Plusieurs hommes d’affaires et chefs d’entreprise sont actuellement frappés par la mesure d’interdiction de quitter le territoire national (ISTN) à titre judiciaire, pour certains, et à titre conservatoire, pour d’autres. Selon nos sources, ces mesures, qui sont intervenues, pour la grande majorité, après la grandiose et inattendue marche du 22 février dernier, sont effectives et touchent plus de 150 individus qui gravitent autour des milieux politiques et des affaires, notamment ceux qui sont proches du Forum des chefs d’entreprise (FCE) et de l’organisation Jil-FCE, mais aussi d’autres patrons de sociétés privées et étatiques et des sociétés qui activent dans l’import-export et de hauts cadres des institutions financières censés être sollicités et/ou réquisitionnés pour les besoins des enquêtes judiciaires.
Selon nos sources, ces ISTN revêtent, pour la plupart, un caractère conservatoire tant que les mis en cause ne sont pas frappés par l’article 7 (article 36-bis) de l’ordonnance n°15-02 du 23 juillet 2015 modifiant et complétant l’ordonnance n°66-155 du 8 juin 1966 portant code de procédure pénale.
En revanche, les autres, pour la plupart soupçonnés de corruption et de blanchiment d’argent, de transfert illégal de devises, sont directement touchés par cette loi qui stipule que “le procureur de la République peut, pour les nécessités de l’enquête, sur rapport motivé de l’officier de Police judiciaire, ordonner l’interdiction de sortie du territoire national de toute personne à l’encontre de laquelle il existe des indices faisant présumer sa probable implication dans un crime ou un délit”, d’une part, et que cette interdiction “prend effet pour une durée de trois mois renouvelable une seule fois”, d’autre part.
Cet article de loi est conforté par l’article 55 de la Constitution (paragraphe 3) qui stipule que “toute restriction à ces droits ne peut être ordonnée que pour une durée déterminée, par une décision motivée de l’autorité judiciaire”.
Parmi ces personnes frappées par des ISTN figurent une vingtaine d’individus qui ont déjà quitté le territoire national, notamment pour la France, l’Italie, l’Espagne, la Turquie ou encore Dubaï.
Ces derniers, qui risquent de tomber sous le coup d’un mandat d’arrêt international, ont, pour la plupart d’entre eux, rejoint le pays en attendant les résultats des enquêtes engagées par les sections et les brigades financières spécialisées, relevant des différents corps des services de sécurité.
Cela étant, et conformément à l’article 36-bis de la même ordonnance de 2015, “lorsqu’il s’agit des infractions de terrorisme ou de corruption, l’interdiction peut être renouvelée jusqu’à la clôture de l’enquête”, et ce, avant que la levée de l’ISTN ne soit ordonnée dans les mêmes formes, c’est-à-dire par décision de justice dûment délivrée par le procureur de la République. Il faut noter que les récentes saisies astronomiques des devises dans plusieurs aéroports d’Algérie, notamment à Alger, à Constantine et à Oran, et la suspicion générale qui règne au niveau des banques quant aux transferts illégaux de devises qui sont ou pas effectués par des hommes d’affaires et des chefs d’entreprise ont provoqué un climat de crispation dans le milieu financier. Cette situation a semé le trouble tant au niveau des banques que sur le marché parallèle des devises où l’euro est cédé à plus de 220 DA, alors que le dollar américain a atteint la barre des 198 DA au square Port-Saïd d’Alger.
Cet état de fait avait contraint la Banque d’Algérie à réagir pour apporter un démenti, affirmant que “le prétendu emballement des transferts de capitaux, par le canal bancaire, tel que rapporté par des médias, est dénué de tout fondement” et que “le dinar étant l’unique monnaie qui a cours légalement en Algérie, aucune banque, et en aucun cas, ne peut octroyer et n’a octroyé un crédit en dollars ou en toute autre monnaie que le dinar. C’est le cadre légal. Toute autre assertion est infondée”.
En revanche, plusieurs ISTN à caractère conservatoire, qui touchent des personnalités politiques, n’obéissent à aucun article de loi et sont en porte-à-faux avec l’article 55 de la Constitution (paragraphe 2) qui stipule que “le droit d’entrée et de sortie du territoire national lui est garanti”.
FARID BELGACEM
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Tarek Amara, journaliste Tunisien et correspondant de l’Agence de presse Reuters a été arrêté hier 30 mars par les autorité algériennes, indiquent plusieurs sources. Le journaliste s’était déplacé à la capitale, Alger, pour couvrir les manifestations du vendredi. Dans des articles parus et qui parlent des marches le journaliste a évoqué « des tirs en balles en caoutchouc » ce qui serait la source de l’arrestation.
Plusieurs médiats et chaînes d’information Arabophone à l’instar de Sky News Arabia, El Arabia ont évoqué les mêmes informations ce qui a généré la colère des manifestants accusant les médias de vouloir falsifier les faits et déformer l’image de la contestation pacifique.
D’après le site d’information interlignes le journaliste a été expulsé le même jour de son arrestation le 30 mars 2019.
M.A.Y
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Selon le quotidien Algérien El Watan, l’homme d’affaires Ali Haddad et ancien président de l’FCE a été arrêté aujourd’hui, dimanche 31 mars, à 3h00 du matin au niveau du poste frontalier d’Oum T’boul lors d’une tentative de fuite vers la Tunisie.
M.A.Y
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Plusieurs wilayas de l’intérieur et du sud connaîtront de fortes averses de pluies à partir d’aujourd’hui, dimanche 31 mars, selon l’office national de météorologie.
Les wilayas qui seront touchées par la pluie dés cette matinée sont : Béchar, Adrar, Ghardaïa, El-Bayadh, Naâma, Saïda, Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Mascara et enfin Relizane. Ces pluies se poursuivent jusqu’à ce soir aux environs de 21:00h.
Les wilayas de Oum El-Bouaghi,Tébessa, Khenchela, Batna, Biskra, Djelfa, El Oued, Ouargla, Illizi seront également touchées par la pluie et devrait durer jusqu’à demain lundi à l’aube.
M.A.Y
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Les éléments de la sûreté d’Oran ont déjoué une tentative de transfert illicite de près de 7 millions de dollars, tout en arrêtant quatre individus qui étaient sur le point de transférer l’argent en employant des pratiques frauduleuses auprès d’une banque algérienne, rapporte le site d’information ALG24.
L’opération menée par la sûreté de la wilaya, a été élucidée grâce à des enquêtes approfondies ayant abouti à la découverte de faux documents bancaires concernant l’importation fictive de vêtements. Les individus arrêtés utilisaient les extraies du registre de commerce en leur nom pour effectuer des opérations d’importation fictives basées sur de faux documents.
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Le chef d’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah,a présidé, aujourd’hui une réunion au siège de l’État-major de l’ANP, ayant regroupé les Commandants de Forces, le Commandant de la 1e Région Militaire et le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, dans le cadre de l’étude des développements de la situation politique prévalant dans notre pays, suite à la proposition de mise en œuvre de l’article 102 de la constitution, en particulier », annonce le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Durant cette réunion, Gaid Salah a réitéré son appel à l’application de l’article 102, ainsi que les articles 7 et 8 de la Constitution.
« Notre réunion s’inscrit dans le cadre du bilan global de l’ANP, conformément au plan de charge, notamment pour l’étude des développements de la situation politique prévalant dans notre pays, suite à la proposition de mise en œuvre de l’article 102 de la constitution.
Comme vous le savez, j’ai souligné lors de mon allocution prononcée le 26 mars 2019 au niveau du Secteur Opérationnel Sud-Est Djanet en 4e Région Militaire, que la mise en application de l’article 102 de la Constitution, est la solution idoine pour sortir de la crise actuelle que traverse le Pays.
Cette proposition, qui s’inscrit dans le cadre des missions constitutionnelles de l’ANP, en sa qualité de garante de l’indépendance nationale, de la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale ainsi que la protection du peuple de tout danger, conformément à l’article 28 de la Constitution », a déclaré Gaïd Salah, cité par le communiqué.
M. le Général de Corps d’Armée a insisté sur le fait que cette proposition, qui s’inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel, constitue l’unique garantie à même de préserver une situation politique stable, afin de prémunir notre pays de toute situation malencontreuse.
Comme il a affirmé que la majorité du peuple algérien, à travers les marches pacifiques, a accueilli favorablement la proposition de l’ANP. Cependant, certaines parties malintentionnées s’affairent à préparer un plan visant à porter atteinte à la crédibilité de l’ANP et à contourner les revendications légitimes du peuple.
En effet, et en date du 30 mars 2019, une réunion a été tenue par des individus connus, dont l’identité sera dévoilée en temps opportun, en vue de mener une campagne médiatique virulente à travers les différents médias et sur les réseaux sociaux contre l’ANP et faire accroire à l’opinion publique que le peuple algérien rejette l’application de l’article 102 de la Constitution.
Dans ce cadre, Gaïd Salah a déclaré, selon le communiqué : « A la lumière de ces développements, la position de l’ANP demeure immuable, dans la mesure où elle s’inscrit constamment dans le cadre de la légalité constitutionnelle et place les intérêts du peuple algérien au-dessus de toute autre considération, en estimant toujours que la solution de crise ne peut être envisagée qu’à travers l’activation des articles 7, 8 et 102 ».
En ajoutant que toutes les propositions découlant de ces réunions suspectes, qui vont à l’encontre de la légalité constitutionnelle ou portent atteinte à l’ANP, qui demeure une ligne rouge, sont totalement inacceptables et auxquelles l’ANP fera face, par tous les moyens légaux », conclut le communiqué.
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L’ancien candidat aux élections présidentielle, Ali Ghediri s’est exprimé dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, sur l’appel de Gaid Salah, concernant l’application de l’article 102.
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Ils réclament d’autres avantages sociaux et matériels (gratuité des soins, crédits pour l’achat de logement, l’accès prioritaire à l’emploi, la régularisation de leur situation vis-à-vis de la Sécurité sociale…).
Plusieurs dizaines d’anciens appelés du Service national durant la période 1992-1996 et dont la durée de conscription a été prolongée de
6 mois se sont rassemblés, dans la matinée d’hier, devant le stade du 20-Août à Bordj Bou-Arréridj. C’est la première fois que ces ex-appelés du Service national investissent la rue à Bordj Bou-Arréridj. L’action d’hier fait suite aux multiples actions de protestation, d’envergure nationale, avortées à chaque fois par les pouvoirs publics. De nombreux policiers et gendarmes ont été déployés sur les différents axes routiers menant à Bordj Bou-Arréridj, dans les gares routières et ferroviaires, ainsi que dans les stations de taxi. Le dispositif s’est également étendu au siège de la wilaya.
Pour les manifestants, ce rassemblement se veut une démonstration de force et une manière de rappeler au ministère de la Défense nationale ses engagements. “Saisi du dossier, le ministère de la Défense tarde à prendre en charge nos revendications consignées dans une plateforme déposée auprès des services concernés de ce département ministériel depuis janvier 2017”, se plaignent les anciens appelés de l’ANP. Convaincus de la justesse de leur cause, les protestataires exigent en plus de la reconnaissance d’un statut la régularisation de leur situation, dans le cadre de la loi portant application de la Charte pour la réconciliation nationale, et ce, en compensation de leur maintien sous les drapeaux au-delà de la durée légale de six mois supplémentaires qu’ils ont effectuée dans le cadre de la lutte antiterroriste.
D’après leurs dires, beaucoup parmi eux n’ont pas été touchés par ces indemnisations. Ainsi, ils réclament les mêmes mesures et l’octroi d’une pension dans le cadre de la loi portant code des pensions militaires. Ils réclament aussi d’autres avantages sociaux et matériels (gratuité des soins, crédits pour l’achat de logement, l’accès prioritaire à l’emploi, au logement, la régularisation de leur situation vis-à-vis de la Sécurité sociale…). Ils sont unanimes sur la continuité de leur démarche et se disent plus que jamais mobilisés et déterminés à arracher ce qu’ils qualifient “de droits constitutionnels et garantis par les lois en vigueur”. “Nous sommes tous mobilisés et nous n’abandonnerons aucun de nos droits”, insistent les manifestants. Notons qu’aucun incident n’a été enregistré. La foule a été bien maîtrisée par le service d’ordre.
Chabane BOUARISSA
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ALGER- Le projet de loi relatif aux activités de médecine vétérinaire et à la protection de la santé animale, présenté lundi en plénière devant l’Assemblée Populaire Nationale (APN), vise principalement à instituer un Ordre national des vétérinaires pour une meilleure organisation de la profession Modifiant et complétant le texte législatif de 1988, ce projet de texte stipule que l’exercice de la médecine vétérinaire et de la chirurgie vétérinaires des animaux est subordonnée à une autorisation du ministère chargé de l’Agriculture et doit être également inscrit au tableau de l’Ordre national des vétérinaires.
Cet Ordre national des vétérinaires sera doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, et regroupera l’ensemble des médecins vétérinaires quel que soit leur statut Il aura pour missions de veiller à l’organisation de la profession, au respects de ses règles, ses usages, sa déontologie et de la législation et de la réglementation régissant l’exercice de la médecine vétérinaire.
Il sera chargé notamment de contribuer à l’élaboration du code d’éthique et de déontologie de la profession et d’élaborer le règlement intérieur de l’Ordre national des vétérinaires, et d’assurer la promotion des bonnes pratiques vétérinaires.
Il sera chargé aussi de valoriser et d’associer les thèmes et les résultats d’études et de recherches scientifiques et les exploiter avec les bonnes pratiques vétérinaires, de contribuer à la définition des programmes d’enseignement de la santé vétérinaire et de veiller à l’amélioration et l’actualisation des connaissances dans le cadre de la formation vétérinaires continue technique et scientifique.
Comme il aura pour mission de veiller à la santé et du bien-être animal et d’émettre des avis à la demande des autorités sur des programmes généraux de gestion sanitaire et de bioéthique.
Dans le cadre de ce projet de loi, le conseil national et les conseils régionaux de l’Ordre national des vétérinaires seront investis chacun en ce qui le concerne du pouvoir disciplinaire et de sanction et ils se prononcent sur toute violation des règles d’éthique et de déontologie.
Selon l’exposé des motifs de ce projet de loi, l’objectif recherché est de permettre aux vétérinaires de préserver et de développer leurs compétences en vue d’assurer la sécurité sanitaire du cheptel et un environnement zoosanitaire propice au développement de l’élevage et à la stabilisation des éleveurs.
Il s’agit aussi de mettre en conformité la législation vétérinaire avec les normes internationales, et ce, au service des citoyens et du développement économique.
L’Algérie compte actuellement près de 20.000 vétérinaires dont plus de 3.000 fonctionnaires exerçant au sein des directions des services agricoles, tandis que le reste est réparti entre vétérinaires privés,délégués médicaux et chômeurs.
L’Ordre national des vétérinaires aura également pour mission de protéger les investissements consentis par l’Etat dans le domaine de la santé animale et de la santé publique, de contribuer à asseoir un environnement sain et bio-sécurisé et de mettre en œuvre et de protéger les activités économiques liées à l’animal et aux sous-produits animaux, note l’exposé des motifs.
Les auteurs de ce projet de loi font valoir aussi que la mise en place de cet organe, qui s’inscrit dans le cadre des engagements de l’Algérie envers l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), contribuera à renforcer davantage les échanges internationaux liés à la santé animale.
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Mahmoud Aroua, médecin-anesthésiste de profession, qui vient de publier un roman aux éditions Baghdadi, intitulé Un ange chez McDonald’s, a bien voulu répondre aux questions de Liberté et revenir sur son parcours d’auteur prolifique qui aime l’écriture et qui est sans cesse à la recherche d’éditeurs et de lecteurs.
Liberté : Votre dernier roman Un ange chez McDonald’s ressemble beaucoup au fantastique, pourquoi ce genre et comment est venue l’inspiration ?
Mahmoud Aroua : Ce qui est mystérieux, un peu fantastique, le mélange entre le réel et l’irréel fascine toujours. Le sujet du temps qui passe, les voyages à travers le temps, les destins qui se croisent prêtent à la méditation. Ils interrogent notre conscience et suscitent notre imagination. Mes écrits scrutent les émotions, les états d’âme, les sentiments face au destin, à l’univers, à l’environnement social. Les personnages des œuvres de fiction, comme Stars Wars, Harry Potter ou Twilight, gardent leur humanité avec sa grandeur et ses faiblesses même s’ils évoluent dans un monde qui nous est étranger.
Dans Un ange chez McDonald’s, le héros, confronté à des forces surnaturelles, réagit selon sa conscience, son intelligence… L’inspiration a de multiples sources. Elle est la résultante de tout ce que l’on a vécu, ressenti, lu, entendu dire, observé autour de soi, nos rêves, nos espérances, nos regrets. Tout cela crée une image, une idée, puis une histoire à raconter, un roman. À l’origine de mon roman, il y a une scène insolite à laquelle j’ai assisté un jour dans la ville de Cologne en Allemagne, cultivée plus tard par l’imagination et concrétisée par l’écriture. Devant la porte d’un McDonald’s, une jeune fille déguisée en ange a attiré mon regard. Elle faisait partie de ces artistes qui prennent la pose sur les places publiques et se font photographier par les touristes moyennant quelques pièces de monnaie. À ce moment précis, le titre m’est venu à l’esprit. “Un beau titre de roman !”, ai-je pensé alors. Et ce n’est que deux ou trois ans plus tard que j’ai commencé à imaginer le roman de cette jeune fille déguisée en ange.
Ce roman a d’abord été publié chez Édilivre, puis Baghdadi…
Effectivement, mais il faut savoir que je l’ai d’abord proposé à plusieurs maisons d’édition algériennes. Entre les réponses négatives et les réponses qui n’arrivent pas du tout, les mois et les années sont passés. C’est alors que j’ai tenté l’édition alternative en France (Édilivre) qui publie à la demande en version numérique ou sur papier. L’ouvrage n’étant disponible que sur les réseaux sociaux mais ayant reçu un accueil favorable auprès des lecteurs, j’ai alors décidé de lui donner une seconde chance en Algérie (naturellement avec l’accord d’Édilivre). Convaincre les maisons d’édition algériennes de l’intérêt des jeunes lecteurs pour un roman d’aventures, d’émotions, de rêves et de suspense exige beaucoup de persévérance. Au bout de deux ans, les éditions Baghdadi m’ont ouvert leur porte. C’était un peu avant le Sila 2018, je remercie d’ailleurs M. Baghdadi Mohamed, directeur de la maison d’édition, d’avoir accepté de publier mon livre in extremis alors que son programme pour le salon était bouclé.
Pensez-vous que la lecture est assez promue ?
Je pense que les médias font des efforts pour mettre en lumière le monde de l’écriture, notamment lors des salons, par des émissions télévisées ou radiodiffusées consacrées aux nouvelles parutions. Les journaux ont leur rubrique culturelle. Quelques magazines se sont spécialisés dans la littérature. L’action des médias doit être poursuivie, améliorée et enrichie. Quant à la lecture proprement dite, il est évident qu’elle suscite peu d’intérêt chez les jeunes qui, souvent, n’y ont pas été encouragés durant le cursus scolaire ou dans le milieu familial. Cependant, un vent nouveau souffle sur le monde livresque en Algérie. Même si ce n’est encore qu’une brise légère, elle est de bon augure.
Des groupes de lecture se sont formés à travers les réseaux sociaux. Très actifs, ils conseillent, proposent, commentent des ouvrages, échangent leurs avis, orientent les recherches. Je consulte parfois leurs critiques pertinentes. L’avenir du livre est peut-être chez ces passionnés de la lecture. Au lecteur algérien de devenir un élément actif et d’assumer sa place dans la chaîne du livre. Il doit inciter le libraire de son quartier, son village, sa ville à fournir tel ou tel ouvrage quand celui-ci ne se trouve pas dans ses rayons. Il faut faire en sorte que le livre arrive jusque dans les patelins éloignés, fût-ce pour un seul lecteur.
Qu’est-ce qui pourrait, selon vous auteur, faire aimer la lecture à l’enfant, au citoyen ?
Il faut tout d’abord se rapprocher des jeunes pour connaître leurs pôles d’intérêt.
Quels types d’ouvrages ils souhaitent lire ? Dans quels genres d’histoire ils aiment se projeter ? Un sondage est à faire dans ce sens. L’avènement de l’internet a quelque peu érodé l’intérêt des jeunes pour la littérature et la lecture en général, mais nous avons remarqué ces vingt dernières années que les jeunes sont de plus en plus attirés par la lecture des romans adaptés au cinéma, notamment les grandes sagas fantastiques ou romanesques (Twilight, Divergence, Labyrinthe…).
Et petit à petit, leur goût pour la littérature fantastique s’élargit vers d’autres genres littéraires. La question est de savoir si les ouvrages proposés aux jeunes Algériens correspondent à leurs attentes. Si c’est le cas, sont-ils à la portée de toutes les bourses ? Si le prix du livre peut être la cause du manque de lectorat, il faut cependant rappeler que les bibliothèques regorgent d’ouvrages à l’accès gratuit. Ceci nous ramène à parler de l’enfant. Contrairement aux adolescents et jeunes adultes qui ne trouvent pas toujours chaussure à leur pied en raison d’une offre insuffisante de romans algériens, beaucoup d’ouvrages pour enfants, de bonne qualité et de production nationale sont disponibles sur le marché, tels que contes, livres pédagogiques, jeux éducatifs, etc. Pour amener le jeune Algérien à la lecture, il faudrait que les efforts tiennent compte à la fois du milieu familial et du milieu scolaire.
Dans le milieu familial, c’est aux parents de susciter la passion du livre chez leur enfant en l’accompagnant, en organisant des séances de lecture. Pourquoi ne pas commencer par installer une petite bibliothèque à la maison ? Et si les moyens financiers manquent, inscrire les enfants aux bibliothèques municipales et les encourager à emprunter des livres.
Dans le milieu scolaire, tout doit être réalisé dans le but de semer le goût de la lecture chez l’élève par des études de textes par exemple et la lecture critique assistée de romans et d’essais.
Vous êtes d’abord lecteur, d’où vous vient cet amour de la lecture ?
Je suis passionné par la lecture depuis mon plus jeune âge. J’ai vécu dans un environnement familial livresque.
L’exemple de mon père, médecin, penseur, poète et écrivain, n’a pas manqué de m’inspirer. Je lisais tout ce qui me tombait entre les mains, différents types d’ouvrages : bandes dessinées, magazines, journaux, romans, revues scientifiques… Aujourd’hui, je suis plus porté sur les romans de fiction, les thrillers de divers horizons, ainsi que sur la poésie.
Je peux avoir un coup de cœur pour un auteur algérien, russe ou islandais. Je m’intéresse également à l’histoire en général et l’histoire de la médecine en particulier à laquelle j’ai consacré quelques essais, dont Traitement de la douleur – de la médecine arabe à la médecine moderne (éditions Berti, 2010) ; Le cœur dans la médecine arabe (éditions Palimpseste, 2014) ou encore Anesthésie et réanimation dans l’histoire de la médecine islamique (éditions Dahlab, 2016).
Y a-t-il forcément un rapport entre l’écriture et la profession de l’auteur ?
Comme je l’ai déjà signalé, j’ai acquis le goût de la lecture et la passion pour l’écriture dès mon plus jeune âge, qui se sont affermis au fil des années. L’exercice de la médecine a enrichi mon imagination. La relation aux malades et l’observation élargissent notre champ de vision et exacerbent notre sensibilité qui devient un réceptacle des souffrances et des espérances humaines.
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TIARET – Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé lundi à l’occasion de la journée nationale du chahid, un message dont voici la traduction de l’APS:
Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux,
Prière et paix sur Son messager, les siens et ses compagnons jusqu’au jour du jugement dernier,
Mesdames, Messieurs,
Nous nous recueillons, aujourd’hui, avec dévotion et déférence à la mémoire de nos valeureux martyrs, les chouhada de la Glorieuse révolution de Novembre, qui a été le couronnement du combat libérateur de notre peuple et un phare éclairant la voie pour nombre de peuple, de par le monde, dans leur combat pour le recouvrement de leur indépendance.
En effet, l’Algérie se devait de consacrer une journée nationale au chahid, étant une terre abreuvée du sang pur de ses martyrs, « une terre dont chaque rocher cache les restes d’un de nos héroïques martyrs », comme l’a si bien dit l’un des leaders de notre Révolution.
En célébrant cette journée particulière dans la ville de Tiaret, citadelle des Hauts Plateaux, nous ne pouvons ne pas évoquer, entre autres meilleurs de ses enfants tombés en martyr pour l’indépendance, le Commandant Si Zoubir, l’un des lions de l’Armée de Libération Nationale (ALN), ou encore le Chahid Amrani Adda, guillotiné par le colonisateur barbare.
Force est de constater que l’histoire de la Glorieuse révolution de Novembre est l’œuvre de nos valeureux chouhada et de ses vaillants moudjahidine et moudjahidate, mes compagnons d’armes.
En cette commémoration, je tiens à adresser mes salutations et à exprimer ma considération aux moudjahidine et moudjahidate encore en vie et à m’incliner avec ferveur à la mémoire de ceux qui nous ont devancé pour la dernière demeure, dont ici à Tiaret, mon frère et compagnon, le Commandant Ahmed Kaïd, dit Si Slimane, un symbole de l’ALN et l’un des artisans de la grande bataille, celle de l’édification de l’Algérie indépendante.
Mesdames, Messieurs,
En parlant de la grande bataille qui avait pour objectif, aux termes de la Proclamation du 1er Novembre, l’édification d’une Algérie indépendante démocratique et sociale dans le cadre des principes de l’Islam, notre sainte religion, nous pouvons affirmer, fièrement et solennellement, que le sang de nos glorieux Chouhada n’a pas été versé en vain.
Oui, notre lutte héroïque durant la Glorieuse révolution de Novembre, dont le prix a été pour nous un million et demi de Chahid, a été le couronnement de l’épopée de la Résistance nationale à travers laquelle notre brave peuple a démontré son rejet catégorique, tout au long des siècles, de tout ce qui a trait au colonialisme, à l’asservissement et à la tyrannie, ainsi que sa détermination inébranlable pour le recouvrement de sa liberté, la réappropriation de son identité et l’instauration de sa pleine souveraineté sur toutes les contrées de l’Algérie.
En effet, la résistance héroïque déclenchée, les derniers mois de notre Glorieuse révolution dans le Sahara algérien, a été une autre preuve de cette détermination à obtenir l’indépendance de l’Algérie dans son intégralité et à mettre en échec les manœuvres de la dernière heure de l’implacable colonisateur.
Aussi, pouvons- nous, au vu des réalisations de l’Algérie indépendante en matière de progrès économique et de promotion sociale et au regard de sa voix retentissante dans le concert des Nations au service des causes justes et pour la défense d’un monde de paix et de sécurité, réaffirmer que le sang pur de nos martyrs n’aura pas été vainement versé.
Certes, l’Algérie indépendante a été fortement ébranlée durant la tragédie nationale, mais elle est restée attachée aux préceptes de notre sainte religion et au message de nos vaillants chouhada, qui ont préféré la patrie à la vie. Et grâce à la bravoure et à la résistance du peuple algérien, qui a donné à travers les générations successives, naissance à tant de vaillants patriotes, l’Algérie a su dépasser sa tragédie nationale, d’abord par la Concorde civile, puis par la Réconciliation nationale, deux bénédictions dont Allah nous a gratifié.
Nous remercions Dieu pour cette bénédiction et pour toutes les réalisations de l’Algérie dans le cadre de la paix, de la sérénité et de la fraternité.
Cette cérémonie de commémoration et de recueillement même si elle ne se veut pas, fondamentalement, une halte pour l’évaluation des réalisations de l’Algérie indépendante, il n’en demeure pas moins que le rappel de certaines réalités est un devoir en reconnaissance aux artisans de notre liberté, dont l’édification de l’Algérie était le rêve et l’objectif suprême de leur sacrifice.
Aujourd’hui, nous pouvons assurer à nos glorieux chouhada que l’Algérie a consacré à leurs petits-enfants la scolarisation totale, partout où qu’ils se trouvent, et que l’analphabétisme et la privation du savoir contre lesquels ils se sont élevés n’ont plus d’existence en terre algérienne, qui compte à présent près de dix millions d’élèves et d’étudiants, dont presque la moitié sont des filles.
Oui, Mesdames et Messieurs, en cette journée commémorative, nous pouvons affirmer à nos glorieux chouhada que le bannissement affligé à leur peuple, l’extrême pauvreté et la privation des enfants de l’Algérie des richesses de leur terre, c’est-à-dire les raisons pour lesquelles ils se sont révoltés contre le colonialisme abject, ont constitué, également, le moteur de l’essor de l’Algérie, qui a garanti à ses enfants, en peu de temps, des millions de logements et des millions de postes d’emploi en plus d’une solidarité nationale et d’une protection sociale de haut niveau.
Oui, Mesdames et Messieurs, nous pouvons dire à nos glorieux chouhada que la liberté pour laquelle ils se sont soulevés est aujourd’hui une réalité palpable en terre algérienne, Terre de dignité sous l’emblème national flottant.
Toutes les libertés dont jouissent les peuples développés sont, désormais, une réalité tangible en Algérie, aussi bien en termes de pluralisme politique, de liberté d’expression, de droits de l’Homme que d’égalité homme-femme ainsi que de tout ce dont rêvait notre brave peuple à l’époque de l’obscurantisme et de l’iniquité coloniale.
Mesdames, Messieurs,
S’il était un devoir d’informer nos valeureux chouhada de tout ce qui a été réalisé grâce à leur combat et à leurs sacrifices, nous devons, nous, ne pas oublier que les acquis de cette lutte et sacrifices, ne sauraient être sauvegardés et consolidés sans davantage d’effort et d’unité et même de sacrifice, le cas échéant.
Certes désormais, nous connaissons d’importants progrès dans tous les domaines, fruits de tant d’efforts et de persévérance dans la grande bataille, celle de la construction et de l’édification depuis l’indépendance, mais nous nous devons, aujourd’hui que nous vivons dans un environnement jalonné de menaces et de bouleversements, de veiller à la préservation de ces acquis et de rester mobilisés pour davantage de progrès.
Certes, nous jouissons à présent d’une sécurité affermie grâce aux sacrifices des enfants de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’ALN, auxquels j’adresse, en votre nom tous, ainsi qu’à tous les corps de sécurité, officiers, sous-officiers et Djounoud, un hommage pour leur professionnalisme et leurs sacrifices ainsi que pour leur mobilisation contre les résidus du terrorisme et pour la préservation de la paix et de la stabilité de l’Algérie.
Néanmoins, la sécurité de l’Algérie ne suppose pas uniquement la force armée mais également la maturité, l’unité, l’action et le consensus national.
En cette commémoration particulière, j’exhorte, au nom de nos glorieux chouhada et vaillants moudjahidine, l’ensemble des enfants de notre grand peuple à unir leurs forces pour la préservation du serment fait aux chouhada de continuer le combat sur la voie de la construction et l’édification.
De même que je vous exhorte à faire prévaloir l’intérêt suprême du pays sur la diversité des idées chaque fois qu’il est question de la sauvegarde de notre indépendance politique, économique et sécuritaire.
En cette mémorable occasion, je vous exhorte tous à garder vivant, le souvenir du chahid, dans nos coeurs, nos actions et nos efforts pour l’édification d’une Algérie libre, fière et digne.
Gloire à nos martyrs.
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TIARET – Les festivités officielles commémorant la Journée nationale du chahid ont débuté lundi à Tiaret en présence d’une délégation présidée par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
Dans un message lu en son nom par le ministre des Moudjahidine, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que l’Algérie se recueille aujourd’hui avec « dévotion et déférence à la mémoire de nos valeureux martyrs, les Chouhada de la Glorieuse révolution de Novembre, qui a été le couronnement du combat libérateur de notre peuple et un phare éclairant la voie pour nombre de peuple, de par le monde, dans leur combat pour le recouvrement de leur indépendance ».
« En effet, l’Algérie se devait de consacrer une journée nationale au Chahid, étant une terre abreuvée du sang pur de ses martyrs, une terre dont chaque rocher cache les restes d’un de nos héroïques martyrs, comme l’a si bien dit l’un des leaders de notre Révolution », a poursuivi le chef de l’Etat dans son message.
Le programme de commémoration de cette journée nationale, placée sous le haut patronage du président de la République, en présence des autorités de wilaya et de membres de la famille révolutionnaire, comporte une conférence intitulée « Nos martyrs, symboles de notre fierté et grandeur », prévue à la maison de la Culture Ali Maachi de Tiaret, à l’initiative du Centre national des études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954.
Cet établissement culturel abrite une exposition sur la guerre de libération nationale, organisée par le Musée régional du moudjahid de Médéa et prévoit la projection d’un documentaire « Nos martyrs symboles de notre fierté et de notre grandeur », ainsi que l’interprétation d’un chant patriotique « Rabi Rahim Echouahada » par la chorale du Cem « Yahi Seddik » de Tiaret.
Le ministre des Moudjahidine et la délégation qui l’accompagne se sont rendus auparavant au carré des martyrs de Tiaret pour se recueillir sur leurs mémoires.
Tayeb Zitouni a procédé, par ailleurs, à la baptisation de la nouvelle cité 2.000 logements publics locatifs (LPL) au chef-lieu de wilaya du nom du chahid Meziane Said Ait Ameur et de l’école primaire à la même cité du nom du chahid Mansour Brahimi.
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ALGER – L’Office national du Tourisme (ONT) prendra part en compagnie de différents opérateurs du tourisme à la 42ème édition de la Foire Internationale du Tourisme de Budapest (Hongrie), qui aura lieu du 21 au 24 Février 2019, et à laquelle l’Algérie sera présente en tant qu’invité d’honneur, indique lundi cet organisme, dans un communiqué.
Un espace de 100 m² est réservé au stand de l’Algérie, « dont la conception et le décor reflètent l’authenticité et la modernité du pays à travers des motifs architecturaux et des visuels lumineux composés de différents paysages, associés à une partie du patrimoine romain », souligne la même source.
Le stand Algérie connaitra également, pendant toute la durée du salon, la présentation de quelques facettes du patrimoine artisanal, à travers des ateliers vivants, animés par des maitres artisans, ainsi qu’une animation artistique musicale, assurée par la troupe folklorique « El-Inchirah ». Un espace dégustation est également prévu, pour les visiteurs à fin de dévoiler les spécialités culinaires du pays.
Cette participation qui s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur d’Aménagement touristique à l’horizon 2030, notamment dans son volet relatif à la promotion et la mise en tourisme de la destination Algérie, constitue « une réelle opportunité d’échange et de partenariat avec les opérateurs du tourisme mondial » relève l’ONT.
La Foire internationale du Tourisme de Budapest qui prévoit pour cette édition, la participation de quelques 25.000 visiteurs professionnels, est l’une des plus importantes manifestations touristiques, organisées en Europe de l’Est.
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ALGER, 18 fév 2018 (APS)- Un essai appuyé sur une lecture critique d’une centaine de romans d’auteurs français sur « la Guerre d’Algérie » a été publié récemment par Rachid Mokhtari, sous le titre « La guerre d’Algérie dans le roman français ». L’ouvrage est édité en deux tomes, « Esthétique du bourreau » et « Elégie pour une terre perdue », par Chihab.
Dans le premier tome, « Esthétique du bourreau » (461 pages), l’auteur -pour qui le terme « Guerre d’Algérie » renvoi à toute la période coloniale (1830-1962)- s’intéresse d’abord aux écrits ayant accompagné la colonisation de l’Algérie, particulièrement à l’œuvre d’Eugène Fromentin, artiste peintre et auteur de « Un été dans le Sahara » (1857), et celle de André Gide auteur de « Les nourritures terrestres » (1897). Rachid Mokhtari compare ces deux ouvrages et croit déceler une volonté de « poétiser la conquête », c’est-à-dire la colonisation de l’Algérie.
Il souligne également le contraste entre deux grandes sagas de la littérature française: « Les chevaux du soleil » publiée en six volumes par Jules Roy à partir de 1967 et la trilogie « C’était notre terre » (2008), « Les vieux fous » (2011), et « Un faux pas dans la vie d’Emma Picard » (2015) publiée par Mathieu Belezi, pour confronter des conceptions différentes d’une de ce qu’il appelle la « fresque de l’Algérie pré 1954 ».
Un autre chapitre est également dédié à « la victime en uniforme », l’image littéraire du militaire français (engagé volontaire, parachutiste, appelé du contingent…) qui « se donne à lire dans sa misère de victime de guerre ».
Dans le même ordre d’idées, l’universitaire s’intéresse à l’image littéraire du parachutiste français, antithèse du soldat du contingent. Une image passant du « spécialiste de la gégène » au « symbole de l’honneur de la nation » donnant naissance au « mythe du para », « une nébuleuse qui entrave le témoignage des victimes au profit des propos fantasques du bourreau ».
Le second tome de cette essai, « Elégie pour une terre perdue » (288 pages), se penche sur les écrits de « pieds-noirs » qui ont entamé des retours, réels ou imaginaires au « paradis perdu ». Dans ces écrits, « la guerre s’efface pour ne devenir qu’un écho », analyse l’auteur.
Rachid Mokhtari évoque la « nostalgérie du pied-noir » et le traumatisme de « l’exode de 1962 » à travers « Au pays de mes racines » (1980) de Marie Cardinal, un roman qu’il qualifie d’ « autoanalyse thérapeutique » où la romancière revient « à la rencontre d’une nouvelle Algérie ».
Ce concept se décline de manière plus « nostalgique et inconsolable », comme dans le « roman-complainte », Maman la blanche (1982) de Alain Vircondelet, écrit l’auteur.
Dans cette production d’écrivains pieds-noirs, l’universitaire signale les rares écrits évoquant la guerre et les horreurs dont les auteurs étaient témoins directs et parfois impliqués eux-mêmes, à l’image de Jean-Noël Pancrazi et de Marie-Christine Saragosse.
Rachid Mokhtari a également sélectionné deux autres groupes de romans, les carnets de retour en Algérie et les récits de « retour généalogique » sur les parcours intimes de familles pieds-noirs.
Universitaire, romancier et journaliste, Rachid Mokhtari a publié plusieurs ouvrages consacrés à la littérature algérienne dont « Tahar Djaout, un écrivain pérenne », « Le nouveau souffle du roman algérien » ou encore « La graphie de l’horreur ».
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BANXY, la première banque mobile en Algérie, fait évoluer son offre pour répondre aux attentes et besoins de ses clients, en lançant la gamme « épargne mobile », une solution innovante conçue pour toute personne désirant constituer une épargne. Une solution digitale, rapide et très simple à utiliser
En avril 2018,Natixis Algérie lançait BANXY, la première banque mobile en Algérie, une offre très attendue qui répond aux attentes des consommateurs algériens. Dès son lancement, BANXY a connu un grand succès et trouve rapidement son public
Différente des offres traditionnelles, l’épargne par BANXY a été pensée pour répondre aux besoins des clients. Cette offre facilite l’action d’épargner et propose un taux de rémunération très attractif sans conditions ni paliers évolutifs.
L’utilisateur pourra ouvrir son compte épargne sans se déplacer,directement sur l’application sans devoir représenter un nouveau dossier administratif ou solliciter un conseiller clientèle en agence.L’épargnant pourra aussi alimenter, facilement,son compte épargne avec tous types de virements.
L’application offre la possibilité de créer un compte nommé « Mon Projet »,gratuitement et sans taux d’intérêt, ce qui permettra au client d’être accompagné par BANXY pour constituer une épargne liée à un projet personnel et atteindre son objectif.
La Banque Mobile BANXY continuera à évoluer dans les mois qui viennent avec de plus en plus de fonctionnalités visant àf aciliter l’expérience bancaire aux consommateurs algériens.
BANXY est la première banque mobile lancée en Algérie, destinée aux particuliers et accessible via smartphone.
Une banque mobile conçue pour faire vivre au client le meilleur de l’expérience bancaire grâce aux différentes fonctionnalités proposées sans aucun déplacement dans une agence bancaire : ouverture de compte, gestion des moyens de paiement, virements instantanés,… Et bien d’autres fonctionnalités pour faciliter le quotidien du client.
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ORAN – Le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a réitéré sa détermination à contribuer au renouveau du club phare de la ville, le MC Oran, en l’aidant notamment à se doter d’un centre de formation, surtout qu’il s’apprête à passer sous le règne d’une entreprise publique.
« L’assiette de terrain appelée à accueillir le futur centre de formation du MCO est prête. Elle est située à proximité du complexe sportif en cours de réalisation. Nous sommes là pour accorder toutes les facilités à ce club pour se doter d’un centre de formation dans le cadre du projet d’avenir que compte réaliser l’entreprise Hyproc une fois avoir pris les rênes du Mouloudia », a déclaré à l’APS le chef de l’exécutif.
Le MCO, privé de titres, aussi bien sur le plan national qu’international depuis 1996, se prépare à passer sous l’égide d’Hyproc Shipping Company, filiale du groupe Sonatrach spécialisée dans le transport maritime des hydrocarbures.
Le wali d’Oran, qui dit veiller personnellement à ce que la transaction soit effectuée dans les meilleurs délais, a affirmé au passage que l’heure est à rendre au MCO son lustre d’antan et c’est d’ailleurs l’objectif que se fixent les responsables d’Hyproc, même s’il s’agit pour eux de leur première expérience dans le monde du sport.
« Hyproc viendra avec un projet d’avenir, et naturellement, la formation sera le cheval de bataille du club, d’où notre intérêt particulier accordé à la réalisation d’un centre de formation », a-t-il expliqué.
La direction d’Hyproc, qui avait signé un protocole de partenariat avec le MCO début janvier dernier, attend seulement de recevoir des pièces comptables de la part de son homologue du MCO pour passer à l’étape suivante, à savoir le rachat de la majorité des actions de la Société sportive des « Hamraoua », a rassuré M. Cherifi.
En attendant, le MCO lutte pour son maintien parmi l’élite, une situation qui pousse ses supporters à revendiquer un changement radical à tous les niveaux. Tous leurs espoirs sont désormais placés sur Hyproc pour justement permettre au club de renaître de ses cendres, dit-on dans l’entourage de la formation phare d’El Bahia.
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ALGER – Deux derbies alléchants, CR Belouizdad – NA Husseïn-Dey et USM Annaba – ES Sétif, seront au menu de la première partie des quarts de finale (aller) de la Coupe d’Algérie de football, prévus à partir de mardi.
Chacune des quatre équipes en lice mardi auront à coeur de prendre option sur une qualification pour les demi-finales de l’épreuve populaire.
Le stade olympique du 5-Juillet va vibrer au rythme du derby algérois CRB-NAHD qui s’annonce indécis et ouvert à tous les pronostics. Les deux équipes traversent en effet une période faste, ce qui augure d’une confrontation âprement disputée.
Le NAHD, leader du groupe D de la phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine, enchaîne donc avec un autre derby en Dame Coupe, après avoir éliminé le MC Alger en 1/8 de finale (1-0).
Le Chabab, invaincu en 9 rencontres, toutes compétitions confondues, soit depuis l’arrivée à la barre technique d’Abdelkader Amrani, sera certainement un sérieux client pour le Nasria, même si son objectif principal reste bien évidemment le maintien.
A l’Est du pays, l’USM Annaba, qui n’a plus atteint ce stade de la compétition depuis plusieurs années, accueillera dans la première manche l’ES Sétif, qui souffle le chaud et le froid depuis le début de la saison.
Ayant réussi à mettre fin à deux défaites de rang en disposant mercredi dernier à domicile de l’Olympique Médéa (1-0), l’Entente, un des spécialistes de l’épreuve, a les moyens de sortir « indemne » du chaudron du 19-Mai, habitué à faire le plein pour ce genre de rendez-vous.
L’équipe d’Annaba, dirigée désormais par l’entraîneur Lakhdar Adjali, fait du surplace en championnat de Ligue 2 et occupe la 6e place, après sa contre-performance à domicile vendredi face à l’USM El-Harrach (0-0).
Les quarts de finale (aller) de la Coupe d’Algérie reprendront samedi prochain avec au programme le match entre la JSM Béjaïa et le Paradou AC, alors que le choc CS Constantine – MC Oran a été décalé au 12 mars.
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AIN DEFLA – Au total, 116 opérations de développement sont en cours de réalisation dans les communes d’Aïn Lechiakh, Oued Djemaâ et Aïn Soltane (Aïn Defla), a annoncé, dimanche, le wali, Azziz Benyoucef.
Une enveloppe financière de 2,75 milliards de dinars a été allouée à cet effet englobant 1,08 milliards de dinars au profit d’Aïn Lechiakh, 0,77 milliards de dinars pour Oued Djemaâ et 0,9 milliards de dinars pour Aïn Soltane, a précisé le wali à la fin de la visite effectuée aux trois communes en vue de s’enquérir de leur dynamique de développement.
De l’ensemble des opérations en cours de réalisation, 43 concernent Aïn Lechiakh, 28 sont destinées à Oued Djemaâ et 45 autres au profit d’Aïn Soltane, a-t-il souligné, signalant que nombre d’opérations ont été entamées durant l’exercice 2018 au moment où le reste a été lancé durant l’année en cours.
Les opérations en question portent essentiellement sur des projets se rapportant aux routes, l’AEP, l’électrification, la jeunesse et sport, l’énergie, l’assainissement et l’éducation, a fait savoir M. Benyoucef.
Une fois sa visite achevée, le chef de l’exécutif a présidé une rencontre-débat avec des représentants de la société civile de chaque commune en présence de tous les directeurs de l’exécutif.
Le chef de l’exécutif a mis l’accent sur la nécessité du classement des doléances des citoyens selon l’ordre de priorité, observant qu’en dépit de la conjoncture financière difficile que traverse le pays, l’Etat ne se désengagera pas de ses engagements envers les citoyens.
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