Peu de changement au niveau de la situation générale. Grisailles au menu météo pour aujourd’hui! Un voile nuageux d’altitude, s’installera sur les régions du nord. Il pourrait s’avérer très épais à l’est du pays. Le soleil ne fera donc que de timides apparitions, surtout en matinée. Quant aux températures, celles-ci seront stables avec une légère baisse de mercure sur le côté est du pays.
Selon un bulletin météo spécial (BMS) de l’office national de météorologie (ONM), des vents violents affecteront aujourd’hui plusieurs villes côtières du centre, l’ouest du pays et l’est du pays. Les villes concernées par ce BMS, sont Alger, Bouharoun, Ténès, Mostaganem, Arzew, Oran, Beni Saf, Skikda, Annaba et jijel.
Les prévisions de l’ONMl’Office national de la météorologie, prévoit, pour cette journée de samedi, un ciel partiellement voilé qui marquera les wilayas du centre notamment à Alger, Tizi Ouzou, Bouira et Béjaia. A l’ouest du pays, on observera un temps nuageux à Chlef, Rélizane, et Masacara. Un ciel voilé sera également visible sur Telemcen, Sidi Bel Abbès et Tiaret.
Dans les wilayas de l’intérieur, le même constat est enregistré par l’ONM. Des nuages avec quelques éclaircis vont s’observer à Khenchla et Oum Bouaghi qui se dissiperont au fil de la journée.
Au Sud du pays, aucun signe des vents de sable. Un ciel voilé dominera la majorité du territoire saharien, notamment à Adrar, Timimoun, In Salah et Beni Abbés. A Djanet, Tamanrasset, In Guezzam et Bordj Baddji Mokhtar, le soleil continuera à briller ce samedi.
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(Par Roger Gbégnonvi)
Cher Doyen, si vous ne nous racontez pas dans le détail ces histoires que l'âge long vous a permis d'accumuler, quel bouclier aurons-nous pour contrer l'argent facile s'il se met à notre portée ? Le ‘‘cher Doyen'' sait que le malheur d'anciens cambrioleurs n'empêche pas le courage suicidaire des nouveaux candidats au cambriolage. Néanmoins il raconte.
Un jour donc, la vieille Maman-Germain l'interpelle et, dans un grand éclat de rire, déclare qu'elle lui donne en mariage sa dernière, sa préférée. « Et tu rigoles ? » - « Oui, parce que c'est ce qui peut arriver de mieux à ma pauvre fille avec ses deux enfants dans le vide. Tu les prends sous ton manteau de vieux sage et tu me les protèges. » A 32 ans, Marlène, célibataire, petite et ronde, a gardé ses charmes intacts, sans dépigmentation, ce qui tient de l'exploit pour les jeunes dames de sa génération. D'une timidité plutôt feinte que réelle, elle mène discrètement grand-train de vie, fonctionne en tiroir-caisse pour sa mère adorée et, au besoin, pour ses frères et sa sœur. Elle n'affiche aucun commerce florissant pouvant justifier ses largesses. Quoique ludique, l'idée de sa mère de l'offrir en mariage à un presque octogénaire cache comme une inquiétude. On a conservé le mode rigolard et, faute d'épousailles inenvisageables pour le ‘‘vieux sage'', Marlène est proclamée, devant Dieu et devant les hommes, « la fiancée éternelle de Gentil-Pépé ». En toute joliesse.
Indisponible, Gentil-Pépé reste longtemps sans voir sa belle-famille putative. Un jour son portable chante. C'est la belle-mère putative. Elle a un gros souci et aimerait avoir les conseils de son vieux gendre. Il se porte vers elle, qui lui raconte une histoire angoissée. Comme à son habitude, à l'approche des fêtes de fin d'année, Marlène avait prévu tout l'agréable pour que la joie fût la chose du monde la mieux partagée. Tissu-Bazin, Cabris, pintades, vins, spiritueux, elle avait tout acheté et laissé de l'argent pour les ingrédients périssables. Puis elle avait pris l'avion pour aller conclure, « pas très loin d'ici », une affaire pressante. Il lui arrivait en effet de brouiller les pistes entre Abidjan, Dakar et Lagos, pour que l'on ignore le vrai pays de sa destination. Cette fois-ci, elle avait dit qu'elle reviendrait le 20 décembre au plus tard. Mais voilà ! Nous sommes en juin, et pas de Marlène à l'horizon. De recherche en recherche, sa présence fut signalée dans une prison en Chine. L'information s'avéra. Narcotrafic, paraît-il. « Ma fille, vendeuse de drogue ? Jamais ! » Et Maman-Germain s'était répandue en charlataneries, fumigations, incantations, etc., pour que sa fille échappât à la médisance (sic) des gens et lui revînt saine et sauve. « Et toi, mon cher gendre, tu vas en parler en haut-lieu. Ta jeune épouse ne mérite aucune maltraitance. L'Etat doit la secourir. »
A cette mère éplorée, malade du sort inconnu de sa fille adorée, on ne dira pas « la vérité, l'âpre vérité ». Savoir que les Etats-Unis punissent le narcotrafic de l'exemplarité de la prison à vie, et que la Chine le punit de la solution finale du peloton d'exécution. De prières inexaucées en espoirs infondés, Maman-Germain s'est éteinte. Emportée par le chagrin. Un an et demi après la disparition de Marlène. Si, par un improbable miracle, Marlène revenait, il est à craindre qu'elle s'effondre sur la tombe de sa mère et se laisse mourir, tant ces deux-là s'aimaient. Et si Marlène s'était jetée dans le funeste trafic pour l'amour de Maman ?
Hélas, il ne suffit pas d'une fin triste à mourir pour dissuader les amoureux fous de l'argent facile, car ils sont trop indifférents à la hauteur christique du Jésus de la troisième tentation au désert : « Tout cela, je te le donnerai, si... » Il est difficile d'échapper à la fascination de l'argent facile quand cette fascination se fait éblouissance dans laquelle l'ébloui se laisse consumer comme dans un mirage incandescent. Marlène n'a pu résister, se montrer forte au sens de magnanime, au sens d'avoir une inébranlable grandeur d'âme.
La phase de groupe de la 33ème édition de la CAN s'est achevée ce jeudi 20 janvier 2022 après 36 matchs disputés entre les 24 équipes qui prennent part à cette messe sportive continentale. A l'issu de trois journées de compétition, le premier tour livre son verdict. De la surprenante élimination des cadors à l'instar de l'Algérie et du Ghana, à la qualification historique des petits poucets tels les Comores ou la Gambie en passant par les faits insolites comme le ballon dégonflé en plein match, l'hymne national manqué de la Mauritanie ou encore la fin de match prématurée ; les fortunes sont diverses. Les exclusivités ne manquent pas à ce bilan d'un premier tour à la saveur bien particulière
Ubrick François QUENUM
Phase de poule de la 33ème édition : Une histoire de pénaltys ?
Pour l'affiche inaugurale de cette édition qui a opposé les Lions indomptables du Cameroun aux Etalons du Burkina-Faso, deux pénaltys tous transformés par Vincent Aboubakar permettent aux hôtes de mener à la pause. Un peu plus tôt, Gustave Sangaré a marqué le premier but de la CAN 2021 à la 24ème. La deuxième partie sera stérile et le match se solde sur le score de (2#1).
Et au lendemain de ce match d'ouverture dont l'issue a été déterminée par une histoire de pénaltys, c'est une équipe sénégalaise qui peine à retrouver ses marques qui est arrivée à bout des valeureux « guerriers » zimbabwéens au bout du temps à la 94ème sur un pénalty assuré par le « Red sénégalais ». Ce but ultime de Sadio Mané, permet aux Lions de la Téranga de tenir leur première victoire dans cette CAN (1#0).
N'arriveront-ils pas à scorer sur pénalty ? Les Aigles de Carthage ou la malédiction des pénaltys. Pour ce premier tour, la Tunisie a manqué 03 pénaltys en trois matchs. L'exercice ne réussit pas toujours aux tunisiens ! Lors de la 3e journée des matchs de poule, Jaziri loupe son pénalty face à la Gambie archi-dominée. Les tunisiens le payeront très cher car à la 93ème sur une frappe splendide Jallow offre la victoire aux Scorpions. Déjà dans le duel des rapaces au sommet du groupe F, Wahbi Khazri a buté sur le gardien des Aigles du Mali Ibrahim Mounkoro à la 77ème. Lors de leur victoire écrasante contre la Mauritanie (4#0), la Tunisie aurait pu même inscrire le 5e but si Msakni n'avait pas trop croisé son pénalty qui finit sur le poteau de Diop.
Au moment où 03 différents joueurs tunisiens (Jaziri, Khazri et Msakni) loupent chacun leur pénalty, le géant attaquant malien de Sarpsborg en Norvège, Ibrahima Koné en a déjà inscrit 03. Celui qu'on surnomme le « Lukaku du Mali » s'est montré particulièrement adroit dans l'exercice. Il a inscrit 01 pénalty dans chacun des trois matchs qu'il a disputés avec les Aigles. Autant dire qu'à la maladresse des aigles carthaginois, répond la dextérité du géant aigle malien.
Le Pelé bissau-guinéen a aussi raté son penalty ! Lors du match de la 1ère journée du groupe D, les Djurtus (Lycaons) de la Guinée-Bissau auraient pu empocher le gain du match si, Judilson Tuncara alias « Pelé » n'avait pas manqué son penlaty dans les dix dernières minutes du jeu face aux Crocodiles du Nil du Soudan. Les deux formations se sont neutralisées (0#0).
Tous les deux buts marqués lors de la rencontre Mali # Gambie, l'ont été sur pénalty. On était au stade de Limbé, dans le cadre de la 2e journée du groupe F. Chacune des équipes a converti un penalty pour obtenir un point. Ibrahima Koné pour le Mali (73') et Barrow au bénéfice de la Gambie (86').
Y avoir une mauvaise surprise dans cette CAN ! Tout pouvait encore changer pour les Fennecs algériens si Riyad Mahrez, l'attaquant de Manchester City, arrivait à marquer son pénalty à l'heure de jeu. Le gardien ivoirien Badra Sangaré est pris à contre-pied, mais le ballon heurte le poteau. Le monde s'effondre sous les pieds des tenants du titre.
Sans ce penalty accordé puis refusé aux malawites, le Sénégal et la Guinée ne seraient pas qualifiés sans gagner. On était à la 74ème minute du match Sénégal # Malawi. L'arbitre siffle un penalty pour une faute du virevoltant latéral Bouna Sarr. Mais après vérification de la VAR, celui-ci est finalement revenu sur sa décision. Le Sénégal termine à la première place du groupe B après un nul décevant face au modeste Malawi. Dans l'autre match du groupe la Guinée a pris la deuxième place qualificative malgré sa défaite (2#1) contre le Zimbabwe.
Le show des Sangaré
Durant ce premier tour, un patronyme aura particulièrement marqué : « Sangaré ». Ils sont au nombre de trois et se sont illustrés différemment.
Le burkinabé Gustave Sangaré entrera dans les annales d'histoire de la CAN, comme le premier buteur de la 33e édition qui s'est déroulée au Cameroun. Devant des milliers de spectateurs camerounais venus supporter les Lions indomptables, c'est lui qui a eu outrecuidance de refroidir leur ardeur pendant une quinzaine de minutes (de la 24e à la 40e minute) avant que le Cameroun n'égalise.
Ibrahim Sangaré, c'est le milieu de terrain ivoirien du PSV Eindhoven qui porta l'estocade à l'Algérie en inscrivant le deuxième but de la rencontre (39').
Et enfin, Badra Ali Sangaré, le plus en vue des trois. Le gardien ivoirien qui s'est illustré par une bourde historique au point de susciter l'incompréhension de son entraîneur. “Je ne comprends pas'' : s'est exclamé le coach Beaumelle sidéré par le spectacle ahurissant auquel il a assisté. Alors que les Eléphants tenaient déjà la victoire, il est l'auteur d'une improbable bourde qui permet à la Sierra-Léone d'égaliser dans le « money time » (93'). Dans la même soirée, la triste nouvelle du décès de son père est tombée. Très courageux, il réalisera un match épique face l'Algérie en effectuant des arrêts spectaculaires.
Baptême de feu pour l'arbitrage féminin
Pour la première fois dans l'histoire du football africain, une femme est l'arbitre centrale lors d'une CAN. C'est la rwandaise Salima Rhadia Mukansanga qui a eu l'honneur de siffler le match Zimbabwe-Guinée. Agée de 35 ans, elle avait déjà été la première femme quatrième arbitre d'un match de la CAN une semaine auparavant. Elle a été à cette occasion secondée par trois autres femmes comme assistantes et VAR. Il s'agit de la camerounaise Carine Atemzabong et la Marocaine Fatiha Jermoumi. A l'arbitrage vidéo, c'est une autre marocaine répondant au nom de Bouchra Karboubi.
Pénurie de but lors la première journée .
La première journée de la phase de groupe a été d'une extrême pauvreté en but. Hormis le match d'ouverture où les aficionados ont eu droit à trois buts (2#1), sur une victoire du Cameroun face au Burkina-Faso, pas plus d'un but dans les autres rencontres ! Un fait assez rare pour qu'on ne s'y attarde pas. Des équipes encore timorées par l'enjeu (début de la compétition), des attaquants en panne d'inspiration et des défenses trop costaudes qui ne concèdent que peu d'occasions. Résultat de tout ceci, une pénurie de but. En somme, 12 buts inscrits en 12 matchs soit une moyenne d'un but par match. 9 matchs sur 12 se sont soldés par un score de (1#0).
Des stades à moitié plein
La grande messe du football n'aura pas connu l'affluence tant espérée. Mis à part les matchs des Lions Indomptables où le stade est littéralement pris d'assaut, les autres rencontres ne bénéficient que d'un maigre public éparpillé dans des gradins clairsemés. Le Cameroun n'est pas une particularité, puisque que ce phénomène est récurrent en Afrique. Le Covid vient se rajouter à une situation naguère peu reluisante. En effet, la réticence aux vaccins et aux tests PCR négatifs, imposés par les organisateurs du tournoi pour avoir accès aux stades, semblent être une raison supplémentaire. En outre, le prix des tickets lors de cette CAN serait quatre fois plus cher que les montants ordinairement appliqués dans le pays. Enfin, les horaires des matchs sont aussi mis en cause. A propos, le gouvernement a mis en œuvre des mesures d'exception pour libérer plus tôt fonctionnaires et apprenants.
Les insolites : fin de match précoce, hymne national manqué et ballon dégonflé !
Une fin de match précoce ! Une scène ubuesque dans une compétition aussi importante que la CAN. Ce 12 janvier 2022, les deux favoris de la poule F s'affrontaient dans une rencontre au sommet du groupe. Alors que le Mali menait (1#0) face à la Tunisie, Sikazwe, l'arbitre zambien de la partie siffle la fin du match une première fois à la 85ème minute. Après une vive protestation des tunisiens qui couraient derrière le score, le match repris. Mais, une seconde fois, le juge central mettra un terme à la rencontre alors qu'il restait quelques secondes avant les 90 minutes règlementaires sans compter les arrêts de jeu. La CAF expliquera plus tard, qu'il a été victime d'insolation !
Quelques temps après la fin du match prématurée, un imbroglio d'une autre époque a marqué la rencontre entre la Mauritanie et la Gambie qui se déroulait sur le même stade. En effet, l'hymne national de la Mauritanie n'a pas été diffusé. Les organisateurs ont diffusé à trois reprises l'ancien hymne de la République Islamique de Mauritanie. Il a été en vigueur de 1960 à 2017. Depuis 5 ans environ, il est donc obsolète. Mais de toute vraisemblance, l'organisation n'a pas mis à jour son répertoire d'hymnes. Elle s'est confondue en excuses avant de finir par se résigner à ne plus jouer la vieille mélodie.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, le match ayant opposé les Supers Eagles du Nigéria et les Pharaons d'Egypte le mardi le 11 janvier dernier dans le groupe D, a été arrêté à deux reprises pour un fait vraiment insolite. A la 16ème minute, le jeu a été interrompu pour cause de ballon mal gonflé ou dégonflé. A la 25ème minute un nouvel arrêt pour la même raison.
Les Super Eagles intraitables
Le Nigéria est incontestablement l'équipe la plus impressionnante de cette phase de poule. Avec trois matchs et trois victoires, les Super Eagles ont fait le carton plein en prenant 9 points sur 9 possibles. Avec la fluidité d'un jeu incisif et une équipe emmenée par Iwobi et Moses Simon, le Nigeria est la seule nation de cette CAN à réaliser un parcours parfait pour ce premier tour. Même les absences de Victor Osimhen et de Dennis n'affectent en rien la performance du triple vainqueur de la compétition reine du football continental. Neuf ans après leur dernier sacre, les nigérians sont de sérieux prétendants à la victoire finale.
Les lions indomptables assurent, Vincent Aboubakar performe
Quintuple vainqueur de la CAN, avec une dernière victoire ne remontant qu'en 2017, le Cameroun pays organisateur de cette 33e édition est le super favori. Avec deux victoires et un nul, les poulains du portugais Toni Conceiçao auront à cœur de ravir leur public. Sur les 07 buts marqués par l'équipe, le capitaine en la personne de Vincent Aboubakar réclame la paternité de 05. Avec ce ratio de 1,66 but par match, l'ancien valenciennois a déjà égalé le record camerounais de buts sur une édition, détenu par la légende Samuel Eto'o.
Deux flops inimaginables : la désillusion algérienne et la déception ghanéenne
Deux grandes nations du football africain qui sont dernières de leur groupe respectif avec seulement un petit point dans la gibecière.
« 1, 2, 3… », pour reprendre le slogan des supporteurs des Fennecs, qui par ce décompte exhortent les leurs à aller cueillir un 3ème graal d'envergure continentale après les victoires à la CAN 2019 et la COUPE ARABE en 2021. Grandissime favorite, l'Algérie se présente avec des statistiques éloquentes. 35 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Le record d'invincibilité de l'Italie était à portée de main. Accrochée par la très modeste Sierra Léone d'entrée de jeu, l'Algérie sera battue par le « Nzalang Nacional » et humiliée par la Côte d'Ivoire. L'histoire se répète. Comme au Sénégal en 1992, l'Algérie tenante du titre ne passera pas le cap des phases de poule.
Le Ghana six fois demi-finaliste successivement entre 2010 et 2017, quatre fois vainqueur de la CAN, quart de finaliste de la coupe du monde en 2010, les Blacks Stars semblent mal négocier une fin de cycle. Les « brésiliens d'Afrique » ont perdu de leur superbe. Ils ont courbé honteusement l'échine face au Maroc et surtout aux Comores.
Les Eléphants revanchards, le Maroc et le Mali font le job.
Ayant totalisé chacun 07 points et terminé 1er de leur groupe respectif, la Côte d'Ivoire, le Maroc et le Mali n'ont pas déçu. Ces trois équipes favorites ont tenu leur rang.
Les éléphants battus en quart de finale de l'édition précédente par les Fennecs de l'Algérie ont tenu à prendre leur revanche deux ans plus tard. Et c'est de fort belle manière que les pachydermes écrasent les petits carnassiers du désert en leur interdisant par la même occasion l'accès à la phase d'élimination directe.
Les Lions de l'Atlas sans rugir, ont fait le job. Le Maroc dispose successivement du Ghana et des Comores avant d'être neutralisé par le Gabon.
Les Aigles maliens en pleine ascension, ont marqué les esprits en battant la Tunisie, en disposant sans gêne de la Mauritanie et en concevant le nul face la Gambie.
Gambie, Comores et Cap-Vert : de valeureux petits poucets !
Les bookmakers ne vendraient pas chère leur peau même si l'on s'accorde à dire qu'il n'y a plus de petites équipes.
Les Scorpions gambiens ont piqué l'aigle tunisien (1#0), la Mauritanie (1#0) et ont neutralisé les assauts de l'aigle malien (1#1). Ils terminent 2e du groupe F avec 7 points derrière le Mali à la différence de but.
Les Requins bleus de l'archipel capverdien ont été stoïques. Ils se qualifient comme meilleurs 3e de la poule A avec 4 points en battant l'Ethiopie (1#0) et en tenant en échec le Cameroun, pays hôte (1#1).
Les Cœlacanthes (poissons fossiles) du Comores ont fait forte sensation avec un scénario digne d'un film hollywoodien. En effet, après avoir perdu leurs deux premiers matchs, les Comores : 0 point avec un goal différentiel -3, étaient presque éliminés. Dans leur 3e match, ils s'offrent le scalp des Black Stars du Ghana (3#2) et éteignent l'étoile déjà assombrie d'une ancienne gloire qui peine à assurer sa transition. C'est la qualification historique aux huitièmes de finale d'une équipe qui fait sa 1ère apparition à la CAN et classée 132ème nation de football par la FIFA.
L'Egypte, le Gabon et le Sénégal toujours en vie
Battus au premier match, les Pharaons égyptiens parviennent à se qualifier tout de même sans briller à l'image de leur star Mohamed Salah. Redoutablement efficaces devant les buts, et ayant souvent une défense très solide, ils n'ont pas encore dit leur dernier mot.
Le Gabon a fait beaucoup parler de lui hors du terrain. Des problèmes engendrés par le choix de l'hôtel, aux situations rocambolesques de leurs deux stars Aubameyang et Lemina qui quitteront le Cameroun sans jouer la moindre minute de jeu, on aurait pensé que les Panthères seraient affectées. Néanmoins, elles ont bien négocié les matchs de leur groupe et finissent avec 5 points.
Le Sénégal récent finaliste malheureux en 2019 après la finale perdue en 2002, cherche toujours le sacre continental. Il finit premier du groupe B sans convaincre. Deux matchs nuls ternes sans but face à la Guinée et au Malawi et une victoire insipide face au Zimbabwe sur un penalty dans les arrêts de jeu. Sadio Mané, Gana Gueye et Bouna Sarr pour ne citer que ceux-là, ont encore du plomb dans les ailes.
Le Burkina-Faso, un outsider à sa place
Finalistes malheureux en 2013, les Etalons sont désormais une puissance intermédiaire du cuir rond en Afrique. Les coéquipiers de Bertrand Kaboré accrochent la deuxième place du groupe A avec un bilan mitigé. Le nul face à l'Ethiopie apparait comme une contre-performance, cependant, il faudra se méfier de cette équipe qui est un grande habitué de la CAN.
Le chef de l'Etat Patrice Talon a reçu ce vendredi 21 janvier 2022, les vœux des corps constitués de la République et du corps diplomatique accrédité au Bénin.
Les chefs d'Etats et de gouvernements des pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) lors d'une réunion, le dimanche 9 janvier 2022 à Accra au Ghana, ont pris de sévères sanctions contre la junte au pouvoir au Mali. Une décision qui aura de lourdes conséquences sur l'aboutissement du processus vers la monnaie unique Eco.
Nafiou OGOUCHOLA/ Journal L'Investisseur
Le lancement de la monnaie Eco, après un énième report pour 2027, est hypothéqué par la situation que traverse la région ouest africaine. Et les conséquences peuvent se révéler suicidaires pour la monnaie tant rêvée des Etats membres de la CEDEAO. En effet, les sanctions de la CEDEAO à l'encontre de l'Etat malien obligeront la junte au pouvoir à soit faire des concessions soit se trouver une issue en dehors de la CEDEAO. Avec le soutien de la Russie et autres personnalités et associations, la junte au pouvoir au Mali, alors qu'elle est en train de marcher sur les terroristes, a le vent en poupe pour accentuer la marche du pays vers son autonomisation autant sur le plan politique, économique que monétaire. Egalement soutenu par la République populaire de Chine et la Guinée, entre autres, le Mali a d'importants atouts miniers et naturels qui pourraient lui permettre de financer son économie grâce à l'exploitation de ses gisements. De même, le nationalisme malien, qui s'en va grandissant, fouette les ardeurs des militaires au pouvoir, les orientant toujours dans la direction de l'indépendance monétaire. Ce qui rend désormais le Mali plus proche d'une monnaie nationale que du franc CFA.
L'indépendance monétaire de l'Afrique reléguée au second plan
La création d'une monnaie malienne peut avoir l'effet d'un coup de massue sur la future monnaie Eco. Elle pourrait constituer la goutte d'eau qui fera déborder le vase. Car, le processus en cours de création de l'Eco est loin de faire l'unanimité au sein des Etats membres de la CEDEAO. Alignés derrière le Nigéria, plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, notamment anglophones, ont dénoncé le jeudi 16 janvier 2020 à Abuja, la décision de remplacer le franc CFA par l'Eco, affirmant qu'elle n'était « pas conforme » au programme adopté récemment par l'ensemble de la région pour mettre en place une monnaie unique. Ainsi, le Nigeria, le Ghana, le Liberia, la Sierra Léone, la Gambie et la Guinée (Conakry), qui ne fait pas partie de la zone CFA, gardent encre des appréhensions par rapport au processus de l'Eco.
Le fragile équilibre de la CEDEAO dans le chemin vers la monnaie Eco ne pourrait survivre à la création d'une monnaie malienne. Car, tout de suite, avec l'aide de la Chine et de la Russie, pour ne citer que celles-là, le Mali aura suffisamment de ressources financières pour faire tourner son économie. Cela pourrait se révéler aussi facile que remplacer les français par la Russie ou la Chine. Et le succès du mali fera des émules. Et bien plus encore si l'on n'y prend garde.
La fièvre de la création de monnaies nationales
La création de la monnaie nationale du Mali sera source d'une très grande divergence au sein de la CEDEAO. Elle pourrait y jouer son existence. D'une part, le Mali peut s'allier avec la Guinée pour que les deux Etats aient une monnaie commune. Ce qui ferait l'affaire de la Guinée sur le plan des devises et celui du Mali dans le cadre de sa propagande pour des Etats africains indépendants sur tous les plans. Cette sollicitude pourrait rallumer la flamme du panafricanisme dans le cœur des africains. Ce qui ne manquera pas de plaire à la junte militaire au pouvoir. Mais ce n'est pas le seul mal qui guette la CEDEAO si le Mali crée sa propre monnaie.
D'autre part, la junte malienne peut créer une monnaie avec taux de change fixe ou flexible avec d'autres monnaies que l'Euro. Ce qui donnerait des idées aux Etats membres de la CEDEAO qui, dans leur volonté de voir l'Eco bénéficier des meilleurs atouts du marché financier international, trouveraient surement à redire dans l'annonce faite en juillet 2019 par le président ivoirien Alassane Ouattara renseignant qu'il n'y aura pas de changement de parité entre le franc CFA et l'Eco. Ce qui poussera surement plusieurs Etats soit à créer leurs propres monnaies soit à s'associer, au gré de leurs convenances, pour utiliser une monnaie commune. Cataclysme.
Hier soir, l’Algérie a été secouée par la défaite des verts contre la Côte d’Ivoire. Un échec qui a provoqué l’élimination des hommes de Djamel Belmadi à la CAN 2022.
Ce vendredi, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie Djamel Belmadi est revenu, lors d’un point de presse avant de prendre l’avion à destination d’Alger, sur cette défaite, mais aussi sur la non-participation de Mohamed Amoura aux matchs de la CAN.
« Vous nous dites de faire jouer Amoura, il faut y aller doucement quand même. Il ne faut pas inventer des choses qui n’existent pas. Ce n’est pas dès qu’on n’a pas gagné on cite des noms en disant qu’ils n’ont pas joués », a lancé le coach Belmadi.
« Ce sont des joueurs (Amoura, ndlr) qui n’ont jamais joués, laissez les grandir doucement. Ils ne sont pas aujourd’hui d’un niveau d’un tournoi comme celui-là. Même pour ceux qui ont disputés la Coupe Arabe, il y a une grande différence entre cette dernière et la CAN », a-t-il ajouté.
La réaction de Tebboune à l’élimination de l’AlgériePour rappel, le président Abdelmadjid Tebboune a réagi, hier soir, à la défaite des hommes de Djamel Belmadi contre les ivoiriens, mais aussi à la disqualification de l’Algérie à CAN.
« Une défaite sert, souvent, de leçon et constitue un motif qui catalyse l’enthousiasme et la volonté des personnes déterminées et ambitieuses de se surpasser et de faire ressortir le meilleur d’elles-mêmes », a écrit le président Tebboune dans un tweet.
« Ne baissez pas les bras. Persévérez, croyez en vos capacités et allez au bout de vos ambitions (…) Nous vous assurons de notre soutien et prions Dieu de guider vos pas lors de vos prochaines rencontres », a ajouté le chef de l’Etat.
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La situation sanitaire continue de se dégrader en Algérie avec une hausse alarmante des contaminations au covid-19 qui frôlent aujourd’hui les 1900 cas en 24 heures. Une première depuis le record historique enregistré lors de la 3e vague qui a atteint les 1927 cas de contamination en 24 H. Une situation qui s’annonce d’ores et déjà difficile à gérer.
La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, n’a pas hésité, dans un rapport établi à la fin de la réunion qui a eu, ce vendredi 21 janvier, au bureau politique du parti, de jeter l’opprobre sur le gouvernement au vu de la situation sanitaire qu’elle juge « très dangereuse » notamment avec l’explosion « prévisible » des contaminations qui touche quasiment tout le pays.
L' »inertie » du gouvernementMettant en avant l’apparition « prévisible » de la 4e vague du Covid-19, Louisa Hanoune tacle le gouvernement l’accusant de but en blanc de n’avoir pas réunis les conditions au niveau des hôpitaux « déjà saturés », pour lutter contre le virus.
Allant plus loin dans sa logique, La SG du PT charge le gouvernement. Celle-ci l’accuse, dans la foulée de ses arguments, de ne pas avoir « assumé » sa mission « quant à la prévention les tests, analyses et radios n’étant toujours pas gratuits, donc inaccessibles pour l’écrasante majorité », est-il écrit dans le communiqué du parti rendu public ce vendredi.
Elle rappelle, par la même, que les personnels de santé « ne bénéficient toujours pas de la protection nécessaire » soulignant que « la prime COVID n’est toujours pas versée à l’ensemble des employés ».
Le PT conteste l’institution du Pass sanitaireLa patronne du PT semble être en totale opposition avec la logique du gouvernement, qui face à une augmentation fulgurante du virus, décide de fermer les écoles et exiger le pass vaccinal dans les espaces publics au lieu, selon elle, « d’œuvrer sérieusement pour la préservation de la santé publique ».
« Le gouvernement recourt aux mesures coercitives qui consacrent des atteintes supplémentaires aux libertés individuelles et collectives, rejetées dans la plupart des pays, à l’instar de l’instauration du pass sanitaire ou de la fermeture d’écoles plongeant les parents dans le désarroi », a-t-elle estimé.
Face à ce nouvel épisode de la crise sanitaire qui plonge une nouvelle fois le pays dans une situation des plus délicates notamment avec la hausse de nombre de cas de contamination, Louisa Hanoune évoque la pénurie de médicaments au niveau des hôpitaux et des officines qui, selon elle, aggrave « dangereusement » la situation actuelle.
« Le gouvernement porte l’entière responsabilité des conséquences meurtrières de sa décision de réduire à la hussarde la facture de l’importation des médicaments », assène-t-elle.
Exprimant son soutien aux personnels de santé qui « combattent avec abnégation et au péril de leurs vies », La SG du PT souligne que l’Etat se doit de « mobiliser tous les moyens humains et matériels pour faire face à l’explosion de COVID ».
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La revue L'encrier renversé, avec pour partenaires la Ville de Castres (Tarn - France) et le Crédit agricole Nord-Midi-Pyrénées, organise son 34e concours de nouvelles, ouvert aux auteurs de plus de 15 ans, du 1er janvier au 15/5/2022 minuit.
L'inscription au concours est de 5 € (gratuite pour les mineurs et les participants de l'étranger et des outremers). Aucun thème imposé. Envoyer une nouvelle inédite de 15 pages max. (22 500 signes), en 4 exemplaires au : 9, hameau En Priou, 81580 Cambounet-sur-Sor (France). Le jury final réunit les lauréats des éditions précédentes. Le 1er prix est de 1000 €, le 2d de 300 €.
Le prix Marie-Schembré (cumulable) de 200 €, récompensera un auteur de la Région Occitanie.
Le prix Lycéens (cumulable), de 150 €, sera décerné à un auteur choisi par les lycéens. Le prix du Jeune espoir, de 100 €, sera attribué à un auteur de moins de 18 ans. Les meilleures œuvres paraîtront dans L'encrier renversé.
Règlement du 34e concours francophone de L'encrier renversé
Face à la menace terroriste au Bénin, le contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho a lancé un appel à la population ce vendredi 21 janvier 2022 à l'occasion de la cérémonie de présentation de vœux au chef de l'Etat.
La situation sécuritaire rendue délétère dans certaines contrées du pays par la perpétration d'attaques de nature terroriste, selon le chef d'Etat-major général, interpelle plus que jamais, non seulement le sens du devoir de tous les personnels militaires et paramilitaires, mais aussi le sens citoyen de tous les Béninois. « La tendance croissante de ces attaques ignobles laisse présager que l'année 2022 pourrait être une année tout aussi éprouvante au plan sécuritaire », a-t-il ajouté avant de préciser que la sécurité nationale étant l'affaire de tous, la vigilance doit être accrue à tous les niveaux.
« Les forces de défense et de sécurité sont pour leur part, conscientes de l'enjeu et de la responsabilité qui est désormais la leur, devant le peuple béninois, et devant l'histoire », a poursuivi le chef d'Etat-major général des forces armées béninoises. Pour cela, loin de courber l'échine face à cette hostilité grandissante, elles sont plutôt déterminées et engagées à défendre bec et ongle, le territoire, les institutions, et les populations, a souligné le contre-amiral Aho.
F. A. A.
Après les présidents des institutions de la République et le corps diplomatique accrédité au Bénin, la haute hiérarchie militaire a sacrifié à la tradition en présentant au président de la République, les vœux de nouvel an. Les forces de défense et de sécurité ont remercié à l'occasion, le chef de l'Etat pour les efforts consentis durant l'année 2021.
« L'année 2021 a été marquée au plan de la défense et de la sécurité par de notables acquis et avancées notamment en matière de poursuite des réformes structurelles et de renforcement des capacités d'actions des différentes composantes », a salué le contre-amiral, Patrick Jean-Baptiste Aho. Les épreuves auxquelles les hommes en uniformes ont dû faire face n'ont pas échappé au chef d'Etat-major. « L'année 2021 a été aussi éprouvante pour les forces de défense et de sécurité. Elle l'a d'abord été au regard de nombre de frères d'armes tombés ou blessés en mission commandées », a regretté Patrick Jean-Baptiste Aho saluant la mémoire des militaires tombés sur le champ de bataille.
Les forces de défense et de sécurité ont fait face l'année écoulée à des tentatives de remise en cause de la sécurité et de la paix nationales, a souligné le chef de l'Etat. Mais chaque fois, avec bravoure, elles ont su faire preuve d'une bonne capacité de réaction, a félicité le président Talon avant de saluer la mémoire des hommes en uniforme « tombés sur le champ d'honneur ».
L'expansion rapide de la menace terroriste observée dans la sous-région selon le chef de l'Etat, appelle plus que jamais, la prise de dispositions idoines pour conjurer ce péril. Il a par ailleurs exhorté les forces de sécurité à resserrer les rangs et à agir en synergie pour défendre avec succès la patrie.
F. A. A.
Un malfaiteur finira toujours soit par s’amender, soit par dérouiller. Mais une chose est sûre. Celui-ci se laisse souvent prendre. C’est le cas de cet Algérien accusé d’avoir mis le feu à une maison situé à Dison en Belgique en aout 2021.
Aujourd’hui, le verdict tombe tel un couperet sur le ressortissant algérien. Le tribunal correctionnel vient de condamner le mis en cause à 6 ans de prison ferme pour incendie volontaire d’un immeuble habité.
Incendie volontaire et fuite !Les faits se sont produits le 8 aout dernier. Un appartement situé à Dison prend feu. Un voisin constate qu’un bruit étrange provient de la maison à côté et décide alors d’aller voir ce qui se passe. Et quel fut son choc, lorsqu’il découvre un foyer d’incendie à quelques mètres de son domicile.
Alors que le voisin s’apprête à appeler les pompiers, il tombe nez à nez avec un homme qui essaie de prendre la fuite. Il tente quand même le retenir, mais n’a réussi qu’à lui arracher son sac à dos, selon le média belge Sudinfo.
Devant le tribunal, un de ses amis a déclaré que le mis en cause « s’était vanté d’avoir mis le feu à une maison ». La description fournit des vêtements que le suspect portait cette nuit correspond parfaitement à celle donné par le voisin. Pour ce qui est du sac à dos, son hébergeur atteste qu’il appartient bel et bien au mis en cause.
Même si le suspect a nié tous les faits qui lui sont reprochés, le tribunal a condamné l’Algérien de 32 ans, qui vit en Belgique en situation illégale depuis plusieurs années, à 6 ans de prison ferme pour incendie criminel.
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Avec le nouveau bilan Covid-19 de ce vendredi 21 janvier 2022, le scénario de la quatrième vague de coronavirus s’est confirmé en Algérie.
En effet, la flambée des contaminations de covid-19, provoquée par la propagation du variant Omicron, de la barre des 1800 cas/jour. Selon le dernier bilan du Ministère de la Santé, l’Algérie enregistre 1855 nouvelles contaminations contre 1552 cas confirmés recensés dans le bilan d’hier jeudi. Une hausse importante après une semaine marquée par un rebond des cas de variant.
D’un autre côté, le bilan des morts au covid-19 fait état de 15 cas de décès, contre les 10 morts recensés dans le bilan d’hier. Quant au bilan des guérisons, il fait état de 769 nouveaux cas de patients rétablis.
Les admissions aux hôpitaux à la haussePar ailleurs, la même source a fait état d’une hausse des admissions en soins intensifs ; un nombre qui est passé aujourd’hui à 47 patients en réanimation.
Avec le bilan d’aujourd’hui, le total des contaminations de coronavirus s’élève à 232.325 cas confirmés ; Celui des morts à 6468 décès, alors que le nombre de patients guéris est passé à 157.628 cas.
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Un démarcheur arrêté avec sept filles mineures a été déposé en prison ce jeudi 20 janvier 2022.
Le démarcheur de « vidomègon » a été interpellé par la police avec sept (07) filles mineures selon les informations rapportées par Frissons Radio. Ces dernières devraient être placées dans des ménages à Cotonou pour vendre au marché Dantokpa sur autorisation des parents. Poursuivi pour traite d'enfants, l'accusé a été placé sous mandat de dépôt après présentation au procureur.
A.A.A
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, a reçu ce vendredi 21 janvier 2022, les vœux des corps constitués de la Républiques. Les présidents des institutions, le corps diplomatique et la haute hiérarchie militaire ont sacrifié à la tradition en formulant au chef de l'Etat, leurs vœux du nouvel an.
Les présidents des institutions ont été les premiers à présenter leurs vœux au chef de l'Etat. Analysant les actions menées en 2021, ils ont estimé que l'année écoulée a été marquée par une multitude de succès qui force l'admiration ; et ce en dépit de la crise sanitaire de la Covid-19, et les « déplorables attaques terroristes ». Un résultat qui dénote des politiques réalistes du chef de l'Etat, a souligné le porte-parole des présidents des institutions de la République, Louis Vlavonou.
En remerciant le président de la République pour « les pertinentes réformes » qui propulsent le Bénin au rang des nations qui tutoient le développement, il a formulé ses « sincères vœux de paix, de bonne santé, de prospérité et de succès », d'abord pour le chef de l'Eta lui-même, son épouse et sa famille, ainsi qu'à l'ensemble de ses collaborateurs.
Le président de l'Assemblée nationale a par ailleurs prié Dieu afin qu'il inspire davantage le chef de l'Etat dans sa haute mission républicaine, de continuer à l'assister en tout temps et en tout lieu.
Répondant aux vœux des présidents des institutions, le chef de l'Etat a souhaité que le Bénin reste accroché définitivement au train du développement.
Les points positifs mis au crédit de l'action gouvernementale au cours de l'année 2021 selon Patrice Talon, sont en réalité au mérite de tous. « Avec abnégation, nous œuvrons à la restauration de l'autorité de l'Etat, nous menons une lutte assidue contre l'impunité et la mauvaise gouvernance, nous mettons en place les infrastructures nécessaires à l'amélioration des conditions de vie, et nous redressons l'économie », a ajouté le président de la République.
A l'en croire, l'année 2022 s'annonce décisive, notamment par l'impulsion que le gouvernement entend donner à la réalisation des projets majeurs afin que le pays s'affirme davantage comme un exemple de réussite, et donc, de motif de fierté pour ses enfants.
Après les présidents des institutions, le chef de l'Etat a reçu les vœux du corps diplomatique accrédité au Bénin, et de la hiérarchie militaire.
F. A. A.
Comme il est de tradition, la cérémonie d'échanges de vœux à l'entame de la nouvelle année a eu lieu dans la matinée de ce vendredi 21 janvier 2022 au Palais de la Marina. Au nom de ses collègues, la Doyenne du Corps diplomatique Mme Sahadi Sandi Abdou a présenté les vœux au Chef de l'Etat, Patrice Talon.
Dans son allocution Mme Sahadi Sandi Abdou, Ambassadrice du Niger près le Bénin en fin de mission, Doyenne du Corps diplomatique, a formulé des vœux de paix, de santé, de prospérité, de succès l'endroit du président Patrice Talon et au peuple béninois. Elle a exposé l'état du monde et a insisté sur les défis à relever par la communauté internationale notamment la pandémie du Covid-19 et les actes terroristes.
Mme Sahadi Sandi Abdou a salué les bonnes actions de développement en cours au Bénin.
La Doyenne du Corps diplomatique a également fait part de ses souhaits au plan politique. « Nous souhaitons que l'Union Africaine et les organisations régionales invitent les dirigeants africains et les classes politiques des différents pays à ne pas créer les conditions d'interventions des militaires sur la scène politique africaine. Ils doivent privilégier le dialogue et le compromis pour la résolution des différends politiques sans oublier la bonne gouvernance, gage d'un vivre ensemble harmonieux », a-t-elle déclaré. En fin de mission au Bénin, Mme Sahadi Sandi Abdou a fait ses adieux.
« Je suis particulièrement sensible à vos aimables propos à mon endroit et surtout à vos appréciations en ce qui concerne les progrès réalisés par le Bénin au cours de l'année 2021 », a affirmé Patrice Talon en réponse aux vœux du Corps diplomatique.
Le Chef de l'Etat a partagé les points de vue du Corps diplomatique sur le terrorisme. Pour Patrice Talon, le terrorisme constitue l'autre défi important auquel fait face la communauté internationale notamment les pays du Sahel. Il a pris l'engagement de continuer à œuvrer pour le renforcement de la démocratie béninoise.
Patrice Talon a aussi reconnu le professionnalisme de l'Ambassadrice du Niger en fin de mission. « Au moment où votre mission arrive à son terme, je voudrais particulièrement saluer le dévouement et le professionnalisme dont vous avez fait montre. Sachez que vous allez nous manquer. », a confié le président de la République. Il a renouvelé au Corps diplomatique, ses vœux de bonne santé, de vigueur, de volonté et surtout de détermination pour que la coopération internationale amène le monde entier, chacun de nos pays au développement, à la paix et à la sécurité afin qu'il fasse mieux vivre sur la terre commune qui est la nôtre.
A.Ayosso
Après la diffusion de l'audio d'une compatriote de la diaspora sur les réseaux sociaux faisant part des désagréments subis à la Section consulaire de l'Ambassade du Bénin en France, l'Ambassadeur Eusèbe Agbangla rassure les usagers à travers un communiqué en date du 19 janvier 2022.
Une compatriote de la diaspora a fait état des désagréments qu'elle aurait subis avec d'autres usagers à la Section consulaire de l'Ambassade du Bénin en France le lundi 17 janvier 2022. L'audio a été largement partagé sur les réseaux sociaux. « En prenant bonne note des manquements évoqués par l'intéressée, l'Ambassade tient à rassurer les usagers de la Section consulaire de sa mobilisation constante pour l'amélioration progressive des conditions d'accueil, de la qualité et de l'accessibilité des services consulaires à la diaspora », confie l'Ambassadeur Eusèbe Agbangla.
Il informe que depuis le 03 janvier 2022, un nouveau dispositif de prise de rendez-vous et de paiement en ligne des actes consulaires est mis en place sur le site internet de l'Ambassade (www.benin-ambassade.fr). L'Ambassade a aussi lancé une opération spéciale de permanence à la Section consulaire pour le retrait des passeports et des actes sécurisés tous les samedis de 09h00 à 13h00 jusqu'à la fin du mois de janvier 2022.
L'Ambassadeur encourage vivement les compatriotes de la diaspora à la patience et à l'appropriation de ces dispositifs de facilitation du service public, afin de marquer leur contribution pour une meilleure prise en charge de leurs démarches administratives auprès de la Section consulaire.
C’est la croix et la bannière pour les Algériens qui vivent en situation illégale en France. L’apparition de la pandémie du Covid-19 qui a mis la quasi-majorité des pays dans une bérézina sanitaire, et la montée d’une haine qui dit bien son nom des candidats de l’extrême droite contre les migrants clandestins, scellent dans le marbre le sort toujours incertain de ces migrants.
La crise diplomatique qui a opposé l’Algérie à la France en octobre dernier mettant sur la corde raide la relation entre les deux pays, a bien accentué le mal de ces malheureux migrants. La France souhaite aujourd’hui expulser près de 7000 sans-papiers algériens présents sur le sol français.
Mais cette requête reste lettre morte. L’Algérie refuse le moindre retour des personnes en situation irrégulière accusant, dans la foulée, la France de proférer « un gros mensonge » quant au nombre des sans-papiers algériens à refouler depuis la France.
Les sans-papiers algériens entre le marteau et l’enclumeLa problématique des sans-papiers algériens devient ainsi un sac de nœuds pour la France. Voulant enfoncer le clou, cette dernière décide, en septembre 2021, de réduire drastiquement le nombre de visas accordés aux Algériens.
Mais les choses ne semblent pas évoluer. L’Algérie campe sur sa position et refuse de récupérer ses ressortissants clandestins soumis à une obligation de quitter le territoire français. Les sans papiers se retrouvent alors entre le marteau et l’enclume.
Dévoilant un courriel confidentiel datant de 6 décembre dernier, le site Streetpress indique qu’un « nouvel épisode » est en train de s’écrire dans cette crise diplomatique qui oppose les deux pays. Les relations algéro-françaises ne sont donc pas au beau fixe.
Le document indique, d’emblée, que « les autorités centrales algériennes n’acceptent plus aucun retour forcé depuis la France ». Selon le document, les autorités algériennes ont donné « une instruction » représentations consulaires pour ne délivrer « aucun laissez-passer » aux Algériens vivant en situation illégale sur le sol français.
Le calvaire sans fin des sans-papiersConstatant que l’Algérie n’a déployé aucun effort pour récupérer ses sans-papiers, la France ne lésine pas sur les moyens pour placer ces derniers dans des centres de rétention (CRA) en attendant un éventuel retour au pays. Mais la situation ne semble pas s’améliorer pour ces ressortissants. Une centaine d’entre eux sont enfermés dans ces CRA des mois durant. En vain.
Selon le rapport publié par une association française de soutien aux migrants, La Cimade, en l’occurrence, sur 970 Algériens placés en centre de rétention, seuls 4 avaient été « expulsés durant toute l’année de 2020. »
Une situation cauchemardesque que vit aujourd’hui ces milliers des sans-papiers algériens notamment avec la montée de haine dont font preuve les politiciens de l’extrême droite aussi candidats à la présidentielle de 2022, citant à titre d’exemple, le polémiste Eric Zemmour, qui s’amuse, à tout crin, à cracher son venin sur les migrants clandestins. Il va même jusqu’à accuser ces derniers d’être derrière tous les problèmes que rencontre la France aujourd’hui.
Face à cette situation qui risque de perdurer, les migrants algériens ne savent plus aujourd’hui à quel saint se vouer.
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