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Afrique

Le Programme de promotion de la viande bovine européenne lance son concours culinaire: Le traditionnel versus le moderne

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 10:05

Le Programme de promotion de la viande bovine européenne organise son premier défi culinaire TasteTheBest Challenge, dédié aux amateurs de la cuisine traditionnelle et moderne. Deux groupes ont été mis à l’épreuve pour concocter plusieurs recettes et laisser le public, seul jury, élire le gagnant de la compétition.

Durant toute la période du défi, les jeunes concurrents vont déployer leur créativité et leur savoir-faire afin de séduire les internautes. Les plats seront évalués sur l’équilibre visuel, la présentation et l’harmonie.

Cette compétition culinaire rassemble des concurrents, dont certains sont lauréats de concours à l’exemple de Nassim, gagnant de la deuxième édition de Master Chef, le chef Iheb et d’autres influenceurs à forte communauté sur les réseaux sociaux. En mode free-style, ils choisissent la recette à base de viande bovine, les ingrédients et le dressage pour subjuguer leurs publics via les plateformes Facebook et Youtube.

Pour rappel le Programme de promotion de la viande bovine européenne a déjà participé au salon de l’agroalimentaire SIPSA en 2018, où un cooking show a été animé, afin de faire découvrir aux visiteurs algériens les qualités du bœuf européen.

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«Les lundis du club» à l’institut culturel italien: Projection de « Nous nous sommes tant aimés »

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 10:04

Tous les lundis du 28 janvier au 4 mars 2019, la salle polyvalente de l’Institut culturel italien, sise
4 bis, rue Yahia Mazouni, El Biar (Alger) à partir de 18h30 ouvre ses portes à tous les cinéphiles. Au programme des hommages et rétrospectives dédiés aux grands réalisateurs et interprètes du cinéma italien.

L’Institut culturel italien consacre un cycle au grand réalisateur italien Vittorio De Sica qui fut l’un des pères du «Neo réalisme italien»… Ce cycle sera d’abord «précédé» par un film d’Ettore Scola: «C’eravamo tanto amati» comme «un pont» entre le cycle de Fellini et celui de De Sica. Au programme: «C’eravamo tanto amati» d’Ettore Scola, «Ladri di biciclette», «Sciuscià», «Umberto D» de De Sica, «Il Giardino dei Finzi Contini», «Il Generale Della Rovere» de Vittorio De Sica. L’entrée est gratuite dans la limite des places disponibles (Sous réservation par e-mail: iicalgeri.segr@esteri.it). Sans réponse de confirmation l’accès est interdit. Aussi, sera projeté lundi prochain «C’eravamo tanto amati» (Nous nous sommes tant aimés) de Ettore Scola. Une comédie dramatique, 1976, 90 min, avec Vittorio Gassman, Nino Manfredi, Stefania Sandrelli et Stefano Satta Flores (version originale en italien – sous-titrée en français).

Le film a pour contexte l’année 1945, trois amis qui ont pris part à la résistance italienne célèbrent la chute du fascisme et la fin de la guerre. La République remplace la monarchie et tous les trois poursuivent leur chemin séparément, libre, de toute propagande fascisante. Par hasard, tous les trois se rencontrent, mais la communication entre eux est devenue bien différente de celle de leur jeunesse. «Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés», déclare l’un des protagonistes. Une phrase devenue désormais culte!

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Le dialogue, pouvoir-opposition, a bel et bien commencé

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 01/28/2019 - 09:54
Adrar-Info - La déclaration par laquelle la présidence a mis fin aux tentatives de certains députés de faire modifier la Constitution, avait pour...
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Tizi Ouzou – Ghaleb Bencheikh: «Nous vivons un temps de défaite de la pensée et embrasement de l’intelligence»

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:52

Naït Ali H.

  Le président de la Fondation Islam de France, Ghaleb Bencheikh, a souligné hier de subvertir à la méthode de Mohammed Arkoun, «car nous vivons un temps de la défaite de la pensée, d’embrasement de l’intelligence, de la négation de la réflexion, de la démission de l’esprit et ça ne peut pas durer». Intervenant à l’ouverture des travaux sur l’œuvre de Mohammed Arkoun, organisés par l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, Ghaled Bencheikh a insisté qu’il est temps de méditer la pensée subversive de l’islamologue pour s’insurger contre la triple ignorance telle qu’il a définie. Il a, à ce propos, rappelé que Mohammed Arkoun n’a pas voulu abdiquer devant «la sainte ignorance», ou l’ignorance sacrée, l’ignorance institutionnalisée des institutions parfois privées ou parfois publiques financées sur le mécénat public ou privé dans lesquelles on enseigne aussi des mensonges au regard de la connaissance et de la rigueur scientifique et l’ignorance complexe qui fait que «nous ne savons pas et nous ne savons pas que nous ne savons pas». Bencheikh préconise d’opposer la pensée de Mohammed Arkoun à «l’extrémisme au jihadisme et au salafisme». Il a appelé à appliquer le triptyque de Mohammed Arkoun qui est: transgresser, déplacer et dépasser pour surmonter. Il est temps de soumettre le patrimoine religieux aux fameuses sciences de l’homme et de la société» car «nous sommes saturés de religiosité et le sacré devient de plus en plus obèse, gros et asphyxiant. On ne peut plus rien faire», a ajouté l’intervenant.

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Conseil constitutionnel : Mourad Medelci n’est plus

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:50

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad  Medelci est décédé lundi à 1h30 du matin à Alger, à l’âge de 76 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.

Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, M. Medelci a occupé plusieurs portefeuilles  ministériels avant d’être désigné, en septembre 2013, par le président de  la République, Abdelaziz Bouteflika, à la tête du Conseil constitutionnel.

Le défunt a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères (4 juin 2007-11 septembre 20013), ministre des Finances (2005-2007) et celui de ministre du Commerce (9 novembre 1988-9 septembre 1989) ainsi que conseiller auprès de la présidence de la République (2002-2005).

Licencié en sciences économiques de l’université d’Alger en 1966, M.  Medelci a également occupé des postes de direction dans plusieurs groupes  publics avant de devenir directeur général de la SNTA.

L’enterrement aura lieu lundi après la prière du dohr au cimetière de Ben  Aknoun.

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Bouira: Elle assassine son mari, 15 ans de prison

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:48

Farid Haddouche

      La cour de Bouira en poursuivant le déroulement de sa troisième session criminelle ordinaire vient de prononcer un jugement de 15 années d’emprisonnement ferme dans une affaire se rapportant au délit de l’homicide volontaire avec préméditation. Le procureur général a requis la peine de mort contre l’accusée, une femme répondant aux initiales S.A., âgée de 50 ans, qui a tué son mari (S.C.) âgé de 76 ans d’une manière tragique.

Les faits remontent à la nuit du 22 octobre de l’année 2017, et suite à une querelle de ménage, l’épouse asséna à son mari deux coups sur la tête à l’aide d’une grosse pince qui lui seront fatals. La victime tomba à terre. C’est alors qu’elle se saisit d’un fil métallique pour l’étrangler, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Quand elle s’assura de sa mort, elle traîna son corps vers une étable attenante au domicile pour le laisser inerte en ce lieu. Par la suite, elle appela l’un de ses fils pour lui annoncer l’horrible nouvelle en lui faisant croire que son père a eu un accident pendant qu’il s’occupait de ses bêtes dans l’étable.

Quand les enfants accoururent, ils trouvèrent leur père portant des traces de blessures sur la tête et au cou. Ils saisirent les services de la gendarmerie qui se sont dépêchés sur le lieu du drame et ont ouvert une enquête. Cette dernière a abouti à l’arrestation de l’épouse, qui s’est avérée être l’auteure réelle du crime. Il faut dire que cette dernière a avoué son forfait, mais en récusant l’intention de le tuer. Elle déclara au juge qu’elle voulait simplement se soustraire à son comportement violent qu’il exerçait sur elle.

Parce que, selon ses dires, il arrive souvent à son défunt mari de la tabasser. Elle niera également certaines accusations comme celle qui lui a fait porter la responsabilité de vouloir s’emparer de l’argent de son défunt mari qui était nanti sur ce point. Car, lors de son arrestation, les enquêteurs trouvèrent en sa possession une somme de 190 mille dinars.

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Débat autour des mécanismes et opportunités d’investissement à l’exportation

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:48

Farid Haddouche

  Dans le cadre de l’investissement et pour inciter les industriels à entrer dans le monde de l’exportation, la Direction de l’industrie et des mines, sous l’égide du wali M. Mustapha Limani, vient d’organiser au niveau de la salle des conférences de la maison de la culture Ali Zamoum une journée d’étude qui a porté sur le thème des «Mécanismes et opportunités d’investissement à l’exportation». Cet évènement a été destiné au profit des opérateurs économiques et en présence de spécialistes dans le domaine de l’exportation.

Le Dr Abdelouahed Kerrar, directeur général de la firme Biopharm, interviendra dans sa communication qui a porté sur le thème de «L’industrie pharmaceutique: réussir l’export» pour déplorer que «nous subissons une insuffisance réglementaire ahurissante, et celle-ci date depuis plus de 30 ans. Ce qui fait qu’il y a un décalage énorme entre l’industrie pharmaceutique et l’indigence de la règlementation». Il enfoncera encore le clou en ajoutant qu’ «il est difficile de faire comprendre cela à l’administration. Alors qu’il faut se rendre à l’évidence qu’il y a une nouvelle situation économique et que le facteur temps n’est pas mis en valeur».

Abordant la crise économique, il précisera dans ce sens: «Pour preuve, nous avons mis 2 années pour accepter de dire qu’il y a une crise économique sérieuse, tandis que nos réserves de change ont baissé de 40%». Il mettra en avant «la nécessité d’appliquer de nouvelles mesures pour épargner les menaces qui guettent l’industrie pharmaceutique naissante». Il suggérera par exemple «la mise en place d’une agence pharmaceutique, l’ajustement des prix en fonction des coûts de production, la modernisation du système de remboursement des médicaments et la lutte contre l’informel». En somme, les lenteurs bureaucratiques affectent même les entreprises publiques qui investissent dans le domaine de l’industrie pharmaceutique à l’instar de l’entreprise Saidal. «Il y a un manque de visibilité devant une réglementation défavorable aux sous-traitants concernant les droits de douane. On traite le médicament comme on traite un quelconque produit de consommation», affirmera un autre participant. Nous saurons également qu’il est décisif de donner en premier lieu les moyens humains et matériels à l’administration qui n’est pas dotée de nouvelles technologies, de budgets spécifiques, et de la loi sanitaire qui n’est pas encore prête. Pour information, la firme Biopharm est une société par actions (SPA) qui a à son actif plus de 80 unités de production implantées à travers le pays et 150 projets pour créer de nouvelles unités. Ce groupe pharmaceutique a intégré le domaine de l’exportation depuis 2011 en exportant plus de 15 de ses produits vers le marché africain et maghrébin.

Un autre responsable de la douane succédera aux conférenciers pour s’exprimer sur les «facilitations douanières et les ports secs». Un autre speaker de l’union nationale des exportateurs algérien (ANEXAL) donnera un aperçu sur cet organisme et son rôle dans le développement des exportations indépendamment des hydrocarbures.

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Asphyxie au monoxyde de carbone : 47 morts depuis le début du mois

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:44

Par Massiva ZEHRAOUI 

Depuis le début du mois en cours, 47 personnes ont été asphyxiées par ce gaz toxique, tandis que 444 autres ont été secourues, d’après un bilan de la Protection civile.

C’est un gaz inodore et invisible et c’est là tout son danger. Le monoxyde de carbone autrement appelé «le gaz qui tue» ou le «tueur silencieux», ôte, sournoisement, des dizaines de vies. Chaque année à la même période, des personnes meurent par le simple fait d’avoir inhalé ses émissions. Depuis le début du mois en cours, 47 personnes ont été asphyxiées par ce gaz toxique, tandis que 444 autres ont été secourues, d’après un bilan de la Protection civile. On en conviendra, ce chiffre donne des frissons. Le constat est on ne peut plus alarmant. Que se passe-t-il? C’est la grande question qui, vraisemblablement demeure sans réponse bien claire. Dès lors, deux facteurs sont pointés du doigt. D’un côté, on parle de l’inconscience qui caractérise beaucoup de nos concitoyens. Sachant qu’en ces temps de grand froid, la grande majorité des foyers allume ses appareils de chauffage en fermant toute bouche d’aération, empêchant ainsi l’air d’entrer et de se régénérer à l’intérieur. Inconscience pour certains, ignorance pour d’autres on dira. Car oui, cela doit sonner comme une évidence pour tout le monde.
D’un autre côté, l’ampleur qu’à pris ce phénomène au fil du temps est aussi imputé à la commercialisation d’un matériel jugé défectueux. Sinon, comment expliquer que l’aggravation de cette situation coïncide justement avec l’arrivée dans le marché de dizaines de marques qui produisent des appareils de combustion au gaz.
Cette problématique a été soulevée depuis un bon moment maintenant. Mais le département concerné se contente tout simplement de parler de la prise d’une série de mesures pour endiguer le phénomène. On a entendu parler de ces mêmes mesures l’année dernière, et même en 2016. Mais comme on l’aura constaté, la donne reste inchangée sur le terrain. Nous ne sommes pas encore à la fin de l’hiver et le bilan est déjà très lourd. Où va-t-on de la sorte? Qu’attendent les autorités pour réagir de manière efficiente à ce problème?
En 2017 rappelons-le, le ministère du Commerce avait initié une enquête nationale portant sur la vérification de la conformité des appareils à gaz à usage domestique. Il en est ressorti que «93% des échantillons de détendeurs à gaz testés ne répondent pas aux exigences normatives de sécurité et celles liées à l’information du consommateur.» Cela laisse à penser que ce danger concerne de nombreux appareils de chauffage qu’on utilise. En 2014, le même département a également, après une enquête, affirmé que «la quasi-totalité des appareils de chauffage contrôlés entre fin 2014 et début 2015 dans le cadre d’une enquête sur les causes des accidents domestiques ayant entraîné le décès de leurs utilisateurs ou leur hospitalisation par inhalation de monoxyde de carbone sont non conformes aux normes». Ainsi, on se demande, qu’a-t-on fait de concret depuis?
Par ailleurs, si l’on faisait un bilan comparatif du nombre de décès entre la même période en 2017, à savoir janvier, on note qu’il y a tout de même eu une légère hausse du nombre de décès par le monoxyde de carbone. En effet, 41 morts par asphyxie ont été recensés l’année écoulée, contre 47 en 2018. Cependant, dans la mesure où il reste quelques jours avant la fin du mois, et que par conséquent de nouveau décès sont à prévoir, le bilan risque de s’alourdir davantage.
On conclura donc, que le danger de ce gaz a pris de l’ampleur par rapport à l’année dernière et encore plus à celle la précédant. Inquiétant! Tel est le constat final.
Notons que les services de la Protection civile ont indiqué, hier, que «deux personnes ont perdu la vie, intoxiquées par des fuites de monoxyde de carbone, émanant d’un chauffage dans la wilaya de Béjaïa au cours des dernières 24 heures, alors que 66 autres ont été secourues dans d’autres wilayas du pays».
La même source a encore fait état de l’intervention de la Protection civile pour sauver «50 personnes incommodées par le monoxyde de carbone CO émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains, au niveau des wilayas d’Alger 10 personnes, Batna avec six personnes, Bordj Bou Arréridj trois personnes, Constantine avec 14 personnes, Oum El Bouaghi trois personnes, Saïda quatre personnes, Sétif deux personnes, Guelma trois personnes et Laghouat cinq personnes, les victimes ont été traitées sur place puis évacuées dans un état satisfaisant vers les établissements de santé par nos secours».

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Blida: La Journée de la douane

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:42

Tahar Mansour

  C’est la wilaya de Blida qui a accueilli cette année les festivités relatives à la Journée mondiale des douanes, en présence du ministre des finances, M. Abderrahmane Raouia, de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fatma-Zohra Zerouati, du secrétaire général de l’UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, du directeur général des douanes, M. Farouk Bahamid, du wali de Blida, M. Youcef Cherfa, et des autorités civiles et militaires de la wilaya, en plus de nombreux cadres de l’administration des douanes algériennes. Intervenant lors du lancement des festivités, le ministre a indiqué que la douane algérienne a fait siennes les recommandations du président Bouteflika afin de booster l’économie nationale, dont l’exportation des produits nationaux, l’amélioration de la gouvernance économique au niveau des institutions étatiques et privées et la lutte contre toute forme de bureaucratie afin d’améliorer le climat des affaires sont les trois axes principaux. Il n’a pas manqué non plus d’appeler tous les travailleurs des douanes à adhérer au programme de modernisation de leur secteur dans le but de remplir leurs missions dans les meilleures conditions possibles et dans la transparence la plus totale. «Le financement de l’économie nationale constitue un défi majeur pour l’Etat et concerne tous les secteurs, une implication de tous les acteurs de l’économie nationale est donc nécessaire pour améliorer l’exportation et le commerce extérieur grâce aux mécanismes mis en place» a-t-il expliqué. Quant au directeur général des douanes, M. Farouk Bahamid, il a axé son intervention sur les différentes actions de modernisation et de numérisation qui ont touché l’administration des douanes au cours des 20 dernières années et qui ont permis de réviser la gestion des opérations et de la gouvernance. Abordant la question des difficultés rencontrées quotidiennement aussi bien par les douaniers que par les citoyens dans le cadre des opérations de dédouanement, le DG rappelle que la numérisation de son institution a permis de faire gagner beaucoup de temps aux opérateurs économiques. D’ailleurs, le directeur général des douanes annonce que cette modernisation ne s’arrêtera pas là et qu’elle connaîtra bientôt une autre phase après la signature d’une convention avec les douanes de la Corée du Sud afin d’adopter un nouveau système d’information éprouvé qui repose sur un modèle international. M. Bahamid annonce aussi que les douanes algériennes vont se connecter à partir de l’année prochaine avec les compagnies aériennes afin qu’elles transmettent des fiches numérisées des passagers devant entrer en Algérie afin qu’elles soient traitées à l’avance et faire gagner ainsi un temps inestimable à tous. Une autre convention a aussi été signée par les douanes avec Algérie Poste pour une meilleure prise en charge des colis ou autres envois qui pourraient ainsi être traités à l’avance. Enfin, plusieurs douaniers ont été promus à des grades supérieurs et d’autres ont reçu des récompenses financières après avoir réussi des opérations de qualité au cours de l’année 2018.

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Constantine – Solidarité: 37 SDF placés à Diar Errahma

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:41

A. E. A.

      La campagne de solidarité « Un hiver chaud pour tous » a permis, depuis son démarrage le 25 décembre dernier, d’orienter 37 personnes sans domicile fixe (SDF) vers Diar Errahma et ce, parmi 890 interventions de sensibilisation et d’orientation, faites par la direction de l’action sociale (DAS) et ses différents partenaires de la commission de wilaya chargée de la prise en charge des catégories démunies. Selon un responsable de la DAS, Chawki Lekhal, cette campagne de solidarité se poursuivra jusqu’au mois d’avril prochain. Et notre interlocuteur de souligner que des sorties de nuit sont organisées deux jours par semaine, les dimanches et les mercredis, en direction de ces SDF. Malheureusement, dit-il, la majorité des concernés refusent catégoriquement d’aller à Diar Errahma, ou bien acceptent d’y être juste pour y passer une nuit et la quittent le lendemain. Pourtant, s’étonne-t-il, le SDF y dispose d’une chambre, de repas chauds et réguliers et même de vêtements. En plus, Diar Errahma dispose d’assistantes sociales et dans le cas ou la personne SDF a une famille, ces assistantes se chargent de la concilier avec celle-ci en vue de l’y insérer de nouveau.

Et d’ajouter qu’en sus de ces opérations de placement de SDF à Diar Errahama, la campagne de solidarité englobe aussi la distribution de repas chauds aux SDF et plus généralement aux démunis. Ainsi, pas moins de 845 repas chauds ont été servis à ces catégories durant la période d’un mois, par les services de l’action sociale (DAS) et de l’agence de l’action sociale (AAS).

Auxquels, il y a lieu d’ajouter la distribution également de couvertures, de literie et de vêtements d’hiver pour les familles nécessiteuses à travers la wilaya. Et cette action, fait-il savoir, est menée en coordination avec la commission de wilaya, qui est présidée par le wali et compte comme membres, la DAS, le Croissant-Rouge, la police, la protection civile et les services sociaux des APC concernées, conclut-il.

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La révision des listes électorales suit son cours

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:40

A. El Abci

  La révision exceptionnelle des listes électorales, qui s’étale du 23 janvier jusqu’au 8 février, se déroule dans de bonnes conditions, notamment les nouvelles zones urbaines, qui ont connu des opérations de relogement lors des derniers mois, selon le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de Constantine, Chellali Dekkiche. Cette révision exceptionnelle des listes vise, souligne ce responsable, à permettre aux citoyens de s’inscrire ou de procéder à une opération de radiation de leurs noms et leur réinscription, suite à un changement d’adresse. Situation qui concerne particulièrement, fait-il savoir, les familles qui ont été transférées au niveau des nouvelles villes d’Ali Mendjeli et de Massinissa, dans la commune d’El Khroub. Et d’indiquer, dans ce sillage, que pas moins de 12.370 cartes de vote ont été imprimées à l’occasion, dont la distribution aux nouvelles adresses des concernés a été prise en charge par plusieurs groupes d’agents administratifs.

Evoquant la question du corps électoral, le 1er responsable de la direction de la réglementation et des affaires générales, le situera à exactement 585.052 électeurs, après l’opération de révision ordinaire du mois d’octobre des listes électorales, et de 557.057 électeurs avant l’opération. Et notre interlocuteur de signaler, par ailleurs, que le scrutin se déroulera à travers 1.457 bureaux et 214 centres de vote. Changement induit par les vagues de relogement des habitants de plusieurs cités de la ville de Constantine à Ali Mendjeli et Massinissa, fait-il observer.

Et d’indiquer encore que des commissions administratives locales, composées d’un juge comme président, du président de l’APC, du secrétaire général et deux électeurs, chargés du suivi des opérations d’inscription et de radiation, ont été installées. Et d’ajouter que ses services suivent de près cette opération et il est dans leurs prérogatives d’intervenir à n’importe quel moment en cas de nécessité.

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Coris Bank désormais sponsor de la FBF

24 Heures au Bénin - Mon, 01/28/2019 - 09:38

Coris Bank Bénin fait partie désormais des sponsors du championnat national de football au Bénin. L'inscription de l'institution bancaire dans le rang des partenaires de la première ligue de football béninois, sera marquée par une cérémonie de remise de chèque cette semaine. De sources concordantes, cette somme qui sera mise à la disposition de la Fédération béninoise de football (Fbf) va permettre de faire vivre le championnat national qui compte 36 journées.
Cette initiative de Coris Bank Bénin cadre parfaitement avec la volonté du gouvernement qui a institué depuis le 1er janvier 2019, la taxe sur le sport. Il s'agit d'une imposition de 1/1000 sur le chiffre d'affaires hors Taxe sur valeur ajoutée (Tva) pour financer le sport. Le but visé est la relance du sport dans les entreprises publiques et privées. A chacune d'elle, il est fait obligation de créer, d'entretenir et de soutenir un club sportif.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Ali Mendjeli: Un enfant de 11 ans découvert étranglé chez ses parents

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:37

A. Z.

  Un enfant de onze ans découvert mort dans des conditions douteuses, dans la soirée du samedi, à l’intérieur d’une pièce du domicile familial, sis à Ali Mendjeli, a été enterré, hier, après la prière d’El Assar, en présence d’une foule de proches et voisins dans une atmosphère de grande tristesse.

L’enfant, élève de la classe de 5e, est rentré des cours particuliers, en fin d’après-midi du samedi 26 janvier, dans un état très normal, selon des proches. Une fois chez lui, il a pris le téléphone portable de sa mère et s’est enfermé dans une pièce, d’où il ne ressortira plus vivant.

Voyant que leur fils ne donnait aucun signe de vie, après s’être enfermé de l’intérieur dans une pièce de l’appartement, on finira par casser la porte et tomber sur le corps sans vie de l’enfant derrière la porte, étranglé à l’aide d’une sangle arrachée du sac de sa sœur, selon des proches de la famille.

On soupçonne qu’il s’agit d’un drame provoqué par un jeu macabre du genre « la baleine bleue », mais il faut attendre la fin de l’enquête en cours pour déterminer avec exactitude les causes du décès, indiquent des sources des services de sécurité en charge de cette affaire.

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Monoxyde de carbone: 13 personnes sauvées de l’asphyxie

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:33

A. Z.

        Sans répit face au «tueur silencieux», les sapeurs-pompiers ont sauvé, dans la soirée du samed,i 26 janvier, 6 membres d’une famille, âgés entre 12 mois et 45 ans, qui ont été intoxiqués au monoxyde de carbone. Lors de leur intervention, à 22h 04, dans un appartement situé à Ali Mendjeli, Cnep Immo ((UV 13), les sapeurs-pompiers de l’Unité principale, ont découvert à l’intérieur de la maison, les 6 victimes souffrant de difficultés respiratoires, ainsi que d’autres symptômes provoqués par l’inhalation du monoxyde de carbone, comme les vomissements et les étourdissements, indique un communiqué de la protection civile. Ajoutant que ce gaz qui se dégageait du chauffe-bain a failli décimer toute la famille. Les 6 victimes ont reçu les premiers soins sur place avant leur évacuation à l’hôpital d’Ali Mendjeli.

Dans le même registre, 2 autres interventions, à Ali Mendjeli (UV 1) et à Aïn S’mara (cité Boukercha Hacène), ont permis de sauver 2 autres familles ; la première composée de 5 membres, âgés entre 3 et 35 ans, et le seconde de 2 membres, âgés de 22 et 59 ans. Notons que le monoxyde de carbone se dégageait également du chauffe-bain dans ces 2 derniers cas.

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Tlemcen: Du nouveau pour le commerce dans les zones frontalières

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:33

Khaled Boumediene

      Le wali de Tlemcen, Benyaiche Ali, a annoncé dans son allocution devant les cadres et fonctionnaires des Douanes que d’importantes décisions sur l’allègement des contrôles et la levée du passavant douanier (titre pour l’introduction de marchandises dans la zone terrestre du rayon des douanes) dans les zones frontalières avec le Maroc, seront prises prochainement par les hautes instances du pays. Ces mesures viseront, selon le chef de l’exécutif, à mettre fin aux lenteurs dans les transactions commerciales et la perturbation de l’approvisionnement en produits divers des populations de ces régions frontalières, qui ne cessaient de monter à chaque fois au créneau pour exiger la levée du passavant douanier. Instauré depuis le mois de juillet 2005 pour lutter contre la contrebande, le passavant impose un contrôle et une autorisation délivrée par les services des douanes pour toute une liste de marchandises à destination des communes frontalières, ce qui a généré un vrai casse-tête pour les commerçants et grossistes, ainsi qu’une flambée des prix de l’ensemble des produits et le mécontentement des habitants des localités de Maghnia, Bab El-Assa, Marsat Ben M’hidi, Béni-Boussaid, Souahlia, Sidi-Medjahed, Souani, Sidi-Boudjenane, Bouihi, Béni-Snous et Sidi-Djillali. Ce dispositif oblige les commerçants et autres à déclarer leurs marchandises au niveau de la brigade mixte, composée des services des impôts, de la douane et du commerce et dont le siège est situé sur la route nationale 35 menant à Maghnia.

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217 comprimés psychotropes saisis, deux arrestations

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:31

A. Z.

       Deux (2) individus, âgés de 24 et 45 ans, ont été arrêtés par les éléments de la 4e sûreté urbaine d’Ali Mendjeli pour leur implication dans deux affaires distinctes de possession et commercialisation illégale de drogue et de psychotropes. Les policiers ont, dans deux actions différentes menées suite à des renseignements faisant état de l’activité suspecte des deux individus, l’un au niveau de l’UV n° 19 et le second à l’UV n° 20, neutralisé les deux dealers, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. Les policiers ont procédé à l’arrestation du premier suspect près de son domicile, à l’UV 20, et la perquisition de son domicile permettra de découvrir une quantité de psychotropes et de kif cachés derrière un tableau de peinture accroché au mur du salon. Ajoutant qu’un autre suspect, dans une affaire différente, a été arrêté à l’UV 19, et la perquisition de son domicile permettra aux policiers de découvrir 6 morceaux de kif destinés à la vente. Au total, dans les deux affaires, les policiers ont procédé à l’arrestation de deux individus et à la saisie de 217 comprimés psychotropes, ainsi qu’une quantité de kif d’un poids de 17 g. A l’issue des procédures pénales dans les deux différents dossiers, les deux mis en cause ont été présentés devant le parquet local, indique la même source.

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Un officier des douanes distingué

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:24

K. B.

     L’officier de la brigade mobile des douanes de Honaine (35 kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen), Houcini Boubekeur, a reçu à l’occasion de la Journée mondiale des Douanes célébrée samedi dernier, le Certificat de mérite décerné par l’Organisation mondiale des Douanes (OMD) en reconnaissance de ses services exceptionnels rendus à la communauté douanière internationale et de l’excellent travail fait dans l’exercice de sa fonction durant ces dernières années où il a réussi à saisir à lui seul près de 10 quintaux de kif traité à Honaine et à démanteler plusieurs réseaux de narcotrafiquants.

Présent lors de cette cérémonie de remise du Certificat, son chef hiérarchique, Brahim Mohamed (Chef d’inspection divisionnaire de Ghazaouet), a tenu à exprimer toute sa satisfaction pour cette belle distinction. « Cette haute distinction revient aux efforts déployés et à l’engagement dont a fait montre dans le domaine de lutte contre la drogue notre fonctionnaire, qui a été distingué par le Certificat de l’OMD, mais aussi, ce sont les éléments de la brigade mobile de Honaine et de la direction régionale de Tlemcen qui sont honorés à travers lui », indiquera M. Brahim Mohamed.

Lors de cet évènement, la direction régionale des douanes de Tlemcen a également honoré les brigades mobiles de Ghazaouet, Maghnia, Sidi Bel-Abbès, Saïda et Tlemcen.

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Il nous a quittés le 28 janvier 1983 Slimane Azem: « Algérie mon beau pays »

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:22

Par Aomar MOHELLEBI

L’immense ciseleur de mots, Slimane Azem, est décédé le 28 janvier 1983. 36 ans après, il demeure toujours là. Sa voix mélodieuse retentit encore un peu partout et ses poèmes ont gardé la même fraîcheur et la même profondeur.

Plus encore, ils sont toujours d’actualité. Quand on veut revisiter la Kabylie d’antan, quoi de mieux que de tendre l’oreille à la voix succulente de Slimane Azem afin de s’en ressourcer à satiété en écoutant les chansons immortelles de Slimane Azem. Ecouter par exemple une chanson exceptionnelle évoquant la nostalgie comme «aâssas n tala» (le gardien de la fontaine) en est un exemple édifiant parmi une infinité d’autres. L’amour de la patrie, de l’Algérie en général à la Kabylie en particulier, a été l’un des thèmes les plus récurrents de l’oeuvre poétique de Slimane Azem. Un thème que Slimane Azem n’a jamais ou presque jamais dissocié de celui de l’exil qui l’avait tant hanté au point d’être qualifié à juste titre de poète ou de chanteur de l’exil.

Privé de sa terre natale, Slimane Azem en a certes souffert, mais c’est aussi dans cette privation qu’il a puisé sa foisonnante inspiration lui ayant permis d’écrire des dizaines et des dizaines de poèmes immortels sur l’émigration forcée et sur l’amour du pays. Slimane Azem a toujours trouvé les mots, les vers et les métaphores qu’il faut pour déplorer sa condition d’exilé sans jamais se redire ou tomber dans la redondance. Et c’était l’une des facettes de son talent de poète. Parler de la même chose, de mille et une belles et différentes manières, était l’un de ses atouts. Ce n’est pas du tout évident et Slimane Azem disait l’exil à chaque fois avec une nouvelle fraîcheur, un autre vocabulaire qui faisait de chaque texte dédié à l’amour de la patrie et à l’exil un chef-d’oeuvre. Chez Slimane Azem, le thème de l’exil et de sa déchirure n’est jamais épuisé. Le poète est hanté par les images de son village natal Agouni Gueghrane qu’il n’a pas revu depuis des décennies. Il est hanté par d’autres «sites ensoleillés, les mirages et les décors» de sa Kabylie natale.

Le pays natal le taraudait
Il le dit même en langue française dans un sublime poème qu’il a intitulé tout simplement: «Algérie, mon beau pays». Dans ce texte destiné et dédié aux enfants des émigrés algériens nés en France, Slimane Azem fait le serment à cette Algérie inaccessible, mais tant adulée: «Algérie, mon beau pays, je t’aimerai jusqu’à la mort, loin de toi, moi je vieillis, rien n’empêche que je t’adore.» Le désir d’exprimer cette souffrance d’être coupé de sa terre natale était donc tellement profond chez Slimane Azem qu’il avait voulu le faire entendre à un maximum de mélomanes. Une douleur qu’il n’était pas seul à vivre puisqu’elle était partagée par tous les Algériens d’outre-mer.

Même ceux qui sont partis et restés volontairement. Slimane Azem a su dépeindre la douleur de toute cette génération d’Algériens dont il faisait partie. Il est incontestablement le poète-chanteur algérien qui a, et de loin, chanté le plus sur le thème de l’exil et l’amour de la patrie. Slimane Azem avait beau surfer sur une infinité d’autres sujets, mais il rebondissait inéluctablement et toujours sur le sujet qui taraudait tant son esprit: «tamurt» ou le pays natal.

En kabyle d’ailleurs, on n’a pas besoin de dire «mon» pays car «pays» (tamurt) veut dire systématiquement sa terre natale. Dans «tamurt-iw aâzizen», la complainte de Slimane Azem donne les larmes aux yeux. Il y parle de l’Algérie comme on parlerait d’une femme aimée qu’on a abandonnée au bled pendant de longues années sans l’avoir vue et sans avoir obtenu de nouvelles d’elle. Il y décrit son chagrin: «Mon pays bien aimé / Que j’ai quitté involontairement / Ce n’est pas moi qui ai choisi / C’est le destin et mon triste sort / Je vis dans un pays étranger / Mais ta silhouette ne quitte jamais mes yeux.» Bien sûr, toute traduction est trahison en poésie et ici, on est loin de retrouver toute l’émotion que dégage le texte, en kabyle de Slimane Azem. Surtout quand il est déclamé sur son support musical. Mais on a quand même une idée de ce que pouvait être la douleur de Slimane Azem par le fait qu’il vivait dans un pays qui n’était pas le sien.

«A Muh a Muh»…
Peu importe les raisons, mais la réalité est là et si on avait enseigné aux enfants d’Algérie qui sont aujourd’hui des jeunes, les textes de Slimane Azem sur l’amour de la patrie et sur l’amertume de l’exil, ils auraient hésité bien longuement avant de passer à l’acte de la «harga» très en vogue actuellement. Au lieu de cela, on a injustement censuré Slimane Azem des espaces publics parce qu’on n’a pas su voir en lui l’aspect positif de son oeuvre en se focalisant uniquement sur des considérations superflues qui, au fil des décennies, s’avèrent ne revêtir aucune importance.

Pour qu’ils ne cherchent pas à tout prix à quitter le pays pour s’exiler dans l’inconnu, même au prix de leur vie, les jeunes Algériens auraient sans doute une autre vision s’ils avaient été imprégnés et abreuvés des poèmes de Slimane Azem qui sont des hymnes à la patrie comme: «Ldzair a taâzizt-iw», «Daghriv dabarani», «A Muh a Muh», «Anetsruhu netsughal», «Ayafrux ifirilès», «Ur iruh, ur yeqqim», «Algérie mon beau pays», «Tamurt-iw Tizi Ouzou», «A yaâssas n tala» et la liste est loi d’être exhaustive. Il y a de quoi faire un véritable manuel sur l’amour de la patrie et la douleur de l’exil, mais Slimane Azem, à l’instar de bien d’autres grands artistes algériens a été, durant toute sa vie, victime de préjugés aberrants.

En tout cas, le temps finit toujours par rendre à César ce qui appartient à César. Ce n’est qu’à partir de 1988 que ses chansons ont été autorisées à être diffusées pour la première fois après l’indépendance au niveau de la Radio nationale Chaîne 2. Avant, elles y étaient tout simplement censurées et indésirables. Même en exil, Slimane Azem savait qui étaient les instigateurs de cette machination qui le visait. Il a répondu aux trois compères qui étaient les artisans de la censure qui l’avait frappé dans sa célèbre chanson intitulée péjorativement: «Tlata yeqjan» (les trois chiens). Mais que pouvait faire la censure devant le talent gigantesque de Slimane Azem? rien sinon lui conférer encore plus de crédibilité et d’estime de la part d’un peuple qu’on pouvait certes tromper pendant un temps, mais pas tout le temps.

Aujourd’hui, en 2019, 36 ans après son décès, Slimane Azem est la locomotive de la chanson et de la poésie kabyles. Malgré l’avènement de nombreux au-tres monuments de la chanson thématique kabyle, Slimane Azem reste le maître. Tous les autres, aussi talentueux et immenses soient-ils, ne sont que des élèves devant lui. Ils le reconnaissent d’ailleurs tous. A l’unanimité.

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Mauritanie : la question des libertés au menu d’une réunion des journalistes arabes

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 01/28/2019 - 09:12
Sahara Medias - Début ce dimanche à Nouakchott des travaux du comité permanent des libertés de l’union générale des journalistes arabes en...
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Mascara: Les feux tricolores en panne créent la pagaille

Algérie 360 - Mon, 01/28/2019 - 09:11

Belkecir Mohamed

La circulation automobile à Mascara continue à faire parler d’elle. Les automobilistes qui expriment leur ras-le-bol, se plaignent de l’arrêt de beaucoup de feux tricolores dans de nombreux carrefours. Le dysfonctionnement de cet équipement de régulation de trafic automobile perdure depuis plusieurs semaines. Conséquence, une anarchie est ainsi créée au niveau des intersections devenant le théâtre, pendant les heures de pointe, d’interminables coups de klaxon, d’inobservation de la priorité, de cris de conducteurs. Des bouchons se forment bloquant la circulation et contraignant les policiers à intervenir pour réguler la circulation. Aussi, ce brouhaha de nuisances incommode les riverains des carrefours en question qui se plaignent, à leur tour, de bruits insupportables à cause de la panne de ces feux tricolores, pour manque d’entretien.

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