Soixante personnes sont mortes au Soudan depuis lundi, date de la dispersion, sur ordre du Conseil militaire, du sit-in devant le QG de l’armée à Khartoum, annonce ce mercredi le comité des médecins dans un nouveau bilan. Il s’agit du dernier bilan provisoire fourni par ce comité proche de la contestation. L’opération de dispersion de […]
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Le Tribunal arbitral sportif algérien (TAS) devrait se prononcer le 10 juin sur le recours introduit par la direction du WA Tlemcen dans l’affaire qui l’oppose à l’ASO Chlef, a-t-on appris de la direction du club de Ligue 2 algérienne de football. Le président du WAT, Nacereddine Souleymane, ainsi que l’avocat du WAT, ont défendu […]
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La Direction des établissements privés d'enseignement supérieur (Depes) à travers un communiqué invite les promoteurs d'établissements privés d'enseignement supérieur à fournir la liste actualisée de leurs conseils scientifiques.
Selon ce communiqué, le conseil scientifique qui sera composé essentiellement des enseignants qui dispensent les cours aux étudiants, constitue un préalable pour l'obtention de l'agrément.
Au Bénin, on distingue trois régimes de fonctionnement des établissements privés d'enseignement supérieur. Il s'agit de l'ouverture, précaire et révocable deux ans renouvelables une seule fois. L'agrément est le deuxième régime, et le fonctionnement et l'homologation constitue le troisième. Ce processus donne quitus aux établissements privés dont les filières sont homologuées, de délivrer au nom de l'Etat des titres nationaux ainsi que des diplômes.
A travers cette décision, la Depes entend appeler les promoteurs d'établissements privés d'enseignement supérieur, au respect des dispositions réglementaires en la matière.
F. A. A.
La Police Républicaine poursuit ce mercredi 05 juin 2019, la répression des infractions au code de la route. Tout contrevenant au non-respect de piste cyclable, au non port de casque, à la surcharge, au chargement hors gabarit, et à l'excès de vitesse sera automatiquement réprimé.
Dans le cadre de cette répression des infractions au code de la route, il est demandé aux commissaires d'arrondissement de jouer convenablement leur rôle. Les carrefours pris en compte de 07h à 10h sont : Abattoir, mosquée Cadjèhoun- passerelle Cadjehoun et Adjaha, tronçon carrefour Bénin Marché- échangeur Godomey, tronçon carrefour Agla Pylône- carrefour Cica Toyota, carrefour feux tricolores du 10e arrondissement, carrefour la Béninoise, carrefour Sènandé. A cela s'ajoute les carrefours : Dédokpo, Marina, Sainte Rita, St Michel, Vodjè Rails et le carrefour sous échangeur Notre Dame.
La mission dirigée par les chefs d'unités et leurs adjoints se poursuivra à 11 heures avec les opérations de vente à la sauvette, libération des espaces publics et chargement hors parc reprennent et concernent toutes les unités y compris le commissariat spécial de Dantokpa.
En ce qui concerne l'opération excès de vitesse, elle se mènera sur le tronçon carrefour Bénin Marché Kindonou-échangeur Godomey de 11h à 14 h et sera dirigée par le chef Service des accidents et constats.
Les véhicules sans plaque d'immatriculation seront également interpellés.
Akpédjé AYOSSO
La presse écrite Algérienne perd un membre de sa famille, Fouad Boughanem, Directeur du quotidien le Soir d’Algérie est décédé aujourd’hui, mercredi 05 juin 2019, rapporte le média électronique ALG24. La source citée auparavant a appris la nouvelle auprès d’Amine Andaloussi, ancien journaliste du Soir d’Algérie et actuel Porte-parole d’Air Algérie. L’enterrement du défunt est […]
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La FIFA et l'Agence Française de Développement (AFD) ont conclu le mardi 04 juin 2019, un accord de coopération pour promouvoir le football féminin et développer le sport à l'école en Afrique. Cet accord a été signé au cours d'une cérémonie à l'Elysée par le président de la FIFA, Gianni Infantino et le directeur de l'AFD, Rémy Rioux en présence du président Emmanuel Macron, et d'autres personnalités notamment le président de la Fédération Béninoise de Football, Mathurin de Chacus.
Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf) a fait savoir que l'accord de partenariat signé par la FIFA et l'Agence Française de Développement (AFD) poursuit deux objectifs pour le continent africain. Il s'agit de l'égalité entre les femmes et les hommes et l'autonomisation des femmes d'une part, et l'éducation par le sport et plus particulièrement l'utilisation du football à des fins éducatives d'autre part.
Cet accord permettra de mener plusieurs projets visant le développement du football féminin et du sport scolaire en Afrique.
Akpédjé AYOSSO
Au moins 04 morts, c'est le bilan provisoire d'un affrontement entre les peuhls transhumants et les populations d'Ayiwouidji, arrondissement de Latin, dans commune de Dassa ce dimanche 02 juin 2019.
Selon les témoignages, le champ d'un agriculteur a été dévasté par un troupeau de bœufs mercredi 29 mai dernier. S'en est suivi une altercation entre les deux éleveurs qui conduisaient le troupeau et l'agriculteur. Afin de régler le différend, les deux éleveurs ont demandé à l'agriculteur de se retourner dans le champ afin d'estimer la quantité de récolte qui a été dévastée et procéder à son dédommagement. Sur le chemin, ils se sont mis à asséner des coups à l'agriculteur. Dépassée par la manière dont les peulhs tabassaient son époux, l'épouse de l'agriculteur à son tour, a donné un coup de machette à l'un des éleveurs qui s'est évanoui. Relevé du sol et voulant se venger, l'agriculteur s'est aussi mis à leur asséner des coups. L'éleveur qui a reçu le coup de machette, a succombé.
Informés de la situation, les éleveurs transhumants de la zone ont demandé qu'on leur apporte le corps de leur frère qui a été tué au commissariat de Soklogbo ; une doléance que les populations n'ont pas voulu satisfaire.
Grâce au numéro vert, les forces de l'ordre ont été contactées et le corps a été remis aux peuhls.
Le dimanche 02 juin dernier, au terme d'une réunion entre agriculteurs et éleveurs où les deux parties ont été rassurées d'un règlement à l'amiable du conflit, les populations en rentrant chez elles, ont été accueillies par des coups de feu. Les peuhls transhumants ont encerclé tout le village de Ayiwouidji et les localités environnantes et tiraient dans tous les sens.
Pour l'instant, on dénombre 04 morts et plusieurs blessés.
Les corps des victimes de cet affrontement sont déposés à la morgue de Dassa
L'agriculteur serait actuellement dans un état critique à hôpital.
Face à la terreur des peuhls transhumants, les populations du village de Ayiwouidji et celles des villages environnements ont du fuir leurs villages.
Aux dernières nouvelles, les autorités et les forces de l'ordre seraient en train de prendre des mesures pour calmer la tension.
F. A. A.
Des expériences de terrain ont permis à un groupe de chercheurs d'utiliser les propriétés entomopathogènes d'un champignon pour éliminer des populations de moustiques.
Lecture rapide
-Un champignon GM a la propriété de tuer en masse les moustiques porteurs du paludismePar : Abdel Aziz Nabaloum , Fo-Koffi Djamessi
Une étude menée au Burkina Faso par des chercheurs de l'université du Maryland (UMD), aux Etats-Unis, en collaboration avec leurs homologues de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), au Burkina Faso, a permis d'éradiquer 99% des populations de moustiques de la zone témoin en 45 jours.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l'introduction d'un champignon, le Metarhizium pingshaense, dont les propriétés ont été modifiées en laboratoire pour le rendre encore plus dangereux pour les moustiques.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme affecte 219 millions de personnes chaque année et a entraîné 435.000 décès en 2017, dont la plupart ont été enregistrés en Afrique.
|“Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme.”|Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS
Mais en dépit des efforts soutenus de la communauté internationale pour faire reculer la maladie, plusieurs rapports ont mis en garde contre une résurgence, au cours des dernières années.
D'où l'impérieuse nécessité de mettre en avant de nouvelles approches de prévention et de traitement.
L'équipe du professeur Brian Lovett a opté pour une approche transgénique.
Les chercheurs ont d'abord identifié un champignon, le Metarhizium pingshaense, qui présente par nature des propriétés entomopathogènes capables d'infecter l'anophèle, responsable de la transmission du paludisme.
« Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme », explique Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS.
Le chercheur explique que du fait de cette modification, le champignon produit une puissante neurotoxine d'une araignée d'Australie fatale aux moustiques.
« Le champignon libère cette neurotoxine dans l'hémolymphe du moustique, conduisant à une mort certaine et relativement plus rapide que le champignon non modifié. »
À titre comparatif, précise Abdoulaye Diabaté, le champignon modifié tue 99% des moustiques en moins de cinq jours au laboratoire, alors que le champignon non-modifié ne tue qu'à peine 50% des moustiques, au-delà de deux semaines, d'où l'intérêt des modifications génétiques.
Mondjonnesso Gomina, chercheur au laboratoire d'Entomologie appliquée à l'Université de Lomé, précise pour sa part que « lorsqu'il touche un insecte, un champignon de l'espèce Metarhizium pingsheaense germe et traverse ses téguments jusqu'à entraîner sa mort, de façon mécanique. »
En le dotant, par modification génétique, de la capacité de sécréter de la toxine, on accélère juste son action sur le moustique, poursuit-il, avant de noter que la même méthode est utilisée pour réduire la population de certains ravageurs comme les mouches de fruits.
La phase suivante a consisté à mener des expériences se rapprochant le plus possible des conditions réelles.
“Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques.”
Brian Lovett, chercheur principal
L'étude s'est déroulée en milieu semi-naturel, dans un environnement que les chercheurs décrivent comme une « mosquito-sphère », situé dans la localité de Soumousso, à environ 40 km de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.
La « mosquito-sphère » est composée de quatre cases expérimentales inspirées du style architectural du Burkina rural. Ces cases disposent de plafonds en chaume, ce qui permet de réduire la température à l'intérieur d'environ 4°C par rapport à la température ambiante.
La mosquitosphère, lieu d'expérimentation des champignons Metarhizium pingsheaense sur les moustiques - Crédit Photo : IRSS.
Des leurres, comme des sources de jus sucré (notamment des plantes) et des gîtes larvaires artificiels y étaient également posés.
L'étude, à proprement parler, a été réalisée sur des populations d'Anopheles gambiae collectés sur le terrain et élevés en laboratoire.
Différents tissus en coton ont été utilisés pour l'imprégnation avec la souche de Metarhizium pingshaense génétiquement modifiée et la souche Metarhizium pingshaense non-modifiée (sauvage).
Ensuite les différents tissus imprégnés ont été testés dans les cases expérimentales. Les moustiques ont conséquemment été lâchés dans les cases chaque jour, au coucher du soleil et recapturés le lendemain matin après contact avec les tissus imprégnés.
Les moustiques sont ensuite mis en observation pour le suivi de la mortalité.
Différentes souches de moustiques exprimant différents niveaux de résistance aux insecticides ont ainsi été testées et le Metarhizium pingshaense modifié, comparé au Metarhizium pingshaense conventionnel non-modifié.
Le temps de rémanence du Metarhizium pingshaense modifié a aussi été évalué.
Les résultats, publiés dans la revue Science, ont montré que les chiffres montaient en flèche lorsque les insectes étaient laissés à eux-mêmes.
Mais lorsque le champignon entrait en jeu, il ne restait plus que 13 moustiques après 45 jours d'expériences…
Commentant les premiers résultats, Raymond St. Leger, professeur d'entomologie à l'UMD et co-auteur de l'étude, a déclaré : « Vous pouvez considérer le champignon comme une aiguille hypodermique que nous utilisons pour introduire une puissante toxine spécifique chez le moustique. »
« Ces champignons sont très sélectifs », a-t-il ajouté. « Ils savent où ils se trouvent grâce aux signaux chimiques et à la forme des caractéristiques du corps d'un insecte. La souche avec laquelle nous travaillons aime les moustiques. »
Les chercheurs ont commencé les expériences avec 1.500 moustiques
.« Grand pas »
Décrivant la portée de la recherche dans la revue Science, Brian Lovett a déclaré : « Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques. »
Pour sa part, Colin Sutherland, codirecteur du Malaria Center de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, basée au Royaume-Uni, déclare que les résultats étaient « très prometteurs ».
« Les méthodes principales actuellement utilisées pour le traitement des anophèles permettent de contrôler les moustiques ciblés qui se reposent ou se piquent à l'intérieur et utilisent des insecticides chimiques synthétiques », poursuit-il.
« Cette nouvelle approche biocide cible les moustiques qui piquent et se reposent à l'extérieur comme à l'intérieur, et pourrait être moins vulnérable au problème de la résistance aux insecticides », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
De son côté, Mondjonnesso Gomina considère qu'il s'agit d'une avancée considérable dans la lutte contre le paludisme.
« Mais je suis curieux de voir comment cette méthode pourra être mise en œuvre sur le terrain », ajoute l'entomologiste, insistant sur le fait que la méthode implique de faire ingérer le champignon à l'insecte pour qu'il pousse dans l'organisme de ce dernier et y sécrète la toxine.
Il serait intéressant de voir si l'opération se fera par pulvérisation, auquel cas, il faudra s'assurer que cela n'ait aucun effet sur l'environnement ou sur d'autres organismes, conclut-il.
Abdoulaye Diabaté tient à préciser que l'intégration de la nouvelle technologie dans l'arsenal d'outils de lutte antivectorielle pour la lutte contre le paludisme nécessitera encore une évaluation de l'efficacité en milieu ouvert, à petite et grande échelle ; l'examen des questions de biosécurité, l'analyse et la gestion de risques éventuels, ainsi que les approbations réglementaires auprès des autorités compétentes et l'acceptation sociale par les populations.
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/actualites/burkina-paludisme-champignon-04062019.html