneur au niveau de la Chambre de résolution des litiges (CRL). Cela devrait permettre, ainsi, aux Belouizdadis de retirer les licences des joueurs nouvellement recrutés, qui pourront de ce fait prendre part au prochain match de la seconde journée du championnat face au Paradou AC, samedi, et éviter de perdre sur tapis vert comme cela était le cas face à l’ASAM lors de la journée inaugurale.
Pour ce qui concerne les joueurs de l’équipe réserve, les compléments de dossiers seront déposés aujourd’hui afin de les qualifier. Il s’agira du quitus du paiement des frais des assurances ainsi que les dossiers médicaux.
Par ailleurs, et jusqu’à une heure tardive de la journée d’hier, les supporters du Chabab interpellés après les derniers évènements survenus dans leur fief, samedi dernier, comparaissaient devant le procureur de la République. Ces derniers ont été poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpations, dont l’atteinte à l’ordre public.
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