En cette fin du mois de décembre, c'est l'heure du bilan. C'est le moment où il faut faire le point de nos actions positives et nos insuffisances. Au niveau du Burkina Faso, des succès ont été engrangés au niveau des infrastructures mais nous avons été confrontés également à des difficultés liées aux attaques terroristes et liées également à une fronde sociale en ébullition. Ce sont des conflits qui nous ont permis de mieux nous armer pour avancer et aborder l'année 2020.
Je voudrais souhaiter, que tous les burkinabè tirent les leçons de 2019 et prennent les bonnes résolutions pour qu'en 2020, on s'engage pour le développement de notre pays.
Pour revenir sur la question de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, nous avons évidemment là aussi connu certainement des difficultés. Mais nous avons surtout remporté beaucoup de victoires en matière de recherche et d'innovation, des technologies ont été générées. En matière d'enseignement supérieur, nous avons également remporté des victoires même s'il reste encore des efforts à faire.
Je voudrais, partant de ce constat, féliciter et remercier tous nos partenaires et tous les acteurs qui sont restés à nos côtés pour engager les défis du moment et les relever. Il s'agit évidemment des étudiants, des ingénieurs et techniciens de recherche, du personnel ATOS, des chercheurs, des enseignants chercheurs mais aussi des partenaires sociaux parmi lesquels, des syndicats mais aussi des associations à caractère syndical des étudiants. Je n'oublie pas les organisations de parents d'étudiants et d'élèves qui ont été également nos partenaires pour qu'on puisse donc engranger ces victoires.
Je voudrais au-delà de ces félicitations, interpeller tout un chacun pour qu'à partir de ce moment, on puisse capitaliser les résultats engrangés et continuer dans cet élan de prise de conscience pour prendre les meilleures résolutions pour 2020 et s'engager résolument vers un enseignement supérieur de qualité et une recherche scientifique qui génère des résultats pour notre économie nationale.
Nous devons prendre conscience que si on veut transformer de façon structurelle notre économie nationale, le rôle de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique est un rôle majeur. C'est pourquoi, j'interpelle tout un chacun à l'engagement total pour qu'on puisse mettre nos intelligences au service du développement de notre pays.
Je souhaite que l'année 2020 soit une année de paix, de sécurité, de santé et de plein succès aussi bien individuellement que collectivement, de succès de nos activités administratives au profit du pays mais aussi de succès au niveau de nos familles respectives.
Bonne et heureuse année 2020
Je vous remercie.
Pr Alkassoum MAÏGA
Officier de l'Ordre de l'Etalon
Commandeur de l'OIPA/CAMES
Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu en audience, mardi 31 décembre 2019, une délégation de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie (ARSE) conduite par sa présidente, Mariam Gui Nikièma. Celle-ci est venue, conformément à la loi, remettre son rapport d'activités 2018, qui fait un état global du secteur de l'électricité au Burkina Faso.
Chargée de réguler les activités de production, d'exploitation, de transport, de distribution, d'importation, d'exportation et de vente de l'électricité sur toute l'étendue du territoire national, l'ARSE doit rendre compte chaque année à son supérieur hiérarchique, le Premier ministre. Un devoir de redevabilité consacré par l'article 34 du décret n°2017-1016/PRES/PM/ME/MCIA/MINEFID du 26 octobre 2017 portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de Régulation du Secteur de l'Energie. C'est donc pour se conformer à cette disposition légale que la présidente de l'institution, Mariam Gui Nikièma, à la tête d'une délégation, a présenté le rapport d'activités 2018 au chef du gouvernement Christophe Dabiré, mardi 31 décembre 2019.
4,8 milliards de pertes pour la SONABEL
A sa sortie d'audience, la présidente de l'ARSE a indiqué qu'il ressort du rapport que le pourcentage des activités de production et de vente de l'électricité était de l'ordre de 8% en 2018. Au plan de la production, il n'y a pas eu de renforcement du parc de production même si l'on note la mise en service de la ligne 225 kV Bolgatanga-Ouagadougou après l'achèvement des travaux inachevés sur le tronçon ghanéen.
Il ressort toujours du rapport que la qualité du service s'est dégradée de 2017 à 2018 et que l'énergie non distribuée (END) a été de 48 GWh en 2018 contre 30 GWh en 2017, « ce qui représente une perte d'environ 4,8 milliards pour la SONABEL et plus de 48 milliards pour l'économie nationale ». Quant au temps moyen de coupure (TMC), il est passé de 155 heures en 2017 à 233 heures en 2018.
Avis sur trois projets de texte
Dans le cadre de ses activités de régulation, l'ARSE a été sollicitée en 2018 pour donner son avis sur trois projets de textes. Il s'agit du :
projet de décret portant rémunération des activités concourant à la fourniture d'électricité et fixation des méthodologies et des paramètres de détermination des tarifs de transport et de distribution de l'énergie électrique ;
projet de décret portant cahier des charges applicable au concessionnaire de distribution d'électricité au Burkina Faso ;
projet d'arrêté portant adoption d'un cahier des charges applicable aux audits énergétiques au Burkina Faso.
Faiblesses du secteur
L'ARSE a également une mission de règlement de conflits qui interviennent entre les acteurs du secteur de l'électricité. Elle est intervenue dans le règlement du litige qui oppose la Coopérative d'électricité de Solenzo (COOPELSO) et la Commune de Solenzo.
Le secteur de l'énergie a aussi ses faiblesses qui n'ont pas été occultées dans le rapport. Il s'agit notamment de l'insuffisance des investissements, du coût élevé du kWh d'origine thermique diésel qui influence négativement la compétitivité des entreprises, de la lourdeur des procédures de la dépense publique, de la faible valorisation des ressources énergétiques endogènes, etc.
Recommandations
Face à tout cela, l'Autorité de régulation fait, dans son rapport, un plaidoyer à l'endroit du gouvernement pour un meilleur financement des activités de régulation et pour l'accélération de la prise des textes restants en application de la loi n°014-2017. Aux opérateurs du secteur de l'énergie, il a été recommandé l'effectivité de la séparation comptable de la SONABEL et le paiement de la redevance.
Lefaso.net
Ceci est un message du secrétaire général des nations unies à l'occasion du nouvel an.
Je me joins à vous depuis l'Organisation des Nations Unies pour célébrer cette Nouvelle Année 2020.
Elle s'ouvre sur fond d'incertitudes et d'insécurité.
Les conflits prolifèrent, la planète se réchauffe.
Le changement climatique n'est pas seulement un problème de long terme, mais un danger évident et immédiat.
Nous ne pouvons pas être la génération qui se tournait les pouces pendant que la planète brûlait.
Mais il existe aussi des raisons d'espérer.
Cette année, mes vœux pour la Nouvelle Année s'adressent à notre plus grande source d'espoir : les jeunes du monde entier.
Climat, égalité des sexes, justice sociale, droits humains : votre génération est en première ligne et en première page.
Votre ferveur et votre détermination sont pour moi une source d'inspiration.
Vous réclamez un rôle qui vous revient de droit dans la construction de notre avenir.
Je suis à vos côtés.
L'ONU est à vos côtés - et l'ONU est à vous.
En 2020, l'Organisation fêtera ses 75 ans.
Nous lançons la Décennie d'action en faveur des Objectifs de développement durable, notre plan de marche vers une mondialisation équitable.
Cette année, le monde a besoin que les jeunes continuent à se faire entendre. Continuez de voir grand. Continuez de repousser les limites. Et ne lâchez rien.
Je vous souhaite une année 2020 faite de paix et de bonheur.
Je vous remercie.
Le passage d'une année à l'autre est l'occasion de faire le bilan de l'année qui s'achève. Lefaso.net a tendu son micro au ministre des Sports et des loisirs, Daouda Azoupiou. Il nous dresse le bilan des activités de son département et nous annonce les défis à venir pour la nouvelle 2020.
Lefaso.net : Quel bilan faites-vous au niveau du ministère des Sports et des Loisirs pour 2019 ?
Daouda Azoupiou : L'année 2019 a été une année charnière, une année de grands défis, mais une année de résultats pour notre ministère. Nous avons travaillé sur la mise en œuvre de la Politique national des sports et des loisirs, mais également sur notre plan annuel de travail, ce qui nous a permis de relever tous ces défis. Et lorsque vous regardez les différents succès que le département a engrangés cette année, cela fait la fierté de notre pays dans toutes les disciplines. Nous avons des championnats qui ont été tenus à tous les niveaux et dans toutes les fédérations.
Nous avons également des compétitions à l'intérieur du pays, mais aussi à l'international. En cette année 2019, notre participation aux jeux Africains du Maroc nous a permis de ramener des médailles en or, en argent et en bronze, montrant ainsi que le Burkina Faso est de plus une nation de sport. Comme bilan de cette année, on peut retenir la belle médaille de bronze remportée par notre compatriote Hugues Fabrice Zaongo aux championnats d'athlétisme à Doha au Qatar, une médaille qui exprime ses performances à ce niveau de compétition. C'est une fierté pour notre pays, parce que c'est la première médaille mondiale que notre pays a obtenue.
On a des athlètes comme Bienvenu Sawadogo, Marthe Koala, Laetitia Bambara qui ont tour à tour gagné des médailles en Italie et ailleurs, montrant que notre pays est sur le bon chemin. En football, nos juniors se sont classés premiers avec la médaille d'or à la clé au Maroc. Notre compatriote Iron Biby a battu son propre record, mais surtout battu tous ses adversaires, faisant de lui l'homme le plus fort du monde. A toutes ces occasions, c'est le drapeau du Burkina Faso qui a flotté et c'est une fierté pour tout le monde.
Quels sont les défis pour la nouvelle année ?
2020, au niveau du département des Sports et des Loisirs, sera encore une année de défis, car vous savez comme moi qu'en sport, il faut toujours travailler dur pour se maintenir au haut niveau, travailler dur pour avoir des récompenses. L'année qui s'annonce est une année olympique. Aussi, il faudra travailler à mettre nos athlètes dans les meilleures conditions pour leur permettre d'être performants. On doit mériter notre participation aux Jeux olympiques, on veut gagner des médailles comme les autres nations. En 2020, nous avons la participation des Etalons locaux au CHAN ; cela constitue aussi un défi à relever pour notre pays. Comme dans le bilan dressé, il faut accompagner toutes les fédérations pour la tenue des championnats et aussi faire le renouvellement des fédérations, autant d'activités qui feront que l'année ne sera pas de tout repos.
Quelles sont vos vœux pour 2020 ?
Je voudrais, à l'orée de l'année 2020, exprimer mes vœux de santé, de progrès, de sécurité à l'ensemble du peuple burkinabè. En ces moments d'attaques venant de toutes parts, je voudrais souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés et rendre hommage à tous ceux qui sont décédés sur le champ de bataille. A l'endroit des sportifs, je voudrais exprimer mes vœux de succès, de santé, de bonheur pour que 2020 soit l'année de bonheur inégalé pour eux et leurs familles. A mes collaborateurs, j'exprime mes vœux de santé, de prospérité dans leurs familles et leur lieu de travail. Vivement que le Burkina Faso retrouve la quiétude, la paix et la sérénité pour qu'au quotidien, nous puisons travailler au développement de notre pays. Vivement que chacun de nous puise apporter sa pierre à la construction de la nation.
Propos recueillis par par J.E.Z.
Lefaso.net
Dans le cadre de la commémoration de cet événement historique majeur, les centrales syndicales et syndicats autonomes membres de l'Unité d'Action Syndicale (U.A.S.) convient leurs militantes et militants, les travailleuses et des travailleurs, les élèves et étudiant(e)s, les commerçant(e)s, les actrices et acteurs de l'économie informelle, les sans-emploi à prendre part à la commémoration du 3 janvier 2020 à partir de 8 heures à la Bourse du Travail de Ouagadougou.
Au programme :
Projection du film sur le regretté Zakaria TOURE, le dernier survivant des héros du 3 janvier 1966 décédé le 6 septembre 2019
Conférence sur le thème : « Contribution du mouvement syndical aux grands tournants historiques du pays ».
VENEZ NOMBREUX
Très touchées des nombreuses marques de compassion et des soutiens multiformes manifestés à leur endroit lors du décès le 17 novembre 2019 à l'Hôpital Paul VI et de l'inhumation au Cimetière Municipal de Gounghin à Ouagadougou le 19 novembre 2019 de leur très chère regrettée fille, épouse, mère, sœur, tante, belle-mère, grand-mère ;
Madame ZONGO née WEDRAOGO Blandine
Précédemment Secrétaire au FEM-ONG/PNUD à la retraite
La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, à Houston (USA)
La grande famille OUEDRAOGO à Somnawaye, en France, aux USA,
La famille de Feu WEDRAOGO Urbain à Samandin,
ZONGO Grégoire à Samandin,
ZONGO Donatien à Kologh Naba,
ZONGO Barnabé à Ouagadougou,
ZONGO Bernard à Ouagadougou,
OUEDRAOGO Maurice à Niamey (NIGER),
COMPAORE Jean Léonard à Ouagadougou,
COMPAORE Paul à Ouagadougou,
Les grandes familles alliées : SOMA, NIKIEMA, OUEDRAOGO, KYELEM DUMAZET, YOUGBARE, SAWADOGO, ZIDA, LAMIZANA, SALOU ;
Les sœurs et frères de la défunte : Suzanne, François, Alphonse, Marie-Denise, Louis et Vincent de Paul ;
Son époux, ZONGO Lazare, Conservateur de bibliothèque à la retraite ;
Ses enfants : Monique, Cyriac, William et Thierry ;
Ses petits-enfants : Gaëlle Ornella, Maëlis Karelle, Cyriac Junior, Yohann, Joël, Michael et Lorys ;
Adressent leurs remerciements à tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leur solidarité. Ces remerciements vont particulièrement :
• A Sa Majesté le Larlé Naba et sa délégation ;
• Au personnel de l'Hôpital Paul VI de Ouagadougou ;
• Aux pasteurs et fidèles des églises des Assemblées de Dieu du Temple Péniel, de SongNaba, de Nabasnoogo, du Temple Rehoboth et de Sin-Yiri ;
• A la Communauté de la CCB Saint Jean-Baptiste de Dassasgho ;
• Au Président et au personnel de l'ARCEP ;
• Au personnel de la Croix-Rouge Burkina ;
• Au personnel de l'AMVS ;
• Au personnel de la Direction de ORANGE Money et de ORANGE Burkina Faso ;
• Aux ressortissants Burkinabè vivants à Houston, Texas ;
• A l'Association des Burkinabè de Houston (ABH) ;
• Aux ressortissants du quartier Dassasgho vivants à New York ;
• Aux frères et sœurs en Christ venus de différentes églises évangéliques ;
• Aux voisins, à la jeunesse du quartier Dassasgho ;
• Aux nombreux amis et connaissances de la famille ;
• A toutes les personnes qui par leur présence, de cœur ou en pensée leur ont manifesté soutien, compassion et sympathie.
Que le Seigneur vous bénisse pour vos bienfaits !
Puis j'entends une voix qui vient du ciel. Elle dit : « Ecris : ils sont heureux dès maintenant, ceux qui meurent au service du Seigneur ». L'Esprit Saint dit : c'est vrai, ils peuvent se reposer de leurs efforts. En effet leurs actions parlent pour eux. Amen !
Le Directeur Général du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB), a la très profonde douleur d'annoncer le décès de :
Monsieur Adama Pierre TRAORE,
Ancien Directeur Général Adjoint du Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines (actuel BUMIGEB) à la retraite
Décès survenu le dimanche 29 décembre 2019 à Ouagadougou à l'âge de 81 ans.
Au nom du Ministre des Mines et des Carrières, du Président du Conseil d'Administration et de l'ensemble du personnel du BUMIGEB, il présente à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées.
Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :
jeudi 2 janvier 2020
• 19h00 : veillée de prières avec témoignages au domicile du défunt à Pissy.
vendredi 3 janvier 2020
• 7h00 : prière de bénédiction du corps au domicile du défunt à Pissy.
• 8h00 : départ du cortège funéraire pour le village du défunt, à Takalédougou (commune de Banfora).
• 20h00 : veillée de prières avec témoignages au domicile du défunt à Takalédougou (commune de Banfora).
samedi 4 janvier 2020
• 11h00 : Messe d'absoute à la chapelle de Takalédougou (commune de Banfora).
• 14h00 : Inhumation dans la cour familiale à Takalédougou (commune de Banfora) suivi du grand balafon en l'honneur du défunt.
P/Le Directeur Général, PO
Le Directeur de l'Administration et des Finances
Salifou SARAMBE
Le gouvernement burkinabè annonce dans le communiqué ci-après des mesures de prise en charge des enfants orphelins des femmes tuées lors des attaques terroristes perpétrées à Arbinda le 24 décembre 2019.
La ville de Kaya accueille plusieurs personnes déplacées internes (PDIs) à nos jours. Relogées dans plusieurs centres d'accueil de la commune de Kaya, ces personnes n'ont pas le cœur à la fête, à l'occasion du nouvel an. Un tour chez ces derniers dans la cité du secteur 6, ce mardi 31 décembre 2019, nous a permis de recueillir leurs impressions.
Assise sur un bidon vide entourée de ses enfants et petits-enfants, Assèta Rouamba ne veut pas parler de fête : « Que peut avoir un déplacé et vous parlez de fête ? » dit sur un ton de plaisanterie la mère de famille d'environ 50 ans.
« Nous avons eu un seul poulet pour flatter les enfants et profiter nous aussi déguster la soupe. Voilà la fête chez nous », relate-t-elle. Et d'ajouter qu' « en tant que déplacés, nous souhaitons le retour de la paix partout au Burkina, afin de pouvoir retourner chez nous ».
Même vœu chez Idrissa Sarba dit Arbinda. Il prie Dieu d'inonder le Burkina Faso d'une paix durable. « Pour cette nouvelle année, nous formulons les vœux de santé, paix, joie afin que Dieu nous éloigne des évènements malheureux que nous avons vécus en 2019 ». Et de conclure que « chez nous on ne parle pas de fête cette année ».
Avec une voix tremblotante, Zalissa Sana pas n'a caché sa peur de s'exprimer . Après l'avoir rassurée, elle prend courage et commence à répondre à nos questions. « Nous fêtons d'habitude la fête de fin d'année mais cette année ce ne sera pas le cas », dit-elle avant d'ajouter : « Etant dans la situation de déplacé, nous n'avons pas les moyens et nous n'avons pas le cœur à la fête », soupire la quarantenaire.
« Nos vœux pour 2020 sont que Dieu protège le Burkina, qu'il nous épargne de l'insécurité et qu'abondent la santé, la paix durable et la joie afin que nous retrouvions un jour nos villages respectifs », a-t-elle conclu.
Agé de la trentaine, le jeune Souleymane Soré se souvient des fêtes passées. Mais crise oblige , la donne a changé. « Cette année, nous n'avons pas les moyens pour fêter mais nous souhaitons bonne et heureuse année à tous », lance-t-il. Puis il précise : « Sinon ici nous avons à manger et les autorités nous ont trouvé où dormir mais la fête n'est pas une priorité pour nous ».
Propos recueillis par Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Kaya
L'actualité a été particulièrement mouvementée au Burkina en 2019 dans les médias et sur les réseaux sociaux : attaques terroristes, invitation des chefs d'Etat à Pau, Affaire Kémi Séba, qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile, etc. Rétrospective.
De plus en plus, les Burkinabè « s'informent » sur les réseaux sociaux, souvent terreau de fausses nouvelles ou de fake news. Face à la montée du phénomène et dans lequel des médias sont parfois pris au piège, une nouvelle pratique du journalisme professionnel a commencé à poindre au Burkina Faso, depuis 2019. Le fact-checking.
Au rang des personnes qui luttent contre la désinformation dans les coulisses figure le jeune Salouka Boureima avec sa trouvaille « Faso Check ». Pour lui, « Le fact-checking est un peu différent de l'investigation même s'il y a quelques similitudes ». Et contrairement à ce que beaucoup pensent, « le fact-checking, précise-t-il, n'est pas qu'une traque aux fausses informations. S'il s'avère qu'une information après vérification est juste, il faut aussi le dire ».
Lors d'une communication sur le sujet à l'occasion du Festival Ciné Droit Libre, le Chargé de communication du REN-LAC, Rodrigue Arnaud Tagnan, déclarait aussi ceci : « Si aujourd'hui le fact-checking est devenu une discipline à part entière, c'est parce que quelque part les journalistes ont délaissé les fondamentaux du métier de journalisme ». La pratique est nouvelle et les journalistes et activistes doivent se l'approprier pleinement individuellement et dans les rédactions. Car le plus dangereux pour un journaliste, c'est d'avaler tout ce qu'on lui dit comme une couleuvre et de ne jamais croiser ses sources.
Bientôt une enquête parlementaire dans le secteur de la téléphonie mobile
Dès les premières heures de l'année 2019, les opérateurs de téléphonie mobile ont sorti le grand jeu : la 4G+. Orange en janvier puis Onatel en mars. Annoncée en pompe, cette 4e génération de réseaux mobiles devrait permettre, selon les téléphonies, de tout faire rapidement et en instantané ; « de regarder des vidéos, partager des photos sur les réseaux sociaux, télécharger des applications, etc ».
Sur le terrain, la réalité a été parfois toute autre. La qualité laissait à désirer même si l'on doit le reconnaitre, ces deux opérateurs ont rivalisé d'adresse pour faire des offres promotionnelles alléchantes les unes que les autres à leurs abonnés. Ce n'était visiblement pas suffisant et les utilisateurs ne se sont pas gênés pour tirer à boulets rouges sur les opérateurs. « Il faut y remédier dans les brefs délais et arrêter de nous tromper avec vos publicités mensongères de 4G », a vociféré un abonné dans le groupe « Consom' Action-BF », le 22 août dernier.
Au-delà de la 4G, les Burkinabè sont mécontents de l'ensemble des services des opérateurs. Et en attendant de voir les choses s'améliorer, le président de l'Assemblée nationale a annoncé, le 20 décembre, la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire afin de « s'enquérir de la qualité des services de télécommunication dans notre pays, de la couverture GSM du territoire, du système de facturation des services offerts ».
Selon Bala Sakandé, le principal objectif de cette future enquête est de « s'assurer du civisme fiscal » de toutes sociétés évoluant dans le secteur de la téléphonie mobile. Vivement que le boulot commence et que cette enquête ne soit pas une enquête de plus qui ne servira qu'à meubler le CV de certaines personnalités en 2020.
Invitation aux allures de convocation
L'autre sujet qui a défrayé la chronique en 2019 et qui est toujours vivace dans les mémoires, c'est l'invitation du président Français, Emmanuel Macron, aux cinq chefs d'Etat du G5 Sahel, à venir clarifier et formaliser leurs demandes à l'égard de la France et de la communauté internationale », après le décès de 13 soldats français au Mali et suite à la montée d'un sentiment « anti-français ».
« Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit alors même que l'ambiguïté persiste à l'égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques (...) Je veux des réponses claires et assumées et j'ai besoin qu'ils l'affirment politiquement devant leurs opinions publiques », avait déclaré Macron. Il n'en fallait pas plus pour provoquer l'indignation des internautes qui ont regretté l'infantilisation des cinq chefs d'Etat, car la forme n'y était pas. L'Elysée a tenté de rectifier le tir en dépêchant son envoyé spécial, Christophe Bigot au Sahel.
Pub de Noël pour Kémi Séba
Mais l'attaque contre le camp de l'armée nigérienne à Inates, le 10 décembre, et qui a causé la mort de 71 militaires nigériens a conduit l'Elysée à reporter la rencontre de Pau à janvier 2020. Malgré tout, les indignations se sont poursuivies. Et l'activiste franco-béninois, Kémi Séba, lors d'une conférence à l'Université Joseph KI-Zerbo, a dénoncé le ton « paternaliste » du président Macron et le « manque de courage » des chefs d‘État africains face à l'oligarchie française. Le président du Faso, Roch Kaboré, Mahamadou Issoufou du Niger et Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire n'ont pas été épargnés par celui qui se pose comme un opposant de la Françafrique.
Ses propos lui vaudront un procès pour « outrage au chef de l'Etat Roch Kaboré et d'autres chefs d'Etat étrangers ». Condamné à deux mois et une amende de 200 000 F CFA, le tout assorti du sursis, Kémi Séba n'entend pas baisser les armes et a annoncé une année explosive en 2020. D'ores et déjà il prévient : « Ceux qui ne seront pas prêts à prendre des risques seront mis de côté ». Wait and see.
9 personnes poursuivies
Une autre affaire qui a suscité l'indignation au sein de l'opinion publique, c'est le décès de onze personnes, mi-juillet, dans les locaux de l'unité anti-drogue de la police, à Ouagadougou. Comment cela avait bien pu se produire ? Négligence ou bavure ? A l'époque, le procureur avait annoncé l'ouverture d'une enquête. Fin décembre, les choses semblent avoir évolué. Neuf agents de police de ladite unité sont poursuivis « pour des faits de mise en danger de la personne d'autrui, d'omission de porter secours à autrui et d'homicide involontaire ».
Dans un communiqué, le procureur a annoncé qu'une requête a été adressée à la Chambre criminelle de la Cour de Cassation pour désigner la juridiction qui sera chargée de la suite de la procédure vu que les infractions ont été commises par des officiers de police judiciaire dans le cadre de l'exercice de leurs missions. On espère donc que la justice suivra son cours pour que les familles des victimes puissent faire le deuil.
Renverser la tendance
Au nombre des attaques qui ont endeuillé le Burkina Faso, figure l'embuscade du convoi transportant des employés de la société minière Semafo à Boungou, dans l'est du Burkina Faso, qui a fait 38 morts et 60 blessés. Il y a également l'attaque terroriste, à Arbinda, qui a fait 35 morts (dont 31 femmes) parmi les civils et 7 morts au sein des forces de défense et de sécurité.
Les 24 militaires tombés lors de l'attaque du détachement militaire de Koutougou dans le Soum et bien d'autres qui ont occasionné le déplacement des populations en quête de sécurité ont assombri le tableau de l'année écoulée même si la réaction des forces de défense et de sécurité a permis à plusieurs endroits de neutraliser des dizaines de terroristes et de redonner espoir aux Burkinabè.
Malgré toutes ces difficultés, le Burkina avance. Et sa jeunesse avec. Après le rendez-vous manqué de 2018 où notre compatriote Brahima Sanou a raté le poste de vice -secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications face au Britannique Malcolm Johnson.
Rodrigue Guiguemdé, à 32 ans, est élu Vice-président du Comité Consultatif des Gouvernements (GAC) de l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN). C'était à Montréal au Canada, au terme des travaux du 66e Congrès de l'organisation qui œuvre à la préservation de la sécurité, la stabilité et l'interopérabilité de l'Internet dans le monde. Une fierté qui vient galvaniser l'écosystème dans un Burkina qui veut largement tirer profit du numérique pour son développement économique et social.
Rassemblés par HBF
Lefaso.net
Pour le réveillon de la Saint -Sylvestre, la ministre de la Santé, Pr Claudine Lougué accompagnée du gouverneur de la région du Centre, du maire de la commune de Ouagadougou et de leurs collaborateurs étaient aux côtés des agents de santé du CHU de Bogodogo et du CHU Yalgado Ouédraogo. Ils sont allés féliciter et encourager le personnel soignant pour le travail abattu au quotidien et leur engagement à offrir des soins de qualité aux populations, malgré des conditions de travail « à la limite de l'acceptable. »
C'est par le CHU de Bogodogo, que le Pr Claudine Lougué et sa délégation ont débuté la tournée d'encouragement du personnel de santé. Là, ils se sont entretenus avec le Pr Charlemagne Ouédraogo, chef du service de gynécologie-obstétrique. Il a expliqué que son service a mis sur pied un protocole de soins innovants, économiques, simplifiés et de qualité dans le cadre de la mise en œuvre de la gratuité des soins au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans.
La pharmacie hospitalière qui est implémentée dans cet établissement sanitaire et que la ministre appelle de tous ses vœux dans les autres établissements, permet de réduire la facture de prise en charge des femmes enceintes. Le professeur a également expliqué qu'au sein de son service, la césarienne à 0 franc est une réalité. Grâce à la pharmacie hospitalière, aucune ordonnance n'est tendue à la patiente pour cette intervention, ni pour l'accouchement par voie basse. Une sacrée économie donc pour les ménages, mais surtout pour le gouvernement qui paie pour la gratuité.
Et c'est ce qui a valu au CHU de Bogodogo de recevoir un certificat de satisfecit du ministère de la Santé qui reconnait les efforts et les bonnes pratiques de cet hôpital dans la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans. Un certificat qui est une reconnaissance des efforts conjugués de l'ensemble des agents, selon Diane Kaboré, directrice générale du CHU de Bogodogo.
« Au-delà de la joie, nous sommes interpellés à travailler davantage pour sauver ce qui est acquis et travailler à améliorer ce qui est perfectible (…) La mise en œuvre de cette stratégie appelle l'intervention et le dynamisme de tous les acteurs de cet établissement. C'est à l'actif de tout le personnel du CHU de Bogodogo et je saisis l'occasion pour féliciter les uns et les autres pour le dynamisme dans la mise en œuvre de cette grosse stratégie », a-t-elle laissé entendre.
Le ministère des transports offre du matériel médical aux urgences traumatologiques du CHU –YO
Après le CHU de Bogodogo, la délégation s'est rendue au CHU Yalgado Ouédraogo où elle a retrouvé le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilougou. Il y est venu remettre des kits de soins au service des urgences traumatologiques pour la prise en charge urgente des blessés. Et ce, pour la seconde fois en 2019.
Après la visite de ce service qui recevait des accidentés cette nuit du 31 décembre, c'est toute émue par les conditions de travail « à la limite de l'acceptable », que Claudine Lougué a saisi l'occasion pour interpeller les Burkinabè à plus de prudence sur les routes et à opter pour le port du casque, car cela sauve des vies et permet d'éviter les traumatismes crâniens lors des accidents de la route. Des propos partagés par le ministre des Transports qui exhorte aussi les populations à respecter le code de la route et les limitations de vitesse.
Outre les urgences traumatologiques, la délégation a fait le tour des autres services de l'hôpital à savoir les urgences pédiatriques, les urgences viscérales, les urgences médicales, la maternité, sauf les urgences psychiatriques où les malades étaient déjà endormis. Dans les différents services, les visiteurs ont pu toucher du doigt les conditions de travail des agents de santé et n'ont pas manqué de saluer leur sens élevé du service à la nation.
« Nous sommes venus rendre visite aux agents de santé qui sont de garde ou de permanence dans toutes les urgences de Yalgado. Nous sommes venus reconnaitre l'engagement, les efforts fournis par ces agents et à travers eux tous les agents de santé qui sont de garde dans les formations sanitaires du Burkina Faso. Nous voulons leur souhaiter une bonne et heureuse année 2020. Nous voulons également souhaiter à leurs patients une bonne guérison et une bonne année 2020 et que Dieu les restaure », a affirmé Pr Claudine Lougué.
La petite Sankara, premier bébé de 2020 de la région du Centre
C'est exactement à 00h00 à la maternité du CHU Yalgado Ouédraogo qu'est née la petite Sankara, premier bébé de l'année 2020 de la région du Centre. Pour les parents Boniface Sankara et Aminata Congo, c'est une grande joie d'accueillir ce 5e bébé au sein de leur foyer en ce jour de l'an. Bébé Sankara a reçu de la part des autorités un kit composé d'une baignoire, d'un carton de savon, d'un complet de pagne et d'une enveloppe financière.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le marché de la commune de Saaba est réputé pour les différentes sortes de viande que l'on y trouve. Une équipe de lefaso.net y a fait un tour ce 31 décembre 2019, pour constater l'engouement que suscite la viande d'âne, de cheval et de chien, ce dernier jour de l'année 2019.
Anhitaga Nathanaël Kalguié (Stagiaire)
Lefaso.net
L'année 2019 fut éprouvante pour les Burkinabé avec de nombreuses attaques terroristes, la cherté de la vie, des revendications sociales, etc. Pour la nouvelle année 2020, quelques Bobolais ont exprimé leurs vœux. Micro-trottoir.
Djeneba Konaté/ Hema, commerçante : « Pour 2020, je souhaite à toute la nation entière bonne et heureuse année. Que cette année soit une année de paix, de santé, de succès, de réussite et pleine de bonnes choses. Je prie le bon Dieu que 2020 soit une année de bonheur pour tous les Burkinabé, et qu'on ne revive plus ce qu'on a vécu dans le passé comme difficultés ».
Moussa Bani, agent à la SOFITEX, délégué CGTB : « Je présente tous mes vœux les meilleurs à tous les Burkinabé : santé, succès, moins de problèmes, beaucoup de victoires surtout pour les luttes à venir et beaucoup de courage aussi aux différents combattants de la liberté ».
Noufou Ouédraogo, commerçant : « Mes vœux vont particulièrement à l'endroit des Bobolais et aussi du pays entier. Je souhaite à tous bonne et heureuse année 2020. L'année 2019 était une année de calvaire . C'était tellement chaud que certains voulaient fuir. Moi-même je voulais fuir mais comme c'est le Faso, c'est chez nous. J'ai serré les dents et je tiens bon pour le moment. En 2020, si ça va, je reste. Dans le cas contraire, je quitte le pays ».
Moussa Kogo, commerçant : « Pour 2020, je souhaite la paix pour le Burkina et qu'il règne la sécurité ».
Propos recueillis par Haoua Touré
Lefaso.net
L'année 2019 aurait été une année de dures épreuves pour la majorité des burkinabé, tant elle a été marquée par la recrudescence de l'insécurité doublée d'un malaise socio-économique de plus en plus croissant.
Aujourd'hui même, pendant que la plupart d'entre nous célébreront de manière insouciante, plus d'un demi million de nos compatriotes ont abandonné leur domicile sous la menace terroriste.
Je voudrais en ces instants solennels m'incliner très respectueusement devant la mémoire de nos camarades soldats tombés les armes à la main après avoir combattu vaillamment jusqu'à ce qu'il leur manque munitions, appuis et soutiens. Chaque burkinabé doit en ce jour avoir une pensée pieuse pour les veuves et orphelins et témoigner sa solidarité aux blessés, et déplacés qui n'ont ni les moyens ni le cœur aux réjouissances festives.
Nos vœux à l'endroit de toutes ces personnes sont qu'elles soient guéries de leurs blessures physiques et morales et que l'année 2020 voit leur retour à une existence normale et paisible.
Face à l'adversité, le peuple burkinabè a toujours fait preuve de courage de témérité et de bravoure ; il a toujours surpris par un humanisme légendaire, reposant sur des valeurs de partage, de solidarité et d'entraide.
Ces valeurs que nous ont léguées nos pères constituent le socle de notre nation et c'est pourquoi je formule le vœu que l'année 2020 soit l'année de la renaissance d'un Burkina Faso solidaire qui se relève et qui avance avec respect et dignité dans le concert des nations.
L'année 2020 que nous accueillons est celle de nombreux enjeux sur les plans Politique, sécuritaire, économique, social, etc.
Le Mouvement Patriotique pour le Salut(MPS) dont je suis le président d'honneur, participera à toutes les échéances électorales et sait déjà compter sur votre engagement, votre détermination et votre constant dévouement pour l'aboutissement de notre rêve commun qui est celui de bâtir un Burkina meilleur pour nos enfants et pour les générations futures.
Bonne année 2020. Qu'elle soit pour chaque burkinabé, pour chaque famille burkinabé et pour tous les amis du Burkina, une année de bonne santé de paix et de prospérité.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!
SEM. Yacouba Isaac ZIDA
Président d'Honneur du MPS
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a prononcé un message ce mardi 31 décembre 2019, à l'occasion du nouvel an 2020. Il s'est montré déterminé dans la lutte contre le terrorisme. Il a aussi évoqué, entre autres, les élections prévues pour cette année.
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes
Dans quelques heures, l'année 2019 nous fermera ses portes, nous introduisant ainsi en 2020. Au seuil du nouvel An, j'ai une pensée attendrie pour toutes celles et tous ceux que l'action de criminels coalisés au sein de groupes armés terroristes a plongés dans une douleur profonde.
Courage aux enfants dont les parents n'ont pas survécu aux attaques ignobles des forces du mal et qui, très tôt devenus orphelins, doivent affronter déjà les dures réalités de la vie.
Courage à tous ceux qui endurent les séquelles et les frayeurs des affrontements et conflits communautaires, comme ceux de Yirgou, de Zoaga et d'Arbinda. Ni le repli identitaire, ni la stigmatisation de l'autre, ne peuvent constituer des solutions, pour la nécessaire consolidation de notre vivre-ensemble.
Courage à tous les déplacés, contraints de quitter leurs terres pour des abris de fortune, à cause de la barbarie et de la terreur des tueurs sans foi, ni loi, et sans avenir. Je leur réaffirme la solidarité du Gouvernement.
Courage à toutes celles et ceux qui accueilleront la nouvelle année sur un lit d'hôpital ou depuis leur cellule, afin que la lueur de l'espoir illumine leurs vies pour recouvrer la santé ou la liberté.
Courage à tous les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité qui, dans la ferveur patriotique, donnent le meilleur d'eux-mêmes, au péril de leurs vies, pour sauver la mère-patrie.
Chaque fois qu'un Burkinabè tombe à cause d'un acte terroriste, nous en ressentons toute la douleur, celle que ressent chaque mère, chaque père, chaque personne, qui perd un être cher.
Cette nuit encore, loin de leurs familles, parents et amis, les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité sont sur le terrain.
Pour le repos éternel et glorieux de toutes les victimes du terrorisme, je vous invite à les porter en prières.
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes
Dans mon action quotidienne, j'ai toujours eu pour point de mire la satisfaction des aspirations légitimes de notre peuple, dans le respect des droits et libertés reconnus à chacun et à tous.
Les circonstances et les faits nous obligent à rester debout, pour notre cause commune, défendue avec bravoure par les victimes, et pour la gloire des générations futures, afin de continuer à défendre, sans concession aucune, notre pays. En cela, nous honorons la mémoire de nos ancêtres qui nous ont légué ce pays, la patrie des Hommes intègres.
La victoire du peuple burkinabè sur le terrorisme est certaine parce que nous avons foi en notre unité face à l'adversité, foi en notre détermination inébranlable, foi en l'avenir radieux du Burkina, un Burkina Faso éternel, en Afrique et dans le monde.
Cette victoire sur le terrorisme ne se fera pas seulement sur le plan militaire. Elle doit être gagnée également sur le plan du développement.
C'est pourquoi, nous restons engagés, malgré les difficultés du moment, dans les tâches de développement à travers le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Malgré un contexte sécuritaire difficile, et des chocs exogènes, on enregistre des réalisations dans tous les secteurs de la vie économique et sociale de notre pays, grâce à l'investissement public et privé.
De nos jours, les relations entre le Burkina Faso et les pays amis au plan régional et international sont empreintes de respect mutuel, de cordialité et d'entraide, toute chose qui contribue à redonner à notre pays, la place qui est la sienne, dans le concert des nations.
C'est pourquoi, je vous exhorte, tous et chacun, à rester résolument tournés vers l'avenir, l'avenir de cette Nation dont nous tirons toute notre fierté.
Bientôt, tout ce que nous avons vécu ne sera qu'un lointain souvenir, car j'ai bon espoir que durant l'année nouvelle qui nous ouvre ses portes, chacun sera à la hauteur de ses responsabilités pour la victoire contre le terrorisme, la consolidation de la démocratie et de notre vivre-ensemble, et pour la prospérité continue de notre pays.
Peuple du Burkina Faso
L'année nouvelle annonce la fin de mon quinquennat, et la tenue d'élections présidentielle et législatives.
Le Gouvernement s'emploie à créer les conditions pour la tenue d'élections libres, démocratiques et transparentes, et je voudrais compter sur l'engagement de tous, opposition, majorité et société civile, pour relever ce défi, dans le respect de la Constitution et du Code électoral.
J'ai aussi donné les instructions au Gouvernement pour la reprise des travaux de la conférence sur l'harmonisation des rémunérations. La trêve sociale que j'ai demandée aux partenaires sociaux, ainsi que l'union sacrée des filles et fils pour relever les grands défis dressés devant la Nation, nous permettront de renforcer le climat de confiance, pour améliorer les conditions de vie de tous les habitants du Burkina Faso.
A chaque tournant important de notre histoire commune, comme celui que nous abordons actuellement, cultivons l'esprit de sacrifice, la solidarité, et l'amour de la patrie pour opposer à l'ennemi la résistance qu'il faut, et faire face héroïquement à notre destin.
Je salue, au nom de la Nation, nos Forces de Défense et de Sécurité, pour les victoires enregistrées ces derniers jours, dans la lutte contre le terrorisme. Nos efforts se poursuivront au sein du G5 Sahel pour la montée en puissance de la Force Conjointe, de concert avec tous nos alliés internationaux, dans la lutte contre le terrorisme et pour le développement au Sahel.
Au plan national, le comité chargé de l'élaboration de la politique de sécurité nationale a terminé ses travaux, et remettra son rapport dans les prochains jours. C'est un document à la fois historique et important pour la Nation entière. Le processus se poursuivra par l'élaboration des stratégies sectorielles pour sa mise en œuvre réussie.
Sans nul doute, en 2020, les questions de sécurité, de monnaie commune et de développement seront au cœur de nos discussions au sein des instances sous-régionales, régionales et africaines. Le Burkina Faso y apportera sa contribution pour une Afrique forte, unie et prospère.
A tous les personnels sous astreinte, mobilisés en ces jours pour les besoins de service public, j'adresse mes encouragements et mes félicitations pour leurs sacrifices et engagement.
Enfin, je voudrais inviter les Burkinabè à accueillir l'année nouvelle, dans la sobriété et la prudence dans la circulation.
Chers frères et sœurs, en cette veille du nouvel An, je vous souhaite à toutes et à tous, mes vœux de bonheur, de santé, de paix et de prospérité.
Bonne et Heureuse année 2020
Dieu bénisse le Burkina Faso.
Un début dans le sang, une fin dans le sang. Ainsi pourrait-on résumer l'année qui s'achève. 2019 aura été la plus sanglante pour le Burkina Faso en proie à des attaques terroristes depuis 2016. Les années passent, les bilans se font de plus en plus lourds, aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité que des civils. A côté des attaques terroristes, les conflits communautaires se sont invités comme un autre défi à relever. 2019, est la pire année en termes de coût humain avec son corollaire de milliers de déplacés internes, d'école fermées, de villages déserts. Un véritable annus horribilis…
Le 1er janvier 2019, alors que l'on se formulait des vœux de paix, après une année 2018 éprouvante, des Burkinabè massacraient d'autres Burkinabè. L'année débutait ainsi avec le massacre de Yirgou qui continue de révulser toute conscience humaine. Les premiers vagissements de l'année dans le sang d'un conflit communautaire comme le pays n'en a jamais connu. 49 morts selon un bilan du gouvernement, bien plus, 210 victimes selon le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés.
Tout au long de l'année, des messages appelant à la cohésion sociale seront passés. La non stigmatisation des communautés est prônée. Le terrorisme n'est pas une question d'ethnie, lance-t-on. Mais ce qui peut constituer le ciment du pardon, de l'unité, peine encore à suivre. La Justice. Une année après le drame de Yirgou, la justice se fait encore désirer. Pourtant, certains présumés commanditaires et exécutants sont identifiés et connus, notamment les Koglwéogo de Boulsa dont le chef El Hadj Boureima Nadbanka a été mis aux arrêts dans la deuxième moitié de décembre. Enfin justice pour Yirgou ? 2020 nous en dira davantage.
Deux opérations militaires d'envergure
2019, c'est également deux opérations militaires antiterroristes d'envergure. Le 7 mars 2019, Otapuanu, qui signifie en langue gulmanchema « Pluie de feu ou Foudre », est lancée dans les régions de l'Est et du Centre-Est où les individus armés gagnaient du terrain. L'objectif était « de restaurer l'autorité de l'Etat dans cette partie du pays où les populations étaient quotidiennement sous la menace et les exactions des groupes armées terroristes et des groupes criminels de tout genre », confiera le chef d'Etat-major général des armées, le Général Moïse Miningou lors de la conférence de presse bilan le 12 avril 2019.
Ensuite, c'est l'opération, Doofu (Déraciner, en langue nationale fulfuldé) qui sera mise en branle en mai 2019 dans les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel, considérées comme les terreaux du terrorisme au Burkina Faso.
Malgré les deux opérations, les attaques contre les FDS, les communautés religieuses et les civils n'ont pas cessé. Bien au contraire. Après des moments d'accalmie pendant et quelque temps après les opérations, les activités terroristes reprennent de plus belle.
Quelques dates et événements marquants au Burkina
Le 19 août restera une date triste pour l'armée nationale. Ce jour-là, à Koutougou, province du Soum, région du Sahel , le détachement militaire a été pris à partie par des terroristes. 24 militaires sont tombés, faisant de cette attaque, la plus meurtrière qu'ait subie l'armée burkinabè. Un mois plus tard, le 19 septembre, Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) revendiquera l'attaque de Koutougou.
Le 10 octobre, Une attaque contre des fidèles qui priaient vendredi soir dans une mosquée a fait au moins 16 morts à Salmossi, village de la commune de Markoye, province de l'Oudalan, région du Sahel.
Le 2 novembre, Oumarou Dicko député-maire de Djibo, a été tué avec ses compagnons de voyage alors qu'il regagnait Ouagadougou après un séjour dans sa commune. Un véritable coup de massue quand on sait que l'édile a tout donné pour garder sa ville debout, malgré les multiples actions de déstabilisation. Un exemple de courage pour ce député-maire qui, jusqu'au bout, est resté auprès de ses administrés.
6 novembre : 37 morts et 60 blessés ont été enregistrés dans une embuscade contre un convoi transportant des employés de la Société d'Exploration Minière en Afrique de l'Ouest (Semafo). Cinq autobus de la société transportant du personnel, des entrepreneurs et des fournisseurs ont été victimes d'une attaque à une quarantaine de kilomètres du site de Boungou, dans la région de l'Est. Un coup dur pour le secteur minier, premier secteur pourvoyeur de devises au plan national.
Le 1er décembre, une église protestante a été la cible d'une attaque à Hantoukoura, à la frontière entre le Burkina et le Niger, dans la région de l'Est. Le bilan fait état de 14 fidèles tués.
24 décembre : à quelques jours de la fin de l'année, l'armée annoncera avoir neutralisé 80 terroristes à Arbinda. Une joie de courte durée car quelques heures plus tard, l'on apprend que 35 civils dont 31 femmes ont été tués.
« L'année 2019 est déjà la plus meurtrière avec au moins 428 victimes dont plus de la moitié (254) entre juin et début novembre », révélait « Ambassadeurs de la jeunesse », un think- tank français de recherche sur les questions de sécurité.
Une année de montée en puissance de l'armée
Il faut aussi et surtout noter que fin 2019 aura vu le début de la montée en puissance pour les forces armées nationales. Après plusieurs revers, les Forces de défense et de sécurité ont commencé à multiplier des victoires contre ‘'forces du mal ‘'. Finie la période des détachements militaires, des positions avancées, des commissariats étaient presque quotidiennement sous le feu de l'ennemi. Les boys donnent des coups et reprennent du poil de la bête.
2020 verra peut-être les premiers dossiers liés au terrorisme jugés. Plus de 700 présumés terroristes sont détenus dans les prisons de haute sécurité en attente de jugement.
Que nous réserve 2020 au plan sécuritaire ? Le pays continuera à être harcelé. Mais tout le mal que l'on peut souhaiter, c'est que la dynamique de fin 2019 se maintienne et se renforce. Que les hommes sur le terrain continuent d'être encouragés, que tout soit mis en œuvre pour leur permettre de se battre avec dignité pour qu'aucun centimètre du pays ne soit cédé. Le tout accompagné par une union sacrée des Burkinabè qui devraient taire leurs querelles intestines pour comprendre que c'est la survie de la nation dont il s'agit.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
En cette fin d'année 2019, le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, a présenté ses vœux aux bobolais, ce mardi 31 décembre. Il a ainsi formulé ses vœux de paix et de sécurité à l'endroit de tous les Burkinabè. Aussi, il les invite à promouvoir la cohésion sociale et la fraternité pour un Burkina Faso de paix. Au regard de la situation nationale, le maire Bourahima Sanou, a eu une pensée pour toutes les victimes du terrorisme qui endeuille le pays.
En effet, notre pays, le Burkina Faso, a été profondément éprouvé au cours de cette année 2019 par les attaques terroristes. Et selon le maire Bourahima Sanou, sa commune n'a pas été épargnée. C'est pourquoi, à l'entame de son message, il a eu une pensée profonde pour tous ceux qui nous ont quitté, notamment du fait du terrorisme.
Aux familles de ces victimes, il a réitéré sa solidarité et celle du conseil municipal. « Je prie le Tout-Puissant de leur (aux victimes) accorder le repos éternel. A ceux qui souffrent de maladie, je leur souhaite un prompt rétablissement », a-t-il souhaité.
Cependant, il a félicité et encouragé les forces de défense et de sécurité et l'ensemble des corps paramilitaires, pour leur engagement et leur détermination à assurer, au prix de leurs vies, l'intégrité de notre pays et la sécurité des personnes et des biens. Aussi, il exhorte tout un chacun, à collaborer sincèrement avec les forces de défense et de sécurité. Car il estime que « c'est tous ensemble que nous gagnerons cette guerre inexpliquée qui nous est imposée ».
Aussi, a-t-il affirmé que l'année 2020 sera une année de grands défis. « Pour ce faire, nous devons impérativement renforcer la cohésion sociale, la fraternité, gage d'un vivre-ensemble assuré. Le défi majeur auquel nous faisons face est celui de la sécurité. Je suis convaincu qu'avec la collaboration de tous, nous saurons le relever comme nous l'avons toujours fait », a-t-il laissé entendre.
Pour ce qui est de l'action communale, le maire a indiqué qu'elle sera accentuée sur la salubrité publique, la mobilité urbaine et le renforcement de la voirie urbaine, afin de changer profondément le visage de la commune de Bobo-Dioulasso et d'assurer à tous, un cadre de vie sain et agréable. « Mais, comme je l'ai toujours répété, la commune ne peut réaliser à elle seule le développement tant souhaité. Il appartient à chacun de nous, de s'engager sans réserve pour qu'ensemble, nous relevons les défis de notre bien-être commun. De ce fait, je souhaite à toutes et à tous, une année 2020 de paix, de sécurité », a-t-il conclu.
Romuald Dofini
Lefaso.net
2019 s'en va, 2020 s'installe. C'est le temps des résolutions et des vœux. Les Burkinabè formulent surtout des vœux pour leur pays, à l'instar de ceux que nous avons rencontrés dans les rue de Ouagadougou. Florilège.
Aye Mariam Ido, étudiante : Pour 2020, je souhaite surtout la paix. Que la paix revienne au Burkina Faso avec encore plus de cohésion entre les différentes communautés au Burkina. Je demande aux Burkinabè de mettre Dieu au-devant de toute chose.
Moussa Porgo : Nous souhaitons la paix dans le monde et en particulier au Burkina Faso. Que Dieu sème la graine de l'entente entre nos dirigeants afin de permettre aux Burkinabè de vivre dans la paix. Nous prions Dieu de nous aider à faire régner la paix au Burkina. Certes, je suis musulman mais nous avons des frères d'autres religions. Que le Tout-puissant nous aide à vivre ensemble dans le pardon, la tolérance et le respect de l'autre pour renforcer notre vivre ensemble.
Pascal Ouédraogo, agent de santé : Pour cette nouvelle année 2020, je pense que les Burkinabè n'ont pas beaucoup de vœux : nous voulons seulement la sécurité dans le pays. Sans elle, tous les autres vœux ne pourront jamais être réalisés. Donc la priorité des priorités est que la paix revienne. Le reste, nous allons travailler à l'assurer avec la volonté de tout le monde.
Assami Saramabè : Les vœux pour 2020, selon moi, se résument d'abord à la paix pour le pays parce que l'insécurité a presque mis le pays à genoux. La santé pour tous les Burkinabè et enfin la prospérité économique pour le tout le monde.
Victor Nikiéma, agent commercial : Nous allons souhaiter pour 2020 qu'au Burkina Faso, les prières des citoyens soient exaucées pour qu'il y ait une paix d'attente. Et qu'au-delà, de cette paix que les Burkinabè travaillent pour la justice autour d'eux. C'est de cette justice que découlera cette paix durable que nous allons léguer à toutes les générations à venir.
Que Dieu donne la paix au Burkina ! Il faut aussi que les Burkinabè soient tolérants entre eux et cultivent autour d'eux la justice car la paix se construit avec elle. Tu ne peux pas prendre les 1000 FCFA de quelqu'un mettre dans ta poche et lui dire de te faire pardon. Le problème fondamental du Burkina relève de son élite. Que les élites de ce pays donnent l'exemple, qu'elles donnent une lueur d'espoir à cette jeunesse qui est en train de sombrer. Il faut les autorités agissent car la jeunesse n'a plus de repère.
Le Zante Naaba : 2019 est en train de partir pour laisser la place à 2020. Nous souhaitons la paix, la joie pour nos familles et autres, aux membres de notre club de jeu de dames. Pour ce qui concerne le pays, nous allons demander à Dieu de renforcer encore la détermination des soldats burkinabè à bouter le phénomène du terrorisme hors du Burkina. C'est une bagarre au début que nous n'avions pas cru qu'elle atteindrait cette proportion. Mais actuellement, tout le monde sait que le problème est devenu général. C'est devenu le problème de tous les Burkinabè et on doit se donner la main ensemble car comme le dit l'adage, une seule main ne ramasse pas la farine.
Isso Nabasse Sawadogo : 2019 n'a pas été du tout facile pour les Burkinabè car nous avons vécu des moments difficiles, surtout au niveau de la sécurité. Pour 2020, nous souhaitons d'abord la paix pour le Burkina Faso, que le pays retrouve son havre de paix d'antan à travers l'éradication du terrorisme. La santé pour tous les Burkinabè, la prospérité et la longévité. Que Dieu accompagne nos dirigeants pour qu'ils puissent prendre de véritables décisions politiques pour permettre de booster notre économie.
Salif Kabré : Je souhaite pour cette une année 2020 plus de santé, de réussite et surtout le bonheur. Pour ce qui concerne le pays, tous les Burkinabè savent que ça ne va pas. Il est attaqué de partout et nous pensons que nous allons vaincre ce mal. Nous souhaitons que la paix revienne au Burkina afin que nous puissions vivre ensemble.
Patrick Ouédraogo, étudiant : Mon souhait pour le Burkina est que nous soyons dans un pays de paix d'autant plus que le pays traverse des zones de turbulences avec cette insécurité. Au regard de tous ces phénomènes, nous souhaitons que le pays retrouve son havre de paix d'antan. Que nos dirigeants dotent les FDS de moyens conséquents pour lutter contre le terrorisme. Également la santé et la prospérité parce que l'année a été une rude épreuve pour les Burkinabè en matière d'économie.
Roland Goulou : Pour 2020, mon vœu le plus cher est que Dieu dans son infinie bonté nous aide à éradiquer le terrorisme, qu'il y ait plus de sécurité pour le Burkina et dans le monde. Que la paix vraiment règne au Faso. À chacun de nous, je souhaite, succès, prospérité, beaucoup d'amour dans les familles et surtout plus de santé.
Souleymane Ouédraogo : Je souhaite que la paix règne dans les cœurs au Burkina Faso et de la santé pour les citoyens.
Propos recueillis par Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net