Dans le milieu de la photographie, il fait partie de ces jeunes qui ont appris sur le tas. En 2007, un appareil photo en main, il immortalise tout ce qu'il lui tombe sous les yeux jusqu'en 2014 où il décide, après l'obtention du baccalauréat, de vivre pleinement son rêve d'enfant. Aujourd'hui, propriétaire de Vision Associée, l'une des plus importantes structures spécialisées dans la photo et la vidéo, Abdoul Nachire Ussen Sawadogo a le vent en poupe. A l'occasion de la journée mondiale de la photographie célébrée chaque 19 août, nous sommes allés à sa rencontre. Découvrons l'homme. En images.
Herman Frédéric Bassolé
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Dans un message signé par son président Laurent Dabiré, la conférence épiscopale Burkina-Niger a présenté ses condoléances aux familles éplorées au Burkina Faso tout entier pour les pertes en vies humaines engendrées par l'attaque survenue le 18 août 2021 sur l'axe Arbinda-Gorgadji.
Laurent Dabiré a invité tous les fidèles catholiques à intensifier la prière, pour que règne à nouveau la paix au Burkina Faso.
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Owena, c'est Ouédraogo Wend-kuni Natacha à l'état civil. En 2014, elle est élue Miss Université. C'est l'un des plus importants concours de beauté au Burkina. Après, elle décide de vivre pleinement son rêve d'enfance, celui de la musique. En fait, la musique et elle, c'est une histoire de passion. Elle est membre de la chorale de son église depuis son bas âge. Dans la foulée, elle a produit plusieurs singles à succès dont M'mawa et ma liberté.
Après ces grandes réussites, Owena a disparu des radars. Mais en réalité, ce n'est qu'un répit. De l'afro pop, elle est sur la voie de changer de genre musical. Désormais, il faudra compter avec elle dans la musique religieuse. Elle prépare un album dédié uniquement au seigneur. C'est du gospel. Owena nous l'a dit au cours d'une visite qu'elle nous a rendue. Entretien !
Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (Vidéo)
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Le ministère de la Santé a fait, dimanche 22 aoùt 2021, le point d'un cas suspect de fièvre hémorragique au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo, peut-on lire dans un communiqué dudit ministère publié sur sa page Facebook. Il s'agit d'un patient de 22 ans qui a été admis aux urgences médicales dudit CHU.
Selon le ministère de la Santé, le patient en question est arrivé au Burkina Faso, il y a deux jours en provenance de Niancarré / Kadiolo dans la République de Côte d'Ivoire (RCI). Après un parcours dans deux formations sanitaires du district sanitaire de Ziniaré (Région du Plateau central), il a été reçu aux urgences médicales (UM) du CHU-Bogodogo, dimanche.
Au regard de la situation sanitaire qui prévaut en ce moment dans la sous-région, une enquête étiologique s'impose, selon le ministère de la Santé. « Le patient a été immédiatement isolé par l'équipe du CHU-B conformément aux normes recommandées, une démarche diagnostique et de prise en charge sont en cours », peut-on lire dans le communiqué.
Toutefois, le ministère tient à informer le public que le Burkina Faso a renforcé son système de surveillance épidémiologique afin de faire face aux différentes menaces sanitaires.
Source : Page Facebook du ministère de la santé
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L'Association aidons les jumeaux au Burkina Faso (ASSAJUM) a organisé ce dimanche 22 août 2021, la première édition de « Twins GALA FOOT » à Bonam à l'endroit des jumeaux. C'est un match de Gala qui a opposé les enfants du quartier Pissy aux enfants jumeaux de l'ASSAJUM. Il avait pour objectif d'épanouir les enfants jumeaux de la rue.
Pour cette première édition, l'équipe des enfants jumeaux a trouvé la bonne formule. Ils ont vite imposé leur rythme à l'équipe adverse. À la cinquième minute, Ghislain Ouédraogo 1er jumeau fait trembler le filet de l'équipe adverse. Il ouvre ainsi le score 1#0. L'attaque devient mordante et les jumeaux n'en démordent pas. Mais cinq minutes plus tard, Bonam égalise et ajoute un autre but à la quinzième minute portant le score à 1#2 pour Bonam. À la vingtième minute, l'arbitre siffle la fin de la première mi-temps. C'est le temps de reprendre des forces.
À la reprise, les encadreurs de l'équipe de Bonam procèdent à un remaniement de l'effectif pour donner du sang neuf. Les résultats sont visibles dès la deuxième minute de la deuxième partie du jeu, quand le capitaine profite de l'inattention de la défense des jumeaux pour équilibrer le score. Quatre autres buts suivront six minutes après. L'étau se serre autour des jumeaux. A la 29ème minute du jeu, l'équipe de ASSAJUM obtient un penalty. Un pénalty que le leader Ghislain Ouédraogo n'a pas pu concrétiser.
Après ce coup manqué, les jumeaux reprennent petit à petit la maitrise du jeu. Ils marquent 4 buts dans la dizaine de minutes suivantes, ramenant ainsi le score à égalité. ASSAJUM 5 Bonam 5. Le juge du match siffle la fin du temps imparti et décide de passer aux tirs aux buts. Les jumeaux l'emportent par 5 tirs à 4.
A l'issue de cette rencontre aussi physique que technique, et plein d'engagements, l'équipe vainqueur reçoit une coupe et la somme de 10 000 FCFA et des prix spéciaux. Quant à l'équipe de Bonam, elle reçoit également un prix d'encouragement et des prix spéciaux.
Selon la présidente de l'ASSAJUM, l'objectif de cette première édition est atteint. « Twins GALA FOOT a permis aux enfants jumeaux de la rue de jouir de leur droit à s'amuser avec leurs camarades », a affirmé Madame Fatimata Yoda. C'est toute heureuse que la marraine de ce maracana, Madame Aminata Sinka partage ses sentiments : « Ce fut un plaisir pour moi de voir ces enfants s'épanouir. De voir que eux aussi ils ont le droit de s'amuser avec d'autres enfants du quartier, qu'ils ne sont pas seulement destinés à être toujours dans les rues pour mendier. Ils ont aussi le droit de développer des talents comme tous les autres enfants ».
L'ASSAJUM sensibilise les parents des enfants jumeaux, afin de les retirer de la rue. Pour y arriver, elle regroupe les mères des enfants jumeaux autour des activités comme la production des produits locaux et des formations en saponification. Depuis sa création en 2013, environ 100 mères de jumeaux ont été récupérées de la rue.
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Le vendredi 13 Août 2021, le Premier ministre Christophe Joseph Marie DABIRE faisait la promesse au nom du Président du Faso et du gouvernement burkinabè, de la remise d'une villa à Hugues Fabrice ZANGO, médaillé de bronze au triple saut des Jeux Olympiques Tokyo 2020. Moins d'une semaine après, les clés de la villa F3 ont été officiellement remises à son géniteur, Jacques ZANGO, le fils étant reparti en France pour raison de calendrier.
C'est une villa de type F3 bâtie sur une parcelle de 350 m2 composée de deux chambres plus un salon, d'une cuisine interne, de deux salles de bain entièrement carrelées, remise officiellement au médaillé de bronze Hugues Fabrice ZANGO. D'une valeur de 29 millions de francs CFA, cette villa de haut standing, logée dans la cité de la Diaspora route de Koubri est un acte du gouvernement burkinabè à l'égard de celui-là qui a offert une chance au pays des hommes intègres, de bénéficier d'une portion de place dans le concert olympique des nations.
C'est tout heureux que le père de l'athlète, Jacques ZANGO a reçu les clés de la villa des mains du Directeur Commercial du Centre de Gestion des Cités (CEGECI). « Je suis vraiment content pour mon fils et pour moi-même parce que depuis qu'il est revenu de Tokyo, nous avons été témoins de l'amour et de la solidarité du peuple burkinabè autour de lui. Et cela nous honore parce que c'est le Burkina qui gagne. Je viens de recevoir les clés de sa villa et je remercie grandement et au nom de la famille Zango le Président du Faso, le premier ministre et le ministre de l'habitat pour cette gratification » a déclaré Monsieur ZANGO à l'issue de la cérémonie de remise officielle des clés de la villa.
Le Directeur commercial du CEGECI, Halidou LOUGUE quant à lui a traduit sa reconnaissance au gouvernement pour le choix porté sur la cité de la Diaspora pour mettre à la disposition du médaillé de bronze Hugues Fabrice ZANGO une villa. Il lui a souhaité d'en faire bon usage au nom du Directeur Général du Centre de gestion des cités.
En rappel, Hugues Fabrice Zango est le premier athlète burkinabè a décroché une médaille olympique et le premier sur le plan Africain dans la catégorie triple saut. Cette médaille de bronze, il l'a décrochée le 5 août 2021, lors des jeux Olympiques de Tokyo 2020.
I CONCEP
Quatre clubs dont l'Union sportive de Ouagadougou vont évoluer en deuxième division la saison 2021-2022. C'est la conséquence de la décision de l'Assemblée générale, réunie ce samedi 21 août 2021 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, qui a rejeté la tenue d'un championnat à 18 clubs durant la saison qui va démarrer.
C'était l'une des décisions les plus attendues de la rencontre de Tenkodogo. Les acteurs du football burkinabè avaient pour mission de statuer sur le championnat à venir.
En effet, suite à l'annulation du championnat 2019-2020 due à la pandémie à Covid-19, le Fasofoot de la saison suivante s'était joué à 18 équipes avec pour finalité de reléguer quatre clubs. Ce qui ramenerait le championnat à seize équipes.
Mais à la fin des neuf mois de compétition, certains ont souhaité que seules deux équipes soient reléguées en division inférieure. Mais l'Assemblée générale vient de statuer définitivement sur la question. Pour la saison 2021-2022, ce sont seize équipes qui vont jouer le championnat au lieu de dix-huit.
Conséquence, l'USO, Rahimo, Léopards de Saint Camille et KOZAF descendent en deuxième division. Ce qui n'a pas manqué de provoquer la colère des partisans du championnat à 18 clubs. « Une commission ad'hoc sera mise en place pour poursuivre la réflexion sur la question », a annoncé Lazare Banssé, président de la Fédération burkinabè de football.
C'est aussi une commission ad'hoc qui va réfléchir à la modalité de mise en œuvre des engagements notamment financiers pris par le président de la FBF avec les clubs pendant la campagne.
Les acteurs du football ont aussi validé l'affiliation de plusieurs clubs de football. Ils ont aussi décidé que la saison 2021-2022 doit débuter courant septembre 2021. La date reste à déterminer.
A l'issue de l'AG, la saison peut maintenant commencer au grand bonheur des amoureux du ballon rond burkinabè.
Jacques Théodore Balima
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Le médaillé de bronze Hugues Fabrice Zango grâce à un saut de 17,12m s'est classé 2e au Meeting Diamond League d'Eugène en Oregon aux Etats-Unis. Il se positionne ainsi derrière le médaillé d'or olympique Pedro Pichardo (17m63) et devant l'Américain Donald Scott 17m0.
Cette performance permet à Hugues Fabrice Zango de se qualifier pour la finale de la compétition prévue pour le 09 septembre 2021.
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La coordination des associations des promoteurs immobiliers a convié les hommes et femmes de médias, ce samedi 21aout 2021, à un dîner de presse. Objectif, éclairer les journalistes pour qu'ils puissent, selon eux, relayer la bonne information sur la position des promoteurs immobiliers quant à l'avant projet de loi qui consacre la révision de la loi N°057/AN du 20 novembre 2008.
Entre autres raisons avancées pour réviser la loi, il est reproché aux sociétés immobilières la vente des terrains nus, la non viabilisation des sites, l'accaparement du foncier rural à des fins de promotion immobilière ainsi que la démesure des superficies.
Mais pour les promoteurs immobiliers, on ne peut dissocier le foncier de la promotion immobilière. Ils ajoutent qu'en vendant les terrains nus, ils permettent à plusieurs Burkinabè qui n'ont pas les moyens d'acquérir des logements, de pouvoir faire de l'auto-construction. Pour ce qui est de la non viabilisation des sites, ils pointent du doigt les dossiers non traités des sociétés immobilières par le ministère en charge de l'urbanisme, ce qui rend difficile l'investissement.
Les promoteurs immobiliers reprochent au projet de loi d'être restrictif en ne permettant qu'à l'Etat seul et aux sociétés d'Etat de faire de la mobilisation foncière. Aussi, la remise à plat des accords avec les propriétaires terriens engendrera plusieurs difficultés de part et d'autre vu l'engagement de chaque partie.
Invités à l'atelier de relecture de la loi , les promoteurs immobiliers ont fait un ensemble de propositions pour la prise en compte de leurs préoccupations. Il s'agit notamment du maintien du modèle mixte tel que en vigueur avec une formule souple qui va permettre de destiner 60% de la superficie totale du projet à la réalisation de logements socio-économiques et 40% à la promotion immobilière. Autre proposition, le maintien de la possibilité de toujours mobiliser le foncier auprès des propriétaires terriens.
Ayant constaté qu'aucune de ces propositions n'a été prise en compte, les promoteurs immobiliers ont engagé des démarches avec l'appui de la chambre de commerce, démarches qui n'ont pas abouti.
Les promoteurs immobiliers soutiennent que si l'on n'y prend garde, cet avant-projet de loi risque d'engendrer une situation ingérable et de nombreux conflits au sein de la population. " Nous ne sommes pas hostiles à l'idée de réforme, seulement nous militons pour une réforme juste et équitable sans restriction des droits acquis", ont-ils laissé entendre.
Lefaso.net
Le projet Yidgiri a organisé un atelier d'amendement, de restitution et de validation des résultats de l'étude d'évaluation des marchés et des voies nutritionnelles les mercredi 18 et jeudi 19 août 2021 à Kaya. Présidé par le secrétaire général de la région du Centre-Nord, représentant le gouverneur, l'atelier a réuni les experts de la nutrition et les partenaires technique et financier.
Selon les enquêtes nutritionnelles SMART de 2020 de la Direction de la nutrition, le taux de malnutrition chronique s'élève à 25% au niveau national et plus de 40% dans certaines régions du Burkina. Chez les femmes en âge de reproduction, le taux d'anémie dépasse 50% et est au-dessus de 70% chez les femmes enceintes.
Face à cette situation préoccupante, le projet USAID Yidgiri, à travers sa composante nutrition, avec l'appui du gouvernement du Burkina Faso et d'autres partenaires au développement, se donne pour ambition de développer des stratégies pour améliorer l'état nutritionnel des populations de ses zones d'intervention à travers l'augmentation de la consommation d'aliments locaux sains et riches en nutriments.
C'est donc pour mieux comprendre et analyser l'environnement alimentaire et nutritionnel de ses zones d'interventions, que Yidgiri a réalisé, au cours des mois de septembre et octobre 2020, une étude d'évaluation des marchés et des voies nutritionnelles dans les régions du Centre-Nord, de l'Est et du Sahel. Une étude dont les résultats ont été présentés aux acteurs du domaines et partenaires pour amendement et validation au cours de deux ateliers tenus le mercredi 18 et le jeudi 19 août 2021 à Kaya.
« L'objectif de cet atelier est de faire une analyse complète du contenu du rapport, recueillir les propositions d'amélioration afin d'aboutir à la validation des résultats de l'étude par les experts du domaines », a déclaré le représentant de la directrice Pays de l'USDA, Dr Benjamin Boltz.
Cet atelier qui a regroupé les experts de la nutrition, notamment les spécialistes des structures étatiques nationales et des régions du Centre-Nord, du Sahel et de l'Est en charge de la nutrition, les partenaires RISE II, les clusters régionaux santé, nutrition et sécurité alimentaire, l'Unicef et le PAM. Il a été présidé par le secrétaire général de la région du Centre-Nord, Robert Zoungrana, représentant le gouverneur.
Dans son discours, Robert Zoungrana a reconnu l'intérêt d'agir dans le domaine de la nutrition dans les trois régions. « Etant dans une situation de détresse alimentaire due à l'insécurité que vit la région, une action de ce genre ne peut qu'être salutaire », a-t-apprécié. Des propos appuyés par les experts du domaine. « La crise sanitaire a rendu la situation alimentaire précaire dans la région, qui présentait déjà un taux pas reluisant », a expliqué Dr Djibrila Maïga, chef de service lutte contre la maladie, de la Direction régionale de la santé du Centre-Nord, représentant le directeur régional.
Rappelons que Yidgiri est un projet quinquennal (2020-2025) financé par l'USAID. Il est mis en œuvre au Burkina Faso dans les régions à savoir le Centre-Nord, le Sahel et de l'Est par le CNFA en consortium avec CARE International, GRAD et A2N. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net/Kaya
Depuis mi-août, le Niger est confronté à une épidémie de choléra du fait des inondations causées par les fortes pluies enregistrées dans le pays. Une maladie qui touche l'ensemble du territoire avec un total de 845 cas pour 35 décès à la date du mercredi 18 août 2021. Soit un taux de létalité de 4,2 %.
Face à cette nouvelle donne, le Niger prépare la riposte.
« Nous sommes en train de positionner des équipes de prise en charge aussi bien pour le choléra et les autres maladies. En effet, quand vous prenez le plus grand site où il y a eu quand même des dégâts plus importants, nous avons positionné une équipe médicale sur le site qu'on ravitaille en médicaments pour la prise en charge gratuite de tous les cas de maladies, de tous les symptômes qui peuvent se présenter », a déclaré le docteur Idi Illiassou
Tous les districts sanitaires du pays sont en alerte face à la propagation de la maladie. Les agents de santé ont dû être formés sur le protocole sanitaire particulièrement pour le cas du choléra et dotés de tous les intrants nécessaires.
Lefaso.net
Source : Africanews
Sur 480 échantillons analysés, le Burkina Faso enregistre cinq cas liés au Covid-19.
Le nombre de guérisons s'élève à 10, ce qui accroît le nombre total des guérisons à 13 447.
Le nombre de cas actifs est actuellement revu à la baisse, chiffré à 77.
Depuis le 9 mars 2020, le pays compte 13 695 cas dont 5 101 femmes et 8 594 hommes.
Dans le cadre de la campagne de vaccination contre cette pandémie, 69 807 personnes ont été vaccinées.
Le gouvernement invite les populations à recevoir gratuitement le vaccin anti-Covid-19 sur les sites de vaccinations afin de se protéger et protéger les autres.
Lefaso.net
Les promotions 2020 et 2021 des internes des hôpitaux viennent d'être outillées à la rédaction et la soumission d'articles scientifiques initiée depuis le 17 août 2021 à Ouagadougou par l'association des internes et des anciens internes des hôpitaux (ABIAH) en collaboration avec l'Institut international des sciences et technologies (IISTech). Au bout de trois jours de formations, les impétrants ont reçu des attestations de fin de formation mettant un terme à la présente session, qui a vu la participation d'étudiants en faculté de médecine, ce jeudi 19 août 2021.
L'association des internes et des anciens internes des hôpitaux en collaboration avec l'IISTech a procédé ce jeudi 19 août 2021 à la clôture de formation sur la production d'articles scientifiques au profit des promotions 2020 et 2021 des internes des hôpitaux.
La présente formation initiée à la demande des bénéficiaires, qui ont jugé indispensable de renforcer leurs connaissances notamment sur la rédaction des articles scientifiques, a pour but de contribuer à l'amélioration de la qualité des soins mais aussi à l'avancée de la recherche.
Le début d'une série de formations au profit des internes des hôpitaux
« Publier des articles est l'un des objectifs des internes hôpitaux en dehors de leurs tâches quotidiennes que sont les soins hospitaliers », a expliqué Dr Rufin Zouma, représentant des internes des hôpitaux.
« Ce n'est qu'un début et nous sommes conscients de l'intérêt et l'importance de cette formation pour nous. Je pense également que d'autres formations viendront compléter celle dont nous venons de bénéficier afin de nous perfectionner davantage pour faire face aux défis qui relèvent de notre domaine », a-t-il ajouté.
« La production de connaissances scientifiques participe à l'innovation et à l'évolution du monde », a souligné le formateur Ibrahim Sangaré, professeur agrégé à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, par ailleurs vice-président chargé de la recherche, de la prospective et de la coopération internationale.
Proposition d'articles scientifiques dans les jours à venir
En plus d'avoir été enseignés sur les rouages de la production des articles scientifiques, les bénéficiaires ont reçu de précieux conseils de la part de leurs devanciers bonifiant ainsi leur savoir-faire et leur savoir-être.
« Pour faire une publication scientifique, il faut avoir les rudiments. C'était un besoin que les internes des hôpitaux nouvellement recrutés ont exprimé depuis un moment. Ce qui nous a poussés à identifier les formateurs compétents en la matière avec l'appui de l'IISTech pour nous faciliter la tenue de cette formation », a indiqué Dr Boukary Kabré, médecin urologue, président de l'ABIAH.
A l'issue de cet apprentissage, les internes des hôpitaux vont proposer des articles scientifiques dans les jours à venir qui seront suivis par leurs encadreurs afin de les conduire davantage à la maîtrise de cet exercice.
Un interne des hôpitaux est par exemple un étudiant en fin d'études de faculté de médecine ou de pharmacie recruté à l'issue du concours dénommé “Internat des hôpitaux”. Depuis quelques années, ce concours sélectionne les 30 meilleurs en médecine et les 10 meilleurs en pharmacie qui suivent un encadrement de quatre ans pour certains et cinq ans pour les autres au sein des hôpitaux à l'exception du privé où ils entameront l'exercice de leur fonction.
Créé en 2018, l'IISTech offre des formations aussi bien en Licence qu'en Master dans les filières de génie biomédical, technicien supérieur de santé option analyse biomédicale, nutrition et diététique, biologie médicale, etc.
Hamed NANEMA
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L'Association de soutien du cinéma au Burkina Faso (ASCBF) à travers le Hub Ciné Guimbi a procédé le jeudi 19 août 2021 à Bobo-Dioulasso à la clôture du premier cycle de créativité entrepreneuriale. La cérémonie a été couronnée par une remise d'attestations.
Ce premier cycle s'est déroulé de décembre 2020 à mi-août 2021. Ouvert et accessible à tous, il a permis à chacun de venir suivre les ateliers au besoin, mais aussi de rencontrer d'autres porteurs de projets de tous horizons.
Ce cycle de créativité entrepreneuriale a eu pour objectifs de rencontrer les acteurs sociaux et culturels de Bobo-Dioulasso, de créer une communauté d'entrepreneurs et de renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de l'entrepreneuriat social et culturel. Les participants ont pu recevoir des formations sur la création et la formalisation d'entreprises, la gestion administrative et financière, la gestion d'équipe, la communication et l'entrepreneuriat au féminin.
Il est à retenir que dans le cadre de ses activités de déploiement de l'innovation culturelle et sociale, l'ASCBF, chargée du projet Hub Ciné Guimbi, initie des projets parallèles à l'exploitation du futur Ciné Guimbi.
Ciné Guimbi, plus qu'une salle de ciné
L'objectif du Guimbi est d'être bien plus qu'une salle de cinéma. Il s'agit de créer un lieu de vie, urbain, populaire, intégré et accessible. Un lieu d'échanges, de rencontres, de formation, d'éducation.
Le Guimbi a pour vocation d'être un lieu d'accueil, d'échange, de sensibilisation, de débat et d'actions promouvant les valeurs écologiques, de défense des droits des femmes, de l'égalité de genre. C'est un projet pilote qui inspire au-delà des frontières du Burkina Faso.
C'est donc conformément à cet objectif qu'il a été développé le Hub Ciné Guimbi, un ensemble de projets parallèles à l'exploitation de la salle de cinéma et qui promeut l'émergence de projets créatifs et culturels à Bobo-Dioulasso, depuis les prémices de la création jusqu'à la diffusion des projets aboutis.
Le Hub Ciné Guimbi comprend entre autres, des projets de sensibilisation à l'entrepreneuriat culturel, des résidences d'écritures, de l'animation de réseaux professionnels, des projets d'éducation aux images.
Le Hub Ciné Guimbi se veut ainsi un véritable hub d'innovation culturelle et sociale, favorable à la création et la réalisation de projets à Bobo-Dioulasso.
A cette occasion, 108 participants (dont 50 femmes) porteurs de projets d'entreprises y ont participé. Lors des ateliers, il était question d'assurer la participation de tous et notamment susciter la parole des femmes. Un atelier non-mixte leur a ainsi été consacré à l'occasion du 8-mars ; ce qui a engendré une augmentation importante du nombre de femmes présentes dans les ateliers et débats.
Comme le dit François Mayliss, chargée de projet-Cycle entrepreneurial au Ciné Guimbi, tout le monde y a participé ; d'où son originalité, car ils ont voulu créer un grand mixte. Cependant, seuls les assidus ont reçu des attestations. Il y a eu des rencontres d'échanges, des formations sur différentes thématiques, par exemple comment monter une entreprise, comment mobiliser une équipe, comment chercher un financement… [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Lefaso.net
Le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a le plaisir de porter à la connaissance de tous les photographes, caricaturistes et dessinateurs de presse professionnels (travaillant dans un organe de presse ou en Freelance) qu'il organise dans le cadre de la 9e édition du Festival International de la Liberté d'Expression et de Presse (FILEP) prévu du 10 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou, un concours pour récompenser les meilleures œuvres en photo, caricature et dessin de presse.
Le concours comporte deux (02) catégories : la catégorie « photos de presse » et la catégorie « caricatures et dessins de presse ».
Peuvent prendre part au concours les caricaturistes, dessinateurs de presse et photojournalistes employés dans un organe de presse en Afrique ou les Freelances collaborant régulièrement avec les organes de presse en Afrique.
Le CNP-NZ invite à cet effet, les photographes, caricaturistes et dessinateurs de presse à proposer des œuvres sur le thème « Au carrefour des crises sanitaire, sécuritaire, politique et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ».
Pour la catégorie « photos de presse », chaque photojournaliste est invité à déposer trois (03) œuvres au maximum, en fichiers jpg de 24cmx30cm et en 300dpi pesant au moins 3 Mo. S'agissant de la catégorie « caricatures et dessins de presse », chaque caricaturiste ou dessinateur de presse est invité à déposer trois (03) œuvres au maximum, en fichiers jpg de 24cmx30cm et en 300dpi.
Les dossiers de candidature devront parvenir au Centre National de Presse Norbert Zongo, uniquement par voie électronique à l'adresse email cnpress@cnpress-zongo.org ou cnpnzongo@gmail.com au plus tard le samedi 16 octobre 2021. Le règlement intérieur disponible sur le site web du CNP-NZ (www.cnpress-zongo.org) détaille les conditions de participation.
Pour tout renseignement, veuillez contacter le Centre National de Presse Norbert Zongo au (+226) 25 34 41 89 / (+226) 25 34 37 45 ou cnpress@cnpress-zongo.org / cnpnzongo@gmail.com.
Ouagadougou, le 13 août 2021
Cliquez ici pour voir le Règlement Intérieur du Concours caricatures et photos de presse du FILEP 2021
Pour le CNP-NZ,
Le Président du Comité de Pilotage,
Siriki DRAME
La mine Wahgnion gold operations(WGO), filiale du groupe Endeavour Mining a lancé le jeudi 12 Août 2021 à Niankorodougou une campagne de reboisement pour l'année 2021. Ce projet de WGO entre dans le cadre de la compensation des arbres abattus au cours de la construction et de la réhabilitation des routes communautaires. Trois communes de la province de la Léraba, dans la région des cascades, vont bénéficier de plus de quatre 4000 plants repartis en 11 espèces, pour un montant total de vingt millions cinq cent mille (20 500 000) francs CFA.
Sous une fine pluie, ce matin du 12 Août, les populations de Nanguélédogou, les autorités locales, les forestiers et les responsables de la mine Wahgnion Gold Operations, entament le reboisement. C'est le site de l'école primaire de Nanguélédogou, un village relogé par la mine, qui a servi de cadre pour le lancement de cette campagne. Un projet novateur qui se concrétise, a expliqué le responsable environnement de la mine, Bébouaba Lompo.
« C'est une première campagne. Nous avions prévu l'activité l'année écoulée, mais avec la Covid-19, nous étions obligés de la reporter à cette année. Pour la campagne 2021, nous aurons 4000 plants, repartis en 11 espèces, qui seront mis en terre. Au niveau du site de lancement, nous avons 7 espèces et ces espèces ont été choisies en étroite collaboration avec les bénéficiaires qui sont les communautés locales, avec l'appui-conseils des services compétents de l'environnement ».
Le concept ‘'un arbre coupé, un autre planté en compensation de WGO qui est matérialisé. L'expert des questions environnementales de la mine ajoute : « nous avons eu des activités de réhabilitation des routes communautaires qui vont de Niankorodougou à Sindou et aussi dans certains villages de la commune de Niankorodougou qui ont affecté des arbres. Nous travaillons en étroite collaboration avec les services déconcentrés compétents en la matière qui sont les directions provinciales, régionales et les services départementaux de l'environnement de l'Economie verte et du changement climatique. C'est sur la base du rapport des inventaires du nombres d'arbres et des différentes espèces abattus que nous avons fait la programmation de cette campagne de reboisement ».
Pour montrer la voie à suivre et les techniques de mise en terre des plants, à tour de rôle, Ben Chapman, Directeur du département Développement Durable et représentant du Directeur général de Wahgnion gold operations, le chef de Nanguélédogou et le directeur régional de l'environnement des cascades, ont planté leur arbre.
« Wahgnion gold a accomplie son devoir de responsabilité sociétale d'entreprise à travers cette activité. Le mine a un certain nombre d'activités qui dégradent l'environnement et c'est pour apporter des solutions durables que nous sommes là ce matin pour reboiser. Nous sommes là pour accompagner les populations et les encourager à continuer dans cet élan.
En même temps que nous voulons avoir des retombés économiques dans l'exploitation aurifère nous tenons à préserver l'environnement pour nous même et pour les générations futures », a déclaré le Directeur Régional de l'Environnement de la région des cascades, le lieutenant-colonel des eaux et forêts, Nabonaba Ernest Yaméogo.
L'anacarde, l'eucalyptus l'acacia, le baobab, le manguier et le flamboyant sont entre espèces concernées par cette campagne de reboisement de WGO. Parmi la population, jeune et vieux, homme et femme, chacun s'est impliqué pour planter son arbre. Fatoumata Ouattara a un petit garçon dans cette école. Elle s'est jointe à la campagne de reboisement de la mine. Un acte qu'elle juge essentiel : « La plantation d'arbre est bénéfique à plus d'un titre. Ces arbres de Wahgnion gold, s'ils grandissent, nos enfants pourront profiter de leur ombre pour étudier et aussi des fruits ».
Pour Massiata Kondé, une habitante de Nanguélédogou, la soixantaine bien révolue, après avoir mis un Moringa en terre, évalue la portée du projet de la mine : « Wahgnion gold nous a donné plus que des arbres. Ce sont des feuilles pour nos sauces, des écorces et des racines pour nos soins ». En plus de l'école de Nanguélédogou de la commune de Niankorodougou, d'autres écoles des communes de Sindou et de Loumana vont bénéficier des plants et des grilles de protection offerte par wahgnion gold opération.
« Les écoles retenues comme sites de reboisement ont été judicieusement choisies en collaboration avec les autorités compétentes. C'est principalement en raison de la présence des élèves qui pourront assurer l'entretien des arbres et leurs protection contre les animaux. Bien sûr, ces élèves bénéficieront de l'accompagnement de leurs enseignants pour cela » a dit Ben Chapman, le représentant du Directeur Général de la mine.
Le projet va s'étendre sur plusieurs années jusqu'à ce que la totalité des arbres abattus soit compensée. Pour les autres campagnes à venir, ce sont les sites sacrés qui seront reboisés pour être en phase avec la thématique de la journée nationale de l'arbre à savoir ‘' Arbre, identité culturelle et cohésion sociale'' selon les responsables de Wahgnion gold operations.
Wahgnion gold operations
De la prise de son rendez-vous au paiement pour son test Covid-19, en passant par le téléchargement de son reçu, son Pass vaccinal ou encore son résultat de test COVID-19 jusqu'aux statistiques, tout se trouve en un seul endroit en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://covidinfo.sante.gov.bf/rendezvous
Suite à l'attaque meurtrière sur l'axe Arbinda-Gorgadji dans le Sahel survenue le mercredi 18 août 2021, le Cardinal Philippe Ouédraogo, Archevêque métropolitain de Ouagadougou, présente ses sincères condoléances aux victimes, au nom de l'Eglise.
Tout en confiant l'ensemble des victimes terroristes à la miséricorde du Seigneur, le Cardinal interpelle les citoyens et les gouvernants à redoubler d'ardeur à travers des initiatives pour sauvegarder notre vivre-ensemble et la paix dans l'esprit de l'union sacrée afin de relever les défis de la nation.
Pour marquer davantage sa solidarité aux victimes des actes terroristes sans distinction de religion ni d'ethnie, Philippe Ouédraogo renouvelle l'appel à la prière soutenue sur l'étendue du territoire de l'Archidiocèse de Ouagadougou.
Le bilan actuel de cette attaque fait état de 80 personnes tuées.
Lefaso.net
Le pont de Sablogo, situé sur l'axe Ouargaye-Tenkodogo sur la RN17, est entièrement endommagé par la pluie du 18 au 19 août 2021, stoppant ainsi le trafic routier sur cet axe.
En plus de l'insécurité qui sévit dans la zone, la population va faire face à une autre situation. Il est difficile d'évacuer un malade du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Tenkodogo, de même que le trafic dévient difficile pour les commerçants et autres usagers de l'axe Tenkodogo- Ouagadougou en véhicule.
Gérard BEOGO
Lefaso.net