The post Vidéo : manifestation des architectes à Alger-centre appeared first on .
Les membres du Bloc républicain portent des réserves sur ce qui se trame avec les textes en études pour des élections inclusives. Le parti Bloc républicain (Br) n'entend pas donner son accord pour le sabotage des amendements faits par le comité paritaire parlementaire en vue de législatives inclusives et apaisées. Ils l'ont fait savoir vendredi dernier au cours d'une conférence de presse.
Adam Bagoudou, porte-parole des conférenciers, Barthélémy Kassa, Nassirou Arifari Bako, Abdoulaye Gounou, Robert Gbian et certains de leurs collègues de la même formation politique ont dénoncé ce qu'ils appellent manœuvres de substitution « des amendements retenus de façon unanime » au sein du comité paritaire parlementaire. Pour cela, ils exigent que les conclusions des travaux du comité paritaire mis en place, soient fidèlement restituées et traduites en propositions de loi pour répondre à la démarche de sortie de l'impasse qui se dessine. Pour ceux-ci, la substitution des amendements du comité paritaire par un autre texte, dénote d'un véritable sabotage du consensus en cours. Cela vise à « repêcher » certains partis politiques en porte-à-faux avec les lois électorales en vigueur. Ils appellent donc la société civile béninoise de même que la communauté internationale à s'interroger sur « les réelles motivations » des auteurs de la substitution des amendements du comité paritaire. Ils n'entendent pas laisser transformer les lois de la République en serpillières.
Afin d'un aboutissement heureux du processus électoral en cours et de la volonté du chef de l'État, les membres du Bloc républicain se disent prêts à jouer leur partition. Ils espèrent ainsi que les autres partis politiques feront pareil et en toute sincérité « pour des élections législatives inclusives ».
Selon l'honorable Bako Arifari « il y a eu une proposition de loi qui a fait l'objet de grandes discussions à propos de sa procédure. Procédure d'urgence ou procédure normale ? Mais en réalité, ce que les députés du Br reprochent à l'initiative, c'est qu'il y a eu un travail qui a été abattu par un comité paritaire. Ce travail avait été validé par la conférence des présidents, et devrait faire l'objet d'exposé de motifs et de présentation sous forme de proposition de loi à l'Assemblée nationale ». Il informe que la proposition faite à l'endroit des députés n'était pas conforme à celle formulée par le comité paritaire. Pour lui, en de pareille circonstance de tension politique, lorsque les parties arrivent à trouver un minimum de consensus, ce n'est pas bienséant que cela soit battu en brèche.
Les Républicains soulignent que le Bénin ne traverse aucune crise préélectorale.
« …C'est vous qui parlez de crise. C'est pourquoi, je souligne le mot crise quatre fois sur mon papier… », fustige Barthélémy Kassa. Pour lui, « il n'y a pas de crise parce qu'il y a des partis qui vont aux élections. Tous les recours déposés auprès de la Cour constitutionnelle sont vidés et tous les recours déposés contre le ministère de l'intérieur pour non délivrance de certificat de conformité sont également vidés ».
Les responsables du Br se disent prêts pour les législatives du 28 avril prochain.
G.A.
C'était un engagement qu'il avait pris. Certes il ne l'a signé nulle part, mais il l'avait dit publiquement
« Si on ne passe pas en mars contre le Bénin, ce sera la fin de mon aventure au Togo ». Et bien voilà nous y sommes, éliminée par le Bénin au stade Mathieu Kérékou (2-1), la sélection togolaise ne sera pas au rendez-vous de la Can 2019. Claude Leroy qui avait annoncé sa démission en cas d'élimination n'a pas confirmé son départ de la tête de la sélection togolaise en conférence de presse d'après match.
« Je dis merci aux joueurs pour ses 3 années passées avec eux. J'aurais aimé amener le Togo en Egypte. Concernant mon avenir, je ne veux pas parler de ça pour le moment, ça importe peu. », a indiqué M. Leroy avant de féliciter le Bénin pour sa qualification. En terme clair, Claude n'est pas prêt à prendre une décision tout de suite.
Il a néanmoins reconnu les efforts de la sélection béninoise. « Félicitations aux Ecureuils. Le résultat est sévère pour nous. Le terrain n'est pas aussi catastrophique comme on le pensait. On ne va pas trouver d'excuses. »
Pour le sélectionneur togolais, « Ce qui a manqué, on a joué un peu juste dans les 30 derniers mètres. Deux erreurs d'inattentions qui nous ont coûté la qualification. »
Malgré sa grosse déception, il salue l'effort de son équipe bien qu'ils n'ont pas obtenu le résultat qu'il attendait « Je donne un coup de chapeau à mes joueurs. Mais j'ai une énorme déception de n'avoir pas amené le Togo à la CAN pour la 2è fois consécutive. » « Adebayor a montré qu'il était encore un très grand joueur. », a-t-il ajouté.
Par Samira Takharboucht
Longtemps accusé de protectionnisme envers les investisseurs étrangers, le gouvernement algérien a décidé en 2009 de miser à quitte ou double par la promulgation d’une nouvelle réglementation (51-49%) régissant les investissements étrangers en Algérie. L’objectif est de préserver l’économie nationale contre la fuite des capitaux et le soutien de l’investisseur local.Ce qui n’a fait que repousser les entreprises étrangères et déprimer la situation des entreprises locales qui peinent à séduire et convaincre les partenaires étrangers. Dans cet entretien, le jeune entrepreneur Yacine Keroui, également, consultant en bourse, nous explique les raisons de l’échec de cette politique.
La règle 51-49% régissant l’investissement étranger semble avoir la peau dure, et ce, en dépit des résultats mitigés enregistrés par l’Algérie depuis sa promulgation en 2009. Au dernier bilan datant de 2018, les investissements directs étrangers (IDE) ont régressé de 26%. Pourriez-vous en tant qu’analyste et expert dans le domaine nous décrire brièvement la situation réelle des IDE en Algérie.
En plus de cette règle, nous pouvons citer plusieurs autres contraintes qui empêchent l’économie nationale de prospérer. Parmi ces freins, les accords d’entente et de partenariat signés entre l’Algérie et l’UE, où la politique de partenariat est unidirectionnelle. Tout était faux dès le départ. S’ajoute à ce faux pas, celui de tous les textes règlementataires contre-productifs institués par la Banque d’Algérie. Ces trois points à eux seuls ont réussi à faire régresser et paralyser l’économie. La valeur et le volume des IDE en Algérie sont insignifiants, pour ne pas dire nuls. Ce qui est normal. Ce ne sont que le fruit et résultat d’une réglementation insensée et non fructueuse. La situation témoigne de la faiblesse et de l’incohérence de la loi algérienne dans la gestion de l’investissement.
En général, ce genre de règlementation régressive est justifié par trois imposantes :
• Des apparatchiks gratte-papiers incompétents qui n’ont aucune notion temporelle, contextuelle et conjoncturelle de la compétition internationale et des préceptes économiques.
• Une manne pétrolière qui soutient les dépenses amplifiées de celles de l’État
• Un orgueil et des discours nationalistes dignes de l’ère soviétique.
Le gouvernement qualifie cette règle de «sacrée», promulguée dans l’objectif de préserver l’intérêt du pays et surtout de soutenir les opérateurs économiques locaux. D’après vous, pourquoi les premiers à contester et à considérer ce texte comme un frein à l’acte d’investir sont exactement les entrepreneurs algériens ?
Certes, une règlementation protectionniste peut évoluer et être modifiée, cependant quand les résultats sont décevants et ne concordent pas avec l’objectif initial du texte réglementaire. Il faut explorer d’autres pistes. Depuis son instauration aucun changement positif n’a été constaté donc, il faut réfléchir à d’autres solutions. A l’état où nous en sommes, le constat est très alarmant. Y a trop de contradiction et de contraintes. Le même gouvernement qui a promulgué cette loi est le même aujourd’hui qui a opter pour l’actionnement de la planche à billets. Une fois de plus sans prendre en compte les répercussions d’une telle action sur l’économie, le citoyen et les finances dans l’avenir.
Si nous avions eu une autre règlementation bien réfléchie et adéquate, aujourd’hui, nous n’aurions pas eu recours à ce mode de financement non conventionnel dangereux pour la valeur de la monnaie nationale et par conséquent pour l’économie du pays. Cette règle est sacrée uniquement pour déclencher la banqueroute, rien d’autre. Donc, les opérateurs économiques ont tout à fait raison de se plaindre, ils font face aux problèmes qui bloquent ou retardent leurs projets. Le temps c’est de l’argent pour un homme d’affaires. Il faut remédier à ce problème et faciliter les procédures administratives. Il faut comprendre que la compétitivité engendre la qualité, mais également, équilibre les prix.
Une éventuelle abrogation de cette règle a été inscrite dans l’avant-projet de la loi de Finances 2017, mais aucune suite n’a été donnée. Présentement, le gouvernement n’exclut pas cette possibilité. Qu’est-ce qui motive ce revirement dans sa position ?
En effet, avec ce mode de gouvernance nous n’avons pas eu vraiment le choix, soit nous nous appliquons, soit nous abandonnons. Ensuite, il faut assumer les conséquences. Ce qui n’est pas évident pour un chef d’entreprise pour maintenir ses investissements sur le marché. Sachant que l’urgence actuelle est le soutien de l’investissement hors hydrocarbures afin d’équilibrer le marché et satisfaire la demande locale. De plus, cette alternative œuvrerait pour promouvoir la diversification économique qui contribuerait à son tour à baisser la facture des importations et valoriser le pouvoir d’achat des algériens. Il faut accélérer les démarches et encourager les potentialités. D’ailleurs, le revirement est très facile à expliquer car la politique économique empruntée ces derniers temps par le gouvernement pour soutenir l’économie nationale est incohérente avec l’évolution financière du marché étranger. La planche à billets et les recettes des hydrocarbures ne peuvent pas à elles seules soutenir l’économie nationale, mais surtout couvrir les dépenses de l’Etat. Le Trésor public est déficitaire. Il faut maintenant opter pour des solutions adaptées et adéquates avec la situation financière du pays.
Son abrogation serait-elle vraiment la solution pour encourager et libérer les IDE en Algérie ?
Cette règle a toujours été contestée tant par les promoteurs économiques Algériens qu’étrangers avec lesquels nous désirons conclure des partenariats gagnant-gagnant. Elle ne sert pas nos intérêts ni ceux du pays en crise. Donc, sans aucun doute, elle devrait être abrogée.
Entretien réalisé par : Samira Takharboucht
The post Yacine Keroui : « La suppression de la règle 51/49% est devenue urgente » appeared first on .
Amar Saadani refait surface et accorde un entretien au site d’information TSA. L’ex secrétaire générale du FLN, a essayé de dériver plusieurs questions qui lui ont été posé donnant des réponses insensés qui laissent plus d’un perplexes. Dans le peu de réponses qu’il a accordé sans déviation il a essayé d’innocenter Bouteflika accusant « l’Etat profond » qui gérait les affaires présidentielles d’être la source de de la situation actuelle, le qualifiant d’ingrat après qu’il ait tourné la veste et le dos a Bouteflika.
« Ce sont les gouvernements qui distribuaient l’argent, pas le président ! Le président ne gère pas l’argent. Ils se lavent les mains de choses qu’ils ont eux-mêmes commises, pas le président. » A l’homme politique à TSA
Il a également lancé un appel aux chikhs de Zaouia qui ont « autrefois bénéficié de plusieurs acquis: ( Locaux, de l’argents, passeports. » Ces imams et cikh de Zaouia qui ne prient plus pour Bouteflika.
Et pour justifier son soutien au quatrième mandat, l’ex secrétaire générale de l’FLN a expliqué que malgré sa conscience de l’état de santé de Bouteflika à l’époque qui » s‘absentait et revenait. » Il voulait qu’il reste vu les bons rapports que le président avaient avec certains pays arabes et islamiques « je voulais qu’il reste au pouvoir pour que le pays ne subisse pas le sort de la Libye ou de la Syrie » à cette époque « Des terroristes étaient massés au niveau des frontières pour entrer en Algérie » En ce qui concerne la nomination au cinquième mandat Amar Saadani a déclaré que la candidature de Bouteflika est venue de « L’Etat profond ».
« Il faut rendre justice au président pas pour son action uniquement, mais pour son âge aussi…. Il était parmi les moujahidines qui ont libéré le pays…. Il sillonnait le monde au nom de l’Algérie…… Tout le monde sait, la presse comprise, que le peuple a voté pour lui en l’accueillant avec les roses. » Ajoutant » soyez indulgents avec ce vieil homme, demandez-lui la guérison et laissez-le partir tranquillement.«
L’Etat profond tout comme les déclarations de Saadani restent ambiguës, qui qualifiait t-il d’Etat profond es le clan Bouteflika déjà connu par tous et dont il en fait partis ! Ou es une nôtre main « étrangère » ou « intèrieurs » qui manipule et le président et le peuple depuis maintenant plusieurs année?
M.A.Y
The post Amar Saadani innocente Bouteflika et met en accusation « l’Etat profond ». appeared first on .
La prochaine Coupe d'Afrique des nations se déroulera en Egypte du 15 juin au 13 juillet 2019, avec 24 équipes engagées. En attendant le tirage au sort qui aura lieu le 12 avril 2019, pour définir les six groupes de quatre pays, les 24 pays qualifiés sont connus depuis hier.
Voici la liste des 24 équipes qui participent à la compétition 1• Egypte 9• Sénégal 17• Madagascar 2• Côte d'Ivoire 10• Kenya 18• Mauritanie 3• Ghana 11•Guinée 19• Burundi 4• Tunisie 12• Mali 20• Zimbabwe 5• Cameroun 13• Angola 21• RD Congo 6• Nigéria 14• Ouganda 22• Bénin 7• Algérie 15• Namibie 23• Tanzanie 8• Maroc 16• Guinée Bissau 24• Afrique du SudUne séance de travail a lieu ce samedi 23 mars entre le ministre des Affaires étrangères du Bénin Aurélien Agbénonci et le chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Otmani.
Les deux personnalités ont discuté des liens d'amitié et de coopération entre le Bénin et le Royaume chérifien.
Les échanges ont surtout tournés vers la nécessité de booster la coopération et de définir de nouveaux chantiers.
De nouvelles perspectives coopération
Le ministre béninois des Affaires étrangères et de la coopération s'est entretenu avec son homologue marocain sur les liens qui unissent leurs deux nations avec un bref aperçu sur les enjeux majeurs qui leur tiennent réciproquement à cœur. Une coopération qui selon le gouvernement marocain doit être renforcée davantage.
Cette rencontre a lieu en prélude à la tenue mardi 26 mars prochain, de la sixième grande commission mixte de la Coopération bénino-marocaine.
Le chef du gouvernement marocain se dit heureux de la délégation conduite par le ministre. « Je suis très heureux de vous accueillir », a-t-il avoué à Aurélien Agbénonci.
Selon Saad Eddine El Otmani, le Bénin est un partenaire avec qui il faut intensifier la coopération. « Nos relations sont déjà excellentes. Mais nous devons consolider ces relations, évaluer ce qui est déjà fait et ce qui reste à faire », a-t-il ajouté.
M. Saad Eddine El Otmani appelle M. Agbénonci à « explorer et diversifier davantage les programmes entre les deux pays ».
Sur les nouveaux chantiers de la coopération, Saad Eddine El Otmani prévoit des actions concernant les énergies renouvelables. Le chef du gouvernement marocain pense « ouvrir de nouveaux chantiers au niveau économique et d'inciter des investissements au niveau des entreprises ». Pour le ministre Aurélien Agbénonci, « Nous voulons ouvrir notre pays à des investissements marocains et permettre à nos entrepreneurs de capter les opportunités qui s'offrent à eux ».
Coopération fructueuse
M. Saad Eddine El Otmani s'est félicité de « la qualité des liens entre le Royaume du Maroc et le Bénin ». Ces liens, soutient le chef du gouvernement marocain, méritent d'être renforcés à la lumière des derniers développements sur les plans régional et international.
Les deux personnalités procéderons à la signature de certains accords dont la genèse remonte à 2013, alors que l'actuel chef du gouvernement marocain assurait les fonctions de ministre des Affaires étrangères. L'hôte du chef de gouvernement marocain a exprimé sa gratitude à Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc.
Le ministre Aurélien Agbénonci s'est voulu particulièrement reconnaissant pour l'appui et l'apport du Maroc à la demande du Bénin qui recherchait alors des vaccins contre la typhoïde et la méningite. Sans oublier l'appui du Royaume du Maroc pour la construction d'infrastructures pour la formation universitaire.
Le ministre Aurélien Agbénonci a exposé quelques projets chers au gouvernement du président Patrice Talon. Il a rappelé la disponibilité d'un domaine pour la construction de l'ambassade du Maroc au Bénin et formule le souhait que le Bénin puisse aussi bénéficier d'une mesure réciproque.
La vision du gouvernement pour la formation professionnelle, l'auto-emploi et l'insertion des jeunes bénéficient aussi d'un soutien remarquable de la part du Maroc.
G.A.
Par Rabah Mokhtari
Les soutiens aux manifestations, pacifiques, qui agitent le pays depuis le 22 février dernier se multiplient. Depuis jeudi dernier, ce sont les personnels des Assemblées populaires communales (APC), toute tendance politique confondue, mais aussi les élus qui ont manifesté leur adhésion à ce mouvement populaire pour revendiquer un changement radical du système politique, s’opposer pour le cinquième mandat, puis le prolongement du quatrième et, tout bonnement, contre le régime d’Abdelaziz Bouteflika.
Ils viennent associer ainsi leur voix aux politiques, syndicats autonomes mais aussi à celles des organisations de la société civile, l’ordre des avocats, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires représentant les maîtres-assistants, les maîtres de conférences A et B et les professeurs en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire pour ne citer que ceux-là.
Hier dimanche, à l’appel des travailleurs communaux, regroupés, pour la plupart, autour de collectifs, de nombreuses APC, étaient, paralysées par des grèves d’une voire deux heures. Des rassemblements devant les sièges desdites Assemblées y étaient observés pour signifier leur soutien à ce mouvement populaire qui suscite, pour reprendre le Syndicat national des journalistes, à la fois, l’admiration de tous et l’espoir de tout un chacun pour un avenir meilleur, dans une Algérie démocratique, solidaire, ouverte sur le monde et sur l’universalité.
Les slogans les plus utilisés depuis la marche du 22 février dernier étaient repris sur les banderoles et des pancartes accrochées devant les entrées principales des APC. Dont «Pour un changement radical du système politique», « Départ du Président Abdelaziz Bouteflika au terme de son mandat actuel qui se termine le 28 avril prochain», «Un seul héros, le peuple», «L’Algérie, une République et non une monarchie» ou encore «Pour une transition sans le pouvoir» et «Ni prolongation ni report», «Bouteflika dégage», «La rupture avec le système en place» ou encore «Djazaïr horra democratia» (Algérie libre et démocratique).
Un appel à une grève générale de trois jours à compter de demain mardi a été, par ailleurs, lancé, anonymement, sur les réseaux sociaux. Ce débrayage concernera les secteurs gaziers et pétroliers, les entreprises publiques comme Sonatrach et Sonelgaz, les travailleurs des ports et du réseau ferroviaire, les employés des aéroports ainsi que ceux des inspections des impôts.
The post Les Assemblées populaires communales se joignent au mouvement appeared first on .
Par R. N.
Le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP), affilié à l’UGTA, appelle ses adhérents à un rassemblement prévu le mercredi 27 mars à 10h à la Grande Poste. Dans un communiqué, le bureau national du SNCP «réitère son soutien indéfectible à la volonté populaire, exprimée lors des marches millionièmes tout au long du mois de mars, après des tentatives de la bande du pouvoir en place de contourner les revendications populaires en proposant une feuille de route dont l’objectif essentiel est la prorogation du 4e mandat».
Le communiqué estime nécessaire de «satisfaire immédiatement les revendications populaires», parmi elles : «non à la prorogation du 4e mandat», «non au report des élections», le refus de «contournement des revendications populaires», le rejet de toute «négociation avec le système», ainsi que l’appel à un «changement du système».
«Le bureau national lance l’appel à tous les chercheurs et personnels de soutien à la recherche scientifique de l’ensemble des centres et unités de recherche dans toutes les wilayas du territoire national pour participer au sit-in, le 27 mars 2019 à partir de 10h, devant le parvis de la Grande Poste à Alger».
The post Prévu ce mercredi à Alger : Rassemblement annoncé des chercheurs permanents appeared first on .
Par Yazid Alilat
Plusieurs collectifs et personnalités politiques nationales planchent sur des solutions et des propositions de sortie de crise, en particulier pour préparer l’après-avril prochain, en principe la fin du mandat du président Bouteflika.
La première de ces initiatives est venue samedi avec le regroupement au siège du parti El Bina d’Abdadllah Djaballah, d’un collectif représenté par des personnalités politiques nationales, qui ont proposé lors d’une réunion de concertation avec des partis d’opposition et de représentants de syndicats, d’intellectuels, d’«une feuille de route» devant ouvrir la voie à une solution politique dans le cadre de «la légitimité populaire».
Cette feuille de route, selon un communiqué du collectif, prévoit «l’instauration d’une période de transition de six mois au cours de laquelle les prérogatives du président sortant seront transmises à une instance présidentielle composée de personnalités nationales connues pour leur crédibilité, leur probité et leur compétence».
En outre ; cette «instance aura pour mission de prendre en charge les revendications du peuple, alors que ses membres s’abstiendront de toute candidature ou proposition de candidature lors des prochaines échéances électorales», selon cette feuille de route, qui précise que cette instance «aura également à assumer les prérogatives de chef de l’Etat et à nommer un gouvernement de compétences nationales pour gérer les affaires courantes». Cette même instance sera chargée d’ «instaurer une instance nationale indépendante d’organisation des élections», et «modifier la loi électorale pour garantir des élections libres et transparentes», ajoute le communiqué final de cette réunion, au cours de laquelle il a été décidé de «poursuivre les concertations autour des questions et démarches complémentaires pour une meilleure prise en charge des revendications populaires», et «la définition d’un délai n’excédant pas six mois pour la concrétisation des clauses de la feuille de route». «Le débat se poursuivra autour de la feuille de route pour décider des mécanismes appropriés pour la prise en charge des revendications du peuple», précise la même source, selon laquelle les participants ont exprimé leur disponibilité à examiner d’autres propositions susceptibles de prendre en charge ces revendications.
Cette feuille de route doit être «exécutée après la fin du mandat présidentiel actuel». Le même collectif a appelé l’ANP à aider à «la consécration des attentes populaires dans le cadre du respect de la légitimité populaire». Les participants à cette réunion ont par ailleurs lancé un appel au peuple algérien pour «maintenir leur mouvement de protestation et faire preuve de vigilance face à toute tentative d’infiltration, de dispersion ou de contournement de leurs revendications».
Plusieurs personnalités nationales ont participé à cette réunion, dont Ali Benflis, Abderrazak Makri, Abdelaziz Rahabi et Tahar Benbaibech. Sur l’absence de certaines personnalités de l’opposition n’ayant pas participé à cette rencontre, Abdallah Djaballah a expliqué qu’elles «ont mandaté les participants à la réunion de concertation pour cautionner toutes les décisions approuvés à l’unanimité».
Par ailleurs, un collectif formé d’une vingtaine d’associations de la société civile et de syndicats de l’éducation nationale a proposé le 18 mars dernier une feuille de route en six étapes pour une transition démocratique et une «sortie de crise pacifique» au mouvement de contestation populaire contre le président Bouteflika.
Un haut comité de transition
La première proposition porte sur le départ du président Bouteflika le 27 avril prochain, à la veille de la fin de sa mandature, et «aucune prolongation du mandat n’est possible et les institutions existantes doivent laisser place aux institutions de la transition». «Il faut en second lieu mettre en place un Haut comité de transition (HCT)», qui serait «une instance collégiale composée de personnalités jouissant d’une autorité morale et bénéficiant d’une large acceptation populaire» qui «aura à incarner l’État», indique la plateforme de ce collectif.
Le HCT dans un troisième temps doit installer un «Gouvernement national de transition (GNT)», qui serait composé de «personnalités consensuelles et crédibles pour gérer la période de transition dans des délais raisonnables à définir». Le GNT, poursuit le communiqué, devra notamment gérer «les affaires courantes en assurant la continuité de l’État et la levée immédiate de toutes les entraves liées à l’exercice des libertés civiques, politiques et démocratiques dont la liberté d’association et de manifestation, d’expression et de la presse, syndicales, et de création des partis politiques».
Le GNT doit en outre préparer et organiser des «assises du consensus national». «Dans une quatrième étape, ces assises du consensus national auraient à regrouper toutes les sensibilités de la société et des représentants (es) du mouvement, à dégager un consensus national sur les modalités pratiques de mise en place de la Constituante, et réaliser un compromis historique autour des principes fondamentaux inaliénables, au respect de toutes les libertés, des droits humains et de l’égalité», indique encore le communiqué du collectif, selon lequel ces «assises» auront également à «proclamer la naissance de la nouvelle république par un texte fondateur».
En outre, il y aura, selon ce collectif, l’élection d’une assemblée constituante chargée d’élaborer la nouvelle Constitution. Cette élection serait précédée par la mise en place d’une commission indépendante d’organisation des élections. «La nouvelle Constitution sera élaborée sur la base du texte fondateur de la nouvelle République démocratique et sociale», précise le collectif. En dernier lieu, et ce sera la sixième proposition d’un plan de sortie de crise, il y aura «le retour à la légalité constitutionnelle», «l’ouverture du champ politique» et «l’organisation des élections générales». Ces propositions ont été notamment signées par la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme, la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme, le Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), Djazairouna, SOS Disparus, le Comité Soutien Vigilance du Mouvement 22 Février (CVVM-22FEV), les syndicats de l’éducation (Satef, Snapest, Snap, Cnes, Snapap ) ou SOS Culture Bab Eloued.
De son côté, le Parti des travailleurs (PT) a rappelé samedi sa proposition pour la création de «comités populaires», devant regrouper différentes catégories de la société pour concrétiser les revendications populaires exprimées lors des dernières manifestations pour le départ du président et un changement politique profond dans le pays.
La SG du PT Louisa Hanoune a indiqué lors d’une réunion du bureau national du comité des étudiants du parti, que «la seule voie à même de consacrer la souveraineté du peuple est de constituer des comités populaires qui regroupent toutes les catégories de la société, à savoir des étudiants, des travailleurs, des retraités, des personnes aux besoins spécifiques et des jeunes qui mandateront, à leur tour, leurs délégués pour convoquer une assemblée générale nationale et formuler les revendications soulevées par les citoyens». «Les comités populaires sont nécessaires, car il s’agit de préserver le caractère pacifique des marches populaires», a-t-elle indiqué, avant de relever que «la participation de l’ensemble des franges sociales dans la constitution de ces commissions est une consécration effective de la souveraineté du peuple». Pour elle, les slogans exprimés par les manifestants ont défini le contenu politique et socioéconomique des aspirations de la majorité du peuple qui veut «le départ du système politique, et exercer sa pleine souveraineté». Pour le PT, «le régime le plus démocratique qui consacre la souveraineté populaire est le régime parlementaire monocaméral», c’est-à-dire un système parlementaire à une seule chambre.
The post Pour un changement radical: Après les marches, des «feuilles de route» appeared first on .
Par Ghania Oukazi
Aux innombrables «Pacifique ! Pacifique !» brandis par le mouvement populaire dans la rue, les opposants au président de la République appellent à un coup d’Etat militaire.
Dans sa dernière sortie, l’opposition à Bouteflika a encore une fois appelé l’Armée nationale populaire à intervenir dans le champ politique. Alors que dans son article 14, la Constitution stipule que «l’Etat est fondé sur les principes d’organisation démocratique, de séparation des pouvoirs et de justice sociale», «Appel est lancé à l’armée pour intervenir tout en respectant la légitimité populaire ( )», dit l’une des propositions de l’opposition pour une sortie de crise politique.
Les partis signataires prouvent ainsi-et ce n’est pas la première fois-qu’ils sont incapables d’initier une alternative politique digne de ce nom. Rejetés en bloc par la rue, les opposants au pouvoir en place se cherchent une sortie honorable de la situation dans laquelle ils végètent depuis le déclenchement du mouvement populaire.
Accusant le clan Bouteflika de piétiner la Constitution, l’opposition ne fait pas mieux. Elle encourage la violation des lois de la République et fait appel aux militaires pour (ré) investir le terrain politique. En clair, elle veut que le pouvoir militaire fasse déchoir le pouvoir civil. Elle rejette d’un revers de la main les propos insistants du chef d’état-major, le général de corps d’armées, vice-ministre de la Défense sur «les missions constitutionnelles de l’ANP». C’est, n’a-t-il eu de cesse de répéter, «une armée qui assure pleinement ses missions constitutionnelles en dépit de la nature de toutes les circonstances». Missions qui se résument, toujours selon Gaïd Salah, à «la préservation de la dignité de l’Algérie, la sauvegarde de la sécurité de son peuple, la protection de chaque parcelle de sa terre, la défense de la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale du peuple, la protection de l’indépendance, sa persévérance dans le développement de ses potentiels et sa mobilisation sur toutes les frontières du pays». Dans son article 25, la Constitution stipule ainsi que «la consolidation et le développement du potentiel de défense de la Nation s’organisent autour de l’Armée Populaire Nationale».
Les politiques veulent un régime militaire «d’exception»
L’ANP a, dit l’alinéa 1, «pour mission permanente la sauvegarde de l’indépendance nationale et la défense de la souveraineté nationale». Elle est chargée (alinéa 2) d’assurer la défense de l’unité et de l’intégrité du pays ainsi que la protection de son espace terrestre, de son espace aérien et des différentes zones de son domaine maritime». Gaïd Salah a souligné surtout que «l’armée demeure loin de tout calcul et autres surenchères politiques». Il est connu que depuis l’indépendance, les militaires ont toujours commandé le politique, désigné le président de la République, investi les institutions civiles et «réglementé» la sphère économique. «Le cabinet noir» ou les généraux décriés par feu M’hamed Yazid, en ont fait leur propriété privée.
Bouteflika est venu changer l’ordre des choses. Sa phrase récurrente depuis son arrivée au commandement du pays se voulait une remise en cause claire de cet état de fait. «Je refuse d’être les trois quarts d’un président,» disait-il toujours. Il ne l’a pas été mais a réussi à accaparer tous les pouvoirs.
Lorsque le défunt président Ahmed Benbella s’est fait décorer à Maghnia du grade universitaire Honoris Causa au début des années 2000, il avait rapporté une de ses discussions avec Bouteflika en Suisse à la veille de 1999, «je lui ai dis demande-leur de te donner toutes les prérogatives (kol essalahiet) sans exception, sinon on te fera comme on m’a fait ( .)». Benbella parlait des généraux de l’époque (demande-leur) et faisait en même temps allusion au coup d’Etat du 19 juin 1965 qualifié hypocritement de «sursaut ou de redressement révolutionnaire» par lequel Houari Boumèdiène l’avait évincé de la présidence de la République.
Aujourd’hui, l’histoire veut rejouer ces mauvais épisodes sous l’insistance d’opposants en mal de crédibilité et de reconnaissance.
Nés et habitués à activer à l’ombre des généraux, les opposants appellent ainsi implicitement à un coup d’Etat militaire. «Un coup d’Etat ou un putsch est une prise du pouvoir de façon violente et illégale,» décrit le dictionnaire. Au «Pacifique ! Pacifique !, scandé tous les vendredis par la foule, l’opposition brandit l’intervention de l’armée et, comme disent les théologiens, «c’est la foi la plus faible».
L’armée s’accroche à ses missions constitutionnelles
Au regard des évolutions que connaît l’armée depuis de longues années, les spécialistes entrevoient clairement «des étapes importantes de sa professionnalisation et sa transformation en une armée de métier, parallèlement au renforcement du pouvoir civil au sein de l’Etat qui s’est fait lui aussi progressivement». Dès son intronisation comme chef de l’Etat, Bouteflika avait fait appel, entre autres, au défunt général Mustapha Beloucif pour, nous avait dit en 2000 cet ancien responsable aux Tagarins «aider à la professionnalisation de l’armée».
Depuis la déflagration de la Libye par les forces atlantistes et les interventions militaires françaises au Mali, l’ANP s’est déployée tout au long des frontières du pays et même à l’intérieur pour «mener ses activités militaires de protection des territoires et de lutte contre le terrorisme,» affirment les spécialistes. Ce sont les missions à charge du chef d’état-major après que le décret 02-208 du 17 juin 2002 désignant le 2ème gouvernement de Ali Benflis est venu préciser que le chef de l’Etat est non seulement chef suprême des armées de la République et (il est) responsable de la défense nationale (art.77, alinéa 1et 2) mais se charge aussi des missions du ministre de la Défense».
Les opposants doivent certainement savoir que leur appel pressant à l’armée pour trouver une alternative politique au pays, contredit le multipartisme consacré en 1989 par la Constitution. C’est à cette époque que l’armée devait -théoriquement et l’a fait physiquement du CC du FLN- se retirer des institutions civiles de l’Etat pour se consacrer à ses missions originelles de défense et de protection des territoires nationaux. «Si l’armée intervient, ce sera l’état d’exception», soutiennent les spécialistes.
Parce que «l’institution militaire ne s’implique pas dans le politique sans dresser le cadre dans lequel elle doit agir», expliquent-ils encore. «Un état d’exception est une situation dans laquelle le droit commun est suspendu pendant un état d’urgence ou un état de guerre,» définit le dictionnaire. L’armée pourrait être appelée cependant, à maîtriser une situation de «désordre public». L’on s’interroge si c’est le cas en Algérie ou alors l’opposition voudrait que les militaires «se mettent derrière le rideau» pour diriger les politiques comme fait par le passé. Entre «le départ immédiat de Bouteflika», revendication prioritaire du mouvement populaire et l’appel de l’opposition à l’intervention de l’armée, il y a comme une époque (effrayante) de déjà vécue par l’Algérie. Le peu d’Etat civil construit avec beaucoup de peine grâce à l’abnégation de certains cadres, deviendra décombres.
«La primauté du politique sur le militaire»
Ce qui est sûr, c’est que si l’armée répond favorablement à l’appel de l’opposition, Gaïd Salah sera, selon les spécialistes, facile à faire tomber. C’est peut-être une armée sans état-major qui est recherchée si l’on lie la revendication du «départ de tout le système» à celle récurrente des opposants. Longtemps revendiquée par les hommes libres de ce pays, «la primauté du politique sur le militaire» voulue par le congrès de la Soummam est aujourd’hui encore ignorée par
des politiques.
Le tout se passe pendant que les Etats-Unis de Trump consacrent l’identité coloniale israélienne sur le Golan syrien conformément à une feuille de route de Netanyahu, que les médias français s’appliquent à «diagnostiquer la crise algérienne» et que des personnalités françaises s’organisent (déjà !) en «comité de solidarité avec l’Algérie ». Chez nous, la rue continue d’être rythmée par des voix de corporations au nombre important de membres, les uns plus corrompus que les autres, appelant à «plus de justice, de droit, d’équité, d’enseignement de bonne qualité, de soins performants ( )» et par des reniements désolants. En haut, le pouvoir, ou le clan Bouteflika, observe le silence.
L’on se demande s’il compte faire la sourde oreille devant la fronde populaire comme il a eu à le faire à chaque fois qu’il lui a été reproché de faire les mauvais choix des hommes. L’ampleur des dégâts fait mal au pays. Comme déjà noté depuis les années 2000 dans ces colonnes, rancunier qu’il a été pendant ces 20 dernières années, Bouteflika a pris sa revanche sur l’histoire et les hommes. Revanche qui a précipité l’Algérie dans le dédale de la corruption, la mauvaise gouvernance et le laisser-aller. «On en est tous responsables, ce sont de longues années de compromissions, d’opportunisme, d’enfoncement de l’élite dans son atomisation, de corruption généralisée, d’absence de sacrifices, et de silence des damnés de tous horizons,» affirment des Sages.
The post Sollicitée encore une fois par l’opposition: Que fera l’armée ? appeared first on .
C'est avec la plus grande noblesse que le prince Maixent Accrombessi a succédé à son défunt père à la cour royale d'Abomey le dimanche 17 mars 2019. En présence de foules en liesse, de personnalités politiques, administratives, traditionnelles, et des dignitaires religieux, Dah Houndji Hounnon, nouveau Chef de la collectivité Houndji-Hountondji a pris en main les destinées de sa communauté. Les cérémonies marquant l'intronisation du nouveau Dah ont pris fin ce dimanche 24 mars 2019.
Le prince (Dahovi) Maixent Accrombessi, succède à la cour royale d'Abomey en devenant ‘Dah Houndji Hounnon'', 03 ans après le décès de son père. Habillé d'une tenue particulière, Maixent Accrombessi a été élevé intronisé Dah à Abomey au cours d'une cérémonie riche en symboles. Il était revêtu d'une tunique blanche parée d'une écharpe, un foulard blanc couvrant la tête, la taille ornée de plusieurs mètres d'un pagne brodé, les poignets, le cou et les chevilles recouverts d'ornements précieux et tenant dans sa main droite le spectre de commandement.
L'intronisation du prince Maixent Accrombessi a débuté à ‘Cana', en périphérie d'Abomey, berceau de la branche royale ‘Kpahessou' à laquelle il appartient. Après avoir été adoubé à l'issue d'un conclave des initiés, le prince a été porté sur le trône à Cana devant tous les dignitaires du Royaume.
Déclarant « urbi et orbi », le nouveau Dah régnant désormais sous le nom ‘Houndji Hounnon'‘ a poursuivi la cérémonie d'intronisation. Le nouveau Chef de la collectivité Houndj-Hountondji a procédé à la désignation des membres du gouvernement de la Collectivité.
Le nouveau Dah s'est ensuite rendu sur la tombe de son père au sein du mausolée édité il y a 3 ans à sa mémoire pour un long moment de méditation. Un acte symbolique consacrant la renaissance d'un homme dorénavant auréolé de l'onction paternelle pour régenter sa communauté.
A la suite d'une procession royale à Abomey sous les acclamations et les éloges d'une population en liesse, le nouveau Dah a rejoint les salons du Palais Royal (Maison familiale) situé à Sehounsa, place « Houndji Kandji », du nom de règne de son feu père.
Maixent Accrombessi n'a pas manqué d'adresser un discours à sa communauté. Après avoir remercié Dieu, il a promis travailler pour le bien-être de la Collectivité. Les membres de la cour royale d'Abomey et les royaumes alliés ont marqué la cérémonie en offrant des présents au régent.
En fin d'après-midi, une fête privée discrète a été concoctée par le couple Accrombessi pour près de 600 invités, essentiellement issus de la famille du nouveau Dah, de la société civile ou des délégations étrangères.
Accrombessi, une lignée royale
Dah Houndji Hounon partir de la gauche en chemise blanche) entouré des Hauts Dignitaires du Royaume d'Abomey à l'issue de son intronisation
La famille Accrombessi est le descendant en ligne dynastique directe de Kpahessou fils d'Adjomanakou, frère aîné du roi Houegbadja. Considéré comme le fondateur du royaume du Dahomey, le roi Houegbadja est le 3e roi d'Abomey qui régna au 17e siècle (de 1645 à 1685).
Dah Houndji-Hounnon au cours de la procession royale après son sacre
Pour entre autres remémorer, cette ascendance royale, Accrombessi et les membres de sa grande famille Hountondji, demeurent de nos jours les seuls autorisés à s‘arborer la même tenue que le roi, leur frère à l'occasion des manifestations et cérémonies organisées au palais royal.
Qu'est-ce qu'un Dah ?
Dans la langue Fongbé, le mot Dah est le terme générique pour désigner le Chef de la cellule familiale. Etant régent de la famille, le Dah est le chef spirituel. A Abomey, c'est une fonction noble que plusieurs de cadres émérites d'universitaires occupent sans que cela ne les empêche de vaquer à leurs occupations professionnelles.
Distingué par son style d'habillement un peu particulier, le Dah est également le dépositaire des secrets des hommes et l'intermédiaire entre Dieu, les ancêtres et les vivants. Ce rôle central dans le développement de nos communautés actuelles est plus que nécessaire à expliquer aux générations futures. Le Dah joue un rôle culturel, religieux, politique et spirituel pour chacun des hommes. Il incarne donc les volontés de nos ancêtres.
Akpédjé AYOSSO
Les Écureuils du Bénin ont empoché gros ce dimanche après midi. Après leur victoire sur le Togo, le chef de l'État, le ministre des sports et le président de la Fédération béninoise de football ont offert 700 000 euros (environ 458 500 000 FCFA) aux Écureuils. Le chef de l'État a lui seul déboursé 500 000 euros (327 500 000 FCFA) pour encourager les joueurs. L'ayant promis avant le match, le président Patrice Talon a tenu promesse. Il a par ce geste montrer son attachement à la promotion du sport au Bénin. Avant lui, c'est le ministre des sports Oswald Homeky et le président de la Fédération béninoise de football, qui ont mis la main à la poche en offrant une enveloppe financière de 200 000 euros (131 000 000 FCFA) au Onze national. Ces gestes ouvrent la porte aux bonnes volontés pour accompagner l'équipe à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations Égypte 2019. Ainsi se dessine une nouvelle tournure pour le football béninois.
G.A.
Le groupe Huawei Consumer Business Group (CBG) a récemment annoncé que les ventes de la série HUAWEI Mate 20 ont dépassé les 10 millions d’unités.
Grâce à son design innovant et à ses excellentes performances, la série HUAWEI Mate 20 a non seulement atteint des performances commerciales exceptionnelles depuis son lancement, mais elle a également été largement reconnue et saluée par les meilleurs médias technologiques du monde. La série HUAWEI Mate combine l’innovation technologique de pointe qui a fait la renommée de Huawei.
Les couleurs Vert émeraude et Bleu minuit ont fait leurs débuts avec la série HUAWEI Mate 20, donnant aux appareils un style renouvelé pour compléter l’ADN inspiré de la technologie et de la science de la série Mate. Cette nouvelle esthétique a vu la série HUAWEI Mate 20 gagner plus de fans parmi les utilisateurs professionnels et les amateurs de mode.
Outre les consommateurs, un certain nombre d’organisations professionnelles de premier plan ont reconnu la série HUAWEI Mate 20 pour son mélange unique de technologie et de design. Au Mobile World Congress 2019, la GSMA – les organisateurs de la CMM et l’un des principaux acteurs du secteur de la téléphonie mobile – a désigné le HUAWEI Mate 20 Pro «meilleur smartphone» de l’année 2019, devançant ainsi les téléphones phares de nombreux autres fabricants.
Ce prix est le résultat de l’intérêt porté par Huawei CBG à créer de la valeur pour les consommateurs grâce à l’innovation, qui a abouti à des avancées décisives dans les domaines de la performance, de la photographie, de l’IA, etc. Kevin Ho, président de la téléphonie à Huawei CBG, a déclaré : « En ce qui concerne l’avenir, de Huawei CBG nous allons continuer de travailler avec et pour les consommateurs. Notre objectif ultime est de diriger la transformation du secteur des appareils intelligents et de fournir aux consommateurs une expérience inspirée et intelligente ».
The post Les ventes du HUAWEI Mate 20 dépassent les 10 millions d’unités ! appeared first on .