Noyade d'une fillette à Kalalé. La découverte macabre a été faite par sa mère, mercredi 8 septembre 2021.
Une jeune fille de 13 ans s'est noyée à Bawarou, un village de l'arrondissement de Dérassi, commune de Kalalé. La victime était partie faire sa lessive au bord du marigot.
Le corps sans vie de Dabo Memounatou a été repêché, mercredi 8 septembre 2021, dans un marigot non loin de la maison de la victime. C'est la mère de la jeune fille qui a découvert le corps. Après avoir constaté la longue absence de sa fille, elle est allée à sa recherche.
M. M.
Recrudescence des cas de vol de compteurs de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) à Natitingou. Plus de dix compteurs ont été volés dans plusieurs quartiers de la ville la semaine dernière.
Selon le directeur départemental de la SONEB des départements de l'Atacora et de la Donga, Marcel da Silva, dans une interview accordée à l'ABP, plus de dix compteurs ont été volés dans différents quartiers de la ville dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 septembre. Les voleurs opèrent lorsqu'il y a une grande pluie.
« Il y a des cas avérés où ces individus à défaut d'arracher les compteurs ont saboté les caisses à coups de marteau. C'est des gens qui ne sont pas trop loin de nous et qui opèrent parfois de jour. Il y a des cas où on a mis la main sur certains qui sont actuellement en prison », a confié Marcel da Silva.
D'après les voleurs interpellés, ils vendent les butins à ceux qui achètent des ferrailles. Ces derniers ont rejeté les affirmations des voleurs. Mais ils s'intéressent à la matière qui ressemble un peu au cuivre sur le compteur.
Pour Marcel da Silva, la meilleure façon de sauvegarder les installations, c'est de les protéger à travers la confession des caisses métalliques renforcées. Il invite les populations à sécuriser les installations.
Le directeur départemental de la Soneb propose l'utilisation des compteurs en plastique comme au Burkina-Faso afin de réduire les cas de vol.
A.A.A
Suite à l’augmentation de nombre des vols depuis la France et atteindre 48 par semaine, la diaspora Algérienne résidant au Canada et aux États-Unis espérait que les autorités programment des vols qui desservent directement vers l’Algérie. Mais malheureusement, ces deux pays n’ont pas figuré dans le nouveau programme de vols appliqué le 28 août dernier. […]
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L'Union Africaine des télécommunications (UAT) a accueilli son 49ème État membre après l'admission officielle de la République du Soudan du Sud dans l'Union. La signature de l'Accord d'adhésion s'est déroulée en présence du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Soudan du Sud, l'ambassadeur BeaKhamis Khamisa et du Directeur général de l'Autorité nationale des communications du Soudan du Sud, Ing., Napoléon Adok Gai.
Le Soudan du Sud rejoint 48 autres pays africains et 54 entreprises de TIC sous l'égide de l'UAT. En tant qu'agence spécialisée de l'Union Africaine dans le domaine des
télécommunications/TIC, l'UAT défend les intérêts de ses membres lors des conférences mondiales sur les TIC et fournit un cadre aux parties prenantes impliquées dans les TIC visant à formuler des stratégies efficaces en vue d'améliorer l'accès à l'infrastructure et aux services d'information sur le continent.
Le Secrétaire Général de l'UAT John Omo a félicité cet État de l'Afrique de l'Est pour sa décision d'adhérer à l'Union, et a en outre réaffirmé l'importance des partenariats. « La collaboration entre les pays africains et les organisations régionales accélère le développement des TIC sur le continent et fournit une plateforme d'échange d'informations, d'expertise et de technologies relatives aux infocommunications, dans l'intérêt de tous », a-t-il déclaré.
Les membres de l'UAT dont le Soudan du Sud fait désormais partie devraient voir leur position renforcée, notamment en ce qui concerne le déploiement d'initiatives visant à intégrer les marchés régionaux, à mettre en œuvre des projets TIC, à attirer des investissements dans l'infrastructure TIC et à renforcer les capacités institutionnelles et humaines. Au moment stratégique où l'Afrique se prépare à accueillir pour la première fois, la Conférence mondiale de développement des télécommunications de l'UIT (CMDT-21) prévue en novembre 2021 à Addis-Abeba, en Éthiopie, l'admission du Soudan du Sud à l'UAT constitue l'occasion de renforcer les positions communes africaines dans le cadre de cette conférence et d'autres évènements à venir.
Dans son allocution, l'ambassadrice Beatrice Khamisa, la diplomate la plus gradée du Soudan du Sud, a exprimé la volonté d'ouverture de son pays aux partenariats, aux investissements et aux innovations dans les TIC, qui permettront de créer des opportunités d'emploi et d'accélérer le développement de la jeune nation.
« Le Soudan du Sud a attendu longtemps pour franchir cette importante étape dans ses efforts pour s'établir comme un pays dont le modèle est axé sur les TIC », a-t-elle affirmé.
Avec 49 pays membres, l'UAT espère conduire le continent vers un avenir où la connectivité sera accrue et tous les avantages qu'offrent des TIC mis en valeur. Et ce, d'autant plus que Internet World Stats a constaté qu'en 2019, l'Afrique affichait un taux de pénétration d'Internet supérieur à la moyenne de 39,8% de sa population contre la moyenne mondiale de 57,3 %. Malgré ce fait, le développement des TIC en Afrique en est encore à ses balbutiements par rapport à d'autres régions, ce qui nécessite donc des collaborations pour donner au continent une longueur d'avance. « La collaboration est la voie la plus efficace pour promouvoir le développement rapide des télécommunications/TIC en Afrique et pour permettre au continent de relier tous ses pays les uns aux autres », a conclu M. Omo.
A propos de l'UAT
L'Union Africaine des Télécommunications (UAT) a été créée en 1977 en tant qu'institution spécialisée de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), aujourd'hui l'Union Africaine (UA), dans le domaine des télécommunications, et comprend des États membres.
L'UAT a pris son nom actuel en 1999 via une transformation qui a en partie vu l'incorporation du secteur privé parmi ses membres en tant que membres associés.
L'UAT fournit aux parties prenantes du secteur des TIC, un cadre approprié pour formuler des politiques et des stratégies efficaces, visant à améliorer l'accès aux infrastructures et aux services d'information.
En outre, l'Union défend les intérêts de ses membres dans les conférences mondiales de prises de décisions et assure la promotion d'initiatives visant l'intégration des marchés régionaux, l'investissement dans l'infrastructure des TIC et le développement des capacités institutionnelle et humaine. La mission de l'Union est d'accélérer le développement des télécommunications/TIC en Afrique afin de parvenir à des économies numériques. L'Union envisage une Afrique autonome, en tant que société de l'information inclusive dotée d'économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.
AAA
Les épisodes pluvieux se poursuivent sur plusieurs wilayas du territoire Algérien, et ce, au moment ou d’autres régions n’ont pas encore fini avec la canicule. Le début de ce mois de septembre, marqué encore par une relative chaleur, poussant les estivant dans les plages, est également généreux en pluies dans d’autres régions du pays, comme […]
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Un malfrat a été interpelé par la population mercredi 08 septembre 2021 après le vol d'une moto à Fifadji, 9e arrondissement de Cotonou.
Des présumés malfrats ont attaqué un motocycliste un peu après le pont de Fifadji. Selon BWTV, ils ont réussi à emporter sa moto. Pas de coups de feu. La population a pu mettre la main sur l'un des présumés auteurs. Il a été confié aux éléments de la police républicaine.
A.A.A
Les prix des viandes blanches et rouges ont connu ces derniers jours des hausses inédites. Ces produits viennent donc s’ajouter à la liste des autres produits alimentaires ayant connus des hausses exagérées des prix, tels que les fruits et légumes, le pain subventionné, la farine, les légumes secs… Durant ces derniers jours, et parallèlement avec […]
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Les scientifiques se livrent une rude bataille sur l'opportunité d'utiliser des infusions à base de feuilles d'artemisia pour traiter le paludisme
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« Un bon médicament s'impose de lui-même sans publicité ; c'est le cas de l'Artemisia ». Ces propos optimistes d'Ibrahim Diop se veulent une réponse à la polémique actuelle en ce qui concerne l'utilisation de la plante Artemisia dans la prévention et le traitement du paludisme.
Malgré les inquiétudes soulevées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et certains chercheurs quant à l'uitilisation de cette plante, le responsable de La Maison de l'Artemisia pour le Sénégal indique que ces paquets de 50g de feuilles séchées d'Artemisia s'écoulent dans tout le Sénégal « comme des petits pains ».
Depuis 2013, quarante-quatre centres affiliés à l'association internationale La Maison de l'Artemisia ont ouvert leurs portes dans vingt-et-un pays africains, pour vulgariser l'usage de l'Artemisia.
L'artémisinine extraite de cette plante est la molécule active de base des antipaludiques actuellement en vente sur le marché.
Selon Lucile Cornet-Vernet, la fondatrice de La Maison de l'Artemisia, environ 3 millions de traitement à base des feuilles séchées de cette plante ont été administrés pendant ces trois dernières années « sans cas de décès répertoriés ».
Et pourtant, ce mode de traitement du paludisme est dénoncé par des groupes de chercheurs, dont ceux de l'Académie nationale de médecine de France. Dans un communiqué publié en février, ces experts ont mis en garde les populations et la communauté scientifique contre l'utilisation de cette phytothérapie qu'ils jugent dangereuse pour l'avenir de la lutte contre le paludisme.
Craintes
« Cette monothérapie favorise l'émergence de souches de Plasmodium résistantes, alors qu'aucune molécule n'est actuellement disponible pour remplacer l'artémisinine dans les CTA[ 1] », peut-on lire dans le communiqué.
Daouda Ndiaye, chef du département de Parasitologie et Mycologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a expliqué à SciDev.Net que le risque dans l'utilisation de l'Artemisia est que le parasite vecteur du paludisme finira par développer une résistance à la molécule active et la rendre inefficace contre le paludisme.
« Lorsqu'un parasite est soumis à une dose répétée de molécule, il parvient à comprendre le mécanisme d'action et crée une mutation qui fait perdre à la molécule son efficacité », a indiqué Daouda Ndiaye.
« Aujourd'hui, l'Artémisinine et ses dérivés sont les dernières molécules auxquels nous avons recours pour le traitement du paludisme. Si nous perdons cette molécule, nous sommes condamnés », prévient-il.
Le chercheur souligne que c'est d'ailleurs dans la logique de protéger la molécule que l'OMS a décidé en 2007 de retirer du marché tous les antipaludiques à base de la seule artémisinine.
Pour Lucile Cornet-Vernet, ces craintes vis-à-vis de l'Artemisia sont « non-fondées ». La chercheure explique en effet que l'Artemisia Afra, qui est l'espèce de l'Artemisia la plus répandue en Afrique, ne contient pas de l'Artémisinine.
« Pour l'Artemisia annua [plus répandue en Chine, NDLR], ses nombreux constituants qui entrent en synergie pour soigner les accès palustres doivent être étudiés pour permettre de lever les réserves sur la possible induction de résistance à l'artémisinine », confie-t-elle à SciDev.Net.
Combinaisons
En attendant, Lucile Cornet-Vernet brandit les nombreuses études déjà réalisées sur l'efficacité de l'Artemisia. La plus récente de ces études a été effectuée sur un échantillon de 957 patients à Kalima, une ville située au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Les résultats publiés en avril 2019 dans la revue médicale Phytomedicine révèlent un taux de guérison de 99,5% des patients sous tisanes d'Artemisia annua ou afra contre 79,5% pour les patients sous CTA.
Selon Daouda Ndiaye, ces études menées à l'échelle d'un pays ne peuvent pas être considérées comme une loi scientifique. Ce qui est dangereux avec les parasites, souligne-t-il, c'est de penser qu'une étude qui a donné des résultats positifs dans un milieu bien défini peut être appliquée au niveau mondial.
« Les parasites ont des interactions avec les milieux dans lesquels ils se développent. Leurs caractéristiques peuvent varier en fonction des aléas climatiques auxquels ils sont soumis », souligne le chercheur.
Même s'il ne réfute pas l'efficacité de l'Artemisia, l'expert estime que la combinaison de sa molécule active avec une autre molécule est le seul moyen efficace et durable de prise en charge du paludisme. Et de proposer que des recherches supplémentaires soient faites sur l'association de la molécule active de l'Artemisia avec une molécule de la même plante ou d'une autre.
Lucile Cornet-Vernet pour sa part préconise la réalisation d'une étude clinique multicentrique aux normes internationales, ainsi que des études pharmacocinétique et pharmacodynamique]2] des différents constituants actifs des tisanes pour lever toute équivoque sur l'usage de la plante.
Mais en attendant, Daouda Ndiaye invite les États africains à s'aligner derrière la position de l'OMS qui déconseille l'utilisation de feuilles séchées d'Artemisia dans la prise en charge du paludisme.
« Nous avons une police du monde en matière de santé et c'est l'OMS. Nous devons tous comprendre que ce n'est pas une affaire de gros sous, mais de principe de science », conclut le chercheur.
Références
[1] : CTA c'est l'acronyme de Combinaisons Thérapeutiques à base d'Artémisinine
[2] : La pharmacocinétique désigne l'étude du devenir des médicaments dans l'organisme tandis que la pharmacodynamique fait référence à l'action des médicaments sur l'organisme
N’est-il pas surprenant que les critiques de films sont apparues avec les premières prouesses du cinéma comme une réclame publicitaire, annonçant des spectacles divertissants d’images en mouvement ! Eh bien, du début du 19e siècle à nos jours, la critique du cinéma autant que le cinéma lui-même ont évolués comme étant domaine d’Art créative, d’industrie […]
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Les Algériens peuvent partager leurs danses via le #SpotOfRhythm de LG sur les réseaux sociaux pour avoir la chance de gagner de superbes cadeaux, y compris un téléviseur LG OLED. Dans le cadre de sa mission de connecter et de divertir le public grâce à la puissance de la technologie, LG Electronics (LG) a décidé […]
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Dans le cadre des préliminaires de la Coupe CAF 2021-2022, Buffles Fc du Bénin joue contre l'Asfar à Rabat (Maroc) le 12 septembre 2021. Une délégation du club vice-champion du Bénin a rencontré, mercredi 08 septembre 2021, le ministre des sports Oswald Homéky avant le voyage.
Le match Buffles Fc du Bénin contre ASFAR du Maroc se jouera, dimanche 12 septembre 2021, dans la capitale du Maroc (Rabat). Avant de prendre départ pour cette rencontre, les Buffles ont rencontré le ministre béninois des sports Oswald Homéky ce mercredi 08 septembre 2021. Occasion pour le ministre de doper le moral aux représentants du Bénin à la Coupe CAF 2021-2022.
« Le Bénin n'est plus derrière en matière de sports », a déclaré Oswald Homéky.
Les joueurs de Buffles Fc ont pris le départ pour Lagos (Nigéria) d'où ils prendront leur vol, jeudi 10 septembre, pour rallier Rabat.
Le match s'inscrit dans le cadre des préliminaires de la Coupe CAF 2021-2022.
M. M.
Des expériences de terrain ont permis à un groupe de chercheurs d'utiliser les propriétés entomopathogènes d'un champignon pour éliminer des populations de moustiques.
Lecture rapide
-Un champignon GM a la propriété de tuer en masse les moustiques porteurs du paludismePar : Abdel Aziz Nabaloum , Fo-Koffi Djamessi
Une étude menée au Burkina Faso par des chercheurs de l'université du Maryland (UMD), aux Etats-Unis, en collaboration avec leurs homologues de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), au Burkina Faso, a permis d'éradiquer 99% des populations de moustiques de la zone témoin en 45 jours.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l'introduction d'un champignon, le Metarhizium pingshaense, dont les propriétés ont été modifiées en laboratoire pour le rendre encore plus dangereux pour les moustiques.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme affecte 219 millions de personnes chaque année et a entraîné 435.000 décès en 2017, dont la plupart ont été enregistrés en Afrique.
|“Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme.”|Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS
Mais en dépit des efforts soutenus de la communauté internationale pour faire reculer la maladie, plusieurs rapports ont mis en garde contre une résurgence, au cours des dernières années.
D'où l'impérieuse nécessité de mettre en avant de nouvelles approches de prévention et de traitement.
L'équipe du professeur Brian Lovett a opté pour une approche transgénique.
Les chercheurs ont d'abord identifié un champignon, le Metarhizium pingshaense, qui présente par nature des propriétés entomopathogènes capables d'infecter l'anophèle, responsable de la transmission du paludisme.
« Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme », explique Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS.
Le chercheur explique que du fait de cette modification, le champignon produit une puissante neurotoxine d'une araignée d'Australie fatale aux moustiques.
« Le champignon libère cette neurotoxine dans l'hémolymphe du moustique, conduisant à une mort certaine et relativement plus rapide que le champignon non modifié. »
À titre comparatif, précise Abdoulaye Diabaté, le champignon modifié tue 99% des moustiques en moins de cinq jours au laboratoire, alors que le champignon non-modifié ne tue qu'à peine 50% des moustiques, au-delà de deux semaines, d'où l'intérêt des modifications génétiques.
Mondjonnesso Gomina, chercheur au laboratoire d'Entomologie appliquée à l'Université de Lomé, précise pour sa part que « lorsqu'il touche un insecte, un champignon de l'espèce Metarhizium pingsheaense germe et traverse ses téguments jusqu'à entraîner sa mort, de façon mécanique. »
En le dotant, par modification génétique, de la capacité de sécréter de la toxine, on accélère juste son action sur le moustique, poursuit-il, avant de noter que la même méthode est utilisée pour réduire la population de certains ravageurs comme les mouches de fruits.
La phase suivante a consisté à mener des expériences se rapprochant le plus possible des conditions réelles.
“Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques.”
Brian Lovett, chercheur principal
L'étude s'est déroulée en milieu semi-naturel, dans un environnement que les chercheurs décrivent comme une « mosquito-sphère », situé dans la localité de Soumousso, à environ 40 km de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.
La « mosquito-sphère » est composée de quatre cases expérimentales inspirées du style architectural du Burkina rural. Ces cases disposent de plafonds en chaume, ce qui permet de réduire la température à l'intérieur d'environ 4°C par rapport à la température ambiante.
La mosquitosphère, lieu d'expérimentation des champignons Metarhizium pingsheaense sur les moustiques - Crédit Photo : IRSS.
Des leurres, comme des sources de jus sucré (notamment des plantes) et des gîtes larvaires artificiels y étaient également posés.
L'étude, à proprement parler, a été réalisée sur des populations d'Anopheles gambiae collectés sur le terrain et élevés en laboratoire.
Différents tissus en coton ont été utilisés pour l'imprégnation avec la souche de Metarhizium pingshaense génétiquement modifiée et la souche Metarhizium pingshaense non-modifiée (sauvage).
Ensuite les différents tissus imprégnés ont été testés dans les cases expérimentales. Les moustiques ont conséquemment été lâchés dans les cases chaque jour, au coucher du soleil et recapturés le lendemain matin après contact avec les tissus imprégnés.
Les moustiques sont ensuite mis en observation pour le suivi de la mortalité.
Différentes souches de moustiques exprimant différents niveaux de résistance aux insecticides ont ainsi été testées et le Metarhizium pingshaense modifié, comparé au Metarhizium pingshaense conventionnel non-modifié.
Le temps de rémanence du Metarhizium pingshaense modifié a aussi été évalué.
Les résultats, publiés dans la revue Science, ont montré que les chiffres montaient en flèche lorsque les insectes étaient laissés à eux-mêmes.
Mais lorsque le champignon entrait en jeu, il ne restait plus que 13 moustiques après 45 jours d'expériences…
Commentant les premiers résultats, Raymond St. Leger, professeur d'entomologie à l'UMD et co-auteur de l'étude, a déclaré : « Vous pouvez considérer le champignon comme une aiguille hypodermique que nous utilisons pour introduire une puissante toxine spécifique chez le moustique. »
« Ces champignons sont très sélectifs », a-t-il ajouté. « Ils savent où ils se trouvent grâce aux signaux chimiques et à la forme des caractéristiques du corps d'un insecte. La souche avec laquelle nous travaillons aime les moustiques. »
Les chercheurs ont commencé les expériences avec 1.500 moustiques
.« Grand pas »
Décrivant la portée de la recherche dans la revue Science, Brian Lovett a déclaré : « Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques. »
Pour sa part, Colin Sutherland, codirecteur du Malaria Center de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, basée au Royaume-Uni, déclare que les résultats étaient « très prometteurs ».
« Les méthodes principales actuellement utilisées pour le traitement des anophèles permettent de contrôler les moustiques ciblés qui se reposent ou se piquent à l'intérieur et utilisent des insecticides chimiques synthétiques », poursuit-il.
« Cette nouvelle approche biocide cible les moustiques qui piquent et se reposent à l'extérieur comme à l'intérieur, et pourrait être moins vulnérable au problème de la résistance aux insecticides », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
De son côté, Mondjonnesso Gomina considère qu'il s'agit d'une avancée considérable dans la lutte contre le paludisme.
« Mais je suis curieux de voir comment cette méthode pourra être mise en œuvre sur le terrain », ajoute l'entomologiste, insistant sur le fait que la méthode implique de faire ingérer le champignon à l'insecte pour qu'il pousse dans l'organisme de ce dernier et y sécrète la toxine.
Il serait intéressant de voir si l'opération se fera par pulvérisation, auquel cas, il faudra s'assurer que cela n'ait aucun effet sur l'environnement ou sur d'autres organismes, conclut-il.
Abdoulaye Diabaté tient à préciser que l'intégration de la nouvelle technologie dans l'arsenal d'outils de lutte antivectorielle pour la lutte contre le paludisme nécessitera encore une évaluation de l'efficacité en milieu ouvert, à petite et grande échelle ; l'examen des questions de biosécurité, l'analyse et la gestion de risques éventuels, ainsi que les approbations réglementaires auprès des autorités compétentes et l'acceptation sociale par les populations.
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/actualites/burkina-paludisme-champignon-04062019.html
Apres l’indépendance, l’Algérie avait lancé un grand chantier pour faire baisser le taux d’analphabétisme qui était de 85% en 1962. Avec les années ce taux a baissé, mais il reste élever par rapport aux pays de l’Occident. Ce mercredi 8 septembre 2021, le premier responsable du secteur de l’éducation en Algérie, Abdelhakim Belabed, a dévoilé […]
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Les agents de la police républicaine ont mené une opération sécuritaire dans la ville de Cotonou notamment dans la zone de l'avenue Steinmetz à Guinkomey ce mercredi 8 septembre 2021.
L'opération menée dans la journée du mercredi 8 septembre 2021 à Cotonou dans la zone de l'échangeur de l'avenue Steinmetz à Guinkomey fait état de 10 braqueurs neutralisés.
Il s'agit d'une opération sécuritaire menée par la police républicaine.
L'opération conduite par le Directeur général de la police républicaine, Soumaïla Yaya, a permis aussi de saisir des armes avec des munitions et d'autres objets.
Certains malfrats neutralisés font partie de ceux qui ont fait un braquage, mardi 07 septembre dernier, au carrefour Marina, à Cotonou. Ils se sont retranchés dans un couvent à l'assaut des forces de sécurité.
Après l'exploit des forces de sécurité, une foule de curieux a ovationné les agents de la police républicaine pour avoir mis les bandits hors d'état de nuire.
De sources sécuritaires, un policier a été blessé au cours de l'opération mais son pronostic vital n'est pas engagé.
L'opération déclenchée ce mercredi après le redéploiement des chefs d'unité de la police républicaine va couvrir tout le territoire national.
Les forces de l'ordre sont désormais décidées à terroriser les divorcés sociaux qui constituent des menaces pour la population.
M. M.
En juillet dernier, le monde a été secoué par un grand scandale d’espionnage mené par le Maroc à travers le logiciel israélien « Pegasus ». Avec ce logiciel espion, les services de renseignement marocains ont étroitement surveillé l’Algérie, en espionnant les téléphones de plusieurs hauts responsables de l’État ainsi que d’anciens généraux de l’armée. Après les révélations […]
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Deuil au sein du parti Union Progressiste (UP). La formation politique soutenant les actions du gouvernement du chef de l'Etat Patrice Talon a perdu deux importants militants ces derniers jours.
Des grands militants UP décédés. Nestor Wadagni, membre fondateur de l'UP, membres de la coordination départementale UP du Mono, vice-président du CES et candidat du parti aux législatives 2019 dans la 18ème circonscription électorale, a rejoint la demeure éternelle vendredi 03 septembre dernier. Il est le père du ministre d'Etat chargé de l'économie et des finances, Romuald Wadagni.
Ce mercredi 08 septembre, 05 jours après, c'est l'ancien maire de la commune d'Adjohoun, Gérard Adounsiba, conseiller communal élu aux dernières élections communales et municipales a tiré sa révérence.
Si le premier est mort de la Covid-19, la cause du décès du second reste pour l'heure inconnue.
Le parti Union Progressiste est l'un des grand partis politiques au Bénin. Il compte 47 députés et plus d'une dizaine de ministres au sein du nouveau gouvernement.
F. A. A.
Outre ses enjeux électoraux, les prochaines élections locales cachent dans leurs plis ce qui adviendra des partis de l’opposition démocratique pendant une longue période. Le PT, conscient de l’ultimatum lancé par le pouvoir, se retrouve face à un choix difficile. Mais loin de se murer dans l’immobilisme, le parti de Louiza Hannoune essaie de s’élancer […]
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