Dans le cadre de la foire du « consommons burkinabè » ou Burkin'Daaga organisée par Burkina Wa-Mêdô, le président du Conseil régional du Centre, Eric Tiemtoré, a livré une communication ce mardi 27 octobre 2020. Elle a porté sur la contribution du projet de développement de la filière maraichère à l'atteinte de la sécurité alimentaire dans la région du Centre.
Du 26 au 31 octobre 2020, Ouagadougou vibrera au rythme de la foire du « consommons burkinabè » ou Burkin'Daaga, initié par Burkina Wa-Mêdô, une faitière regroupant plus de 200 associations. En marge de la rue marchande installée au siège du FESPACO, cette foire se veut également une tribune de réflexion sur la problématique de la consommation des produits locaux. Pour ce faire, un panel a réuni plusieurs personnalités pour échanger autour de la problématique du « consommer local » et de ce que cela implique.
Le président du Conseil régional du Centre, Eric Tiemtoré, l'un des panélistes, a abordé la contribution du projet de développement de la filière maraichère à l'atteinte de la sécurité alimentaire dans la région du Centre. Il a partagé avec les participants l'expérience de sa région. Comme il le souligne, « Généralement pour le commun des mortels, quand il s'agit des collectivités, commune ou région, on voit la production des actes d'état civil, les lotissements. Au-delà, il y a des choses qui sont faites, notamment au niveau de la région du Centre », a-t-il relevé de prime abord, avant d'expliquer qu'avec le soutien d'un partenaire, la région du Centre a accompagné de nombreux maraichers.
Ils ont été organisés en neuf coopératives, dont six dans les communes rurales de la région et trois dans la commune de Ouagadougou, pour la production de fruits et légumes. Cet accompagnement a permis d'augmenter la production, mais aussi d'améliorer la qualité des fruits et légumes produits. « Nous avons doté ces coopératives maraichères qui vont de 50 à 200 producteurs par coopérative, de centres de conditionnement au niveau des communes rurales pour leur permettre de stocker et de conserver la surproduction. En aval, nous avons rénové l'ex-UCOBAM en plateforme de chambres froides pour stocker la surproduction de ces maraichers, de sorte à leur permettre d'avoir des prix beaucoup plus offrant et dans le temps », a indiqué M. Tiemtoré.
Avec ces chambres froides, les producteurs ne sont plus obligés de brader à vil prix, leurs productions aux acheteurs étrangers et peuvent par conséquent se faire plus de marge sur la vente de leurs produits. En outre, les populations, elles disposent à tout moment de fruits et légumes locaux.
Consommer nos productions cinématographiques
Rasmané Ouédraogo, acteur, a quant à lui abordé la question de la consommation de la production cinématographique burkinabè. Il a indiqué qu'en ce qui concerne le cinéma, les Burkinabè consomment plus ce qui vient de l'extérieur, que leurs propres productions « Nous le faisons au dépend de notre propre économie. Sur le terrain de l'échange, nous n'apportons rien (...) Notre espace culturel est envahi. À la télévision, ce sont des films venus d'ailleurs, ce sont des télénovelas qui ne sont pas de bons exemples pour notre vie ici. », déplore-t-il.
Néanmoins, reconnait-il, pour que les Burkinabè consomment leur cinéma, encore faudrait-il que la production soit de qualité. Ce qui n'est pas toujours le cas. « Si on n'a rien à offrir, vous voulez que les gens consomment quoi ? C'est ce qui leur tombe dans la main. Mais il y a aussi une volonté politique à imprimer. Il faut accepter que la culture est importante, incontournable. Il faut donc donner de l'importance à la culture », a conclu Rasmané Ouédraogo.
C'est sous le thème « Process, innovations et transferts technologiques ; quelles stratégies nationales pour intégrer les chaines de valeurs régionales et internationales », que se tient la 3e édition du Burkin'Daaga au siège du FESPACO et ce, jusqu'au 1er novembre 2020.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le ministre en charge de la mobilité urbaine, Vincent Dabilgou, a procédé, ce mardi 27 octobre 2020 au lancement de la deuxième édition de la campagne « rentrée scolaire en toute sécurité routière » au CENASA à Ouagadougou. Cette campagne est une initiative de l'Office national de la sécurité routière (ONASER). Le thème retenu pour cette année académique 2020-2021 est « jeune et risque routier ». Elle a été coparrainée par le ministre de l'Education nationale, Stanislas Ouaro.
La route endeuille chaque année des familles au Burkina Faso. La route tue et fragilise ceux qui continuent de prendre des risques majoritairement les jeunes. Il est donc temps que cela cesse dans nos villes et cela doit passer par le ferme engagement de toutes et tous dans la lutte quotidienne contre l'insécurité routière.
C'est fort de ce constat macabre qu'en cette année scolaire l'Office national de la sécurité routière (ONASER) interpelle tout un chacun à prendre des mesures idoines afin de contribuer à réduire le nombre des accidents. C'est ce qui explique l'intérêt de la présente campagne de la promotion de la sécurité routière dans la ville de Ouagadougou.
Rachid Paré, élève en classe de 1re A4 au lycée Philippe Zinda de Ouagadougou et porte- parole des élèves, a salué cette opération de l'ONASER au profit des principales cibles que sont les élèves et étudiants. Pour lui, la visée de cette campagne est d'amener le public cible à prendre conscience des conséquences des accidents de la circulation routière et à adopter des bonnes attitudes. « La voie fait des handicapés, diminue les ressources humaines de la nation » a-t-il relevé.
Selon Vincent Dabilgou, des dépenses sont faites chaque année pour lutter contre l'insécurité routière au Burkina.
Mais pour venir à bout il était donc nécessaire d'impliquer tout le monde, surtout les élèves et les étudiants qui sont la frange la plus vulnérable. « La question de l'insécurité routière est une question de changement de comportement. Chacun doit assumer sa sécurité routière. Si on ne sait pas ce que c'est que le code de la route, c'est difficile de circuler. Il faut éduquer et sensibiliser les acteurs de la voie sur le respect des normes routières » a indiqué le président de la cérémonie, Vincent Dabilgou.
En plus, des engagements ont été pris de part et d'autres pour vaincre l'insécurité routière. Les élèves et étudiants, se sont engagés à ne plus conduire sous l'effet de l'alcool, de toujours porter leur casque avant d'emprunter la voie et à participer à la promotion de la sécurité routière qui est déjà organisée au profit des élèves par la voix de leur représentant, Rachid Paré . Les parents quant à eux s'engagent à enseigner le code de la route à leurs enfants en les inscrivant à l'auto-école.
En 2019 les statistiques de la police nationale ont fait état de 6.123 accidents avec 2.529 blessés et 89 tués. Selon l'Organisation mondiale de la santé, les accidents de la circulation constituent la première cause de mortalité dans la tranche d'âge de 15 à 29 ans. Du matériel routier a été donné au bureau du club de sécurité routière installé au lycée Philippe Zinda.
Dofinitta Augustin Khan (Stagiaire)
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L'association Art Tourisme et Développement (ARTOUDE) a mis en place un projet de jardin pédagogique au profit des élèves de Bazoulé. Le samedi 24 octobre 2020, les différents acteurs se sont rencontrés pour faire le point de l'état d'avancement de ce nouveau temple du savoir.
Un terrain de deux hectares et demi clôturé, un château d'eau installé, des plans prêts à l'emploi, c'est le constat visible qu'on peut faire du jardin pédagogique de Bazoulé. La mise en œuvre du projet se justifie par la volonté de l'association Artoudé et ses partenaires de mettre à la disposition des populations, des produits bios.
Pour Pierre Michaillard de l'association ARTOUDE, l'avenir de la planète en dépend. A Bazoulé, c'est au lycée que l'expérience se mène. « On a choisi le lycée parce que le terrain n'a jamais été cultivé. Il n'y a pas de risque de pesticides. Ce terrain est latéritique. Il faut prouver qu'on peut refaire la terre en quelques années avec la méthode Zaï. On a la chance d'avoir de l'eau » justifie-t-il.
Le jardin sera divisé donc en deux parties. Une partie est réservée pour la culture maraichère. L'autre sera utilisé pour la culture des arbres fruitiers. 300 pieds de diverses espèces seront mis en terre. La particularité de ce projet est qu'il est mis en œuvre au bénéfice des élèves, collégiens et lycées du village. Cette action est réalisée pour leur permettre de faire des travaux pratiques et d'apprentissage. Les bénéficiaires sont déjà enthousiasmés.
Le proviseur du Lycée de Bazoulé Traore Alassane a laissé entendre que l'initiative est novatrice. Il est convaincu que cela va apporter aux élèves beaucoup de bien. « C'est un projet bio qui peut avoir une exploitation pédagogique avec nos professeurs de sciences de la vie et de la terre. Les retombés du projet peuvent considérablement améliorer la qualité de nos repas au niveau de nos cantines. D'autres aspects vont consister à vendre le surplus de la production pour renforcer les acquis sur le terrain » a-t-il soutenu.
Les élèves vont donc participer à travers le volet pédagogique. Sur le plan formation, le jardin a pour vocation d'initier les élèves de l'école primaire et du lycée de Bazoulé à la réalisation du compost, à la gestion d'un périmètre maraicher. Cela intéresse un certains nombre d'élèves qui le pratiquent déjà en famille. Ils auront donc un renforcement de leurs capacités.
Pour faire du projet une réalité, ce sont plus de 98 millions de F CFA qui ont été mobilisés. Il a une durée de 3 ans. Après, les élèves et leurs parents pourront s'installer à leur compte pour appliquer les techniques apprises dans le cadre du jardin. En attendant les premiers fruits et légumes, ARTOUDE compte demander au ministère de l'Éducation, l'ouverture d'une classe C' ou encore une classe d'agro écologie à Bazoulé.
Dimitri OUEDRAOGO
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C'est avec beaucoup de consternation et de tristesse que le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a appris ce jour 27 octobre 2020, le décès de Charles Bila KABORE, père du président du Faso, Roch Marc Christian KABORE.
Charles Bila KABORE l'un des derniers dépositaires de l'histoire politique de notre pays s'est éteint paisiblement ce jour 27 octobre 2020 à Ouagadougou laissant orphelin notre pays et surtout le président du Faso et sa famille.
En ces circonstances douloureuses, la direction politique du MPP exprime sa sincère sympathie et sa profonde compassion au président du Faso et à la famille KABORE.
Le MPP s'associe à la douleur de la famille KABORE et adresse ses sincères condoléances au président du Faso et à tous les proches affectés par cette grande perte.
Le MPP s'incline devant la mémoire de l'illustre disparu, ancien grand serviteur hors pair de l'Etat qui a occupé de très hautes fonctions tant au niveau national qu'international.
A travers les leaders de notre parti, dont Roch Marc Christian KABORE, c'est le MPP tout entier qui est endeuillé par cette disparition. Le parcours scolaire, universitaire et professionnelle ainsi que l'humilité de feu Charles Bila KABORE marqueront définitivement la mémoire collective de notre nation.
Sage et disponible, feu Charles Bila KABORE a toujours été d'un conseil avisé pour tous ceux qui se sont adressés à lui.
La direction politique du MPP invite les militantes, militants et sympathisants à se tenir mobilisés pour les obsèques de l'illustre disparu et de lui rendre tous les hommages mérités.
DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES
Simon COMPAORE
Président du MPP
Depuis l'apparition de l'hydre terroriste, l'Union européenneuropéenne apporte son appui au Burkina Faso en vue d'une meilleure sécurisation du territoire. Afin de faire la revue des actions et initiatives financées par l'institution, une réunion présidée par le chef de la délégation de l'Union Européenne Wolfram VETTER et le ministre burkinabè de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a eu lieu ce 27 octobre à Ouagadougou. En plus de présenter les actions menées dans le cadre de la coopération de l'UE en matière de sécurité, cette rencontre sera l'occasion pour les différentes parties d'explorer de nouvelles perspectives.
Depuis 2016, l'Union européenne (UE) s'est engagée à soutenir les actions de lutte contre le terrorisme menées par le Burkina Faso et les pays du G5 Sahel. Un dialogue continu et une coopération étroite avec les autorités burkinabè, a alors permis d'aboutir à des avancées concrètes, notamment en ce qui concerne le renforcement de capacités des forces de défense et de sécurité face à la menace terroriste. "Malgré une jeune expérience de l'UE dans le domaine de la sécurité, elle a pu apporter son soutien aux forces spéciales à travers la formation et la dotation en équipements, le soutien des FDS à l'est avec le renforcement des casernes et le développement des télécommunications", a affirmé l'ambassadeur Wolfram VETTER.
L'UE travaille également à mieux coordonner et rendre plus efficaces ses interventions dans le secteur de la sécurité. C'est dans ce sens que le cadre sectoriel de dialogue "Défense et Sécurité", dont l'institution est actuellement le chef de file pour le compte des partenaires techniques et financiers au Burkina Faso, constitue un cadre privilégié de partage d'informations et de coordination entre les bailleurs. Des initiatives récentes comme le Partenariat pour la Sécurité et la Stabilité au Sahel, lancé par le G7 avec les pays du G5 sahel, visent aussi à rassembler et mettre en cohérence toutes les actions dans la région et au Burkina Faso.
Pour le ministre de la Sécurité, Ousseni Compaoré, l'apport de l'UE dans la lutte contre le terrorisme est énorme et tient compte des besoins exprimés par le Burkina Faso. La présente réunion qui permettra de faire le point des actions menées, sera aussi l'occasion d'explorer de nouvelles perspectives en termes d'actions à initier pour venir à bout du terrorisme.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Le ministère de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique a organisé un atelier national de validation des projets de lois portant création et classement des corridors biologiques Pô-Nazinga et Pô-Eastern Corridor, ce mardi 27 octobre 2020 à Ouagadougou. Ce sont des textes juridiques qui doivent régir le bon fonctionnement de ces deux corridors.
En 2006, deux couloirs fonctionnels pour la migration de la faune avaient été négociés et délimités dans les régions du Centre-Sud et du Centre-Est, avec l'appui des partenaires techniques et financiers et des populations riveraines. Il s'agit des corridors biologiques Pô-Nazinga et Pô-Eastern Corridor.
Selon le conseiller technique du ministre en charge de l'Environnement, Yacouba Sawadogo, cette dynamique rentrait dans le cadre de la promotion de la gestion concentrée des écosystèmes partagés entre le Burkina Faso et le Ghana.
Malgré « les limites des deux couloirs gardées intactes jusqu'à nos jours », l'une des premières menaces reste le « front agro-pastoral ». « Les populations riveraines à la recherche de terre cultivables et du pâturage sont fortement tentées de revenir s'installer dans les corridors. De même, les acteurs du secteur minier souhaitent y accéder soit pour une exploitation artisanale soit pour réaliser une recherche minière », a indiqué Yacouba Sawadogo.
« Le développement de la vie faunique »
L'absence de statut juridique met les deux couloirs de migration dans une certaine précarité, ont regretté les techniciens. Ainsi, un groupe d'acteurs regroupés sous les auspices de la Fondation Naturama s'est auto constitué afin de mobiliser l'ensemble des acteurs et de susciter une synergie d'action pour faire avancer le dossier. « C'est un plaidoyer qui visait à interpeller l'autorité à prendre des décisions qui siéent, notamment la prise de textes juridiques qui peuvent mieux sécuriser les deux corridors qui ont été mis en place », a notifié Idrissa Zéba, le directeur exécutif de la Fondation Naturama.
Pour le directeur des affaires juridiques du ministère de l'environnement, Gontram Somé, cet atelier va permettre de préciser les régimes de gestion de ces deux couloirs, une fois les textes adoptés. Il a ajouté que ces textes pourront « éviter qu'il y ait des tensions entre les animaux et les populations riveraines. Et ça permet le développement de la vie faunique, les animaux peuvent traverser d'une réserve à une autre sans entrave ».
Si ces deux projets de lois parviennent à être adoptés, ils seront présentés à l'examen du Comité technique de vérification des avant-projets de lois et du Conseil des ministres avant d'être soumis au parlement pour adoption. « L'issue heureuse du dossier de classement dépend en partie de la qualité des documents soumis au niveau des différentes instances chargées de leur examen et adoption », a déclaré Yacouba Sawadogo, tout en invitant les participants à apporter des amendements qui vont améliorer significativement les avant-projets de loi.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
Les grandes familles ZAONGO, ZONGO, KINDA, OUEDRAOGO, NIKIEMA à Laye, Sondré, Pabré, Kounda et à Ouagadougou ;
Le Naaba Yilga de Laye ;
ZONGO Lazare, Conservateur de bibliothèque à la retraite à Ouagadougou ;
OUEDRAOGO Maurice, Ingénieur mécanicien à la SONABEL à la retraite à Ouagadougou ;
Madame ZAONGO/NIKIEMA Juliette et ses enfants, Noëlle, Rosine, Martine, Diane, Benjamin, Armand, Christian, ses petits-enfants à Ouagadougou ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, PARE, ZOMBRE, KOALA
Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père, grand-père, arrière-grand-père, Monsieur ZAONGO GREGOIRE, précédemment Agent technique au Ministère de la communication à la retraite, le mardi 27 octobre 2020.
Le programme des obsèques est le suivant :
Mercredi 28 octobre 2020
Veillée de prière à partir de 20 heures au domicile du défunt à Samandin, côté sud de Ocades Caritas ;
Jeudi 29 octobre 2020
Levée du corps à 07 heures 30 minutes au domicile du défunt ;
Absoute à 08 heures à la Paroisse Cathédrale de l'Immaculée-Conception de Ouagadougou suivi du transfert de la dépouille mortelle et de l'inhumation à Laye, Province du Kourwéogo.
Paix à son âme !
La grande famille ROUAMBA à Ouagadougou et à Tanghin-Dassouri
La grande famille ILBOUDO à Ouagadougou et à Tanghin-Dassouri
La grande famille DIAWARA à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bamako, Mopti et à KONIO
Les familles alliées BOUGOUMA, DIAWARA, ILBOUDO, KOUTIEBOU
Les enfants : Bintou, Souki Djénéba, Abdoul Salam dit papa
Ont la très profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, fille, mère Kadiatou ROUAMBA née DIAWARA le jeudi 22 octobre 2020 à 23h15 des suites d'une courte maladie.
Elles vous remercient pour vos soutiens multiples et vous informent à l'occasion, que le DOUA du 7ème jour aura lieu le dimanche 1er novembre 2020 au domicile de son époux à la cité AZIMO de Tampoui à partir de 8 heures.
Elles s'excusent de ne pouvoir citer des noms de peur d'en oublier.
Qu'ALLAH accord à chacun sa rétribution !
« Seigneur, je ne te demande pas pourquoi tu nous l'as enlevé, je te remercie de nous l'avoir donné » Saint Augustin
Les grandes familles KOUMSAGA, OUEDRAOGO, COMPAORE, TAPSOBA, ILBOUDO à Loumbil-Tanghin et à Ouagadougou
Les familles alliées :
YANOGO à Kouritenga (Ouagadougou)
KIEMDE à Koudougou
KABRE à Kombissiri
BORO à Tougan
Les frères :
KOUMSAGA Pascaline à la patte d'oie
KOUMSAGA Albert attaché de santé au CMA de Pissy
KOUMSAGA Christophe à Kalgondin
La veuve KOUMSAGA née YANOGO Emilienne,
INSPECTRICE TECHNIQUE DES SERVICES AU MATDC
Les enfants :
Abraham Stéphane à Paris
Sarah Carine à Toulouse
Touchés par vos différentes marques de compassion et d'affection lors du rappel à Dieu le vendredi 15/11/2019 de leur frère, époux, père, beau-frère KOUMSAGA Blaise, CONTRÔLEUR DU TRESOR PUBLIC A LA RETRAITE
suivi de son inhumation à Loumbil-Tanghin le 16/11/2019,
Vous réitèrent leurs remerciements et vous invitent à vous unir à eux pour la célébration des funérailles chrétiennes selon le programme suivant :
Vendredi 06/11/2020 à 21h00
Veillée de prière à la paroisse Saint Camille de Ouagadougou
Samedi 07/11/2020 à 8h00
Grande messe à la paroisse Saint Camille de Ouagadougou
Samedi 07/11/2020
A l'issue de la célébration pour le repos de l'âme du défunt, les différentes salutations seront reçues au domicile familial sis à Silmissin secteur 24.
Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face.
Union de prière
Les doyens des familles SANON, SANOU, OUATTARA, DAO, à Kokorowé, Koumi, Soungalodaga, Nasso, Dinderesso, Logoforousso, Sama, Samagan, Bana, Bama, Sangouléma, Dioulasso-Ba, Baré, Tounouma, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.
SANON André à Kokorowé, ses frères et sœurs,
Jeanne Aimée,
Chantal,
Didier,
Antoinette,
Alain 4ème adjoint au maire de Bobo-Dioulasso,
Salvador,
Martin,
Son épouse SANON née SANOU Brigitte Agnès, Professeur à la retraite,
Ses enfants :
Augustin Placide, à la BADF et son épouse Dorothée BALIBO,
Kiadala Laetitia Mimoz à la Banque atlantique et son époux Ismaela OUANGRAOUA,
Soukon Nina et son époux LOUA Jean-Marc,
Kossoubè Stéphane,
Sidala Laurence,
Les petits enfants :
Chris Harold, Melvine, Yohann, Anaïs et Elyo
Les familles alliées TIEMTORE, SANON, ZAN, BALIBO, OUANGRAOUA et LOUA,
Tous les amis de la famille, ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu, à l'âge de 72 ANS, de leur fils, frère, époux, père, grand-père, oncle, beau-père et ami SANON Bowourosségué Pascal, ancien D.G. de la SO.B.CA, ancien ministre de l'économie et des finances, ancien S.G. de INADES Formation/Afrique, ancien cadre de la BCEAO et de la commission bancaire officier de l'Ordre National,
Décès survenu le 24 octobre 2020 des suites de maladie.
Une veillée de prière est prévue le jeudi 29 octobre à 20H au domicile familial sise Cité SOCOGIB Zone du bois.
L'absoute est prévue le vendredi 30 octobre à l'église de Saint Camille à 9 heures suivie de l'inhumation au cimetière de GOUNGHIN.
« Ne meurent vraiment que ceux dont les vivants perdent le souvenir ! »
Union de Prières
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort. JEAN 11 :25
Le NABIGA de Zongo Nabitenga, Les grandes famille ZOUNDI, OUEDRAOGO, SEDGO, SAM, NIKIEMA à Zongo Nabitenga et à Ouagadougou, la famille de Feu ZOUNDI Célestin à Bobo Dioulasso et à Zongo Nabitenga, la famille de Marie Louise NASSA à Saponé, la famille ZOUNDI Alexis à la Zone du Bois Ouagadougou, El Hadj OUEDRAOGO Amidou dit Amid-Carreau à Ouaga 2000 Ouagadougou, la grande famille GUIGUI à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, et Tangassogo (TIEBELE),
Les familles alliées : KAFANDO, NANA, MILLOGO, TIENDREBEOGO, TOURE et SANOU à Ouagadougou, et Bobo Dioulasso, la famille TOURE Alfred à Ouagadougou,
Les frères et sœurs : Lucie, Odile, Julienne, Gisèle, François GUIRA, Patrick, Yolande et Ella,
Les enfants : Clauvis Lionel au Missouri (USA), Murielle Laetitia à Ouagadougou et leur mère Docteur Marie Thérèse GUIGUI à l'UNICEF Lomé TOGO,
Les neveux, nièces, petits fils et petites filles,
Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leurs soutiens, moral, matériel et financier lors du décès le Jeudi 15 octobre 2020 de leur fils, beau fils, beau-frère, frère, père époux, oncle, beau-père, grand père et amis, le
COMMANDANT ZOUNDI FRANCOIS D'ASSISE
Dans sa 62ème année.
Ils adressent particulièrement leur remerciement à l'Eglise Centrale de la Mission Apostolique de Gounghin à Ouagadougou, à la CCB St Célestin Zogona Nord à Ouagadougou, au groupe de prières de l'Angelus du marché de Zogona à Ouagadougou, à la Communauté Musulmane de Zongo Nabitenga, à la Chorale St François d'Assise du Scolasticat, aux voisins de Gounghin, aux jeunes de Zongo Nabitenga, à tous ses amis et à tous ceux et celles dont les noms n'ont pu être cités.
Que le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits
UNION DE PRIERES !
En prélude aux élections couplées du 22 novembre 2020, dont la campagne s'ouvre dans quelques jours (31 octobre), le Conseil supérieur de la communication (CSC) a, avec le soutien du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), organisé, ce lundi 26 octobre 2020 à Ouagadougou, une cérémonie solennelle de signature du Pacte de bonne conduite 2020 entre les parties prenantes à ces joutes démocratiques.
Ainsi, tour à tour, et par ordre alphabétique, les candidats à la présidentielle, ou leurs représentants, sont passés pour signer le document. Cependant, trois des treize candidats, absents de la cérémonie (et non représentés), n'ont pas pu apposer leur signature à l'acte. Il s'agit de Me Ambroise Farama de l'OPA-BF (Organisation des peuples africains - Burkina Faso), de Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement « Agir ensemble pour le Burkina Faso » et du Pr Abdoulaye Soma du mouvement Soleil d'avenir (arrivé plus tard dans la salle, après la cérémonie).
A leur suite, les candidats aux législatives. Ils ont été représentés par entités : l'Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), l'Opposition non-affiliée (ONA), la CODER (Coalition pour démocratie et la réconciliation nationale), le doyen des listes d'indépendants, la plus jeune des listes d'indépendants.
D'autres acteurs ont également, au regard de leur rôle dans le processus, apposé leur signature à la charte. Il s'agit notamment des organisations de la société civile, de la presse écrite privée, de la presse en ligne, de l'audio-visuel privé, des médias publics, des entreprises de publicité, des bloggeurs et utilisateurs des médias sociaux ainsi que le Conseil supérieur de la communication lui-même (dont le rôle en période électorale est aussi d'organiser les conditions d'accès des partis politiques et candidats aux médias publics et privés).
Par cette signature, les parties s'engagent à, entre autres, inscrire leur discours dans le cadre d'une saine émulation des idées, cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre adversaires politiques et entre acteurs du processus électoral, rejeter toute forme de violence et à accepter la différence. Les signataires s'engagent également à privilégier le dialogue et la concertation en cas de différend.
Des médias et agences de communication, il est spécifiquement attendu le respect de l'éthique et de la déontologie professionnelle ; l'équité vis-à-vis des candidats, partis, regroupements politiques ou listes d'indépendants en compétition, non seulement dans la couverture des activités politiques sur le terrain, mais aussi dans le traitement de l'actualité liée aux élections, conformément aux prescriptions légales et réglementaires.
« Au-delà des dispositions législatives et réglementaires d'encadrement du discours politique électoral, le Pacte de bonne conduite est apparu au CSC, depuis 2002, comme un moyen juridique supplémentaire qui consacre l'engagement sur l'honneur des acteurs politiques, médiatiques et de la société civile, à conformer leur conduite aux aspirations profondes de paix et de cohésion. Le but ultime étant de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompe pas l'harmonie de l'unité nationale », situe le président du CSC, Mathias Tankoano, se réjouissant de la mobilisation autour de l'acte.
O.L
Lefaso.net
Le Conseil constitutionnel a donné quitus à treize des quatorze candidats dont les candidatures avaient été validés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). De 23 dossiers de candidature enregistrés par la CENI, quatorze ont pu franchir l'étape de base pour se retrouver donc à l'ultime niveau, à savoir devant le juge constitutionnel. Là, Harouna Kindo du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a été éjecté pour avoir déposé au Trésor public, un chèque sans provision (pour la caution des 25 millions de F CFA).
Alors que des regards étaient également figés sur le cas Yacouba Isaac Zida, exilé au Canada depuis la fin de la Transition et sur qui pèsent des bobos judiciaires, les recours introduits par Korotimi Rachya Zon contre sa candidature n'ont pas prospéré. Ce sont donc, au finish, treize candidats qui iront à la conquête du fauteuil de Kosyam (palais présidentiel) par le scrutin du 22 novembre 2020, dont la campagne s'ouvre dans quelques jours (31 octobre 2020).
Que retenir de ces treize « Etalons » du 22 novembre ? En attendant de faire focus sur ce que chacun propose comme antidote à la situation du pays et pour sa prospérité, l'on peut dégager trois dynamiques à travers cette liste de treize.
La première tendance (ou catégorie) est tenue par ceux qu'il convient de nommer « vétérans » de la politique et/ou des élections (par la personne même du candidat ou par le parti politique qui la porte). De cette liste, on a le président sortant et candidat à sa propre succession, Roch Kaboré. S'il est à son deuxième exercice véritable du genre (candidature portée par le Mouvement du peuple pour le progrès, MPP, et alliés), la réalité aussi est que ces dernières décennies, il a fait partie de la machine électorale du pouvoir Compaoré, dont il fut, entre autres, l'un des ministres des Transports et de la Communication, l'un des Premiers ministres, président de l'Assemblée nationale. De ce fait, c'est en terrain connu sur ce plan qu'il reprendra le bâton de la conquête des suffrages à partir du 31 octobre, en plus de son bilan à défendre auprès du peuple et des populations.
A la même loge, Zéphirin Diabré, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), président de l'UPC (Union pour le progrès et le changement). Tout comme son principal challenger, le président sortant, il a renforcé les côtes auprès de l'ancien pouvoir, dans lequel il fut l'un des ministres des Finances ; ministre de l'Industrie, du Commerce et des Mines, avant de mettre le cap sur l'international où il est nommé en janvier 1999 directeur général adjoint du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) avant de rejoindre le groupe Areva. Rentré au pays, Zéphirin Diabré revient sur la scène politique avec la création, en 2010, de son parti, l'UPC. Deuxième à la dernière présidentielle, et ce, après avoir sillonné les 45 provinces et occupé le terrain en tant que responsable du premier parti de l'opposition politique, Zéphirin Diabré abordera, lui aussi, cette campagne avec une dose d'acquis en la matière, malgré les défections enregistrées par son parti ces derniers jours.
Toujours dans cette catégorie, on a l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien conseiller spécial de Blaise Compaoré, Dr Ablassé Ouédraogo. Connu également pour avoir porté le concept de « Diplomatie de développement », Ablassé Ouédraogo s'est aussi fait par son implication dans la résolution de plusieurs crises en Afrique, dont la rébellion touarègue au Niger, la guerre au Libéria, en Guinée-Bissau, au Burundi et la crise entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Il est donc un habitué aussi des sillages internationaux, avec surtout son poste de directeur général adjoint de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Arrivé sur la scène politique en 2011 avec la création de son parti, Le Faso autrement, sous la bannière duquel il se présente pour la deuxième fois, Ablassé Ouédraogo, organisateur en chef des meetings de l'opposition contre le projet de modification de la Constitution, est, cependant, cette personnalité sur qui plane cette déclaration, en 2015, taxée d'ethniciste et de religieuse. Depuis 2016, il est l'un des principaux défenseurs de la réconciliation nationale.
Même s'il est à sa première candidature, Gilbert Noël Ouédraogo n'est pas un novice de la politique. Outre sa longue expérience sur la scène, il est le candidat d'un des plus vieux partis politiques du Burkina (voire d'Afrique), l'ADF/RDA. Gilbert Noël Ouédraogo fut par moments allié du pouvoir Compaoré, sous lequel il a occupé le ministère des Transports, de l'Economie numérique et des Postes, la vice-présidence de l'Assemblée nationale, etc. Maire de la commune urbaine de Ouahigouya jusqu'à l'insurrection populaire, l'actuel président du Réseau libéral africain a été un des artisans des victoires de Blaise Compaoré à des présidentielles. S'appuyant donc sur ce « riche » parcours politique, malgré sa « jeunesse », Gilbert Noël Ouédraogo, qui n'a pas pu prendre part à la présidentielle de 2015 pour cause de l'application de la « loi d'exclusion », se présente comme le candidat de la transition entre la vieille génération et la nouvelle génération.
Eddie Komboïgo partage des caractéristiques avec le « champion de l'éléphant ». Candidat de l'ex-parti au pouvoir, le CDP, l'homme d'affaires s'est révélé au milieu politique à travers les législatives de décembre 2012. Aux côtés du député et femme politique Fatou Diendéré, M. Komboïgo avait été élu sur la liste du Passoré. Après un moment de traversée du désert avec l'insurrection populaire et le putsch de septembre 2015, il réussit à franchir des obstacles, à l'externe et à l'interne de son propre parti, pour se positionner candidat du CDP à la conquête de la présidence du Faso. Avec un parti et des « camarades » qui ont également un vécu du terrain électoral, Eddie Komboïgo, recalé en 2015 pour « avoir soutenu » le projet de modification de la Constitution, se présente comme le candidat d'un parti politique qui a tiré leçon de la gestion du pouvoir, qu'il a perdu en fin octobre 2014.
C'est dans cette catégorie, que l'on peut volontiers classer l'ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo. Il est porté par un mouvement politique, Agir ensemble pour le Burkina Faso, qui est certes nouveau (septembre 2019), mais a l'avantage d'être dirigé par des dissidents et cadres du CDP (dont d'anciens ministres, élus…). L'homme politique se veut également, par son discours, un conciliateur, qui ne se déchaîne pas sur les insuffisances du pouvoir. Après avoir été vainement « attendu » en 2015 comme candidat du CDP, Kadré Désiré Ouédraogo, qui n'était pas non plus connu sur le terrain politique national, va vivre son premier contact réel avec l'électoral.
La deuxième tendance à cette élection est celle qui se veut intermédiaire. Cette écurie est tenue par Yacouba Isaac Zida, cet ex-numéro 2 du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, dissout en 2015), devenu, par la force des choses, président du Faso puis Premier ministre en 2014 et 2015. Un des ex-proches collaborateurs de Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida, qui vit en exil au Canada depuis la fin de la Transition, est perçu par une frange de Burkinabè comme l'homme de la solution que traverse le pays, notamment l'insécurité. Soutenu par un parti politique nouvellement lancé, donc première expérience électorale, le Mouvement patriotique pour le salut (MPS), Yacouba Isaac Zida converge cependant la sympathie de cadres de partis politiques classiques burkinabè ayant fait l'expérience du terrain des suffrages.
Ici, on loge Tahirou Barry, arrivé en 3e position (sur quatorze candidats) en 2015. Après avoir affûté ses armes politiques au PAREN, dont il fut le président et le candidat à la dernière présidentielle, Tahirou Barry a occupé le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, avant de démissionner en octobre 2017 pour dénoncer la « mauvaise direction » du pouvoir Roch Kaboré. Le terrain de la conquête des voix ne lui est donc pas nouveau ; ce, d'autant que le parti qui porte sa candidature en cette élection du 22 novembre 2020, le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), bien que créé en 2018, est aussi composé de militants et responsables qui ont un background politique pour avoir milité et occupé des responsabilités au sein d'autres partis.
La troisième grande tendance se constitue de candidats qui se positionnent comme ceux de la rupture. Certains semblent « avoir été poussés » par le déroulement de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et/ou la gestion du pouvoir après cette parenthèse politique qui voudrait que « plus rien ne soit comme avant ». Bien que nouveaux-venus, ils ont relevé le défi de remplir la condition de parrainage, alors qu'ils n'ont aucun élu.
Dans ce chapeau, on a l'ancien journaliste à la télévision nationale du Burkina, Do Pascal Sessouma. « Révolté » par les attitudes lors de l'insurrection populaire (notamment l'incendie de domiciles d'adversaires politiques) et la dévolution du pouvoir sous la Transition, Do Pascal Sessouma pense que la vie politique mérite mieux que certaines considérations haineuses, personnelles, identitaires et claniques.
L'universitaire et constitutionnaliste, Pr Abdoulaye Soma du Mouvement politique « Soleil d'avenir » créé en décembre 2019, s'inscrit dans cette logique de rupture. Ancien conseiller spécial du président du Faso Yacouba Isaac Zida, puis du Premier ministre Yacouba Isaac Zida, ex-directeur de cabinet du Médiateur du Faso, Abdoulaye Soma découvre véritablement la vie politique avec la plupart des membres de son parti politique. Il se présente comme celui-là qui est à mesure de concilier les acteurs de la vieille classe politique qui, de son avis, n'ont plus rien à donner à son pays, le Burkina. D'ailleurs, il pense que le problème du Burkina, ce sont les problèmes de personnes qui rythment l'élan de la vieille classe politique.
Transfuge de l'UNIR/PS, Me Ambroise Farama semble s'inscrire également dans un tempo qui va œuvrer à « ramener la sérénité » entre Burkinabè par une gouvernance vertueuse. S'il est élu à cette échéance, il entend être un président du Faso susceptible de se mettre au-dessus de la mêlée pour travailler à la cohésion sociale et à l'unité nationale. Candidat de l'Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) qu'il a créé en février 2018 avec des camarades politiques, l'avocat bénéficie également du soutien de militants ayant une certaine expérience sur le terrain électoral pour avoir préalablement évolué au sein d'autres partis politiques (dernièrement, en fin septembre 2020, son organisation a enregistré l'adhésion d'un député d'un parti politique).
Seule femme à la conquête de Kosyam en 2020 (contre deux en 2015), Yéli Monique Kam propose comme solution à la situation du Burkina, l'éducation. C'est autour de ce volet qu'elle semble d'ailleurs bâtir son programme. Candidate du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB, créé en 2019), Yéli Monique Kam laisse paraître que le sentiment et la fibre de mère est un élément susceptible de peser pour une gestion adéquate du pouvoir au profit de toute la société. Cependant, elle avoue ne considérer le genre ni comme un avantage, ni comme une insuffisance dans la course pour Kosyam.
Seul indépendant à cette échéance, Dr Claude Aimé Tassembédo était jusque-là inconnu du grand public. Universitaire, titulaire d'un doctorat en Sciences de gestion, Dr Tassembédo dit refuser la démission face aux « détournements, à la corruption et aux conflits sociaux ». D'où « La révolution politique en marche » comme canne à cette compétition pour Kosyam.
C'est parmi ces treize personnes que devra sortir, le 22 novembre 2020, le prochain président du Faso, sur qui pèsent d'ores et déjà, de fortes attentes de la part des Burkinabè de l'intérieur, de la diaspora et des populations burkinabè.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
A quelques jours des élections législatives, quel état des lieux peut-on faire de la loi sur le quota-genre, votée en janvier 2020 ? Pour répondre à cette préoccupation, l'Institut Général Tiémoko Marc Garango (IGD) a organisé, ce vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou, un dialogue politique qui a réuni plusieurs acteurs politiques, civils et des partenaires techniques de la question.
Cette loi visait à accroître la représentativité des femmes à l'Assemblée nationale qui a, faut-il le rappeler, compté onze femmes à l'issue des législatives de 2015, contre 24 au scrutin de 2012 alors qu'en 2007, elles étaient 17 sur les 111 députés d'alors. D'où l'intérêt pour la question, lorsqu'on sait que les femmes sont, numériquement, les plus importantes et que leur contribution à la vie socio-économique est grande.
Cette loi a introduit, entre autres, une modalité de positionnement alterné femme-homme ou homme-femme des candidats, aussi bien pour la liste des titulaires que pour les suppléants ; une proposition d'un quota de 30% sur les candidatures de l'ensemble des listes figure dans cette loi. Comme ‘'sanction'', la loi propose un surplus de 20% du montant alloué par l'Etat pour la campagne électorale à tout parti politique qui respecte les nouvelles dispositions.
Pour poser les échanges, l'IGD a présenté les résultats d'une étude sur le sujet. L'exercice de calcul et d'analyse s'est appuyé sur les listes provisoires des candidats aux élections législatives (liste nationale et listes provinciales) de six partis politiques, compilées par la CENI. Il s'agit de l'ADF/ RDA, du CDP, du MPP, du NTD, de l'UNIR/PS et de l'UPC.
Ainsi, l'analyse de la liste nationale des partis sus-cités donne pour le MPP, 16 hommes et 16 femmes (soit 50% d'hommes et de femmes) ; l'UPC a 23 hommes et 9 femmes (soit 72% d'hommes et 28% de femmes) ; le CDP se positionne avec 21% d'hommes et 11% de femmes, (soit 66% d'hommes et 34% de femmes) ; l'UNIR/PS est à 22 hommes et 10 femmes (soit 69% d'hommes et 31% de femmes) ; l'ADF/RDA est à 27 hommes et 5 femmes (soit 84% d'hommes et 16% de femmes) ; le NTD compte 26 hommes et 6 femmes (soit 81% d'hommes et 19% de femmes). Le cumul donne 135 hommes et 57 femmes, soit 70% hommes et 30% femmes.
De ce constat, il ressort que seuls trois partis (des six jaugés), le MPP (50%), le CDP (34%) et l'UNIR/PS (31%) ont pu atteindre, voire dépasser, une représentativité de 30% de femmes sur leur liste nationale. Sur un total de 192 places donc, on s'aperçoit que les hommes représentent 70% contre 30 % de femmes, lorsque l'on cumule les titulaires et les suppléants.
A l'apparence, le quota-genre aurait été respecté. Mais à y voir de près, il n'en est absolument rien, précise l'analyste des politiques publiques, Roger Minoungou, présentateur de l'étude. « Aucun des six partis politiques n'a pu respecter le positionnement alternée femme-homme ou homme-femme des candidats au niveau des listes nationales. Aucun des partis politiques n'a accepté placer une femme au 1errang de sa liste nationale. La liste nationale du NTD ne comprend aucune femme titulaire. Les hommes occupent 80% des postes de titulaires contre 20% pour les femmes sur un total 96 places. Aucun des six partis politiques n'a pu respecter le positionnement alternée femme-homme ou homme-femme des candidats au niveau des listes nationales. Trois partis politiques ont accepté placer une femme au 1er rang de sa liste nationale comme suppléante (MPP, CDP, NTD). Le parti politique UNIR/PS atteint une parité (50/50) entre hommes et femmes, mais ne respecte pas le principe du positionnement alterné. Les hommes occupent 60% des postes de suppléants contre 40% pour les femmes sur un total 96 places », commente le communicateur.
En ce qui concerne les listes provinciales, l'étude révèle que l'UNIR/PS a pu respecter scrupuleusement la lettre et l'esprit de la nouvelle loi quota-genre dans les provinces du Ganzourgou, Zondoma, Loroum, Soum, Séno, de l'Oudalan, de la Komandjari, du Ziro.
La majorité des partis politiques ont placé les femmes au rang de suppléantes et non de tête de liste. Aucun des six partis politiques n'a placé une femme titulaire dans le Koulpélogo, la Tapoa, la Kompienga, la Gnagna. Seul l'UNIR/PS a une femme sur la liste des titulaires dans l'Oudalan, le Nahouri et le Séno. Seul l'UPC a placé une femme sur la liste des titulaires dans le Gourma. Seul le CDP a placé une femme sur la liste des titulaires dans le Zoundwéogo. Seuls le NTD et l'ADF/RDA ont placé chacun une femme comme titulaire dans le Bazèga. Seul l'UPC a placé une femme comme tête de liste dans le Boulkiemdé.
« La nouvelle loi est-elle efficace au regard déjà de ces constats ? Ne faut-il pas craindre que le taux de représentativité des femmes à l'Assemblée nationale soit en-deçà des statistiques précédentes ? Était-il vraiment pertinent de proposer comme sanction un bonus financier aux partis politiques pour les amener à respecter la loi sur le quota ? », a posé le présentateur, Roger Minoungou.
« A l'analyse, on se rend compte que la loi a produit ses premiers effets qui ne semblent pas très satisfaisants, car on voit des disparités. Il est assez difficile, sinon impossible, pour les partis politiques de respecter scrupuleusement non seulement la lettre, mais aussi l'esprit de la loi telle que votée, qui voudrait qu'on ait des listes alternées du genre aussi bien sur les listes des titulaires que des suppléants. C'est le constat qui est sorti et mérite réflexion », pense-t-il.
Ce dialogue démocratique entre dans le cadre d'un projet de renforcement de la participation politique des femmes que l'IGD met en œuvre, en partenariat avec la Fondation internationale du parti du Centre suédois, explique le directeur exécutif de l'IGD, Dr Abdoul Karim Saïdou.
L'exposé de l'étude a été suivi de plusieurs réactions de participants, notamment des commentaires et suggestions en vue d'une amélioration dans la mise en œuvre du quota-genre. A ce titre, des intervenants ont souhaité que se poursuive la vulgarisation de la loi et qu'elle soit appropriée par les responsables des partis politiques, la poursuite du renforcement des capacités des femmes en politique et militantes des partis politiques (ne pas se lasser de former), combattre les préjugés sexistes, vulgariser des bonnes pratiques en la matière, sanctionner négativement la violation de la loi en la matière (rendre la loi plus contraignante).
Il est aussi suggéré que l'on ait une approche multidisciplinaire de la question-genre par la prise en compte de toutes les sensibilités dans la réflexion. Les espoirs n'ayant pas été comblés avec cette loi, des participants ont suggéré que d'autres leviers soient actionnés (par exemples, le placement des femmes dans les sphères de décisions, œuvrer à l'autonomisation socio-économique réelle des femmes, miser sur l'éducation, etc.).
Pour le directeur exécutif de l'IGD, Dr Abdoul Karim Saïdou, il est important de poursuivre la réflexion pour voir dans quelle mesure renforcer l'influence politique des femmes, car il est incompréhensible que le Burkina qui a fait figure de pionnier en la matière, avec notamment Thomas Sankara, se retrouve actuellement dans cette situation de sous-représentativité des femmes. Passée l'étape des législatives, il faut maintenant travailler pour une meilleure représentativité des femmes aux élections municipales, en 2021.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
La conférence de presse de lancement de la 2e édition du spectacle « Votez pour moi » s'est tenue le lundi 26 octobre 2020, au Jardin de la musique Reemdogo, à Ouagadougou. Ce spectacle vise à promouvoir des élections apaisées et la cohésion sociale. L'édition est placée sous le thème « Je vote les mains propres, je vote celui qui a des mains propres, je vote celui qui développe la culture, l'accès à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement ».
Ce spectacle à caractère humoristique vise à sensibiliser les Burkinabè, pour des élections apaisées. Salif Sanfo, directeur artistique du festival « Bon nané/Ouistiti d'or », initiateur de cet évènement a expliqué que le Burkina Faso est dans une année déterminante pour la stabilité du pays et le renforcement du vivre en ensemble. A cet effet, poursuit-il, la thérapie du rire est un outil fédérateur et d'apaisement.
Le concept « Votez pour moi » consiste à demander aux humoristes de se mettre dans la peau de candidats aux élections pour briguer la magistrature suprême d'un pays imaginaire appelé « Ouistiti Sounongoland », « Happy land » ou « Terre de joie ». Deux spectacles sont prévus et le premier, prévu le 20 novembre 2020 à 20h 20 minutes 20 secondes au jardin de la musique Reemdoogo va se dérouler en plusieurs phases. D'abord, à l'entrée du spectacle chaque spectateurs devra se laver les mains avec du gel hydro alcoolique et recevra un kit anti Covid-19 offert par le comité d'organisation, ensuite chacun recevra un bulletin de vote avec les noms, photos et parti des douze candidats en lice.
Sur la scène douze urnes seront déposées devant le public et chaque candidat aura huit (8) minutes de prestation pour convaincre l'électorat. Après chaque prestation le public va voter et à la fin des prestations, Génération 2000 représentant la commission humoristique électorale nationale indépendante (CHENI) procédera au décompte des voix devant le public et sous la supervision de l'observateur internationale des élections, Adama Dahico, qui offrira une prestation humoristique de haut vol en attendant la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle représentée par les Dupons. Avant « Votez pour moi » prévu 20 novembre 2020, chaque candidat à la présidentielle va battre campagne sur les réseaux sociaux.
Les candidats à cette « élection présidentielle humoristique » seront au nombre de douze. Il sera accordé huit minutes à chacun pour convaincre les électeurs. Ici, l'objectif recherché est que les humoristes soient des vendeurs d'illusions, qu'ils arrivent à faire rêver la population. Selon l'initiateur du concept, Salif Sanfo, « l'idée étant de faire de la Thérapeurire pour désarmer les esprits, détendre, sensibiliser et apaiser en cette période électorale qui s'annonce. Comme le soutien l'UNESCO : « Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes et des femmes, c'est dans l'esprit des hommes et des femmes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Chaque candidat doit avoir un parti politique dont le nom déjà donne à rire et un programme politique digne des vendeurs d'illusions. En plus, le candidat humoriste aura pour mission de faire rire au maximum le public afin de bénéficier de ses voix.
La date du deuxième spectacle, dédiée à l'investiture du Président du Sounongoland, sera communiqué ultérieurement mais d'ores et déjà, le spectacle « Votez pour moi » prévu le 20 novembre à 20h 20 minutes 20 secondes fera l'objet de captation audio et vidéo et sera diffusé sur les chaînes de télé et radio partenaires la veille et le jour des élections pour partager la bonne humeur au maximum de téléspectateurs, auditeurs et internautes.
Pour la réussite de cet évènement, le comité d'organisation a lancé un appel aux sponsors, mécènes et au grand public pour un financement participatif qui permettra à tout le monde d'apporter sa part de contribution. Lors de la conférence de presse de lancement, il s'est aussi agi de faire un tirage au sort pour déterminer le positionnement des candidats sur la liste électorale ainsi que l'ordre de passage des humoristes sur la scène. « Dans le pays fictif de Sounongoland, quand il y a des morts, ce sont des morts de rires, quand il y a des larmes, ce sont des larmes de joie, et nous souhaitons que les politiciens de notre pays s'en inspirent pour des élections libres, transparentes et apaisées dans notre pays ». a conclu Salif Sanfo. Le public est donc invité à prendre d'assaut le jardin de la musique Reemdoogo, qui deviendra pour la circonstance le temple du rire et de la bonne humeur pour passer de moments en famille ou avec des amis.
Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
Lefaso.net
Ouagadougou abrite, les 26 et 27 octobre 2020, l'atelier national de lancement des consultations pour la formulation de la stratégie nationale de mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Après la signature, le 21 mars 2018 à Kigali, par les chefs d'Etat africains de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), la phase d'opérationnalisation est prévue pour commencer en janvier 2021. Cela commande que les pays se dotent d'une stratégie nationale de mise en œuvre de la Zlecaf. Le Burkina Faso, à l'instar d'autres pays africains, se prépare donc à rejoindre cette Zone de libre-échange continentale africaine dont tous les bienfaits sont chantés par les différents partenaires au développement.
Dans la journée de ce lundi 26 octobre 2020, des acteurs de la société civile, du gouvernement, du secteur privé, des institutions et des centres de recherche se sont retrouvés à Ouagadougou pour une série de consultations qui vont contribuer à l'élaboration de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zlecaf. « La tenue de cet atelier permettra de mener de larges consultations constructives avec tous les acteurs, en vue d'arriver à un document de stratégie nationale de la Zlecaf », a indiqué Boubacar Traoré, secrétaire général représentant le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat.
La Zlecaf, une aubaine pour les pays africains
Les activités de la Zone de libre-échange continentale africaine doivent débuter en janvier 2021. Pour Metsi Makheta, coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, cette zone devra créer un marché commun en Afrique. « La Zlecaf vise l'élimination progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce intra-africain. A terme, la Zlecaf devra créer un marché continental unique et intégrer de 1,2 milliard de personnes et un produit intérieur brut supérieur à 2 500 milliards de dollars américains, soit quasiment un niveau équivalent au PIB du continent en 2018 », a-t-elle relevé. La zone en création devra encourager à la longue la migration du secteur informel vers le secteur formel. Elle est l'un des grands projets du premier Plan décennal de la mise en œuvre de l'agenda 2063 de l'Union africaine.
Pour le Burkina Faso, les bénéfices seront énormes. « Selon les estimations de la CEA, une libéralisation ambitieuse devrait accroître fortement les exportations du Burkina Faso vers les autres pays de la région, et leur augmentation vers ces partenaires africains serait perceptible dans les secteurs de l'énergie, des mines et de l'industrie », selon Metsi Makheta.
Cependant, les recettes douanières vont connaître une baisse sensible. Mais il n'y as pas lieu de s'inquiéter. « Avec la mise en œuvre de la Zlecaf, cette baisse serait rapidement compensée par l'accroissement des recettes provenant de la hausse significative des exportations vers le marché africain », a résumé la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso.
Au terme du processus d'élaboration de la stratégie nationale, le Burkina Faso rejoindra la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, le Niger, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo qui disposent déjà de leurs stratégies de mise en œuvre de la Zlecaf.
J.B
Lefaso.net
26 octobre 2010 - 26 octobre 2020. Il y a dix ans que Coris Bourse débutait ses activités après son entrée, un mois plus tôt, dans la grande famille des Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI) de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA). Aujourd'hui, la société est le partenaire de référence des grandes opérations du Marché financier régional de l'espace et sur son tableau de bord, ce sont près de 1300 milliards de FCFA de ressources d'emprunt mobilisés durant la décennie. Un jubilé d'étain que la société compte marquer d'une pierre blanche à travers l'organisation de plusieurs activités. Les détails de cette célébration ont été donnés, ce lundi 26 octobre à Ouagadougou par le Directeur général, Yacouba Saré.
Créée avec un capital social de 300 millions FCFA, capital doublé seulement après deux ans d'existence, la société Coris Bourse, à en croire son directeur général, Yacouba Saré, surclasse aujourd'hui « toutes les 30 SGI de l'UEMOA en termes de solidité financière avec un capital social de 2 milliards de FCFA et des fonds propres de plus de 10 milliards de FCFA ». Au cours d'un déjeuner de presse, organisé, ce lundi 26 octobre à Ouagadougou, les premiers responsables ont fait le bilan des activités de la société et le programme de célébration de son dixième anniversaire.
A en croire, Yacouba Saré, Coris Bourse dont le slogan est « l'excellence au service du rendement », est la première SGI de l'UEMOA certifiée à la nouvelle Norme ISO : 9001-2015. Dans son allocution, il a indiqué que la phase d'expansion de la société a débuté en 2014 avec l'ouverture du bureau de liaison de la Côte d'Ivoire, suivi en 2015 de celui du Mali et en 2016 du bureau de liaison du Togo et enfin une agence à Bobo-Dioulasso en 2017. « Tout au long de ces dix années de parcours sur le Marché financier régional, Coris Bourse s'est forgée une solide expertise dans la conduite et la réalisation d'opérations majeures de levée de fonds pour le compte des Etats, d'institutions financières sous régionales et d'entreprises », a déclaré Yacouba Saré.
Bilan satisfaisant malgré les difficultés
En termes de chiffres, cela représente, selon lui, près de 1300 milliards de FCFA de ressources d'emprunt mobilisés dont plus de la moitié consacrée à l'économie nationale ; et une contribution aux recettes fiscales qui s'élève à plus de 7,2 milliards de FCFA au cours des 10 années d'existence. Pour Yacouba Saré, le bilan est très satisfaisant et malgré un contexte difficile, à la création de la société, lié à la crise post-électorale ivoirienne de 2010, l'équipe a, à force d'anticipation et d'innovation, su gagner la confiance des acteurs économiques de l'UEMOA.
Perspectives
En termes de perspectives, Coris Bourse compte garder le cap de la performance avec la même stratégie, toujours hisser la qualité de ses prestations pour satisfaire les Etats, les entreprises et les particuliers. La société va parachever dans quelques mois son nouveau siège dans la Zone d'aménagement commerciales et administrative qui sera doté d'une salle de marché répondant aux standards internationaux et présentant des produits innovants. Elle compte également installer de nouveaux bureaux de liaison au Bénin, au Niger et au Sénégal.
Des lauriers
En une décennie, Coris Bourse, c'est plusieurs lauriers parmi lesquels le Prix d'Excellence lors de la 7e édition du prix burkinabé de la Qualité en 2018 ; le prix d'encouragement du Ministère de l'Economie et des Finances de la République de Côte d'Ivoire en 2018 ; le prix de l'Entreprise la plus dynamique dans le secteur de l'intermédiation financière au Burkina en 2015.
Huit activités jusqu'en décembre 2020
Au programme du dixième anniversaire de Coris Bourse, il est prévu l'organisation d'une conférence publique sur le thème « La bourse au service du développement : la décennie Coris Bourse et les perspectives nationales et sous-régionales », suivie d'un don de sang, le 28 octobre 2020 à l'ENAREF. Cette conférence sera animée par le Directeur exécutif de l'Institut Free Afrik, le Docteur Ra-Sablga Seydou Ouédraogo.
Une remise de dons sera faite du 5 au 10 novembre, aux déplacés du Centre Nord, à la Police nationale et au Centre national de Transfusion sanguine. Il est également prévu le 13 novembre, l'inauguration d'une salle de marché aux couleurs de Coris Bourse au sein de l'Université de l'Unité africaine (ex-Institut africain de management) et la tenue d'une deuxième conférence publique le 13 novembre 2020 au CBC sur le thème « Contraintes de financements des affaires : mettre la Bourse au service de l'essor des entreprises au Burkina Faso ».
Une compétition inter-écoles sur la connaissance du Marché financier se tiendra de novembre à décembre en collaboration avec la télévision BF1. Quant à la troisième et dernière conférence publique, elle se tiendra le 17 décembre 2020 sous le thème des métiers de la Bourse. Et pour clore en beauté son dixième anniversaire, Coris Bourse compte organiser une course cycliste sur l'avenue Charles De Gaulle, le 20 décembre 2020.
Herman Frédéric Bassolé
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Dans leur mission de sécurisation du territoire, les forces armées nationales menèrent des diverses activités sur le terrain. Elles conduisent des activités de soutien au développement au profit des structures de l'Etat, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations.
Le 20 octobre 2020, plusieurs détachements militaires du Centre-Nord ont permis la réouverture des classes dans plusieurs localités, en conduisant des opérations de sécurisation. Ces opérations visent à permettre aux élèves de ces localités d'effectuer la rentrée scolaire en toute quiétude. C'est ce que révèle un document de l'armée qui fait le point des opérations de sécurisation sur la période du 19 au 25 octobre 2020.
Afin de renforcer la collaboration entre militaires et civils, les forces armées organisent également des activités ludiques avec la population civile. C'est le cas d'un détachement militaire du Centre-Nord qui a organisé une rencontre de football avec les jeunes de la localité dans laquelle il est basé.
Les détachements du groupement de forces ont poursuivi les opérations de sécurisation des principaux axes routiers afin de permettre aux populations de se déplacer en toute quiétude. Dans la même dynamique, les unités ont poursuivi la sécurisation des récoltes dans plusieurs localités à travers le territoire afin de permettre aux populations d'aborder cette phase décisive de la saison hivernale en toute sérénité.
Mais tout ceci se déroule dans des situations difficiles. Les militaires sont confrontés à des attaques sur le terrain. Le 20 octobre, par exemple, une unité du détachement de TINAKOFF en mission de reconnaissance sur l'axe TINAKOFF- GOROM est tombée dans une embuscade. La réaction de l'unité a, cependant, permis de mettre en déroute les assaillants qui, dans leur fuite, ont abandonné de l'armement, des munitions, des moyens roulants et divers autres matériels. Ces matériels ont été récupérés par la patrouille.
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