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Afrique

Le prêtre nigérian qui protège les statues des divinités Igbo

BBC Afrique - Fri, 06/25/2021 - 15:34
Le révérend Paul Obayi préserve des objets brûlés par des prédicateurs qui les considèrent comme des symboles d'idolâtrie.
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ADE demande à ses employés d’aider les palestiniens financièrement

Algérie 360 - Fri, 06/25/2021 - 15:27

Le syndicat de l’établissement placé sous la tutelle du ministre chargé des ressources en eau, a vivement exhorté  les employés du secteur à reverser une partie de leurs salaires mensuels du mois de juin et de juillet à la cause palestinienne. En effet, le syndicat National de l’Algérienne des eaux, affilié à l’Union Générale des Travailleurs […]

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Les commissaires du Zou rappelés à l'ordre

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 15:27

Certains citoyens sont soumis au paiement de faux frais dans les commissariats du Zou aux fins de se faire établir des attestations de perte de documents administratifs. Le commissaire principal de police Gado Kowotakpara, directeur départemental de la police républicaine, par une note de service en date du 23 juin, rappelle les responsables des commissariats à l'ordre.

Selon la note du commissaire principal de police Gado Kowotakpara, l'établissement de l'attestation de perte est gratuit. « La seule obligation qui est faite au requérant est de se présenter au commissariat avec le timbre requis conformément aux textes en vigueur », a-t-il indiqué. Tout commissaire qui passera outre les textes, s'expose à des sanctions disciplinaires.

A.A.A

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Matoub, 23 ans après : un homme est assassiné, une légende est née

Algérie 360 - Fri, 06/25/2021 - 15:26

Escarpée et déserte fut la route qui mena Lounes Matoub, le 25 juin 1998, à sa dernière demeure, qu’il avait rejoint les armes à la main, défendant sa famille, sa terre, et sa liberté. Près de sa Mercedes noire emblématique, accompagné de sa femme, gisait mort, ce jour-là, Matoub Lounes, sous un soleil de plomb. […]

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Le PDG Sonimex placé en garde en vue

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 14:53

Pour une affaire de blanchiment d'argent, le président directeur général de la société Sonimex Séraphin Yéto sera présenté à la Criet ce vendredi 25 juin 2021.

Le PDG de la société Sonimex est placé en garde à vue depuis mercredi 23 juin 2021 pour une présumée affaire de blanchiment d'argent. Il sera écouté par le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).

Le commissaire principal de police, Constant Bade de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) et plusieurs autres personnes sont également convoquées à la Criet. Selon certaines sources, des stupéfiants auraient été découverts dans le conteneur de Sonimex, société de matériaux de construction et de produits d'alimentation de l'opérateur économique Séraphin Yéto.

AAA.

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Immunité collective : les calculs du Pr Akhamouk

Algérie 360 - Fri, 06/25/2021 - 14:22

Le médecin spécialiste en maladie infectieuse Lyes Akhamouk, s’est exprimé ce vendredi 25 juin 2021  sur la situation épidémiologique actuelle en Algérie. En effet, lors d’un entretien accordé à Radio Sétif, le Professeur a déclaré que la situation  est actuellement «  sous contrôle, mais elle reste préoccupante » ajoutant que le pourcentage d’infections par des variants est de […]

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Un haut responsable de l'Ocertid convoqué à la CRIET

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 14:06

Le commissaire principal de police, Constant Bade de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) a été interpelé ce vendredi 25 juin 2021. Il est convoqué à la Criet pour une affaire de drogue.

Constant Bade sera écouté par le procureur spécial de la CRIET pour une affaire de drogue. Des stupéfiants auraient été découverts dans le conteneur de Sonimex, une société d'importation de matériaux de construction et de produits d'alimentation au Bénin. Outre le commissaire principal de police, d'autres personnes impliquées dans cette affaire ont été interpellées.
Arrêté depuis mercredi 23 juin, le PDG de la société Sonimex Séraphin Yéto est placé en garde à vue à la Brigade économique et financière.
AAA.

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Nouredine Ait Hamouda menace de « s’occuper de Ibn Badis »

Algérie 360 - Fri, 06/25/2021 - 14:05

Nouredine Ait Hamouda, le fils de l’emblématique colonel Amirouche Ait Hamouda, lors d’une nouvelle vidéo, s’est expliqué sur les raisons qui l’ont poussé à sortir de son silence et à tenir des propos tranchants sur l’Émir Abdelkader qui ont conduit à la suspension de la chaine télévisée Al Hayat, mais qui ont surtout suscité un […]

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Banikoara, Bohicon et Malanville, primées sur 77 communes

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 13:35

Les communes lauréates du concours ‘'Villes durables'' édition 2020 ont été récompensées ce jeudi 24 juin 2021 à l'hôtel de Ville de Bohicon. La cérémonie a connu la présence de la directrice de Cabinet du ministère du cadre de vie Jeanne Josette Acacha Akoha, du directeur général du Fonds National pour l'Environnement et le Climat et de plusieurs maires et cadres communaux.

Banikoara, Bohicon et Malanville sont les trois meilleures communes du concours « Villes durables » organisé conjointement par le ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) et le Fonds National pour l'Environnement et le Climat (FNEC).
Le concours a eu lieu du 02 novembre 2020 au 28 février 2021 avec la participation de 39 communes ayant répondu favorablement à l'initiation adressée à toutes les 77 communes. Les critères retenus pour la compétition ont été notés sur cent (100) points. Un cabinet d'huissier a accompagné le comité de supervision et d'évaluation durant tout le processus.

Les trois meilleures villes lauréates Banikoara, Bohicon et Malanville ont reçu respectivement 40 millions, 25 millions et 15 millions FCFA plus du matériel d'assainissement.
Les cinq autres communes lauréates ont eu des lots de matériels d'assainissement.

A.A.A

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Le journaliste Alain Zannou Adoun inhumé le 03 juillet

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 13:33

Inhumation du défunt journaliste Alain Zannou Adoun le samedi 03 juillet 2021 à Aklamkpa, une localité de la commune Glazoué.

Décédé le vendredi 18 juin à la Clinique Centrale de Cotonou, le directeur général du journal « Le Choix », sera inhumé le samedi 03 Juillet 2021 à Aklamkpa (Glazoué). L'inhumation aura lieu après une messe à l'Eglise Protestante Méthodiste du Bénin à 10 heures.

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04 individus interpelés à Ouidah

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 13:29

Les éléments du commissariat de l'arrondissement de Ouidah ont procédé mercredi 23 juin 2021 à l'interpellation de 04 individus pour détention, usage et commercialisation de stupéfiants.

La police a effectué mercredi dernier une opération inopinée à Ouidah dans une maison au quartier Yamadjako, transformée en ghetto. Une quantité importante de chanvre indien a été saisie lors des fouilles. Quatre personnes ont été arrêtées. Elles répondront de leurs actes devant la justice.

A.A.A

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Bac 2021: plus de 7 000 candidats échappent à l’exclusion

Algérie 360 - Fri, 06/25/2021 - 13:00

Les directions de l’éducation des Wilayas, ont rejeté 90 candidats en raison d’un retard de plus de 30 minutes à compter de la date d’ouverture des enveloppes contenant les sujets, tandis que plus de 7 000 candidats qui avaient  10 minutes de retard se sont vu autorisés à rejoindre leurs salles d’examens et ont évité […]

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Pr Akhamouk : « Il se peut qu’on abandonne le confinement sanitaire »

Algérie 360 - Fri, 06/25/2021 - 12:29

Membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus et Spécialiste en maladies infectieuses, le Pr Akhamouk a livré aujourd’hui son analyse de la situation épidémiologique relative au nouveau coronavirus en Algérie. Le Professeur s’est exprimé sur les Ondes de la radio Sétifienne, et il s’est notamment penché sur les mesures […]

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Francophonie et Commonwealth : qu’apportent-ils aux pays africains ?

BBC Afrique - Fri, 06/25/2021 - 12:11
A l’instar du Cameroun et du Rwanda, le Gabon et le Togo, d'autres pays francophones ont annoncé leur volonté d’être membres du Commonwealth. Mais qu’apportent les deux regroupements (anglo-saxon et francophone) aux pays membres africains ?
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Francophonie et Commonwealth : qu’apportent-ils aux pays africains ?

BBC Afrique - Fri, 06/25/2021 - 12:11
A l’instar du Cameroun et du Rwanda, le Gabon et le Togo, d'autres pays francophones ont annoncé leur volonté d’être membres du Commonwealth. Mais qu’apportent les deux regroupements (anglo-saxon et francophone) aux pays membres africains ?
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Luis Enrique : tragédie et impitoyabilité derrière le parcours du manager espagnol jusqu'à l'Euro 2020

BBC Afrique - Fri, 06/25/2021 - 11:23
Luis Enrique a été durement éproué par la mort tragique de sa fille. Alors qu'il mène l'Espagne à l'Euro 2020, il s'en tient à la devise qui l'anime : "Être plus courageux que jamais".
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L'ambassadeur Achim Tröster, Commandeur de l'Ordre national du Bénin

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 09:52

En fin de mission au Bénin, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne Achim Tröster a été fait, jeudi 24 juin 2021, Commandeur de l'Ordre national du Bénin lors d'une cérémonie présidée par la Vice-présidente de la République Mme Mariam Chabi Talata, Grande Chancelière. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Aurelien Agbenonci.

Le chef de l'État Patrice Talon a décoré à titre exceptionnel Achim Tröster, ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne pour ses services remarquables rendus à la Nation.
Au Bénin depuis 2017, Achim Tröster a oeuvré pour le renforcement des relations d'amitié et de coopération entre la République du Bénin et la République fédérale d'Allemagne.

Admiratif des prouesses réalisées par le gouvernement Talon, le diplomate quitte le Bénin avec beaucoup d'enthousiasme. « Je suis triste de devoir quitter le Bénin. J'ai été impressionné par la gestion du gouvernement, le nouveau dynamisme marqué par la discipline, les réformes douloureuses entreprises qui seront à terme très bénéfiques au pays. Je laisse derrière moi un pays en plein développement. Je laisse le Bénin dans un état meilleur qu'il y a 4 ans », a-t-il déclaré à la sortie de son audience avec le chef de l'État, le 10 juin.

Mme Mariam Chabi Talata, Vice-présidente de la République a rassuré l'ambassadeur Tröster. « Nous ne reculerons plus et que vous n'aurez pas à avoir honte de vos ressentis et déclarations, de vos impressions actuelles sur notre pays. La dynamique va se poursuivre. Nous maintiendrons le cap », rassure la Grande Chancelière.
Fier de cette distinction, le diplomate n'a pas manqué de remercier le président Patrice Talon.

A.A.A

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Coelacanthe : le poisson qui est considéré comme un "fossile vivant" et qui peut vivre jusqu'à 100 ans

BBC Afrique - Fri, 06/25/2021 - 08:38
Des scientifiques ont découvert des preuves qu'un poisson qui vit dans l'océan depuis la préhistoire pourrait vivre beaucoup plus longtemps qu'on ne le pensait.
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Le mariage à l'épreuve du lesbianisme

24 Heures au Bénin - Fri, 06/25/2021 - 06:30

L'union entre l'homme et la femme a été de tout temps reconnue par la tradition et la loi comme fondement du mariage et de la famille. Mais avec l'évolution des mentalitéset la nouvelle conception du mariage entre les être humains, le phénomène de l'homosexualité et surtout du lesbianisme n'épargne pas la société béninoise. Les religions encore moins le code des personnes et de la famille ne reconnaît aucun droit aux homosexuels au Bénin. C'est pourquoi, certaines autorités réclament des sanctions à l'encontre de celles qui s'adonnent au lesbianisme et autres actes attentatoires aux « bonnes mœurs ».

Dans le dictionnaire philosophique du droit canonique édité par Voltaire au début du 6ème siècle, ce philosophe définissait le mariage dans l'ordre civil comme étant « une union légitime de l'homme et de la femme pour avoir des enfants, pour les élever, et pour leur assurer les droits des propriétés sous l'autorité de la loi ». Des siècles après, cette définition a beaucoup évolué et l'évoquer ainsi, pourrait changer complètement les habitudes auxquelles on assiste dans le monde d'aujourd'hui.
Le mariage pour le sociologue Abdon, n'est plus cette union entre l'homme et la femme, mais plutôt, « une union entre deux êtres humains, peu importe leur sexe ».Le nouveau concept y va d'ailleurs et laisse désormais dans le champ lexical de tous, les mots comme l'homosexualité, la bisexualité, le lesbianisme et autres.
Mais en remontant dans l'histoire, on se rend compte que le Bénin, tout comme les autres pays africains, est régie par des valeurs culturelles, cultuelles et traditionnelles qu'il convient de préserver et de pérenniser selon les gardiens du temple.
Xavier N'Solé est dignitaire et chef de sa famille. Du haut de ses 82 ans, il dit être suffisamment outillé pour faire revivre le mariage del'époque ancienne. « A cette époque, ce n'était pas les individus qui se marient mais plutôt les familles puisque tout se négocie entre les deux familles et non entre la fille et le garçon », raconte l'octogénaire en précisant qu'il arrive parfois où les gens qui seront en couple ne se croisent même une fois dans leur vie. Revivant cette période si nostalgique, Xavier confie que cette forme de mariage a toujours été le socle de la stabilité dans les foyers puisqu'au-delà des deux individus (le mari et la femme), ce sont deux familles qui se sont réunies.
Mais l'évolution du monde ces dernières années et l'imposition presque de ce phénomène d'homosexualité dans les sociétés ont totalement bouleversé les anciennes habitudes et ont aussi tendance à tordre le cou aux valeurs traditionnelles qui faisaient pourtant la fierté des communautés béninoises. Bien que, dans de nombreuses cultures du pays, au cours de l'histoire, des femmes ont eu des relations sexuelles avec d'autres femmes, elles ont rarement été désignées avant le XXe siècle comme faisant possiblement partie d'un groupe défini et autonomiste, sur le plan culturel et social, et nouvellement sur le plan sexuel.
Ce dernier constituant un argument sociologique et comportemental inédit, est présenté comme le point d'orgue de l'antagonisme à une constitution normative persévérante des schémas moraux au sein de la société (à partir du schéma sexuel), doublement aliénante pour elles, compte tenu de la position peu influente de l'ensemble des femmes sur le plan politique jusqu'à la fin de celui-ci.
Mais malgré cette communauté qui se forme et qui se bat pour être véritablement acceptée dans la société, les pesanteurs sociologiques font qu'elles n'arrivent pas à assumer en toute responsabilité leur statut d'homosexualité et surtout du lesbianisme. Cela ne peut qu'être ainsi, nous signale Josette Atadé, avocate à la Cour, qui évoque le code des personnes et de la famille.
Selon la loi N°2002-07 du 24 août 2004 portant code des personnes et de la famille, l'article 123 stipule que « le mariage ne peut être contracté qu'entre un homme âgé d'au moins dix-huit (18) ans et une femme âgée d'au moins dix-huit (18) ans, sauf dispense d'âge accordée pour motif grave par ordonnance du président du tribunal de première instance sur requête du ministère public ». Cet article est précédé de celui 113 qui, parlant des fiançailles évoque que « ces dernières sont une convention solennelle par laquelle un homme et une femme se promettent mutuellement le mariage ». Pour l'avocate, « considérant donc ces articles contenus dans la loi suscitée portant code des personnes et de la famille, l'acceptation de ces femmes lesbiennes constitue la grosse problématique à moins d'une modification de cette loi toujours en vigueur d'ailleurs ».
« Sacrilège ! », hurleXavier à l'évocation du phénomène du lesbianisme en République du Bénin. « Nous avons des valeurs qu'il faut impérativement défendre. Si la chose se pratique réellement comme je l'entend là, il est normal que des malheurs s'abattent sur le peuple », déclare-t-il très stupéfait avant d'évoquer que le renvoi de l'enfant lesbien de la famille serait la seule option possible pouvant lui permettre d'éviter des malédictions et surtout la colère des dieux.
Vivre dans la communauté constitue un calvaire pour ces lesbiennes qui, disent-elles, n'arrivent même plus à contrôler leurs sentiments à ce sujet. Pour Nicanor Aimé Isaïe, psychologue clinicien, « les lesbiennes qui entendent assumer leur statut d'homosexualité rencontrent des difficultés ou des pressions familiales avec souvent des cas de dépression engendrant au finish des conflits familiaux à gérer ». C'est pour éviter ces cas de conflit que ces homosexuelles souhaitent une reconnaissance légale. « Qui oserait célébrer ce mariage ? », s'interroge Xavier N'Solé. Pour Espoir Weinsou, juriste et ancien deuxième adjoint au maire de la commune d'Adjohoun, « le moment pourrait venir et si l'Etat central l'autorise, les maires et les officiers d'Etat civil n'auront plus de choix à ce sujet ». Mais pour y arriver, « il faudrait que la loi franchisse le stade de l'Assemblée nationale », nuance-t-il.
« Nous avons une histoire et une tradition et selon leurs principes, la femme doit impérativement se marier à un homme et vice versa. C'est un affront à notre culture et une insulte aux mânes de nos ancêtres. Ces femmes doivent être corrigées et remises sur la voie des bonnes mœurs », lance sévèrement le roi de la commune de Bonou, Sa Majesté, Houézèzoun Alochéou. Tout comme ce dignitaire, ils sont très nombreux, ces gardiens de la tradition à recommander « une répression à la hauteur de la forfaiture de ces femmes ».
Le même avis est partagé par les responsables religieux qui estiment que le monde ne serait pas monde si de telles pratiques avaient eu cours par le passé. « La Bible a expressément mis accent sur le mariage entre une femme et un homme pour une procréation. C'est bafouer l'ordre biblique et les valeurs qu'enseigne ce livre saint », a sévèrement lancé l'abbé Thierry, prêtre de l'église catholique.
Pour l'instant, en absence de toute répression et de décisions de l'Etat central, le phénomène s'enlise dans la société et pour des citoyens, « il urge qu'une action conséquente soit rapidement entamée afin de stopper la saignée à ce stade embryonnaire ».

Entretien avec Nadia"C'est un choix qui s'est imposé à moi dès le bas-âge"

Le couple n'est plus constitué uniquement d'un homme et d'une femme comme ce fut le cas dans l'ancien temps. Etre en couple, c'est désormais vivre son amour avec la personne qu'on aime, peu importe son sexe. Nadia, lesbienne et élève en classe de 1ère dans un complexe scolaire de Cotonou (Bénin), elle évoque les raisons qui l'ont poussée à opérer ce choix sexuel et sa vie en communauté.

Nadia, une lesbienne épanouie sexuellement

Comment êtes-vous arrivée à ce choix sexuel ?

Nadia : C'est pratiquement la première question que me posent les gens qui me fréquentent. Pour résumer, j'ai fait mon enfance dans un foyer conjugal où les disputes sont très fréquentes entre ma maman et mon père. Pour un oui ou un non, mon papa battait ma mère. J'ai donc grandi dans cet environnement où se développaient en moi la haine et la méfiance à l'égard de mes parents spécialement de mon papa. J'avais un dégoût pour mon papa que je prenais comme un bourreau. Il incarnait pour moi un être extrêmement méchant de qui il faut se méfier à tout prix. J'ai donc développé ce sentiment d'anxiété. Ce n'est que depuis ce temps que tout ce qui touche l'homme me repousse. Je ne considère plus les hommes et à chaque fois que j'avais à faire avec eux, j'ai peur, je suis dérangée parce qu'ils sont, selon l'image que j'ai de mon papa, des méchants.
Je vivais déjà cette situation quand, à 14 ans, j'étais en 5ème, j'ai été violé par un cousin de village qui était venu en vacances chez nous. Cette histoire de viol est tellement affligeante que je n'aimerais même plus évoquer. L'essentiel à retenir de cet acte ignoble et déshonorant, c'est qu'il venait de me priver de ce privilège de virginité. C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. C'était le déclic.
Le mépris était donc à son comble et pour moi, l'homme ne devrait plus exister dans ma vie. De tous ces évènements, je n'éprouvais rien en matière de sexualité puisque je me dis toujours qu'une relation amoureuse ne peut que se produire entre un homme et une femme. Donc, la question d'acte sexuel n'était pas dans mes projets jusqu'à ce que je décroche mon Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC). C'est après l'obtention de ce diplôme que j'ai commencé par ressentir des envies libidinales. Je me suis fait amie avec une camarade avec qui je m'entendais si bien. Jusque-là, je la voyais aussi seule, loin des garçons et elle avait une fréquentation limitée. J'ai donc décidé de me rapprocher d'elle et de tisser un lien plus amical.
D'une simple amitié, nous avions commencé à être plus intimes et on se confiait. Je ne dirai pas qu'on a vécu les mêmes expériences mais je dirai que les deux histoires ne sont pas trop loin l'une de l'autre. Elle avait aussi des ressentiments pour tout ce qui a rapport avec l'homme. Des histoires en histoires, nous avions commencé à se désirer et nous voilà aujourd'hui amoureuse l'une de l'autre depuis un peu plus d'un an.

Comment vivez-vous votre relation amoureuse ?

Hum, notre relation, nous la vivons comme tout bon couple amoureux. On se fait des cadeaux, on se voit aussi fréquemment que possible, on fait des sorties et on se satisfait sexuellement. Rien d'extraordinaire en la matière.

Comment pouvez-vous jouir de vos relations sexuelles ?

(Rire). C'est tout comme si vous demandez à un couple amoureux comment ils jouissent de leur sexe. Le phénomène ne diffère pas hein. Ce qui est bon dans tout acte sexuel, c'est la satisfaction et l'atteinte d'orgasme. Et nous, peu importe la méthode que nous utilisons, nous jouissons toutes du plaisir et nous atteignons l'orgasme. Mais au-delà de cet aspect, c'est que nous nous entendons bien et nous sommes toute deux heureuses. Le reste n'est que détail.

Quel regard portent vos camarades sur vous et sur votre relation ?

Un regard de curiosité surtout. Ils sont tous curieux comme vous de savoir comment nous faisons l'amour, comment nous en jouissons. Mais, bien qu'ils soient si curieux et déterminés à le savoir, ils nous repoussent et nous écartent en nous considérant comme des "divorcés sociaux" ou des déréglées de la société. Cette forme de stigmatisation nous dérange mais ne nous enlève heureusement pas l'amour que nous éprouvons l'une à l'autre. Ils nous rejettent mais cela n'émousse pas nos ardeurs en la matière.

Quelle est la réaction de vos parents à ce sujet ?

D'abord, les parents de ma fiancée ne sont pas encore au courant du choix sexuel de leur fille. Les miens oui. Au début, ça avait choqué mon papa qui se disait que cela ne se passera jamais de son vivant. Mais avec le temps, il a compris que ce choix ou cette envie est survenu compte tenu de sa posture, sa manière et la façon dont il maltraitait ma mère et tout ce qui a rapport avec la femme. Il a compris qu'il a contribué en grande partie à ce choix que j'ai opéré. Pour ma maman, à voir toute la haine qu'elle éprouve à l'égard des hommes, elle n'y a pas trouvé assez d'inconvénients à part qu'elle ne cesse de me demander comment pourrait-elle avoir un petit-fils. Et sur ce sujet, elle ne cesse de prier pour qu'un jour, je puisse changer d'orientation sexuelle. Des propos de ma mère, elle me déconseille vivement d'en parler à mon entourage et aux amis de peur qu'elle soit traitée de tous les noms et de tous les qualificatifs.
Je ne peux pas prédire la réaction des parents de ma fiancée à l'instant. Elle saura comment les maîtriser en son temps.

Pensez-vous vous marier ?

Bien sûr que oui. On planifie notre mariage. Aujourd'hui, l'Etat béninois n'a pas encore autorisé le mariage homosexuel mais comme les milliers de couples béninois, nous allons vivre en concubinage. C'est d'ailleurs ça la forme du mariage le plus fréquent dans le pays.

Et si les parents s'y opposent ?

On y a pensé aussi. Mais nous avons notre plan déjà bien peaufiné. Permettez que je ne vous dévoile ce plan. En son temps, on saura quoi faire. Et ce n'est pas seulement les parents qui vont s'y opposer, mais la société également. Et c'est pour ça nous souhaitons de tous nos vœux des dispositions légales en la matière. A voir notre degré d'amour, si toutes les tentatives échouent, ça ne me gênera en rien de rester célibataire toute ma vie.

Un mot pour conclure cet entretien

Mon seul souhait, c'est que la société cesse d'avoir ce regard si étrange envers nous et que l'Etat œuvre pour la reconnaissance de l'homosexualité. Il faut que nous soyons libres et fiers de nos choix sexuels. Je vous remercie.

Propos recueillis par Josaphat DAH-BOLINON

Lesbianisme et homosexualité féminine

Le mot lesbianisme est souvent utilisé pour décrire l'attirance sentimentale et sexuelle entre deux femmes. On parle aussi d'homosexualité féminine pour qualifier cette attirance, ou parfois de saphisme, voire de tribadisme (terme désuet et généralement péjoratif).
Les termes « lesbianisme » et « saphisme » font référence à la poétesse grecque Sappho, originaire de l'île de Lesbos. Le mot « lesbienne » peut être utilisé comme substantif pour désigner une femme qui s'identifie elle-même ou est caractérisée par d'autres comme étant homosexuelle, ou comme adjectif, pour décrire un objet ou une activité reliée à l'amour entre femmes.
Le lesbianisme, en tant que concept utilisé pour différencier les femmes selon leur orientation sexuelle, est une construction du XXe siècle. Bien que l'homosexualité féminine soit apparue dans de nombreuses cultures, ce n'est que depuis très récemment que « lesbiennes » désigne un groupe de personnes. À la fin du XIXe siècle, plusieurs sexologues publient sur le désir et la sexualité entre personnes de même sexes et désignent les lesbiennes d'Occident comme une entité distincte. À cause de cela, les femmes qui prirent conscience de leur nouveau statut médical formèrent différentes sous-cultures en Europe et en Amérique du Nord. Avec la seconde vague féministe, la signification du terme s'est encore étendue. Les historiens ont depuis réexaminé la question des relations entre femmes à travers l'histoire et ont interrogé ce qui qualifie une personne ou une relation de « lesbienne » et ont trouvé trois éléments servant à l'identification des lesbiennes : le désir sexuel, le comportement sexuel et l'identité ressentie.
L'homosexualité selon le sexologue Samuel A., « est un choix qui est inné mais qui n'est pas un phénomène héréditaire ». Etant donné qu'elle constitue l'attirance sexuelle des personnes de même sexe, l'expression "gay" désigne l'homosexualité chez les hommes et "lesbienne" est utilisée pour les femmes. Par le passé, selon les thèses de certains psychologues, sexologues et psychiatres, l'homosexualité était prise pour une pathologie mentale. La théorie est restée telle pendant des décennies avant d'être analysée autrement. Cela avait d'ailleurs évolué avec le temps où on classait l'homosexualité parmi les troubles des conduites sexuelles. « Mais de nos jours, l'homosexualité est considérée comme une orientation sexuelle à part entière et constitue donc un choix pour l'individu », précise Nicanor Aimé Isaïe, psychologue clinicien.

J. F

Categories: Afrique

Accord pour la construction d'une bouée de chargement de pétrole à Sèmè-Podji

24 Heures au Bénin - Thu, 06/24/2021 - 23:41

Un contrat de construction d'une bouée de chargement de pétrole à Sèmè-Podji a été signé avec Bluewater Energy dans le cadre du projet pipeline Niger-Bénin.

Un pas de plus vient d'être franchi dans le cadre du projet d'exportation du pétrole brut du Niger via les installations de Sèmè-Podji (Bénin). Un contrat vient d'être signé avec l'entreprise néerlandaise Bluewater Energy dans le cadre des travaux de construction du pipeline Niger-Bénin long de 2 000 km.
L'entreprise va procéder à la construction d'un système de bouées de chargement de pétrole au port de Sèmè-Podji. À l'issue des travaux, le système permettra de charger les tankers d'hydrocarbures.
Pour l'heure, aucune précision n'a été donnée sur le coût des travaux et la date de livraison.
L'entreprise Bluewater Energy est spécialisée dans le transport, le raffinage et le stockage (onshore et offshore) de pétrole brut. Elle intervient également dans la construction, l'exploitation et la location de systèmes d'amarrage.
D'une longueur d'environ 1980 kilomètres dont 675 sur le territoire béninois, le pipeline d'exportation Niger-Bénin va traverser cinq départements (Ouémé, Plateau, Collines, Borgou et Alibori), 17 communes et 141 villages.
Les travaux permettront de construire une station terminale à Sèmè-Podji, deux stations de pompage à Gogounou et à Tchatchou (Commune de Tchaourou), et un terminal d'exportation en haute mer.
Il va générer près de 3000 emplois lors de la phase de construction et environ 300 emplois permanents dans le cadre de son exploitation.
Les travaux lancés en mai dernier vont durer deux ans.
M. M.

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