Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, Ali Shamkhani, a affirmé hier que les Etats-Unis ont demandé officiellement l’ouverture de nouveaux pourparlers avec l’Iran au sujet de l’accord nucléaire de 2015 dénoncé et quitté en mai 2018 par Washington, ont rapporté des médias locaux.
M. Shamkhani, qui est également conseiller du guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, a indiqué avoir été contacté en décembre dernier en Afghanistan par des membres de l’administration américaine en vue de nouvelles négociations bilatérales, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim. «Lors de ma visite à Kaboul, le mois dernier, les Américains (…) ont demandé l’ouverture de pourparlers», a déclaré Ali Shamkhani, sans donner plus de précisions à ce sujet.
M. Shamkhani s’était rendu à Kaboul pour y rencontrer des représentants des Talibans «dans le but de réduire les problèmes de sécurité en Afghanistan». Le gouvernement afghan a été informé de ses discussions avec les talibans, a-t-il ajouté. L’Iran avait déjà rejeté une offre de dialogue proposée par les Etats-Unis après la réintroduction des sanctions visant notamment son économie.
La République islamique a indiqué avoir décliné huit demandes d’entretien entre le président américain Donald Trump et son homologue iranien, Hassan Rohani, notamment à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations-unies, en septembre 2017. «Notre pays ne cédera jamais aux pressions cruelles des Etats-Unis. Nous ne nous plierons jamais aux exigences de ceux qui parlent la langue des sanctions et construisent des murs plutôt que des passerelles», a souligné hier Bahram Qasemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
The post Nucléaire iranien: Washington demande à négocier avec Téhéran appeared first on .
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a insisté, à Bordj Bou-Arréridj, sur la nécessité de préserver le patrimoine matériel et immatériel dont recèle l’Algérie, car il «reflète la profondeur de l’identité nationale». Au cours d’une visite de travail effectuée dans cette wilaya, le ministre a précisé qu’il était important de «valoriser le patrimoine matériel et immatériel du pays à travers, notamment, le volet législatif pour assurer sa promotion et bénéficier de tous les avantages de classification».
Dans ce sens, M. Mihoubi a fait part de la «classification de près de 1 000 monuments à travers le territoire national», affirmant que son département ministériel œuvre à faire accroître la cadence de classification des monuments historiques.
Au village Koleaâ, dans la commune de Tassmert, lors de sa visite à l’antique mosquée du village, le ministre a décidé la classification de ce lieu de culte comme monument national et historique, compte tenu, a-t-il dit, de «son emplacement distingué et son rôle dans le rayonnement scientifique et religieux».
Le ministre, qui a également valorisé la méthode traditionnelle d’irrigation pratiquée dans ce village, similaire à celle des régions du sud du pays (fougara), a instruit à l’effet de préparer une étude en vue de la classification de la mosquée.
Dans la commune de Bordj Zemoura, le ministre a visité l’ancienne école primaire, appelée communément «le collège», où il a donné des instructions pour la classer en patrimoine de wilaya, à l’instar de la mosquée mitoyenne Ouled-Daoud qui figure parmi les monuments phares de cette collectivité locale. A cette occasion, M. Mihoubi a salué les efforts des enfants de cette localité qui œuvrent à préserver ce site. Le ministre a pris part au café littéraire à la salle El-Bachir-El-Ibrahimi, au chef-lieu de wilaya, mettant en avant ce genre d’initiatives organisées à travers le pays et qui ambitionnent, a-t-il appuyé, «de préserver le patrimoine algérien».
Le ministre a visité également une exposition du livre et du patrimoine amazighs, organisée au hall de la salle Bachir-El-Ibrahimi.
The post Selon le Ministre de la culture: « Classification de près de 1.000 monuments à travers le territoire national» appeared first on .
Les festivités marquant le nouvel an amazigh Yennayer dans la wilaya d’Oran verront la participation de 23 wilayas du 7 au 12 janvier, ont indiqué les organisateurs de l’évènement. Organisée par la direction locale de la culture et l’association culturelle Numidia, avec la participation des directions locales de la jeunesse et des sports, de l’éducation, du tourisme, en plus de l’APC d’Oran, cette «Semaine de la culture amazighe» propose un riche programme.
Les festivités ont été lancées hier au niveau de la médiathèque d’Oran, a annoncé le directeur de la culture, Bouziane Kouider, lors d’une conférence de presse, tenue dimanche pour présenter l’évènement. L’évènement phare de cette semaine culturelle sera le carnaval «Ayred», qui sera organisé en collaboration avec une association de Beni Senous, région de Tlemcen considérée comme le berceau du carnaval, a indiqué, pour sa part, le président de l’association Numidia, Saïd Zemmouche.
Les préparatifs du carnaval ont débuté depuis des semaines, avec la confection de masques et de déguisements ainsi que la préparation des chorégraphies. Ces tâches se font en collaboration avec l’association Art-actif, a-t-on ajouté. Les organisateurs ont appelé à ce propos les familles oranaises à venir nombreuses au carnaval, vêtues de tenues traditionnelles Par ailleurs, des ateliers d’initiation à la confection de masques et à la pratique théâtrale, des séances d’initiation à l’utilisation d’une nouvelle application développée par l’association Numidia pour l’apprentissage de tamazight figurent au programme, qui prévoit par ailleurs des conférences, animées par des chercheurs spécialisés dans la culture amazighe.
Parmi les thèmes retenus figurent «La Numidie occidentale» de l’universitaire Messaoud Babadji, «La culture amazighe en question» de Nabil Kouaki, «Tamazight dans la communication» de Samia Bourmana, «Yennayer, symbole de la civilisation amazighe» par Djamel Benaouf. Le Musée des arts modernes d’Oran (MaMo) accueillera une exposition d’artisanat. Des sorties vers des sites historiques, des projections de films, des après-midis poétiques, des ateliers d’enseignement de la langue amazighe sont également prévus par les organisateurs.
S’agissant de l’enseignement de tamazight au niveau de la wilaya d’Oran, Saïd Zemmouche a indiqué que trois nouvelles classes ont été ouvertes portant ainsi leur nombre à 9, en plus de six d’alphabétisation.
The post Festivités de Yennayer à Oran: Participation de 23 wilayas appeared first on .
La virée au sud du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales est aussi l’occasion de dresser un état des lieux des wilayas déléguées frontalières, crées deux ans et demi plus tôt. Un bilan mitigé, a-t-il laissé savoir lundi au troisième jour de sa visite à Tamanrasset, tout en insistant sur l’obligation de rendement puisque la décentralisation ne répond toujours pas aux préoccupations des habitants des contrées du grand Sud.
Le ministre de l’Intérieur déplore le fait que les citoyens continuent de se déplacer trop loin vers les chefs-lieux des wilayas mères pour vaquer à leurs besoins et puis sont déçus par l’éloignement et les lenteurs administratives. « Cela réduit l’effort de l’Etat qui veut décentraliser différends services », a-t-il martelé devant les responsables et les notables de la wilaya de Tamanrasset, étape de sa visite vers le sud du pays.
Pour combler les lacunes, M. Bedoui a souligné que les prérogatives des wilayas déléguées sont confortées et le pouvoir de décision local est renforcé.
Pour les hauts plateaux, le ministre a instruit ses services pour l’élaboration d’une étude dont le rapport sera prochainement transmis au chef de l’Etat qui en décidera pour la suite à donner et les objectifs à escompter pour les wilayas déléguées en cours de préparation.
The post Wilayas déléguées frontalières du Sud : deux ans et demi après, un bilan mitigé selon Noureddine Bedoui appeared first on .
Le tirage au sort des 1/8 et 1/4 de finale de la Coupe d’Algérie de football (seniors) aura lieu le dimanche 13 janvier (18h30) à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Aïn-Bénian (Alger), a annoncé lundi soir la Fédération algérienne (FAF).
Les 1/8 de finale de l’épreuve populaire se joueront les lundi 21 et mardi 22 janvier, alors que les 1/4 de finale, qui se disputeront en deux manches, auront lieu en février (aller : 19, 20 février, retour : 26, 27 février).
Le dernier match des 16es de finale entre l’Amel Boussaâda et l’ES Sétif est prévu pour le 15 janvier.
The post Coupe d’Algérie de football: le tirage au sort des 1/8 et 1/4 de finale fixé au 13 janvier appeared first on .
Plus de 200 universitaires et défenseurs des droits humains ont fait savoir, dans un appel international, qu’ils persisteront à critiquer les occupants de la Palestine et à résister à leurs intimidations, en exprimant tout le mal qu’ils pensent de leur politique vis-à-vis des Palestiniens.
Les signataires de cet appel se sont élevés contre les attaques et licenciements récents d’universitaires tels que Marc Lamont Hill à Temple University (Philadelphie) aux Etats-Unis, et Tim Anderson à l’Université de Sydney, en Australie.
« Les institutions universitaires doivent défendre la liberté d’expression et nous nous opposons à la campagne menée dans différents pays consistant à réprimer celles et ceux qui défendent les droits des Palestiniens », ont déclaré ces universitaires, journalistes, militants des droits de l’Homme, médecins, artistes et hommes de culture de plusieurs pays, ressortissants de pays tels les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, Australie ou l’Espagne.
Les signataires ont également rappelé que d’autres universitaires comme Steven Salaita et Norman Finkelstein ont été victimes de ces attaques, et que des menaces similaires pèsent sur Hatem Bazian, Ahlam Muhtaseb, William Robinson, Rabab Abdulhadi, et d’autres encore, récusant l’exception que constitue la défense des droits des Palestiniens à la liberté d’expression.
« On peut critiquer librement, y compris manquer de respect, quand il s’agit des gouvernements, religions, opinions politiques, etc., sauf quand il s’agit des actions et de la politique israéliennes. Ceux qui osent les critiquer deviennent la cible de campagnes généreusement financées et savamment orchestrées pour bâillonner et/ou les détruire eux et leurs carrières », ont-ils soutenu.
Les signataires appellent toutes les institutions académiques, leurs professeurs et leurs étudiants, ainsi que le grand public, à « résister à ces tactiques d’intimidation et à défendre les principes de la liberté d’expression sur lesquels elles sont fondées ».
The post Plus de 200 universitaires dénoncent la censure de critiques envers Israël appeared first on .
Les postulants à l’élection présidentielle d’avril prochain se font rares. A l’inverse des échéances semblables tenues dans le passé, l’idée d’une candidature au poste suprême ne semble même pas effleurer le personnel politique ou les traditionnels noms qui s’affichent habituellement. Le débat est ailleurs…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Septembre 2018. La scène politique algérienne se trouve déjà projetée dans l’incontournable débat autour de l’échéance de 2019. Les éléments permettant de l’alimenter sont encore peu disponibles, mais certains faits donnent l’impression qu’une ébauche du processus se dessine lentement. Des candidats ont, en effet, annoncé leur intention de tenter leur chance. D’abord Nacer Boudiaf, fils du défunt Président, animé du désir, dit-il, de poursuivre l’œuvre inachevée de son père. Pas d’étonnement, mais les Algériens attendent de découvrir la suite de la liste.
Celle-ci s’allonge au fil des mois avec l’annonce du porte-parole du MDS (Mouvement démocratique et social), Fathi Ghares, celle du président du Rassemblement algérien (RA) Ali Zeghdoud, et enfin, la confirmation de Bélaïd Abdelaziz, responsable du Front El-Moustakbel. Aucune grosse pointure ne se manifeste. Pas de postulant issu des partis. Les traditionnels hommes ou femmes politiques qui n’avaient pas hésité à se lancer dans l’aventure pour les présidentielles au cours de la décennie précédente n’évoquent même pas le sujet. Quatre années auparavant, il en était pourtant tout autre. La liste des candidats à l’élection présidentielle de 2014 en fait foi : Ali Benflis, Louisa Hanoune, Fawzi Rabaïne, Moussa Touati, Soufiane Djillali et Ahmed Benbitour.
Les deux derniers postulants ont, cependant, pris la décision de se retirer après l’annonce de Bouteflika de se représenter pour un quatrième mandat. En raison d’un problème de signatures, le dossier de Rachid Nekkaz n’a pas été retenu. Aucun de ces noms ne s’est manifesté aujourd’hui. Même l’initiative d’un groupe d’intellectuels soutenant la candidature de Mouloud Hamrouche s’est effilochée avec le temps. Hommes politiques et chefs de partis ont les regards tournés ailleurs, à la recherche d’indices, d’éléments de décryptage d’une situation qui ressemble peu à toutes celles ayant précédé l’évènement prévu. Les faits se reflètent parfaitement dans les discours réguliers de ces derniers, ponctués d’interrogations et axés sur l’opacité et le flou du moment. Ces derniers jours, l’intérêt s’est porté davantage sur des «signes» pouvant laisser entrevoir des changements dans les évènements à venir.
Des appels au report de l’élection présidentielle, émanant de partis membres de l’Alliance présidentielle, ont fait grand bruit jetant le doute sur le processus censé se mettre en place. Un cafouillage s’en est suivi ajoutant à la confusion ambiante. Une confusion qui semble à l’origine de l’absence d’engouement des candidats potentiels. La prudence a fini par prendre le dessus, dans l’attente de l’évolution d’une situation inéluctablement appelée à s’éclaircir dans les tout prochains jours. Selon les textes en vigueur, la convocation du corps électoral devrait avoir lieu avant la fin du mois en cours.
A. C.
The post Candidatures à la présidentielle: Aucun poids lourd à l’horizon appeared first on .
Le Bénin est honoré à travers l'admission du professeur René Derlin Zinsou à l'Académie nationale française de chirurgie. Âgé de 94 ans, le père de l'ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, devient membre d'honneur de l'Académie nationale française de chirurgie.
Le professeur René Derlin Zinsou devient ainsi le premier citoyen béninois à intégrer cette prestigieuse académie.
La cérémonie de sa consécration aura lieu ce mercredi 09 janvier 2019, à Paris dans le grand amphithéâtre de l'Université Descartes.
Prof. René Derlin Zinsou a confié que cet exploit est le fruit des travaux de recherches menés au cours de sa carrière.
Le récipiendaire est le frère de feu Emile Derlin Zinsou, ancien président du Dahomey (actuel Bénin).
Akpédjé AYOSSO
Une formation se déroule du 7 au 25 janvier Cotonou au profit des agents de répression criminelle et des autorités chargées des enquêtes et des poursuites pénales en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et autres infractions connexes. Ils sont soixante cinq policiers, douaniers, agents des eaux, forêts et chasse, magistrats et autres à bénéficier de ladite formation.
Faire rayonner la justice sociale et économique dans un contexte national et régional. C'est ce qui réunit ces hommes et femmes de la chaîne de répression criminelle pour une formation soutenue par l'Union européenne à travers le projet de « Renforcement de capacités dans la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l'Ouest » (Samwa) et le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba).
Pour le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et correspondant national du Giaba, Thomas Azandossessi, cette formation vient combler un vide important de déficit de connaissances des différents acteurs en charge de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Bc/Ft). Ceci a d'ailleurs été révélé suite à l'évaluation nationale des risques de Bc/Ft réalisée par le Bénin et dont le rapport a été approuvé en novembre dernier par le gouvernement.
Le coordonnateur national du Giaba rassure la délégation de l'Union européenne que les experts formateurs et les participants sont prêts à faire de la formation un grand succès et que l'objectif du projet Samwa sera pleinement atteint au Bénin. Il a dit toute sa joie pour l'effectivité de cette formation qui intervient à quelques jours de l'arrivée au Bénin des experts du Groupe dans le cadre de l'évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Selon le directeur général de la Police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, cette formation s'avère importante à l'ère de nouvelles formes de menaces et de la sophistication des attaques, pour permettre d'améliorer de manière sensible les performances de l'administration judiciaire ainsi que le fonctionnement des juridictions. C'est le lieu pour lui d'appeler les participants à prendre à cœur ladite formation.
Pour le chef adjoint de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, « Ce type de formation professionnelle est nécessaire pour qu'un pays comme le Bénin puisse bénéficier de sa première richesse - sa population - et pouvoir se doter d'institutions suffisamment robustes pour affronter et résoudre des questions de développement de plus en plus complexes ».
« La criminalité organisée transfrontalière, la corruption, le trafic illégal de ressources naturelles et le blanchiment des gains illicites génèrent des flux financiers qui peuvent miner les institutions, mettre en danger la stabilité d'un pays et d'une région, et anéantir la prospérité des populations », a conclu Véronique Janssen.
G.A.
Dans le cadre du Festival International de Porto-Novo (FIP 2019), l'artiste sculpteur de fer, Pascal Setondji a organisé une exposition-vente d'œuvres d'art qui va durer du 04 au 24 janvier 2019 dans l'enceinte du Musée Ethnographique. A travers ses œuvres confectionnées avec de la ferraille ou du bois, l'artiste doué de talent a tenu à laisser son empreinte à l'édition 2019 du FIP.
L'artiste international Pascal Setondji n'a pas voulu rester en marge de la célébration du Festival International de Porto-Novo (FIP), édition 2019.
En dépit du peu de moyens dont il dispose, l'artiste parvient à exposer ses œuvres d'art, et participe à des vernissages au Bénin et à l'international.
La réalisation des objets d'art est une passion pour Pascal Setondji.
L'artiste a confié que les démarches menées pour participer au FIP 2019 n'auraient pas abouti. « Ce n'est que partie remise », a-t-il affirmé.
Le sculpteur a exposé plusieurs œuvres d'art telles que : le « Gardien de nuit », « Le Petit pêcheur », « La femme diplomate », « Le petit Assangni », « Le grand Assagni ».
Aussi, il y a-t-il des objets d'art dénommés : « Le tour du monde », « Le trône royal » et « Homme de prière ».
L'artiste invite les touristes et les festivaliers à visiter le Musée Ethnographique où a lieu l'exposition, à Porto-Novo.
Akpédjé AYOSSO
Le procès du scandale des placements illégaux d'argent ICC-Services a repris, lundi 07 janvier 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
Le 12e jour d'audience du procès ICC-Services a débuté avec à la barre, le directeur général de la structure, Ludovic Pamphile Dohou. L'accusé est appelé à expliquer comment il a connu le patron de la ICC-Services. « Monsieur Guy Akplogan et moi étions de la même congrégation spirituelle. Nous étions sur la même paroisse, et il était désigné comme président de la jeunesse, j'étais son secrétaire général à l'époque et on se côtoyait, pratiquement. Nous avons sympathisés, donc je le suivais partout », a confié Pamphile Dohou.
Etant enseignant et directeur d'école, le sieur Dohou renseigne que Akplogan l'a choisi pour travailler à ses côtés vu son profil et son talent au sein de l'église.
En ce qui concerne ses attributions, il affirme : « J'étais le collaborateur immédiat de Monsieur Akplogan. Je l'assistais dans toutes les activités de ICC-Services, dans les prises de décisions. Je dirigeais les réunions, pratiquement j'étais au cœur de toutes les décisions, tout ce qui se passait ».
L'accusé Dohou est amené à parler du mode de fonctionnement de ICC-Services.
Avant la poursuite des débats, le président de la Cour, Edouard Dossa a procédé à l'isolement des autres accusés.
Selon Pamphile Dohou, ICC-Services au départ avait organisé de séances de formation, sous la direction du promoteur Akplogan et certains collaborateurs à l'endroit de tous les agents. « L'activité principale, c'était la tontine et l'épargne donc les gens venaient épargnés, les gens venaient déposer des tontines. C'est ainsi que de fil en aiguille ça a commencé à prendre et nous respectons les échéances par rapport à la tontine », a-t-il expliqué.
La base de clientèle était surtout les fidèles de l'église du christianisme céleste et l'objectif était de les sortir de la précarité.
ICC-Services est devenue une réalité grâce à l'expertise de Monsieur Tégbénou qui avait fait la CLCAM et un autre qui a fait le PADME. « En 2008, monsieur Akplogan Guy a introduit le dépôt à terme, c'est-à-dire le placement et ça a commencé à prendre très timidement », confie le DG. C'est ainsi que ICC-Services a commencé par prendre de proportion.
S'agissant des activités qui rapportaient, le sieur Dohou apprend qu'il y avait beaucoup d'activités : la vente de matériels informatiques, le transport, l'imagerie, l'ébénisterie, l'agriculture, l'élevage et pleines d'autres activités. Il assure que ce sont ces activités qui leur permettaient de respecter les taux d'intérêt promis aux épargnants surtout la vente des matériels et la formation en informatique.
En ce qui concerne les placements en ligne, dit-il, c'était le Pdg Guy Akplogan qui s'en occupait.
La Cour n'est pas convaincue du fait que ces activités puissent rapporter les revenues nécessaires pour face aux taux élevés de ICC-Services.
Ludovic Pamphile Dohou a attesté que les informations contenues dans le procès-verbal du 19 juillet 2010, selon laquelle ICC-services est pluridimensionnel sont vraies.
Ne pouvant convaincre avec les chiffres, Ludovic Dohou rassure que toutes ces activités existaient vraiment. Il souligne que la commission d'enquête a ramassé tous les documents. « La preuve est qu'on n'était pas en état de cessation de paiement avant qu'on ne nous jette en prison », se justifie-t-il. « Monsieur le président, croyez-moi, c'est une grâce divine », ajoute Dohou.
La mauvaise blague du 1er avril
A la barre, le sieur Dohou déclare qu'il n'y avait pas de problème jusqu'à ce 1er avril 2010 où il y a eu cette mauvaise blague de la radio Wêkê qui passait une information du président Boni Yayi demandant aux épargnants d'aller retirer leurs sous, sinon ils vont tout perdre. Il a confié avoir appelé le journaliste en vain. C'est à 12 heures, explique le DG que le journaliste a pu répondre à son message soit disant que ‘'c'est un poison d'avril''. Le sieur Dohou a informé qu'il a reçu le coup de fil de Tégbénou qui lui faisait comprendre qu'il a déjà payé plus de 450 millions FCFA, aussi bien à Dantokpa c'était l'effervescence.
Pour lui, cette information est partie comme une bombe du moment où le journaliste disait que l'information vient du chef de l'Etat. « À Calavi, on a pu calmer les gens mais, dans les autres agences, ce n'était pas possible », a-t-il indiqué.
Aux dires du directeur général, ICC-Services n'est pas comparable à l'affaire Bernard Madoff.
Des dons faits au nom de l'ex président Yayi
L'accusé Pamphile Dohou déclare que des actions se faisaient au nom du président de la République. Et ce, à travers les instructions d'une cellule de communication du chef de l'Etat. Ils allaient ainsi dans les écoles, les centres de santé, orphelinats, pour faire des dons après échanges avec une personne anonyme.
La facture de la communication de ces activités était à la charge de la présidence et les promoteurs de ICC-Services étaient remerciés par le chef de l'Etat.
Dohou précise que Boni Yayi traitait le sieur Tégbénou d'une manière particulière à chaque fois qu'ils allaient à la présidence de la République. L'ex président aurait même obtenu l'agrément pour la société SNAB de Tégbénou.
Le sieur Dohou contredit la déposition de sa fille
Lors de la déposition du 19 juillet 2010, Dohou Bernice, devant la commission autonome d'enquête judiciaire a qualifié deux maisons de luxueuses et très luxueuses.
« Je suis surpris qu'elle ait parlé ainsi », souligne-t-il. ‹‹Ce que j'ai construit à Hédomé, renseigne le DG, ce n'est que deux chambres à coucher et un salon et une entrée-coucher pour mes enfants››. ‹‹A Calavi poursuit-il, la maison que j'ai achetée en 2009 est à 9 millions et je n'ai même pas fini de payer››. Toutefois, Dohou soutient qu'il n'avait pas de salaire, et que c'est Monsieur Akplogan qui par moment lui donnait quelque chose. Selon lui, les sources de revenues provenaient des économies de ICC-Services. « Nous étions bien nés et le seigneur nous accompagnait. Mon papa fut transporteur et ça a beaucoup prospéré pour lui, c'est peut être cette chance là que j'ai apportée à ICC-Services », a-t-il martelé.
L'ex-première dame, cliente de ICC-Services
Dans ses dépositions à la barre, le sieur Dohou a confié qu'il allait au cabinet de l'ex-première dame, Chantal Yayi. Cette dernière aurait déposé 2 millions et sa sœur 1 millions de FCFA.
Selon le procureur spécial, un déposant se serait rendu à la structure avec la force publique pour prendre 4 milliards de FCFA. Une information que Dohou a infirmé. « Aucun déposant », a-t-il répondu.
Le sieur Dohou n'a pas été aussi d'accord avec l'inventaire de ses biens fait lors de sa déposition à la commission autonome d'enquête. « Je ne me reconnais pas dans ces déclarations », a-t-il clarifié. Pour lui, ces montants ont été fabriqués. « Lorsqu'on nous lisait ces PV-là, nous avons contesté, il y a eu trop de contre-vérités dans ce qui a été fait », informe le directeur général.
Le président de la Cour cherche toujours à savoir quelles activités permettaient à ICC-Services de faire face aux taux d'intérêts jusqu'à avoir des bénéfices. « On ne permettait pas les taux élevés de placement, on ne dépassait pas 1 millions, 2 millions », a notifié Dohou. Il ajoute que le taux de bénéfice n'était pas aussi élevé que ce que les déposants venaient prendre.
Pamphile Dohou sur l'agrément de ICC-Services
Selon le sieur Dohou, toutes les démarches ont été entreprises, lorsque la cellule de surveillance leur a dit qu'il fallait un agrément. Un cabinet sur proposition de Grégoire Ahizimé a été sollicité pour l'obtention de l'agrément. Il a indiqué que tout se faisait par l'intermédiaire d'un expert.
Le directeur général a affirmé que 220 millions ont été effectivement donné au sieur Ahizimé. A cela s'ajoute une somme de 8 millions de FCFA. Les 220 millions déboursés pour l'agrément provenaient des revenus de la société SNAB de Emile Tégbénou. Il clarifie que c'était prévu que ces fonds soient remboursés au promoteur une fois le point fait.
Le DG Dohou assure que Tégbénou n'a pas menti sur ce fait.
Aux dires du directeur général, non seulement les promoteurs, épargnants, populations auraient bénéficié de l'existence de ICC-Services mais aussi tous les hommes politiques qui entouraient le chef de l'Etat.
Douhou, Mohamed Sakè,-Lissagbè
Alors que Pamphile Dohou, ne se reconnaît pas dans les dépositions par rapport à l'inventaire de ses biens, Mohamed Sakè et Dieudonné Lissagbé affirment que rien n'a été ajouté, ni retranché aux déclarations faites par le directeur général.
Pour Mohamed Sakè, membre de la commission autonome d'enquête judiciaire sait exactement ce qu'il a dit qui a été mentionné. Etant donné que c'était une enquête sensible, Mohamed Sakè informe qu'on ne peut obliger une personne à répondre sur ce qui lui appartient. Il souligne que les personnes entendues n'ont été soumises à aucune pression.
Dieudonné Lissagbé soutient aussi que les déclarations contenues dans le PV interrogatoire de juillet 2010 sont belles et bien celles de Pamphile Dohou.
Cependant, le directeur général dit avoir contesté ce jour-là tout ce qui a été lu concernant l'inventaire de ses biens.
Les chiffres d'affaires de ICC-Services restent inconnues
Le sieur Dohou déclare qu'il n'a plus idée du montant total des fonds collectés au sein de ICC-Services puisque la plupart des matériels et documents ont été saisis lors des enquêtes. Il a évalué les fonds collectés en termes de milliards.
Pour le directeur général, le plan de ICC-Services était rationnel, il ne s'agissait pas d'embarquer les épargnants dans une aventure. Dohou rassure que tous les épargnants ayant déposé avant février 2010 ont été payés. Tout allait bien jusqu'à la ‘'mauvaise blague'' du 1er avril.
Me Anassidé cherche à savoir davantage sur comment les activités étaient entreprises. Selon Dohou, les promoteurs étaient soutenus par des amis qui leur proposaient des activités. Il précise avoir des activités avant d'être directeur général de ICC-Services.
Le sieur Dohou élevait des cabris à Zè, et avait des activités qui prospéraient.
Me Kassa, s'adressant au témoin Mohamed Sakè, a voulu comprendre pourquoi les perquisitions n'ont pas eu lieu au domicile du sieur Dohou.
L'OPJ Mohamed Sakè indique que les perquisitions ont été faites au domicile de Tégbénou suite à l'information reçue selon laquelle, le promoteur aurait caché de l'argent dans son plafond.
La Cour demande à savoir si les bureaux de ICC-Services, sis à Calavi ont été perquisitionnés par la commission autonome d'enquête judiciaire. « A priori non », a-t-il répondu.
Au niveau de la commission explique l'OPJ, il y a une phase d'enquête préliminaire qui consistait à rechercher les autres structures en dehors d'ICC-Services. C'est donc après, il y a eu les commissions rogatoires, où il était question de recenser les biens que les accusés ont pu acquérir avec l'activité de ICC-Services. Il précise que le compte de Dohou indiqué dans le PV a été sous scellé et qu'un inventaire a été fait.
A la barre, le DG révèle que lors des réunions, le sieur Emile Tégbénou faisait le point de 100 millions de FCFA. Me Anassidé cherche à savoir comment le promoteur a pu avoir chez lui 7 milliards de ICC-Services. Dohou notifie que ‘'l'argent sortait et entrait''.
Grégoire Ahizimé au sujet de l'agrément
Pour le compte du 12e jour du procès, Grégoire Ahizimé est encore appelé à répondre de ses actes. Alors que la structure ICC-Services était en crise, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance a introduit la demande d'agrément auprès de la BCEAO. Il explique que l'agrément n'avait que rapport avec l'activité d'épargne et non de placement. Ahizimé avait instruit aux promoteurs de passer à 2% puisque lors des rencontres et discussions tenues, il était question d'épargne et non de placements. Le sieur Ahizimé confie avoir averti le PDG de la structure d'une crise si les taux élevés ne sont pas baissés. Il n'était pas convaincu que les activités menées par les promoteurs puissent leur permettre de respecter les engagements vis-vis à des déposants.
Mohamed Sakè affirme qu'il ignorait que ICC-services avait fait une demande d'agrément pour se régulariser. Les autres structures illégales recensées qui pouvaient rembourser les épargnants sont envoyées au comité de suivi et celles qui visiblement étaient dans l'incapacité vers le procureur. Quant au plan de remboursement de ICC-Services apprend-t-il, ce n'était pas à la commission d'apprécier mais au comité de suivi.
En ce qui concerne les biens saisis, les véhicules, l'OPJ mentionne que la commission aurait eu recours aux unités territoriales. « Pour ce qui est du travail effectué par la commission, on n'a pas opéré de saisie au niveau de son domicile », a-t-il précisé.
« Je crois sincèrement que Emile Tégbénou n'était pas présent au moment où ses véhicules étaient saisis », a ajouté Mohamed Sakè.
A son tour Dieudonné Lissagbé déclare que la BEF ne s'est pas occupée des biens du sieur Tégbénou.
A la suite, le directeur général de la structure est questionné par Me Alain Orounla. Ce dernier demande à savoir si le sieur Dohou gardait de l'argent à son domicile comme le promoteur Emile Tégbénou. « Non », a-t-il répondu. Le directeur général renseigne qu'il avait des comptes bancaires où il déposait les fonds des déposants quotidiennement. Les déposants sont payés explique l'accusé, selon la planification faite et les remboursements d'une semaine.
Le directeur général dit éprouvé un sentiment de fierté pour les activités menées à ICC-Services. « J'ai quand même un sentiment de fierté, parce que, ce que nous avons promis, l'engagement que nous avons pris avec les Béninois, même si on ne l'a pas réussi à 100%, nous avons sortis les gens de la précarité », a-t-il déclaré. Mais, tant qu'il reste à faire, martèle Dohou, rien n'est fait.
Emile Tégbénou à la barre
Appelé à la barre, Emile Tégbénou doit encore répondre aux questions relatives aux 27 milliards FCFA qui selon lui étaient dans ses coffres-forts lors de son arrestation. Dans ces fonds, 7 milliards appartenaient à la structure ICC-Services. Le promoteur annonce que c'est avec cette somme qui se trouvait dans un coffre-fort, qu'il payait les clients.
Les 20 milliards restants étaient dans 4 autres coffres-forts. Tégbénou réfute les avis selon lesquels, il a été retrouvé 9 milliards et qu'il a multiplié cette somme par 03.
Tégbénou, son garde-corps et les employés qui l'aidaient à compter l'argent, seraient les seuls à savoir l'existence de ‘'beaucoup d'argent''.
Aux interrogations du procureur spécial, il clarifie qu'aucun placement en bloc d'une seule personne d'une somme de 100 millions n'a été fait.
Le sieur Tégbénou a affirmé avoir payé tous les déposants qui venaient au moment de la crise sauf ceux dont les contrats n'étaient pas à échéance.
Selon le procureur spécial, quelques maisons de Emile Tégbénou saisies auraient été vendues. Le promoteur de ICC-Services confie n'avoir signé aucune convention de vente de maison.
L'avocat Anassidé revient sur les 7 milliards de ICC-Services se trouvant dans les coffres-forts de Emile Tégbénou. Elle cherche à savoir avec quel nombre de déposants, le sieur Tégbénou a pu réunir cette somme.
L'audience reprend ce mardi 08 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
La Guinée a «accepté» d’organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 au lieu de celle de 2023, entérinant un glissement du calendrier après le retrait de l’édition 2019 au Cameroun, a annoncé hier à Conakry le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.
En visite dimanche à Conakry avec le président de la FIFA Gianni Infantino, Ahmad Ahmad a rencontré le président guinéen Alpha Condé. Et à l’issue de cette entrevue avec le chef d’Etat, le Malgache a affirmé que la Guinée a donné son feu vert. «Les présidents du Cameroun et de la Guinée ont accepté le glissement du calendrier de l’organisation des prochaines CAN, il reste à rencontrer le président de la Côte d’Ivoire», a affirmé le patron du foot africain. «Nous avons toujours clamé haut et fort que le football africain ne peut se développer sans une collaboration étroite avec nos Chefs d’Etat. Et aujourd’hui, je suis très ravi d’entendre que le président Alpha Condé ait accepté d’abriter la CAN-2025.
Le reste on va discuter avec le président de la Côte d’Ivoire», a-t-il ajouté. En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Or, après le retrait de l’organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de procéder à un décalage, attribuant l’édition 2021 à ce pays et l’édition 2023 à la Côte d’Ivoire, ce qui laissait en suspens le sort de la Guinée.
L’Egypte et l’Afrique du Sud se sont portés candidats pour organiser l’édition 2019, dans moins de six mois et, pour la première fois de l’histoire, en présence de 24 pays au lieu de 16. La CAF doit prendre sa décision mercredi lors d’une réunion de son comité exécutif à Dakar, au lendemain de la désignation du Ballon d’Or africain de l’année. «Je le dis en tant que dirigeant et administrateur du football africain, après y avoir réfléchi. Et j’y pense encore. Il n’y a pas que les six stades, il faut construire des hôtels. Il y a aussi les hôpitaux, les télécommunications, les routes, les compagnies aériennes.
C’est à cause de tout ça. Il y a beaucoup de choses. L’accueil conjoint, comme nous l’avons vu entre le Gabon et la Guinée Equatoriale, serait-il une solution de repli envisageable?», s’est demandé le dirigeant. La CAF tient donc le feu vert de 2 des 3 pays concernés par le glissement des prochaines CAN. Convaincre le dernier pays concerné, la Côte d’Ivoire, qui a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), risque en revanche de s’avérer plus compliqué pour l’instance dirigeante du football africain.
The post CAN-2025: La Guinée accepte d’accueillir la phase finale appeared first on .
En 32es de finale de la Coupe d’Angleterre, Manchester City a infligé un sévère 7-0 à Rogherham, modeste formation de D2 anglaise avec notamment un but de Riyad Mahrez. Trois jours après avoir infligé à Liverpool sa première défaite de la saison en Premier League, Manchester City a dominé la formation de Championship, Rotherham (7-0), à l’occasion du troisième tour de la FA Cup, ce dimanche à l’Etihad Stadium.
L’international algérien Riyad Mahrez qui a retrouvé une place de titulaire a signé son septième but cette saison toutes compétitions confondues. L’ancien joueur de Leicester a inscrit le cinquième but de City à la 73e minute de jeu après un superbe une-deux avec Gündogan. L’Algérien retrouve le chemin des filets pour la première fois depuis le 4 décembre dernier. Les autres réalisations des hommes de Pep Guardiola ont été l’œuvre de Sterling (12’), Foden (43’), Ajayi (45’ c.s.c.), Jesus (52’), Otamendi (78’) et Sané (85’).
The post Manchester city : Riyad Mahrez retrouve le chemin des filets appeared first on .