Pour les experts de l’ONU, l’Arabie Saoudite utilise ses lois antiterroristes pour étouffer les voix des militants de droits de l’homme dans le royaume.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies présentera aujourd’hui en plénière une résolution commune dans laquelle il sera demandé à l’Arabie Saoudite de libérer les femmes détenues sans inculpation, et de coopérer de manière effective avec la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat du journaliste du Washington Post, Jamal Khashoggi, à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul en Turquie, le 2 octobre 2018. Initiée par l’Islande, cette proposition bénéficie du soutien de nombreux pays, notamment européens, de militants et d’ONG de défense de droits de l’homme.
Un diplomate islandais en poste à Genève a déclaré : “Nous estimons que les membres du Conseil des droits de l’homme ont une responsabilité particulière, afin d’être des exemples à suivre, en inscrivant au planning du Conseil toutes les affaires des droits de l’homme nécessitant notre attention de manière collective”, avant d’ajouter que “les droits de l’homme en Arabie Saoudite constituent des cas à examiner, et beaucoup d’États s’associent à cette vision”. La même source a indiqué que l’initiative islandaise a reçu un accueil favorable ainsi que le soutien de beaucoup de membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Dans un communiqué rendu public mardi, l’ONG Human Rights Watch a salué ce projet de résolution qu’elle a qualifié de “première action collective au sein du Conseil sur les droits de l’homme en Arabie Saoudite”. HRW appelle tous les membres du Conseil d’interpeller Riyad afin qu’elle “coopère avec les enquêtes sur le meurtre de Jamal Khashoggi et qu’elle cesse de harceler les militants, les journalistes et les opposants, ainsi que la libération immédiate de tous les détenus sans procès”. Le directeur de HRW à Genève a souligné qu’“il n’y avait pas d’État au-dessus de la loi”. Il y a lieu de rappeler que le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Jubeir, s’est engagé la semaine écoulée devant les quarante-sept membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à une coopération de son pays avec l’ensemble des organes de cette institution, sans toutefois évoquer la commission d’enquête onusienne chargée de l’affaire Jamal Khashoggi dirigée par la Française Agnès Clamart.
Cette dernière avait affirmé après son séjour en Turquie que les preuves démontrent clairement que Khashoggi avait été victime d’un “crime sauvage planifié et exécuté par des responsables saoudiens à l’intérieur du consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul en octobre dernier”. Par ailleurs, des experts onusiens ont estimé il y a quelques jours que l’Arabie Saoudite applique ses lois en matière de lutte contre le terrorisme pour étouffer les voix des militants des droits de l’homme. À noter l’appel des militants saoudiens à la libération des prisonniers Walid Abou al-Kheir, Achraf Fayadh ainsi que les femmes Lajin al-Hadhoul et Israe al-Ghamgham.
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Le capitaine du MC Alger, Abderrahmane Hachoud, qui revient d’une blessure, déchirure musculaire, espère reprendre sa place à l’occasion de la prochaine rencontre, samedi 9 mars, face à l’ES Sétif, comptant pour la mise à jour de la 19e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis ; une rencontre qui avait été annulée à cause de la neige qui recouvrait le stade du 8-Mai, de Sétif, fin janvier dernier.
Ayant repris les entraînements en solo la semaine dernière avec le préparateur physique, Hachoud a rejoint le groupe avec lequel il s’est entraîné depuis le début de cette semaine dans l’espoir de retrouver sa place dans le Onze rentrant. «Je suis prêt à reprendre du service. Je suis à la disposition du staff technique contre Sétif que ce soit dans la peau d’un titulaire ou remplaçant. Cette décision revient au coach qui est le seul maître à bord. Le plus important est de réussir une belle rencontre à Sétif», a déclaré Hachoud sur les colonnes du quotidien sportif Le Buteur.
L’enfant d’El Attaf évoque l’ambiance du groupe en affirmant que l’équipe se prépare dans la sérénité. «Tout le monde travaille dans le calme et dans la sérénité avec un moral au beau fixe. Nous avons profité de cette coupure pour récupérer nos blessés, car il faut se rendre compte que le coach n’a pas pu aligner une équipe type deux fois de suite en raison de l’indisponibilité de plusieurs éléments. Cette fois-ci, on ira à Sétif avec pratiquement toutes nos forces vives avec l’ambition de réaliser une belle performance». N’ayant pas joué depuis pratiquement trois semaines, le dernier match du MCA date du 16 février face à Al-Merreikh en coupe arabe au Soudan, le Mouloudia, qui a mal digéré son élimination, retrouve le moral et a profité de ces trois semaines pour récupérer ses blessés et bien se préparer pour la suite du championnat.
Les Mouloudéens ont ainsi deux importants rendez-vous la semaine prochaine à savoir face à l’ESS samedi et le grand derby algérois face à l’USM Alger mardi. Deux rencontres capitales pour les camarades de Hachoud qui pourraient les propulser en haut du tableau en attendant la mise à jour face au MCO. Occupant actuellement la 5e place avec 32 points, le MCA, avec un match en moins, peut encore jouer les places africaines. «Le titre du champion est mathématiquement jouable, mais on ne peut parler du titre actuellement car on veut gérer match par match ensuite, on fera les comptes d’autant plus plusieurs clubs peuvent désormais prétendre jouer le titre», souligne Hachoud qui affirme : «si on obtient un penalty contre Sétif, je me chargerai de l’exécuter.
Ce qui compte le plus, c’est de revenir de Sétif avec les trois points de la victoire. Et pour y arriver, il faudrait se donner à fond car face à nous, se dresse une équipe très costaude qui revient en force grâce à Dame coupe». En fin, Hachoud rappelle que les supporters du Mouloudia «sont la force motrice du club. Sans nos fans, on ne pourra jamais réaliser de grosses performances. Leur colère est compréhensive et même nous les joueurs, nous ne sommes pas satisfaits de notre parcours cette saison. On voulait gagner un titre à la fin de la saison, mais ce ne sera pas le cas malheureusement. Chaque saison, on est tout près du but et au final, on sort bredouilles. Cependant, je promets qu’on va tout mettre en œuvre pour décrocher une place sur le podium. Il faut que nos supporters se mettent à nos côtés car on a besoin d’eux pour terminer l’exercice en force».
Ahmed A.
En match de préparation face à l’EN U23
Les Mouloudéens accrochés
Le MC Alger et la sélection nationale U23 ont fait match nul (1-1), mardi, au Centre national de Sidi Moussa. Une rencontre qui a permis au staff technique du Mouloudia d’apporter quelques réglages en prévision de son match de samedi face à l’ES Sétif. Les U23 ont ouvert la marque par Billel Benhamouda en fin de première mi-temps, avant que Walid Derrardja n’égalise à la 76e sur penalty.
Ah. A.
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La 24ème édition de la Journée internationale de la femme (JIF 2019) au Bénin sera célébrée ce vendredi à Bohicon. La célébration de cette année est placée sous le thème « Le leadership féminin en politique, l'égalité pour ligne de penser ».
Les femmes seront une fois de plus à l'honneur cette année à travers la Journée internationale de la femme. La directrice de la promotion de la femme et du genre explique le but de cette célébration. Selon Reine Oussou, depuis qu'a démarré la célébration de cette journée, beaucoup de changements ont été notés tant chez les femmes que les hommes. « Nous avons constaté la ferveur des hommes à comprendre le bien-fondé de considérer les deux êtres et à ne plus brimer la femme. De jour en jour, avec les sensibilisations, nombreux sont ces hommes qui accompagnent leurs femmes dans leurs initiatives et qui défendent la cause féminine », a-t-elle indiqué. Aussi ajoute-t-elle que « Au fil du temps et avec les sensibilisations, elles commencent par comprendre que c'est indispensable qu'elles participent au développement de la nation ».
La célébration de cette année aura lieu à Bohicon. Elle sera auréolée des émissions radiodiffusées et télévisées.
Il sera question au cours de cette célébration de l'inscription des femmes sur la plateforme “le compendium des compétences féminines'' dans diverses localités de Bohicon.
« La journée internationale de la femme ne devrait pas être prise comme une journée festive, mais plutôt comme une occasion pour réfléchir sur la conduite à tenir et sur les actions à mener au cours de la nouvelle année ».
Reine Oussou n'a pas manqué de faire part des avancées notamment les actions menées au cours de l'année 2018 pour l'autonomisation des femmes. Il s'agit du renforcement des capacités des femmes rurales en matériel agricole, de production et de transformation pour près de 20 000 ménages.
Elle a souligné aussi la mise à disposition par le gouvernement des crédits mobiles qui leur ont servi de fonds de roulement.
G.A.
La 51e édition de la Fête nationale du tapis se déroulera du 23 au 28 mars courant à Ghardaïa (600 km au sud d’Alger), a appris mardi l’APS auprès des services de la wilaya. Devenue durant plus d’un demi-siècle un rendez-vous annuel incontournable pour les voyagistes et autres visiteurs de la région du M’zab durant la période des vacances scolaires de printemps, cette manifestation s’assigne pour objectif de valoriser les potentialités que recèle la région aussi bien dans le domaine de l’artisanat que du tourisme.
L’évènement constitue une opportunité pour mettre en valeur le savoir-faire des artisanes et tisserandes et garder l’essence même de l’artisanat algérien à travers les couleurs, les symboles, les codes et les dessins réalisés selon l’imagination fertile des tisseuses des différentes régions du pays, a souligné le secrétaire général de la wilaya, Boualem Amrani.
Cette édition permet également de célébrer la beauté du tapis, ses couleurs et ses textures, dans le but de préserver ce patrimoine culturel lié aux métiers de l’artisanat, et de mettre en évidence cette activité génératrice de revenus pour de nombreuses tisseuses, pour la plupart femmes au foyer, a-t-il ajouté. «C’est une occasion pour encourager le savoir-faire, la créativité, le travail pointilleux qui préside à la fabrication du tapis ‘‘œuvre artistique’’ et également la valorisation des efforts déployés par les tisseuses depuis des siècles en vue de préserver ce savoir-faire ancestral qui requiert de la patience, de la rigueur et de longues journées et nuits de labeur derrière un métier à tisser», a indiqué M. Amrani.
En prévision de cet événement à caractère national, de nombreuses opérations d’embellissement de la vallée du M’zab qui compte quatre communes, ont été entamées par les services de la commune, particulièrement à Ghardaïa et Bounoura. Le comité d’organisation s’attèle à assurer une organisation «parfaite» à cette 51e fête du tapis traditionnel, à l’effet d’assurer une réussite à cette manifestation socioéconomique et culturelle pour stimuler les activités touristiques et artisanales, a assuré le secrétaire général.
L’événement constitue une valeur ajoutée pour l’essor de l’économie locale et sera marqué par l’organisation aussi de plusieurs activités sportives nationales et internationales, a-t-on fait savoir à la wilaya. Les organisateurs prévoient une exposition-vente de produits artisanaux, un défilé de chars ornés de tapis tissés à la main, des représentations des us et coutumes des différentes régions, des spectacles de fantasia, ainsi que d’autres arts populaires locaux.
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Les 50 bénéficiaires des logements promotionnels aidés de la commune de Chekfa attendent toujours leurs logements en dépit de leur achèvement.
Selon un groupe de ces bénéficiaires avec lequel nous nous sommes entretenus, ils affirment que l’attribution de ces logements dont les travaux de réalisation ont démarré en 2014 risque d’être reportée aux calendes grecques faute d’un transformateur pour l’alimentation en électricité. Une situation qui pénalise lourdement ces familles dont un grand nombre sont locataires chez des particuliers au prix fort.
Il convient de souligner que certains bénéficiaires ont reçu leurs clés lors de la visite du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Abdelwahid Temmar à Jijel en décembre dernier devant les caméras de l’ENTV à la cité administrative. Une pratique initiée par les autorités locales qui jouent gros sur l’image en vue de se promouvoir au détriment du vrai calvaire des citoyens.
Face à ce problème qui perdure, les bénéficiaires lancent un appel de détresse aux services concernés pour la résolution de cette histoire de transformateur entre la Sonelgaz et le promoteur qui nous a affirmé qu’il s’est acquitté de ses obligations.
Bouhali Mohammed Cherif
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Notre collègue du Soir d’Algérie, Daoud Allam a été entendu, il y a deux jours, par le service de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya suite à une plainte, pour diffamation, déposée par le maire de la commune d’El-Tarf.
La plainte en question concerne deux articles de presse et des publications sur le réseau social Facebook qui sont partagées et qui ont été publiées auparavant en plus du Soir d’Algérie, dans une multitude de journaux nationaux et régionaux.
Le journaliste a indiqué que «les publications concernent la gestion scabreuse et les affaires qui éclaboussent la commune d’El-Tarf. L’élu a déposé cette plainte parce que je représente un des maillons forts et intransigeants de la corporation des journalistes locaux. J’ai, à chaque fois, posé la question lancinante sur le mutisme des services de sécurité et la justice concernant l’image ternie, par le maire et ses vices, d’une institution républicaine, en l’occurrence la commune». Reste que des associations et des avocats ont exprimé leur solidarité sans faille au journaliste.
R. N.
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Après la rencontre du chef de l'Etat avec la classe politique pour une sortie de la crise préélectorale, les forces politiques de l'opposition ont fait une déclaration dans la nuit de ce mercredi 06 mars 2019.
Dans la déclaration lue par le député Guy Dossou Mitokpè, les forces politiques de l'opposition ont fait trois propositions fondamentales pour une sortie de crise. Il s'agit entre autres, du retrait du décret portant convocation du corps électoral ; l'abrogation de la charte des partis politiques, du code électoral et du code pénal et en ses aspects qui régissent les campagnes électorales et les élections. Les leaders de l'opposition réclament une assise entre les partis politiques pour rapprocher les positions et mettre en place un nouveau calendrier électoral et la relance du processus électoral inclusif.
Mettant en garde les ''faucons'' autour du président de la République qui voudraient compromettre la nouvelle phase politique qui s'ouvre dans le pays et dont l'objectif est d'éviter de plonger les populations dans les crises que ces ''faucons'' ont conçues, l'opposition invite le chef de l'Etat Patrice Talon à prendre sans délai les gages nécessaires pour témoigner de sa bonne foi.
F. A. A.
La haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU a réclamé mercredi à la France une «enquête approfondie» sur les violences policières qui se seraient produites pendant les manifestations des gilets jaunes depuis la mi-novembre.
Dans un discours prononcé devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève, Michelle Bachelet a déclaré que les gilets jaunes manifestent contre «ce qu’ils considèrent comme (leur) exclusion des droits économiques et de (leur) participation aux affaires publiques». «Nous encourageons le gouvernement français à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force», a-t-elle ajouté.
Mme Bachelet a rappelé que «les inégalités touchent tous les pays» et que «même dans des Etats prospères, des gens se sentent exclus des bénéfices du développement et privés de droits économiques et sociaux». Les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes. Et pourtant, dans plusieurs cas, ils sont accueillis par un usage violent et excessif de la force, par des détentions arbitraires, des tortures et même selon certaines informations des exécutions extra-judiciaires», a-t-elle déploré.
Depuis le début en France du mouvement de contestation des gilets jaunes à la mi-novembre, l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie d’une centaine de cas d’accusations de violences policières.
Plusieurs manifestants affirment avoir été blessés par des tirs de lanceur de balle de défense (LBD), une arme qui suscite de vives controverses en France.
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La situation sociopolitique du pays préoccupe les acteurs du monde syndical. Les partenaires sociaux invitent les politiques à prioriser la voie du consensus. Les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales n'entendent pas voir le pays entrer dans une impasse. Et pour cela, ils attirent l'attention des politiques sur la nécessité de prioriser l'intérêt national.
Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Naïmi Kassa Mampo, et celui de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin), Anselme Amoussou, demandent à ce qu'un consensus soit trouvé entre les parties afin de consolider la démocratie béninoise. La seule voie possible pour y arriver selon eux est le consensus. Naïmi Kassa Mampo souhaite que le gouvernement trouve un moyen, dans la mesure du possible, de satisfaire aux revendications des formations politiques de l'opposition. Selon lui, les Béninois ont le droit d'élire leurs représentants à l'Assemblée nationale. Pour cela, il ne devrait pas y avoir de restriction dans leur choix.
Pour Anselme Amoussou, « La situation politique actuelle est assez préoccupante. A cela, il se dit, « j'ai le sentiment que les acteurs politiques n'ont pas encore pris la mesure de l'enjeu ». Il n'est pas pour autant étonné de ce qui arrive car pour lui, « Cette situation m'étonne finalement assez peu, car il y a longtemps que l'indigence du débat politique annonçait l'achoppement. L'espace politique est devenu presque exclusivement l'arène des petites phrases et des déclarations pour le spectacle et le buzz… ».
Pour Anselme Amoussou, il faut un dialogue politique sincère et inclusif entre les parties prenantes. La seule manière de trouver les solutions idoines. Il pense que « L'opposition doit saisir toutes les occasions offertes par le chef de l'Etat pour échanger avec lui. Si on refuse de discuter, de dialoguer, cela veut dire qu'on a fait l'option de ne donner aucune chance à la découverte d'une solution ».
Il invite les politiques à faire cesser ce spectacle désolant qui pour lui ne donne pas une bonne image du Bénin, qui pourtant reste et demeure le pays précurseur des conférences nationales en Afrique.
G.A.
L’état d’urgence imposé au Soudan par le Président Omar el-Béchir restreint les libertés publiques, a déclaré hier le ministre de la Justice Mohamed Ahmed Salem devant les députés de ce pays secoué depuis mi-décembre par des manifestations antigouvernementales.
M. Béchir a décrété le 22 février l’état d’urgence pour un an à travers tout le pays après avoir d’abord mené une répression qui a échoué à contenir le mouvement de contestation contre son régime. «Imposer l’état d’urgence a un impact négatif parce que cela restreint les libertés publiques», a affirmé le ministre soudanais de la Justice Mohamed Ahmed Salem au Parlement en présentant cette mesure présidentielle qui fera l’objet d’un vote des députés le 11 mars. «Nous espérons que les raisons pour lesquelles l’état d’urgence a été imposé disparaîtront bientôt», a-t-il ajouté.
Dominé par le Congrès national (NCP), le parti du Président Béchir, le Parlement devrait approuver l’état d’urgence. Déclenchées le 19 décembre par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, dans un pays en plein marasme économique, les manifestations se sont rapidement transformées en une contestation du pouvoir de M. Béchir, qui dirige le pays d’une main de fer depuis un coup d’Etat en 1989. Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes depuis le début des manifestations. Human Rights Watch (HRW) évoque le chiffre de 51 morts.
Et des centaines de manifestants, leaders de l’opposition, militants et journalistes, ont été arrêtés depuis décembre, d’après des ONG.
Depuis la mise en place de l’état d’urgence, les rassemblements sont devenus plus rares. Plusieurs centaines de manifestants ont toutefois été arrêtés jeudi dernier dans la capitale et à Omdourman, sa ville voisine et conduits devant des tribunaux d’exception.
Huit protestataires ont été condamnés à de la prison pour participation à une manifestation interdite.
M. Béchir a également nommé 16 officiers de l’armée et deux agents du puissant Service national du renseignement et de la sécurité à la tête des 18 provinces du pays.
Hier, la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Michelle Bachelet a dénoncé les répressions violentes des manifestations au Soudan, au Zimbabwe et en Haïti.
Les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes. Et pourtant, dans plusieurs cas, ils sont accueillis par un usage violent et excessif de la force, par des détentions arbitraires, des tortures et même selon certaines informations des exécutions extra-judiciaires», a-t-elle déploré.
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L’armée syrienne continue d’infliger de lourdes pertes aux groupes terroristes notamment à Idleb dans le nord-ouest de la Syrie au moment où le gouvernement s’efforce de faciliter le retour des déplacés et réfugiés lourdement affectés par huit ans de crise.
D’après l’agence de presse syrienne Sana, les réseaux terroristes ont poursuivi leurs violations de l’accord sur la zone de désescalade à Idleb en tentant de s’infiltrer dans les positions militaires et les villages sûrs dans la banlieue nord de Hama, tandis que les unités de l’armée arabe syrienne opérant à Hama leur ont riposté et leur ont infligé de lourdes pertes.
De plus, des unités de l’armée syrienne ont détruit aux missiles des repaires et munitions des terroristes du Front Nosra dans la périphérie de la ville de Tah et Khan Cheikhoun dans la banlieue sud d’Idleb. Ces frappes ont provoqué des morts et des blessés parmi les terroristes et détruit leurs caches, selon Sana.
Dans la banlieue nord de Hama, des unités de l’armée avaient mis en échec aussi des tentatives de terroristes de s’infiltrer depuis la localité de Morek en direction des positions militaires, et fait des tués et des blessés parmi eux, a indiqué la même source. L’armée a également détruit des caches des groupes terroristes à Karkat et Qalat Madiq en riposte à leurs violations répétées et à leurs attaques contre les positions militaires et les villages sûrs dans la banlieue nord de Hama, a ajouté l’agence de presse syrienne.
De même, des unités de l’armée ont lancé des frappes intensives aux positions des réseaux terroristes à Charia, Hweiz, Jisr Beit Ras, Kaab al-Faras, et Lataminah dans la banlieue nord de Hama, et leur ont infligé de lourdes pertes, toujours selon Sana. D’après Sana, les réseaux terroristes à Idleb et dans certaines zones au nord de la Syrie prennent les citoyens comme «boucliers humains» en vue d’exécuter leurs attaques contre certaines zones avoisinantes.
Pour alléger la souffrance des déplacés, le gouvernement syrien n’a épargné aucun effort afin de faire son devoir dans la satisfaction de tous les besoins humanitaires des citoyens lourdement affectés par la crise en Syrie, déclenchée en mars 2011.
Ainsi, l’Etat syrien s’efforce d’octroyer toutes les facilités et de prendre des mesures garantissant le retour des personnes déplacées résidant dans les camps sur les territoires des pays voisins par le biais des corridors équipés au niveau logistique dans le but de garantir leur accès à leurs villages, villes et localités repris par l’armée des mains des terroristes, selon la même source.
Pour réaliser cet objectif, le gouvernement syrien collabore avec la partie russe et l’ONU dans le but d’évacuer les personnes déplacées séquestrées dans le camp de Rukban en ouvrant le 19 février dernier deux corridors humanitaires dans les deux localités de Jleib et Jabal Ghourab et en organisant au début du mois en cours des convois pour faire retourner les civils séquestrés dans le camp à leurs zones de résidence permanente.
La crise humanitaire dont souffrent des centaines de milliers des Syriens dans les camps des réfugiés dans les pays voisins, en particulier en Turquie, «sera réglée grâce aux victoires réalisées par l’armée arabe syrienne sur le terrorisme», ont rassuré les partenaires internationaux, reliés par des médias.
Les succès militaires mettront fin, a souligné l’agence Sana, à la présence illégale des forces américaines, britanniques, françaises et turques sur le sol syrien, lesquelles, selon les autorités syriennes, «soutiennent le terrorisme et entravent l’action humanitaire».
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Etrange ralentissement des activités ministérielles. L’exécutif fonctionne au ralenti, visiblement surpris par l’ampleur des contestations. Quasiment plus de «sorties sur le terrain» ni même de parrainage de séminaires. Les ministres se font discrets tout autant que le Premier ministre qui n’a plus fait de sorties médiatiques depuis sa prestation face aux députés.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – La grogne populaire met l’exécutif dans l’embarras : poursuivre ses activités comme si de rien n’était ou choisir la politique de l’autruche. C’est visiblement la seconde option qui est la plus confortable pour le gouvernement Ouyahia.
Le Premier ministre lui-même donne d’ailleurs l’exemple en réduisant drastiquement ses apparitions. Depuis qu’il a répondu aux députés qui l’avait interpellé au sujet de la déclaration de politique générale, plus aucune sortie publique pour Ouyahia. Ses ministres en font de même.
Si prompt à effectuer des sorties sur le terrain pour vanter les réalisations du Président-candidat, l’exécutif se mure dans un assourdissant silence. Les sorties médiatiques les forceraient en effet à répondre à des questions gênantes d’un côté tandis que d’un autre, leurs propos, souvent maladroits, pourraient raviver davantage la flamme de la contestation. Plutôt que de faire ce pari risqué, l’exécutif a choisi de «disparaître» des écrans en attendant des jours meilleurs.
Aucun membre du gouvernement ne souhaiterait en effet vivre ce que la ministre de la Poste et Télécommunications a vécu la semaine dernière. En «visite de travail» dans la wilaya de Khenchela, Houda Feraoun a eu droit à un comité d’accueil des plus particuliers. Alors qu’elle achevait son «inspection» d’un bureau de poste, des centaines de manifestants l’ont accueillie au sortir de ce dernier par des «dégage !» et des slogans hostiles au gouvernement.
La ministre n’a eu comme seul choix d’écourter sa visite et de rejoindre à la hâte son véhicule, entourée par ses proches collaborateurs.
Le ministre de l’Intérieur et la délégation qui l’accompagnait à Adrar pour y célébrer l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures a eu droit au même accueil. Des centaines de manifestants se sont rassemblés autour de la salle devant abriter les «festivités».
Emblème d’un système dont ils ne veulent plus, le Premier ministre est la cible des manifestants depuis le début du mouvement.
Lors de la première marche déjà, Ouyahia avait été désigné comme l’homme dont la rue ne voulait plus. Les slogans brandis au cours des marches du 15 février puis celle du 22 du même mois ne laissent planer aucun doute sur le sentiment de ras-le-bol généralisé.
N. I.
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Ils l’ont voulu, ils l’ont eu ce mouvement populaire pour exprimer de la plus haute voix le rejet d’un cinquième mandat de Bouteflika à la tête du pays.
Mouvement de protestation dont la première manifestation est apparue aux yeux du monde le 22 février, avec les premières marches organisées de manière quasi-simultanée à travers pratiquement tout le pays, mais dont les germes sont apparus au grand jour dès le début du retrait des formulaires de souscription, le 20 janvier dernier, après la convocation du corps électoral deux jours plus tôt, lorsque, sur les réseaux sociaux, les Algériens exprimaient leur mal-être à la vue de la «qualité» des dizaines d’individus qui, sans qu’ils s’en rendent compte pour la plupart, banalisaient un acte de la plus haute importance que celui de prétendre à la présidence de la République.
Depuis, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur l’Algérie et sa Révolution 2.0 que porte, notamment, une nouvelle génération à laquelle, sans doute, beaucoup n’accordaient pas autant de génie que celui dont elle fait preuve depuis plusieurs semaines maintenant dans la conduite d’un mouvement aussi «surprenant» comme le qualifient de nombreux titres majeurs de la presse de par le monde. Un mouvement populaire dont voici les faits marquants jusque-là.
20 janvier – Le mouvement Mouwatana, par la voix de Soufiane Djilali, fait état que plusieurs tentatives d’actions de rue, les premières du genre, dénonçant un nouveau mandat de Bouteflika sont bloquées par la police.
16 février – Des centaines de personnes, des jeunes pour la plupart, sortent dans les rues de la ville de Kherrata, à l’est de la wilaya de Béjaïa, pour ce qui sera la première grande manifestation de protestation contre le 5e mandat après des tentatives avortées dans quelques villes du pays dont Alger et quelques sorties de dizaines de jeunes à Sidi-Bel-Abbès et Bordj-Bou-Arréridj notamment.
17 février – Première manifestation de la communauté algérienne en France qui s’est donné rendez-vous à la place de la République à Paris alors qu’à Alger, Biskra et d’autres villes du pays, la fièvre du rejet du 5e mandat gagne les stades de football.
18 février – Des appels non identifiés sont lancés sur les réseaux sociaux, Facebook surtout, pour des marches devant avoir lieu à travers toutes les villes du pays, le 22 février après la prière du vendredi, pour exiger que Bouteflika ne se présente pas pour un nouveau mandat. Beaucoup se disent sceptiques sur cette action en raison du jour et du moment choisi pour la manifestation. La main des islamistes, suggèrent beaucoup de voix sur les réseaux sociaux et à travers la presse.
20 février – Alors que Nouredine Bedoui, à partir de Djelfa, avertissait contre les manifestations de rue, une immense foule prend d’assaut pour un rassemblement le parvis de la mairie de Khenchela afin de s’en prendre au zélé président de l’APC qui voulait interdire sa ville aux opposants au 5e mandat de Bouteflika
22 février – D’immenses rassemblements puis des marches sont tenues simultanément, après la prière hebdomadaire, un peu partout à travers le pays en réponse à l’appel anonyme lancé en début de semaine. Contrairement à ce qui était craint, les activistes islamistes, auteurs soupçonnés de l’appel, les Algériens ne les ont vus nulle part. Partout, c’est le même tableau qui a prévalu : des foules mixtes, bigarrées, entonnant des slogans nouveaux et empruntant d’autres d’une certaine époque sous le regard de policiers, certes rameutés en grand nombre, mais le bâton rangé, sauf en certains endroits dits sensibles de la capitale, à l’instar des quartiers riverains de la présidence de la République où ont été tirées des grenades lacrymogènes.
24 – 27 février – Les étudiants de nombreuses universités du pays se donnent le mot pour investir les rues des grandes villes. Ils sont des milliers un peu partout à rejeter le 5e mandat de Bouteflika et le système qu’il incarne.
Des avocats de plusieurs barreaux du pays se rassemblent ou marchent chacun dans sa wilaya pour grossir les rangs des citoyens anti-5e mandat, alors que les acquis à la cause du président de la République ont, comme par enchantement, disparu de la scène qu’ils occupaient jusqu’à il y a à peine trois semaines.
1er mars – Incroyable déversement de flots humains sur les villes du pays. Des marées humaines, de l’avis même de la presse internationale pourtant très pointilleuse sur l’ordre de grandeur des manifestations. La capitale voit ainsi une foule que les anciens disent n’avoir pas vue dans d’aussi incroyables proportions depuis l’indépendance. Des images qui font le tour du monde, étayées par des commentaires soulignant le caractère pacifique des manifestants et leur opposition résolue à Bouteflika et son régime.
3 mars – Les universités du pays sont en ébullition alors que tout le monde a les yeux rivés sur le Conseil constitutionnel pour avoir le fin mot de l’histoire : Bouteflika sera-t-il ou non candidat à sa propre succession ? La réponse au dépôt de sa candidature par son directeur de campagne viendra, encore une fois, de la rue avec des manifestations nocturnes jusqu’à des heures avancées dans de nombreuses villes du pays.
4-5 mars – Les étudiants remettent l’habit des protestataires contre le 5e mandat et l’avènement de la IIe République avec des rassemblements, comme celui d’Alger, et des marches à travers tout le pays pratiquement.
Les Etats-Unis, qui «soutiennent le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement», et l’Union européenne qui a appelé au respect de la liberté d’expression et de réunion, apportent de l’eau au moulin des protestataires tournés, eux, vers le rendez-vous du 8 mars.
Azedine Maktour
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