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MARTOLOD (Blog d'information marine)

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Information marine
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ven, 27/11/2015 - 14:34

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Le webmaster

Catégories: Défense

La lutte contre le narcotrafic dans les Antilles

jeu, 29/10/2015 - 17:10
Depuis le début de l’année 2015, plus de 8,3 tonnes de drogue ont été saisies dans les Antilles.

Le 8 octobre 2015 dans les Antilles, plus de 500 kg de cocaïne sont interceptés par le Ventôse à bord d’un voilier, portant à quatre le nombre de prises réalisées en moins de quinze jours dans les Antilles (pour un volume total de près de 2,1 tonnes).

Brèves marine…

Catégories: Défense

Le D’Entrecasteaux débute ses essais en mer

mer, 28/10/2015 - 13:21
Le premier bâtiment multi-missions, le D’Entrecasteaux a débuté ses essais en mer.

Le D’Entrecasteaux est le premier des quatre nouveaux Bâtiments Multi-Missions (B2M) promis à la Marine nationale pour remplacer en Outre-Mer, ses Bâtiments de transport léger (BATRAL). La tête de série du programme B2M doit être livrée en octobre, en vue d’une mise en service début 2016. Il rejoindra alors sa base de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.

En décembre 2013, trois exemplaires de Bâtiments Multi-Missions (B2M) ont été commandés aux industriels français Piriou et DCNS, le contrat comprend une option pour un quatrième exemplaire. Après la découpe de la première tôle, le 25 avril 2014 dans les chantiers Piriou de Concarneau, la mise sur cale de la tête de série est intervenue un mois plus tard. Une partie des blocs constituant le premier B2M a été réalisée à Gdansk, en Pologne. Transportés sur une barge, ces blocs sont arrivés à Concarneau fin août 2014. Sortie des chantiers fin mai 2015 et après deux mois passés sur l’élévateur, il a été mis à l’eau le vendredi 31 juillet 2015. Le D’Entrecasteaux reste la propriété de la société Kership, filiale du chantier naval Piriou et DCNS. Le navire est donc mis à la disposition de la Marine nationale, qui en prendra possession au printemps 2016 pour l’envoyer ensuite à Nouméa, où il remplacera le Bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier, désarmé en 2013. Le vendredi 16 octobre 2015, le contre-amiral Damlaincourt, adjoint à Brest de l’amiral commandant la Force d’Action Navale (FAN), a fait reconnaître le capitaine de corvette Benoît Bariller comme commandant de l’équipage « A » du bâtiment multi-missions D’Entrecasteaux.
Le D’Entrecasteaux sera suivi par le Bougainville, en cours d’assemblage chez Piriou, qui ralliera la Polynésie française à l’été 2016. Le troisième B2M prendra le nom de Champlain et sera quant à lui positionné à La Réunion, où il est attendu début 2017. Quant au quatrième bâtiment de cette classe, dont le nom n’est pas encore défini, il doit être commandé d’ici 2017 à Kership en charge de ce programme, pour remplacer à Fort de France (Antilles) le BATRAL Dumont d’Urville.
Longs de 65 mètres pour une largeur de 14 mètres et un déplacement de 2 300 tonnes en charge, les B2M pourront atteindre la vitesse de 15 nœuds. Armées par un équipage de 20 marins, ces unités pourront réaliser 30 jours d’opérations sans ravitaillement et seront capable de naviguer 200 jours par an. Pour surveiller et protéger la Zone Économique Exclusive (ZEE) française, les B2M auront de solides moyens de communication, notamment satellitaires, seront dotés de deux mitrailleuses de 12.7mm et pourront mettre en œuvre des embarcations rapides pour les interceptions et les contrôles. Ils pourront également assurer des missions d’assistance au profit des populations, par exemple suite à une catastrophe naturelle. A cet effet, ils pourront accueillir des conteneurs sur la plage arrière, manutentionnés à l’aide d’une grue d’une capacité de 12 tonnes à 14 mètres (ou 10 tonnes à 17 mètres). Ils pourront également embarquer un petit chaland de débarquement de 8 mètres, qui pourra déposer à terre du matériel et du personnel. Les B2M seront en mesure de projeter une petite force de 20 personnes avec armes et munitions, par exemple des soldats, gendarmes ou policiers (logements prévus à bord), mais aussi accueillir des naufragés ou des ressortissants en cas d’évacuation. Ils pourront également déployer des plongeurs et des équipements sous-marins, y compris des drones.
La Marine nationale a retenu des noms de grands navigateurs et explorateurs français pour ses nouveaux bâtiments multi-missions. Le premier de la série est baptisé en hommage à Antoine Bruny d’Entrecasteaux (1737-1793). Cet officier de marine s’est illustré en ouvrant une nouvelle route maritime vers la Chine. En 1788, alors que l’on est sans nouvelle du corps expéditionnaire emmené par Jean François de Galaup, comte de La Pérouse (1741-1788), parti de Brest en août 1785 avec deux frégates, l’Astrolabe et la Boussole, Louis XVI demande à d’Entrecasteaux de retrouver l’expédition. Il quitte Brest avec La Recherche et L’Espérance et manque les probables rescapés en passant près de Vanikoro, dans le Pacifique sud. Mais ce voyage via le cap de Bonne Espérance, à travers l’Océan Indien, l’Océanie et jusqu’en Asie du sud-est, qui a coûté la vie à d’Entrecasteaux, décédé du scorbut en 1793, se solda par de nombreuses découvertes et permit d’enrichir les connaissances sur les régions traversées. C’est ainsi que d’Entrecasteaux a rejoint la lignée des grands explorateurs français, plusieurs bâtiments de la marine ayant porté son nom.

Catégories: Défense

Départ de la Transat Jacques Vabre 2015

lun, 26/10/2015 - 17:33
Départ de la transat Jacques Vabre le premier vrai test match avant le Vendée Globe.

C’est parti pour près de deux semaines de course. Les 42 voiliers de la 12ème Transat Jacques Vabre ont pris le départ au large du Havre le dimanche 25 octobre 2015 à 13h30. Au programme 5 400 milles soit 10 000 km de course jusqu’à Itajaï au Brésil, où les meilleurs devraient arriver dans deux semaines.

Le départ de la douzième Transat Jacques-Vabre, aussi appelée La Route du café ou encore Transat en double, a été donné ce dimanche 25 octobre à 13h30 sous un soleil automnal. Une heure avant le signal préparatoire, la ligne de départ a été mouillée par le Comité de Course, les multicoques sont positionnés les plus au large, les monocoques les plus à l’Est, le patrouilleur Pluvier de la Marine nationale séparant les deux flottes. La brise de secteur Est cinq nœuds s’installe doucement sur le plan d’eau au large du cap de la Hève sur une mer plate. De nombreux voiliers de plaisance entourent la zone de départ. Le début de la course est un peu poussif, pendant plus d’une heure  la flotte cherche le moindre souffle d’air, le vent du Nord oblige les voiliers à rejoindre au près la bouée Antifer puis les deux marques mouillées devant la plage d’Etretat, dernière marque de parcours avant Itajaí. Dès le milieu de la nuit, le vent va fraîchir pour une vingtaine de nœuds de sud-est puis monter franchement d’un cran dans la journée de lundi. La Manche passée c’est au large de la pointe bretonne que les skippers devront affronter des conditions météorologiques périlleuses dans une mer grosse et chaotique, il faudra dès les premiers jours ne rien casser. Parmi les difficultés que vont rencontrer les skippers, il y a notamment la traversée du Golfe de Gascogne où les conditions de navigation sont souvent difficiles en hiver, puis le « pot au noir », une zone redoutée des marins à cause de sa météo orageuse et aléatoire.

Catégories: Défense

La France étend son plateau continental

dim, 11/10/2015 - 18:34
La France a gagné près de 500 000 km2 grâce à l’élargissement de son plateau continental.

La France, qui disposait déjà du deuxième domaine maritime au monde derrière les États-Unis, vient de l’étendre de 500 000 km2 grâce à l’élargissement de son plateau continental au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen.

La Convention de Montego Bay de 1982, « véritable constitution des océans », prévoit qu’en cas de continuité géologique dans le sous-sol, un pays côtiers peut prétendre à l’extension de sa zone économique exclusive (normalement fixée à 200 milles des côtes) à une limite de 350 milles. Pour ce faire, la France a mis en place le programme EXTRAPLAC (EXTension RAisonnée du PLAteau Continental) afin de réunir les données relatives aux zones d’extensions potentielles. Ce dernier, mené, entre autres par l’IFREMER, a vu la mise en œuvre de campagnes géologiques et océaniques visant à instruire différents dossiers auprès de la Commission des limites du plateau continental des Nations-Unies.
Les quatre décrets parus cette semaine, étendent les limites extérieures du plateau continental au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen. Le domaine maritime de la France gagne ainsi près de 500 000 Km2. D’autres dossiers sont toujours  en attente devant l’instance internationale. Parmi les demandes déposées par la France, figure celle concernant l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon qui oppose Paris et Ottawa, les fonds marins dans cette zone étant potentiellement riches en hydrocarbures. Si toutes ces demandes étaient reçues, le domaine français pourrait augmenter d’un million de km2.

Catégories: Défense

Opération SOPHIA

sam, 10/10/2015 - 17:35
L’Union Européenne a lancé l’opération SOPHIA pour lutter contre les passeurs.

L’Union européenne a décidé de recourir à la force militaire contre les passeurs qui organisent le passage en Méditerranée des migrants. Son bras armé est l’EUNAVFOR-Med, force aéromaritime constituée pour l’heure d’une demi-douzaine de bâtiments de surface et autant d’avions et d’hélicoptères.

Annoncée fin septembre à Rome, l’Union Européenne (UE) a lancé 7 octobre 2015 l’opération SOPHIA, du nom d’une petite fille de migrants née en mer. Placée sous l’égide l’EUNAVFOR-Med, cette nouvelle mission consiste à intercepter dans les eaux internationales les passeurs, les arrêter, les poursuivre et arraisonner leurs bateaux, par la force si besoin. Le commandement de l’opération est géré depuis Rome et les opérations à la mer par un état-major embarqué sur le porte-aéronefs Cavour, navire amiral de la flotte italienne. Cent quatre-vingt hommes et femmes appartenant à vingt nationalités coordonnent les opérations dans la zone de la Méditerranée centrale comprise entre la Tunisie et la Libye jusqu’à l’Italie. Côté français, la Marine nationale participe avec la frégate Courbet et pourra, ponctuellement, mettre à disposition un avion de surveillance ou de patrouille maritime.
Indépendante de l’opération TRITON, pilotée par l’agence FRONTEX pour assurer la protection des frontières maritimes de l’UE et secourir les naufragés, l’opération SOPHIA vise à lutter contre les trafiquants d’êtres humains. Comment va-t-elle fonctionner ?

Repérer et intercepter les passeurs

Les bateaux de migrants sont souvent accompagnés dans les eaux internationales par des navires d’escorte rapides jusqu’à ce qu’ils rencontrent des secours. Après quoi, ils prennent la fuite. C’est à leur bord que se trouvent les organisateurs du trafic.
La première phase de l’opération dirigée par l’amiral italien Enrico Credendino, consistera à recueillir les informations provenant des patrouilles en haute mer pour aider à la détection de réseaux de passeurs. Cinq navires de guerre, deux sous-marins, trois avions patrouilleurs maritimes, deux drones et trois hélicoptères mobilisés arriveront dans la zone d’opération dans les jours à venir. La NAVFOR devra être capable de détruire les bateaux mères utilisés par les trafiquants, qui servent à tracter en haute mer des radeaux de fortune chargés de migrants.
Pour l’heure, faute de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, l’EUNAVFOR-Med ne peut intervenir que dans les eaux internationales, une zone qui s’arrêtera aux eaux territoriales libyennes.

Intervenir dans les eaux et sur les côtes libyennes

Pour être efficace, la NAVFOR devra pouvoir intervenir dans les eaux territoriales libyennes. Pour cela, il faudra attendre un feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies et l’aval des autorités libyennes, ce qui est loin d’être acquis. Une telle résolution ne peut être votée qu’avec le consentement des autorités libyennes, alors que le pays est plongé dans le chaos, avec deux gouvernements rivaux.
Le transport des migrants est une des premières sources de revenus en Libye avec le pétrole. On estime le revenu du trafic à 250 millions d’euros par mois.

Catégories: Défense

Essais en mer de la frégate Languedoc

ven, 09/10/2015 - 18:37
Début des essais de la frégate multi-missions Languedoc au large des côtes bretonnes.

Le 7 octobre 2015, la Languedoc, troisième frégate multi-missions (FREMM) de la série destinée à la Marine nationale, a appareillé de Lorient pour sa sortie en mer. Par rapport à ses aînées, la Languedoc verra sa période de tests réduite à six semaines au lieu de huit. L’objectif de cette première sortie est de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire.

Le programme FREMM représentera à terme la construction de dix frégates, dont huit pour la Marine nationale. Six d’entre elles seront livrées d’ici 2019 et deux frégates dotées de capacités anti-aériennes renforcées seront livrées avant 2022. Deux autres unités ont été vendues à l’export, l’une le Mohammed VI livrée en 2014 à la Marine Royale du Maroc et l’autre le Tahya Misr (ex-Normandie) livrée en juin 2015 à la Marine égyptienne.
Le groupe DCNS a livré à la Marine nationale sa toute première FREMM, l’Aquitaine, fin 2012 et la FREMM Provence, le 12 juin 2015. La frégate Languedoc sera livrée au printemps 2016. Viendront ensuite l’Auvergne, mise à flot le 2 septembre dernier et livrable en 2017, puis la Bretagne, en cours de construction pour un achèvement en 2018. Une sixième FREMM, qui prendra normalement le nom d’Alsace, rejoindra la Marine nationale avant la mi-2019. Deux autres frégates bénéficiant de capacités de défense aérienne renforcées seront opérationnelles entre 2020 et 2022.

Caractéristiques des FREMM :
  • Longueur hors tout : 142 m ;
  • largeur : 20 m ;
  • Vitesse maximale : 27 nœuds ;
  • Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus) ;
  • Capacité de logement : 145 personnes ;
  • Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds.
Catégories: Défense

La SNSM inquiète pour son avenir

ven, 25/09/2015 - 19:30
La sauvegarde de la vie humaine en mer est de la responsabilité de l’État, elle a été confiée à une association de droit privé.

Chacun sait le rôle joué depuis 150 ans sur nos côtes par la SNSM qui a contribué au fil du temps au sauvetage de très nombreuses vies humaines. Or, des interrogations se font jour aujourd’hui sur les moyens de financement dont doit pouvoir disposer la SNSM pour l’entretien et le renouvellement de sa flotte de navires de sauvetage.

La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) est une association loi de 1901, fondée le 1er juin 1967, et reconnue d’utilité publique par décret n° 602 du 30 avril 1970. Par arrêté du 21 juin 2006, elle a été officiellement agréée par le ministre chargé de la mer en qualité d’organisme de secours et de sauvetage en mer. Cet agrément est le seul délivré à ce jour à un organisme privé. Il témoigne de la reconnaissance de l’État envers cette association qui s’intègre, de fait, dans le dispositif opérationnel de l’action de l’État en mer.
La SNSM est un intervenant privilégié dans les opérations de secours, de recherche et de sauvetage des personnes en détresse en mer. Opérationnelle vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, sur l’ensemble du territoire français, elle participe grâce au dévouement de ses 7 000 bénévoles, au sauvetage d’environ 50% des personnes secourues en mer dans le cadre des interventions coordonnées par les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage en mer (CROSS). Lorsqu’elle n’est pas directement engagée dans des opérations de sauvetage, la SNSM assure la gestion et la maintenance de ses moyens matériels (embarcations, infrastructures, divers équipements), la formation de ses ressources humaines (essentiellement bénévoles), ainsi que l’organisation de campagnes de communication sur la sécurité en mer ou encore, l’encadrement de manifestations nautiques telles que le trophée SNSM.
La SNSM dispose de 219 stations de sauvetage, 600 embarcations, 274 postes de secours sur les plages et 32 Centres de Formation et d’Intervention (CFI). « Si l’État devait reprendre à sa charge ce service irremplaçable, ça lui coûterait de 300 à 400 M€ quand la SNSM a un budget de l’ordre de 25-27 M€ », explique Xavier de la Gorce, président de la Société nationale de sauvetage en mer. Or, l’État « participe actuellement à hauteur de 8% de notre budget », quant aux collectivités locales, dont c’est une compétence facultative confirmée par la réforme des collectivités territoriales, elles participent à hauteur de 17%. « Nous ne pouvons pas leur demander plus ». La baisse des dotations de l’État est passée par là. « Nous sommes à un tournant crucial de la vie de la SNSM pour des problèmes d’ordre financier ». 75% des subsides de l’association de sauvetage proviennent de mécènes et de donateurs privés, au nombre de 75 000. « Cette année, nous avons perdu 2,5 à 3 M€ sur les legs », indique Xavier de la Gorce qui se tourne vers les plaisanciers, les principaux bénéficiaires des interventions de la SNSM. « Nous en recensons un million sur le littoral français. Si seulement un quart d’entre eux donnaient 30 € à la SNSM – l’équivalent d’un paquet de cigarettes après déduction fiscale – l’association serait hors d’eau ! ».

Il faut rappeler que le sauvetage en mer est gratuit pour les personnes et forfaitaire pour les biens.

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Catégories: Défense

Cyberdéfense maritime

ven, 18/09/2015 - 10:52
Phénomène mondial, la cybermenace cible toutes les couches des sociétés, les navires sont aussi les cibles du cyberpiratage.

Compte tenu de la dimension croissante acquise par le cyberespace dans les opérations et les activités maritimes, une sécurisation renforcée des systèmes d’informations est aujourd’hui devenue nécessaire pour l’ensemble du secteur maritime. Consciente de cette réalité, la Marine nationale considère la cyberdéfense comme un domaine de lutte à part entière.

Brèves marine…

Catégories: Défense

« Les voies de la liberté »

mer, 16/09/2015 - 18:36
Exposition consacrée à la découverte des camps par les Alliés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et au retour des rescapés.

La Libération, ce fut aussi le retour des camps de 53 000 déportés. Un voyage éprouvant, mais aussi un retour compliqué à la vie. Le retour des déportés, une exposition au Mémorial de Montluc à Lyon, du 15 septembre 2015 au 28 mai 2016.

Il est essentiel qu’un mémorial comme Montluc présente à ses visiteurs des expositions liées à l’actualité commémorative. L’exposition sur le retour des déportés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale s’inscrit pleinement dans cette perspective. Prison de Jean Moulin, de Marc Bloch, des Enfants d’Izieu, et de plus de 8 000 juifs, résistants et otages ; Montluc, prison allemande au cœur de la Capitale de la Résistance, n’était souvent qu’une étape avant la déportation ou les exécutions.
Il n’y a pas eu de libération des camps. Les Alliés sont souvent arrivés dans des camps presque vides, les SS avaient déserté les lieux, emmenant parfois avec eux les prisonniers les plus valides. Au fur et à mesure de leur avancée, ils découvrent l’horreur des camps en les visitant, et ce sont les médecins qui soulignent l’urgence sanitaire et la nécessité de leur apporter des soins spécifiques. Le retour des déportés a duré plus d’un an et demi.
Cette exposition prend le parti d’étudier l’organisation matérielle et administrative du retour des déportés dont ni l’état sanitaire, ni le rapatriement, n’avaient été réellement anticipés. C’est aussi l’occasion de croiser le regard des rescapés pour observer les grandes étapes de ce retour. De nombreux documents d’archives, photographies et articles de journaux figurent sur les différents panneaux d’exposition. Le visiteur peut notamment lire des articles du journal Le Progrès, des notes du ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, des photographies prises par les Alliés, ainsi que des éléments de correspondance familiale.
La prison militaire de Montluc, localisée en face du fort du même nom, dans un quartier industriel de Lyon, ouvre ses portes en 1921. Suite à l’invasion de la zone sud, le 11 novembre 1942, les Allemands réquisitionnent la prison et la placent sous leur contrôle exclusif. Montluc devient alors le lieu d’internement pour des résistants, des otages, mais aussi pour les victimes des mesures raciales, en attente de leur départ vers Drancy et leur déportation vers les camps de concentration et d’extermination. Montluc fonctionne en liaison quotidienne avec le siège de la Gestapo, avenue Berthelot dans les locaux de l’École de Santé Militaire, où sont effectués les interrogatoires (locaux actuels du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation). Les prisonniers sont le plus souvent déportés ou fusillés aux alentours de Lyon et à la Doua, d’autres condamnés sont fusillés à l’intérieur même de la prison, sur le chemin de ronde à un emplacement désormais appelé « Mur des fusillés ». Le 24 août 1944, les prisonniers sont libérés à la fois par l’intervention de la Résistance et par le départ des geôliers, une semaine avant la libération de Lyon le 3 septembre.
Le Mémorial de la prison de Montluc a rejoint les sites gérés par le Ministère de la Défense, qualifiés de Haut Lieux de Mémoire.

« Les voies de la liberté »
Du 15 septembre 2015 au 28 mai 2016
Mémorial de Montluc
4 rue Jeanne Hachette
69003 Lyon
Catégories: Défense

Un nouveau commando marine

mar, 15/09/2015 - 15:08
Le commando Ponchardier a officiellement vu le jour le 11 septembre à Lanester, près de Lorient.

La base des fusiliers et commandos accueille le 7ème commando, composé de 160 hommes et qui sera réservé à l’appui des opérations spéciales. Cette décision est prise en cohérence avec les priorités tracées par la Loi de Programmation militaire qui donne à ces unités d’élite un rôle accru dans nos opérations. Les effectifs des commandos marins passent à 650 hommes.

Le vendredi 11 septembre 2015, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a remis en présence de l’amiral Bernard Rogel, chef d’État-Major de la Marine nationale (CEMM), ainsi que du capitaine de vaisseau François Rebour, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), le fanion de la nouvelle unité et les décorations héritées du groupement autonome Ponchardier, engagé en Indochine en 1945-1946. Le ministre a ensuite remis la fourragère portée par les membres des forces spéciales maritimes françaises au pacha du nouveau commando, tout le personnel recevant ensuite sa fourragère.
Jean-Yves Le Drian a rappelé que la mise en service du commando Ponchardier « intervient dans un contexte lourd de menaces directes pour la sécurité de la France et des Français – le terrorisme djihadiste est la première d’entre elles ». La création de cette nouvelle unité s’inscrit donc dans le cadre du renforcement des moyens alloués aux forces spéciales françaises, qui vont voir leurs effectifs passer de 3 000 à 4 000 hommes.
Le commando Ponchardier s’ajoute aux six premiers commandos marine. Les commandos Trépel et Jaubert sont composés de groupes spécialisés dans le contre-terrorisme et la libération d’otages (CTLO), les commandos Montfort et de Penfentenyo mettent en œuvre des équipes spéciales de neutralisation et d’observation (ESNO), le commando Hubert dispose de groupes spécialisés dans le contre-terrorisme, la libération d’otages et l’action sous-marine avec ses nageurs de combat. Un sixième, le commando Kieffer, a été créé en 2008. Il assure la capacité de commandement de groupement de forces spéciales et met en œuvre des cellules de soutien avec ses spécialistes de l’informatique, de la guerre électronique, des drones, de la cynophilie, du renseignement ou encore de l’intervention en milieux contaminés. Quant au commando Ponchardier, il assurera le soutien technique des équipements employés par les six unités combattantes de la Marine nationale (embarcations, véhicules tactiques, systèmes d’information et de communication, armement, munitions).
La devise du commando Ponchardier est « À la vie à la mort ».

Catégories: Défense

Commande de BSAH

sam, 05/09/2015 - 17:31
Quatre bâtiments de surveillance et d’assistance hauturiers commandés pour la Marine nationale.

La Direction générale de l’armement a notifié le 17 août 2015 aux chantiers navals Piriou, la réalisation de quatre Bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers destinés à la Marine nationale. La commande porte dans un premier temps sur deux unités, deux autres BSAH doivent être commandés l’an prochain.

En février dernier, lors d’une intervention devant les députés de la commission « Défense », l’amiral Bernard Rogel, le Chef d’État-Major de la Marine nationale (CEMM) déplorait la lenteur du programme BSAH (Bâtiments de Soutien et d’Assistance Hauturiers), lancé en 2006. Le programme initial portait sur huit unités.
Le lundi 17 août 2015, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a notifié à Kership, filiale commune à Piriou et à DCNS, le soin de construire quatre BSAH destinés à la Marine nationale, dont deux fermes. Une première commande porte sur deux unités, dont la mise en service pourrait avoir lieu entre 2017 et 2018. Deux autres BSAH, également prévus dans la Loi de Programmation Militaire (LPM), doivent être commandés l’an prochain en vue d’une livraison en 2019. La tête de série sera basée à Toulon, où elle remplacera les bâtiments de soutien de région Gazelle et Taape, opérationnels depuis 1978 et 1983. Les autres BSAH succèderont à Brest aux remorqueurs de haute mer Tenace (1973) et Malabar (1976), ainsi qu’au BSR Élan (1978), positionné à Cherbourg.
Longs de 70,30 mètres pour une largeur de 15,80 mètres et un tirant d’eau de 5 mètres, les BSAH bénéficient d’un design inspiré des navires de services à l’offshore. Ils se verront confier trois types de missions, le soutien d’une force navale (accompagnement d’un groupe aéronaval ou amphibie, intervention auprès d’un sous-marin en escale, remorquage de cibles et d’antennes, etc…), de soutien de région (remorquage d’engins, ancrages, relevages…) et de sauvegarde maritime dans le cadre de l’action de l’État en mer (sauvetage, assistance à la protection des biens, protection de l’environnement, lutte contre les pollutions maritimes…). Pouvant opérer sans ravitaillement pendant trente jours, ils permettront à la Marine nationale de disposer, sur chaque façade maritime de la métropole, d’unités de soutien très polyvalentes et réactives, l’objectif étant que les BSAH puissent intervenir en moins de six heures.

Caractéristiques
  • Longueur hors tout : 70,30 mètres
  • Largeur hors membres : 15,80 mètres
  • Tirant d’eau : 5 mètres
  • Port en lourd : environ 1 000 T
  • Surface de chargement en pontée : 250 m2
  • Déplacement 2 700 t en pleine charge
  • Vitesse : 14 nœuds
  • Coque / superstructure : acier
  • Aménagement : 17 hommes d’équipage + 12 passagers
  • Propulsion : 2 x 2 650 KW
  • Groupes électrogènes : 2 x 300 KWe

Équipements spécifiques

  • Capacité de traction au point fixe : 80 T
  • Grue de 12 T à 25 m
  • Accueil de 12 plongeurs et de leurs matériels
  • Lutte incendie
  • Mise en œuvre d’un barrage flottant antipollution
  • Embarcation de travail d’environ 8 mètres
  • Embarcations semi-rigides
  • Transport des armes et munitions
  • Soutien d’un sous-marin en escale
Catégories: Défense

Un nouveau chef pour la Force d’Action Navale

mer, 02/09/2015 - 13:39
L’Amiral Denis Béraud prend le commandement de la force d’action navale.

Après deux ans à la tête de la Force d’Action Navale, le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau a passé la barre au vice-amiral d’escadre Denis Béraud, qui devient le onzième commandant de la FAN. Quant à l’amiral Coindreau, il prend le poste de sous-chef d’état-major « Performance » auprès du chef d’état-major des armées à Paris.

Le mardi 1er septembre 2015, le vice-amiral d’escadre Denis Béraud a pris officiellement le commandement de la Force d’Action Navale (FAN). Il succède au VAE Philippe Coindreau qui dirigeait la FAN depuis le 1er septembre 2013. Denis Béraud était depuis le 2 septembre 2013, le Chef d’État-Major (CEM) de la force d’action navale.
Comme le veut la tradition, l’ancien ALFAN a passé en revue à bord d’une yole, les bâtiments présents à quai, alors que la frégate Courbet effectuait un salut de 17 coups de canon. Puis il a été rejoint par son successeur, passant à son tour les bâtiments en revue avant de se faire rendre les honneurs.
La force d’action navale regroupe l’ensemble de la flotte de surface française qui regroupe 95 bâtiments de surface (dont 41 basés à Brest, 30 à Toulon et 17 Outre-mer), trois groupes de plongeurs démineurs (Méditerranée, Atlantique et Manche – mer du Nord), la flottille amphibie constituée des engins de débarquement employés notamment à partir des BPC, ainsi que le Commandement français de la Force Aéromaritime français de Réaction Rapide (COMFRMARFOR), la Cellule de Plongée Humaine et Intervention Sous la Mer (CEPHISMER), le Centre Opérationnel Météo-Océanographique (COMETOC)  et le Centre de support à la Cyber Défense. ALFAN commande, par ailleurs, la Force aéronavale nucléaire (FANU).
Avec un effectif de 12 000 marins, dont 9 600 embarqués, l’amiral commandant la Force d’Action Navale (ALFAN) a pour objectif de mettre à tout moment et en toutes zones, les moyens navals sous son commandement. Ce sont en permanence 30 bâtiments qui sont déployés simultanément, en mission de lutte contre les trafics illicites, contre le terrorisme, en lutte contre la piraterie, en surveillance des approches maritimes, ou encore en mission de police des pêches.
La Force d’Action Navale compte un état-major basé à Toulon et deux antennes implantées à Brest et à Cherbourg.

Biographie du VAE Denis Béraud

Le vice-amiral d’escadre Denis Beraud est né à Toulon le 27 janvier 1960. Admis à l’école navale en 1979, il est affecté successivement à l’issue de la Jeanne d’Arc, en tant qu’officier en second, sur le patrouilleur Épée, basé à Mayotte, sur le Bâtiment de Soutien Santé (BSS) Rance, au large du Liban, puis de nouveau comme officier en second sur le Bâtiment Hydrographique (BH) Espérance en Atlantique.
Breveté de l’école de spécialité transmissions en 1985, il embarque sur l’Escorteur d’Escadre (EE) Duperré, puis sur la frégate De Grasse comme chef du service transmissions et officier de manœuvre. Il effectue alors une mission de six mois dans le golfe Persique à la fin du conflit Iran/Irak.
En 1989, il rallie le bureau transmissions de l’état-major du commandant en chef pour l’Atlantique, puis est muté en 1991 sur le porte-avions Clémenceau, qui participe à l’opération BALBUZARD en ex-Yougoslavie.
Il est nommé au commandement du chasseur de mines tripartite Lyre d’août 1993 à février 1995, à bord duquel il participe à de nombreux exercices nationaux et multilatéraux entre l’Espagne et la Grèce ainsi qu’à plusieurs neutralisations d’engins explosifs des deux derniers conflits mondiaux.
Il est promu capitaine de frégate le 1er mai 1995.
En septembre 1995, il rejoint le Collège Interarmées de Défense. Puis assume pendant deux ans la fonction de commandant en second de la frégate de lutte anti-sous-marine Dupleix.
Muté en 1998 comme officier de manœuvre à bord du porte-avions Foch, il participe pendant cinq mois à l’opération TRIDENT au large du Kosovo.
Il commande ensuite la frégate Courbet, de septembre 1999 à janvier 2001, participant notamment à la mission KHOR ANGAR de défense de la république de Djibouti, à l’exercice « Cooperative Partner 2000 », dans la partie occidentale de la mer Noire et la région près de la ville d’Odessa, partenariat pour la paix au sein duquel il assure le commandement d’un groupe multinational de cinq frégates, puis au premier stage d’entraînement intensif d’un navire français au sein du « Flag officer sea training » à Plymouth.
Breveté atomicien en 2001 et promu le 1er septembre de la même année, capitaine de vaisseau, il exerce de l’été 2001 à l’été 2002, les fonctions de chef de la division « emploi des forces aéronavales » du Commandant de la zone maritime Méditerranée. Il y met en place, à la suite des attentats du 11 septembre, le dispositif de contrôle des navires marchands à destination des ports du sud de la France.
En juillet 2002, il est désigné comme commandant en second du porte-avions Charles de Gaulle, à bord duquel il participe à la mission AGAPANTHE en Océan Indien, pendant le premier semestre 2004. Il rallie, à l’issue, Paris en tant qu’auditeur du Centre des Hautes Études Militaires (CHEM) et de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN).
Le 5 août 2005, le capitaine de vaisseau Béraud prend le commandement du porte-avions Charles de Gaulle. Pendant ces deux années de commandement, il effectue deux missions opérationnelles en Océan Indien, en soutien aux forces de la coalition engagées en Afghanistan dans le cadre de la FIAS (Force Internationale d’assistance à la Sécurité), au cours desquelles le groupe aérien embarqué effectue plus de 2 000 heures de vols opérationnels.
De 2007 à 2010, il est affecté à l’état-major de la Marine comme Officier de Cohérence d’Armée – Marine (OCA–Marine). A ce titre, il participe à la rédaction du Livre Blanc de 2008 sur la défense et la sécurité nationale, ainsi qu’aux travaux de RGPP et de loi de programmation militaire 2009-2014.
De 2010 à 2013, promu contre-amiral, il exerce les fonctions d’adjoint territorial auprès du « commandant de la zone, la région et l’arrondissement maritime Méditerranée et préfet maritime de la Méditerranée » et, à compter du 1er janvier 2011, de premier commandant de la base de défense de Toulon, la plus importante de France.
Promu vice-amiral en 2013, il est nommé à compter du 1er septembre de la même année, chef d’état-major de la Force d’action navale qui regroupe tous les bâtiments de surface de la marine.
Par décret du 14 juillet 2014, il est nommé sous-chef d’état-major « soutiens et finances » de l’état-major de la marine à compter du 1er septembre 2014.
Il est élevé aux rangs et appellation de vice-amiral d’escadre le 1er septembre 2015, date à laquelle il a pris le commandement de la Force d’action navale.
Le vice-amiral d’escadre Denis Béraud est commandeur de la légion d’honneur, officier de l’ordre national du mérite et du mérite maritime, titulaire de la médaille commémorative de France avec agrafes ex-Yougoslavie et Afghanistan, de la médaille d’outre-mer avec agrafes Liban et Ormuz et de la médaille de l’OTAN avec agrafes ex-Yougoslavie et Kosovo.
Il est marié et père de quatre enfants.

Catégories: Défense

Un nouvel ALFUSCO

ven, 28/08/2015 - 17:13
Le capitaine de vaisseau François Rebour est le nouveau commandant de la force maritime des fusiliers marins et commandos de Lorient.

Le capitaine de vaisseau François Rebour a pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO) et le commandement de la marine à Lorient (COMAR Lorient). Il succède au contre-amiral Olivier Coupry qui commandait la FORFUSCO et la Marine à Lorient depuis le 29 août 2012.

Le mardi 25 août 2015, le capitaine de vaisseau François Rebour a pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO) et le commandement de la marine à Lorient (COMAR Lorient). Il succède au contre-amiral Olivier Coupry qui commandait la FORFUSCO et la Marine à Lorient depuis le 29 août 2012. Breveté commando et certifié nageur de combat, François Rebour était dernièrement adjoint pour la défense et la sécurité à l’État-major de la Marine.
La cérémonie s’est déroulée sur la base des fusiliers marins et des commandos à Lanester en présence de délégations des 17 unités de la force, des unités de fusiliers marins et de commandos marins, ainsi que de délégations de l’école des fusiliers marins et des autres unités de la Marine à Lorient, notamment de la base aéronavale de Lann-Bihoué. M. Thomas Degos, Préfet du Morbihan, le général de division de Saint-Quentin, Commandant les opérations spéciales, et les maires de Lanester, Caudan, Guidel, Larmor-Plage et Plouhinec étaient également présents ainsi que les chefs de corps du 3e RIMA, du 13e RDP.
Le capitaine de vaisseau François Rebour va commander les 2 300 fusiliers marins et commandos marine, à Lorient. Il aura notamment en charge l’élargissement de périmètre autorisé par 500 recrutements de fusiliers marins en 2015 (et sans doute autant en 2016), et la mise sur pied d’un septième commando pour l’appui aux opérations spéciales (Caos).

Capitaine de vaisseau François Rebour

Le capitaine de vaisseau François Rebour fait partie de l’élite des commandos marine et des nageurs de combat du commando Hubert, basé à Saint-Mandrier (Var). Entré à l’École navale en 1983, il se spécialise en devenant officier fusilier-marin.
Breveté commando et certifié nageur de combat, il a servi aux commandos Jaubert et Hubert, de même qu’en échange dans les forces spéciales navales américaines.
Il est breveté de l’enseignement militaire supérieur (7ème promotion), ancien auditeur du collège des Hautes Études militaires (60ème promotion), de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (63ème promotion), de même que du Collège Européen de Sécurité et de Défense.
Il a servi à bord du bâtiment d’intervention sous-marine Triton, de l’aviso escorteur Amiral Charner et du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc.
Il a commandé le commando Hubert et le bâtiment support de nageurs de combat Poseidon.
Comme officier supérieur, sa carrière s’est principalement orientée sur la conception et la conduite des opérations navales et interarmées dans un cadre interministériel et international.
Il a été successivement affecté à l’État-major de la marine (bureau emploi des forces), aux États-Unis (officier de liaison pour la lutte contre la drogue), au Centre Interarmées de Concept et de Doctrine (CICDE), au Centre de planification et de conduite des Opérations Interarmées (CPCO), et à la division internationale de l’État-major des armées.
Il était dernièrement adjoint pour la défense et la sécurité à l’État-major de la Marine.
Le 25 août 2015, le capitaine de vaisseau François Rebour a pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins.
François Rebour est marié et père de quatre enfants.

Catégories: Défense

Le retour triomphal de l’Hermione

jeu, 13/08/2015 - 15:33
La réplique de la frégate de La Fayette est de retour dans la cité finistérienne après quatre mois de navigation.

Près de quatre mois après son départ des côtes françaises, pour commémorer l’expédition du marquis de La Fayette en Amérique, la réplique exacte de l’Hermione, célèbre frégate du XVIIIème siècle, était de retour à Brest le lundi 10 août 2015 en début d’après-midi.

L’Hermione s’est présentée en fin de matinée à la pointe Saint-Mathieu. Elle a été accueillie au large de Brest par la frégate Latouche-Tréville qui l’a ensuite escortée dans le goulet. Ce navire de la Marine nationale porte le nom du comte Louis-René-Madeleine Le Vassor de Latouche-Tréville, qui commanda l’Hermione de 1779 à 1782 et s’illustra pendant la guerre d’Indépendance des États-Unis. Escortée par une myriade de vieux gréements, dont La Recouvrance, et une nuée de voiliers de plaisanciers, la frégate toutes voiles dehors, est entrée à 13h30 en rade de Brest. À 14 heures, sous un rayon de soleil, les deux frégates ont échangé des coups de canon, puis les lances du remorqueur de haute mer l’Abeille-Bourbon sont entrées en action et ont irisé la rade de milliers de gouttes d’eau. Après avoir ferlé ses voiles, l’Hermione a fait son entrée dans le port de commerce, pour accoster peu avant 15 heures, sous les applaudissements des nombreux spectateurs et les «hourras» lancés par les gabiers vêtus de rouge. Tout l’équipage était massé sur le pont pour saluer la foule.
En 1780, c’est à bord de l’Hermione que le marquis de la Fayette était allé apporter le soutien de la France aux insurgés américains contre l’Angleterre. Copie conforme du trois-mâts, la frégate symbole de l’amitié franco-américaine, avait quitté l’île d’Aix (Charente-Maritime) le 18 avril 2015, en présence du président François Hollande. À New York, l’Hermione était l’invitée d’honneur de la parade nautique organisée à l’occasion de la fête nationale américaine, célébrant l’indépendance du pays le 4 juillet 1776.
Au total, l’aventure aura été rythmée par 18 escales, dont 13 escales américaines. Et 177 personnes y auront participé, 17 marins professionnels et 160 matelots volontaires, embarquant par rotations lors des escales.
L’Hermione fera escale à Brest du 10 au 17 août et à Bordeaux du 20 au 26 août pour ensuite rejoindre son port d’attache à Rochefort en Charente-Maritime le 29 août.

Catégories: Défense

Un sous-marin russe de 1916 trouvé en Suède

mar, 28/07/2015 - 10:59
Des chasseurs d’épaves auraient repéré dans les eaux territoriales de Suède un mini-submersible datant de la Première Guerre mondiale.

Le 27 juillet 2015, des chasseurs d’épaves d’Ocean X Team auraient trouvé un submersible russe datant de la guerre 14-18, qui aurait sombré en 1916 après une collision près des côtes suédoises. De petite taille, ce vestige de l’Union Soviétique ne mesurerait que 20 mètres de long pour 3,5 mètres de larges.

On ne peut dire si le sous-marin est récent et depuis combien de temps il repose sur les fonds marins, mais les lettres cyrilliques sur la coque indiquent qu’il est russe. Pour le moment, il est impossible de tirer des conclusions sur l’âge de l’épave mais certains spécialistes estiment qu’il peut s’agir d’un sous-marin russe datant de la Première Guerre Mondiale. En attendant, la marine suédoise se veut prudente, cette découverte intervient neuf mois après la traque d’un mystérieux sous-marin dans le pays scandinave, sans pouvoir établir sa nationalité.
À l’époque, la Marine impériale russe mettait en œuvre plusieurs types de sous-marins. Les caractéristiques du submersible découvert par la société Ocean X Team pourraient être ceux des classes Holland Design 27B, Osetr et Som. S’agissant des sous-marins de la classe Holland Design 27B, trois exemplaires furent construits. L’un sombra à Saint-Petersbourg, un second coula en 1915 en mer Blanche tandis que le dernier fut désarmé en 1918. Ceux de type Osetr, furent tous désarmés avant le début de la Premiere Guerre Mondiale, le dernier le sera en 1914. Il s’agirait donc d’un submersible appartenant à la classe Som, dont sept exemplaires furent construits. Quatre de ces sous-marins furent capturés par la marine allemande, deux se sabordèrent à Sébastopol en 1919 et un, celui qui donna le nom à cette série, le Som, coula avec ses dix-huit hommes d’équipage le 10 mai 1916 dans la Baltique après être entré en collision avec l’Angermanland, un bateau à vapeur battant pavillon suédois. Le Som construit en 1904 à Vladivostok (Est de la Russie) intégrera la flotte russe de la mer Baltique en 1915.
Le sous-marin est complètement intact, n’a pas de dégâts visibles sur la coque et les écoutilles sont fermées. L’équipage n’a pas pu s’échapper quand le sous-marin a coulé. Une prochaine expédition avec des plongeurs permettra d’examiner l’épave de plus près pour confirmer cette thèse.

Catégories: Défense

L’essor de la marine vietnamienne

ven, 17/07/2015 - 17:27
Le Vietnam suit le cheminement classique d’un pays émergent qui souhaite se munir de moyens militaires en adéquation avec ses ressources financières croissantes.

Avec une croissance économique stabilisée autour de 5 %, le Vietnam, comme tout pays émergent, cherche à consolider sa position stratégique en se dotant de moyens militaires en adéquation avec ses ressources financières. La situation géopolitique régionale – notamment les rivalités dans les îles Spratleys – tend à favoriser le développement des forces navales. La marine vietnamienne se développe et cherche à prendre une nouvelle place sur l’échiquier du Sud-Est asiatique.

Brèves marine…

Catégories: Défense

Prolongation du patrouilleur l’Adroit

lun, 06/07/2015 - 17:26
Le patrouilleur hauturier l’Adroit va poursuivre ses opérations au profit de la flotte française jusqu’à l’été 2016.

Normalement, le patrouilleur hauturier L’Adroit aurait dû être rendu au groupe industriel français DCNS, au terme d’un accord de trois ans passé avec la Marine nationale. Cet accord permettait à la marine française de préparer le projet de bâtiment de surveillance et d’intervention maritime BATSIMAR. L’industriel et le ministère de la Défense ont négocié un nouveau contrat de mise à disposition qui porte jusqu’à l’été 2016.

Après quatre mois d’un déploiement qui l’aura conduit du Canal de Suez au détroit de Gibraltar, en passant par le Cap de Bonne Espérance, le patrouilleur hauturier L’Adroit a accosté le vendredi 3 juillet 2015 au matin à Toulon.
Durant ce déploiement, le patrouilleur a participé à l’opération européenne de lutte contre la piraterie ATALANTE, en conduisant plusieurs opérations de renseignement au large des côtes somaliennes. Le 5 avril 2015, alors que la situation se dégrade sérieusement aux Yémen, le patrouilleur contribue, avec la frégate de type La Fayette, (FLF) Aconit à l’évacuation de ressortissants français depuis le port d’Aden. Ensuite, il participera à la mise en place d’une route d’évacuation entre les ports d’Al-Mokha (Yemen) et de Djibouti en escortant les boutres dans la zone sensible du détroit de Bab-al-Mandeb. À partir du 28 avril 2015, il entame deux semaines de mission de surveillance maritime, de contrôle de pêche illégale et de veille contre l’immigration clandestine le long de la Zone Économique Exclusive (ZEE) française du canal du Mozambique. À cette occasion, l’Adroit participera à plusieurs exercices avec les marines étrangères, notamment en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest.
Arrivé à Mayotte pour les festivités de Camerone, le patrouilleur quittera Mayotte le samedi 2 mai, pour porter assistance à Serge Girard en panne de dessalinisateur. Serge Girard l’ultrafondeur français, était parti de la Réunion en mars pour deux ans de traversée des espaces maritimes et terrestres. Le 10 mai 2015, victime dans le canal du Mozambique de courants et de vents contraires dans une mer déchaînée et étant dans l’impossibilité de rejoindre la côte africaine, Serge Girard sera secouru par un cargo norvégien.
Au total, ces derniers mois, le patrouilleur Adroit aura parcouru plus de 17 000 nautiques et fait escale dans treize ports différents.

Catégories: Défense

Un nouveau Traité de navigation

dim, 05/07/2015 - 18:29
Le nouveau Traité de navigation vient de paraître chez Vagnon.

Rédigé pour les élèves de l’École Navale, ce nouveau Traité de navigation s’adresse aussi aux marins, professionnels ou amateurs, ainsi qu’aux industriels. C’est en partenariat avec la prestigieuse École Navale que les éditions Vagnon publient cette bible de plus de 350 pages ! Un traité complet basé sur une reprise du cours de navigation des officiers de la Marine Nationale.
Son auteur Charles Lorieux est officier de marine, il est responsable des questions de navigation et manœuvre au sein de la Force d’Action Navale (FAN), qui regroupe la flotte de surface de la Marine nationale. Il a fondé ce livre sur son expérience maritime variée : neuf navires de guerre, mais aussi quarante années de pratique de la navigation à la voile. De 2008 à 2011, il a enseigné la navigation à l’École Navale.

Catégories: Défense

La Frégate Provence

lun, 22/06/2015 - 18:16
La Frégate de premier rang Provence a été livrée à la Marine nationale.

Le vendredi 12 juin 2015, la frégate multi-missions (FREMM) Provence est devenue la propriété de la Marine nationale. La frégate Provence est la quatrième FREMM réalisée par le site DCNS de Lorient et la seconde destinée à la marine nationale après l’Aquitaine livrée en 2012.

Mise à l’eau en septembre 2013, la frégate Provence a débuté ses essais en mer en octobre 2014. Arrivée à Brest le 12 juin 2015, elle continuera ses essais à la mer en vue de son admission au service actif, courant 2016. Elle remplace à Brest l’ex-Normandie, qui a été vendue à l’Égypte. Cette dernière est en cours de transformation à Lorient en vue d’une livraison cet été à son nouveau propriétaire. Il faudra donc attendre 2016 et la livraison de la Languedoc pour voir une première frégate multi-missions basée en Méditerranée. Afin de compenser cette cession, la DCNS va accélérer sa cadence de production pour permettre à la flotte française de disposer comme prévu de six FREMM d’ici 2019.
En moins de dix ans, le nombre de FREMM est passé de dix-sept à huit seulement, soit moins de 50% du format prévu au départ. À l’origine le programme franco-italien FREMM lancé en 2005 prévoyait dix-sept frégates pour la Marine nationale et dix autres pour la Marina militare. Seuls les italiens se sont tenus aux objectifs initiaux. La France quant à elle n’a cessé de sabrer ce programme, qui avait pour but de remplacer par une classe unique les neuf frégates anti-sous-marines de types F67 et F70, ainsi que les neuf avisos du type A69.
Déjà en 2005, la Marine nationale perdait la troisième et la quatrième frégate de la classe Horizon prévues pour remplacer les Cassard et Jean-Bart, compensées par une version antiaérienne de la FREMM. La première coupe franche intervient avec le Livre Blanc de 2008, réduisant le nombre de frégates de premier rang de vingt-quatre à dix-huit en y intégrant les cinq frégates de type La Fayette classées depuis leurs mises en service en frégates de deuxième rang. Quant au nombre de FREMM il est ramené à seulement onze frégates, avec l’abandon des neuf exemplaires de la version Action Vers la Terre (AVT) qui devaient succéder aux avisos. Le Livre blanc de 2013 entérine sur la série des onze FREMM la réalisation de deux bâtiments dotés de capacités antiaériennes renforcées. Les FREMM de Défense Aérienne (DA) remplaceront les Cassard et Jean Bart. Dans le même temps, le nombre de frégates de premier rang passent de dix-huit à quinze. En juin 2013, Jean-Yves Le Drian annonce le projet de la réalisation de Frégates de Taille Intermédiaire (FTI), destinées à succéder aux Frégates de type La Fayette (FLF). Pour les FREMM, la cadence de production est une nouvelle fois revue à la baisse, une unité tous les douze mois, le sort des trois dernières devait être officiellement tranché en 2016. Pour que le projet FTI bénéficie d’économies d’échelle, il faut au minimum une commande de quatre bateaux, ce sera finalement cinq frégates, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, décide d’anticiper de deux ans la construction des FTI.
Les huit premières FREMM devraient s’appeler, dans l’ordre : Aquitaine (2012), Normandie (2014), Provence (2015), Languedoc (2016), Auvergne (2016), Alsace (2017), Bretagne (2018), et Lorraine (2019). Les noms des FREMM 9, 10 et 11, qui devaient rejoindre la marine en 2020, 2021 et 2022, n’avaient pas encore été choisis. Les frégates 1, 2, 7, 8 et 9 devaient être basées à Brest, les frégates 3, 4, 5, 6, 10 et 11 devaient rejoindre Toulon.

Catégories: Défense

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