Le préfet Sedzro Comlan Zinsou a procédé, ce lundi 1er octobre 2018, au lancement officiel de l'opération de fermeture des cabinets de soins illégaux dans le Mono. La séance a eu lieu dans les locaux de la Préfecture de Lokossa, en présence du Directeur départemental de la Santé, du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa, du Maire de Lokossa, des fonctionnaires de la Police républicaine et des médecins.
« La présente activité sert de cadre au lancement officiel de l'opération d'identification des cabinets illégaux, leur fermeture systématique et la destruction automatique des matériels de travail », a déclaré le Préfet du Mono. Pour lui, cette pratique illégale en République du Bénin, met la vie de l'homme en danger. C'est pourquoi il faut y mettre fin.
Le Directeur Départemental de la Santé du Mono Etienne Hounkonnou, a félicité le préfet pour sa célérité dans la gestion de ce phénomène. « Loin de s'arrêter aux cabinets, il faut rechercher et mettre fin aux activités des piqueurs sauvages », a-t-il souligné.. Selon lui, des agents de santé illégaux se baladent avec des sacs et administrent des soins aux populations. Ce qui constitue un acte dangereux.
« Cette opération est une opportunité de libérer les populations des dangers publics, ces gens qui officient sans aucune norme », a affirmé Florent Gnassomon, procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa. Il s'engage à mener une répression sévère contre les résistances. « Cette alerte est une chance pour les personnes concernées de se repentir parce qu'ils mettent la Nation en difficulté », a-t-il ajouté.
L'opération reçoit le soutien de la police et les mairies
« La mission de la Police républicaine est claire et précise », a indiqué le Directeur Départemental adjoint de la Police républicaine. « Les forces de police travailleront sous l'autorité du Procureur de la République pour briser toutes résistances », a signalé le Commissaire Principal Constant Badet. Une décision qui a reçu aussi l'adhésion de Pierre Awadji, maire de la commune de Lokossa. Au nom des maires des 6 communes du département du Mono, il déclare que « l'heure a, enfin sonné pour la phase active de cette opération ». Il sollicite que la réforme en cours s'applique également à la qualité des agents qui exercent dans les cabinets autorisés.
Au terme de la séance, le préfet du Mono a invité l'assistance à veiller au respect strict des instructions reçues.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dénommé « Africa's Pulse », le 18ème Rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne, sera lancé, ce mercredi 3 octobre 2018. Ledit rapport dont le thème est : « Le rôle du capital humain dans l'accroissement de la productivité », permettra à chacun d'avoir une idée sur l'importance du capital humain dans l'accroissement de la productivité. Cette cérémonie présidée par M. Albert Zeufack, Economiste en chef de la Banque mondiale, Région Afrique, permettra à onze pays, dont le Bénin, d'y participer à travers la vidéoconférence.
Le dernier rapport de janvier 2018 fait état de ce que la croissance de l'Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,1 % en 2018, et s'établir à 3,6 % en moyenne sur 2019 et 2020. Aussi, avait-il ressorti les prévisions de croissance qui tablent sur la stabilité des cours des hydrocarbures et des métaux, et sur la mise en œuvre, dans les pays de la région, de réformes visant à remédier aux déséquilibres macroéconomiques et à stimuler l'investissement.
G.A.
Les parlementaires membres du Bloc de la majorité plurielle (Bmp), sont visiblement remontés contre les détracteurs de la politique du chef de l'Etat. Rachidi Gbadamassi, Jean-Michel Abimbola, André Okunlola, entre-autres, étaient face à la presse, hier lundi 1er octobre 2018, pour remettre les pendules à l'heure, et dénoncer les contre-vérités que la minorité voudrait ériger en paroles d'évangile. Lire la substance de leur déclaration.
Notre pays le Bénin vit des heures spéciales de son parcours démocratique. En effet, conformément à sa promesse de campagne, le Président Talon, une fois élu s'attèle à faire des réformes dans la plupart des secteurs de notre vie, c'est-à-dire à tenir parole contrairement à ce à quoi nous avons été habitués jusqu'ici et qui fait dire ici au Bénin que les promesses de campagne n'engagent que ceux qui y croient.
Conscients de l'utilité de ces réformes pour poser les bases solides de notre démocratie, la Représentation nationale les accompagne du mieux qu'elle peut. Nous sommes donc en présence d'une législature de réformes qui accompagne un gouvernement de réformes pour le bien de nos populations.
C'est dans cette logique qu'il faut placer la plupart des lois qui ont été votées par la 7ème législature de notre Assemblée Nationale et qui malheureusement pour beaucoup suscitent beaucoup des remous voire des contestations.
Au nombre de ces lois, nous pouvons citer pêle-mêle :
La loi portant organisation judiciaire au Bénin
La loi portant statut de la magistrature
La loi portant création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme
La loi portant Code pénal ;
La loi portant prise en charge et contrôle des hépatites
La fixation du régime juridique du bail à usage d'habitation domestique ;
La loi portant règlementation du droit de grève
La loi sur le partenariat public-privé
Régime des zones économiques spéciales
Modification du code foncier domanial
Code du numérique
La charte des partis politiques,
Le Code électoral
La loi sur les sachets biodégradables
Curieusement, autant nombre de ces lois sont qualifiées de « liberticides », « scélérates », et mettant la démocratie en danger, autant lorsqu'elles rentrent dans le cadre de l'amélioration directe des conditions de vie et de travail des populations, personne ne les critique. Cela est normal car en fait, la plupart des lois et des actes querellés bousculent les habitudes et les intérêts de certaines personnes ou de certains groupes. Aucune réforme ne s'est jamais faite sans résistance.
Le groupe audiovisuel beIN du Qatar a réclamé lundi un milliard de dollars pour un « piratage massif » imputé à l’Arabie saoudite, par ailleurs poursuivie par Doha devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour « violations de la propriété intellectuelle ».
En août, beIN avait déclaré avoir des « preuves irréfutables » sur l’implication de l’opérateur satellitaire Arabsat basé à Ryad dans des actes de piratage, également commis par une chaîne « soutenue par des Saoudiens » et se faisant appeler « beoutQ » pour ridiculiser la marque beIN. L’Arabie saoudite et Arabsat ont nié tout lien avec « beoutQ ».
Dans son communiqué, beIN a justifié sa plainte et sa demande de compensation d’un milliard de dollars en affirmant être « soumis au piratage le plus répandu que le monde ait jamais connu en matière de retransmission sportive ».
« Résultat des mesures arbitraires et discriminatoires mises en oeuvre par l’Arabie saoudite », beIN « a subi des préjudices excédant le milliard de dollars qui continuent d’augmenter chaque jour », a déclaré le bouquet de chaînes sportives et de divertissement.
BeIN a réaffirmé que des décodeurs « beoutQ » avaient été vendus ouvertement et à grande échelle à travers l’Arabie saoudite, bien que Ryad ait affirmé avoir mené des efforts « sans relâche » pour combattre le piratage.
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Le dossier relatif au contrôle de constitutionnalité de la loi 2018-31 du 03 septembre 2018 portant code électoral en République du Bénin sera examiné au cours de la traditionnelle audience publique de la Haute juridiction, ce mardi 02 octobre 2018.
L'audience sera également consacrée à l'examen d'autres dossiers pour lesquels la Cour a été saisie par le Président de la République et celui de l'Assemblée nationale. Il s'agit notamment du contrôle de constitutionnalité de la loi n°2018-33 portant abrogation de la loi 2018-01 du 04 janvier 2018 portant statut de la magistrature, la loi n°2018-35 modifiant et complétant la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin et la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la Fonction publique.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un jeune élève scolarisé au collège d’enseignement moyen (CEM) « 18 Février », dans la ville de Hamla 3, à la wilaya de Batna, a été grièvement blessé à l’œil droit après avoir été violenté par son enseignante de mathématique. Selon le témoignage du père, l’élève a été hospitalisé après l’incident et il pourrait être opéré vu la gravité de sa blessure.
La direction de l’Education a assuré qu’une enquête sera ouverte pour définir les circonstances de ce drame.
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Le remplaçant du feu Moïse Bossou à la Commission électorale nationale autonome (Cena), Soulé Boukari Abou, prête serment, ce mardi 02 octobre 2018, devant les membres de la Cour constitutionnelle. Des dossiers sont également prévus pour être examinés par la Haute juridiction.
C'est par 56 voix pour, 00 contre et 11 abstentions que Soulé Boukari Abou a été choisi, le mardi 11 septembre 2018, par les députés de la 7ème législature lors de la 4ème session extraordinaire de l'année 2018. Il va donc prêter serment ce mardi devant les membres de la Cour constitutionnelle.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le président de l’Entente sportive de Sétif est convoqué pour comparaître demain mardi devant le tribunal de Sétif, dans l’affaire de la coopérative immobilière Oum El-Hayat. Il est accusé d’abus de confiance, de détournement et de dilapidation de deniers d’une société privée. En effet, condamné à 5 ans de prison ferme assortis d’un milliard de centimes, le n°1 de l’ESS n’a pas pu accompagner son équipe qui devrait disputer le match aller de la demi-finale de la Champions League africaine 2018 au Caire. Il est à rappeler que des coopérateurs lésés par la gestion qualifiée d’anarchique ont porté plainte auprès de la justice contre l’ancien président de la coopérative fondée en 1999 et agréée en 2006, Hassène Hamar, qui a été reconnu coupable par le tribunal. Deux autres membres du bureau ont écopé de la même peine.
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