Afrique

Au soir de sa défaite dans sa circonspection électorale dans la wilaya de Bouira, un candidat tête de liste du FLN a été acculé dans son véhicule par des sympathisants du MPA, qui fêtaient dans la rue leur victoire. L’un d’eux jeta un pétard dans la voiture du candidat malheureux, et c’est la panique à bord ! Se croyant peut-être en danger de mort, l’homme a dégainé un pistolet automatique, sans tirer pour autant. L’incident n’a pas eu de conséquences dramatiques.

En marge des travaux du 24e congrès de la Société algérienne de néphrologie, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui, a abordé, avec beaucoup de diplomatie, le mouvement des médecins résidents, qui dénoncent de mauvaises conditions de travail et “l’absence de sécurité et de protection des médecins résidents durant l’exercice de leurs fonctions au sein des établissements publics”. Une grève a été enclenchée le 14 novembre, essentiellement sur la base de ces revendications qui n’ont pas encore abouti. “Je les connais. Ils sont les bienvenus au ministère”, a déclaré le membre du gouvernement, sans en dire davantage. Il fallait juste comprendre qu’il est ouvert au dialogue. Sauf que les problèmes des médecins résidents ne relèvent pas uniquement des prérogatives du département ministériel qu’il dirige. Ils sont surtout sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une issue à la situation ne saurait être trouvée sans la collaboration des deux secteurs.

Un réseau criminel organisé, activant à l’échelle nationale, a été mis hors d’état de nuire par la brigade de recherches du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Djelfa qui a saisi près de 18.000 comprimés psychotropes, a-t-on appris lundi auprès du commandement de ce groupement.

L’opération de saisie a été possible grâce à des informations parvenues à la brigade de recherches, faisant état des activités suspectes de la société Zineb Pharm, sise dans la commune de Djelfa et spécialisée dans la vente de médicaments, a indiqué dans une déclaration à la presse le commandant Mecheri Hassan, chef du groupement territorial de la Gendarmerie nationale.

Selon les informations en question cette société est impliquée dans un trafic, à grande échelle, de produits psychotropes, qu’elle acquiert auprès de laboratoires nationaux, en exploitant ses documents administratifs et fiscaux, comme couverture.

La Fédération algérienne de pharmacie (FAP) vient d’instituer deux prix pour récompenser les meilleurs travaux scientifiques et les meilleures pratiques dans le domaine de la pharmacie en Algérie. Le premier prix intitulé “FAP, Ferhat- Abbès” a récompensé, pour sa première édition, l’étude portant sur “les sciences pharmaceutiques”. Le second s’intitule “FAP, Benyoucef-Benkhedda” est axé sur les pratiques pharmaceutiques. À l’occasion de l’organisation du 2e Congrès national de pharmacie qui a pris fin hier dimanche, la FAP a remis le premier prix au professeur Mohamed Ben Slimane Mansouri, président de l’Académie algérienne de pharmacie.

N’allez pas en Algérie, le deuxième volet de la série web de Benjamin Martinie, a certainement marqué les esprits. Le titre évoque une dimension totalement opposée au contenu véritable du reportage. Le journaliste, dans une audace déconcertante, a filmé des paysages à vous couper le souffle. Il a donné une image époustouflante de l’Algérie, considérée encore dans les alertes sécurité des grandes capitales occidentales comme une destination “où subsiste le risque terroriste”. La conception de ce travail est sous-jacente à ses objectifs : attirer l’attention sur un pays méconnu sur le plan touristique. Après N’allez pas en Iran et évidemment N’allez pas en Algérie, il vient de rendre public son travail sur la Géorgie. “Contrairement aux deux premiers, l’idée n’est pas forcément de casser les idées préconçues mais plutôt d’attiser la curiosité. Et pour cela, il me suffit de lister les points forts du pays puis de dire le contraire”, a expliqué Benjamin Martinie. Aussitôt le magazine Grands reportages annonce son rendu sur “Algérie, la situation du grand Sud”, à paraître dans l’édition de janvier. À suivre assurément.

La sélection algérienne des joueurs locaux effectuera à partir du 17 décembre prochain un stage bloqué, d’une durée indéterminée, au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger), a annoncé lundi la Fédération algérienne de football (FAF).

« La sélection nationale des locaux sera en stage à partir du 17 décembre 2017 au Centre technique national de Sidi-Moussa » a indiqué l’instance fédérale dans un bref communiqué, diffusé sur son site officiel, sans préciser la durée exacte de ce regroupement.

Les joueurs concernés par ce stage seront « sélectionnés prochainement », à l’occasion d’une « tournée de prospection » décidée spécialement à cet effet par le staff technique national, a encore précisé la FAF.

Le sélectionneur national « Rabah Madjer s’est réuni lundi avec les autres membres de son staff » et ont conjointement tracé le programme à suivre dans le cadre de cette tournée de prospection.

Après le match amical contre la Centre-Afrique, ayant vu l’Algérie l’emporter (3-0), « l’homme à la talonnade » avait annoncé le lancement d’un « grand chantier » pour redorer le blason de la sélection nationale, et la « découverte de nouveaux jeunes talents » au sein du championnat local s’inscrit dans ce projet.

« Le stage des locaux pourrait se conclure par un match amical » a ajouté la FAF dans son communiqué, concernant le prochain regroupement des Verts, qui sera amputé des joueurs professionnels, évoluant à l’étranger. APS

Deux hommes ont ouvert le feu lundi sur des civils à Nahraouane, un quartier du sud-est de Bagdad (Irak), avant que l’un d’eux ne commette un attentat suicide, rapporte le ministère irakien de l’Intérieur sans avancer de bilan.

La presse locale (Irak) parle de neuf morts.

Reuters

La nécessité de renouveler le discours religieux en Algérie pour assurer la sécurité intellectuelle des jeunes a été soulignée lundi par les participants à une conférence organisée à l’université Emir Abdelkader de Constantine.

Pour y parvenir, il faut “développer les moyens du discours religieux” et donner “au message religieux davantage de concision et de profondeur”, a déclaré Youcef Belmahdi, membre du Haut conseil islamique (HCI) au cours de son intervention à la conférence intitulée : “Importance de la bonne direction dans la construction de la nation”.

Le discours religieux doit tenir compte des spécificités de la catégorie vers laquelle sont dirigées les messages religieux et utiliser les nouveaux médias pour faire “barrière aux ennemis de la nation” qui s’attellent à travestir la religion et “pousser les jeunes vers l’extrémisme et le terrorisme”, a insisté le conférencier, qui occupe également le poste de Secrétaire général de la Ligue des oulémas des pays du Sahel.

Le discours religieux doit être “souple” et “présenter les vérités sans admonester”, a ajouté M. Belmahdi, insistant sur l’incarnation dans les faits des valeurs de tolérance de l’Islam.

“La conférence est un appel à tous pour prendre exemple sur le prophète de l’islam et ses enseignements”, a-t-il notamment relevé.

La rencontre, qui s’est tenue en présence du président du HCI, Abouabdallah Ghlamallah, et de chercheurs de plusieurs universités du pays, a donné lieu à une série de conférences suivies de débats notamment sur le rôle des intellectuels dans la prise de conscience des jeunes des valeurs de l’Islam.

APS

Pour le fondateur de Cofina, les micro-entrepreneurs en Afrique ont besoin d'une formation au leadership tout autant que d'appuis économiques.

A l'occasion du discours de politique africaine qu'Emmanuel Macron entend faire à Ouagadougou le mardi 28 novembre, l'association Survie publie un rapport sur la coopération militaire et policière entre la France et des Etats africains. Cette nouvelle publication éclaire et dénonce la continuité du soutien que les autorités françaises apportent à certaines des pires dictatures du continent. Pour Survie, il s'agit d'interpeller le président de la République, au moment même où il va prétendre incarner un (...)

- Coopération militaire / Publication Aller plus loin, Une, Burkina Faso, Cameroun, Togo, Coopération militaire, Communiqués de presse

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L'Assemblée nationale sénégalaise a levé samedi soir l'immunité parlementaire du maire de Dakar, Khalifa Sall, emprisonné depuis mars

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L'opposition togolaise a appelé à trois nouvelles journées de manifestations contre le pouvoir du président Faure Gnassingbé, qui fait face depuis près de trois mois à une contestation populair

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Au Kenya, les examens de fin du cycle primaire se sont tenus sans encombre malgré le climat politique tendu. Et c’est une jeune albinos, Goldalyn Takuya, qui a obtenu la meilleure note du pays. Les résultats ont été publiés cette semaine. Alors que l’albinisme est considéré comme un handicap au Kenya, et que les albinos sont souvent la cible d’attaques en Afrique, l’histoire fait le buzz dans le pays.

Au Zimbabwe, l'ancien ministre des Finances sous le régime Mugabe a comparu samedi 25 novembre devant la justice. C'était la première apparition publique d’Ignatus Chombo depuis son arrestation il y a 2 semaines. L'ex-ministre des Finances a été interpellé dans les heures qui ont suivi le coup de force de l'armée au Zimbabwe. Un proche de Grace Mugabe, l'épouse de l'ex-président, Chombo comparaissait pour corruption et abus de pouvoir.

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En République centrafricaine (RCA), un calme précaire est revenu à Bangui, ce samedi 25 novembre, au lendemain d'une journée de tensions provoquées par un accident de la circulation qui a causé la mort d'un jeune étudiant. La rumeur selon laquelle l'accident impliquait un véhicule des Nations unies a mis le feu aux poudres et déclenché une série de manifestations de colère contre les personnels de l'ONU.

Au Tchad, l'ancien maire de Moundou, Laoukein Médard, a finalement retrouvé sa liberté de mouvement, dans la soirée du vendredi 24 novembre, et ce, après plus de quatre mois de détention. Les autorités nationales ont en effet dû donner de la voix pour que la décision du juge du tribunal de Moundou de le remettre en liberté soit respectée, alors que le procureur avait refusé d'appliquer le code de procédure pénale.

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