En séance plénière ce vendredi 22 mars 2019 à l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a déclaré être au terme de la mission que lui a confiée le Chef de l'Etat Patrice Talon, celle de trouver des solutions pour sortir de l'impasse des élections législatives 2019.
Après avoir transmis à la Commission des lois la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi nº 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019, Me Adrien Houngbédji estime avoir terminé sa mission qui consiste entre autres à trouver un consensus avec les partis politiques. Mais ce consensus n'a pas abouti puisque toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de ce jeudi 21 mars 2019. « Moi, j'ai essayé de l'obtenir hier en programmant une réunion avec les formations politiques à 19 heures. J'étais là à 19 h, je n'ai vu à 19 h 40 que deux formations de l'opposition et à 20 h une troisième de l'opposition qui s'est ajoutée. Donc, je n'ai pas pu faire de concertation », a-t-il signalé.
Me Adrien Houngbédji rappelle que la mission que le chef de l'Etat lui a confiée a été de mettre en œuvre les procédures législatives. En transmettant ainsi le texte qui a été élaboré par le comité paritaire à la Commission des lois, le président de l'Assemblée nationale juge que sa mission a pris fin. « Considérez une fois que j'ai saisi la Commission des lois aujourd'hui là, ma mission est terminée (...) J'ai fini », a affirmé Me Adrien Houngbédji. Selon lui, le consensus doit être dorénavant recherché au niveau de la Commission des lois.
C'est à l'issue de la rencontre boycottée par les forces de l'opposition le mercredi 06 mars 2019, que le Chef de l'Etat, Patrice Talon a demandé au Président de l'Assemblée nationale de mener des réflexions pour une sortie de crise.
Une impasse née au lendemain de la clôture des dépôts de dossiers de candidatures pour les législatives 2019 qui s'est intensifiée avec l'absence des listes de l'opposition après étude des dossiers par la CENA.
Akpédjé AYOSSO
Les rues Algériennes ont encore une fois tonné en ce vendredi, le cinquième depuis celui du 22 février.
Le départ sans condition du régime de Bouteflika reste toujours posé comme exigence.Les manifestants qui ont rejoint le hirak sont de plus en plus nombreux et déterminés. D’Est en Ouest, du Sud au Nord, se sont des millions qui ont bravé la pluie pour sortir dire leur mot au pouvoir qui continue à s’entêter.
Le plan de sortie de crise du système n’a plus lieu d’être mis en avant. Il vient d’être rejeté pour la deuxième fois de suite par le peuple.
C’est le peuple qui décide maintenant !
Massin.A
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Lundi 11 mars, le président Bouteflika décide de reporter les élections présidentielles prévues initialement pour le 18 avril prochain. Si le chef de l’État ne dispose pas des prérogatives constitutionnelles lui permettant de reporter les échéances électorales, celui-ci signe malgré tout un décret présidentiel portant report sine die les dispositions relatives à la convocation du corps électoral. Passons l’erreur d’orthographe ou de vocabulaire monumentale sur le texte du décret qui use du verbe « rapporter », au lieu de « reporter ». Passons aussi le débat sur les prérogatives constitutionnelles du président de la République. Une question demeure : si les élections sont reportées, où est donc passé l’argent destiné à l’organisation des élections. D’autant qu’un décret présidentiel datant du 23 février 2019, et publié sur le journal officiel du 13 mars, évoque un crédit de plus de 20 milliards de dollars applicable du budget des charges communes, et qui a été réparti sur les budgets de fonctionnement de quatre ministères en prévision des présidentielles. A savoir le ministère des Affaires étrangères, celui de l’Intérieur, celui de la Justice et enfin le département de la Communication. Le MAE s’est vu ainsi attribuer 800 millions de dinars pour la couverture des dépenses liés à l’organisation des élections ainsi que celles liées au fonctionnement des permanences de la Haute Instance de surveillance des élections dissoute depuis. Le département de l’intérieur a bénéficié de crédits de 18,710 milliards de dinars, celui de la Justice a hérité d’un crédit de 320 milliards de dinars, tandis que 640 milliards de dinars ont été attribués au ministère de la Communication. Bien que les élections soient annulées, ces dépenses sont budgétisées et devraient être gelées en attendant l’organisation des élections, ou leur restitution à la fin de l’exercice. Le souci est que la loi de finances 2019, a prévu un crédit de 50 milliards de dinars affecté aux charges communes. Une question se pose alors, où sont passés les 30 milliards restants ? Les sources autorisées tentent de convaincre l’opinion publique, via leurs relais médiatiques, qu’il a été décidé de baisser les dépenses liées aux élections. Mais cet argent est budgétisé et demeure affecté aux charges communes. Aussi, force est de constater, via l’examen des dernières lois de règlement budgétaires, que certaines dépenses liées notamment à l’acquisition et l’usage d’avions et de véhicules pour le transport des équipes de campagne pour le président candidat, et les frais inhérents à la campagne. Chose qui a de tout temps posé la problématique de l’usage des ressources et des moyens de l’État au bénéfice d’un candidat. Quoi qu’il en soit, le report de la présidentielle remet tout cela en cause.
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Une marche pacifique et civilisé jusqu’au bout. Des manifestants ont nettoyé à la fin des manifestations les ruelles parcourues.
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Au cours de la séance plénière de vendredi 22 mars 2019, le président de l'Assemblée nationale a transmis la proposition de loi dérogatoire relative au Code électorale à la Commission des lois.
Le processus électoral continue toujours de susciter des débats dans le rang des députés.
La proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi no 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019 a été transmise à la Commission des lois. Selon Me Adrien Houngbédji, ladite proposition de loi est exactement celle établie par le comité paritaire de l'Assemblée nationale. A en croire le président, toutes les formations politiques n'étaient pas présentes à la concertation de jeudi 21 mars 2019. Il s'agit en particulier des partis politiques du bloc majoritaire. « Seules 03 formations politiques de l'opposition étaient là. Et par conséquent nous n'avons pas fait de concertation », a-t-il précisé.
Dans la mesure où il n'y a pas eu de nouvelle concertation, la proposition de loi qui est sortie du comité paritaire a été donc transmise.
Me Adrien Houngbédji invite le président de la Commission des lois à examiner dans les meilleurs délais possibles, afin que le rapport soit rapidement déposé.
Toutefois, ladite proposition de loi sur le code électoral continue de susciter des débats. L'honorable Guy Mitokpè de l'opposition se dit surpris que la loi dérogatoire sur la loi électorale soit affectée à la Commission des lois. « Le document que nous avons découvert sur les réseaux sociaux, je ne crois pas que tous les partis aient apporté leur caution », a-t-il déclaré. Pour lui, si le Bénin traverse une crise politique depuis quelques semaines c'est à cause du contenu du texte électoral. « C'est dans la mise en œuvre du Code électoral qu'il y a problème et je ne crois pas que le travail qui a été fait au niveau du comité dit paritaire soit le travail accepté et homologué par les partis politiques », a affirmé Guy Mitokpè.
A en croire le député, il y a des questions majeures qui n'ont pas été abordées à savoir, celle relative à la caution, les 10%, et les alliances. « Nous voudrons que ces questions soient abordées avec le plus grand sérieux. Sans cela, je ne crois pas que ça puisse faire bouger les lignes ».
Pour le député Okounlola, la solution « c'est de réfléchir ensemble et de trouver de compromis. Il n'est pas possible de reprendre de fond en comble le code électoral. (...) Cherchons les voies et moyens pour que les élections, on puisse les faire de façon plus inclusive ».
« On est dans une voie de recherche de consensus, le consensus n'est pas lorsqu'une partie s'impose à l'autre, c'est lorsque toutes les parties s'asseyent pour voir qu'est ce qu'on peut concéder et régler un problème », a lancé le député Aké tout en approuvant la transmission de proposition de loi relative au Code électoral.
Les travaux ont été suspendus pour reprendre ce lundi.
Akpédjé AYOSSO
Toutes les rues d’Alger sont occupés par des manifestants !
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El oued:
Des milliers de manifestants de tout âge ont envahi les artères de la ville contre le régime de Bouteflika.
Bouira:
Une véritable marée humaine a déferlé vers le centre-ville de Bouira peu après la prière de vendredi.
Setif:
Pour ce 5é vendredi de manifestations populaires contre le pouvoir, de nombreux manifestants dans une ambiance conviviale ont convergé au centre-ville de setif.
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