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Afrique

Partenariat public-privé : Les entreprises publiques du tourisme premières concernées ?

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:01

Les entreprises publiques relevant du secteur du tourisme seront-elles les premières à «subir» les retombées de l’entrée en vigueur de la charte portant partenariat public/privé paraphée samedi dernier entre l’UGTA, le patronat et le gouvernement ? Tout porte à le croire au vu des propos tenus hier par les cadres syndicaux de la Fédération nationale des travailleurs du secteur du tourisme et commerce affiliée à l’UGTA.
Lors de son intervention devant les cadres syndicaux de sa fédération, le secrétaire général M. Brahmia Rabah n’a pas été par trente six chemins pour évoquer le sujet, en lâchant à l’adresse des présents que «nous méritons la privatisation, car nous sommes de mauvais gestionnaires». Des propos qui ont quelque peu choqué les syndicalistes présents, tout en argumentant son intervention sur la question en déclarant, que «nous soutenons notre secrétaire général M. Abdelmadjid Sidi Saïd pour son engagement lors de la dernière tripartite et notre soutien indéfectible au président de la République». Ce mercredi à l’hôtel Mazafran de Zéralda lieu de la rencontre, le premier responsable syndical du secteur du tourisme affilié à l’UGTA a déclaré par ailleurs que 50% des établissements hôteliers sont «aujourd’hui fermés pour cause de travaux et que sur les 7 000 travailleurs que compte le secteur, 3 000 d’entre eux, relevant des établissements en réfection perçoivent toujours leur salaire et sont concernés par des formations de mises à niveau». «Nous devons préserver nos cadres gestionnaires qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. C’est un capital humain qui a prouvé sa compétence et sa capacité de gestion et nous devons l’encourager et le préserver pour relever le défi de la performance », a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Azira a tenu à rappeler que «le secteur public du tourisme a subi plusieurs coups et c’est grâce à la mobilisation des travailleurs et leurs représentants syndicaux que le secteur a réussi à échapper à une mort certaine». Par ailleurs, ce cadre syndical a tenu à saluer la «nomination de M. Bounafaâ à la tête du groupe HTT (hôtel-tourisme et thermal). Une nomination qui a donné du dynamise au secteur».
A. Bettache

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L’Administration algérienne prête à organiser des élections électroniques dès 2022

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:56

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué mercredi que l’Administration algérienne sera en mesure d’organiser des élections électroniques à partir des législatives de 2022.

« Nous serons prêts en tant qu’Administration, à organiser des élections électroniques, à partir des législatives de 2022 et avec des compétences algériennes », a déclaré M. Bedoui dans un entretien à la Radio Algérie internationale, soulignant cependant que « la décision de recourir à ces élections (électroniques) appartient aux hautes autorités du pays ». 

Estimant que « 2017 a été l’année des élections par excellence à travers les deux importantes échéances qu’ont été les législatives et les locales », M. Bedoui s’est félicité du « respect des échéances constitutionnelles après des perturbations dans le passé qui ont eu des résultats négatifs tant sur le plan national qu’international ». « L’image de l’Algérie a été construite à travers le respect de ces échéances électorales », a-t-il soutenu.

Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur a fait état « d’une révision de l’organisation administrative actuelle dans le cadre d’une proposition qui sera transmise au Gouvernement pour la création de Directions locales des élections », étant donné le caractère permanant de l’opération électorale.

Concernant les critiques relatives au corps électoral, M. Bedoui a précisé que celles-ci « ont baissé cette année grâce au recours à la technologie pour l’assainissement des listes électorales, permettant la suppression de 1.300.000 noms pour cause de décès et d’inscriptions multiples ».

S’agissant de l’évaluation des deux échéances électorales organisées en 2017, M. Bedoui a réitéré qu’elles « se sont déroulées dans de bonnes conditions », ajoutant qu’elles ont permis « la concrétisation des nouvelles valeurs constitutionnelles issues de la Constitution amendée, à savoir la démocratie, la liberté d’expression, d’opinion et de la presse ainsi que la consolidation de la place du citoyen et toutes les conditions juridiques réunies à la faveur de la révision du code électoral et le traitement de certaines omissions enregistrées dans le précédent ».

Rappelant l’installation de l’ensemble des Assemblées populaires communales et de Wilayas (APC/APW), issues des élections locales,  le ministre a indiqué qu' »un autre travail nous attend en matière d’accompagnement des nouveaux élus en termes de formation et d’instructions nécessaires pour le développement local et la création de la richesse sur la base des potentialités locales ».

Par ailleurs, M. Bedoui a salué le travail accompli par la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE),  « instance permanente et indépendante avec un pouvoir de proposition, a-t-il dit, faisant état d’une réunion entre le Ministère et cette Instance « dans quelques semaines pour une évaluation du travail accompli et l’examen de mesures supplémentaires pour l’amélioration le régime électorale »

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Affaire Hariri : des révélations édifiantes

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:48

par Kharroubi Habib

Depuis qu’il est revenu au Liban après avoir été le héros malgré lui de la rocambolesque mésaventure qu’il a vécue en Arabie saoudite où il lui a été arraché l’annonce de sa « décision » de démissionner de son poste, le Premier ministre libanais Saad Hariri persiste à nier qu’il a été effectivement contraint à le faire. Ce sur quoi s’inscrivent en faux les révélations publiées lundi 25 décembre par le journal américain New York Times sur ce qui se serait passé à Ryadh il y a deux mois. Pour ce journal qui tient de sources sûres ses assertions, Saad Hariri aurait été victime d’un traquenard de la part du prince hériter et homme fort de la monarchie wahhabite qui l’a fait venir sous un fallacieux prétexte à Ryadh où une fois rendu il a fait l’objet d’un traitement humiliant qui a visé à briser sa résistance à l’exigence à laquelle les autorités saoudiennes ont voulu qu’il se rende.

Selon le New York Times, celle-ci a été que Saad Hariri annonce sa démission en la présentant comme étant la manifestation de son refus de l’influence du Hezbollah dans le paysage politique libanais. Pour les auteurs des révélations du New York Times, l’intrigue diplomatique montée par Mohammed Ben Salman a visé à provoquer une crise politique au Liban dont il a escompté qu’elle provoque l’union des forces et courants dont Hariri est le leader contre le Hezbollah. La « démission » de Hariri devait selon le prince héritier saoudien ouvrir dans ce but la voie à son remplacement en tant que leader de camp par son frère Bahaa Hariri connu pour son ton plus dur à l’égard du Hezbollah et disposé par conséquent à la confrontation avec lui.

Mais selon toujours le New York Times il est vite apparu à l’impulsif prince héritier saoudien que le résultat au Liban du traquenard qu’il a tendu au Premier ministre libanais n’a pas été à la hauteur de ce qu’il en attendait question mobilisation populaire anti-Hezbollah et qu’il a même au contraire desservi les intérêts de l’Arabie saoudite en offrant à la classe politique libanaise toutes sensibilités confondues d’afficher à l’unisson un grand scepticisme à l’égard de son rôle dans cette affaire.

L’épisode rocambolesque dans lequel a été pris le Premier ministre démontre le caractère provocateur et arrogant du comportement de l’homme fort de la monarchie wahhabite en même temps que le mépris qu’il voue à la dignité du peuple libanais et à la souveraineté de son Etat et de ses institutions. Ce qu’il a cherché à obtenir des Libanais de la manière la plus abjecte et inadmissible qui soit est qu’ils se prononcent contre la prétendue mainmise de l’Iran sur leur pays à travers le Hezbollah mais en les sommant d’accepter celle de la monarchie wahhabite qu’il incarne.

Le Liban est bel et bien otage de la lutte d’influence régionale que se livrent l’Arabie saoudite et l’Iran, mais ce n’est pas en se déterminant en faveur de l’une ou de l’autre que les acteurs politiques parviendront à préserver l’unité de leur pays et sa stabilité. Les intentions saoudiennes ne sont pas plus innocentes et désintéressées à l’égard du Liban que celles que l’Iran poursuit. Autant dire que les acteurs politiques libanais devraient avoir garde de n’entrevoir de salut pour le pays que son alignement et sa soumission à l’un ou l’autre Etat.

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Après la Syrie : Où se dirigeront les terroristes de Daech ?

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:45

Après avoir essuyé une défaite en Syrie, la majorité des terroristes de Daech se dirige vers la Libye et vers l’Afghanistan, a relaté le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov. Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, a indiqué l’itinéraire emprunté par les djihadistes de Daech lorsqu’ils quittent le sol syrien. « Une partie retourne dans les pays d’où ils sont venus illégalement. La majeur partie se dirige vers la Lybie ou dans les pays de l’Asie occidentale. On ne peut pas non plus exclure l’Afghanistan, où ils ont un terrain propice », a-t-il ainsi expliqué.

Combien de terroristes a contré l’armée russe en Syrie?
Lors de l’opération antiterroriste en Syrie, l’armée russe a dû faire face à environ 70.000 djihadistes du groupe Daech, dont environ 60.000 ont été éliminés, a annoncé mercredi le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov.
Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov, a révélé de nouveaux détails sur le déroulement de l’opération antiterroriste russe en Syrie. Le responsable militaire a précisé le nombre de terroristes auxquels l’armée russe a dû faire face.
« Au 30 septembre 2015, il y avait environ 59.000 terroristes en Syrie dans toutes les formations armées. Au cours des deux dernières années, ils (les terroristes de Daech) ont réussi à en recruter 10.000… Mais pendant ces deux ans, selon nos données, environ 60.000 terroristes ont été éliminés », a-t-il déclaré dans une interview au journal Komsomolskaïa Pravda.

Détails sur le transfert des troupes russes en Syrie en 2015
Le transfert des troupes russes en Syrie en automne 2015 dans le cadre de l’opération antiterroriste a pris un mois et s’est déroulé discrètement, tandis que la base aérienne de Hmeimim abritait 50 unités d’aviation, a communiqué mercredi le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov.
Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, a révélé de nouveaux détails sur le déroulement du transfert des troupes russes en Syrie en 2015 dans le cadre de l’opération antiterroriste.
« Le remaniement du dispositif s’est déroulé le plus discrètement possible, sans attirer une attention particulière. La base aérienne de Hmeimim abritait 50 unités d’aviation. Cela a pris environ un mois. C’est la composante de l’approvisionnement qui a pris le plus de temps. Il a fallu créer une infrastructure, un système d’approvisionnement, y compris matériel et technique », a-t-il annoncé aux médias russes, soulignant que l’opération avait été soigneusement préparée, prenant en compte toutes les problématiques. Le conflit armé se poursuit en Syrie depuis mars 2011. Selon l’Onu, il a déjà emporté la vie de plus de 220.000 personnes. Des négociations en vue d’un règlement se tiennent régulièrement à Astana et à Genève. À la demande du Président syrien Bachar al-Assad, la Russie a entamé, le 30 septembre 2015, des frappes aériennes contre les sites des terroristes en Syrie. Avec le soutien de la Russie, Damas a réussi à renverser la situation et passer à l’offensive dans les principales directions.
Le lundi 11 décembre 2017, Vladimir Poutine a visité la base aérienne russe de Hmeimim où il a donné l’ordre d’entamer le retrait du contingent russe de Syrie après la défaite infligée à Daech dans le pays. Toutefois, il restera deux bases de déploiement des soldats russes dans le pays: Hmeimim et Tartous.

Des terroristes s’entraînent sur une base US en Syrie
Selon les données de reconnaissance spatiale, des groupes d’extrémistes suivent un entraînement sur la base américaine d’Al-Tanf en Syrie, a déclaré Valéri Guérassimov, chef de l’Etat-major des Forces armées russes.
La base militaire américaine d’Al-Tanf, dans le sud de la Syrie, s’avère être une plateforme d’entraînement pour les groupes radicaux, a affirmé le chef de l’Etat-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov, dans un entretien au journal russe Komsomolskaïa pravda.
« C’est une base dans le sud de la Syrie se limitant à une zone de 55 kilomètres de rayon. C’est à la frontière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Irak. D’après les données de la reconnaissance spatiale et d’autres types de reconnaissance, des unités de terroristes se trouvent là. Pratiquement, ils s’y entraînent », a souligné le général. De même, des groupes radicaux restent dans la camp d’Al-Chaddadeh, dans le nord-est du pays, où se trouve également une base américaine: « C’est Daech en réalité. Mais après un certain travail, ils se déguisent et adoptent un nouveau nom – « Nouvelle armée syrienne ». Leur but consiste à déstabiliser la situation. »
Selon les estimations de l’Etat-major des Forces armées russes, Al-Chaddadeh abrite actuellement quelque 750 combattants et Al-Tanf environ 350. Les troupes gouvernementales syriennes ont bloqué la base militaire américaine d’Al-Tanf, en Syrie, a poursuivi le général.
« L’armée syrienne a bouclé la zone de 55 km à Al-Tanf … Nous voyons des forces terroristes avancer depuis cette zone depuis plusieurs mois. »
Selon lui, quand le contrôle était moins rigoureux, il y avait des jours où des groupes forts d’environ 350 terroristes sortaient de la région d’Al-Tanf. « Il est clair qu’ils y passent des cours d’entraînement », a-t-il ajouté. En cela, M.Guérassimov a pointé que le Pentagone ne pouvait toujours pas expliquer à quoi servait la base d’Al-Tanf sur le territoire syrien libéré de Daech. « Il n’y a que des réponses vagues jusqu’ici. Alors que là peuvent apparaître de nouveaux groupes terroristes. » Auparavant, Adel Hadj, coordinateur du processus de paix et de la sécurité dans les régions frontalières de la province de Homs, avait affirmé que des combattants de Daech se cachaient dans le camp de réfugiés d’El-Rukban, situé à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, non loin de la base d’Al-Tanf.
M. E.

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Efforts pour une solution à la crise, nouvelle initiative onusienne

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:44
Les Libyens ont continué durant l’année 2017 à rechercher la solution politique définitive sans, toutefois, arriver à une alternative consensuelle à leurs divergences, au moment où une nouvelle initiative onusienne est proposée pour un règlement de la crise, qui frappe leur pays depuis 2011.

Deux ans après la formation d’un gouvernement d’union nationale (GNA), dirigé par Fayez al-Serradj, issu de l’Accord inter-libyen signé en 2015 sous l’égide de l’ONU, les autorités basées à Tobrouk dans l’est du pays (parlement et gouvernement dont le mandat a expiré) s’attachent à s’imposer sur la scène et se dressent comme parties «incontournables» sans céder au GNA, reconnu par la communauté internationale.
De l’avis des observateurs, l’année 2017, «devait être celle des décisions» pour aboutir à une solution politique. Mais si sur le plan sécuritaire des progrès ont été enregistrés avec le démantèlement du groupe terroriste «Etat islamique» (Daech/EI) de plusieurs villes -Benghazi et Syrte-, le processus politique en Libye avance à petits pas notamment après l’expiration – le 17 décembre 2017- de l’Accord politique qui marque «un tournant important», selon les observateurs, étant le seul cadre viable pour mettre fin à la crise, en attendant la tenue des élections prévues en 2018.
Néanmoins, avec la nomination en juin dernier, d’un nouvel Envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, les efforts onusiens vont bon train et l’espoir de trouver une issue politique à la crise se dessine.
Se disant optimiste «quant à l’avenir de la Libye», M. Salamé n’a pas cessé de réaffirmer que «la clé de la stabilité est dans les mise en place des institutions». En septembre, le chef de la mission de l’ONU, avait présenté un plan d’action devant le conseil de sécurité, qui consiste à sortir le pays de la phase transitoire actuelle pour sceller une solution politique bâtie autour d’une Constitution, d’élections (présidentielle et législatives) et d’une réconciliation. Mais ces échéances sont tributaires de la révision de l’Accord politique de 2015.

Sous l’impulsion de M. Salamé, deux sessions du Comité de rédaction mixte – composé de membres de la Chambre des représentants (Tobrouk) et du Haut Conseil d’Etat (Tripoli), ont été convoqués à Tunis pour convenir d’une série d’amendements à l’Accord.
Après plusieurs tentatives avortées de part et d’autres, une partie de l’amendement a finalement été approuvée, lors d’une session de pourparlers à Tunis, stipulant la formation d’un Conseil présidentiel composé de trois membres et d’un nouveau gouvernement qui devraient exercer la fonction exécutive jusqu’à la tenue des élections législatives et présidentielle.
Autre aspect positif, l’état d’avancement des préparatifs de la Conférence nationale prévue en février 2018 en Libye. Une occasion pour les Libyens de s’entendre sur les étapes à suivre pour mettre fin à la transition politique.

Constitution, élections et réconciliation en 2018
M. Salamé a fixé trois objectifs pour une sortie, en 2018, de crise politique en Libye. il s’agit de l’»élaboration d’une Constitution, la tenue d’élections libres et juste et arriver à une réconciliation nationale dans une société éclatée». A ce propos, il propose d’abord aux acteurs politiques de constituer un «gouvernement provisoire, indépendant «issu de l’accord politique de 2015, qui aurait pour seule mission d’améliorer les conditions de vie des Libyens dans un pays en proie à une profonde crise économique et institutionnelle, mais aussi l’organisation d’un référendum sur une nouvelle constitution, annonçant une Conférence nationale qui regroupe «tous les acteurs libyens» en février prochain pour l’adoption «d’une Charte nationale».
Il sera, également, prévu de tenir des élections générales, conformément au plan d’action de la mission de l’ONU, rappelant que tous les acteurs politiques en Libye s’étaient prononcés en faveur de ces élections y compris Haftar en juillet dernier, à Paris.
Le chef de la mission a appelé les Libyens à saisir l’occasion pour organiser des élections en 2018 conformément au plan d’action onusien. En ce sens, une campagne d’inscription aux élections, a déjà été lancée par la Commission électorale libyenne (HNEC), dont l’objectif est d’inscrire au moins un million de nouveaux électeurs qui viendront s’ajouter au 1,5 million de Libyens déjà inscrits pour les législatives de 2014.

Fort soutien régional et international
Les efforts des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte), n’ont jamais cessé depuis le déclenchement du conflit en 2011. A leur tête l’Algérie, les pays du voisinage avaient réitéré leur attachement à la solution pacifique et leur engagement d’œuvrer au règlement de la crise libyenne, à travers des rencontres tenue en 2017, marquées par leur attachement à la solution politique de la crise et la réconciliation nationale loin de toute ingérence étrangère.
La dernière rencontre fut celle organisée à Tunis avec la participation des chefs de diplomaties algérienne, tunisienne et égyptienne pour renouveler leur soutien à l’Accord 2015 -arrivé à terme- comme cadre de la solution politique en Libye. Sur le plan international, un fait saillant, la Russie a prévu de lever l’embargo sur les armes, et coopérer en faveur de la résolution de toutes les questions aux pourparlers entre Tobrouk et Tripoli, pour une normalisation complète de la situation et le rétablissement de l’autorité du gouvernement libyen.
En parallèle, les appels continuent à travers le monde, mettant l’accent sur la nécessité de l’application rapide du plan de l’ONU prévoyant un dialogue national et des élections en 2018 pour sortir le pays du chaos.

R. I.

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Après la «PROVOCATION» Émiratie, les tunisiens indignés par la «RABIA» D’erdogan : Le signe égyptien d’un président turc

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:41

Voilà que le message de Recep Tayyip Erdogan tombe comme un cheveu dans la soupe alors que le «malentendu» entre les Emirats et la Tunisie n’est pas encore tout à fait dissipé. Son geste volontaire sacrifie au «signal» de la confrérie des Frères musulmans…

Alors que la fièvre engendrée par la décision des Emirats arabes unis contre les Tunisiennes en partance pour Dubaï n’est pas encore retombée, les explications fournies sur une menace terroriste des combattantes de Daesh ayant été jugées boiteuses par l’opinion publique en général et les réseaux sociaux ainsi que les médias en particulier, voilà qu’une autre polémique a enflammé le grand Tunis où une pluie de commentaires plus ou moins acides n’a pas cessé de tomber ces dernières 48 heures!
Reçu au palais de Carthage par le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, hier matin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a saisi l’opportunité pour adresser au peuple tunisien un signe de la main dont l’éloquence n’avait nul besoin d’être explicitée. Avant que les journalistes photographes présents sur le perron du palais de Carthage ne soient invités à immortaliser la rencontre entre les deux présidents, Erdogan a ostensiblement levé le bras droit et érigé les quatre doigts de la main qui sont, on le sait, un signe de ralliement adopté par la confrérie des Frères musulmans. Ce geste a été considéré comme un message lourd de conséquences politiques, au moment où la Tunisie est confrontée à une situation délicate face aux Emirats arabes unis. Ces derniers, comme nous l’avions déjà expliqué précédemment, avaient consenti à aider le candidat Béji Caïd Essebsi à la présidentielle de 2014 à condition qu’il rétablisse dans le pays la doctrine bourguibienne et débarrasse, par là même occasion, le pays de l’influence devenue prépondérante de la formation islamiste Ennahda conduite par Rached Ghannouchi. Or, BCE avait ensuite visité le Qatar où il s’est laissé convaincre de suivre une autre voie, toujours moyennant une aide conséquente, ce qui a conduit au deal Nidaâ Tounès-Ennahda dont la Tunisie porte toujours l’empreinte politique.Dubaï affiche, ainsi, une méfiance plus ou moins légitime à l’égard des Tunisiennes et des Tunisiens qui n’ont pourtant aucune responsabilité dans l’affaire. Mais voilà que le message de Recep Tayyip Erdogan tombe comme un cheveu dans la soupe alors que le «malentendu» entre les Emirats arabes unis et la Tunisie n’est encore tout à fait dissipé. Son geste volontaire sacrifie au «signal» de la confrérie égyptienne qui en avait imposé l’usage au moment des manifestations de soutien au président Morsi, issu de ses rangs, dont la destitution par l’armée a entraîné une rupture violente entre le pouvoir du maréchal Al Sissi et les islamistes égyptiens. Baptisé «Rabia», il signifie à la fois la volonté de résistance et celle de la solidarité militante. Pourquoi diable Erdogan a-t-il tenu à effectuer ce geste peu protocolaire? La logique voudrait qu’il cherchait visiblement à assurer de sa sympathie et de son soutien la frange tunisienne des Frères musulmans. Mais pourquoi? Contrairement à ce qui se passe en Egypte, ils sont non pas aux portes du pouvoir, mais carrément dans ses allées puisque le tandem Nidaâ-Ennahda gouverne sans problème le pays depuis 2014!A moins qu’il ne s’agisse d’une allusion discrète au différend avec les Emirats arabes unis qui n’ont à aucun moment fait la moindre allusion au contexte politique et se sont limités à évoquer des informations sur une menace terroriste «crédible». Grand prince, le président turc qui rêve de restaurer la grandeur de l’Empire ottoman a-t-il péché par excès d’orgueil? Il justifie son élan par le fait que le signe n’est absolument pas celui du Rabia égyptien mais uniquement la référence aux quatre piliers de l’Etat turc actuel, avec un seul drapeau, une seule patrie, une seule nation et un seul gouvernement! Le raccourci est saisissant, mais il ne paraît pas avoir convaincu son hôte puisque lors de la conférence de presse commune, le président Béji Caïd Essebsi a jugé nécessaire de préciser qu’ «en Tunisie, nous avons un seul drapeau, ni deux, ni trois, ni Rabia…». De sorte que le petit geste par-ci, la petite phrase par-là, comme l’ont relevé les médias tunisiens, ont nourri une polémique d’autant plus vive que la visite du président Erdogan était critiquée par certains partis politiques, plusieurs médias et des courants dans la société civile. Ces derniers ont largement usé de comparaisons avec la période Bourguiba pour dénoncer la «faiblesse» de la réaction du gouvernement face à l’ «humiliation» exercée par les Emirats arabes unis. Et de rappeler maintes anecdotes telles que le refus du Combattant suprême de serrer la main du roi Hassan II, devant tous les chefs d’Etat arabes, ou la convocation de l’ambassadeur américain au lendemain des bombardements de Hammam Chatt pour l’avertir qu’il romprait les relations diplomatiques au cas où Washington s’aviserait d’user de son veto pour empêcher la résolution condamnant son attaque. Autant de réminiscences empreintes d’une grande nostalgie dans laquelle la majorité des Tunisiens se réfugie pour tenter d’oublier qu’un Etat «qui date à peine de 1970» se permet de «moucher» le pays d’Amilcar Barca et de son fils Hannibal.

Par Chaabane BENSACI

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Conflit de syrie : Pour Erdogan, pas de solution incluant le « terroriste » Assad

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:37

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré hier qu’il n’y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar al-Assad, une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales. «Il est absolument impossible d’avancer avec Assad en Syrie», a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. «Je le dis très clairement, Bachar al-Assad est un terroriste qui a eu recours au terrorisme d’Etat. Nous ne pouvons dire: ‘Assad peut faire l’affaire ». Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice» envers les Syriens tués dans le conflit,
a-t-il ajouté. Le président turc a martelé avec fermeté la position d’Ankara quelques jours après un appel commun lancé par la Turquie, soutien des rebelles syriens, mais aussi la Russie et l’Iran, alliés du régime syrien, à réunir les différentes parties fin janvier pour avancer vers un règlement politique. Après l’échec d’un nouveau round de pourparlers organisé en décembre à Genève sous l’égide de l’ONU, Moscou, Téhéran et Ankara ont relancé leur proposition de «congrès du dialogue national» syrien à Sotchi fin janvier. Certains soutiens traditionnels de l’opposition syrienne se montrent moins empressés à faire du départ du président Assad une condition préalable aux négociations, et cette dernière est sous pression pour geler cette revendication. Le gouvernement syrien de son côté refuse toute discussion sur le sort du chef de l’Etat.

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L’ambassadeur américain reçu par raouia et benmeradi : « L’Algérie nous intéresse »

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:36

La dette publique et la coopération douanière au menu de la rencontre.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouïa, a reçu mardi à Alger l’ambassadeur des Etats-Unis, John Desrocher, avec qui il a discuté de la coopération bilatérale, notamment financière, entre son ministère et le Département du Trésor américain.
Les deux parties, a indiqué le ministère dans un communiqué, ont mis à profit cette rencontre pour passer en revue la coopération entre le ministère des Finances et le Département du Trésor américain. Ils ont notamment abordé l’action en cours en matière de gestion de la dette publique et celle relative à la coopération douanière pour le contrôle des flux commerciaux.
Raouïa et Desrocher, se sont ainsi félicités des résultats de cette action, ainsi que de leur poursuite possible. A cet égard, l’ambassadeur américain a affiché, la disponibilité de Washington à poursuivre et même élargir les initiatives et actions de coopération avec le ministère des Finances. Les deux parties ont également procédé à un échange de vues sur la situation économique actuelle en Algérie et les réformes entreprises, en particulier dans les domaines budgétaire, bancaire et monétaire, pour assurer les équilibres macroéconomiques et améliorer le climat des investissements. Raouïa a développé avec précision l’action du gouvernement algérien en matière de politique économique et présenté à son interlocuteur les principales mesures d’ordre législatives et réglementaires prises, ces derniers temps. Les mesures relatives à la relance de l’activité économique et la préservation du caractère social de l’économie algérienne ont été expliquées par le ministre. Pour sa part, l’ambassadeur américain Desrocher a confirmé l’importance du marché algérien et a informé de l’intérêt que porte son pays à la politique économique et financière menée par l’Algérie. L’ambassadeur reçu également par le ministre du Commerce, Mohammed Benmeradi, celui-ci a précisé que les Etats-Unis d’Amérique (USA) étaient l’un des principaux fournisseurs du marché algérien, mettant l’accent sur «la forte présence des investisseurs américains en Algérie dans différents domaines», notamment le secteur énergétique et leur participation aux projets de développement. Le ministre a appelé le partenaire américain «à contribuer à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures», à travers l’ouverture du marché de son pays aux produits agroalimentaires algériens… Il a insisté sur l’importance de tirer profit de l’expérience américaine en matière d’exportation et la création de partenariats bilatéraux pour l’appui de la croissance économique, à la lumière de la stratégie du gouvernement en matière d’équilibres de l’économie nationale, la préservation des réserves de changes et la promotion du commerce algérien au niveau international. Les Etats-Unis veillent à l’élargissement des relations économiques avec l’Algérie et au raffermissement de la coopération et du partenariat sécuritaires, a estimé Desrocher. Il a ajouté que son pays «respectera ses engagements vis-à-vis de l’Algérie et contribuera à la relance, à l’appui et à l’accompagnement de l’investissement et du partenariat». Les deux parties ont évoqué le soutien et le renforcement de la coopération bilatérale dans le cadre des «relations excellentes» qui lient les deux pays.

Par Abdelkrim AMARNI

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27 décembre 1957, assassinat de Abane Ramdane

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:27

Surnommé « l’architecte de la révolution », il a joué un rôle clé dans l’organisation de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Abane Ramdane est né un 10 juin 1920.

 « Un homme extraordinaire, pas bavard mais très actif. Il a mûrement réfléchi pour tisser sa toile et former son organisation. Il a pensé la Révolution algérienne pendant les cinq années qu’il avait passées en prison ». C’est ainsi que la veuve de Abane Ramdane parle de « l’architecte de la révolution ».

Abane Ramdane naissait le 10 juin 1920, Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, appelée à l’époque Fort National (Tizi-Ouzou), dans une famille relativement modeste. A l’école, c’est un élève sérieux et travailleur. Il a une grande préférence pour les matières scientifiques. En juin 1933, il obtient le Certificat d’études primaires, à titre indigène. Dans son carnet de note, l’un de ses maîtres écrit : « élève intelligent et caractère entier. Bonne volonté ».

Il était déjà promi à un avenir brillant, pourtant, personne ne pouvait imaginer le destin de ce jeune garçon qui allait jouer un rôle prépondérant dans la lutte pour l’indépendance.

A 13 ans, Abane quitte son village natale pour Blida où il poursuit ses études au collège Duveyrier (Lycée Ibn Rochd actuellement). Il y passera sept années en internat, de 1933 à 1942. Et c’est à cette période de sa vie que son caractère se forge. Il devient secret et solitaire.

C’est aussi à cette époque qu’il commence à comprendre réellement ce qui se passe dans son pays. Au collège, comme dans la ville de Blida et dans toutes les autres régions, toutes les tendances politiques sont sur le terrain. « Une section PPA semble avoir fonctionné auprès des élèves… Il y avait par conséquent, au collège même, une atmosphère et des discussions politiques, alimentées par la lecture du journal l’Oumma qui était l’organe du PPA. » (Khalfa Mameri).

Ainsi, il aurait adhéré ou du moins participé aux activités nationalistes du PPA probablement durant les dernières années de scolarité au collège de Blida.

Et du fait de ses activités, les notes de Abane baissent quelque peu, pourtant, en 1941, il obtient le baccalauréat mathématiques avec mention «Bien». Il souhaite devenir avocat, mais son père n’a plus les moyens de lui payer ses études. En ces années difficiles pour les « indigènes », la famille Ramdane sombre dans la misère comme la quasi majorité des familles algériennes durant la Seconde Guerre mondiale.

Abane a 22 ans lorsqu’il est mobilisé à Fort National pour son instruction, puis affecté, dans un régiment de tirailleurs algériens stationné à Blida.

Démobilisé bien après la guerre, il prend contact avec le PPA et milite activement tout en travaillant comme secrétaire de la commune mixte de Châteaudun du Rhummel (Chelghoum Laïd).

Marqué par les massacres du 8 mai 1945, il s’investit encore plus dans le mouvement nationaliste. Et après les élections municipales d’octobre 1947 où le MTLD a eu une victoire très sensible, Abane est convoqué par son administrateur. Ce dernier n’ignorant rien de ses positions, lui demande de faire un choix. Abane lui répond : «Entre vous et moi, il n’y a que ce stylo qui nous est commun ». De là, il quitte son poste et rompt définitivement avec l’administration coloniale.  Désormais, il se consacre corps et âme à la cause nationale et plonge dans la clandestinité. En 1948, il est chef de wilaya dans la région de Sétif, puis dans l’Oranie. Il est également membre de l’Organisation spéciale (l’OS), le bras armé du PPA, chargé de préparer la lutte armée.

Mais suite à l’affaire du « complot de l’OS », en 1950, il est activement recherché par la police française. Il est arrêté dans l’ouest et subira plusieurs semaines d’interrogatoire et de torture. En 1951, il est jugé et condamné à 5 ans de prison, 10 ans d’interdiction de séjour, 10 ans de privation des droits civiques et 500 000 francs d’amende pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

Il connaitra plusieurs prisons en Algérie, puis en France, une période très difficile qu’il emploiera à bon escient. Il prendra effectivement le temps d’étudier de près toutes les révolutions de monde.

Après sa libération, en janvier 1955, il est assigné à résidence à Azoua. Il y passe quelques temps auprès de sa mère malade, puis revient à la clandestinité. Il prend en charge la direction politique de la capitale et peu à peu devient très influent.

C’est Abane qui organise et rationalise la lutte. Il rassemble toutes les forces politiques au sein du FLN et donne à la « rébellion » de novembre 1954 une autre dimension, celle d’un grand mouvement de résistance nationale.

Avec d’autres révolutionnaires, il impulse la création du journal clandestin de la Révolution, El Moudjahid, contacte Moufdi Zakaria pour l’écriture de l’hymne national algérien, Kassaman…

Il organise le Congrès de la Soummam le 20 août 1956 à Ifri, événement qui constitue un tournant historique dans l’histoire de la Révolution algérienne jusqu’à l’Indépendance nationale.

Avec Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi, il déclenche la Bataille d’Alger. Et après l’assassinat de Ben M’hidi, il devient le numéro un de la Révolution, mais doit quitter le pays.

Il gagne Tunis via le Maroc, après une longue marche de plus d’un mois. Dans la capitale tunisienne, il se heurte aux colonels de l’ALN. Il leur reproche leur autoritarisme et l’abandon de la primauté du politique et de l’intérieur, adoptée à la Soummam, ce qui lui vaut des inimitiés.

Le 29 mai 1958, le journal El Moudjahid annonçait à la une « Abane Ramdane est mort au champ d’honneur » ; l’article indiquait qu’il avait été tué au combat lors d’un accrochage avec l’armée française. Mais la vérité est ailleurs. L’architecte de la Révolution a été attiré dans un guet-apens organisé par les colonels du CCE. Il est mort assassiné le 27 décembre 1957, dans une ferme isolée entre Tétouan et Tanger au Maroc. Il a été étranglé par deux hommes de main de Abdelhafid Boussouf.

Son corps, disparu, est symboliquement rapatrié en Algérie, en 1984, pour être « inhumé » au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger.

Zineb Merzouk

Sources :

  1. Khalfa Mameri. Abane Ramdane. Héros de la guerre d’Algérie. L’Harmattan, 1988.
  2. Entretien avec Madame Abane Ramdane (épouse du colonel Dehilès) : « Ben Bella a été fabriqué par les Français ». In Journal LIBERTÉ du 07 – 11 – 2002.
  3. Presse nationale

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Saidal : Nouveau directeur général

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:26

Yacine Tounsi n’est plus PDG de Saidal.

Il a été limogé par le ministre de l’Industrie et des Mines. Youcef Yousfi a désigné Mohamed Nouas à la tête du groupe pharmaceutique public. Un choix qui sera validé aujourd’hui lors de la réunion du conseil d’administration de Saidal. Quant au nouveau directeur, il sera installé au courant de la semaine prochaine, probablement le dimanche .

Par : R.N.

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Mohamed sebaibi , Président de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption , À L’EXPRESSION : « L’Organe est un réceptacle de dénonciations »

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:23

Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, Mohamed Sebaibi, est un commis de l’Etat, il a vu sa carrière se consolider à travers sa contribution au niveau des institutions souveraines, à l’image de la Présidence et aussi la chefferie du gouvernement, il a été deux fois chef de cabinet, la première c’était au temps du gouvernement Belkhadem, la deuxième durant la période du gouvernement Ouyahia 2. Maintenant il occupe un organe sensible dont le rôle n’est pas reluisant ni une mince affaire.

L’Expression: Pour commencer, pouvez-vous nous parler de l’organe et de ses missions dans le cadre de la prévention et la lutte contre la corruption?
Mohamed Sebaibi:
 L’organe que je préside depuis une année a été créé suite à la convention des Nations unies pour la prévention et la lutte contre la corruption. Le décret qui est intervenu trop tôt pour la création de cet organe c’est bien sûr l’adoption de la loi de 2006. Cet organe n’a en fait été effectif qu’en 2011, le premier mandat a pris fin en 2016 et le deuxième mandat a été confié à d’autres personnes, c’est-à-dire à un autre président et ses membres chargés de veille et de l’évaluation. Quand on parle de la corruption on va tout de suite à la lutte…

Ça va avec, n’est-ce pas?
Ça va avec, oui. En général, l’Algérie n’a pas attendu la convention de Vienne en tant qu’Etat digne de ce nom pour qu’elle prenne en charge le volet de la corruption, l’appareil judiciaire a pris des mesures par rapport à la lutte contre la corruption, et quand il y a infraction, il y a une sanction du point de vue de la justice.

Mais est-ce que cela est suffisant ou il va falloir mettre en place d’autres mesures juridiques spécifiques pour lutter contre ce fléau?
Non, pas du tout, le système judiciaire est complet dans ce sens. Pour ainsi dire, nous sommes un pays pionnier dans ce domaine et très bien outillé du point de vue des textes et de l’organisation sur tout le territoire. Les services de sécurité sont très outillés et leur personnel aussi jouit de cette compétence, ils sont dotés de moyens très perfectionnés en matière de lutte contre la corruption. Vous avez tout le système judiciaire qui joue son rôle fondamental comme couronnement d’une sanction, quand quelqu’un est reconnu coupable, il y a un certains nombre de peines qui s’ensuivent.
La réflexion pour les Etats s’est située en fin de compte, c’est la question qui se pose tout le temps: pourquoi on arrive jusqu’à la justice? Alors qu’on sait que dès le départ on doit sensibiliser, on va connaître quels sont les risques, quelle est la formation des gens pour bien comprendre la chose, et mieux encore pour bien comprendre la procédure afin de lutter contre la corruption…

Voulez-vous dire qu’il faut d’abord asseoir une démarche pédagogique avant tout?
Ça, c’est une partie la démarche. Mais il y a les insuffisances législatives et réglementaires et corriger et moderniser, amener les gens a être plus vigilants dans l’administration et les entreprises privées ou publiques, sans distinction. C’est la démarche qui a été arrêtée dans ce sens, il s’agit d’un volet de sensibilisation et de formation, ça c’est le premier volet. Le deuxième volet, c’est celui qui consiste à ce que les cadres et les hauts responsables fassent leur déclaration de patrimoine. Donc, le législateur a prévu deux types d’organes qui doivent être le réceptacle et pour recevoir les déclarations sur le patrimoine au niveau de la Cour suprême et il y a l’organe. Pour la Cour suprême ça touche un certain nombre de fonctionnaires étatiques, cela relève d’une certaine démarche qui a été faite bien avant la création de cet organe et même bien avant la mise en place de cette loi, pour déclarer, surtout pour certains fonctionnaires, la mesure a existé il y a de cela bien longtemps. La différence entre la Cour suprême et l’organe c’est que nous nous avons des milliers de fonctionnaires et d’élus et d’institutions sensibles et stratégiques, surtout par rapport à la Fonction publique, ils sont environ 100.000, et puis il ne faut pas oublier les élus locaux au niveau des communes et des wilayas. Dans ce sens, les élus sortants, tous vont déclarer leur patrimoine d’une façon systématique, il n’y a aucune distinction.

Ce n’est pas le mécanisme constitutionnel qui est venu pour consolider cette démarche?
Non, c’est une règle. Pour continuer, ensuite même pour ceux qui sont élus, cela veut dire que même ceux qui viennent d’être réélus doivent faire encore une fois la déclaration sur le patrimoine. Pourquoi? c’est pour déterminer l’état de leur patrimoine et les investigations nécessaires qui vont se faire par les moyens appropriés. Cela donne un peu le chiffre concernant ceux qui sont concernés par la déclaration de patrimoine. Le deuxième aspect qui va être pris en charge, mais lentement, c’est le conflit d’intérêts. Nous sommes en train de préparer des choses par rapport à cet aspect.

Pardon, pouvez-vous être plus explicite par rapport à ça? C’est quoi un conflit d’intérêts pour que les lecteurs puissent comprendre?
Par exemple, vous, vous travaillez dans le journal L’Expression, du coup vous allez chez un concurrent et tout ce que vous avez eu comme documents, vous allez enrichir votre concurrent. Donc vous allez porter préjudice à votre ancien employeur, cela est considéré comme une forme de corruption. Mais cet exemple concerne des enjeux plus délicats et profonds sur le plan économique. Par rapport à ce conflit d’intérêts, n’importe qui peut saisir l’organe qui doit suivre ça. Il y a une forme, c’est que tous les fonctionnaires et les élus sortants doivent faire encore une fois une déclaration, même si c’est pour aller ailleurs. Et cette déclaration doit venir d’eux-mêmes. Cette déclaration comporte l’objet d’aller ailleurs avec une explication qui étaye la raison en rapport avec cette décision d’aller travailler ailleurs.
Avec cette démarche le concerné va le sentir. Pourquoi? parce qu’il a été sensibilisé. C’est là où réside le volet de la formation et de la sensibilisation dont on en a parlé précédemment.
Et c’est à ce niveau qu’on est en train d’investir. Et la troisième catégorie de missions, c’est aussi un réceptacle de dénonciations, ce qui est normal pour notre organe. Si vous recevez des dossiers à examiner, c’est normal, cela exige d’avoir des compétences qui sont prévues par la loi qui encadre l’organe bien sûr, mais pas exclusivement à l’organe, c’est aussi le cas pour d’autres structures qui ont trait à cette mission. Mais quand les affaires de ce genre sont en justice, on laisse cette dernière faire son travail pour ne pas entraver le processus. Mais si vous êtes saisi, en sachant que 80% des lettres sont des lettres anonymes, même si elles sont parfois farfelues et relèvent de la médisance qui sont punissables devant la loi. Mais nous estimons que la convention de Vienne exige l’étude de ces lettres, donc nous les étudions et nous faisons un tri. Ceci dit, nous avons des moyens pour déceler ces lettres, mais si nous n’avons pas de connaissances nous pourrons saisir l’administration concernée.

Dans ce sens, justement, comment l’organe agit par rapport aux dénonciations qui puissent émaner d’un support médiatique en général?
Vous m’excusez, je vous respecte beaucoup, mais là, je ne parlerai que de l’organe.
Avec les institutions, c’est évident. Pour continuer, je disais que nous sommes saisis en tant qu’organe, et nous voyons que c’est consistant, alors dans ce cas nous saisissons le procureur au niveau de la justice qui actionne le ministère public qui ouvrira ou n’ouvrira pas le dossier, nous en tant qu’organe nous nous contentons de la saisine, parce que nous n’avons pas la compétence. Et pour étayer la saisine, nous sommes obligés de saisir parfois d’autres secteurs et ces secteurs sont tenus de nous en informer. C’est-à-dire des secteurs qui sont inhérents à notre mission. Donc, vous avez cet aspect, mais aussi l’organe est chargé de consolider la coopération internationale et nationale avec les institutions qui sont chargées de la lutte contre la corruption. Ça c’est un autre volet, et cette coopération doit se faire par palier et lentement et il ne faut pas effrayer tout le monde, effrayer, c’est-à-dire qu’il faut tenir compte des frontières qui séparent les institutions entre elles et selon les missions qui leur sont dévolues. Pour être plus clair, il ne faut pas qu’il y ait d’interférences dans les compétences. Ce qui implique qu’il faut mettre certaines règles pour ne pas gêner ni l’un ni l’autre et s’ouvrir à une meilleure prise en charge et effective.

Dans ce sens nous avons mis tout un programme avec un certain nombre d’Etats dans le cadre de la formation et la sensibilisation dans le cadre global de la coopération. Comment peut-on classer et stratifier la notion qui a trait à la corruption et à son acte?
Pour ce qui est de la définition d’abord, vous avez plusieurs organismes internationaux qui définissent la corruption de façon à regrouper toutes les définitions, comme par exemple ça fait mal, donc il m’a frappé. Il y a aussi un autre exemple concret qui j’ai eu à vivre dans le cadre d’une conférence africaine sur la question de la corruption, j’ai eu une rencontre avec quelqu’un appartenant au Tchad qui maîtrise bien le français et l’arabe à la fois, il m’a dit «pourquoi dire «al fassade» alors que «rachwa» c’est mieux et plus juste». Donc, le mot «fassad» englobe beaucoup de choses. Pourquoi ça englobe beaucoup de choses? la corruption ce n’est qu’un élément d’une action ou deux actions entrecoupées. Si je me rapporte à ce qui a été dit dans la presse, M.le ministre du Commerce a dit qu’il y a énormément de transfert d’argent, donc la valeur du produit pose problème dans les pays comme le nôtre. Donc, dans ce genre de situations il y a de la corruption. qu’est-ce que ça veut dire? ça veut dire qu’il y a une surfacturation là-bas à l’extérieur, il ne vend pas comme ça, ce transfert d’argent est considéré comme illégal, s’il est en France à titre d’exemple, c’est qu’il est illégal. Pour ainsi dire, c’est un gain illicite. C’est là où réside la corruption.
Donc, vous imaginez, sur le plan économique il y a corruption, en matière de droits de l’homme il y a corruption. c’est pour cela que le législateur a pris en compte le mot «al fassade» à cause de la complexité de ce phénomène.

Est-ce que l’Algérie dispose de moyens adéquats pour faire face à ce fléau que ce soit au plan coercitif ou au plan de la sensibilisation et pédagogique?
Dans ce sens, l’Etat s’est doté de moyens juridiques et de ressources humaines pour identifier l’acte de corruption et pour sanctionner les corrupteurs et les corrompus; ce qu’il faut savoir est que le corrompu a des peines plus élevées et sévères que le corrupteur. Bien sûr, le législateur s’est mis au diapason de tout ce qui se passe dans le monde.
Parce que la corruption est devenue un frein pour le développement et plus que ça elle dilue la société. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de règles et de vertus et de valeurs. A partir de ce moment-là, les sociétés et les gouvernants ont pris conscience que ça ne pouvait pas être comme ça. L’Algérie pour vous dire, dès la préparation et l’élaboration de la convention, était aux avant-postes. L’Etat algérien a ratifié la convention et son adoption en 2004 jusqu’à l’intégrer dans sa législation et pour ainsi dire la corruption relève d’un phénomène mondial. Depuis, d’ailleurs, la législation algérienne a compris que le terrorisme et le crime organisé et la corruption sont intimement liés.

Le dernier mot par rapport à la corruption dès lors que votre organe a été mis en place pour lutter contre elle…
Nous au sein de l’organe, nous nous considérons comme des militants pour la cause de la lutte contre la corruption.

Par Hocine NEFFAH 

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CONSTANTINE : Plus de 200 dossiers d’aide à l’habitat rural validés

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:19

Au total 234 dossiers de demande d’aide pour l’autoconstruction dans le cadre de l’habitat rural dans la commune de Aïn Abid (Constantine) ont été approuvés, selon le président de l’Assemblée populaire communale (P/APC). La commission de wilaya chargée de l’habitat rural a approuvé, conformément à la loi en vigueur, les dossiers de propriétaires d’assiettes foncières ou de vieux bâti pouvant abriter une construction verticale, a déclaré Redouane Abdelali. Les propriétaires de ces dossiers admis doivent se rapprocher «dans les brefs délais», des services techniques de la commune de Aïn Abid pour fournir un complément de dossier en vue de l’acquisition d’une aide financière de la Caisse nationale du logement (CNL) estimée à 700 000 DA, a-t-il indiqué. Le responsable, qui a mis en exergue les efforts consentis par l’Etat pour le développement rural, a souligné l’importance d’encourager les citoyens à réaliser des logements qui conviennent à leur environnement rural en vue de renforcer leur stabilité dans ces zones et de lutter contre le fléau de l’exode. Il est à noter que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, avait indiqué auparavant que le Plan d’action du gouvernement accorde un grand intérêt à la formule du logement rural en vue de renforcer la stabilité des citoyens dans les zones rurales et d’absorber la pression sur l’habitat public dans les villes.

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RDC : l'Algérienne Leila Zerrougui nommée chef de la MONUSCO

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - jeu, 28/12/2017 - 06:00
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a annoncé la nomination de l'Algérienne Leila Zerrougui à la tête de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
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Au Libéria, l'héritage d'Ellen Johnson Sirleaf est très lié à celui de la Mission de l'ONU

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - jeu, 28/12/2017 - 06:00
L'héritage d'Ellen Johnson Sirleaf, la Présidente sortante du Libéria, est lié à celui de la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUL), qui s'achève fin mars après 15 ans de présence, a déclaré un haut responsable de l'ONU.
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RDC: l'opposition s'attaque

Slateafrique - mer, 27/12/2017 - 12:03
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Centrafrique: Birao, capitale

Slateafrique - mer, 27/12/2017 - 12:03

L'Etat,

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Tchad: le président turc Erdogan réussit son opération de charme à Ndjamena

RFI /Afrique - mer, 27/12/2017 - 11:46
Recep Tayyip Erdogan était en visite au Tchad mardi 26 décembre. Le président turc qui effectue une tournée africaine depuis lundi a profité de son passage en terre tchadienne pour confirmer la diplomatie du chéquier qu'il mène sur le continent.
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Maroc : manifestations à Jerada après de nouveaux décès dans les "mines de la mort"

France24 / Afrique - mer, 27/12/2017 - 08:25
La mort de deux personnes, vendredi, dans des anciennes mines à charbon de Jerada, dans le nord du Maroc, a suscité colère et émoi. Des milliers de personnes manifestent depuis contre la "marginalisation" de leur région.
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