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Afrique

Dossier approvisionnement : pourquoi ça ne coule pas de source

Jeune Afrique / Economie - jeu, 09/04/2015 - 08:25

Qu'elles soient publiques ou privées, les sociétés de gestion de l'eau sont souvent confrontées aux mêmes défis. Jeune Afrique passe en revue trois exemples emblématiques.


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Une déclassification en trompe l'œil ?

Survie - mer, 08/04/2015 - 14:05
Paris, 8 avril 2015 - L'Elysée a annoncé mardi 7 avril la signature d'une décision de déclassification de documents émis entre 1990 et 1995 par la présidence de la République, notamment des notes de conseillers du président François Mitterrand et des comptes-rendus de conseils restreints de défense. L'entourage de François Hollande fait savoir que d'autres archives pourraient suivre, comme celles de l'Assemblée nationale et des ministères des Affaires étrangères et de la Défense, mais sans donner de (...) - Génocide
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Dossier tourisme : course de vitesse pour les deux et trois-étoiles en Afrique

Jeune Afrique / Economie - mer, 08/04/2015 - 09:50

Développement économique et croissance démographique dopent la demande pour un hébergement accessible et de qualité dans les métropoles africaines. Sur ce segment, les groupes locaux rivalisent avec les géants internationaux. Objectif : capter une nouvelle clientèle mêlant affaires et loisirs.


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Déclassification des archives de l'Elysée concernant la politique menée au Rwanda

Survie - mar, 07/04/2015 - 22:44
L'Elysée a annoncé ce mardi 7 avril la signature d'une décision de déclassification de documents émis entre 1990 et 1995 par la présidence de la République, notamment des notes de conseillers militaires du président François Mitterrand et des comptes-rendus de conseils restreints de défense. L'entourage de François Hollande fait savoir que d'autres archives pourraient suivre, notamment celles de l'Assemblée nationale et des ministères des Affaires étrangères et de la Défense, mais sans donner de calendrier. (...) - Implications politiques militaires françaises / ,
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L'Afrique Réelle N°64 - Avril 2015

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - mar, 31/03/2015 - 16:36
Sommaire :
Actualité :Libye : la partie se joue à quatre
Dossier : L'Afrique ne démarre pas
- Il est urgent de dire la vérité à l'Afrique- Nicolas Baverez ou l'archétypique exemple de contre-sens en matière de développement- La classe moyenne africaine n'existe pas- Les Africains sont de plus en plus pauvres
Histoire : Le premier conflit mondial en Afrique : le Sud-Ouest africain

Editorial de Bernard Lugan :
La chute des cours des matières premières a fait éclater la bulle afro-optimiste artificiellement gonflée par les médias. Après les emballements de l'année 2014, le retour à la réalité est donc cruel.Aujourd'hui, les compagnies minières réduisent leurs investissements pour se concentrer sur les parties du monde dans lesquelles les coûts de production sont les moins élevés, l'Australie par exemple. Pour toutes l'objectif est désormais de ne conserver que les projets les plus rentables ; or, et il faut bien être conscient de cela, l'Afrique est mal placée pour quatre grandes raisons qui sont le manque d'infrastructures, la corruption, l'insécurité et l'absence d'industries de transformation.
La désaffection pour l'Afrique, réalité prenant l'exact contre-pied des discours afro-optimistes ressassés par les médias, est actuellement amplifiée par une erreur économique majeure : pour compenser les pertes, la plupart des pays producteurs augmentent les taxes ou souhaitent le faire, ce qui entraîne automatiquement l'accélération du mouvement de retrait.La Zambie a ainsi multiplié par trois les taxes sur l'extraction du cuivre, avec pour résultat, la fuite des investisseurs. La société multinationale Vedanda Resources a ainsi annoncé une révision profonde de son implication dans le pays. Or, le cuivre représente 70% des recettes à l'exportation de la Zambie.En Afrique du Sud, à la suite des mouvements de grève qui, en 2014, ont paralysé la production durant de longs mois, le géant Anglo-American a fermé trois de ses sept mines de platine pour investir ailleurs que dans la « nation arc-en-ciel ».Dans le domaine des hydrocarbures, l'effondrement des cours a fait que plusieurs projets de recherche ont été purement et simplement abandonnés. Quant aux gisements devenus non rentables avec un baril aux environs de 50 dollars, leur maintien en exploitation est l'objet de bien des interrogations, ce qui place une « épée de Damoclès » sur plusieurs pays africains.
La baisse des cours décourage en effet les prospections, notamment les plus prometteuses, mais également les plus coûteuses, à savoir celles à très grande profondeur maritime. Les conséquences pourraient être dramatiques pour les anciens pays producteurs dont les champs arrivent à épuisement et qui comptaient sur de nouvelles découvertes pour relancer leur production. Trois pays sont particulièrement concernés, le Congo Brazzaville, le Gabon et la Guinée équatoriale. Au Congo-Brazzaville le pétrole représente 67,2% du PIB, plus de 90% des exportations et 79% des recettes publiques ; au Gabon, le pétrole représente 45% du PIB, plus de 90% des exportations et environ 60% des recettes budgétaires cependant qu'en Guinée équatoriale, il assure 76% du PIB et 99% des exportations. Or, dans les trois pays, des découvertes pétrolières ou gazières ont été faites en offshore profond. Leur mise en production nécessitant de gros investissements, le problème est une fois de plus de savoir où se situe leur seuil de rentabilité.
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Bernard Lugan une nouvelle fois censuré

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - jeu, 26/03/2015 - 16:39
Invité le vendredi 27 mars par Michel Field de LCI et par TV5 Monde pour présenter mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique, je viens d'être "déprogrammé" par les deux chaînes.L'actualité ne peut être invoquée car, à la fois le message laissé sur mon portable par LCI et le mail envoyé par TV5 Monde, précisent que ces deux entretiens ne sont pas reportés mais purement et simplement annulés. Il s'agit donc clairement d'une nouvelle censure.
Comment riposter à cette censure ?
1)    En visitant mon blog: www.bernard-lugan.com afin de prendre connaissance de mes analyses africaines.
2)    En vous abonnant à la revue mensuelle par PDF L’Afrique Réelle. Tous renseignements sur www.bernard-lugan.com.
3)    En achetant  en librairie le livre Osons dire la vérité à l'Afrique(Le Rocher, mars 2015). Ce livre peut également être commandé à l'Afrique Réelle  BP 45,  42360 Panissières contre un chèque de 28 euros port compris établi à l'ordre de Bernard Lugan. Par mesure de sécurité, tous les envois sont faits en colissimo. Veuillez préciser si vous souhaitez une dédicace.
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Massacre du Bardo : une conséquence du démantèlement de l'appareil sécuritaire tunisien

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - sam, 21/03/2015 - 23:37
Disons-le clairement: les premiers responsables du sanglant attentat du musée du Bardo sont ceux qui déclenchèrent la "révolution du jasmin"[1]et qui démantelèrent l'appareil sécuritaire tunisien patiemment mis en place par le régime Ben Ali. Dans ces conditions, quoi d'étonnant à ce que la Tunisie soit incapable de faire face aux terribles attentats qui la meurtrissent? D'autant plus que le pays fournit aujourd'hui le plus important contingent de jihadistes étrangers combattant en Syrie, en Irak et en Libye. En Algérie, lors de l'attaque du site d'in Amenas au mois de janvier 2013, le commando comportait une douzaine de Tunisiens et ces derniers forment le noyau de l'Etat islamique en Libye[2]. En Tunisie même, depuis 2012, les islamistes tiennent le maquis dans la région des monts Chaambi.
A défaut du retour à un pouvoir fort, comme en Egypte,  la Tunisie va continuer à traverser des jours difficiles avec un effondrement économique accéléré, un secteur touristique à l'agonie, une ruine générale, des menaces terroristes tant à l'intérieur que sur la frontière avec la Libye et l'amplification de l'émigration. Ceux qui déclenchèrent la "révolution de jasmin" et ceux qui, notamment en France, la portèrent aux nues avec un rare aveuglement, ont une grande responsabilité dans ce désastre. Le plus grave et le plus désolant est que le drame tunisien n'aura rien appris à la caste politico-médiatique française puisque ses représentants réclament toujours, et à grands cris, le départ du président syrien...
Comment la Tunisie en est-elle arrivée à cette situation ?
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[1] Voir mes communiqués en date du 25 janvier 2012 et du 11 décembre 2012.  [2] Pour mémoire, dans les années 1980, les Tunisiens étaient déjà  nombreux en Afghanistan et ce furent des Tunisiens qui assassinèrent le commandant Massoud.
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Le 28 mai 2015, la BAD aura un nouveau président

Jeune Afrique / Economie - dim, 15/03/2015 - 08:58

Après deux mandats, le rwandais Donald Kaberuka cède sa place à la tête de la Banque africaine de développement. Huit candidats sont en lice. "Jeune Afrique" vous les fait découvrir.


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Publication : note de veille Afrique de l'IRSEM

Good Morning Afrika (Blog) - ven, 13/03/2015 - 16:40
La dernière note de veille Afrique de l'IRSEM vient de sortir. Les analyses des mois de janvier et février sont largement consacrées au débat qui anime la communauté scientifique quant aux effets des tentatives de coup d’État sur les régimes et la limitation des mandats présidentiels sur le continent. Elles reviennent également sur les causes et l’impact de plusieurs conflits : Nigeria, Côte d’Ivoire, Soudan du Sud et Somalie.Extrait :

Les coups d’État ou les tentatives de coup d’État sont-ils « bénéfiques » ? Cette question a animé les débats scientifiques ces derniers mois. Par définition, les coups d’État sont des renversements de pouvoir non constitutionnels et non démocratiques. Pour autant, peuvent-ils favoriser des réformes libérales ou une transition démocratique ? En 2014, dans Foreign Policy Analysis, Jonathan M. Powell et Clayton Thyne suggéraient que les tentatives de coups d’État pouvaient inciter les  dirigeants des régimes autoritaires à ouvrir leur régime. Selon ces chercheurs 17% de tous les coups d’États (et tentatives), de 1950 à 2010, se sont déroulés dans des États démocratiques. Dans la majorité des cas, le contexte est donc autoritaire et les renversements de pouvoir, ou les tentatives, favoriseraient une transition démocratique. Néanmoins, à la suite de la tentative de coups d’État contre le régime de Yahya Jammeh, en Gambie, le 30 décembre 2014, Jeffrey Smith et Alexander Noyes ont démontré que la politique autoritaire du régime n’a pas évoluée. D’autant que le régime aurait connu au moins huit tentatives de coups d’État en vingt ans, toujours suivies de purges au sein des forces de sécurité et de l’armée, d’arrestations, ainsi que d’exécutions. En réponse, Jonathan M. Powell a rappelé que sa modélisation, tirée de l’analyse de 170 cas, montre que les transitions démocratiques sont deux fois plus probables quand un coup d’État est un succès. De plus, la définition du coup d’État crée des confusions. L’évènement qui s’est déroulé en Gambie fin décembre ne peut pas être qualifié de tentative de coup d’État. Edward Luttwak propose la définition suivante du coup d’État : « une infiltration de segments étroits mais fondamentaux de l'appareil d'État ». Or, en Gambie, le coup d’État a été fomenté par d’anciens gardes présidentiels et militaires, pour certains expatriés. Dans son article/réponse Jonathan M. Powell propose ensuite un stimulant agenda pour la recherche sur les coups d’État.

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Côte d’Ivoire : un jugement de guerre civile

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - mar, 10/03/2015 - 15:53
Le mardi 10 mars, en Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo a été condamnée à 20 ans de prison ferme pour "attentat contre l'autorité de l'Etat et participation à un mouvement insurrectionnel". Le procureur avait requis une peine de dix ans. Prisonnier de la CPI à La Haye, son mari, l'ancien président Laurent Gbagbo sera, quant à lui, jugé en juillet prochain pour "crime contre l'humanité".
A quelques mois des élections présidentielles, leurs partisans dénoncent une justice à sens unique susceptible de souffler sur les braises d'un conflit ethnique non éteint.
Lors des élections présidentielles de 2010, nordistes et Baoulé s’étaient alliés pour chasser le Bété Laurent Gbagbo et ses partisans sudistes du pouvoir. A l’issue d’un vote ethnique, Alassane Ouattara fut élu au second tour (décembre 2010) avec près de 55% des voix. Laurent Gbagbo s'étant proclamé vainqueur, durant quatre mois le pays fut plongé dans le chaos[1]. Puis, à la fin du mois de mars 2011, une offensive nordiste appuyée par la France fut déclenchée et Laurent Gbagbo se trouva assiégé dans sa résidence d’Abidjan. Le lundi 11 avril 2011, les hélicoptères français réduisirent ses derniers défenseurs cependant que des éléments à terre ouvraient le chemin aux forces d’Alassane Ouattara. Mis au pouvoir par l’ancien colonisateur, ce dernier fut considéré comme illégitime par les 46% d’Ivoiriens qui avaient voté pour Laurent Gbagbo lors du second tour des élections présidentielles. Depuis, le processus de réconciliation auquel s'était engagé Alassane Ouattara n’ayant pas été  réalisé, le pays est toujours coupé en deux. Tous les problèmes demeurent donc et ils sont d’abord ethno-politiques. Tant que cette réalité ne sera pas prise en compte le pays sera au bord du précipice. En dépit du "miroir aux alouettes" qu'est la croissance du PIB.

Bernard Lugan
10/03/2015

[1] Voir à ce sujet mon livre Afrique, la guerre en cartes, pages 158-165. 
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Nouveau livre de Bernard Lugan : Osons dire la vérité à l'Afrique

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - ven, 06/03/2015 - 01:13






















Editions Le Rocher ; 224 pages
Prix : 21 euros
Disponible en librairie et sur Amazon

Présentation :
Accrochés à des pourcentages de PIB désincarnés ou artificiels, « experts » et médias mentent à l'Afrique quand ils lui font croire qu'elle a « démarré » et qu'une « classe moyenne » y est née. En effet, non seulement le continent ne se développe pas, mais, au sud du Sahara, il est même revenu à une économie de « comptoir ».
Au XVIIIe siècle ces derniers étaient esclavagistes ; en 2015, ils sont pétroliers, gaziers ou miniers. Comme ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui n'enrichissent qu'une infime minorité d'acteurs-profiteurs cependant que la masse de la population subit en tentant de survivre.
Allons-nous donc continuer de mentir à l'Afrique quand, confrontées à la misère et pour échapper au désastre dont elles sont les premières victimes, ses jeunes générations risquent leur vie dans de mortelles traversées vers le supposé « paradis » européen ? Afin d'attaquer les vraies causes du mal, les acteurs africains et européens doivent commencer par cesser de s'abriter derrière ces postures dogmatiques et ces mensonges qui, depuis des décennies, engluent le continent dans les échecs.
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L'Afrique Réelle N°63 - Mars 2015

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - mar, 03/03/2015 - 01:24
SOMMAIRE
Actualité :- Les fragilités du Tchad face à Boko Haram- De la Libye à la région péri tchadique, est-il encore possible d'endiguer le califat islamique ?
Dossier :L'Algérie produira-t-elle encore du pétrole et du gaz en 2030 ?
Histoire :Le premier conflit mondial en Afrique de l’Ouest

Editorial de Bernard Lugan :
En ce mois de mars 2015, en dépit des discours économiques  désincarnés prononcés par les « experts » et pieusement récités par les médias, l'Afrique est plus que jamais en perdition. En laissant de côté les crises politiques qui peuvent à tout moment déboucher sur des guerres, le simple énoncé des conflits en cours permet de le comprendre.
A l'exception du Maroc, toute l'Afrique du Nord est en guerre :
- L'Egypte est prise entre deux fronts jihadistes, celui du Sinaï à l'est et celui de Libye à l'ouest ; sans parler de la subversion intérieure qui se manifeste par des attentats quotidiens.
- En Libye les dernières structures étatiques ont achevé de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples à travers une fragmentation régionale et tribale que Daesch tente de coaguler.
- La Tunisie ne parvient pas à réduire ses maquis islamistes.
- En Algérie, des maquis islamistes sont actifs dans plus de la moitié du pays. L'Algérie est dans une impasse économique due aux aléas pétroliers, ce qui risque d'avoir de graves conséquences sociales et politiques.
Au sud du Sahara, la totalité de la bande sahélienne, de l'atlantique à la mer Rouge est en état de guerre ouverte ou larvée.
- La question malienne n'a pas été réglée. Elle n'est pas religieuse, mais ethno-raciale et elle ne trouvera pas de solution tant que l'Etat malien ne se sera pas véritablement « fédéralisé ».
- Dans toute la région péri tchadique, Boko Haram étant à l'offensive, le Niger, le Tchad et le Cameroun tentent de coordonner la résistance.
- Le Nigeria qui a militairement perdu le contrôle de trois de ses Etats est en plein délitement alors qu'il y a encore quelques mois, les « experts » du développement le présentaient comme un « relais de croissance »[1].
- En Centrafrique, l'actuel dégagement français et le passage de relais à la MINUSCA se fait alors qu'aucun des problèmes qui se posaient avant Sangaris n'a été réglé. Le pays est même devenu une nouvelle zone de déstabilisation régionale.
- Les deux Soudan sont toujours au bord de la guerre cependant qu'au Soudan du Sud, la guerre entre Dinka et Nuer prend chaque jour de l'ampleur.
- La Somalie demeure une plaie ouverte en dépit des interventions extérieures.
- L'est de la RDC, et plus particulièrement le Kivu, est toujours ensanglanté par les affrontements de milices qui permettent à Kigali de continuer à piller ses richesses minières.
[1] Les lecteurs de l'Afrique Réelle avaient été « vaccinés » contre cette illusion. Voir à ce sujet le numéro 52, avril 2014.
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Dossier - Assurances obligatoires : les États africains hésitent

Jeune Afrique / Economie - mer, 25/02/2015 - 12:40

Alors que la généralisation des contrats obligatoires pourrait stimuler le développement du secteur, la plupart des États africains et les principaux assureurs restent frileux.


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Libye : qui présentera "l'addition" à MM. Sarkozy, Juppé et BHL?

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - mer, 18/02/2015 - 19:49
Ce communiqué peut être reproduit à condition d'en citer la source

Au mois de mars 2011, à l'issue d'une campagne médiatique d'une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d'entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant. Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui permit d'ouvrir les hostilités. Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L'incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.
Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu'une intervention internationale paraît aujourd'hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l'époque, l'Elysée avança l'argument d'une action humanitaire destinée à "sauver la population de Benghazi". Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu'en entrant en guerre en Libye: " l'objectif de l'OTAN était d'assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint "[2].
Quoiqu'il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre "pour la démocratie et les droits de l'homme", est catastrophique :
- Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d'une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l'Europe.

- Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l'ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

- L'Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l'Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu'avec Boko Haram un second front islamiste s'est ouvert sur leurs frontières.

- Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d'où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu'ils vont créer des cellules "dormantes" au sein de l' "espace Schengen".
Face à ce désastre, comme s'ils étaient étrangers au chaos qu'ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l'Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions...
Bernard Lugan
18/02/2015


[1]Voir à ce sujet le texte de la conférence de presse d'Alain Juppé à New York (www.ambafrance-at.org).[2] Voir mon communiqué daté du 1 janvier 2015 dont le titre est "Le but de la guerre était-il d'assassiner le colonel Kadhafi ?".
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Nigeria-Tchad : la nouvelle stratégie de Boko Haram

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - dim, 15/02/2015 - 10:01
Boko Haram qui contrôle une partie du Nigeria opère désormais au Niger, au Cameroun et également au Tchad. Dans un premier temps sa stratégie fut d'exacerber la fracture entre le nord et le sud du Nigeria afin d’imposer l’indépendance d'un Etat théocratique nordiste inscrit dans la tradition des émirats du XIXe siècle. Une rupture s'étant ensuite produite entre les Haoussa et les Kanouri, ces derniers formant la base ethnique du mouvement, la stratégie de Boko Harama  changé. Désormais, son objectif est le pourrissement de la région péri tchadique à travers la zone de peuplement kanouri qui déborde largement du Nigeria puisqu'elle s'étend au Niger, au Cameroun et au Tchad. Une évolution qui n'a pas été vue par les observateurs et qui change d'autant plus en profondeur les données du problème que Boko Haram commence à recruter parmi les populations arabes péri tchadiennes.
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Recension The World’s Most Dangerous Place. Inside the Outlaw State of Somalia

Good Morning Afrika (Blog) - jeu, 12/02/2015 - 18:36
Nous proposons une recension de l'ouvrage de James Fergusson dans le dernier numéro d'Afrique contemporaine. Elle est accessible gratuitement ICI.

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Dossier mines : c'est le moment d'investir en Afrique !

Jeune Afrique / Economie - mer, 11/02/2015 - 16:40

Bien que les cours de nombreux minerais soient en chute libre, les majors continuent d'investir dans des mégaprojets. Et de nouveaux investisseurs, notamment indiens, sont en chasse pour rafler des gisements à bas coût en Afrique. Panorama d'un paysage minier africain en plein bouleversement, mais pas si mal en point.


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Le camerounais est fort …

Amadou Amath Blog - mer, 11/02/2015 - 00:42
Stéphane Tiki, sans-papiers, quitte la présidence des jeunes de l’UMP Le Point – Publié le 10/02/2015 à 19:31 – Modifié le 10/02/2015 à 21:27 Selon « Le Canard enchaîné », Stéphane Tiki avait fait part en décembre aux Jeunes Populaires de sa … Lire la suite →
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L'Afrique Réelle N°62 - Février 2015

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - lun, 02/02/2015 - 12:40
Sommaire

Actualité
- Algérie : L'effondrement du prix du pétrole menace la paix sociale
- Le Nigeria et le Niger face à Boko Haram
- Burkina Faso : De Thomas Sankara à Blaise Compaoré

Histoire
Le premier conflit mondial en Afrique du Nord

Afrique du Sud
Quand Mgr Lafont louvoie entre niaiserie, aveuglement et déni de réalité


Editorial de Bernard Lugan :

Par leurs provocations irresponsables, les « Charlie » réussiront-ils à paralyser la lutte anti-jihadiste au Sahel ?

1) Parlons vrai : que cela plaise ou non, pour une grande partie de l'Afrique, l'odieux assassinat des journalistes de Charlie Hebdo est vu comme la « juste punition de blasphémateurs ». Quant aux imprudents responsables africains qui furent littéralement convoqués à la marche parisienne des « Charlie », notamment les présidents Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger, les voilà désignés comme des ennemis de l'islam. Ils sont donc politiquement affaiblis et cela alors qu'ils sont en première ligne contre le jihadisme.

Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées. Notamment au Niger où Boko Haram qui, jusqu'à présent ne s'était pas manifesté, a pris le prétexte de la livraison du numéro spécial de Charlie Hebdo publié après les assassinats, pour lancer des foules fanatisées contre les intérêts français à Zinder et à Niamey. Au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays pour empêcher le Niger de passer sous le contrôle des jihadistes...

Un officier supérieur égyptien pourtant peu suspect de sympathies islamistes me disait récemment : « Quand Charlie Hebdo représentait le pape Benoît XVI sodomisant un enfant de choeur, ses journalistes passaient pour de facétieux potaches et les catholiques protestaient par la prière. Mais quand ils insultent le prophète Mahomet, ils le paient de leur vie. Il est désolant de devoir constater que ce sont les malades mentaux salafistes qui, par l'assassinat, rappellent vos journalistes à la décence ».

Cruelle réflexion !
Les irresponsables de Charlie Hebdo ont-ils conscience des dégâts que leur jusqu'au-boutisme a provoqué en Afrique ? Peuvent-ils comprendre qu'ils ont mis en danger la vie de Français expatriés ? Peuvent-ils imaginer qu'ils fournissent des armes aux jihadistes tout en paralysant nos soldats engagés dans de difficiles combats pour les réduire ?

2) Mortelle culture de l'excuse : des terroristes islamistes de nationalité française et issus de l'immigration assassinent 17 compatriotes. Pour le Premier ministre français, l'origine de ces crimes odieux est à rechercher dans l' « apartheid » qu'auraient pu subir les meurtriers...
Au lieu de s'attaquer aux vraies causes du mal, voilà donc ouvert un nouveau et inutile débat sémantique à travers l'utilisation d'un « mot-prison » permettant à des politiciens faillis de gagner du temps et des points de popularité[1]. Tout en tentant de faire oublier que les tragiques évènements du mois de janvier 2015 sont une conséquence du « grand remplacement » dont ils sont responsables...

[1] Pour ce qui est du véritable sens du mot « apartheid », on se reportera au chapitre XIII de mon livre Mythes et manipulations de l'histoire africaine intitulé « Apartheid mérite-t-il d'être devenu un "mot prison" ? »
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