Des sources médiatiques ont affirmé ce matin la décision de Mouad Bouchareb de démissionner de son poste de secrétaire général du FLN, en réaction à la décision du ministère de l’intérieur d’autoriser la tenue d’un congrés pour élire un nouveau secrétaire général.
Si la décision du congrès se confirmait, Djamel Ould Abbès retrouverait son poste de secrétaire générale du FLN Mouad Bouchareb et les structures mises en place par lui seront remplacés.
Un membre du comité centrale confie au HuffPost Algérie “Aucune décision n’a été prise. C’est Djamel Ould Abbès qui fait courir la rumeur selon laquelle le comité central aura lieu d’ici la fin avril à Alger”
M.A.Y
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Le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni lors de l'émission « Economie béninoise : des performances remarquables », diffusée ce mercredi 17 avril 2019 sur la télévision nationale (Ortb), s'est également prononcé sur un aspect des élections législatives. Il s'agit des accusations des acteurs de l'opposition selon lesquelles leurs quitus fiscaux ont été bloqués par la Direction générale des impôts (DGI) malgré les formalités remplies.
Des partis de l'opposition n'ont pu avoir leur quitus fiscal, document indispensable dans la constitution des dossiers de candidatures pour les législatives.
Au lendemain de la clôture de la phase de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA, certains acteurs de l'opposition ont accusé la Direction générale des impôts (DGI), d'avoir bloqué leur quitus fiscal malgré qu'ils soient à jour. « Je voudrais qu'on donne des exemples », lance le ministre Romuald Wadagni.
Il informe qu'une procédure claire, dématérialisée a été mise en place et qu'il y a des voies de recours. « A ce jour, nous n'avons reçu aucun recours d'un contribuable qui serait à jour et n'aurait pas eu son quitus fiscal en dépit des formalités remplies », a-t-il souligné.
Cependant poursuit le ministre, « il peut y avoir des loupés même si nous avons essayé autant que possible d'éviter l'implication de la main de l'homme. Si c'est le cas, nous sommes prêts à le reconnaître ».
« Mais j'insiste pour dire qu'à ce jour notre comité de médiation n'a reçu aucun recours. Je peux donc vous assurer que l'ensemble des personnes qui sont à jour et qui ne sont pas des fugitifs au sens de la loi ont bénéficié de leur quitus fiscal dans les délais prescrits », clarifie-t-il.
Par ailleurs, le ministre des Finances a également assuré que les fonds nécessaires sont déjà mis à la disposition de la CENA pour l'organisation des élections législatives le 28 avril prochain. « Nous suivons de très près pour que les institutions de la République impliquées dans les législatives ne manquent d'aucun moyen. Les coûts des élections sont d'environ 5 milliards FCFA », renseigne le ministre Romuald Wadagni.
Akpédjé AYOSSO
À InnoFest MEA, la célébration annuelle des innovations technologiques de LG, la société a présenté ses dernières machines à laver dans la région MEA cette année.
La nouvelle machine à laver à chargement frontal de LG est optimisée par la nouvelle AI DD (Direct Drive) de la société. Elle apporte un soin minutieux et délicat en déterminant les caractéristiques et le volume de chaque charge afin de minimiser les dommages au tissu. Cela garantit des résultats exceptionnels et réduit les dégâts de tissu de 18%, prolongeant ainsi la durée de vie des vêtements préférés.
Grace au TurboWash 360 °, le chargeur frontal offre la commodité de Fast Wash, qui ne prend que 39 minutes, soit 34% plus rapide que l’option TurboWash classique. La machine pulvérise des jets d’eau et de détergent à lessive dans quatre directions différentes pour obtenir des vêtements plus propres, en une courte durée. Steam + complète cette solution de lessive complète en neutralisant 99,9% des allergènes grâce à un cycle de stérilisation spécial et en supprimant 30% des plis. Durable et fiable, la laveuse affiche une cote énergétique de A +++ – 50 pour cent et une garantie de 10 ans.
La dernière machine à laver à grande capacité LG possède également ses propres caractéristiques uniques. Le nouveau chargeur de tête utilise la technologie TurboWash3D , qui exploite les forces combinées de TurboShot (l’association de WaveForce et de JetSpray) et de TurboDrum pour fournir des performances de haute qualité. WaveForce envoie de puissants jets d’eau verticaux de haut en bas, garantissant un nettoyage complet de vêtements, tandis que JetSpray assure un rinçage rapide et efficace. Simultanément, TurboDrum fait pivoter le tambour et le pulsateur pour générer des flux dynamiques d’eau se déplaçant dans des directions opposées.
En outre, la machine à laver à grande capacité de LG bénéficie d’une efficacité améliorée; Avec l’option TurboWash activée, il peut réduire la durée des cycles à environ 39 minutes, tout en réduisant la consommation d’énergie de 27% et la consommation d’eau de 14% par rapport aux machines à laver LG classiques.
Équipée d’une cuve en acier inoxydable et d’un filtre à charpie en acier inoxydable, le lave-linge offre une gestion pratique de l’hygiène, évitant la contamination et garantissant la propreté pour chaque lavage. Suppression d’une corvée fastidieuse et suppression de la nécessité d’un programme de nettoyage séparé, la fonction Nettoyage automatique de la cuve la nettoie pendant le cycle de lavage même.
Pour les soins délicats du linge, les utilisateurs peuvent ajouter Steam au cycle de traitement des taches pour faire tremper et laver les articles à l’eau tiède (40 degrés Celsius). De plus, le cycle de traitement des allergies avec Steam à 60 degrés Celsius améliore les performances hygiéniques de cette laveuse robuste, réduisant les allergènes de 99,9% pour préserver la santé des utilisateurs.
Les nouvelles machines à chargement frontal et à grande capacité de la dernière gamme de LG sont compatibles avec l’application SmartThinQ , permettant ainsi aux utilisateurs de contrôler leurs appareils via leur smartphone. Avec Smart Diagnosis , les consommateurs peuvent également télécharger des programmes de lavage personnalisés, surveiller la consommation d’énergie et gérer les cycles et les réglages.
«Nous sommes ravis de l’accueil positif réservé par les participants à InnoFest à nos dernières machines à laver à chargement frontal et à grande capacité», a déclaré Song Dae-hyun, président de la société LG Electronics Home Appliance & Air Solution. «Pour garantir de meilleurs résultats de lavage et des économies d’énergie, ainsi qu’une plus grande flexibilité, nous sommes convaincus que nos nouveaux lave-linge pour 2019 impressionneront les consommateurs du Moyen-Orient et de l’Afrique. LG poursuivra ses efforts pour promouvoir l’innovation en proposant des produits et des solutions différenciés pour aider nos consommateurs à mieux vivre. ”
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La guerre que se livrent les deux hommes peut dissimuler des appréhensions d’un “coup fourré” autour de dossiers compromettants.
Ils ont fait bon ménage pendant longtemps avant que leur compagnonnage ne se transforme en scène de… ménage. Entre le chef d’état-major des forces armées, Ahmed Gaïd Salah, et l’ancien patron du DRS, le général Mohamed Mediene, dit Toufik, le torchon brûle. C’est du moins ce qu’il est permis de comprendre à travers la charge, d’une rare violence, mardi, de Gaïd Salah à l’encontre de celui dont le nom est revenu dans la bouche des Algériens depuis l’irruption de la dynamique populaire le 16 février dernier à Kherrata (Est de Béjaïa) contre la perspective d’un cinquième mandat. “J’ai déjà évoqué, lors de mon intervention du 30 mars 2019, les réunions suspectes qui se tiennent dans l’ombre pour conspirer autour des revendications du peuple et afin d’entraver les solutions de l’Armée nationale populaire et les propositions de sortie de crise”, a lancé Ahmed Gaïd Salah dans son discours devant les cadres de la 4e Région militaire.
“Toutefois, ces parties, à leur tête l’ex-chef du Département du renseignement et de la sécurité, ont tenté, en vain, de nier leur présence dans ces réunions, et d’induire en erreur l’opinion publique, et ce, en dépit de l’existence de preuves irréfutables sur ces faits abjects”, a-t-il dit. “Nous avons affirmé, ce jour-là, que nous allions dévoiler la vérité, mais ces personnes continuent à s’agiter contre la volonté du peuple et œuvrent à attiser la situation, en approchant des parties suspectes, et incitent à entraver les solutions de sortie de crise”, a-t-il ajouté.
Chose inimaginable, il y a peu, Gaïd Salah l’avertit et le somme de cesser ses “agissements”. “À cet effet, je lance à cette personne un dernier avertissement, et dans le cas où elle persisterait dans ses agissements, des mesures légales fermes seront prises à son encontre.” Lu au premier degré, Ahmed Gaïd Salah cherche à prendre à témoin le peuple algérien et, par ricochet, à obtenir son soutien, en suggérant qu’il s’emploie à trouver des solutions en phase avec les aspirations populaires, tandis que l’ancien patron des renseignements, dont on avait pourtant décrété qu’il était officiellement à la retraite, s’évertue à imposer un autre agenda.
Faut-il prendre pour argent comptant les propos de Gaïd Salah ? En attendant une hypothétique réponse de l’ex-patron du DRS, auquel sont imputés plusieurs griefs et non des moindres, force est d’admettre que cette guerre déclarée par le chef d’état-major de l’armée semble charrier des relents d’un règlement de compte. Par bien des aspects, elle dissimule des enjeux dont les origines devraient remonter à plusieurs années déjà. Mais si l’on ne peut exclure que l’ex-patron du DRS cherche, à travers ses réseaux, à faire une “OPA” sur le mouvement populaire pour les besoins de pression sur ses adversaires et afin d’imposer une orientation, comme l’a accusé Saïd Sadi, en sous-traitant au profit du frère du Président déchu, comme l’a révélé l’ex-président Liamine Zeroual, il reste que la guerre peut dissimuler aussi des appréhensions d’un “coup fourré” autour de dossiers compromettants. Sinon comment expliquer l’avertissement ? Et pourquoi Gaïd n’explique pas comment l’ex-patron du DRS cherche à entraver les “solutions” ? Car, si “Toufik” est coupable de “comportements abjects”, pourquoi Gaïd ne met-il pas sa menace à exécution ?
Karim Kebir
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Propos recueillis par Abla Chérif
Soufiane Djilali analyse ici les derniers développements survenus sur la scène politique et éclaire sur les points «chauds» ayant marqué l’actualité de ces derniers jours.
Le Soir d’Algérie : De nouveaux éléments sont entrés en compte ces dernières heures. Tayeb Belaïz a démissionné, un nouveau président du Conseil constitutionnel nommé et déjà décrié. Comment analysez-vous ce qui s’est passé ?
Soufiane Djilali : Les évènements s’accélèrent, en effet. Le régime a perdu son équilibre et la chute est inévitable. Bien entendu, le pouvoir tente de résister. Il a trop à perdre. Cependant, la pression populaire est telle qu’il sera très difficile de tenir longtemps. Le régime est très dégradé, décalé et obsolète et ne peut réinventer un futur pour lui. Alors, le départ de Belaïz et la venue de Feniche ne sont qu’un maillon, qu’un épisode de cette « révolution du sourire ». Toutes les semaines, sinon tous les jours, nous vivons des faits politiques exceptionnels. La roue de l’Histoire est en train de faire son œuvre.
Quelle est votre opinion sur le dernier discours du chef d’état-major ?
Tant dans la forme que dans le fond, ce discours montre toute l’ambiguïté que vit le système. Il a envie de perdurer et freine des quatre fers pour éviter le changement et, en même temps, il concède à chaque fois des espaces nouveaux en faveur de la contestation. Le chef d’état-major a ouvert, à Ouargla, le carcan de la Constitution concernant la période de transition. Il a, bien entendu, réitéré son respect à la Constitution au nom du Commandement de l’armée, ce qui signifie que cette dernière n’a aucune intention de sortir de son rôle légal, mais il a, en même temps, envisagé, implicitement, une solution politique en dehors de l’article 102. Il y a donc ici, une reconnaissance de l’impasse constitutionnelle. M. Gaïd Salah sort peu à peu de ses illusions pour rejoindre la réalité du terrain. C’est une bonne chose en soi.
L’avis des Algériens est partagé au sujet de la démarche de Gaïd Salah, certains sont pour, d’autres expriment leur méfiance, où vous situez-vous ?
Vous savez, au final, il ne s’agit pas de faire confiance ou non. Naturellement, les hommes au pouvoir veulent la conservation du système qui les a si bien servis. Si les Algériens n’avaient pas contesté le 5 ème mandat, le chef d’état-major aurait continué à servir la famille Bouteflika sans sourciller. S’il a changé de position c’est parce qu’un nouveau rapport de force a émergé de la rue. Le peuple a intégré l’équation politique. Il est devenu la force agissante. Malgré les louvoiements du système, il est déjà bel et bien fini. Il est essentiel que les Algériens maintiennent leur pression. Le pouvoir cède pas à pas mais n’hésiterait pas à reprendre des forces si la rue est de nouveau désertée.
Des actes de répression ont été commis par les forces de la police, le chef d’état-major s’en démarque et a annoncé avoir donné des instructions pour protéger les Algériens qui manifestent. Qui, à votre avis, a donné l’ordre de réprimer ?
Les actes de répression ont été décidés de façon concertée par la haute hiérarchie sécuritaire. Ni le chef de la gendarmerie ni celui de la police n’auraient pu prendre des décisions de cette importance stratégique à leur seul niveau. Vendredi dernier, la gendarmerie a bloqué les accès de la capitale, surtout à l’est d’Alger d’ailleurs, et la police a manœuvré sous couvert d’une «attaque» d’un groupe de voyous pour disperser dans la plus grande violence les manifestants.
Le traitement humiliant réservé à nos sœurs militantes entre dans la même stratégie. Par ailleurs, les attaques massives dans les réseaux sociaux, la volonté de réveiller les démons de la division en s’attaquant honteusement aux Kabyles sont aussi de la même veine. Alors, si le chef de l’état-major n’était pas au courant de ces opérations, c’est qu’il y a problème.
Beaucoup d’Algériens ont interprété les avertissements de Gaïd Salah à l’ancien patron du DRS comme étant une lutte de clans qui ne peut rien apporter au mouvement populaire. Etes-vous de ceux-là ?
A ce niveau de responsabilité, on prend des décisions, on ne fait pas des menaces. Il y a une disproportion douteuse entre les faits pour lesquels l’ancien chef du DRS est accusé et la réaction réelle des institutions sécuritaires. J’ai bien peur qu’il ne s’agit là que d’une agitation pour détourner l’opinion publique des vrais enjeux politiques. Etant loin des coulisses, je ne connais pas les détails de ce qui semble être une rivalité personnelle. Il ne me semble pas que cet épisode serve à grand-chose. Tout le monde, sans exclusive, doit mettre du sien pour rechercher la solution et non pas pour régler des problèmes personnels et qui n’intéressent pas, en tous les cas pour le moment, les Algériens.
Quel regard portez-vous sur la «chasse» aux oligarques, l’arrestation de Haddad ? Que peut apporter ce genre d’affaires à la révolution en cours ?
J’ai toujours vu Haddad comme étant potentiellement un Khalifa bis. Tout le monde connaît ce personnage dont la puissance politique semblait mystérieuse. Pourquoi le clan présidentiel en avait-il fait une icône de l’oligarchie ? Sincèrement, s’il semble s’être bien « sucré » avec l’argent public, je pense que beaucoup d’autres devraient être sur la liste des prédateurs et ne devrait pas être le bouc émissaire. Mon petit doigt me dit aussi que sa fortune ne lui appartient pas vraiment, en tous les cas, pas en totalité. M. Gaïd Salah, qui a ordonné à la justice (d’ailleurs en qualité de quoi ?) d’ouvrir des enquêtes approfondies sur les détournements d’argent, devrait faire en sorte que les Algériens sachent exactement qui sont les plus gros bénéficiaires derrière cette oligarchie mise en vitrine.
Cette révolution s’opère également au sein de la justice, socle de tout Etat de droit dans les sociétés. Certains sont pourtant encore sceptiques. Quel est votre avis sur la question ?
Il est vrai que des magistrats se sont alignés sur le « Hirak ». Cela est une très bonne chose. De là à penser que le système judiciaire est devenu aussi rapidement libre et propre en même temps est un pas que je ne franchirai pas. La justice a besoin d’une grande réforme commençant par la consécration constitutionnelle de son indépendance par rapport à l’exécutif. Sans une véritable institution judiciaire respectable et indépendante, il n’y aura pas d’Etat de droit.
A peine prononcée, l’option de l’organisation d’élection présidentielle le 4 juillet prochain a été rejetée par les manifestants. Les responsables actuels maintiennent, mais les évènements en cours compromettent déjà la démarche, le facteur temps joue aussi en défaveur de cette démarche. Une bonne ou une mauvaise chose, en somme ?
Une présidentielle pour le 4 juillet signifie l’enterrement vivant du mouvement populaire actuel.
C’est justement ce que j’ai reproché à ceux qui, consciemment ou non, ont soutenu la démarche du 102. C’était un piège évident dans lequel se sont précipités plusieurs acteurs. Maintenant que chacun a compris que l’application de cet article signifie le maintien du régime, de ses symboles, de ses lois, de ses faussaires et de ses usurpateurs de la souveraineté populaire, le pouvoir devra concéder sa caducité. La volonté populaire et le consensus politique pour une solution transitoire sont supérieurs à une Constitution faite par un homme et pour lui-même. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, dit l’adage. Le régime n’a eu de cesse de manipuler la loi fondamentale.
Il ne peut pas nous dire aujourd’hui qu’elle est la seule solution. Les amendements illégaux d’ailleurs, de 2008 et de 2016, doivent être annulés. Revenir à la Constitution de 1996 comme base de travail et la faire évoluer dans un sens voulu par tous est une voie à explorer. Rendre la justice indépendante, créer une cour constitutionnelle qui ne soit pas soumise au président de la République, réduire les prérogatives de ce dernier, renforcer les pouvoirs du Parlement et surtout ses moyens de contrôle de l’exécutif, mettre en place un organe indépendant pour tout le processus électoral… Il y a tout un champ de réformes essentielles à mettre en place.
Des propositions de sortie de crise sont soumises par des acteurs politiques. Quelle est la vôtre ?
Le 10 mars, bien avant la démission du Président Bouteflika, nous avions rendu publique, lors d’une conférence de presse, une feuille de route pour une sortie de crise. Nous avions alors proposé la mise en place d’une présidence de l’Etat après consultation de toute la «société politique», c’est-à-dire, partis politiques, syndicats, associations, personnalités nationales. Cette présidence de l’Etat doit être munie d’une feuille de route précise : discuter et amender des lois qui régissent l’activité politique, les médias et les élections. Une fois les conditions objectives pour une élection transparentes réunies, aller vers une présidentielle pour, ensuite, entamer les vraies réformes de l’Etat et des institutions.
Depuis le 10 mars, le cours de l’Histoire nous rapproche de cette solution. Je rappelle que nous étions, au début, bien seuls à refuser l’article 102, pour les raisons citées plus haut. Dans le document remis à la presse ce 10 mars, nous avions dit alors que le peuple s’était prononcé par «référendum à ciel ouvert» et que la Constitution, dans sa partie politique, était «caduque».
A. C.
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Plusieurs sources médiatiques ont affirmé, aujourd’hui 18 avril, la démission de Mouad Bouchareb de son post de secrétaire général du FLN.
Selon ces sources les membres du comité central ont obtenu l’autorisation du ministère de l’intérieur pour tenir un congrès extraordinaire du parti afin d’élire un nouveau secrétaire général pour le FLN.
Le FLN, a démenti l’information à travers un communiqué.
M.A.Y
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Le gouvernement réplique aux maires qui ont décidé de tourner le dos à l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, les invitant à «démissionner», «illégitimes» qu’ils sont puisque élus à l’époque du système dont ils réclament le départ pour «illégitimité».
M. Kebci – Alger (Le Soir) – «S’ils justifient leur geste par leur refus de s’associer à un gouvernement illégitime car désigné par un pouvoir illégitime, dans l’opération de préparation de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, qu’ils démissionnent car eux aussi sont illégitimes car élus à l’ombre du même pouvoir», affirmait, hier mercredi le porte-parole du gouvernement dans un point de presse au sortir d’un conseil de l’exécutif. Les accusant de «surfer sur le mouvement populaire en cours dans le pays depuis le 22 février écoulé, Hassane Rabhi estime que si ces maires étaient sincères et francs, la démission s’élargira à eux également».
Pour lui, l’heure est à la «synergie des efforts des uns et des autres pour trouver la solution à la crise que vit le pays», ceci même s’il estime que cette même crise est derrière nous et que nous sommes désormais en phase de la solution. Une solution qui pourrait être autre que celle prônée dans le cadre strictement constitutionnel, puisque, emboîtant le pas au vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, le porte-parole du gouvernement soutient que «nous sommes ouverts à toutes les bonnes initiatives», lui qui considère que le «dialogue est plus qu’important».
A propos toujours de la prochaine élection présidentielle que la rue refuse, le porte-parole du gouvernement n’a pas trouvé d’explication au fait que l’on ne sache rien des citoyens qui se sont manifestés auprès du ministère de l’Intérieur pour le retrait des formulaires de candidature à la candidature.
Un «oubli» que Rabhi met sur le compte des «priorités» du gouvernement, non sans promettre de «sensibiliser» son collègue de l’Intérieur à ce sujet.
Prenant la défense de ses collègues de l’exécutif qui ont fait l’objet d’empêchement d’effectuer des visites d’inspection dans certaines wilayas du pays, le porte-parole du gouvernement affirme que les auteurs de ces actes ont été «induits en erreur et manipulés», non sans diminuer de leur nombre, insignifiant par rapport aux démographies de ces wilayas. Pour Rabhi, les ministres du gouvernement actuel sont des «cadres et des compétences qui, en acceptant de rejoindre l’exécutif, n’ont fait que répondre à l’appel du pays qui a besoin de ses institutions».
Et de poursuivre en affirmant avoir rejoint le gouvernement pour «accomplir le service public». Ceci non sans s’interroger : «Qui assurera le pain, le lait, qui assurera le suivi des projets ?». Et d’inviter «à sensibiliser l’opinion publique dans le sens de l’intérêt des citoyens qui doivent également fournir des efforts pour appuyer l’activité économique du pays».
Évoquant, par ailleurs, les agressions dont ont fait l’objet les manifestants, vendredi dernier, notamment avec le jet de bombes lacrymogènes à l’intérieur même du tunnel des Facultés, le porte-parole du gouvernement soutient «qu’aucune institution n’a donné» l’ordre de tirer sur les manifestants.
M. K.
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La justice s’intéresse de près à plusieurs personnalités politiques qui s’étaient engagées à collecter de l’argent et à doter la direction de campagne de moyens logistiques.
Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a officiellement ouvert une information judiciaire pour faire toute la lumière sur les fonds collectés pour financer la campagne électorale de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait annoncé sa candidature le 10 février dernier pour briguer un cinquième mandat lors de l’élection présidentielle annulée du 18 avril.
Selon nos sources, la justice s’intéresse de près à plusieurs personnalités politiques qui s’étaient engagées à collecter de l’argent et à doter la direction de campagne de la logistique, dont les véhicules, les moyens d’impression et de sérigraphie, les déplacements, la nourriture, la location des salles pour les meetings populaires et l’hébergement. À commencer par l’ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ex-directeur de campagne de Bouteflika, limogé le 2 mars dernier après la scandaleuse conversation téléphonique (interceptée) avec l’ex-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, (actuellement sous mandat de dépôt à la prison d’El-Harrach), et son successeur, Abdelkader Zaâlane, ex-ministre des Transports et des Travaux publics.
Frappés d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN) à titre conservatoire, ces deux hauts responsables doivent rester en Algérie jusqu’à l’achèvement de l’enquête judiciaire, au cas où cette dernière révélerait des irrégularités ou encore des dilapidations de ces fonds. Deux autres noms sont cités dans la même affaire, en l’occurrence Mustapha Karim Rehiel, membre de l’instance dirigeante du parti du Front de libération nationale (FLN), ancien ministre et ancien directeur de cabinet de Sellal lorsqu’il était Premier ministre, désigné pour diriger la direction de l’organisation de la campagne de l’ex-chef de l’État. Un autre nom a également émergé du lot des personnalités politiques qui pesaient dans la direction de campagne. Il s’agit de l’ex-ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, un membre actif chargé également par Sellal d’approcher des sponsors pour financer une campagne qui n’a jamais eu lieu après la révolte du peuple et les imposantes marches des Algériens qui réclamaient le départ de Bouteflika et de son système.
Des opérateurs économiques, dont plusieurs oligarques, des concessionnaires automobiles et des industriels, qui avaient misé sur la candidature de Bouteflika et avaient sponsorisé la campagne à coups de dizaines de milliards de centimes, sont cités dans ce dossier. À titre d’exemple, indiquent nos sources, chaque concessionnaire avait versé des sommes avoisinant les 15 et 20 milliards de centimes, en plus d’un quota de véhicules flambant neufs pour les besoins des déplacements.
D’autres membres de la défunte direction de campagne de Bouteflika sont évoqués dans le même dossier, à commencer par les trésoriers et les comptables chargés de contrôler les dépenses et la traçabilité de ces sommes astronomiques collectées en un temps record. Selon nos sources, la justice s’intéresse, en premier lieu, aux bilans moral et financier de la direction de campagne dissoute après l’annonce de Bouteflika de son retrait de ladite élection.
Et si les procédures seront bientôt engagées avant l’instruction de cette affaire qui risque d’éclabousser plusieurs personnalités, il est clair que la justice s’interroge sur le bilan de clôture après l’arrêt du processus. Car, affirment encore nos sources, l’objectif de la justice est de reverser ces sommes colossales aux sponsors, dont certains ont déjà réclamé leur argent au lendemain du retrait de la candidature de Bouteflika et de l’annulation de l’élection présidentielle du 18 avril.
Mais, avant tout, la justice devra établir la (longue) liste des sponsors, définir le mode et la nature de versement de l’argent et des moyens logistiques pour la direction de campagne avant de statuer sur le reversement de ces moyens mobilisés et/ou de procéder à une saisie conservatoire. Si, évidemment, cet argent ne s’est pas évaporé dans la nature. Car, au stade actuel, plusieurs personnalités s’accusent mutuellement du sort de ces faramineuses sommes d’argent collectées pour mener campagne pour un candidat, non seulement décrié par le peuple, mais qui ne savait même pas, vu son état de santé dégradée, qu’il était candidat à la présidentielle.
FARID BELGACEM
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Alors que les conditions de l’organisation d’une élection présidentielle le 4 juillet prochain sont loin d’être réunies, Ali Ghediri maintient sa candidature. L’ancien général n’est pas affecté par la mobilisation de la classe politique, des élus et des magistrats contre le scrutin.
Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – «Ma candidature est maintenue», a-t-il affirmé, hier, au lendemain du discours du chef de l’armée qui a laissé la voie ouverte à toutes les perspectives en vue de trouver une solution à la crise.
Contacté par Le Soir d’Algérie pour savoir si sa décision de se porter candidat au scrutin du 4 juillet est annulée dans le sillage du rejet populaire de l’élection et de la gestion de la transition par les figures du régime, du refus des magistrats de superviser l’opération électorale et de l’opposition de dizaines de maires d’organiser le vote dans leurs localités, Ali Ghediri est resté droit dans son choix.
Non seulement sa candidature est maintenue, mais il demande à ce que son dossier de candidature ne soit pas renouvelé.
«Pour moi, comme pour tous les candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 18 avril, nos dossiers sont légaux. J’estime que les dossiers sont valides. Si l’ancien Président a décidé de retirer sa candidature, cela n’engage que lui», a-t-il expliqué.
Que pense alors l’ancien général des millions d’Algériens qui investissent la rue chaque vendredi contre le système politique ?
«Avant que ces millions d’Algériens ne descendent dans la rue, j’étais le premier à dénoncer le système publiquement. Donc, s’il y a bien quelque chose que je partage avec la rue ou que la rue partage avec moi, c’est la dénonciation de ce système. Je ne m’aligne pas sur la rue, c’est la rue qui s’aligne sur moi. Je ne suis pas de ceux qui sont en train de vouloir surfer sur la vague à tout prix», a-t-il répondu, montrant une insensibilité à toute épreuve à ce qui se passe dans la rue.
Dans son affirmation, il y a au moins une contre-vérité puisqu’il n’était ni le premier ni le seul à avoir dénoncé publiquement le système politique.
Notre interlocuteur explique que s’il tient à sa candidature, ce n’est pas pour un intérêt personnel mais pour «apporter une solution à la crise algérienne».
Interrogé sur la position des magistrats qui refusent de superviser l’élection, Ali Ghediri n’accorde pas d’importance à cette position et répond que «le peuple algérien n’est pas constitué uniquement par une seule corporation».
«Le peuple algérien est varié dans sa composante. Les juges ne sont pas le peuple comme les médecins ne le sont pas et les militaires ne le sont pas. Aucune corporation ne peut s’ériger en tuteur du peuple. Si le peuple a refusé le tutorat de l’armée, je ne vois pas pourquoi il va accepter le diktat d’une quelconque corporation», a-t-il ajouté, soutenant que l’armée est l’unique institution qui reste encore debout dans le pays.
K. A.
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Invité par les avocats de Bouira qui ont organisé, durant la journée d’hier, une grande marche en soutien au mouvement populaire, Maître Mustapha Bouchachi a animé une conférence au niveau de la salle des spectacles de la Maison de la Culture Ali-Zamoum devant plus d’un millier de citoyens issus de divers horizons.
Lors de son allocution, et après avoir rappelé l’historique du mouvement et la nécessité de le maintenir sous sa forme actuelle, à savoir que le seul représentant reste le peuple en entier, maître Bouchachi a eu à éclairer un peu sa pensée concernant l’avenir du mouvement de l’Algérie.
Ainsi, lors des débats, le conférencier a donné sa vision de sortie de crise qui consisterait d’abord, et cela est inévitable, en la démission de tous les tenants de l’actuel pouvoir depuis le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, en passant par le gouvernement Bedoui et le Conseil constitutionnel.
Une fois tous ces leviers de pouvoir actuel qui ne sont réellement que les résidus de l’ancien système honni par le peuple et dont le départ est l’une des principales revendications de la rue, levés, maître Bouchachi préconise que cela soit annoncé par le Haut Conseil à la sécurité.
Un Haut Conseil à la sécurité dont la colonne vertébrale reste l’armée, que le conférencier désigne comme interlocuteur ou acteur incontournable dans l’accompagnement du mouvement pour réussir la transition et l’avènement de la IIème République et dont le discours du général de corps d’armée, concernant la position de l’armée qui restera toujours aux côtés du peuple, est très bien apprécié par le conférencier.
Ainsi, maître Bouchachi dira que le Haut Conseil à la sécurité doit installer une instance présidentielle composée de trois ou quatre personnalités consensuelles ; puis un gouvernement de transition composé de technocrates. Une fois les institutions transitoires installées et en fonction, des initiatives seront offertes au peuple à travers les structures existantes comme les partis ou les associations, ainsi que d’autres formes d’organisations ou de nouvelles structures , pour débattre en toute liberté de l’avenir du pays dans des places publiques ou des salles , afin d’arriver à sortir avec des représentants démocratiquement élus et pouvant participer à l’édification de nouvelles structures et même penser sur les mécanismes ; comme la Constituante ou une révision profonde de l’actuelle Constitution pour consolider l’Etat de droit, où la démocratie telle que nous la connaissons dans les pays développés ne sera pas un vain mot.
Et pour réussir un tel pari, le conférencier dira que la période de transition doit être assez longue pour ne pas se précipiter aux élections, au risque d’échouer dans le saut démocratique, ce qui sera dramatique pour le pays puisque les résidus du système sont toujours là et guettent la moindre brèche pour s’accrocher et rebondir ou revenir sous une autre forme. Et le conférencier d’illustrer ces tentatives par l’installation du nouveau président du Conseil constitutionnel quelques heures après la démission de Belaïz, afin de piéger le peuple et de lui imposer un autre personnage issu du système.
Y. Y.
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Le wali d’Alger Abdelkader Zoukh fait, depuis quelque temps, profil bas.
Lui qui mobilisait les médias lourds, publics et privés, pour des sorties quasiment hebdomadaires semble préférer, cette fois-ci, le travail à partir de son bureau. Il est vrai que depuis le 22 février dernier, le bruit de la rue fait peur.
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L'économie béninoise se porte mieux, et de mieux en mieux, c'est ce qu'on peut retenir de l'entretien du ministre Romuald Wadagni, accordé à télévision nationale (Ortb), ce mercredi 17 avril 2019.
Lors de cette émission, il a parlé des progrès du Bénin qui ont favorisé la levée d'Euro bonds sur le marché international. L'argentier national a aussi donné son avis sur la fameuse question du CFA, qui selon certains nécessite des réformes.
Dans le but de diversifier les sources de financement et de mobilisation des ressources, le Bénin a lancé, il y a quelques semaines, une opération pour prendre de l'argent à l'international.
Selon le ministre de l'économie et des finances, plusieurs résultats positifs ont permis au Bénin de se lancer sur le marché international. « Récemment, le Bénin est primé premier pays en matière de transparence budgétaire par le FMI et l'UE. Cela ne s'est jamais produit. C'est grâce à ces éléments que quand nous allons vers les investisseurs, qui ne savent pas positionner le Bénin sur une carte, ils nous font confiance », a déclaré le ministre Wadagni, tout en ajoutant que même l'UEMOA reconnaît que le Bénin a fait des bonds jamais effectués au sein de l'institution. Il donne aussi en exemple la notation B+ obtenue par le Bénin en décembre dernier, une meilleure notation en Afrique subsaharienne.
S'agissant de la levée d'Euro bonds fait le 17 mars dernier par le Bénin, l'argentier national y a apporté des explications. « C'est un emprunt obligataire que nous avons fait. Ce sont des investisseurs qui vous prêtent de l'argent sous la forme d'obligations. En termes simples, le Bénin est allé sur le marché international obtenir des prêts de partenaires financiers.
Dès notre arrivée en 2016, le gouvernement a adopté une stratégie de mobilisation des ressources. Doter le Bénin de tous les instruments lui permettant de lever des ressources », indique le ministre.
M. Wadagni relève trois manières d'obtenir des ressources : les impôts, les emprunts obtenus chez les bailleurs de fonds et les prêts faits auprès des banques locales. Il ajoute deux autres instruments dont les pays modernes disposent mais que le Bénin n'avait pas du fait de certaines contraintes. Il s'agit de l'accès des prêts commerciaux et l'accès au marché des emprunts obligataires qui nécessite une certaine crédibilité.
Le ministre informe qu'en 2018, grâce aux réformes du Chef de l'Etat, « nous nous sommes dotés de l'instrument d'accès aux crédits internationaux par le biais de reprofilage de la dette.
Le dernier instrument est celui d'accès au marché obligataire. Ce dernier est un peu compliqué. Sur instruction du Chef de l'Etat, nous sommes arrivés à avoir une taille des opérations qui permet à nos obligations d'être cotées. Cela est le résultat d'un travail de longue durée de l'ensemble du gouvernement et des cadres techniques des différents ministères ».
Selon le ministre Wadagni, l'opération a été un succès pour plusieurs raisons. « Nous sommes allés sur le marché pour lever plus de 500 millions d'Euros mais nous sommes arrivés à un pic de plus d'un milliard d'Euros. C'est un vrai succès. D'ailleurs beaucoup de personnes ont voulu participer mais nous leur avons dit que notre objectif est de 500 millions Euros avec une maturité sur sept ans. Cela est un facteur de succès indiscutable », mentionne le ministre qui signale que le Bénin a été le premier pays du continent à sortir en 2019.
Les fonds serviront à financer les activités, investissements et projets prévus dans le cadre du budget 2019. L'argentier national confie que « les caractéristiques, c'est 500 millions d'Euros, la durée de remboursement est 7 ans et le taux d'intérêt est de 5,75%, difficile à trouver dans la sous-région ». Un taux qui est aussi un facteur de succès dû aux réformes.
A la question de savoir s'il n'y a pas de risque et pourquoi ne pas aller en dollars, il explique : « De façon factuelle en regardant les taux d'intérêt, ceux en dollars sont plus élevés. Le volume d'emprunt obligataire est en trilliards de dollars alors qu'en euros, on est en milliards. L'autre chose, il n'existe pas d'instrument de couverture standard pour couvrir ces risques. Nous sommes membres d'une union monétaire bénéficiant d'une parité fixe avec l'Euro. C'est pourquoi les eurobonds sont mieux pour nous ».
Le Bénin étant le premier en Afrique à réussir une émission inaugurale et le premier à le faire en euros, le ministre affirme que le Bénin dispose actuellement de cinq instruments de mobilisation. Pour lui, « nos ressources propres conditionnent notre capacité à aller au crédit. Donc nous devons améliorer les ressources propres car il faut compter sur nos propres forces. Pour les autres instruments, le recours à l'un ou l'autre des 4 autres instruments dépendra des opportunités ».
« Nous nous sommes endettés beaucoup moins que nous avons investi », explique Wadagni.
Au regard de ces opérations, le ministre de l'économie et des finances rassure que le Bénin ne s'endette pas pour la postérité. « En 2018, nous avons investi plus de 500 milliards FCFA. Le niveau de la dette a augmenté de 349 milliards. Cela veut dire que pour 2018, qui est un exemple, nous nous sommes endettés beaucoup moins que nous avons investi. Quand vous faites des investissements structurants, des investissements productifs, qui créent de la valeur, de la richesse mais que la valeur de ces instruments est quasiment 2 fois plus importante que l'endettement, c'est un signe que vous faites bien de prendre la dette », expose-t-il.
« Nous faisons des investissements productifs pour créer de la valeur pour aujourd'hui et demain. Actuellement, nous sommes dans la tranche des 50% de dette contre un plafond de 70% qui ne sera jamais atteint tant que le Président TALON sera là », précise le ministre.
Sur la question du FCFA
Au sujet du CFA où des voix s'élèvent pour demander une réforme, le ministre des Finances et président en exercice du Conseil des ministres des Finances de la sous-région, signale que pour mesurer une économie, il faut deux éléments : la monnaie et le budget « Dans aucun pays du monde, il y a une de corrélation entre la politique budgétaire et celle monétaire. (...) Les données ne nous alertent pas sur un éventuel problème structurel qui nécessite une réaction. On ne peut pas avoir un problème avec une monnaie et générer des croissances de plus de 6% 7 ans de suite sur la zone.
Romuald Wadagini ajoute qu'une « des caractéristiques du CFA est que c'est un régime de change fixe. Cela peut présenter des avantages et des inconvénients. Si les inconvénients étaient supérieurs cela agirait sur les performances macroéconomiques ».
En ce qui concerne le compte des opérations, le ministre révèle que le Bénin est dans un système de change fixe. « Nous sommes en accord avec le Trésor français qui nous permet qu'en cas de besoin de devises, que le trésor français puisse nous aider à l'avoir. Quand nous importons des équipements, pour rembourser des dettes en devises, il nous faut des devises », fait-il savoir.
L'argentier national, indique qu'au niveau de l'UEMOA, « nous avons une caisse centrale qui nous permet de garantir notre monnaie. Le jour où nous allons avoir une insuffisance de devises, nous allons solliciter le Trésor français pour payer. Le coût de l'argent au niveau mondial est négatif aujourd'hui. Il faut dire que l'argent n'est stocké nulle part. Il faut avoir un mécanisme pour garantir vos partenaires ».
« Certains pensent qu'on n'a pas accès mais c'est faux car parfois, on peut aller au découvert. En décembre 2018, nous avons 4,8 mois de réserves dans l'UEMOA. Imaginons par exemple que les recettes d'exportations baissent. Mais il faut payer nos engagements financiers à l'international. C'est grâce à ces devises qu'on le fait C'est la preuve qu'on y a accès », a affirmé le ministre Romuald Wadagni.
Akpédjé AYOSSO
Air Mauritius a réceptionné son premier A330-900, exploité dans le cadre d’un contrat de leasing auprès d’ALC, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à Toulouse.
La compagnie nationale de la République de Maurice est le premier opérateur de l’A330neo basé dans l’hémisphère sud et la première compagnie au monde à exploiter à la fois l’A330neo et l’A350 XWB.
Cet avion, baptisé Aapravasi Ghat en référence à l’histoire de Maurice, sera équipé d’une cabine présentant une configuration biclasse dotée de 28 sièges en classe affaires et 260 sièges en classe économique et bénéficiera de la rentabilité opérationnelle inégalée de l’A330neo et de la cabine primée Airspace.
La compagnie déploiera cet appareil sur des lignes reliant Maurice à l’Europe (principalement Londres et Genève), ainsi que sur des liaisons vers l’Inde et l’Asie du Sud-Est et des destinations régionales, notamment Johannesburg, Antananarivo et l’île de la Réunion.
« Je suis ravi d’accueillir notre premier Airbus A330neo, qui représente un nouveau jalon dans le programme de modernisation de notre flotte. Les deux A330neo qui rejoignent notre flotte nous offriront davantage de flexibilité et d’efficacité opérationnelle tout en soutenant notre stratégie de réseau. L’A330neo affiche des niveaux de confort similaires à ceux de l’A350 XWB, pour lequel nous avons reçu des avis très favorables de la part de nos clients. Je suis convaincu que, grâce à cet A330neo qui vient compléter notre flotte, Air Mauritius renforcera plus encore son orientation et son attachement vis-à-vis du client, qui constituent le centre même de notre business model”, a déclaré Somas Appavou, CEO d’Air Mauritius.
« Sur la route du sucre et des épices ! Comme le site historique dont il porte le nom, inspiré par le développement de l’industrie sucrière au cours de l’histoire mauricienne, le premier A330neo d’Air Mauritius propulsera la compagnie vers un tout autre niveau d’efficience et de flexibilité grâce à l’exploitation conjointe de l’A330neo et l’A350 XWB, nos gros-porteurs de nouvelle génération », a affirmé Christian Scherer, Chief Commercial Officer d’Airbus. « Les passagers apprécieront les niveaux de confort incomparables offerts par notre cabine primée ‘Airspace by Airbus’ sur ces deux avions. Nous félicitons notre partenaire de confiance qui devient ainsi la première compagnie au monde à exploiter conjointement l’A330neo et l’A350 XWB – une combinaison d’excellence ! »
Air Mauritius exploite actuellement 9 avions Airbus (deux A350-900, trois A340-300, deux A330-200 et deux A319) sur ses services régionaux et long-courriers.
La famille A330neo représente la nouvelle génération d’A330 et se décline en deux versions : l’A330-800 et l’A330-900, qui affichent une similarité de 99 pour cent. Ces appareils bénéficient de la rentabilité, la polyvalence et la régularité technique reconnues de la famille A330, tout en affichant une réduction de la consommation de carburant de l’ordre de 25 pour cent par siège par rapport aux avions concurrents de génération précédente, ainsi qu’un rayon d’action inégalé.
Les A330neo sont équipés de moteurs Trent 7000 de Rolls-Royce de nouvelle génération et d’une nouvelle voilure de plus grande envergure, dotée de dispositifs d’extrémité de voilure (Sharklets) inspirés par l’A350 XWB. Avec un carnet de commandes s’élevant aujourd’hui à plus de 1700 appareils destinés à 120 clients, l’A330 représente la famille de gros porteurs la plus plébiscitée.
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Suite à l’irruption des éléments de la BRI dans l’enceinte de la faculté de droit de Said Hamdine, le doyen de la faculté et au nom de l’université d’Alger I, Benyoucef Benkhedda, a publié un communiqué dans le quel il nie toute communication ou autorisation d’accès dans l’enceinte de la faculté.
Il ajoute avoir notifié les entités responsables afin » de prendre les mesures judiciaires nécessaires. »
M.A.Y
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Dans le cadre de ses actions de coopération, l’Institut français d’Algérie soutient le développement de la création cinématographique en Algérie et la professionnalisation des acteurs de ce secteur.
Pour la sixième année consécutive, l’Institut français d’Algérie et le Festival Premiers Plans d’Angers organisent le Laboratoire d’Alger, un atelier orienté vers la réalisation documentaire et la pratique du son.
Depuis 2014, une soixantaine de professionnels algériens ont été accompagnés dans l’écriture et la réalisation de films documentaires qui sont projetés en Algérie puis en France au Festival Premiers Plans d’Angers.
Cette formation a donné lieu à des succès très remarqués. En effet, de nombreux films réalisés dans ce cadre ont été diffusés dans plusieurs festivals à travers le monde et ont remporté une quinzaine de prix internationaux.
Ces ateliers permettent également aux professionnels du secteur de tisser des partenariats utiles.
Cette année encore, trois films documentaires seront réalisés dans le cadre du Laboratoire d’Alger par des équipes composées de 4 professionnels : un réalisateur, un cadreur, un ingénieur du son et un monteur.
La session de formation 2019 se déroulera en deux temps :
Du 21 au 23 juillet 2019 pour les repérages et l’écriture
Et du 10 au 29 septembre 2019 pour le tournage et le montage des films
Ouverture aux professionnels : Ce laboratoire est réservé aux candidats algériens ayant déjà une pratique professionnelle du tournage et du montage et si possible du documentaire. Sont recherchés des réalisateurs, monteurs, cadreurs et ingénieurs du son. Les étudiants en fin de cursus professionnel sont acceptés. Les candidats doivent avoir entre 18 et 55 ans.
Retrouvez les modalités de participation et le programme du Laboratoire 2019 à l’adresse suivante : https://www.if-algerie.com/appel-a-candidature-6eme-laboratoire-def.pdf
Inscriptions ouvertes jusqu’au 15 mai 2019 remplir la fiche d’inscription (ici) et l’envoyer par courriel à l’adresse suivante : abdenour.hochiche@if-algerie.com
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La nomination de Kamel Feniche à la tête du Conseil constitutionnel par le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah a provoqué un véritable tollé, hier, sur la Toile. C’est ainsi que des militants du mouvement berbère à Béjaïa l’ont copieusement critiqué, lui reprochant son implication dans la répression du Printemps berbère.
Feniche «était Procureur général à Béjaïa pendant la répression de la fameuse révolte du 19 mai 1981, menée contre le pouvoir par des lycéens et des étudiants dans la ville de Béjaïa». Aïssa Arab a posté un long commentaire sur sa page facebook, expliquant que «le procureur qui nous a jetés en prison le soir du 20 mai 1981 après 24 heures de garde à vue dans les sous-sols du commissariat de Bougie, sans avoir droit à une seule goutte d’eau, et qui a dressé un réquisitoire accablant lors du procès le 28 octobre 1981, à l’issue duquel des peines allant d’une à quatre années ferme ont été prononcées contre de jeunes lycéens et étudiants, est nommé président du Conseil constitutionnel».
Djamel Zenati, de son côté, a critiqué la nomination de Kamel Feniche faisant observer qu’il s’est comporté avec violence et méchanceté avec les détenus le jour du jugement. «Le réquisitoire du Procureur a été d’une violence et d’une méchanceté inouïes», a-t-il indiqué, avant de préciser : « Je me souviens très bien de lui. On a presque tous été condamnés à quatre années de prison.» «Sa nomination comme président du Conseil constitutionnel est une raison supplémentaire pour moi de m’engager avec toutes mes énergies dans ce combat », a fait observer Zenati. Les commentaires de ces deux militants berbéristes avait, en effet, animé le débat avec les internautes sur ce « régime qui cherche à se régénérer en désignation à des postes clés des responsables qui expriment des positions similaires».
Par ailleurs, et hormis les Berbéristes, des formations politiques à l’instar de Talaïe El Hourriyet ont régi à la nomination du successeur de Bélaïz. C’est ainsi que Ali Benflis a indiqué, dans un communiqué rendu public hier, que « face à une crise politique majeure, qui dure et met à rude épreuve l’attente de nos concitoyennes et de nos concitoyens, la démission du président du Conseil constitutionnel a ravivé l’espoir et entretenu l’optimisme quant à l’amorce d’un règlement véritable de cette crise ». Tout indique, selon lui, que la démission du président du Conseil constitutionnel et la nomination de son successeur «n’ont pas été saisies comme une chance d’entamer la mise en œuvre des articles 7 et 8 en complément à l’article 102 de la Constitution ».
Aux yeux de Benflis, la problématique du départ des figures emblématiques du régime politique « est au cœur de l’impasse actuelle ». « Il faut bien se convaincre qu’il n’y a pas de sortie de cette impasse en dehors du départ de ces figures emblématiques, dont les noms sont associés aux pires échecs, dérives et turpitudes d’un régime politique, dont le peuple algérien veut se débarrasser au plus tôt et qu’il veut effacer définitivement de la mémoire nationale collective », a-t-il fait observer.
Aussi, et tout en expliquant que «mettre entre des mains aussi peu crédibles et aussi peu rassurantes le sort de l’élection du prochain président légitime du pays est pleinement intolérable et inacceptable pour l’ensemble du peuple algérien». Benflis soutient que «les conditions de la démission du président du Conseil constitutionnel et de la nomination de son successeur sont venues boucher une partie de cette perspective».
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