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Afrique

Banque d’Algérie et marché parallèle : taux de change du dinar ce 10 mars

Algérie 360 - Fri, 03/10/2023 - 04:46

Ce vendredi 10 mars 2023, pour ce qui est de l’unique monnaie européenne, l’Euro maintient sa hausse et s’échange ce matin au Square Port-Saïd, contre […]

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Météo Algérie : quelles sont les prévisions pour ce vendredi 10 mars

Algérie 360 - Fri, 03/10/2023 - 04:46

La fin de la saison hivernale approche, et cela se fait sentir pour ce qui est de la météo en Algérie. En effet, ces derniers […]

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Louis Vlavonou reçoit les félicitations du Maroc et de la Turquie

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 23:43

Le Président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a reçu ce mercredi 08 mars 2023, SEM. Mesut Koc et SEM. Rachid Rguibi respectivement Ambassadeur de la République de Turquie près le Bénin et Ambassadeur de sa Majesté Le Roi du Royaume du Maroc près le Bénin.

Louis Vlavonou félicité pour sa réélection à la tête de l'Assemblée nationale par la Turquie et le Maroc.
« J'ai rendu une visite à son Excellence le Président de l'Assemblée nationale du Bénin pour lui transmettre une lettre de félicitations à l'occasion de sa réélection à la tête du parlement béninois. C'est une lettre de félicitations du Président du parlement Turque », a confié l'Ambassadeur de la République de Turquie. SEM. Mesut Koc a échangé avec Louis Vlavonou sur des sujets de coopération entre les deux parlements frères. « Le Président de l'Assemblée nationale a aussi exprimé ses bons sentiments à l'endroit de notre pays la Turquie », a-t-il ajouté.

Le président de l'Assemblée nationale a également reçu les félicitations du Royaume du Maroc et du corps diplomatique. « Ça a été une occasion aussi de lui remettre une lettre de son homologue, Son Excellence Rachid Talbi El Alami, président de l'Assemblée nationale du Maroc, qui lui a adressé une lettre de félicitations à l'occasion de sa réélection à la tête de l'Assemblée nationale », a affirmé l'Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin.
SEM. Rachid Rguibi, a aussi remis à Louis Vlavonou, la « liste de la délégation marocaine qui est le groupe parlementaire d'amitié Maroc-Bénin ».
« Comme vous le savez, nous travaillons d'arrache pieds ensemble, de concert total au sein des instances régionales, l'Union des Parlements africains pour qu'au niveau l'Union internationale des Parlements, qu'il y ait une coopération fructueuse à l'image de la qualité des relations qui lient le Bénin et le Maroc et sur lesquelles insistent Sa Majesté Mohammed VI et le Président Patrice Talon », a ajouté le Doyen du Corps Diplomatique.

Akpédjé Ayosso

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L'ANSSFD sensibilise les SFD pour un dispositif de LBC/FT

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 23:36

L'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD) du Ministère de l'Economie et des Finances a sensibilisé les organes dirigeants des SFD sur la mise en place d'un dispositif efficace de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). L'atelier d'évaluation entrant dans le cadre d'un projet financé par Expertise France s'est tenu, jeudi 09 mars 2023, au siège de l'ANSSFD à Cotonou.

Evaluer le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au niveau des Systèmes Financiers Décentralisés, vérifier le niveau de mise en œuvre des dispositions au niveau des structures de microfinance et surtout mesurer leurs difficultés et les besoins éventuels de formation. Tels sont les objectifs de l'atelier de l'Atelier d'évaluation du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme des systèmes financiers décentralisés en République du Bénin pour lequel l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD) du Ministère de l'Economie et des Finances a réuni les dirigeants des SFD, jeudi 09 mars 2023.

Dans un contexte où plusieurs pays de la sous-région sont sur la liste grise du Groupe d'action financière (GAFI), le gouvernement du Bénin a pris des engagements et a produit un rapport en matière de lutte contre le BL/FT. Et l'ANSSFD joue sa partition sous l'impulsion du Ministère de l'Economie et des Finances. « La question de blanchiment de capitaux est une question centrale aujourd'hui, une question centrale parce qu'elle conditionne la mobilisation de plusieurs financements. Lorsqu'un pays est épinglé comme un pays qui présente des risques élevés de blanchiment de capitaux, le pays peut se voir fermer les vannes de financement. C'est à juste titre que le gouvernement a pris la mesure de la chose, chaque institution doit jouer sa partition », a indiqué Rafiou Bello, le directeur général de l'ANSSFD.
Pour Samuel Diop, représentant d'Expertise France, « l'atelier permet de voir les progrès réalisés et mesurer aussi l'accompagnement qu'a produit l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés ».

‘'Rôle et responsabilités des dirigeants des SFD dans la mise en œuvre des obligations de la LBC/FT'', les obligations des dirigeants des SFD, « Les conclusions de l'évaluation mutuelle du Bénin et la nécessité de la mise en œuvre diligente de ses recommandations » ont été présentés aux participants.
Selon la présentation de Serge Houedanou, Secrétaire général de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), « Les organes dirigeants des SFD doivent imprimer les politiques de LBC/FT de l'institution et veiller au bon fonctionnement de tout le programme de prévention contre le BC/FT à travers la mise à dispositions de ressources et moyens adéquats en fonction de la taille et du volume des activités ».
Les recommandations du GAFI imposent la mise en place dans chaque pays d'un dispositif qui repose, entre autres, sur un système de prévention qui empêche que les produits du crime et les fonds soutenant le terrorisme ne puissent pénétrer le secteur financier ou à défaut soient identifiés et signalés.
Le GAFI, est un organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Il identifie les pays ou juridictions présentant de graves lacunes stratégiques dans la lutte contre le BC/FT (liste noire) et les pays qui travaillent activement avec le GAFI pour remédier aux déficiences stratégiques de leur régime de lutte (liste grise).
Marc MENSAH

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France : le député de droite, Eric Ciotti appelle a rompre l’immigration massive

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 23:12

En France, Eric Ciotti, président du parti « Les Républicains », estime que le projet de loi sur l’immigration ne résoudra rien car il « […]

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Il reproche aux sponsors d’encourager la médiocrité : Hicham Bougouffa pousse un coup de gueule

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 21:17

Le journaliste algérien talentueux Hichem Bougouffa, connu pour ses émissions sociales, a annoncé hier son absence de la grille TV du ramadan 2023. En effet, […]

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Gisèle Halimi « un soutien des terroristes du FLN contre l’armée française », Marine Le Pen

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 20:43

Gisèle Halimi, dont la mémoire et les engagements ont été honorés le 8 mars par le président français, Emmanuel Macron, entrera-t-elle par la suite au […]

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Près de 400 corps bientôt enterrés dans une fosse commune

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 20:15

Plusieurs centaines de corps seront enterrés dans les jours à venir par les services de voirie. Il s'agit des corps qui étaient sous contrôle judiciaire et pour lesquels les tribunaux de Cotonou et d'Abomey-Calavi ont donné réquisition.

Le 27 janvier dernier, le tribunal d'Abomey-Calavi à travers un communiqué demandait aux familles ayant abandonné les corps de leurs parents dans les morgues du CNHU et de l'hôpital de zone d'Abomey-Calavi à les retirer dans un délai de 15 jours. Faute de quoi, il sera procédé à leur inhumation dans une fosse commune. Les 15 jours dépassés, la justice donne réquisition pour leur inhumation dans une fosse commune. Le nombre de corps concernés selon nos sources, est de 386.
Les corps abandonnés pour lesquels le CNHU et l'hôpital de zone d'Abomey-Calavi n'ont pas encore de réquisition d'après nos sources, ne sont pas concernés par cette inhumation collective.

F. A. A.

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Œuvre de 60 historiens algériens et français : le Dictionnaire de la guerre d’Algérie voit le jour

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 20:00

Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, le jeudi 16 mars prochain verra la sortie d’un dictionnaire dédié à cette même guerre . […]

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Rendement insuffisant de Saidal : Aoun promet de faire tomber des têtes

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 19:41

Le Ministre de l’Industrie Pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé ce matin sa décision de sanctionner le groupe pharmaceutique Saidal. Le manque de productivité est la […]

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L'IVI lance une étude mondiale pour déterminer le poids du HPV chez les filles et les femmes

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 19:30

L'International Vaccine Institute (IVI), une organisation internationale qui a pour mission de découvrir, mettre au point et fournir des vaccins sûrs, efficaces et abordables pour la santé mondiale, a annoncé le lancement d'une étude multipays pour mieux comprendre le poids du virus du papillomavirus humain (HPV) chez les filles et les femmes dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Cette étude a reçu un financement de 14,99 millions de dollars américains de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates, dont 1 million de dollars américains co-financés par le gouvernement suédois, et aidera à aiguiller la mise en place d'interventions et la priorisation des efforts de recherche et de développement afin d'avoir le plus grand impact potentiel sur la santé publique.
Cette étude mondiale sur le poids du HPV ciblera les filles et les femmes âgées de 9 à 50 ans dans trois pays d'Asie du Sud et cinq pays d'Afrique subsaharienne qui disposent actuellement de très peu, voire d'aucune, donnée sur le poids du HPV et qui n'ont pas non plus encore introduit de vaccins contre HPV dans les programmes nationaux de vaccinations ou qui ont rencontré des succès mitigés à cet égard. L'étude comprend également des sous-études qualitatives pour mieux comprendre comment les dynamiques de genre créent des obstacles aux services de prévention, de dépistage et de traitement du HPV, accentuant ainsi davantage le poids du HPV chez les filles et les femmes.
Dr Julia Lynch, directrice du programme sur le choléra de l'IVI et responsable de l'équipe d'étude sur le HPV, a déclaré : « La quasi-totalité des cas de cancer du col de l'utérus est attribuable à l'infection au HPV. Moins de 15 % des filles et des femmes dans le monde sont entièrement vaccinées et la couverture est encore plus faible dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Grâce à cette étude sur le poids mondial, nous espérons produire des données qui permettront de mettre en place des stratégies efficaces pour prévenir l'infection et à terme introduire la vaccination contre le HPV dans les programmes nationaux afin de protéger la santé des filles et des femmes et de réduire les taux de cancer du col de l'utérus. »
Deborah Watson-Jones, co-chercheuse et professeure d'épidémiologie clinique et de santé internationale à la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), a déclaré : « L'épidémiologie et la prévention du HPV en Afrique subsaharienne font l'objet de recherches de la LSHTM depuis plus de 15 ans. Nous sommes fiers de faire partie de ce consortium et de travailler avec l'IVI et nos partenaires dans la région à un projet d'une importance cruciale pour fournir des données actualisées qui permettront de mettre en place des stratégies d'intervention ciblées sur la prévention du cancer du col de l'utérus afin d'améliorer la santé des femmes sur le continent. »
Dr Anna Kågesten, co-chercheuse et professeure adjointe à l'institut Karolinska, a déclaré : « L'inégalité des sexes demeure un obstacle qui empêche les femmes et les filles de jouir de leur santé sexuelle et reproductive et de leurs droits à l'échelle mondiale. Cette étude nous aidera à analyser les facteurs liés au genre, comme les normes sociales et la stigmatisation entourant la sexualité des jeunes femmes, qui influent sur leur accès théorique et effectif aux services de prévention, de dépistage et de traitement du HPV dans différents contextes. »
Parmi les collaborateurs à cette étude figurent des chercheurs de la LSHTM, qui font partie du Consortium d'évaluation des vaccins à dose unique contre le HPV, ainsi que le Dr Lynch, et des chercheurs du Département de santé publique mondiale de l'institut Karolinska. L'équipe a animé des ateliers régionaux pour assurer un protocole d'étude harmonisé dans les huit pays, qui ont eu lieu au Népal pour les pays d'Asie du Sud (Bangladesh, Népal et Pakistan) et en Tanzanie pour les pays africains (République démocratique du Congo, Ghana, Sierra Leone, Tanzanie et Zambie).
Il s'agit pour l'IVI de la deuxième subvention de la Fondation Bill et Melinda Gates visant à comprendre et éliminer les obstacles à la prévention et à la vaccination contre le HPV. L'IVI mène également une étude en partenariat avec le ministère de la Santé publique de Thaïlande pour démontrer l'efficacité des vaccins à dose unique contre le HPV et ainsi rendre la vaccination plus accessible qu'elle ne l'est actuellement avec les vaccins à deux ou trois doses.

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Pédophilie : pris en flagrant délit, un septuagénaire arrêté à Djelfa

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 19:09

Un septuagénaire accusé d’avoir commis un acte indécent contre un enfant de 11 ans a été arrêté dans la commune de Birine, wilaya de Djelfa. […]

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L'Afrique doit adopter le système d'échange de droits d'émission de carbone

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 19:00

Les projets climatiques qui bénéficient de ce système vont du reboisement et de la conservation des forêts aux énergies renouvelables et aux pratiques agricoles qui stockent le carbone

Par NJ Ayuk, président exécutif, Chambre africaine de l'énergie (http://www.EnergyChamber.org)

L'un des résultats les plus prometteurs de la conférence sur le climat COP27 de novembre dernier a été le lancement de l'Initiative africaine sur les marchés du carbone (ACMI). Cette initiative, dirigée par l'Afrique, vise à accroître considérablement la participation du continent aux marchés volontaires du carbone.

Les marchés du carbone sont des plateformes d'échange de droits d'émission de carbone : l'achat et la vente de crédits qui permettent à des entités de rejeter une quantité donnée de dioxyde de carbone ou d'autres gaz à effet de serre. Essentiellement, l'échange de droits d'émission permet aux pays (ou aux entreprises) de financer des projets qui réduisent les émissions au lieu de réduire leurs propres émissions.

Les projets climatiques qui bénéficient de ce système vont du reboisement et de la conservation des forêts aux énergies renouvelables et aux pratiques agricoles qui stockent le carbone.

La Chambre africaine de l'énergie, comme d'autres défenseurs, est enthousiasmée par le potentiel de l'échange de droits d'émission de carbone à stimuler l'investissement dans les technologies et les projets verts, en particulier dans les pays en développement. Nous sommes optimistes quant à la perspective de voir le système d'échange de carbone conduire à davantage d'investissements dans les projets climatiques africains, ce qui pourrait aider les États africains à générer les revenus nécessaires à la mise en place d'un secteur des énergies renouvelables.

Cependant, nous sommes préoccupés par le fait que l'Afrique n'est pas incluse dans le commerce mondial du carbone dans la mesure où elle devrait l'être. Selon Good Governance Africa, seuls 2 % environ des projets climatiques mondiaux financés par le commerce du carbone se trouvaient sur notre continent, et la majorité d'entre eux ont eu lieu en Afrique du Sud et dans la région de l'Afrique du Nord.

Comme je l'ai indiqué dans mon livre récemment publié, « Une transition juste : Résorber la pauvreté énergétique grâce au mix énergétique », certains affirment que nous n'avons tout simplement pas la volonté politique de saisir cette opportunité. D'autres affirment que nous ne disposons pas de la technologie nécessaire ou que nous avons besoin d'un cadre réglementaire pour aller de l'avant. Je pense qu'il y a une part de vérité dans toutes ces affirmations, mais nous devons trouver des moyens de surmonter ces obstacles.

La création de l'ACMI est certes très prometteuse, mais il reste encore beaucoup à faire pour que l'Afrique tire pleinement parti de ce que le commerce du carbone a à offrir. Nous devons commencer dès maintenant.

Limiter la participation de l'Afrique au marché du carbone est une grave erreur. Ce serait une occasion manquée pour notre continent que nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre.

L'utilité du système d'échange de quotas d'émission de carbone

En 1997, la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques a établi le protocole de Kyoto pour réduire les émissions mondiales de carbone en obligeant les pays à limiter les gaz à effet de serre en fonction d'objectifs individuels. Le protocole demande aux pays participants d'essayer d'abord d'atteindre leurs objectifs en matière d'hydrocarbures par des mesures nationales, mais s'ils n'y parviennent pas, le protocole leur permet d'atteindre leurs objectifs par le biais du marché. Si un pays émet plus que son objectif, il peut acheter des « crédits excédentaires » à ceux qui ont atteint leurs objectifs.

Le concept de base est que l'endroit où les émissions sont réduites n'a pas d'importance, il suffit qu'elles soient éliminées de l'atmosphère.

D'un point de vue écologique, le commerce du carbone soutient les objectifs de réduction des émissions, et ce en favorisant une situation gagnant-gagnant : Un émetteur d'hydrocarbures peut dépasser son objectif, à condition d'acheter des permis ou des crédits générés par des projets de réduction des émissions. Dans le cadre d'une transaction typique, un pays industrialisé investit ses crédits dans des projets environnementaux dans les pays en développement, ce qui permet également d'accélérer la mise en place d'infrastructures plus récentes et plus propres auxquelles ces régions n'auraient peut-être jamais eu accès ou qu'elles n'auraient jamais eu les moyens de mettre en place.

Les ramifications de cette situation sont profondes.

Prenons l'exemple de ce que l'International Emissions Trading Association a déclaré en 2019 sur le potentiel du commerce du carbone à couvrir les coûts des contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays africains, c'est-à-dire ce qu'ils se sont engagés à faire pour lutter contre le changement climatique dans le cadre de l'Accord de Paris.

« La coordination transfrontalière sous forme d'échange de droits d'émission de carbone pourrait réduire de moitié le coût de la mise en œuvre des CDN d'ici à 2030, ce qui permettrait de réduire les émissions de 50 % de plus, sans coût supplémentaire. »

D'un point de vue économique, l'échange de droits d'émission de carbone est un mécanisme brillant parce qu'il tient compte de la réalité du monde : Certaines nations ou régions du monde (généralement les zones industrialisées) ne peuvent ou ne veulent pas réduire suffisamment leurs émissions, tandis que d'autres (principalement les économies en développement) produisent beaucoup moins d'émissions. L'échange de crédits de carbone en tant que marchandise répond aux besoins et aux objectifs des pays industrialisés et des pays en développement.

L'Afrique doit tirer parti de l'échange de droits d'émission de carbone

Outre les possibilités environnementales, l'échange de droits d'émission de carbone est aussi une vache à lait.

Le marché de l'échange de droits d'émission de carbone s'est considérablement développé depuis sa création : En 2021, la valeur des crédits carbone échangés atteignait 851 milliards de dollars. Il existe aujourd'hui environ 70 instruments de tarification du carbone (IPC) dans le monde, y compris des taxes et des systèmes d'échange de droits d'émission, qui concernent environ 23 % des émissions mondiales.

Il est fascinant de constater que la réduction des émissions de carbone est désormais suivie et échangée comme n'importe quelle autre marchandise. Et il est clair qu'il s'agit d'un marché énorme.

Malheureusement, à ce jour, une grande partie de l'Afrique a raté le coche lorsqu'il s'est agi de participer pleinement et dans des conditions équitables aux marchés mondiaux du carbone.

Dans un récent rapport, les fondateurs de l'ACMI ont identifié certains des obstacles qui doivent être surmontés pour que l'Afrique réalise son potentiel en matière de marché du carbone. La liste est longue. En voici quelques-uns :
Un nombre limité de développeurs de projets, environ 100, opèrent en Afrique.
Le lancement de projets de crédits carbone nécessite des capitaux initiaux importants.
Il existe des défis réglementaires qui varient d'un pays à l'autre.
La fragmentation des actifs rend plus difficile le déploiement de projets climatiques à grande échelle.
Favoriser l'adhésion de la communauté peut s'avérer difficile.
La facilité de faire des affaires varie selon les pays et les communautés.
La méthodologie de conception des projets de crédit carbone n'est pas toujours adaptée aux pays africains, où les infrastructures et les technologies peuvent être limitées.
La validation et la vérification requises pour les projets de crédits carbone peuvent être coûteuses et impliquer de longs délais.
L'Afrique manque de capacités de vérification des projets.
La voie à suivre pour surmonter ces obstacles sera complexe et multiforme. Je pense qu'une étape importante sera la collaboration transfrontalière sur les marchés du carbone.

Les résultats positifs d'une telle collaboration sont visibles dans d'autres régions du monde. Le système d'échange de quotas d'émission de l'Union européenne (ETS), par exemple, s'est étendu à près de la moitié des émissions européennes depuis sa création en 2005. La Chine a lancé son propre système d'échange en 2021. L'UE est en train de planifier la liaison de son système avec le marché suisse indépendant, tandis que la Chine s'efforce de relier son système d'échange à un marché régional de pays d'Asie du Sud-Est afin d'accroître la coopération et d'améliorer l'efficacité du système.

Le moment est venu d'appeler les dirigeants des pays industrialisés à renforcer leur collaboration avec leurs collègues africains. Les grands émetteurs doivent être encouragés à canaliser les investissements - par le biais du mécanisme d'échange de droits d'émission de carbone - vers les initiatives vertes africaines.

Suivons l'exemple de la Suède et du Rwanda. Ils négocient leur propre système de financement climatique de gouvernement à gouvernement qui, au Rwanda, a déjà permis de restaurer 100 000 hectares d'écosystèmes dégradés, de créer 176 000 emplois et de fournir de l'énergie renouvelable hors réseau à 88 000 ménages. Ce partenariat a le potentiel de financer l'ambitieuse réduction de 38 % des émissions de gaz à effet de serre du Rwanda d'ici à 2030.

Nous avons besoin d'une participation africaine encore plus importante dans des collaborations de ce type.

Le leadership africain dans le commerce du carbone est une NÉCESSITÉ !

L'Afrique aurait tort de ne pas adopter l'échange de droits d'émission de carbone et de ne pas discuter avec les pays riches pour canaliser davantage d'investissements vers les projets africains de lutte contre le changement climatique. Mais surtout, les Africains doivent prendre l'initiative dans ce domaine.

En attendant une « invitation » et en n'étant pas assez pragmatique pour adopter l'échange de droits d'émission de carbone dans son intégralité, l'Afrique aura du mal à rattraper son retard par la suite.

Cela signifie que nous, les Africains, devons mener ces discussions. Nous devons également nous assurer - et être assurés - que les investissements dans les projets climatiques africains sont justes. Nous avons déjà vu des exemples de projets qui ont lésé les Africains. Il y a plusieurs années, par exemple, les agriculteurs kenyans se sont vu promettre des paiements pour le stockage du carbone dans leurs sols et dans les arbres de leurs exploitations. Mais le prix du carbone sur le marché s'est effondré et les agriculteurs n'ont pas reçu grand-chose.

La dernière chose dont nous avons besoin, c'est d'être enfermés dans un marché restrictif qui victimise l'Afrique en permettant aux investisseurs de profiter de nous. Nous devons définir la juste valeur des investissements dans les projets africains et veiller à ce que les pays riches nous paient réellement ce qu'il faut.

Cela nous ramène à l'ACMI qui a été lancée lors de la COP27. Elle s'engage à développer une approche transparente, pratique et durable des marchés du carbone pour l'Afrique. Ce faisant, elle affirme qu'elle débloquera des milliards de dollars de recettes pour les projets climatiques africains et créera plus de 100 millions d'emplois d'ici à 2050.

Je pense que les gouvernements, les entreprises, les institutions et les organisations d'Afrique devraient soutenir cette initiative et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour accroître le rôle de l'Afrique dans l'échange de droits d'émission de carbone.

Cette démarche offre la perspective d'une contribution massive aux économies africaines, non seulement par la création d'emplois, mais aussi par l'élargissement de l'accès à l'énergie grâce aux projets d'énergie renouvelable qui bénéficient d'un financement. Dans le même temps, nous soutiendrons des causes environnementales en protégeant la biodiversité et en encourageant l'action en faveur du climat.

Ces avantages sont trop importants pour être négligés.

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La BRVM promeut l'égalité du genre face à l'innovation et la technologie

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 18:58

« Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer toute une nation » affirmait dans les années 1920 James Emman AGGREY (18 octobre 1875 - 30 juillet 1927) intellectuel, missionnaire et enseignant ghanéen.

« Je suis tenté de dire que cette citation résume à elle seule, l'enjeu de l'égalité des genres pour un développement harmonieux des nations » a indiqué Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM, à l'entame de son propos à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme sous le concept du « Ring the bell for gender equality » .
Le thème de l'édition 2023 de la Journée Internationale des droits des femmes qui est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l'égalité des genres », devrait contribuer à accélérer la réduction de l'écart persistant entre les hommes et les femmes à tous les niveaux, en raison de la place et du rôle prépondérant qu'occupe aujourd'hui le digital dans la vie.
Pour mener la réflexion et célébrer les droits de la femme à l'occasion de cette journée, la BRVM a accueilli à son siège à Abidjan et en visioconférence, plusieurs femmes chefs d'entreprises dirigeantes de sociétés et d'institutions financières, présidentes et responsables de fondations et d'associations féminines, entrepreneurs etc.
Mme Dior Latifa DIACK, Directrice Adjointe Innovation et Solutions B2B chez Orange Côte d'Ivoire a fait l'honneur à l'institution régionale d'être le Keynote Speaker pour cette édition. Pour elle, l'innovation et les technologies peuvent jouer un rôle crucial dans la promotion de l'égalité des sexes et du développement durable. Il est primordial ajoute-t- elle de travailler ensemble pour créer un monde numérique inclusif où chacun, quelle que soit son sexe, peut participer pleinement à l'économie numérique et bénéficier des avantages qu'elle offre. Cela nécessite des efforts concertés des hommes et des femmes pour développer une économie durable.
L'appropriation par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) du concept « Ring the Bell For Gender Equality » et la signature du Women's Empowerment Principales (WEPs) en 2019 marquent l'engagement de la BRVM à promouvoir les genres pour le développement du secteur financier en général, et du Marché Financier en particulier, au sein de l'Union.
Dr AMENOUNVE a saisi l'opportunité de cette célébration pour rendre un hommage appuyé à toutes ces femmes qui contribuent à faire vivre le marché financier régional, pour leur leadership, leurs actions et pour l'exemple qu'elles constituent pour les générations actuelles et futures. En effet, des évolutions sensibles ont été réalisées en la matière au cours des dernières années sur notre marché :
1

• 03 femmes siègent désormais au Conseil d'Administration de la BRVM ;
• 03 femmes dirigent des ANB sur les 07 actives dans la sous-région ;
• Les dirigeantes des SGI, SGO, BTCC et sociétés cotées sont au nombre de vingt-deux
(22) ;
• 02 femmes président l'Association Professionnelle des SGI et des BTCC.
« Ces exemples illustrent bien la place qu'occupent actuellement les femmes dans les instances de gouvernance et de gestion de notre marché. Les efforts doivent être néanmoins poursuivis pour plus de représentativité » a conclu le Directeur Général de la BRVM.
Pour rappel, les places boursières se sont engagées, depuis bientôt une décennie, à sonner leurs cloches à travers le monde pour la promotion de l'égalité du genre sous le concept « Ring the Bell for Gender Equality », à l'occasion de la célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme. Ce concept né du Sustainable Stock Exchanges Initiative qui est une initiative conjointe aux Nations Unies et à plusieurs autres Organisations internationales comme le World Federation of Exchanges (WFE) dont la BRVM est membre. Elle est mise en œuvre par ONU Femmes, l'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes avec qui la BRVM collabore depuis plusieurs années pour l'organisation de cette journée.

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Le revers de la surveillance des employés par les employeurs

BBC Afrique - Thu, 03/09/2023 - 18:41
Lorsque les employés se rebiffent contre le contrôle, ils se sentent stressés et méfiants, et risquent de mal faire leur travail volontairement.
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« Djamila Boupacha a été torturée et violée » par l’armée coloniale, Macron

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 17:26

Le président français, Emmanuel Macron a reconnu, hier, le mercredi 8 mars à l’occasion d’un hommage rendu, à Paris, à la militante et avocate, Gisèle […]

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Belgique : en bonne forme, Zorgane récompensé

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 17:26

Les bonne performances d’Adem Zorgane avec Charleroi ont été récompensés. Il a reçu une distinction personnelle pour la deuxième fois cette saison. Adem Zorgane fait […]

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Grève en France : nouvelles annulations de vols chez Air Algérie

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 17:06

Les syndicats en France ont précédemment annoncé une grève sans précédent qui risque de geler plusieurs secteurs d’activités en France. Le transport aérien et maritime […]

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Face à la grogne populaire, la GN interrompt le concert du 8 mars de Warda Charlomanti à Batna

Algérie 360 - Thu, 03/09/2023 - 16:55

À l’occasion de la journée mondiale de la femme, le 08 mars 2023 la chanteuse du rai Warda Charlomanti a organisé un concert à Batna. […]

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Un film tourné au Bénin reçoit 03 prix au Fespaco

24 Heures au Bénin - Thu, 03/09/2023 - 16:44

Le film "Mami Wata", tourné au Bénin a reçu trois prix à la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Prix de la critique Africaine Paulin Soumanou Vieyra, meilleure image et meilleur décor ; ce sont les prix décernés au film "Mami Wata" réalisé par le Nigérian C.J Fiery Obasi. Le film, long métrage fiction a été tourné à Dahe, sur la plage de Grand-Popo.Dans une publication sur page Facebook, le Béninois Arnold Setohou, producteur associé sur cette œuvre a déclaré que le prix du meilleur décor "témoigne du potentiel du Bénin à accueillir des productions ambitieuses". Il met en avant la beauté, la variété des décors et la culture du Bénin. D'une durée de 1h 47, Mami Wata est sorti en janvier 2023.

Akpédjé Ayosso

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