Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 17 novembre 2021 sous la présidence du Chef de l'État Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance.
Le gouvernement béninois a adopté les décrets portant redéfinition du périmètre de développement de la zone touristique sur le littoral entre les communes de Cotonou et de Ouidah ; les conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 du soja et les règles de coordination des procédures et des interventions des diverses autorités compétentes dans le cadre de la passation des conventions de délégation de service public ou autres contrats relatifs aux activités règlementées en matière d'électricité.
Le Conseil a aussi adopté le décret portant description du costume
d'audience du magistrat dans les juridictions du Fond.
Le Conseil a autorisé la contractualisation pour la réalisation des travaux de construction du plateau technique de l'Ecole des métiers du Numérique au Bénin.
Des nominations ont été prononcées au ministère du Cadre de vie et du Développement durable et au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
A.A.A
Depuis les tensions dans les relations diplomatiques entre l’Algérie et la France pour plusieurs raisons dont le sujet de l’immigration, beaucoup de personnes payent les pots cassés et se retrouvent contraintes de quitter la France malgré leurs situations délicates.
Depuis, les obligations de quitter le territoire français sont distribuées à foison, des familles avec des enfants malades, scolarisés et intégrés en France doivent contre leur gré quitter le territoire malgré leurs tentatives de faire appel et de convaincre les autorités responsables.
C’est l’histoire d’une algérienne en France qui fait objet d’une obligation de quitter la France (OQTF) qui a tenté, avec plusieurs arguments, de convaincre et de persuader la Cour administrative d’appel de Nantes qu’elle est éligible pour un titre de séjour.
Rien n’est assez convaincantLa femme en question fait l’objet d’une OQTF depuis 2019, une décision émise par le préfet de Loir-et-Cher, et ce, suite à la fin de validité de son visa court séjour en juillet 2017. Sa fille est née en France, alors qu’elle était arrivée sur le territoire français seulement quatre mois avant cette naissance, cette femme serait en train de fuir son mari, expliquant qu’elle a été victime de violences conjugales.
Malgré son intégration parfaite, chose qu’elle a plaidée à la Cour, la scolarisation de sa fille et son engagement avec les associations à l’instar d’Emmaüs Solidarité, la Pastorale des Migrants et le centre communal d’action sociale (CCAS).
Cependant, la femme aurait expliqué qu’elle était avocate en Algérie, mais aucun document présenté ne confirme qu’elle a exercé, pas de preuves également pour les violences qu’elle aurait subies, selon le tribunal, elles ne sont pas établies, et donc la femme sera expulsée avec sa fille vers l’Algérie, pour retrouver involontairement son mari violent.
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Après avoir développé le vaccin contre le coronavirus, adopté dans plusieurs pays, AstraZeneca s’est penché sur un autre type de prévention. Il s’agit d’un cocktail d’anticorps, un médicament qui a déjà fait ses épreuves en essais cliniques de phase 3 contre le Covid-19.
Dans une déclaration à Algérie360, le président d’AstraZenca pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena), Dr Rami Scandar revient sur ce nouveau médicament conçu pour le traitement et la prévention du Covid-19 comme alternative à la vaccination.
D’emblée, il a rappelé que « durant le mois d’octobre dernier, AstraZeneca a annoncé le premier médicament anti-Covid». À l’issue d’une étude menée sur des patients Covid-19, ce cocktail d’anticorps a « démontré un taux de protection de 90% ».
Le responsable de la région mena du groupe pharmaceutique suédo-britannique tient à souligner que AstraZeneca est « le premier laboratoire à avoir développé un traitement contre le Covid-19 qu’on a « baptisé l’anticorps ».
L’intervenant est également revenu sur ce qui caractérise ce nouveau médicament contre le Covid-19 et ce qui le différencie par rapport aux autres anticorps. « Ce qui caractérise l’anticorps d’AstraZeneca c’est que sa protection peut atteindre jusqu’à 12 mois », a-t-il précisé.
Il est également important de souligner que l’avantage de ce traitement permet de traiter les patients Covid-19 à qui le vaccin ne peut pas être prescrit ou ne revient pas avec les résultats escomptés.
« Qui peut prendre le vaccin et qui peut prendre l’anticorps ? »À ce propos, le Dr Rami Scandar précise « qui peut prendre le vaccin et qui peut prendre l’anticorps ? Sachant que ce dernier peut être utilisé comme vaccin ». En réponse à cela, il explique les deux cas de figure.
Partant du principe que la vaccination n’a pas des résultats assez probants sur plusieurs catégories de patients, il affirme que ce médicament sera une alternative optimale pour la protection contre le Covid-19.
Concernant ces catégories de patients, le même responsable cite « les immunodéficients, ceux qui sont sous traitements anticancéreux, ceux ayant subi une transplantation d’un organe ou tout patient qui prend un traitement diminuant son immunité … ».
Dans les détails, il précise que ce traitement est un cocktail de deux anticorps. Or, la différence avec les autres cocktails réside dans la durée de son effet. « Dans ce cocktail, les anticorps peuvent couvrir une durée de 12 mois de protection contrairement aux autres qui ne couvrent qu’une courte durée », a-t-il ajouté.
À une question si ce traitement sera distribué en Algérie, notre interlocuteur répond que son entreprise a « déjà produit d’importantes quantités ». Or, la balle est désormais dans le camp des pays voulant l’acquérir. « On a fait beaucoup de production et si on aura des demandes de la part de quelconque gouvernement ou ministère, on le leur fournira ».
Par Massin Amrouni et Abdelaziz Merzouk
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Beaucoup d’algériens entrés en situation irrégulière en Europe « haraga », tombent dans la délinquance pour tenter de survivre. Il s’agit souvent de personnes très jeune, qui finissent en prison et font objet d’une décision d’expulsion, ils sont renvoyés dans leur pays une fois la peine de prison terminée.
Deux algériens âgés de 18ans faisait d’une décision d’expulsion, seulement pour découvrir après qu’ils ont commis plusieurs délits à Alicante, notamment deux vols et une agression physique en poignardant une personnes dans le dos. La police a reçu un appel les alertant d’une personne blessée à coup de couteau dans la région de la Rambla. Les deux garçons avaient pris la fuite avant la venue des agents de la police sur les lieux.
La victime a indiqué qu’elle marchait dans la rue tranquillement jusqu’à ce que deux jeunes hommes l’ont poussé et poignardé par la suite.
Jamais deux sans troisLes agents de la police ont fini par avoir un deuxième appel cette-fois ci les alertant d’un vol pas très loin du lieu de la première agression. Il s’agissait des mêmes algériens, qui ont agressé à nouveau deux autres personnes avec un couteau pour voler de l’argent.
Avec les déclarations et descriptions des victimes, la police a réussi à arrêter les deux migrants clandestins. Une enquête a été initié révélant que les deux jeunes hommes sont impliqués dans une autre scène violente qui a eu lieu le matin même, ils ont violemment frappé une personne et volé sa veste et son portefeuille.
Le tribunal d’Alicante a ordonné l’incarcération des deux algériens en situation irrégulière en Espagne.
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Le gouvernement a lancé une campagne accélérée de vaccination contre la Covid-19.
La campagne nationale accélérée de vaccination contre la Covid-19 se déroule du 15 novembre au 15 décembre 2021. En procédant au lancement officiel de la campagne, mardi 16 novembre 2021, à la mairie d'Abomey-Calavi, le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a déclaré que l'objectif est de rapprocher le vaccin des citoyens.
« Avec cette campagne intensive qui démarre, les vaccins sont désormais disponibles dans toutes les communes et dans tous les arrondissements de notre pays afin d'assurer l'équité de l'offre vaccinale à tous les Béninois âgés de 12 ans et plus de se faire vacciner. Nous voulons rapprocher le plus possible le vaccin de nos compatriotes. Plus de 1000 équipes ont été mobilisées à cet effet », a indiqué le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale. Le ministre n'a pas manqué d'inviter toutes les Béninoises et tous les Béninois ainsi que toutes les personnes résidents dans le pays, âgés de 12 ans et plus à se faire vacciner. « Je veux donner l'assurance, du haut de cette tribune, que les vaccins contre la Covid-19 utilisés au Bénin sont sûrs et efficaces. L'efficacité et la sécurité des vaccins sont des priorités pour notre Gouvernement », a rassuré le ministre. « Nous devons avoir à l'esprit, que personne ne sera en sécurité tant que le monde entier ne sera pas en sécurité, d'où la nécessité d'opter pour la vaccination, seule arme de protection contre la pandémie », a exhorté le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin Dr Mamoudou Harouna Djingarey. L'objectif de la campagne est d'atteindre 40% de la population d'ici fin décembre 2021 car « à la date du 07 novembre 2021, 347.270 personnes ont bénéficié d'une première dose de vaccins et 265.501 complètements vaccinées soit un total de 3,64% de la population ». Selon des chiffres citées par le Représentant résident de l'Oms, le Bénin a connu son troisième pic dans la période d'août à septembre 2021 avec une moyenne de cas allant jusqu'à 1800 cas et 6 décès par semaine. Le Gouvernement du Bénin grâce à l'appui de ses partenaires techniques et financiers entend atténuer les cas et prévenir les formes graves de Covid-19
Il faut préciser que le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale Abdoulaye Bio Tchané a procédé au lancement de la campagne nationale accélérée de vaccination contre la Covid-19 en compagnie du ministre de la santé, du ministre des affaires sociales, du préfet de l'Atlantique et du maire de la commune d'Abomey-Calavi.
M. M.
La 24ème Conférence annuelle de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) aura lieu les mercredi 24 et jeudi 25 novembre 2021 en ligne.
Le thème retenu pour la conférence est « Les marchés financiers, moteurs de l'émergence africaine ». Plus de 300 délégués dont des membres de l'ASEA, des représentants du gouvernement, des régulateurs, de dirigeants d'entreprise, d'éminents experts du marché des capitaux et des entrepreneurs du monde entier prendront part à la conférence. Elle vise à souligner comment les marchés des capitaux et les bourses africains peuvent contribuer à l'émergence économique de l'Afrique post-covid 19.
La conférence a entre autres pour objectifs d'accélérer la reprise économique post-covid ; de financer les gouvernements et les infrastructures du continent, d'aider les entreprises publiques à financer leur développement et à diversifier leurs sources de financement et aussi de mobiliser les capitaux indispensables pour aider à développer les PME en quête d'expansion commerciale. Parmi les conférenciers, il y a Kamal Mokdad, président du Directoire Bourse de Casablanca ; Edoh Kossi Amenounve président d'ASEA - Directeur Général, BRVM & DC/BR et Nezha Hayat président et PDG Autorité du marché des capitaux du Maroc.
A.A.A
Beaucoup d’algériens rêvent de partir et s’installer dans le pays de la feuille d’érable. Ils ont toujours été effrayé par les procédures floues ou encore les obstacles qu’ils pourraient rencontrer suite au manque d’informations ou de détails concernant les programmes d’immigration.
Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, certains pays vivent une véritable pénurie d’effectif à l’instar du Canada, et ce, dans différents domaines. Raison pour laquelle le Canada incite et invite à l’immigration des travailleurs, en résidence permanente ou permis de travail temporaire ; les portes sont ouvertes.
Ces programmes sont ouverts aux algériens, comme le programme « Entrée Express » qui concerne toutes les provinces canadiennes à l’exception du Québec et qui permet d’avoir une résidence permanente ou encore le programme « Arrima » qui concerne exclusivement le Québec. Place maintenant au programme « Destination Canada ».
Destination CanadaOrganisé chaque année par le ministère d’immigration des Réfugiés et de la Citoyenneté, « destination Canada » est une rencontre entre les entreprises et les personnes cherchant un emploi. C’est une grande exposition de métiers et de professions, des chargés de l’immigration de plusieurs provinces canadiennes sont également présents dans cette rencontre virtuelle afin de répondre aux questions.
Pour cela, il vous faut préparer un Curriculum Vitae (CV) bilingue et il faudra s’inscrire sur ce site, pour participer par la suite en tant que candidat, le forum aura lieu du 18 au 20 novembre 2021. Il concerne les candidats francophones étrangers cherchant des emplois au Canada. Il convient de noter que la participation à ce forum est totalement gratuite mais les places sont limitées.
Il faut donc s’inscrire et attendre de recevoir une invitation, vous la recevrez si votre profil correspond aux compétences recherchées par les employeurs et si vous répondez aux exigences d’admissibilités pour immigrer au Canada.
D’autres détails vous seront communiqués une fois votre inscription confirmée.
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Le stade de Blida, Mustapha Tchaker, a été la scène d’un grand match qui a réuni l’Algérie et le Burkina Faso, dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, ce mardi 16 novembre.
L’Algérie a assuré l’essentiel à la fin de cette confrontation : obtenir le billet de la qualification aux matchs barrages de la prochaine Coupe du Monde, après un nul (2-2) face à son adversaire.
Les Champions d’Afrique poursuivent ainsi leur série d’invincibilité, et ce, avec 33 matchs d’affilée sans défaite. Sur ce, les Fennecs ne sont qu’à quatre matchs du record mondial détenu par l’Italie, avec 37 matchs sans défaite. Les coéquipiers de Baghdad Bounedjah s’approchent également des records de l’Espagne et le Brésil (35 matchs sans défaite).
La CAF félicite les hommes de BelmadiÀ cet effet, la Confédération Africaine de Football (CAF) a félicité et a fait l’éloge de l’équipe nationale, à la suite de sa qualification aux barrages, hier soir, après son match nul face au Burkina Faso sur la pelouse de Tchaker.
Sur sa page Twitter officielle, la CAF a écrit : » une force offensive, une solidité défensive… L’Algérie vers la phase finale des éliminatoires de la Zone Afrique pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar « .
Par ailleurs, un tirage au sort aura lieu le 18 décembre de l’année en cours, afin de définir l’adversaire des Verts. Sachant que ce tirage au sort réunira l’équipe nationale, en plus de celle de l’Égypte, le Mali, le Cameroun, le Ghana ainsi que la République démocratique du Congo.
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La crise diplomatique entre l’Algérie et la France continue de faire réagir des responsables de l’Élysée. Suite aux regrets de macron, exprimés par son conseiller, voilà que Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, a encore tenté de calmer les esprits.
Répondant à une question posée par la députée Fadila Khattabi, présidente du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée nationale française, Jean-Yves Le Drian a déclaré, hier mardi 16 novembre, que « la France et l’Algérie sont unies par des liens ancrés dans l’Histoire, y compris des histoires personnelles ». Avant d’ajouter que les deux pays sont « unies par un partenariat qui est indispensable pour la stabilité de l’espace méditerranéen ».
Le ministre Français affirme ensuite que la France est convaincue de « l’intérêt de nos deux pays à travailler ensemble dans tous les secteurs » et que le gouvernement Français a pour « la relation entre nos deux pays, entre nos deux peuples, pour l’avenir du partenariat franco-algérien, vraiment, une ambition forte ».
Cette ambition, poursuit le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a été « exprimée à plusieurs reprises par le Président de la République ». Le Drian n’a pas manqué de rappeler que la France a « le plus profond respect pour la nation algérienne et pour la souveraineté de l’Algérie ».
« Il faut travailler ensemble pour dépasser les difficultés »Le ministre Français assure ensuite que sa vision des relations algéro-françaises est « partagée par des responsables algériens ». Le Drian affirme avoir travaillé avec ces responsables algériens « de manière approfondie sur de nombreuses questions d’intérêt commun, et avec lesquels nous avons toujours trouvé des solutions aux problèmes ».
« Lorsque des difficultés se présentent, et c’est inévitable dans une relation aussi marquée par les blessures de l’Histoire que la relation franco-algérienne, il faut en parler, il faut les partager, et il faut travailler ensemble pour les dépasser », lance Le Drian, qui ajoute que « nous y sommes toujours parvenus et c’est la voie que nous entendons privilégier pour l’avenir ».
Pour conclure, le ministre Français a affirmé que « nous regrettons un certain nombre de malentendus récents » et que « cette situation ne correspond pas à l’importance que nous attachons aux relations entre nos deux pays ». Le Drian a enfin dévoilé que la France a « engagé des efforts visant à rétablir les conditions d’une relation apaisée avec l’Algérie », et qu’il espère un travail « sérieux dans le respect mutuel et dans le respect réciproque de la souveraineté de chaque pays ».
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Comme à chaque saison hivernale, l’intoxication au monoxyde de carbone fait des dizaines, voire des centaines de morts en Algérie. Si les causes de ces drames sont multiples, les gestes de préventions sont très simples, il suffit de s’y mettre pour sauver des vies.
Le dernier incident de ce genre en date remonte à avant-hier, où quatre membres d’une même famille sont décédés asphyxiées par le monoxyde de carbone émanant d’un appareil de chauffage. L’incident s’est produit dans la commune d’Aïn Azel à 50 km au sud de Sétif.
Selon la protection civile, il s’agit mère de 32 ans et de ses trois enfants, deux garçons et une fille âgés entre 2 et 10 ans. Le père de 33 ans a été sauvé in extremis par les éléments de la protection civile.
Dans un entretien accordé au quotidien l’Expression, le colonel Farouk Achour, Directeur de l’information à la Protection civile, affirme qu’on « enregistre chaque année une moyenne de 150 morts intoxiqués au CO ». Cela sans compter des milliers d’autres qui sont sauvés par la PC.
Pour ce qui est de la saison hivernale actuelle, l’intervenant déplore que depuis le 1er novembre dernier, « 10 personnes ont perdu la vie et plusieurs dizaines d’autres ont été incommodées par le gaz carbonique ».
Les causes qui mènent aux dramesRevenant sur les causes de l’intoxication au monoxyde de charbon, le même responsable indique en premier lieu « la non-conformité de certains chauffages à gaz ». « Dans d’autres cas, l’appareil est bon, mais il a été mal installé par des personnes non qualifiées pour ce type d’intervention, très sensible », a-t-il ajouté.
Autre raison pouvant provoquer ce type d’incident, il cite « les conduites d’évacuation qui sont défectueuses, le manque de ventilation dans les domiciles, les cheminées qui sont bouchées et qui ne sont pas ramonées au début de l’hiver… ».
L’intervenant a également alerté sur une pratique constatée dernièrement ; il s’agit de l’installation des évacuations qu’il faut dans les balcons des domiciles qui sont généralement équipés de baies vitrées.
Ainsi, « quand il fait froid ou il pleut, ces baies vitrées sont fermées et les « gaz brûlés reviennent donc à l’intérieur du logement. Ce qui mène à la catastrophe », a-t-il prévenu.
Comment peut-on prévenir ces drames ?Afin d’éviter ce genre d’incidents mortels, le directeur de l’information à la protection civile met l’accent sur la nécessité « de multiplier les aérations, car, même si l’appareil est défectueux ou mal installé, si on a une bonne ventilation, on peut éviter le risque d’asphyxie ».
D’ailleurs, il tient à préciser qu’il n’est « pas question de gros investissements, mais juste d’une ouverture haute et basse qui permet de renouveler l’air ».
À ce propos, il insiste sur « la qualification des gens qui font le montage de ces chauffages », qui devront vérifier « l’appareil, les installations et surtout s’assurer qu’il y a les aérations qu’il faut ».
En outre, il préconise également l’installation de détecteurs de monoxyde de charbon. Ces appareils « peuvent être aussi une solution pour prévenir ce type d’accidents ».
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Les Champions d’Afrique ont pu garantir, ce mardi 16 novembre, le billet de qualification aux matchs barrages, et ce, après un nul face au Burkina Faso (2-2), au stade Mustapha Tchaker de Blida.
En effet, la rencontre footballistique, disputée hier soir qui a réuni l’Algérie et le Burkina Faso, a eu lieu sous haute tension. Y compris lors de l’avant match.
Lors de la conférence de presse après le match, le sélectionneur national Djamel Belmadi a évoqué le sujet qui a fait une grande polémique dans les réseaux sociaux : le but raté de son capitaine Riyad Mahrez.
« Le ministre du Bonheur » a confirmé que Riyad Mahrez était capable de changer le scénario de la confrontation : » avant d’ajuster le résultat de la part de Burkina Faso, nous avons eu quelques chances de tuer le match « .
» Si Mahrez a marqué ce tir dans lequel il a passé le ballon à Bounedjah, le scénario aurait complètement changé « , a affirmé le coach.
L’Algérie à deux matchs du record du BrésilPour rappel, le capitaine des Verts a ouvert le score avec un magnifique but inscrit à la 21e minute, avant que Zakaria Sanogo n’égalise à la 37e minute. Par la suite, Sofiane Feghouli a marqué le deuxième but des Fennecs à la 67e minute, pour atteindre son 19e but avec l’équipe nationale.
Malheureusement, un penalty a été intervenu aux dernières minutes de la confrontation, précisément à la 83e minute, lorsque les Burkinabés ont pu inscrire un deuxième but, égalisant ainsi le score à 2 buts contre 2 pour chacun.
Il est également utile d’indiquer que l’équipe nationale est proche de battre le record des deux grandes équipes, à savoir le Brésil et de l’Espagne, qui occupent la deuxième place, avec 35 matchs sans défaite, tandis que l’équipe nationale compte actuellement 33 matchs sans défaite.
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Le nord du pays, depuis la fin du mois d’octobre a été bien servi en activité pluviométrique. Cette situation va se poursuivre, indique l’Office National de la Météorologie, qui, dans un Bulletin Météo Spécial (BMS), a indiqué que plusieurs wilayas vont être sous un niveau de vigilance de niveau 2 (Alerte Orange).
En effet, aujourd’hui, le 17 novembre 2021, l’Office National de la Météorologie (ONM), a affirmé dans une alerte météo de niveau 2, que les précipitations vont se poursuivre dans plusieurs wilayas du territoire national, et ce, jusqu’à demain jeudi à 6 h 00.
Le Bulletin de L’ONM explique que les quantités de pluies attendues pour aujourd’hui et demain vont varier « entre 30 et 50 mm, pouvant atteindre ou dépasser localement 60 mm sur les wilayas côtières avec des pluies parfois sous forme d’averses orageuses ».
Les wilayas concernées par ce BMS sont, toujours d’après l’Office National de la Météorologie, Ain Defla, Tipaza, Blida, Alger, Boumerdes, Tizi Ouzou, Bouira, Bejaia, Jijel, Bordj Bou Arreridj, Setif, Mila et Constantine.
Alerte jaune sur 3 wilayasOutre l’Alerte Orange qui touche 13 wilayas, l’ONM a également annoncé que trois wilayas de l’est du pays sont concernées par une vigilance de niveau 2. Il s’agit, toujours d’après la même source, de Taref, Annaba et de Skikda.
Concernant les températures prévues pour cette journée de mercredi, l’Office National de la Météorologie indique que le thermomètre va osciller entre 11 et 17 degrés au nord du pays, entre 9 et 16 degrés dans les wilayas de l’interieur, et enfin, entre 16 et 32 degrés dans les régions sahariennes.
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Au cours d'une opération de contrôle de pièces de motos à Houéyogbé, dans le département du Mono, un militaire en civil tombe dans la nasse des éléments de la police républicaine. Au terme des échanges avec les policiers, le militaire s'identifie comme un homme de rang.
L'ayant reconnu comme un homme en uniforme, les policiers autorisent le soldat à conduire lui-même la moto arraisonnée au commissariat. En cours de route, il prend un autre chemin et s'enfuit. Le soldat indélicat sera rattrapé par les éléments de la police républicaine et conduit au commissariat.
Plus de 500 motos ont été arrêtées dans le département du Mono, et environ 300 sont encore à la fourrière et attendent leurs propriétaires.
F. A. A.
Le budget 2022 du Ministère du cadre de vie et du développement durable connaît un accroissement de 68%, selon les prévisions de la loi de finances, gestion 2022 présentées aux membres de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
« Pour 2022, nous sommes venus défendre un budget pour lequel nous demandons des ressources d'à peu près 170 milliards Fcfa », a déclaré José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable, le mardi 16 novembre 2021 devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
« Globalement, nous allons poursuivre la construction de la résilience du Bénin vis-à-vis des effets pervers du changement climatique par des programmes de protection côtière, des programmes de reboisement, des programmes de restauration des forêts classées, des programmes de reboisement intensif allant jusqu'à la gestion des aires protégées (…) Et après, tous les programmes emblématiques que vous avez connus comme le programme d'aménagement de la voirie urbaine dans nos villes, le programme asphaltage, du programme assainissement pluvial qui sera à la fois au niveau de Cotonou et dans les principales villes secondaires, la poursuite de la construction des infrastructures administratives. Cette année, nous avons lancé la construction de la cité ministérielle et de la cité administrative », précise le ministre.
Comparativement à 2021 où le budget s'est établi à 101 Milliards FCFA, un accroissement de l'ordre de 68 % est enregistré en 2022. Expliquant la hausse, le ministre a fait savoir que l'accroissement de 68% se justifie par le fait que le Programme d'actions du gouvernement (PAG2) est basé sur les études conduites dans le PAG 1. « La plupart des études sont prêtes et ces projets vont immédiatement démarrer », a indiqué le ministre. Il s'agit, entre autres, du programme asphaltage, du programme assainissement pluvial qui sera à la fois au niveau de Cotonou et dans les principales villes secondaires, de la poursuite de la construction des infrastructures administratives et des marchés.
« Nous sommes en capacité technique et humaine de consommer les ressources que nous demandons », a rassuré José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable.
Marc MENSAH
Le directeur de la radio Océan FM s'est prononcé quelques heures après l'incendie, qui a ravagé la station qu'il dirige. Léonide Glégan dans un entretien accordé à la Radio nationale a évalué à environ 10 millions FCFA, les pertes enregistrées suite à l'incendie qui s'est déclenché ce mardi 16 novembre au studio de la ''radio des défis''.
Pas de perte en vie humaine à Océan FM, mais les dégâts matériels sont énormes et empêchent la station radio d'émettre. Suite à l'incendie qui s'est déclenché mardi dernier à son siège, Océan FM a perdu des mobiliers, deux à trois tables de mixage, et des micros. Selon le directeur, « l'équipement de la base fréquence est parti totalement ». Le bilan financier selon lui, est estimé à environ 10 millions de francs CFA.
A sa prise de fonction, Léonide Glégan dit avoir repris certaines choses au niveau de l'équipement, à la régie, à la production et au niveau du studio. Les travaux exécutés à l'époque, ont coûté près de 10 millions FCFA, emportés par les flammes. « Ces équipements sont partis, en plus de ce qui est là et qu'on n'avait pas changé », a ajouté le directeur.
La cause de l'incendie survenu, ce mardi 16 novembre, à Océan FM reste pour le moment, inconnues. Il n'est pas exclu qu'elle soit liée à un court-circuit.
F. A. A.
Contrairement à une idée largement répandue, le monde francophone ne bénéficie que d'une partie très minoritaire des aides publiques françaises au développement, face à une Union européenne qui se taille constamment la part du lion. Une politique peu francophonophile, contraire aux intérêts de la France et traduisant un manque de pragmatisme, d'intelligence stratégique et de vision à long terme. Et les récentes augmentations annoncées ne changent pratiquement rien à la donne, car accompagnées d'une forte hausse parallèle de la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne, notamment du fait du Brexit.
Selon les dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l'OCDE, après détermination de la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne (UE) et après imputation des aides multilatérales pour les pays situés en dehors de l'UE, la part du monde francophone dans les aides publiques françaises au développement peut être estimée à environ 20,5 % en 2019, soit un montant d'environ 3,8 milliards d'euros. Un niveau se situant loin derrière celui de l'UE, dont la part s'est établie à 41,4 % (ou 7,7 Mds d'euros), et essentiellement au bénéfice des 13 pays de sa partie orientale et de leurs 114 millions d'habitants seulement, début 2019.
Une politique qui demeure peu francophonophile
Les 27 pays francophones du Sud, et leurs 425 millions d'habitants début 2019, presque entièrement situés sur le continent africain, ont donc continué à ne bénéficier que d'une faible partie des aides françaises au développement, leur part oscillant généralement entre 15 et 20 % de l'enveloppe globale, avec une moyenne d'environ 17,4 % sur la période de cinq années 2015-2019 (soit environ 2,9 milliards d'euros en moyenne annuelle, aides multilatérales et bilatérales confondues). Un chiffre qui constitue une estimation, à quelques décimales près, compte tenu de l'existence d'un certain nombre de dépenses ne faisant pas l'objet d'une répartition précise pour les pays bénéficiaires non membres de l'UE, et concernant notamment les étudiants étrangers, les demandeurs d'« asile » et les frais administratifs (qui sont alors répartis approximativement en fonction des données disponibles sur le poids de la présence francophone dans ces différentes catégories de dépenses). Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte des aides destinées à Wallis-et-Futuna, archipel du Pacifique Sud comptabilisé par le gouvernement français et l'OCDE, mais ne pouvant pourtant être pris en considération puisqu'il s'agit d'un territoire français.
À l'inverse de l'espace francophone, l'UE continue donc à s'accaparer la part du lion, avec une part se situant en général à plus de 40 % de l'effort financier de la France, et ayant même parfois dépassé la barre des 50 %. Sur la période 2015-2019, cette part s'est établie à 43,1 %, soit 7,2 Mds d'euros en moyenne annuelle. Ainsi, l'UE s'accapare chaque année l'écrasante majorité des dix premières places des principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement. En 2019, sept des dix premières places étaient donc occupées par des pays membres de l'UE, contre seulement deux pour le monde francophone (le Cameroun, premier pays francophone n'arrivant qu'en septième position). Trois ans plus tôt, en 2016, neuf des dix premières places étaient occupées par des pays de l'UE, contre aucune pour le monde francophone (le Maroc, alors premier bénéficiaire francophone, n'arrivant qu'en onzième position).
Par conséquent, force est de constater que les 13 pays situés dans la partie orientale de l'UE (des pays baltes au nord à Chypre au sud, et que l'on appellera UE-13) ont bénéficié en 2019 d'un effort financier environ 1,8 fois plus important que l'ensemble des 27 pays francophones du Sud (soit environ 6,7 Mds d'euros, frais administratifs inclus), en dépit d'une population près de 4 fois inférieure début 2019 (et répartie sur un espace 11 fois moins vaste), soit un volume d'aide par habitant environ 6,5 fois supérieur. Des aides publiques qui sont, de surcroît, octroyées à des conditions plus favorables aux pays de l'UE-13, car intégralement sous forme de dons (un sixième étant remboursable pour les pays francophones) et non assorties de la moindre condition, directe ou indirecte, ni même ponctuelle, en matière d'attribution de marchés.
Ainsi, et bien que peuplée de seulement 1,3 millions d'habitants, l'Estonie a reçu en 2019 une aide française au développement de 166,6 millions d'euros, soit largement davantage (+77 %) que l'aide reçue par le Congo-Kinshasa (93,9 millions), qui n'est autre que le premier pays francophone du monde avec ses 85,7 millions d'habitants début 2019, et dont la capitale Kinshasa est désormais la plus grande des villes francophones avec ses 15 millions d'habitants (et ne cessant de creuser l'écart avec Paris, 11 millions d'habitants). En d'autres termes, le montant de l'aide française par habitant reçue par ce petit pays balte a été non moins de 115 fois supérieure à celle reçue par le Congo-Kinshasa (ou République démocratique du Congo, RDC), soit 125,7 euros par habitant contre seulement 1,1 euro. Autre exemple frappant, le Maroc, un des plus grands et sincères amis de la France, et modèle de développement et de bonne gouvernance pour le monde arabe et le continent africain, a reçu une aide de 243 millions d'euros, soit bien moins que la Pologne à laquelle a été octroyée une somme de 2,103 Mds d'euros. Et ce, pour une population à peu près égale (38 millions contre 36 début 2019 pour le royaume chérifien, qui la dépassera bientôt), et en dépit d'une politique économique et étrangère souvent contraire aux intérêts français. Des écarts considérables que confirment d'ailleurs les moyennes des aides reçues sur la période de cinq années 2015-2019, la Pologne ayant bénéficié d'une enveloppe annuelle de 1,748 Md d'euros en moyenne, contre seulement 0,288 Md pour la Maroc. Quant à l'Estonie et la RDC, la première s'est vue allouer une aide annuelle moyenne de 96 millions d'euros, contre seulement 109 millions d'euros pour le Congo-Kinshasa. Des moyennes qui permettent d'ailleurs de constater une dégradation récente de la situation, et non l'inverse…
Certes, et outre le fait que les montants indiqués pour ces deux derniers pays francophones soient légèrement sous-évalués (car s'y ajoutent un certain nombre d'aides versées à des étudiants et demandeurs d'asile, et n'ayant pas fait l'objet d'une répartition précise par pays), il convient de rappeler que les aides françaises au développement ne constituent pas les seuls flux financiers en provenance de France, puisque doivent être également pris en compte les flux en provenance des diasporas francophones vivant dans l'Hexagone, ainsi que les investissements réalisés par les entreprises françaises dans les pays francophones. Toutefois, et à l'exception du Maroc et de la Tunisie (qui comptent une importante diaspora en France et accueillent de nombreuses entreprises tricolores qui y ont créé des dizaines de milliers d'emplois, directs et indirects, et paient de nombreux impôts, sous différentes formes), la prise en compte de ces flux supplémentaires ne change rien au fait que les transferts reçus par les pays francophones demeurent très en deçà de ceux reçus, par habitant, par chacun des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE, et qui comptent d'ailleurs également des ressortissants en France et reçoivent divers investissements français).
Une politique irrationnelle et contraire aux intérêts de la France
Cette politique d'aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D'un point de vue économique, d'abord parce que les pays de l'UE-13 s'orientent principalement et historiquement vers l'Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d'environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l'on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse », qui semble être désormais la doctrine de la politique étrangère de la France.…
Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d'autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », qui est d'ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone, dont elle demeure le second fournisseur en dépit d'un certain manque d'intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l'Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l'Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l'Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).
Enfin, parce que c'est dans cette même Afrique francophone qu'il convient d'investir massivement, d'une part afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l'on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent et un de principaux relais de la croissance mondiale, et d'autre part car c'est bien en accélérant l'émergence économique de cet ensemble qu'augmentera encore plus fortement le nombre d'apprenants du français à travers le monde, et ce, au bénéfice économique et géopolitique de la France, mais aussi au bénéfice de tous les pays francophones du monde.
Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d'aide au développement s'explique également par le fait que l'écrasante majorité des pays de l'UE, malgré les aides massives versées chaque année par l'Hexagone, vote régulièrement contre les positions françaises au sein des grandes instances internationales, et ce, au profit des États-Unis et contrairement à la majorité des pays francophones qui partage avec la France nombre de valeurs et d'orientations communes en matière de politique étrangère, et dont il convient alors d'accroître le poids.
Ainsi, l'intérêt pour la France de consacrer une part aussi importante de ses aides et de son énergie aux pays de l'UE-13 se révèle donc extrêmement marginal, en comparaison avec les avantages économiques et géopolitiques qu'elle tirerait d'une nouvelle répartition plus favorable aux pays du monde francophone. En d'autres termes, la prépondérance européenne dans les aides françaises au développement ne fait incontestablement qu'affaiblir la France au niveau international, tant économiquement que géopolitiquement (les deux étant d'ailleurs, à terme, étroitement liés).
Certes, la France est une grande puissance mondiale, la deuxième ou troisième tous critères de puissance confondus (capacités militaires, économie, technologie, influence géopolitique et culturelle, territoire maritime…). Des critères qui doivent d'ailleurs toujours être pris en compte dans leur ensemble afin de pouvoir correctement apprécier le poids d'un pays (tout comme l'on compare toujours les élèves d'une même classe sur l'ensemble des matières étudiées, et non sur une seule d'entre elles). La France est territorialement présente sur quatre continents et militairement sur cinq continents, notamment grâce aux « DOM-TOM » (ce qui n'est pas le cas de la Russie, par exemple). Grâce à sa vaste zone économique exclusive (ZEE), la seconde plus vaste au monde avec des 10,2 millions de km2, elle compte non moins de 34 pays frontaliers à travers la planète (dont 23 uniquement par mer), ce qui constitue un record mondial, devant le Royaume-Uni (25 pays) et les États-Unis (18 pays). En tant que puissance mondiale, la France se doit donc d'être financièrement présente sur tous les continents, y compris en Europe. Mais afin de consolider ce statut, la France doit privilégier le vaste monde francophone, où le retour sur investissement est bien supérieur, à travers les grandes opportunités économiques qu'il présente désormais, et grâce à sa contribution considérable à l'augmentation du nombre d'apprenants du français à travers le monde, du fait de sa double émergence démographique et économique (le monde francophone venant d'ailleurs de dépasser démographiquement l'ensemble UE - Royaume-Uni, avec une population estimée à 524 millions d'habitants début 2021, contre 514 millions, et ayant dépassé quelques années plus tôt l'espace hispanophone, 470 millions d'habitants). Occasion de rappeler, au passage, que l'espace francophone est près de quatre fois plus vaste que l'UE tout entière, contrairement à ce qu'indiquent la plupart des cartes géographiques en circulation, qui en divisent la superficie par deux ou par trois). La langue étant le principal vecteur d'influence culturelle, avec, in fine, d'importantes répercussions économiques et géopolitiques, la France doit donc investir prioritairement dans son espace linguistique afin d'amplifier la progression de la langue française dans le monde, aussi bien au bénéfice de ses propres intérêts que de ceux de l'ensemble des pays et peuples francophones du monde.
L'Afrique francophone subsaharienne, un espace de plus en plus propice à l'investissement
La priorisation du monde francophone est d'autant plus justifiée que la majorité des pays francophones du Sud ont réalisé de grandes avancées en matière de bonne gouvernance, et qui ont contribué à faire de l'Afrique subsaharienne francophone la partie la plus dynamique économiquement et la moins endettée du continent africain, dont elle continue à être le moteur de la croissance. Ainsi, et malgré la pandémie, cet ensemble de 22 pays a globalement réalisé en 2020 les meilleures performances économiques du continent pour la septième année consécutive et la huitième fois en neuf ans. Sur la période 2012-2020, soit neuf années, la croissance annuelle de cet ensemble s'est ainsi établie à 3,5 % en moyenne (4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, dont la production pétrolière a baissé presque aussi vite qu'elle n'avait augmenté au début des années 2000), contre 2,1 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Pour rappel, et juste avant la pandémie, la croissance globale annuelle s'était établie à 4,2 % pour l'Afrique subsaharienne francophone sur la période 2012-2019 (4,7 % hors Guinée équatoriale), et à 2,8 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne.
De son côté, l'espace UEMOA constitue depuis plusieurs années la plus vaste zone de forte croissance du continent, avec une hausse annuelle globale du PIB de 5,6 % en moyenne sur la période de neuf années 2012-2020 (et 6,3 % sur la période 2012-2019). Une grande performance compte tenu du fait que cette région ne constitue pas la région la plus pauvre du continent, place occupée par l'Afrique de l'Est. Ainsi, la Côte d'Ivoire, qui a affiché une croissance de 7,4 % en moyenne sur la période 2012-2020, soit la deuxième plus forte progression au monde (et la plus importante pour la catégorie des pays ayant un PIB par habitant supérieur à 1 000 dollars début 2012), est récemment devenue le pays le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale, en réussissant notamment l'exploit de dépasser le Nigeria, dont la production pétrolière est environ 50 fois supérieure (avec un PIB par habitant de 2 326 dollars pour la Côte d'Ivoire début 2021, contre 2 097 dollars, selon la Banque mondiale). Le Nigeria devrait d'ailleurs être bientôt dépassé par le Sénégal, et à moyen terme par le Cameroun, qui réalisent souvent des taux de croissance deux ou trois fois plus élevés (et qui affichent un PIB par habitant de 1 488 et de 1 499 dollars, respectivement, et loin de pays comme l'Éthiopie ou le Rwanda, où il s'établit à 936 et 798 dollars, respectivement). Parallèlement, la Côte d'Ivoire, qui continue à creuser l'écart avec le Kenya (1 838 dollars, et pays le plus prospère d'Afrique de l'Est continentale, après Djibouti, pays francophone), est récemment devenue le premier pays africain de l'histoire disposant d'une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant atteignait 1 905 dollars début 2021 (hors très petits pays africains de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires). La Côte d'Ivoire est d'ailleurs sur le point de devancer également le Honduras, dont le PIB par habitant s'établissait à 2 406 dollars début 2021.
Pour sa part, et grâce notamment à de nombreuses réformes, le Niger n'est désormais plus le pays le plus pauvre d'Afrique de l'Ouest, ayant récemment dépassé la Sierra Leone (565 dollars par habitant début 2021, contre 484 dollars). De plus, le pays pourrait dès cette année dépasser le Liberia, autre pays anglophone côtier (583 dollars). Le Niger est d'ailleurs sur le point de quitter la liste des dix pays les plus pauvres du continent, et dépasserait désormais non moins de 15 pays africains en matière de développement humain, selon le classement de la fondation Mo Ibrahim (plus fiable sur ce point que l'ONU qui place systématiquement - et étrangement - le Niger, au taux de fécondité le plus élevé au monde, à la dernière position du classement, derrière un pays comme le Soudan du Sud qui est pourtant réputé être le moins développé du continent - avec la Somalie, non classée…).
Désormais, seul un des quatre pays les plus pauvres du continent est francophone, à savoir le Burundi, qui se trouve aux côtés du Soudan du Sud, de la Somalie et du Mozambique, trois autres pays d'Afrique de l'Est, qui constitue également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment deux des trois pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan du Sud et la Somalie). À ces conflits, s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique dans le nord du Mozambique…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, avec, en particulier, l'Afrique du Sud et ses plus de 15 000 homicides par an).
Quant à l'endettement, l'Afrique subsaharienne francophone demeure la partie la moins endettée du continent, avec un taux global de dette publique qui devrait s'établir à 49,4 % du PIB fin 2021, selon le FMI (58,4 % pour l'ensemble de l'Afrique francophone, Maghreb inclus). Un niveau largement inférieur à celui de la majorité des pays développés, ainsi qu'à celui du reste de l'Afrique subsaharienne qui devrait se situer à 62,3 % (68,3 % pour l'ensemble de l'Afrique non francophone). Il est également à noter que seuls deux ou trois pays francophones font chaque année partie des dix pays les plus endettés du continent, et qu'aucun d'entre eux ne fait partie des cinq les plus endettés.
Enfin, les pays francophones sont globalement moins inégalitaires. La République centrafricaine serait même le seul pays francophone parmi les dix pays africains les plus inégalitaires (selon les données de la Banque mondiale relatives à l'indice GINI, qui est toutefois insuffisamment fiable faute de données assez récentes).
La progression de l'Afrique subsaharienne francophone résulte notamment des nombreuses réformes accomplies par la majorité des pays en matière de diversification et d'amélioration du climat des affaires. Sur ce dernier point, certains pays ont ainsi réalisé un bon considérable entre les classements 2012 et 2020 de la Banque mondiale, et notamment le Togo (passé de la 162e à la 97e place), la Côte d'Ivoire (de la 167e place à la 110e place), le Sénégal (de la 154e à la 123e) ou encore le Niger (passé de la 173e à la 132e place) et qui talonne ainsi désormais le Nigeria (131e), et fait largement mieux que l'Angola (177e) ou encore que l'Éthiopie (classée 159e, avant le début de la guerre civile).
Au nom de ses propres intérêts, la France doit donc porter une attention plus importante au monde francophone, à travers une répartition plus favorable à celui-ci de ses aides publiques au développement. Une nouvelle répartition qui pourrait au minimum prendre la forme d'un rééquilibrage entre l'Union européenne et le monde francophone, et qui permettrait au moins à la France de renforcer ses positions dans les pays francophones du Sud, et en particulier dans ceux où elle est assez faiblement présente. Et ce, comme en RDC, grand pays stratégique qui n'est autre que le premier francophone du monde avec ses 93 millions d'habitants, et où la quasi-absence de la France constitue probablement la meilleure illustration du manque d'intérêt de celle-ci pour l'espace francophone. En effet, la part de la France dans le commerce extérieur de la RDC, vaste comme plus de la moitié de l'UE, s'est établie à seulement 0,5 % en 2020 (comme en 2018), très largement derrière la Chine dont la part se situe chaque année autour de 30 % (36 % en 2020). Et comme les années précédentes, la RDC est arrivée bien au-delà de la 100e position dans le classement mondial des partenaires commerciaux de l'Hexagone, dont elle n'a représenté que 0,02 % du commerce extérieur (soit seulement 1 cinq-millième du total). Ce désintérêt de la France se traduit également au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants présents en France (0,6 % du total pour l'année universitaire 2018-2019, et seulement 1,3 % des étudiants africains), de la part du pays dans les aides françaises au développement (0,5 % en 2019, et très majoritairement par la voie multilatérale, ce qui témoigne de l'extrême faiblesse des relations directes entre les deux pays), ou encore au niveau de la part infime des projets y étant réalisés par les collectivités et structures intercommunales françaises au titre de la coopération décentralisée en Afrique (< 2 %). La France pourrait pourtant, et sans grande difficulté, accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis de la Chine risque de nuire, à terme, à la souveraineté et aux intérêts du pays (la Chine a absorbé 41 % des exportations de la RDC, dont elle est également devenue le principal créancier bilatéral).
Des perspectives peu encourageantes
Les dernières évolutions de la politique française d'aide au développement ne permettent guère de déceler un réel changement d'attitude, et encore moins de paradigme, de la part des autorités françaises. En effet, les récentes augmentations du volume d'aide annoncées pour les années 2020 et 2021 ne changent pratiquement rien à la donne, car accompagnées d'une forte hausse parallèle de la contribution nette de la France au budget de l'UE, qui a augmenté de non moins de 23 % en 2020 (pour un total de 9,5 Mds d'euros), et ce afin de compenser la sortie du Royaume-Uni ainsi que la réduction exigée par certains pays d'Europe de l'Ouest de leur contribution au budget de l'UE (les « Rabais »).
De toute façon, tant que le monde francophone continuera à ne recevoir qu'un cinquième ou un sixième du total des aides versées par l'Hexagone à des pays tiers, et tant que l'espace composé par les pays francophones du Sud recevra proportionnellement à sa population six, sept ou huit fois moins d'aides que l'ensemble composé par les pays de la partie orientale de l'UE, toutes les déclarations officielles en faveur de la « francophonie » ou de la « francophonie économique » ne seront guère à prendre au sérieux.
Mais toute redéfinition en faveur du monde francophone de la politique française d'aide au développement, au nom des intérêts économiques et géopolitiques de la France, grande puissance engluée, anesthésiée, par les obligations liées à son appartenance à l'UE, ne pourra se faire qu'à travers une redéfinition en profondeur du fonctionnement de celle-ci. Voire, si nécessaire, une sortie pure et simple de la France de cet ensemble qui ne fait que l'épuiser financièrement et l'affaiblir, en l'éloignant du monde francophone, et donc en l'alignant sur les intérêts économiques de l'Allemagne et économico-géopolitiques des États-Unis (notamment à travers une politique hostile à la Russie et une anglicisation forcenée, à laquelle échappent, à leur plus grand bénéfice, la Chine, la Russie et bien d'autres puissances).
Cet éloignement vis-à-vis du monde francophone et ce repli de la France sur l'UE, ont notamment pour conséquence, in fine, une grande méconnaissance de ce vaste espace de la part de la population française, qui en ignore pratiquement tout. À titre d'exemple, la quasi-intégralité de la population française ne sait rien des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus en 2017 à Abidjan (contraste frappant avec la couverture médiatique dont jouissent les Jeux du Commonwealth au Royaume-Uni), de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire (qui n'est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome), du concours musical « The Voice Afrique francophone » (qui fût dans sa saison 2016-2017, relayée par certains médias nationaux africains, le plus grand concours musical au monde en termes d'audience cumulée, avec son équivalent arabophone), ou encore du peuple acadien, que bon nombre de Français situent en Louisiane…
Or, cette large méconnaissance du monde francophone et de sa dimension mondiale, et outre le fait de faire perdre à nombre d'investisseurs et de représentants de la société civile de multiples opportunités d'échange et de partenariat mutuellement bénéfiques, a pour conséquence préjudiciable de réduire considérablement l'attachement des Français à leur langue. Eux, qui n'ont jamais été si peu intéressés par la promotion et la diffusion de celle-ci à travers le monde, alors même qu'elle n'a jamais été autant parlée et apprise. Et ce, au grand étonnement des francophones extra-européens, auxquels est aujourd'hui entièrement attribuable la progression constante de l'apprentissage du français hors espace francophone, face à une France qui est désormais clairement un frein, et même un obstacle, en la matière (et dont l'inconscience des graves conséquences économiques et géopolitiques de pareille attitude irresponsable dénote une certaine immaturité). Une ignorance française au sujet de l'espace francophone qui s'oppose d'ailleurs à la plus grande culture qu'ont les Britanniques de leur espace linguistique, et qui explique en bonne partie leur attachement viscéral à leur langue, à sa défense et à sa diffusion.
Au nom de leurs propres intérêts, les francophones situés en dehors du continent européen ne doivent donc pas suivre le mauvais exemple de la France en matière de promotion de la langue française, pour s'inspirer plutôt du modèle québécois (et britannique) et faire respecter leur langue commune au sein des différentes organisations régionales et internationales, politiques, économiques, culturelles et sportives, dont ils font partie ou avec lesquelles ils sont en étroite collaboration (et notamment au niveau de l'Union africaine et dans le cadre de leurs relations avec l'Union européenne, d'autant plus que l'Afrique francophone est la partie la plus dynamique économiquement, la moins endettée, la plus stable et la moins violente du continent).
À bien des niveaux, la France devrait donc s'inspirer du Royaume-Uni qui a toujours su faire preuve de pragmatisme, d'intelligence stratégique et de vision à long terme en privilégiant constamment son espace géolinguistique, dès les années 1 600 (quatre fois moins peuplée que la France d'alors, l'Angleterre, qui était pourtant très souvent engagée en Europe à travers de nombreuses guerres, investissait proportionnellement, et hors dépenses militaires, environ 30 fois plus que la France dans ses modestes territoires d'Amérique du Nord, très majoritairement française à l'époque…). Et ce, face à une France irrégulière, et qui a toujours fini par payer lourdement ses périodes d'irrationnelle obsession européiste.
Source https://www.cermf.org/le-monde-francophone-a-recu-cinquieme-des-aides-francaises
Les élèves passent par plusieurs étapes dans leur cursus scolaire et chaque étape s’achève avec un examen, dont le baccalauréat. Un examen que tout le monde redoutent.
Le « bac » est effectivement si important car il marque le passage de la vie scolaire à la vie universitaire, de ce fait, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, procède avec le Conseil national des programmes fraîchement installé, à la révision de l’évaluation des acquis des élèves et des candidats aux examens nationaux.
Dans le même sillage, les sujets de cet examen seront étudiés et révisés afin de mettre en place une façon nouvelle de le passer et d’y inscrire les questions, ces points ont été évoqués lors d’un colloque national sur l’évaluation des sujets du baccalauréat.
Un Baccalauréat aux normes internationalesLe colloque qui vient dans le cadre de l’intérêt que le ministère de l’Education accorde à l’examen du Baccalauréat, a également abordé les paramètres scientifiques appliqués dans certaines matières notamment l’arabe et la philosophie. Le ministre y a affirmé l’objectif de l’élaboration d’une « vision prospective de l’approche pédagogique ».
Compte tenu des recommandations du Conseil national des programmes qui a pour but de revoir plusieurs détails concernant l’examen du « bac » à savoir : le nombre de jour dans lesquels il va se dérouler, les questions et le contenu.
Ainsi, le Conseil procédera à éliminer les lacunes et les inconvénient de cet examen tout en le mettant au même diapason que les examens à l’international.
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Pas moins de cinq navires algériens ont été bloqués dans des ports en Europe. Il s’agit notamment des navires Saoura et Tamenrasset, bloqués en France. Les raisons de ces blocages qui ont porté un coup dur à la Cnan Med, sont liés à la gestion de la compagnie.
Dounia Mokdad, directrice de la marine marchande et des ports au sein du ministère du transport a tenu à apporter certains éclaircissements concernanat cette affaire aujourd’hui, le 17 novembre 2021.
Invité d’une émission télévisée, Dounia Mokdad a notamment affirmé que certains navires algériens bloqués à l’étranger ont été libérés.
En effet, la responsable a déclaré que trois des cinq navires bloqués dans des ports à l’étranger ont pu être libérés, sans donner plus de détails. Concernant les deux autres navires, la directrice de la marine marchande et des ports a indiqué que des négociations sont en cours afin d’arriver à leur libération.
Plusieurs raisons derrière le blocageToujours selon la même intervenante, le blocage des cinq navires algériens dans différents ports à l’étranger s’explique par plusieurs raisons. Elle indique en premier lieu qu’il s’agit de dépassements et de non-respect des normes internationales.
Il y avait sur ces navires des problèmes de défaillances techniques, affirme la responsable, qui ajoute que les salaires de certains marins n’ont pas été payés. La sécurité des marins était aussi l’une des raisons qui ont causé la détention de ces navires algériens dans des ports européens, notamment en France.
En outre, Dounia Mokdad, directrice de la marine marchande et des ports, a dévoilé que le port de plaisance de Sablette dans la capitale Alger va bientôt être inauguré, et que cela va être suivi par le lancement de cinq projets de ports de plaisance tout au long du littoral.
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