ALGER- Une délégation de l’Assemblée populaire nationale (APN) prend part aux travaux de la de la 43ème Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), prévus les 16 et 17 novembre dans la capitale espagnole Madrid.
Cette conférence sera « une opportunité pour exiger l’application de l’arrêt de la Cour européenne de justice l’Union européenne (UE) concernant l’exploitation des ressources naturelles au Sahara Occidental », a indiqué, mercredi, un communiqué de l’APN.
« Il s’agit de renforcer toutes les initiatives politiques des différentes forces politiques, sociales et syndicales qui sont en faveur de cette solution, conformément au Droit international et tout en oeuvrant afin d’imposer une nouvelle politique qui respecte la légitimité et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
La délégation qui participe à cette Conférence, est composée du président de la de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté, Abdelhamid Si Afif et de la présidente du Groupe d’amitié de fraternité parlementaire « Algérie-Sahara Occidental », Saida Brahim Bounab, ainsi que les députés, Mohamed Moussaoudja, Djamel Madi, Sid Ahmed Abiri et Noureddine Belmeddah.
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ALGER- Le Conseil de la nation prend part les 15 et 16 novembre à Lisbonne (Portugal) aux travaux du 24ème forum de Lisbonne 2018 qu’organise le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, a indiqué mercredi un communiqué du conseil.
Le forum aura pour thème « Consolider l’engagement de la jeunesse dans les processus démocratiques et de paix dans la région euro-méditerranéenne », a précisé le communiqué.
Des tables rondes seront organisées à cet effet ayant trait au « rôle de la jeunesse dans le processus de prise de décisions, les négociations et la prévention de la violence dans le cadre des accords de paix, ainsi qu’à l’aide des jeunes pour la prévention de la violence et le renforcement de la culture de tolérance et du dialogue des cultures ».
Les participants à ce forum dans lequel l’Algérie sera représentée par le membre du Conseil de la nation, Mohamed Mani, célébreront le 29ème anniversaire du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, ajoute la même source.
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Selon une enquête réalisée par le ministère de la Santé en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) durant la période 2016/2017, a révélé que plus de 14% des Algériens âgés entre 18 et 69 ans souffraient de diabète.
« Le taux de prévalence du diabète est passé de 8% en 2003, à 10% en 2012 pour atteindre 14% en 2017 », Selon ladite enquête, « 53,5% des personnes interrogées n’ont jamais bénéficié d’une mesure de la glycémie par les professionnels de la santé et 29,7% des diabétiques sont sous insulines et 78,2% sous antidiabétiques oraux ». Dans le même contexte, l’enquête a démontré que 28,4% des sujets enquêtés « ayant une hypercholestérolémie sont sous médication par voie orale prescrite et 71,3% n’ont jamais bénéficié de la mesure de la cholestérolémie par les professionnels de la santé ».
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Présidant le lancement des festivités officielles célébrant le Mawlid Ennabaoui, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé mercredi à Blida que le projet de révision du code pénal qui sera présenté au gouvernement par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, prévoyait la « proposition d’une clause juridique qui garantit la protection des imams de mosquées dont certains ont fait l’objet ces deux dernière années d’agressions ayant entrainé la mort pour certains cas », rapporte la radio algérienne.
M. Aissa a ajouté que « agressions dont ont fait l’objet les imams ces deux dernières années ont contraint la tutelle à proposer une clause juridique qui garantit la protection aux imams dans le cadre du projet de révision du code pénal ».
La clause prévoit une série d’amendements qui ont touché d’autres domaines à l’instar de la protection des mosquées et des symboles religieux, a indiqué le ministre qui a ajouté que la commission en charge de l’élaboration de ce projet a approuvé cet amendement qui sera présenté au gouvernement par le ministre de la Justice puis au Conseil des ministres en prévision de son adoption par les deux chambres du Parlement. Selon lui près de 45 cas d’agression contre des imams ont été enregistrés par ses services en 2016 ayant entrainé la mort d’un imam-prêcheur dans la wilaya de Ain Defla, 93 cas en 2017 et un décès d’un muezzin dans la wilaya de Tizi Ouzou durant la même année. Un troisième décès d’un muezzin a été enregistré en 2018 dans la wilaya de Laghouat, a-t-il ajouté.
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ALGER Deux (2) nouvelles publications sur la Sûreté nationale et sa relation avec la société et l’information sécuritaire ont été présentées, mercredi à l’Ecole supérieure de police d’Alger.
Le commissaire principal à la retraite, Aissa Gasmi a affirmé, à cet effet, que l’ouvrage qu’il vient de publier sous le titre « Sûreté nationale: Défis et Enjeux », englobe des « analyses objectives etscientifiques sur la relation de la Sûreté nationale avec la société, ainsi que le rôle du citoyen et de tous les acteurs de la société civile dans la garantie de la sécurité, de la sérénité et de la stabilité ».
Contribuant à l’enrichissement de la bibliothèque centrale de la Sûreté nationale avec cinq (5) autres ouvrages évoquant essentiellement sa carrière professionnelle, son expérience au sein de ce corps et l’histoire de la création de la police algérienne, M. Gasmi a précisé que cette nouvelle publication abordait « les défis auxquels est confrontée l’Algérie en matière de sécurité et de stabilité, compte tenu de toutes les formes de criminalité à travers le monde ».
Ce nouvel ouvrage porte également sur les raisons de la propagation de certaines formes du crime transfrontalier, commandités par « des organisations internationales criminelles » dont le trafic de drogues et d’armes, le terrorisme, le blanchiment d’argent et la nouvelle criminalité notamment la cybercriminalité », a ajouté le même responsable.
L’écrivain adresse, à travers cette nouvelle oeuvre, des messages aux pouvoirs publics dans lesquels il les invite à « réfléchir à la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes », exhortant par la même le citoyen en tant que « principal partenaire dans la garantie de la sécurité et de la stabilité, à contribuer sérieusement à la protection de la société contre tous types de crime ».
Pour sa part, la journaliste, Karima Abbad a affirmé que son nouvel ouvrage intitulé « L’information sécuritaire », présenté dernièrement au SILA, se veut « une référence de base pour les chercheurs dans la préparation de leurs projets académiques ou scientifiques ».
Mme Abbad a dit qu’elle s’est référée, lors de l’écriture, à « des sources et informations sûres tirées de son expérience sur le terrain, en côtoyant les services de la sûreté nationale ». Elle a réussi ainsi, a-t-elle ajouté, à écrire « un livre utile sur des bases scientifiques ».
Le livre, composé de 272 pages, divisés en quatre (4) chapitres théoriques et pratiques, évoque l’importance de l’information sécuritaire, les méthodes de rédaction des sujets relatifs à la sécurité et de réalisation des enquêtes de presse, outre les objectifs, les caractéristiques et les règles régissant le cadre professionnel, éthique et réglementaire de l’information sécuritaire.
Le Directeur du Musée central de la police, le Contrôleur de police Abdelkrim Chawki a souligné l’importance d’enrichir la bibliothèque avec ce type de publications qui mettent en avant le rôle de la sûreté nationale dans la société au profit des générations montantes, encourageant ainsi les étudiants à investir ce créneau, à travers l’écriture ou la lecture.
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En Conseil des ministres ce mercredi 14 novembre 2018, Aurélie Adam Soulé, ministre de l'économie numérique et de la communication a fait le compte rendu des conclusions des travaux du comité chargé de la définition des mesures nécessaires à la revalorisation du secteur des communications électroniques en République du Bénin.
Après avoir pris acte de ce compte rendu, le Conseil des ministres l'a instruit de veiller en relation avec l'ARCEP-Bénin (l'Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste) à la mise en œuvre de certaines orientations de la réforme du marché des communications électroniques. Il s'agit de la mise en place d'un encadrement tarifaire ; de la gestion des impacts des services de contournement (OTT) par les moyens propres de chaque opérateur et du contrôle de l'obligation d'investissement dans les réseaux et d'innovation dans les offres de services par les opérateurs.
Akpédjé AYOSSO
La société SOCOTEC Africa et le Centre national d'Etudes et de Recherches en Travaux publics (CNERTP) sont retenus respectivement pour le contrôle technique et les études géotechniques dans la cadre du projet de création et de développement des équipements culturels et touristiques des pôles touristiques Abomey-Allada-Ouidah et Porto-Novo. C'est l'une des décisions prises, ce mercredi 14 novembre 2018, en conseil des ministres.
« Les infrastructures à ériger dans le cadre de ce projet sont classées dans la catégorie des établissements recevant du public et il revient au maître d'ouvrage d'en garantir et d'en assurer la qualité et la pérennité », précise le relevé du conseil des ministres. Il s'avère alors nécessaire de recourir aux services d'un bureau de contrôle technique pour leur réalisation.
Par ailleurs, des études géotechniques doivent être disponibles pour permettre d'affiner les plans de fondation et les types de fondation à prévoir pour les différents ouvrages.
La SOCOTEC Africa et le CNERTP ont été retenus respectivement pour le contrôle technique et les études géotechniques.
Akpédjé AYOSSO
Le Nouveau Modèle Doté de la Commande à Double Détection et de la Technologie Dernier Cri de Compresseur Ultimate Inverter Offrant ce qu’il y a de Mieux en Matière de Performances, de Fiabilité et d’Efficacité
LG Electronics Algérie (LG) a annoncé le lancement de sa toute nouvelle solution MULTI V 5 de Débit de Réfrigérant Variable (DRV). Dernier né de la gamme à succès MULTI V de la société, ce modèle repousse les limites grâce à une fonctionnalité simplifiée qui optimise l’efficacité énergétique et le confort de l’utilisateur. Le MULTI V 5 est équipé de la commande innovante Dual Sensing Control (Commande à double Détection) qui contrôle les niveaux de température et d’humidité afin de gérer efficacement le refroidissement et le chauffage. Equipé du compresseur Inverter Ultimate de LG et offrant une grande capacité pour les unités extérieures, le MULTI V 5 est une puissante solution de climatisation.
« Nous sommes extrêmement fiers du MULTI V 5, notre nouvelle solution phare en matière de climatisation », a déclaré Jengjing Ju, responsable du département Air Solutions. « En tant que système DRV de notre cinquième génération, il met en œuvre une gamme de technologies innovantes pour offrir à ses clients une efficacité énergétique et un confort inégalé. En rendant la technologie la plus avancée de climatisation encore plus accessible, cette solution de pointe offre d’excellentes économies opérationnelles et un plus grand confort à nos clients du monde entier. »
Commande à double détection (Dual Sensing Control)
L’une des fonctionnalités les plus impressionnantes du MULTI V 5 de LG est sa commande à double détection, qui permet au climatiseur d’évaluer les conditions climatiques jusqu’aux moindres détails. Contrairement aux climatiseurs classiques qui ne font que suivre la température, le MULTI V 5 mesure à la fois les niveaux de température et d’humidité pour les environnements extérieurs et intérieurs. Cette compréhension globale des multiples conditions climatiques aide cette technologie à déterminer ses paramètres afin d’obtenir une efficacité énergétique optimale et un maximum de confort intérieur.
Des systèmes efficaces tels que le Contrôle de Charge Intelligent permettent de contrôler la température du réfrigérant lors de l’évacuation de l’unité extérieure, augmentant ainsi l’efficacité énergétique de 15 à 31%, en fonction des conditions d’humidité. Les DRV typiques fluctuent d’habitude considérablement afin de maintenir une température intérieure définie, ce qui les rend hautement inefficaces. Le Dual Sensing Control du MULTI V 5 est également doté d’une fonction de refroidissement de confort qui maintient une température très proche de la température souhaitée, offrant ainsi un confort maximum à l’utilisateur.
Ultimate Inverter Compressor
Le nouveau compresseur Inverter de LG MULTI V 5 offre une efficacité, une fiabilité et une durabilité inégalées. Améliorant la plage opérationnelle de 15 à 150 Hz par rapport à son prédécesseur, il fonctionne dans des limites allant de 10 Hz à 165 Hz. Cette plage élargie augmente l’efficacité de la charge partielle et améliore la capacité du MULTI V 5 à atteindre rapidement la température souhaitée. Le MULTI V 5 est doté d’un système de roulement amélioré recouvert de PEEK (polyétheréthercétone), un matériel de pointe normalement utilisé dans les moteurs d’avion. Cette infrastructure efficace permet au MULTI V 5 de fonctionner pendant de longues périodes sans huile. De plus, la gestion intelligente de l’huile du MULTI V 5 utilise des capteurs pour vérifier l’équilibre en huile du compresseur en temps réel, minimisant ainsi les opérations de récupération de l’huile inutile.
Unité Extérieure « U-EX » de Grande Capacité
Avec un ventilateur biomimétique innovant, un échangeur de chaleur à 4 côtés et des performances de compresseur améliorées, l’efficacité et la capacité du MULTI V 5 ont été améliorées, permettant à un seul U-EX d’atteindre 26 HP. Faisant appel aux recherches du département de génie mécanique et aérospatial de l’Université nationale de Séoul, les ingénieurs à l’origine du MULTI V 5 se sont inspirés des palmes des baleines à bosse pour concevoir le ventilateur. De plus, le ventilateur biomimétique avancé de cette technologie augmente considérablement la capacité éolienne.
Ocean Black Fin (Ailette noire océan)
Equipé du système Ocean Black Fin exclusif de LG, le MULTI V 5 est protégé contre les substances corrosives telles que le sel, le sable et d’autres éléments apportés par les vents marins ainsi que par la pollution industrielle. Le revêtement noir de l’échangeur de chaleur Ocean Black Fin empêche l’eau de s’accumuler afin de minimiser l’accumulation d’humidité. Cette amélioration de la durabilité prolonge la durée de vie du produit et réduit les coûts de maintenance, ouvrant la voie à de meilleures performances.
Chauffage continu
De plus, les technologies de dégivrage fractionné et différé de l’unité – qui reçoivent des donnés via le capteur d’humidité dans le Dual Sensing Control – améliorent l’efficacité du mode de chauffage continu en augmentant la capacité de chauffage et le confort intérieur. Le chauffage en continu réduit la consommation inutile d’énergie et fournit un chauffage constant contrairement aux DRV classiques qui gaspillent de l’énergie en arrêtant et en redémarrant la distribution du chauffage afin d’éliminer la condensation interne. Cela permet à cette technologie d’obtenir une augmentation de 11% de la durée de fonctionnement du chauffage par jour et une réduction de 7% de la puissance absorbée.
Fiche produit
Commande à double détection [Dual Sensing Control]
Compresseur Inverter ultra- performant.
Ocean Black Fin [Aillette noire océan]
Chauffage continu
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La nouvelle de l’inauguration, hier, des deux stations de métro Gué-de-Constantine à l’est d’Alger et Ali-Boumendjel à l’ouest s’est propagée comme une traînée de poudre. Mais au grand dam des usagers, les deux stations sont restées fermées au grand public durant toute la matinée, voire toute la journée. Selon des agents de la RATP El-Djazaïr, société exploitante du Métro d’Alger, leur mise en service est attendue pour aujourd’hui.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Il est onze heures tapantes. Le trafic à la station Aïssat-Idir est des plus ordinaires. Seules les nombreuses haltes des passagers aux guichets prennent plus de temps que d’habitude. Outre l’acquisition d’un ticket, certains usagers se renseignent sur l’ouverture des deux nouvelles stations de métro. «La station Gué-de-Constantine est ouverte ?» demande un passager à un agent de la RATP. «Et celle de Ali-Boumendjel ?» enchaîne un autre client.
Tenant un talkie-walkie à la main, un agent de la RATP affirme que le métro ne marquera aucune des deux stations. «Certes, l’inauguration officielle des deux stations est prévue pour aujourd’hui, mardi, mais je n’ai pas encore eu le signal qui autorise les métros à marquer l’arrêt. Elles seront certainement ouvertes au grand public cet après-midi ou carrément demain mercredi», répond-il.
Le train arrive au quai. Les passagers s’empressent de monter. Direction : Aïn-Naâdja. Seulement pour y aller, une escale s’impose à la station Haï-el-Badr. Après avoir parcouru plusieurs stations, le train à destination d’El-Harrach s’arrête à Haï-el-Badr. Ici, les voyageurs pour Aïn-Naâdja se rabattent sur le côté opposé du même quai et attendent un autre train. L’attente fut très courte. A peine une minute écoulée que le train de Aïn-Naâdja fait son apparition. Une fois à bord, les passagers ont encore trois stations à parcourir avant d’arriver à la station finale Aïn Naâdja.
La petite Maria et sa mère n’ont eu aucun souci pour trouver des sièges vides. La trame ne compte que quelques passagers. A peine installée que la fillette plonge sa petite main dans le sac de sa mère. Elle saisit une barre de gaufrette au chocolat et une petite bouteille de jus.
Le métro marque la première station : «Les Ateliers». A la prochaine, Gué-de-Constantine, il ralentit mais ne s’arrête pas. Sur le quai, des agents de la RATP, des agents de sécurité, et des personnes portant des badges traînent. Ils attendent certainement la délégation officielle pour l’inauguration de la station.
«Regarde Maria, c’est notre station. Elle est belle ! C’est la plus belle des stations», dit la dame à sa fille au moment où le métro passait par la station Gué-de-Constantine.
«Ah oui !», s’exclame la petite Maria âgée d’à peine sept ans. Elle s’agrippe à la vitre de la trame pour mieux admirer la station Gué-de-Constantine tout éclairée et aux murs revêtis de marbre.
S’adressant à sa voisine de siège, cette mère de famille ne cache pas sa joie. «Enfin ! dit-elle, j’attends son ouverture avec impatience. Quand je demande aux agents de la RATP, ils me répondent à chaque fois que c’est pour bientôt. Hier, ils m’ont dit que son ouverture est prévue pour aujourd’hui, mardi et tout à l’heure, ils m’ont assuré qu’elle sera finalement ouverte demain mercredi», dit-elle.
Et à la petite fille de mimer innocemment sa maman. «Oui, nous attendons cette station depuis longtemps et à chaque fois, on nous répond : demain, puis demain, puis demain, mais ils ne l’ont toujours pas ouverte.»
Pour cette dame qui emprunte régulièrement le métro, la mise en service de la station Gué-de-Constantine est un soulagement. «Nous n’habitons pas loin de cette station et son ouverture nous arrange beaucoup et nous évite de prendre un bus à Aïn-Naâdja», explique-t-elle.
Une station nommée désir
De Haï-el-Badr vers la place des Martyrs, la station Ali-Boumendjel, dernière station avant le terminus (place des Martyrs), est elle aussi tant attendue. Hier, au jour de son «inauguration officielle», les usagers du Métro d’Alger ont encore une fois pris leur mal en patience. Elle ne sera pas desservie avant le lendemain. Là aussi, les trains dans les deux sens adoptent les mêmes manœuvres. Ils ralentissent à cette station sans s’arrêter. Via les vitres, la station est éclairée et paraît fin prête.
«Tu as vu, ils n’ont pas encore ouvert cette station», souffle, déçu, un jeune homme à son ami. Pourtant, poursuit-il, «le square Port-Saïd est plus proche d’ici. Ça nous aurait évité beaucoup de marche. Là, nous sommes obligés d’aller jusqu’à la station de la place des martyrs et de revenir en arrière à pied.»
Visiblement plus optimiste que lui, son copain réplique : «Maqaâdch qed elli fat (il ne reste pas beaucoup). Patience, demain, on prendra le métro et on descendra à la station Ali-Boumendjel.»
Ry. N.
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Respectant un programme d’activités et une tradition bien établie depuis six ans, l’Association des apiculteurs de la wilaya d’Alger, sous la présidence de M. Mohamed Bouteldja, organise, depuis une semaine et ce, jusqu’à samedi prochain, la troisième foire du miel de la saison en cours. Plantant son chapiteau aux abords du centre commercial de Bab Ezzouar, la foire connaît une grande affluence. Les stands bien achalandés, exposant différents parfums de miel du terroir 100% naturel et nombreux produits de la ruche (pollen, gelée royale, propolis, produits cosmétiques (cosmabeille), attirent quotidiennement une nombreuse clientèle.
Mohamed Hamil (un professionnel du miel) :
«Le miel naturel doit être un produit incontournable !»
Apiculteur professionnel à Staouéli depuis une trentaine d’années, autodidacte, Mohamed Hamil s’est toujours donné corps et âme à son métier. Membre actif des associations des apiculteurs d’Alger et nationales, il «transpire» réellement le miel. Rencontré à la foire du miel de Bab Ezzouar, organisée jusqu’à samedi prochain par l’Association d’Alger, il a accepté de répondre gentiment à nos questions. Affable et très communicatif, Mohamed, un réel «pro» de l’accueil et du service aux clients, répond à nos questions avec sourire et amabilité et sans ambages.
Le Soir d’Algérie : On voit que vous êtes totalement absorbé par votre métier…
M. Hamil : C’est totalement vrai, d’autant que je le suis depuis près de trente ans. Même si souvent elle est contraignante, l’apiculture est devenue mon métier mais également une passion qui me dévore.
Le fait qu’elle soit réellement d’intérêt public me pousse continuellement à persévérer. Avec mon fils qui s’applique et s’engage pleinement, nous faisons une activité fascinante.
Les foires que votre association organise régulièrement à travers de nombreuses communes d’Alger ont visiblement un réel impact sur la population. Etes-vous satisfait de votre politique de proximité et de votre opération commerciale ?
Outre le fait de réhabiliter, de valoriser le miel du terroir et des produits de la ruche 100% bio et naturels, nous offrons la possibilité aux nombreux citoyens que nous sensibilisons aux multiples bienfaits du miel nature, d’acheter nos différents produits à des prix imbattables.
Il est vrai que les foires que nous organisons, ici et là, connaissent un certain dynamisme et nous permettent de rentabiliser un tant soit peu nos efforts. Cela reste tout de même nettement insuffisant.
C’est-à-dire ?
La vente de nos produits, bien qu’elle soit intéressante ces derniers temps, reste insuffisante. Les coopératives apicoles doivent sérieusement prendre en charge les quantités de miel et des produits de la ruche, produits par au moins le gros de la récolte. Les foires à elles seules ne peuvent suffire à écouler l’ensemble des produits de la récolte.
Combien de récoltes programmez-vous par an ?
Le nombre peut changer d’une année à une autre, du fait des difficultés liées à la transhumance, aux conditions météorologiques, à la chute de température, aux attaques du frelon et du guêpier (el yamoun), ce dangereux oiseau prédateur. Aussi, il arrive que le tapis végétal n’offre pas toujours les résultats et les quantités attendus. En sommes, je dirais qu’en moyenne et pour ce qui me concerne, j’ai entre 6 et 8 récoltes par an.
Comment organisez-vous vos transhumances ?
Nous organisons nos déplacements et nos transhumances depuis la région centre (RN1) et vers la région ouest, comme Mascara, Relizane… En moyenne, nous programmons entre 8 et 10 transhumances annuellement par ruchier de 30 à 50 ruches chacun. Pour la production du miel monofloral, tel le harmel (péganome harmala), thapsia (bounafaâ) retam (plante des Hauts-Plateaux et steppes), jujubier sauvage (cedra) qui a une renommée qui dépasse ses vertus, puisque tous les miels naturels ont la même valeur nutritionnelle et thérapeutique. Tous les miels sont bons et chacun d’entre eux a une ou quelques propriétés particulières. Il y a aussi l’eucalyptus (loubaïna), l’acacia (très rare), le miel blanc (aâssel abied).
On croit savoir que la transhumance qui est plus que nécessaire comporte des risques…
La transhumance qui dure le temps de la floraison est certes passionnante, mais reste tout de même très fatigante et peut causer bien des désagréments, voire de sérieux risques. En plus de la manutention des ruches et la durée de déplacements qui sont contraignants, il y a le risque des piqûres de scorpions, de vipères.
Mon fils Mehdi, qui est pourtant un apiculteur aguerri, s’est fait sérieusement piquer par un scorpion à Hassi Bahbah, il n’a dû son salut qu’à une rapide évacuation à l’hôpital où, très vite, on lui a injecté un vaccin anti-scorpionique.
Il peut y avoir également un autre risque sérieux, lors d’un accident de la route concernant un véhicule transportant plusieurs ruches. Paniquées, les milliers d’abeilles peuvent piquer quelqu’un jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Pour clore notre intéressant entretien ?
Les gens doivent nous faire confiance en achetant les yeux fermés notre miel et nos différents produits de la ruche tels le pollen, la gelée royale, le propolis…, dont les vertus sont avérées, du fait de leurs qualités 100% bio.
Aussi, j’incite les citoyens à consommer régulièrement le miel naturel qui doit être incontournable.
Entretien réalisé par Abdenour Belkheir
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Novembre 2017-novembre 2018, un an est passé depuis que la campagne électorale des municipales a été achevée. Cependant, sur les murs de plusieurs villes et villages, des affiches de portraits de candidats heureux ou malheureux et des écritures frisant l’obscénité, sont toujours là comme des haillons, déchirés par les passants ou par les vents, quand ce ne sont pas les concernés eux-mêmes qui tentent de les rendre méconnaissables pour faire oublier leur échec ou leur réussite.
Ces tableaux d’une laideur écœurante sont toujours là, incrustés dans le paysage de nos cités, aucun espace n’y échappe, les murs des habitations, les murs de clôture des établissements scolaires, les poteaux d’éclairage et parfois même les édifices publics.
En certains endroits, des affiches ne datent pas que de la dernière campagne mais elles sont là depuis des années sans que ni les concernés ni les services publics ou les associations qui prétendent à force de slogans «protéger l’environnement» s’en soucient.
Pourtant, lors des installations des exécutifs issus des dernières élections APC/APW, le wali, au niveau de chaque commune, a fait savoir que des crédits avaient été alloués aux collectivités locales pour procéder à l’éradication de ces «tableaux». «Quel usage a été fait de ces crédits ?» s’interrogent de très nombreux citoyens.
Toujours à propos de protection de l’environnement, la culture du bruit, des déflagrations diurnes et nocturnes sont générées à toute heure par les cortèges nuptiaux ; cette «culture» qui s’amplifie et qui nuit à la santé de tous laisse indifférent tout le monde.
Il nous a été donné l’occasion de saisir la ministre actuelle de l’Environnement, lors d’une visite qu’elle effectuait dans la wilaya. Pour toute réponse, nous n’avons eu droit qu’à «il faut bien que fête se passe». Certes, on ne peut empêcher le citoyen de festoyer, c’est un droit mais il y a aussi le droit des autres, des enfants qui dorment, des malades, des travailleurs épuisés après de dures journées de labeur qui aspirent au repos pour récupérer et pour pouvoir affronter l’effort à fournir le lendemain.
La liberté de festoyer, même bruyamment, doit s’arrêter là où commence la liberté de l’autre, celle d’aspirer à la paix et la tranquillité.
Le «vivre-ensemble» exige le respect des uns aux autres.
Karim O.
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