Une avancée dans l’édition génétique pourrait permettre de traiter des maladies incurables comme le diabète ou des dystrophies musculaires, montrent de récentes expériences animales prometteuses. Cette nouvelle technique qui dope l’activité génétique est une version modifiée de la méthode Crispr/Cas9, sorte de ciseaux moléculaires.
Alors que Crispr/Cas9 corrige des gènes en coupant de façon précise des parties défectueuses de l’ADN, la nouvelle version permet d’activer sélectivement des gènes, précisent les chercheurs dont les travaux sont publiés jeudi dans Cell. Cette approche élimine le risque de modifier des gènes par erreur, ce qui est considéré comme un problème majeur, et ouvre potentiellement la voie à l’utilisation de la technique Crispr pour traiter des maladies humaines dévastatrices.
Une crise alimentaire dans la région du Grand Kasaï, en République démocratique du Congo (RDC), pourrait se transformer en catastrophe à long terme en raison du manque d’argent pour l’assistance humanitaire, a averti jeudi le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM). “Nous laissons tomber ceux qui ont le plus besoin de nous”, a déclaré Claude Jibidar, Représentant du PAM en RDC.
“Sans le soutien immédiat des donateurs, beaucoup – en particulier les femmes et les enfants – mourront”, a-t-il prévenu. L’éruption de violence dans ce qui était autrefois une région pauvre mais paisible de la RDC a fait d’innombrables victimes.
Le ministre des Transports et des travaux publics, Abdelghani Zaalane, a affirmé, jeudi en marge de la visite d’inspection des projets et réalisations de son secteur dans la wilaya d’Alger, que la compagnie aérienne Air Algérie “n’est pas en situation de faillite”, affirmant qu’elle connaît seulement des difficultés financières et qu’elle tente actuellement de surmonter.
Le ministre a précisé à ce propos le plan de développement de la compagnie aérienne est en cours d’élaboration et qu’une nouvelle équipe en charge de ce dossier a été installée depuis environ 6 mois, ajoutant que la hausse des tarifs d’Air Algérie n’est pas à écarter.
En effet, l’objectif des soldes est de permettre aux commerçants de promouvoir leurs activités et de donner au consommateur la possibilité d’acheter divers produits et d’obtenir des services multiples à faibles coûts.
D’autre part, les mêmes services ont lancé un appel à tous les opérateurs économiques désirant pratiquer la vente au rabais au titre de la période hivernale de déposer leurs dossiers de demandes au niveau de la Direction du commerce.
L’abondance des récoltes céréalières contribue à maintenir les réserves alimentaires mondiales mais la sécheresse, les inondations et les conflits prolongés ont intensifié et fait perdurer l’insécurité alimentaire.
Les 37 pays ayant actuellement besoin d’une aide alimentaire externe sont : l’Afghanistan, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, La République populaire démocratique de Corée, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, la Guinée, Haïti, l’Irak, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, la Birmanie, le Niger, le Nigéria, le Pakistan, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, le Swaziland, la Syrie, l’Ouganda, le Yémen et le Zimbabwe.
Onze accords de coopération entre l’Algérie et la France ont été signés jeudi à Paris, en présence des Premiers ministres des deux pays, Ahmed Ouyahia et Edouard Philippe, à l’issue de la 4e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN).
Les onze accords concernent les secteurs de l’économie, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, de la santé, des PME et de la Culture.
Les deux parties ont conclu, dans le cadre du partenariat stratégique voulu par les hautes autorités des deux pays, une convention de partenariat relative à la création de filières de formation d’excellence des métiers de l’énergie, de l’électricité et des automatismes industriels.
Dans la même optique, une déclaration d’intention a été signée par le Groupe PSA-Peugeot, le ministère algérien de la Formation et de l’Enseignement professionnels et le ministère français de l’Education nationale, portant création, à Oran, d’un centre de formation pour les métiers de l’automobile.
Sur le plan de l’enseignement supérieur, les deux pays ont convenu d’une convention cadre relative au à la recherche-formation et la recherche sur la langue française et les expressions francophones (LaFEF).
Ce réseau, créé par convention passée le 4 décembre 2011 entre les deux pays, prend la suite du programme intergouvernemental Ecole doctorale algéro-française de Français (EDAF) dans le cadre d’une formation diplômante (magistère et doctorat) pour l’encadrement universitaire algérien.
Dans le même contexte, une autre convention cadre a été conclue concernant le réseau mixte des écoles (RME), qui compte parmi ses membres 16 écoles nationales supérieures algériennes, 15 écoles préparatoires algériennes et 7 écoles françaises d’ingénieurs.
Le RME vise la professionnalisation des écoles nationales supérieures algériennes grâce à la mise en réseau avec des écoles françaises d’ingénieurs.
Deux autres accords dans le domaine de la santé ont été signés. Il s’agit d’un protocole d’accord entre le groupe Sanofi Pasteur et le groupe Saïdal pour la production de vaccins et d’un accord pour la production de produits oncologiques et de santé familiale en Algérie par le laboratoire Ipsen, dont des médicaments sont présents dans plus de 115 pays à travers le monde.
Au plan culturel, trois accords ont été signés entre l’Algérie et la France. Il s’agit de la reconduction de la convention entre les Centres nationaux du livre (CNL) des deux pays pour la période 2018-2020, d’un accord de coopération entre l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle d’Alger (ISMAS) et l’Ecole régionale d’acteurs de Cannes (ERAC), un établissement de formation supérieure au métier de comédien, et d’une convention annuelle d’application entre l’ISMAS et l’ERAC pour la période 2017-2018.
Sur le plan des Petites et moyennes entreprises (PME), un protocole de coopération a été passé entre le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) et la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME Auvergne Rhône-Alpes).
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a co-présidé jeudi à Paris avec son homologue français, Edouard Philippe, les travaux de la 4e session du CIHN. Il est accompagné d’une délégation composée de plusieurs membres du gouvernement.
La société canadienne BlackBerry a été condamnée à verser 137 millions de dollars à Nokia par la Cour internationale d’arbitrage, dans le cadre d’un litige portant sur un contrat de licence de brevets. Le litige ne portait pas atteinte à la propriété intellectuelle, mais BlackBerry a déclaré qu’il continuerait à poursuivre des actions de violation de brevets contre Nokia. BlackBerry a déposé une plainte en février, alléguant que plusieurs des stations de base du fabricant d’équipement de réseau finlandais, qui vend ses produits aux opérateurs de télécommunications, et des logiciels connexes enfreignaient 11 de ses brevets. «Nokia continue de croire que les allégations de violation des brevets de Nokia sont sans fondement», a déclaré la société finlandaise dans un communiqué. La monétisation de la propriété intellectuelle de BlackBerry est un élément clé du plan du directeur général, John Chen, visant à redresser la société dont le chiffre d’affaires a diminué pendant six années consécutives alors que les ventes de ses smartphones, autrefois omniprésents, ont chuté. Nokia qui a vendu son activité de téléphonie autrefois dominante en 2014 se consacre désormais à son activité d’équipements de réseaux et à un large portefeuille de brevets. La société a récemment signé des accords de brevets de smartphones avec Samsung Electronics, Apple, Xiaomi Technology et LG Electronics.
Dans une initiative de réduire sa dépendance, Apple est en train de concevoir ses propres puces de gestion de l’énergie destinées à être intégrées dans les prochains modèles de l’iPhone, rapporte Reuters citant le quotidien financier japonais Nikkei. Cette information a entraîné une chute de près de 18% de la valeur de l’action du spécialiste anglo-allemand des semiconducteurs, Dialog Semiconductor, à la Bourse de Francfort. En avril dernier, la société britannique Imagination Tech, un autre fournisseur de la firme de Cupertino, a vu son action perdre en une seule séance 70% de sa valeur à la Bourse de Londres après l’annonce par Apple qu’elle n’utiliserait plus ses produits. Depuis, Imagination Tech a été vendue. Au cours des 10 dernières années, Apple s’est séparée des services de plusieurs petits fournisseurs de puces, contraints par la suite de fusionner avec de plus grosses entités pour pouvoir survivre. «Suivant les propres projections d’Apple, il devrait remplacer environ la moitié des puces de gestion de l’énergie destinées aux iPhone par ses propres puces dès l’an prochain», a déclaré une source citée par le Nikkei. Réagissant à l’article du quotidien financier japonais, qui cite des sources professionnelles, un porte-parole de Dialog a déclaré que la situation de la société n’avait pas changé. «Le niveau de visibilité du cycle de conception de nos principaux clients reste inchangé et les relations commerciales sont conformes au cours normal des affaires», a-t-il dit. Les puces conçues par Apple seraient fabriquées uniquement par Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC), selon des sources industrielles citées par le quotidien japonais. Le groupe taiwanais fabrique également les puces de gestion de l’alimentation de Dialog. Ces puces contrôlent les fonctions de consommation d’énergie, de gestion de la batterie et de recharge des mobiles.