Faut-il encore présenter le Haïdouti Orkestar ? Installé dans le paysage musical international depuis bientôt une double décennie, notre bande de gaillardes et gaillards musiciens venus de Turquie, de France, de Roumanie et de Serbie continue de brasser les cultures. Tantôt aux côtés du trompettiste Ibrahim Maalouf (le band co-signe en 2016 la BO de La Vache de Mohamed Hamidi et l'accompagne en tournée en 2019, 2022 et 2023) ; tantôt sur les routes, ménageant de prestigieuses escales comme (…)
- Agenda / France - Régions, Région parisienneConcert • Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
De haut vol, cette soirée éminemment fervente met en résonance la liturgie orthodoxe, transmise par l'Association du Chœur Byzantin de Constantinople-Athènes, avec le tournoiement des derviches mevlevi, véhiculé par les Derviches Tourneurs d'Istanbul.
Créée en 1985, l'Association du Chœur Byzantin de Constantinople-Athènes rassemble des chanteurs chevronnés et des nouveaux talents. Héritière de l'historique Association musicale de (…)
Ce nouvel an qui n'est jamais arrivé Samedi 23 aout 2025 à 21h Dimanche 24 aout 2025 à 13h30 De Bogdan Mureşanu Avec Adrian Văncică, Nicoleta Hâncu, Emilia Dobrin 20 décembre 1989. La Roumanie est au bord de la révolution. Les autorités préparent les festivités du Nouvel An comme si de rien n'était ou presque mais le vernis officiel commence à craquer. Dans l'effervescence de la contestation, six destins vont se croiser au fil d'une journée pas comme les autres. Jusqu'à la chute de (…)
- Agenda / Roumanie, Agenda - Diaporama, France - RégionsAux côtés de Jean-Luc Soulé, président fondateur du Festival, une équipe de bénévoles et de salariés, efficaces et passionnés, s'engage toute l'année pour porter et développer le Festival et ses activités artistiques ou solidaires. Cette mobilisation est soutenue par de fidèles mécènes et partenaires publics et privés depuis trente-cinq ans.
Le Festival du Périgord Noir tient à remercier chaleureusement tous ceux qui ont choisi de s'investir dans le quotidien du Festival et d'en soutenir (…)
Aux côtés de Jean-Luc Soulé, président fondateur du Festival, une équipe de bénévoles et de salariés, efficaces et passionnés, s'engage toute l'année pour porter et développer le Festival et ses activités artistiques ou solidaires. Cette mobilisation est soutenue par de fidèles mécènes et partenaires publics et privés depuis trente-cinq ans.
Le Festival du Périgord Noir tient à remercier chaleureusement tous ceux qui ont choisi de s'investir dans le quotidien du Festival et d'en soutenir (…)
Cette année, notre voyage nous fera découvrir les beautés de la Grèce du Nord avec, comme thème : « de la Thrace à la Macédoine ».
Du 6 au 17 août 2025.
Nos destinations : Xanthi, Drama, Serres, Thessalonique, Veria, Vergina, Siatista, Kastoria, Prespa et Florina.
Venez avec nous vivre cette expérience culturelle de 12 jours où nous explorerons à plein les musiques, les danses et les traditions de la Grèce du Nord.
INSCRIVEZ VOUS DEJA pour sécuriser votre place et, pour plus (…)
29 juil. 2025, 16:00 – 03 août 2025, 10:00
Le Tapis Vert , Le Tapis Vert, 61320 Lalacelle, France
Stage Fanfare Balkan et Kaval Bulgare 29 juillet au 3 août 2025
INTERVENANTS
Gaël AugustinTrompette
Joaquim Juigner-Dewelle Tuba
Guillaume Klaval Saxophone, clarinette
Pol Small Percussion
Tous renseignements
Venez profiter de trois chouettes concerts au cœur de Taconnay samedi 2 août 2025. Nous vous accueillons dès 17 heures 30 autour du lavoir, en bas du village, pour écouter le quartet Miroir. Sabrina y interprète, en compagnie de Jérémy à la guitare, de François à la contrebasse et de Philippe au saxophone des standards jazz et swing. Déambulation du Funk&Bière Orchestra FBO, gros tas de zik cuivrée sous vapeur houblonnée. Concert sous la halle à 20 heures 30 : Les Marmouzes reprennent la (…)
- Agenda / France - RégionsLes étudiants ont été à la pointe des manifestations qui ont suivi l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu. Ils ont fait face à la répression. Ils continuent de payer le prix de leur engagement. Témoignages.
- Articles / Une - Diaporama, Courrier des Balkans, Erdogan, Turquie, PolitiqueAlors que l'Union européenne se révèle incapable de prendre des sanctions, la Slovénie a annoncé, jeudi 31 juillet, qu'elle interdisait l'importation, l'exportation et le transit d'armes de et vers Israël, en raison de la guerre à Gaza.
- Le fil de l'Info / Une - Diaporama - En premier, Courrier des Balkans, Slovénie, Une - Diaporama, Israël-Palestine , Relations internationales, Questions européennesNatif de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, Ben Marc Diendéré est arrivé au Canada à l'âge de 25 ans. Depuis son arrivée, il n'a cessé de gravir les échelons, occupant plusieurs fonctions. Ce communicateur passionné de culture a ainsi offert ses services à VIA Rail Canada, la SODEC, Québecor Média et Sollio groupe récréatif, etc. Actuellement observateur permanent du Canada auprès de l'Union africaine, le communicateur aura pour mission d'appuyer le gouvernement du Canada en fournissant des conseils stratégiques et en collaborant avec le réseau des missions diplomatiques canadiennes sur le continent africain. Puis il a enchaîné les postes de haut niveau : observateur permanent auprès de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (ECA), ambassadeur canadien, envoyé spécial du Canada pour l'Afrique depuis février 2025. Pour Lefaso.net, il revient sur sa nomination, ses missions, sa vision des relations Canada Afrique et son enfance bobolaise.
Lefaso.net : Quelle a été votre réaction après votre nomination comme envoyé spécial du Canada pour l'Afrique ?
Ben Marc Diendéré : C'était d'abord un grand honneur, mais aussi un profond sentiment de responsabilité. Cette nomination représente une marque de confiance du gouvernement canadien, et elle m'engage à œuvrer avec rigueur et humilité pour renforcer les liens entre le Canada et le continent africain.
En quoi consiste exactement ce rôle d'envoyé spécial ?
Mon rôle consiste à représenter le Canada dans ses relations stratégiques avec les pays africains, à renforcer les partenariats bilatéraux et multilatéraux, à promouvoir les intérêts communs, que ce soit en matière de paix, de développement durable, de commerce ou encore de jeunesse et d'innovation. Je serai aussi à l'écoute des priorités africaines des Canadiens, également de celles des pays africains partenaires, afin de construire une relation mutuellement bénéfique.
Dans quel état d'esprit avez-vous abordé votre nouvelle mission ?
Avec enthousiasme, mais aussi avec lucidité. Le contexte mondial est complexe, les attentes sont élevées, mais je suis convaincu que le dialogue sincère, le respect mutuel et l'action concertée peuvent produire des résultats tangibles. Je suis prêt à écouter, apprendre et agir.
Vous êtes actuellement observateur permanent du Canada auprès de l'Union africaine. Votre parcours à la fois personnel et professionnel vous a-t-il équipé pour assumer ce rôle de pont entre le Canada et l'Afrique ?
Absolument. Mon parcours, entre deux continents, m'a donné une perspective unique. J'ai une connaissance intime des réalités africaines, notamment ouest-africaines, mais aussi une compréhension des institutions, des valeurs et des priorités canadiennes. Cette double appartenance culturelle me permet d'être un vecteur de dialogue et de compréhension mutuelle.
Comment qualifieriez-vous les relations actuelles entre le Canada et l'Afrique de façon générale ?
Les relations sont historiques, solides, mais elles doivent être modernisées et renforcées. Le Canada est perçu comme un partenaire fiable et respectueux. Toutefois, nous devons aller au-delà de l'aide au développement, pour construire de véritables partenariats économiques, technologiques, éducatifs et culturels. Au plan politique, le Canada ne donne de leçons à aucun pays. Ce pays qui m'a ouvert grands ses bras connaît le poids de l'injustice et de l'inégalité.
Lire aussi : Diplomatie : Ben Marc Diendéré, le nouvel intermédiaire entre l'Afrique et le Canada
Sur quels aspects de leurs relations Africains et Canadiens devraient-ils mettre l'accent, ou améliorer selon vous ?
Je maintiens que l'Afrique, ce sont 54 pays. Nous ne devrons pas l'oublier. Mais je vous dirais qu'il est essentiel de renforcer la coopération économique, notamment en soutenant les jeunes entrepreneurs et en facilitant les échanges commerciaux équitables. L'éducation, la transition énergétique, la sécurité alimentaire et la gouvernance démocratique sont aussi des domaines clés. Il faut aussi valoriser les diasporas comme acteurs de transformation et de rapprochement.
Les États-Unis suspendent la plupart de leurs aides et programmes. Est-ce que cela pourrait impacter d'une manière ou d'une autre la coopération entre le Canada et l'Afrique ?
Chaque pays définit ses priorités souverainement, mais le Canada maintient une approche fondée sur la coopération, la solidarité et le partenariat à long terme. Si certains espaces se libèrent, cela peut être aussi l'occasion pour le Canada de renforcer sa présence et son engagement, tout en restant fidèle à ses principes.
Peut-on déjà avoir une idée de la future stratégie canadienne pour l'Afrique ?
Des consultations sont en cours pour définir une stratégie plus claire, cohérente et ambitieuse. Cette stratégie visera à structurer notre engagement autour des priorités africaines : croissance inclusive, climat, paix, jeunesse, égalité des genres. L'objectif est de bâtir des partenariats durables et équitables.
École Centre B et lycée municipal de Bobo, université de Ouagadougou et maintenant envoyé spécial du Canada pour l'Afrique… Comment définiriez-vous votre parcours ?
Vous avez oublié ma petite enfance à Demba Youma et le support des religieuses et religieux de Saint Vincent de Paul. C'est un parcours de gratitude et de résilience. Chaque étape m'a façonné. Je suis fier de mes racines à Bobo-Dioulasso, de ma formation au Burkina Faso, et de l'opportunité que m'a donnée le Canada de continuer à grandir et à servir. C'est un parcours de ponts — entre cultures, entre continents, entre générations.
Quels liens avez-vous conservés avec votre pays d'origine, le Burkina en général et Bobo-Dioulasso en particulier où vous avez vos racines ?
Mes liens sont profonds, gourmands et vivants. J'y retourne dès que j'ai une fenêtre de temps. J'y ai ma famille, mes amis, mes mentors, mes souvenirs fondateurs. J'adore la bouffe du Faso et mes cacahuètes salées. Plus sérieusement, j'essaie aussi de contribuer, modestement, à travers des initiatives de jeunesse, d'éducation et de développement. Bobo reste pour moi une source d'identité, de force et d'inspiration. Un de mes penseurs préférés, un Québécois d'origine sénégalaise, a dit cette citation que j'aime beaucoup… Entre mes racines africaines et mon feuillage québécois se dresse mon tronc sénégalais. Je peux dire la même chose… Entre mes racines africaines et mon feuillage canadien se dresse mon tronc burkinabè.
Entretien réalisé par en ligne par D.T. Sawadogo
Lefaso.net
LinkedIn : Ben Marc Diendéré
Facebook : Ben Marc Diendéré
Twitter (X) : @Marc_ben
Le Secrétariat technique des Travaux à haute intensité de main-d'œuvre (ST-THIMO) lance dans le mois d'août 2025 une initiative d'appui aux travaux à haute intensité de main-d'œuvre. 500 condamnés sont concernés par cette initiative qui se déroulera dans 22 communes à travers le pays, et dont l'échéance court jusqu'au mois de décembre. L'annonce a été faite ce jeudi 31 juillet par le secrétaire technique, le capitaine Ollo Palenfo, en conférence de presse. Cette entreprise permettra à terme d'atténuer les charges de l'État, mais aussi de réduire la population carcérale. Le lancement officiel est prévu se tenir le samedi 2 août 2025, à Ziniaré.
L'initiative Appui THIMO a été portée par son secrétariat technique, avec à sa tête le capitaine Ollo Palenfo, par ailleurs secrétaire général du ministère en charge des infrastructures. Dans sa concrétisation, elle a sollicité l'appui des ministères en charge de la justice et celui des infrastructures, lesquels sont directement concernés. « Dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques et de renforcement de la résilience communautaire, cette initiative représente une réponse audacieuse à des enjeux majeurs de notre pays », a-t-il indiqué.
De façon plus claire, l'initiative mobilisera 500 condamnés pour l'exécution de travaux d'utilité publique dans 22 communes à travers le pays. Durant ce projet, le ST-THIMO prévoit le curage de 150 km de caniveaux, l'évacuation de 1 500 m3 d'ordures, la plantation de 10 000 arbres dans la dynamique de restauration du couvert végétal, sans oublier le débroussaillage de 300 hectares d'espace. L'échéance de ces travaux court pour une durée de cinq mois, soit d'août à décembre 2025.
« Il y a des personnes qui ne sont pas détenues, mais condamnées au TIG qui prendront part aux travaux », Ollo PalenfoPour le directeur général de l'administration pénitentiaire, Sabila Sawadogo, l'initiative est la bienvenue. « En tant que premier responsable de l'administration pénitentiaire, aucune activité en lien avec le milieu carcéral, pouvant améliorer un tant soit peu les conditions de détention des détenus, et participer à leur réinsertion sociale ne me laisse indifférent. Cette préoccupation est au cœur de notre activité quotidienne », s'est-il exprimé, ajoutant que l'initiative inculquera aux détenus la valeur du travail et la valorisation de la dignité humaine par le travail.
« Elle permettra en outre de désengorger nos prisons car pour ceux qui sont condamnés au Travail d'intérêt général (TIG), travailler un mois équivaut à trois mois de peine. Les charges dont l'alimentation, le couchage, la santé, l'hygiène, le déplacement dans les centres de santé, etc. des détenus, seront réduites. Nous éviterons les mutineries, les tentatives d'évasion, de suicide, les disputes entre détenus, etc. Ce projet leur montrera qu'ils ne sont pas des laissés pour compte et qu'ils font partie des fils et des filles de notre pays, le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.
« Il y a des événements sociaux en famille où, sur permission, les détenus vont et reviennent sans sécurité », Sabila SawadogoPour ceux qui craignent le risque d'évasion, Sabila Sawadogo rassure : il est quasi nul. « Il y a une classification des détenus qui se fait au sein des prisons. Le détenu s'amende par le bon comportement et on effectue un suivi. Par exemple, au nettoyage du théâtre populaire, nous sommes allés avec plus de 100 détenus qui ont travaillé avec la population, sans évasion. Le centre pénitentiaire de Baporo est une prison ouverte. Le champ s'étend sur 200 ha. Nous y employons des détenus contraints au TIG. Mais on enregistre rarement des évasions », a-t-il assuré.
Rappelons que dans le cadre de la promotion du travail pénitentiaire, les établissements pénitentiaires ont pu développer des stratégies pour occuper utilement des détenus dans plusieurs domaines de compétences, en collaboration avec les différentes communes du pays. Les plus fréquentes sont : l'entretien et l'embellissement des voiries, le nettoyage des espaces publics et des services sociaux de base, le curage des caniveaux.
Une vue des journalistes mobilisés à l'occasion de cette conférence de pressePour les activités de production pénitentiaire, les détenus sont également employés dans les unités pour produire de la valeur ajoutée dans les filières de développement économique. Ces activités contribuent non seulement à leur formation professionnelle, mais aussi à l'amélioration de leurs conditions de vie en détention à partir des ressources engrangées dans les métiers comme l'agriculture, l'élevage, la teinture pour la transformation des tissus en koko donda, le tissage, la savonnerie, la menuiserie bois et métallique.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Dans le présent communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) fait le point des activités des chambres disciplinaires du 25 novembre 2024 au 25 juin 2025. Pour la période concernée, plusieurs magistrats ont été sanctionnés. Ces sanctions vont du blâme à l'abaissement d'échelon en passant par la révocation, la rétrogradation et la mise à la retraite.
Ainsi, le blâme a été prononcé contre trois magistrats. Un magistrat a subi un abaissement d'échelon et un autre trois échelons. Un magistrat a été rétrogradé et un autre mis à le retraite d'office. Enfin un magistrat a été révoqué.
Le communiqué précise que des mesures administratives et judiciaires préalables avaient été prises par l'autorité compétente contre les magistrats mis en cause, non seulement pour renforcer la crédibilité des juridictions dans les ressorts desquelles ils officiaient, mais aussi et surtout, pour préserver l'image de l'institution judiciaire dans son ensemble.
Lefaso.net
Que peut une image ? Que vaut une image ? 100 000 mots, une reconnaissance ? Ce que l'image de la bande de Gaza détruite n'a pas pu faire, ce que les images de milliers de Gazaouis morts n'ont pas pu arracher, l'image de l'innocence affamée et malnutrie est en passe de l'obtenir. Le pouvoir génocidaire de Netannyahou n'avait pas prévu cela. La famine organisée pour chasser les populations de Gaza est en train de devenir une arme contre ceux qui l'utilisent. Depuis l'annonce par la France de sa volonté de reconnaître l'État de Palestine à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025, les étoiles semblent s'aligner enfin pour la solution à deux États. En effet, depuis que Paris a décidé de ne plus fermer les yeux sur le génocide en cours, même s'il est pour une autre appellation, beaucoup de pays ont décidé que trop c'est trop, le gouvernement israélien et ses extrémistes allaient trop loin.
Vider Gaza de sa population par les armes et la faim, annexer la Cisjordanie et bien d'autres encore, puisque pour eux Israël devrait aller du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée. Parmi les derniers États à se rappeler du droit international qui doit être la ligne de conduite de tout État, il y a le Royaume-Uni, qui a posé des conditions qui, si elles ne sont pas résolues, reconnaîtront l'indépendance de la Palestine, puis le Canada est entré dans la danse, et le Portugal aussi. Et l'Allemagne se tâterait. Si les choses vont à ce train en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies, il y aura une ovation debout pour la Palestine et Israël et les États-Unis quitteront probablement la salle. Puisque les pays suivants vont le faire : Andorre, Australie, Canada, Finlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Portugal et Saint-Marin.
Avec ces annonces, nous serons à 160 pays sur 193 membres de l'ONU qui reconnaîtront la Palestine en septembre 2025, soit près de 83% des membres. Malgré ce fort pourcentage de pays favorables, la Palestine est seulement un État observateur à l'ONU depuis 2012, État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale en 2015. Les États-Unis se sont opposés en avril 2024 à l'adhésion pleine et entière de la Palestine par un véto au Conseil de sécurité. Le président Trump, qui veut faire de Gaza une riviera, n'est pas pour l'indépendance de la Palestine et il menace le Canada parce qu'il y est favorable.
L'indépendance de la Palestine fait ses premiers pas en Afrique
L'État de Palestine a été porté au monde sur le sol africain en Algérie. Souvenez-vous, bonnes gens, c'est le 15 novembre 1988 à Alger que le Conseil national palestinien a déclaré unilatéralement l'indépendance de la Palestine par la voix du président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. On ne le dit pas assez, en Israël, tout le monde ne partage pas la politique qui a cours et le pays avait signé les accords d'Oslo en 1993, au terme desquels l'Organisation de libération de la Palestine avait reconnu l'État d'Israël pour la coexistence des deux États.
L'Algérie, pays hôte de la proclamation de l'indépendance, a été la première à reconnaître le nouvel État, mais dans les jours qui suivent, ils sont 75 à reconnaître l'indépendance de la Palestine, signe des temps et de l'époque différente que nous vivons aujourd'hui. Ces États témoignaient de leur attachement au droit international, en l'occurrence celui du droit à l'autodétermination du peuple palestinien, qui comprend celui de disposer d'une terre et de prendre lui-même les décisions qui le concernent. Les pays africains et ceux de l'Europe de l'Est ont été parmi les premiers pays qui ont reconnu la Palestine.
Ouagadougou, si je ne m'abuse, possède toujours une rue de la Palestine. Par contre le Fedayin qui trônait au rond-point devant l'école de la police, qui faisait partie des plus beaux monuments de la présidence de Thomas Sankara, a été enlevé.
L'humanité meurt en Palestine par l'action du régime israélien
Notre humanité est devenue incertaine, douteuse. Un Martien qui arriverait sur notre planète et nous regarderait vivre serait surpris par nos manières, notre indifférence à la souffrance du prochain, d'autres peuples, races et ethnies. Il se demanderait pourquoi nous aimons tant les guerres et comment l'autodestruction semble être une seconde nature pour nous. Comment apprécierait-il le génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza depuis plus de deux ans sans que les nations les plus fortes détentrices du droit de véto à l'ONU ne fassent rien pour y mettre un terme ?
Sans que les riches monarchies pétrolières et gazières du Moyen-Orient ne fassent rien pour mettre fin à la misère de ce peuple ? Il y a plus de deux mille ans, on s'interrogeait sur la connaissance du prochain. La question qui est mon prochain est toujours actuelle, et les bons Samaritains se font rares. Partout dans le monde il y a des gens révoltés, horrifiés par ce qui se passe à Gaza et dans toute la Palestine, mais pourquoi les choses ne changent pas ?
Israël a réussi à faire accepter par les élites en Europe et aux États-Unis son fameux droit à se défendre qui l'exonère de tout respect du droit international. On ne l'attaque pas, il se défend. Il agresse, il se défend. Aussi il peut faire des guerres préventives en Iran parce que ce dernier veut se doter de l'arme nucléaire, faire un génocide à Gaza parce qu'il veut en prendre possession après avoir tué depuis le 7 octobre 2023, 60 034 personnes et blessé 145 870 autres. Signalons que le Hamas avait fait ce jour une attaque terroriste qui a fait plus de mille morts et pris des otages.
Si la reconnaissance de l'État palestinien avance, la dénonciation des violations du droit international par Israël comme le génocide n'a pas la même popularité. C'est l'Afrique du Sud qui a pris seule la responsabilité de traîner Israël devant la Cour internationale de justice pour génocide dans la bande de Gaza en décembre 2023. Depuis des mandats d'arrêt ont été émis par le procureur de la Cour contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense, pour crimes contre l'humanité.
Réunis les 15 et 16 juillet 2025 en Colombie à Bogota, co-organisé par la Colombie et l'Afrique du Sud en tant que coprésidents du groupe de La Haye, 20 pays se mobilisent pour contrer un « climat d'impunité » favorisé par Israël et ses alliés. La situation à Gaza est catastrophique : soit vous mourrez par les balles, soit par la faim.
Et la population est chassée pour être confinée dans 12% de la petite enclave. Le génocide est dénoncé par deux ONG israéliennes : B'Tselem et Physicians for Human Rights Israel (PHRI, Médecins pour les droits humains). Yuli Novak, directrice de B'Tselem dit : « En tant que personnes israéliennes et palestiniennes qui vivent ici et sont témoins de la réalité chaque jour, nous avons le devoir de dire la vérité avec clarté : Israël commet un génocide contre les Palestiniens. »
Sana Guy
Lefaso.net
House of Compassion Place du Béguinage - 1000 Bruxelles
Anna Lodeserto, journaliste et chercheuse Nicolas Lesenfants Ramos, photojournaliste (en ligne) The “Adriatic Guantanamo” Le “Guantánamo Adriatique”
Le vendredi 20 juin, à l'occasion de la « Journée Mondiale des Réfugiés », la House of Compassion accueillera, dans le cadre de la semaine de mobilisation en soutien à la population palestinienne intitulée « Faim de justice pour la Palestine – Hunger Strike for Palestine », une (…)
House of Compassion Place du Béguinage - 1000 Bruxelles
Anna Lodeserto, journaliste et chercheuse Nicolas Lesenfants Ramos, photojournaliste (en ligne) The “Adriatic Guantanamo” Le “Guantánamo Adriatique”
Le vendredi 20 juin, à l'occasion de la « Journée Mondiale des Réfugiés », la House of Compassion accueillera, dans le cadre de la semaine de mobilisation en soutien à la population palestinienne intitulée « Faim de justice pour la Palestine – Hunger Strike for Palestine », une (…)
La 26ᵉ Assemblée générale des Établissements publics de l'État (AG/EPE) se tient ce 31 juillet 2025. Placée sous la présidence du chef de l'État, représenté par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la rencontre va permettre de délibérer sur les rapports de gestion des conseils d'administration, les rapports d'activités et les états financiers de l'exercice 2024 de 109 EPE, parmi lesquels on dénombre 18 fonds nationaux. De façon globale, on note une amélioration des performances financières des EPE en 2024. Des recommandations seront formulées, pour un meilleur fonctionnement des EPE.
L'AG/EPE constitue un moment privilégié pour faire le point du fonctionnement des EPE, des avancées et des défis rencontrés. Selon le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, c'est un rendez-vous majeur de redevabilité et de pilotage stratégique, qui a permis au fil des années d'enregistrer des progrès notables tant en matière d'organisation institutionnelle que dans l'amélioration des services publics rendus aux populations. « Cette instance se veut à la fois un cadre d'échanges constructif sur les difficultés d'ordre stratégique et organisationnel qui affectent les performances des EPE et incarne le partage des bonnes pratiques à promouvoir », a-t-il indiqué.
Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé les travaux de la 26ᵉ Assemblée générale des EPEPour la présente AG/EPE, il s'agira de passer en revue les performances de 109 EPE au titre de l'année 2024, d'examiner les difficultés rencontrées dans l'accomplissement de leurs missions et de proposer les actions nécessaires à entreprendre pour de meilleurs résultats. À en croire le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, les performances de ces EPE sont très appréciables, car elles ont pu dégager un excédent financier de plus de 80 milliards de FCFA, enregistré contre 69 milliards en 2023. Il note également que la plupart des indicateurs ont été respectés.
Toutefois, souligne Aboubacar Nacanabo, certains indicateurs doivent être revus, notamment en ce qui concerne les fonds nationaux et la question des impayés. Des efforts doivent être consentis, pour un meilleur recouvrement.
Le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, note une performance appréciable des EPE pour l'exercice 2024La comptabilité des matières au cœur des échanges
La présente AG/EPE se tient autour du thème « Apport de la comptabilité des matières dans la gestion efficiente du patrimoine des établissements publics de l'État dans un contexte de rareté des ressources ». La comptabilité des matières, rappelons-le, est une comptabilité d'inventaire permanente qui a pour objectif le suivi administratif et comptable des biens meubles, immeubles et stocks de l'État et des autres organismes publics. Elle constitue un outil de traçabilité, de sécurisation et de contrôle de la gestion des biens publics dans les EPE. La mise en œuvre de la comptabilité des matières permet d'améliorer la transparence et la redevabilité, d'optimiser la gestion financière, de planifier la maintenance ou le renouvellement des biens, de contribuer à la performance globale de l'EPE et d'améliorer le management.
Pour le Premier ministre, le thème choisi est pertinent, au regard du contexte actuel du Burkina Faso, qui impose une utilisation rationnelle des ressources qui se font rares. « Ce thème se veut une interpellation collective. Il traduit la volonté de renforcer la gouvernance matérielle de l'État dans une logique d'économie, de transparence et de performance… Une bonne tenue de la comptabilité des matières, dotée d'outils adaptés et animée par des professionnels compétents, constitue un levier stratégique pour optimiser l'utilisation des biens publics, rationaliser les dépenses et allouer les ressources économiques vers les programmes à fort impact social ».
Vue des participantsTous les établissements publics ont été invités à faciliter la mise en place de la comptabilité matières et à se l'approprier pour une meilleure gestion du patrimoine non financier. À l'issue des travaux, des recommandations seront formulées en vue d'améliorer la gouvernance des EPE afin qu'elles puissent contribuer au développement économique et social du Burkina Faso.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Pendant la saison des pluies, de nombreuses personnes, en particulier les enfants, développent des boutons, des démangeaisons voire des plaies sur la peau. Dans cet entretien, Dr Maria Berthe Toé, dermatologue-vénérologue au Centre hospitalier régional de Manga, nous éclaire sur les causes, les signes d'alerte, les mesures de prévention et l'importance d'une consultation dermatologique rapide.
Lefaso.net : Pourquoi pendant la saison des pluies des boutons ou des plaies apparaissent sur la peau de certaines personnes ?
Dr Maria Berthe Toé : les plaies saisonnières ou prurigo strophulus sont une dermatose (maladie de la peau) qui se manifeste par l'apparition de boutons et de démangeaisons touchant les parties du corps qui sont plus accessibles aux piqûres des insectes notamment les moustiques dans notre contexte. Le prurigo strophulus est très fréquent pendant la saison des pluies, parce que La gens sont plus exposés aux piqûres de moustiques. Pendant cette période, il y'a des eaux stagnantes qui constituent des gîtes propices à la pullulation des moustiques qui sont les agents responsables.
Il faut cependant noter que le prurigo strophulus peut persister toute l'année dans certaines régions en raison de la présence continue des moustiques. Il faut aussi signaler que certains insectes comme les acariens, les puces, les punaises peuvent être responsable de cette dermatose. Le prurigo strophulus touche principalement les enfants de 2 à 10 ans, plus rarement les adultes.
Quelles sont les principales causes des boutons et plaies observés chez certaines personnes pendant la saison des pluies ?
Le prurigo strophulus est lié à une hypersensibilité à la piqûre des insectes, essentiellement les moustiques. Les enfants ayant une prédisposition à développer des allergies (Atopie) comme l'asthme, la rhinite allergique sont les plus à risque. Les symptômes se manifestes par l'apparition de boutons accompagnés de démangeaisons intenses. Ces boutons apparaissent sur les parties découvertes du corps (les bras, les jambes). Les boutons peuvent faire place à des plaies qui peuvent se surinfecter. Ces plaies vont se cicatriser en laissant des taches noires sur les bras et les jambes. Ces taches noires peuvent persister et avoir un impact esthétique.
Quels sont les signes qui doivent alerter une personne pour qu'elle consulte un dermatologue ?
La dermatologie-vénérologie est la spécialité médicale qui s'occupe des maladies de la peau et de ses annexes (muqueuses, cheveux, poils, ongles, glandes sudorales, glandes sébacées) ainsi que des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA. Toute personne présentant des problèmes de peau, quelle que soit la manifestation clinique, doit consulter un dermatologue le plus tôt possible pour un diagnostic et une meilleure prise en charge.
Dr Maria Berthe Toe, dermatologue-vénérologueComment différencier une simple irritation de peau d'une infection plus sérieuse ?
Une simple irritation de peau peut cacher une pathologie sous-jacente très grave. La peau est le miroir de multiples affections internes dont les manifestations cutanées permettent de faire le diagnostic précoce. Même une ‘'simple irritation de peau'' doit être prise au sérieux et constituer un motif de consultation dermatologique.
Quelles mesures préventives peuvent être prises au quotidien pour protéger sa peau pendant la saison pluvieuse ?
Il faut se protéger contre les piqûres d'insectes (de moustiques dans notre contexte) en portant des habits couvrant les membres tels que les pantalons, les chemises manches longues, en utilisant des crèmes répulsives anti moustiques, en dormant sous moustiquaire, et en assainissant le cadre de vie (traitement des gites).
Le type de savon ou de crème utilisé a-t-il un impact durant cette période ?
C'est surtout les mesures préventives qui ont un impact durant cette période. Ces mesures préventives sont individuelles (le port d'habits qui couvrent les membres, dormir sous moustiquaire, utilisation de répulsifs) et collectives (assainir le cadre de vie, le traitement des gites). Si les boutons ou plaies apparaissent, il faut consulter rapidement un dermatologue pour éviter la surinfection.
Quel est votre message à la population burkinabè pour cette saison des pluies ?
Se protéger contre les piqûres de moustiques en dormant sous moustiquaire, en portant des vêtements couvrant les membres, en utilisant des crèmes répulsives anti moustiques. Il faut assainir le cadre de vie. Si les boutons ou plaies apparaissent, il faut consulter rapidement pour éviter les surinfections. Pour toute personne présentant un problème de peau, nous conseillons de consulter le plus tôt possible.
Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net