La grande famille KONTONGOMDE à Mansa, TANTAOGO, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, France, Suisse, Canada, USA
Adja ILBOUDO née KONTONGOMDE Fatbinta
KONTONGOMDE Gaoussou à Ouagadougou
El Hadji KONTONGOMDE Abdoul Karim vice président de la communauté musulmane
Leurs frères et soeurs
Les épouses : ZIO Aminata, RAPADEMINABA Marie Antoinette, KY Charlotte, feu TAPSOBA Marie
Les enfants El Hadji KONTONGOMDE Daouda fonctionnaire de la FAO à la retraite, Abdoul Aziz au CNAOB, Maïmounata au Canada, Boubède à Ouagadougou, Mahamoudou à Essakane, Salif à la MABUCIG, Hamidou aux USA, Sayouba à la CNSS à Manga , Abdoul Moumouni au secrétariat général du gouvernement,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, grand-père, époux le 31 Juillet 2025 à Ouagadougou
El Hadji KONTONGOMDE Baba Sidiki précédemment
Ancien secrétaire général de la communauté musulmane,
Ancien Conseiller au CES,
Ancien vice-président de l'union interafricaine des organisations professionnelles d'élevage,
Ancien coordonnateur régional des caucus du centre,
Membre du conseil national du patronat Burkinabè,
Membre fondateur et Président d'honneur de la Fédération des Industrie Agroalimentaire du Burkina (FIAB),
SG du l'Interprofession Bétail - Viande du Burkina Faso.
Commandeur de l'Ordre Nationale Burkinabè.
Elle vous informe que la levée du corps aura lieu le vendredi 1er Août 2025 à son domicile à Koulouba à 12h suivi de l'enterrement après la prière de vendredi à la mosquée de Ouagadougou au cimetière de Dagnoin.
Union de prière !!!
Le nouveau président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires, Adama Kaboré, a été installé dans ses fonctions. La cérémonie de passation de charges a eu lieu ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou. Au regard de la situation nationale, le président entrant place son mandat sous le signe de la résilience.
Adama Kaboré, qui est le 14ᵉ président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires du Burkina Faso, dit mesurer l'ampleur du défi qui l'attend. « La Faîtière des caisses populaires n'est pas une structure comme les autres, elle est la colonne vertébrale de notre mouvement coopératif, le garant de notre vision commune, et l'artisan de notre unité », a indiqué le président entrant.
Le président entrant Adama Kaboré en veste et le président sortant en tenue pagne des caisses populaires vertFort de son expérience en tant que planificateur, concepteur, formateur et coordonnateur de programmes de développement, Adama Kaboré a insisté sur les piliers fondamentaux de la réussite : l'organisation, une vision partagée et la redevabilité. Il s'est engagé à diriger le conseil avec une approche axée sur la transparence, la rigueur stratégique et une concertation permanente avec toutes les parties prenantes du réseau.
Cette promesse marque une volonté claire de renforcer la confiance et l'efficacité au sein de la faîtière.
« En tant que planificateur, concepteur, formateur de métier et coordonnateur de programme de développement, j'ai appris que sans organisation, sans vision partagée, et sans redevabilité, aucun projet n'atteint ses objectifs. J'ai pris bonne note des présentations faites et je m'engage à présider le conseil dans un esprit de transparence, de rigueur stratégique et de concertation permanente, avec toutes les parties prenantes du réseau », a rassuré M. Kaboré.
Pour dynamiser davantage la structure, le nouveau président veut renforcer le capital humain, renforcer la digitalisation et s'attaquer aux crédits. « Nous avons beaucoup de crédits souffrants et nous allons nous mobiliser pour permettre de recouvrer ces crédits. Notre faîtière doit continuer à jouer son rôle de coordination et de soutien aux caisses de base, tout en anticipant les mutations du secteur financier : digitalisation, gestion des risques, amélioration de la gouvernance, inclusion des jeunes et des femmes, résilience face aux crises. Nous devons travailler avec plus d'efficience en vue de renforcer la confiance et la proximité avec les membres ainsi que l'impact social qui font la force de notre modèle coopératif », a-t-il indiqué.
Saïbou Nassouri, président sortant, se dit satisfait du travail qu'il a abattu. « En 2024, nous avons eu plus de 200 milliards de francs CFA d'épargne et plus de 125 milliards de francs CFA que nous avons rétrocédés sous forme de crédits pour aider les populations à se développer économiquement », a fait savoir M. Nassouri.
Il a invité le successeur à travailler avec abnégation pour relever les défis et à hisser haut la faîtière.
Rama Diallo
Lefaso.net
Le Président du Faso a accordé ce jeudi 31 juillet 2025, une audience à une délégation présidents de cours constitutionnelles de plusieurs pays africains, conduite par le président du conseil constitutionnel du Burkina Faso, Me Barthélémy Kéré.
Présents à Ouagadougou dans le cadre de la commémoration du 25e anniversaire du conseil constitutionnel du Burkina Faso, les présidents de cours constitutionnelles et juridictions assimilées, des experts et des universitaires du Sénégal, du Mali, du Togo, de Madagascar, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Burkina Faso, sont venus remercier le Président du Faso pour son appui à la tenue de l'évènement placé sous son très haut patronage.
Au cours de cette audience, le point des travaux a été fait. « C'est une activité scientifique organisée par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso pour parler de l'État de droit dans sa dimension nationale et internationale », déclare le porte-parole de la délégation, le président de la cour constitutionnelle du Mali, Me Amadou Ousmane Touré.
En effet, le conseil constitutionnel du Burkina Faso a organisé une série d'activités du 29 au 31 juillet dans le cadre de la commémoration de son 25e anniversaire sous le thème : « Deux décennies de fonctionnement du conseil constitutionnel : contribution à la construction de l'État de droit et perspectives ».
"Nous avions envisagé l'État de droit quand il n'y avait pas ces crises, cette guerre imposée par le terrorisme qui fait que l'État de droit dans les pays par exemple de l'AES, est confronté à des situations exceptionnelles. Les mesures exceptionnelles en réponse à la situation de l'AES ne sont donc pas en contradiction avec l'État de droit", a-t-il souligné.
Lefaso.net
Source : Direction de la Communication de la Présidence du Faso
La Fondation Strømme tient un atelier de revue opérationnelle à mi-parcours de ses programmes ce 31 juillet 2025. L'objectif est de faire une analyse critique des acquis et progrès réalisés sur la période de janvier à juin 2025, et d'identifier les leviers d'amélioration pour renforcer l'impact des interventions d'ici la fin de l'année.
Cette rencontre avec les partenaires de la Fondation s'inscrit dans une volonté d'optimisation stratégique des actions mises en œuvre sur le terrain. L'atelier a permis un examen analytique approfondi des différents secteurs d'intervention de la Fondation, dans un esprit de redevabilité et d'apprentissage continu. Une vingtaine d'acteurs ont participé à la session.
Pour Cyriaque Yélémou, directeur pays de la Fondation Strømme, cette étape est essentielle. « C'est important pour nous de marquer un arrêt pour regarder ce que nous avons fait, de bien ou de moins bien, afin de voir ce qu'on peut corriger et améliorer. Il y a toujours place à l'amélioration. Et on ne peut pas progresser sans faire un retour critique sur notre parcours. Le progrès vient toujours de l'évaluation, mais de manière constructive », a-t-il souligné.
« Nous pouvons réviser notre planification pour les six prochains mois et pouvoir travailler de manière constructive avec nos partenaires », fait savoir Cyriaque Yélémou, directeur pays de la fondation StrømmePour le directeur pays de la fondation Strømme, cet exercice vise à faire le point de ce qui a été réalisé depuis le début de l'année, c'est-à-dire de janvier à juin 2025, en termes d'acquis, en termes de défis, en termes de leçons apprises. Il spécifie que cela se fait avec l'ensemble des partenaires de mise en œuvre qui sont en première ligne sur le terrain pour assurer la mobilisation sociale autour de la mise en œuvre de notre programme. « À partir de cela, nous pouvons réviser notre planification pour les six prochains mois et pouvoir travailler de manière constructive avec nos partenaires », pense Cyriaque Yélémou.
Durant la rencontre, le directeur pays a donné des orientations nouvelles aux participants. « Il y a un certain nombre d'orientations importantes qui ont été données, notamment en lien avec la prise en compte du genre dans nos programmes de manière active. Et il y a aussi l'adaptation au changement climatique avec des méthodes agricoles beaucoup plus adéquates, la question de la protection et de la prévention, de la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants et le harcèlement sexuel parce que nous avons pris l'engagement à travers nos politiques de protéger nos cibles », a-t-il ajouté.
Des avancées notables sur le terrain
Selon Koffi Lewa Somé, program manager de la Fondation Strømme, l'année en cours s'inscrit dans la continuité du cycle programmatique quinquennal actuellement en œuvre. « Nous avons un bilan globalement satisfaisant et des performances programmatiques très appréciables. Nous avons des standards au niveau de chaque programme pour lesquels, avec les partenaires opérationnels, nous sommes à 96% de nos ambitions réalisées », a-t-il affirmé. Parmi les actions mises en œuvre figure le renforcement des capacités économiques des communautés, notamment à travers l'accompagnement des femmes via la microfinance communautaire. « Ce que nous avions donc initié comme activité contribue à relever le socle économique des communautés avec des activités de soutien à la couche féminine dans les communautés à travers l'accompagnement de la microfinance communautaire. »
Koffi Lewa Somé, program manager de la Fondation StrømmeKoffi Lewa Somé indique aussi que la Fondation agit également en faveur de la création d'emplois et de l'insertion socio-professionnelle des jeunes. Un autre pan important du programme concerne l'éducation, un élément fondamental du développement individuel et communautaire, selon lui. « Comme vous le savez, c'est l'élément fondamental du développement de la vie d'un individu. Cette année, nous sommes arrivés à offrir l'opportunité, au cours de l'année scolaire, à environ 3 300 apprenants qui sont dans les centres d'éducation accélérés. 97% des effectifs ont pu réintégrer les cycles formels, la classe de CE2 à l'ouverture de l'année scolaire 2025-2026 », détaille le program manager.
Pour lui ces résultats constituent des éléments appréciables pour soutenir le développement au niveau des communautés bénéficiaires des interventions. Néanmoins, il souligne que les défis sont toujours immenses et réaffirme la volonté de la Fondation de continuer à étendre sa portée. Aujourd'hui, la Fondation intervient dans cinq régions du Burkina Faso en partenariat avec cinq structures opérationnelles. La première région, c'est le nord, dans les points du Yatenga et de la zone du Passoré. Il y a également les Centre-Est dans le Boulgou, le Plateau Central qui couvre l'Oubritenga et le Ganzourgou. Dans les Hauts-Bassins, nous avons un partenaire qui intervient dans le Kénédougou et enfin, un dernier partenaire intervient dans la région de la Boucle du Mouhoun, principalement dans les Balé et la province du Mouhoun. », a-t-il rappelé.
Implantée au Burkina Faso depuis 2006, la Fondation Strømme œuvre pour une éducation inclusive de qualité et le renforcement de l'économie communautaire à travers des approches innovantes.
Farida Thiombiano
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La ville de Bobo-Dioulasso abrite, du jeudi 31 juillet au samedi 2 août 2025, un atelier de sensibilisation des guides collecteurs à l'usage des outils de collecte des données statistiques. La cérémonie d'ouverture des travaux, présidée par le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme, Madi Zongo, représentant le directeur général du tourisme, a eu lieu dans la salle de réunion de la direction régionale de l'Ouest de Faso Tourisme.
Les règles juridiques sur les statistiques touristiques et les défis de la promotion de la destination Burkina Faso ; Le rôle des statistiques dans le développement du secteur du tourisme ; les outils de collecte de données statistiques sur les sites touristiques du Burkina Faso : technique de remplissage des fiches de collecte ; des cas pratiques. Tel est le contenu de l'atelier de sensibilisation à l'endroit des guides collecteurs.
Selon le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme, Madi Zongo, représentant le directeur général du tourisme, cette activité entend sensibiliser les guides collecteurs sur l'importance des statistiques et mieux les outiller sur les outils de collecte des données statistiques. Il précise que les statistiques constituent un élément important dans tous dispositifs en matière de planification dans l'élaboration des documents stratégiques. « On ne peut pas le faire sans les guides collecteurs, car ce sont eux qui sont sur le terrain, en contact direct avec les touristes. Il faudra qu'ensemble, nous puissions nous exprimer d'une même voix dans le cadre de la collecte des données statistiques », a-t-il souhaité.
Le directeur régional de Fao tourisme au microÀ l'issue de l'atelier, le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme confie qu'il est attendu de ces guides-collecteurs qu'ils prennent conscience de la collecte des données statistiques afin de pouvoir collecter des données fiables qui vont permettre aux décideurs de prendre les décisions idoines. Sur le terrain, regrette-t-il, le constat n'est pas du tout reluisant. « On collecte des données statistiques qui ne sont pas à la hauteur des attentes. Nous avons l'impression qu'il y a un déphasage entre le nombre qui est communiqué et les données réelles », a-t-il soutenu. Il souligne qu'au Burkina Faso comme dans de nombreux pays du monde, les données statistiques jouent un rôle crucial dans le développement.
Un aperçu des participants en salleCar il estime qu'elles sont essentielles pour la planification, le suivi et l'évaluation des politiques publiques ainsi que pour la prise de décision dans divers secteurs d'activités. Pour lui, le secteur du tourisme en particulier est précieux en ce sens qu'il contribue significativement à la croissance économique en créant des emplois et des revenus. « Le secteur du tourisme a généré 348 millions d'emplois dans le monde en 2024, contre 330 millions en 2023, représentant ainsi un emploi sur 10. Les recettes mondiales se sont élevées à 1 600 milliards de dollars américains en 2024 », a-t-il mentionné. Ces chiffres, pour lui, démontrent l'importance capitale du tourisme dans l'économie mondiale et par ricochet dans celle de nombreux pays.
Les participants ont posé pour la postéritéMais prévient-il, en l'absence de données qualitatives, ces arguments sont difficiles à justifier auprès des décideurs publics. S'adressant aux participants, il souligne qu'au Burkina Faso, le système statistique du tourisme n'est pas encore exhaustif à tous les niveaux, car les données actuellement collectées sur les sites touristiques ne permettent pas de refléter fidèlement leur attractivité, ce qui freine l'attraction des investisseurs. Pour disposer de données statistiques fiables et pertinentes, il trouve impératif de former l'ensemble des collaborateurs et partenaires que sont les guides collecteurs à l'importance des statistiques et à l'utilisation des outils de collecte, d'où cette session de sensibilisation.
Djaryigo Diarra
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La promotion 2003-2005 de l'École nationale de police a célébré, ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou, ses 20 ans de carrière à travers une cérémonie placée sous le signe de la résilience et du renforcement des liens entre ses membres. L'événement s'est tenu autour du thème : « Matricules 101-102 de la promotion, Honneur-Discipline-Solidarité de l'École nationale de police, 20 ans au service de la Police nationale, résilience et engagement pour la nation ».
Vingt ans après leur sortie, les 368 policiers de la promotion 101-102, dont 200 officiers et 148 assistants, ont marqué une pause pour dresser le bilan de leur parcours et se projeter dans l'avenir. Aujourd'hui, ils sont une quarantaine à avoir atteint le grade de commissaire, plus de 200 sont officiers, et une centaine d'autres exercent en tant qu'adjudants-chefs, témoignant d'une progression remarquable au sein de l'institution.
Durant la cérémonie, un hommage appuyé a été rendu aux 22 camarades tombés en service. Ils laissent derrière eux 49 orphelins. Fidèles à leur nom de baptême « Honneur, Discipline et Solidarité », les membres de la promotion ont posé un acte symbolique fort : une remise de vivres aux familles des collègues disparus, accompagnée d'un don destiné aux personnes vulnérables et déplacées internes.
Dans son intervention, le président du comité d'organisation, le commissaire principal de police Lassané Zida, a insisté sur la portée de cette célébration : « Nous célébrons ces deux décennies sous le signe du renforcement de la cohésion et de la fraternité. 20 ans, ce n'est pas 20 jours. C'est une génération. Nous avons été recrutés avec les niveaux BEPC ou baccalauréat. Aujourd'hui, nous couvrons toute la chaîne de commandement de la police nationale. Nous sommes engagés sur le terrain contre la grande criminalité et le terrorisme. »
Il a salué un bilan positif, appelant à la poursuite du service dans la loyauté et la dignité. Ce moment, selon lui, est aussi une invitation à se projeter avec sérénité dans une deuxième phase de carrière, marquée pour beaucoup par l'approche de la retraite.
Représentant le ministre de la sécurité Mahamadou Sana, le commissaire divisionnaire de police Wendimalegdé Emmanuel Zongo a transmis les félicitations du ministre de tutelle à la promotion et rappelé le rôle central des policiers dans le contexte sécuritaire actuel.
« 20 ans après, la promotion 101-102 marque une halte. On rend grâce à Dieu pour l'assistance tout au long de cette carrière. Vingt ans de travail acharné, à répondre à leur nom de baptême : honneur, discipline, solidarité. Le ministre de la sécurité a accepté de patronner cette activité. Il m'a envoyé pour le représenter et transmettre toutes ses félicitations. Félicitations pour leur parcours exemplaire, inspirant. Félicitations pour les sacrifices consentis. 20 ans à défendre la mère patrie. 20 ans au service de la police nationale. 20 ans au service des populations du Burkina Faso », a déclaré le représentant du ministre.
Wendimalegdé Emmanuel Zongo, commissaire divisionnaire de police, représentant du ministre de la sécuritéEt de renchérir : « Ils sont invités à garder le cap, à toujours répondre à leur nom de baptême et à servir avec loyauté, honneur, discipline et solidarité. »
Il a par ailleurs souligné que cette célébration ne devait pas être qu'un moment festif, mais un appel à renforcer l'unité et la fraternité dans un corps de métier plus que jamais sollicité par les enjeux sécuritaires du pays.
La dimension humaine et sociale de l'événement a été fortement marquée par l'intervention de la conseillère technique du ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale Djénéba Ouédraogo, représentant la ministre de l'action humanitaire, le commandant Pélagie Kabré/Kaboré.
Djeneba Ouédraogo, conseillère technique du ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale, représentante de la ministre.« Cette promotion porte le nom Honneur, Discipline, Solidarité. La ministre porte la charge de la solidarité nationale. Dans les actions de ces 20 ans, ils ont exprimé leur solidarité, pas seulement envers leurs promotionnaires, mais envers toute la population. Ils ont fait des dons que nous remettrons aux personnes vulnérables et déplacées. Nous avons beaucoup de besoins. Ces personnes ont entendu les cris de solidarité lancés. Elles ont voulu nous soutenir. Personne n'est assez nanti pour se passer de solidarité. Personne n'est assez démuni pour ne pas être solidaire. La solidarité donne naissance à la résilience. Pour être résilients, soyons solidaires. C'est dans cette solidarité que nous relèverons les familles en difficulté. C'est aussi par elle que nous lutterons contre les actes terroristes », a-t-elle souligné. Elle a aussi salué la mémoire des policiers tombés, appelant à ne pas oublier leurs enfants et à leur témoigner affection et soutien.
Remise symbolique de vivres aux familles des policiers tombés en service, en signe de solidaritéLe président de la mutuelle 101-102, Alexis Zongo, a quant à lui retracé le chemin parcouru par la promotion depuis 2005 : « Ce temps marque une étape importante, une pause utile pour faire le point. Sur les 368 collègues de départ, 22 sont tombés. C'est à eux que nous pensons d'abord. En termes de progression, nous avons aujourd'hui une quarantaine de commissaires et plus de 200 officiers. Nous restons déterminés à poursuivre notre engagement, malgré les difficultés. »
Il a souligné l'importance de la solidarité non seulement entre les membres de la promotion, mais aussi envers les populations qu'ils sont chargés de protéger au quotidien.
La cérémonie a également été marquée par une prestation de la troupe théâtrale de sensibilisation de la Direction générale de la police nationale qui a présenté un sketch sur l'importance de l'adhésion à la Mutuelle de la police nationale (Mu-POL). Par une mise en scène vivante et pédagogique, les artistes ont mis en évidence les avantages concrets de cette mutuelle en matière de santé et de protection sociale pour les policiers et leurs familles.
Dans le même esprit de solidarité, les membres de la promotion ont procédé à une remise symbolique de vivres aux familles de leurs camarades disparus. Un geste fort, empreint d'humanité, en hommage aux 22 membres décédés en service, laissant derrière eux 49 orphelins.
La troupe théâtrale de la Direction générale de la police nationale a sensibilisé sur les avantages de l'adhésion à la Mu-POLCe 20ᵉ anniversaire se poursuivra le vendredi 1ᵉʳ août 2025 avec une plantation d'arbres à l'académie de police, suivie d'une remise de don à Faso Mêbo le samedi 2 août, d'un match et d'un dîner-gala. Une manière conviviale de célébrer deux décennies de loyauté, de sacrifices et d'engagement au service de la sécurité des Burkinabè.
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Crédit photo : Bonaventure Paré
LeFaso.net
Mahamoudou Sanfo, cultivateur de 64 ans, a remporté 73 013 000 millions de francs CFA au Pari mutuel urbain burkinabè (PMU'B) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Il a reçu le chèque de son gain ce jeudi 31 juillet 2025, lors d'une cérémonie présidée par le directeur général de la LONAB, Ibrahim Ben Harouna Zarani.
Avec une mise de 1 200 francs CFA sur la combinaison du 4+1 du 18 juillet 2025, Mahamoudou Sanfo a trouvé l'ordre des jeux du Pari mutuel urbain burkinabè (PMU'B) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Ce fidèle turfiste de la LONAB s'en sort avec la somme de 73 013 000 francs CFA.
Le sourire aux lèvres, ce sexagénaire à la barbe blanche, bonnet blanc sur la tête, était débordé de joie après la réception de son chèque. Il rend grâce à « Allah » pour son « bienfait ». « Je joue au PMU'B depuis plus de 30 ans. Je gagne de temps à autre mais je n'ai jamais remporté un gros lot », s'est-t-il confié, exprimant sa reconnaissance à la nationale des jeux du hasard.
Habituellement, confie-t-il, les petits gains qu'il gagne font l'objet de partage avec son frère Séni Sanfo avec lequel il joue. Même si son frère n'a pas contribué à cette mise de 1 200 francs CFA, ce n'est pas une raison de l'oublier, a-t-il précisé. « Nous sommes une famille ; que ce soit lui ou moi qui gagne, nous nous partageons l'argent », a-t-il déclaré.
« L'argent ne peut être déposé sans investissement, cela ne servira à rien », Mahamoudou Sanfo.Le directeur général de la LONAB, Ben Harouna Zarani, a salué la fidélité du client de son institution. Pour lui, cette récompense est le fruit de cette fidélité de plus de trois décennies. « L'histoire de Mahamoudou Sanfo est celle des milliers de Burkinabè qui tentent leur chance dans l'espoir d'un avenir meilleur. Vous êtes un symbole d'espoir et de persévérance. Ce chèque n'est pas seulement une somme d'argent, c'est la concrétisation d'un rêve à connaître de nouvelles opportunités », a confié le patron de la LONAB.
À l'occasion, il a rappelé que chaque mise aux jeux de la LONAB contribue directement au financement des projets structurants pour le Burkina Faso. Tout en le félicitant, il l'a exhorté à réaliser ses projets, sécuriser sa famille et investir dans son activité agricole.
La chance n'a pas d'âge
Le directeur régional de la LONAB du Centre, Yamba Jean Zida, a félicité l'heureux gagnant et invité les parieurs à toujours oser et à demeurer dans la persévérance car la chance n'a pas d'âge. « Ce paiement aujourd'hui est exceptionnel du fait que le gagnant nous a prouvé que la chance n'est pas une question d'âge. Ce n'est pas une question de moyens, ni de force. Il suffit seulement d'oser, d'y croire et Dieu fera le reste », a-t-il laissé entendre.
« Si c'était une question de force, lui-même savait qu'il n'allait pas pouvoir s'approcher de ce lot », Yamba Jean ZidaPar ailleurs, il a fait comprendre que la LONAB, dans son ensemble, place sa confiance en Mahamoudou Sanfo, espérant qu'il réalise de grands projets avec cette somme. « À son âge, nous n'avons pas de conseils à lui donner. Et nous pensons qu'avec la sagesse qu'il a, il sait déjà ce qu'il va faire avec ce que Dieu lui a donné. Nous lui faisons confiance et nous attendons quelques jours pour aller voir ce que le papa va nous réserver comme une surprise », a-t-il conclu.
SIK
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Crédit photo : Auguste Paré
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La première session ordinaire de l'année 2025 du comité de pilotage du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel-Burkina Faso (PCRSS-Burkina) a eu lieu à Ouagadougou, ce jeudi 31 juillet 2025. À travers cette rencontre, le comité de pilotage a examiné et adopté le rapport d'activités de l'année 2024 et le Plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé de l'année 2025 et pris connaissance de l'état d'avancement des activités du PTBA 2025 au premier semestre de l'année 2025 et du rapport d'audit interne 2024 du projet.
Concrètement, il s'est agi d'examiner et d'adopter le rapport d'activités de l'année 2024. Aussi, de présenter l'état d'avancement des activités du projet au 30 juin 2025. En outre, examiner et adopter le Plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé de l'année 2025. De présenter de plus, le rapport d'audit interne 2024 du projet. Enfin, de recueillir les suggestions et amendements pour la bonne exécution des activités en 2025.
En ce qui concerne le rapport annuel de 2024, la mise en œuvre des activités du PCRSS-Burkina au cours de l'année 2024 s'est déroulée dans un contexte marqué par la situation sécuritaire toujours préoccupante dans sa zone d'intervention. Cette situation difficile a affecté la réalisation de certaines activités. Cela a conduit par exemple à des changements de sites de réalisation de certains investissements dans certaines communes.
Le comité de pilotage a jugé les activités réalisées en 2024 et à mi-parcours de 2025 satisfaisantesEn dépit de cette situation difficile, de nombreuses activités ont été réalisées au profit des communautés, tant pour le relèvement à travers le développement des moyens de subsistance de base et les activités génératrices de revenus que pour la stabilisation à travers les travaux d'infrastructures socioéconomiques. Le taux moyen d'exécution physique de l'année 2024 est de 81,06% et le taux d'exécution financière de 79,05%.
Par rapport au Programme de travail et budget annuel (PBTA) de 2025, même si des difficultés ont été rencontrées, le projet a atteint, au 30 juin 2025, un taux moyen d'exécution physique pondéré de 42,40% et un taux d'exécution financière de 14,33%. Ces tendances sont considérées comme appréciables et autorisent à espérer des résultats satisfaisants à la fin de l'exercice budgétaire. Toutefois, après une analyse approfondie de la situation faite de concert avec les parties prenantes, l'unité d'exécution du projet a initié un projet de révision du PTBA 2025 et qu'elle soumet au cours de la présente session pour examen et adoption par le comité de pilotage. Cette révision se justifie par les difficultés objectives rencontrées sur le terrain telles que l'inaccessibilité de certaines zones où doivent s'exécuter des activités.
Josiane Ouédraogo a apprécié positivement les répercussions du PCRSS chez les populations, dont celles déplacées internesAutre point important à relever, en ce qui concerne l'extension de la zone d'intervention du projet, les communes de Boussou et de Kalsaka dans la région du Yadéga ; de Boulsa et de Mané dans la région du Kuilsé ; et de Bani dans la région du Liptako, sont les 5 nouvelles communes d'intervention du PCRSS-Burkina à compter de juin 2025. Avec ces localités, le nombre des communes d'intervention du projet passe de 24 à 29, dont 11 de la région du Yadéga, 11 de la région de Kuilsé et 7 de la région du Liptako.
Cette décision fait suite à une recommandation formulée lors de la dernière session du comité de pilotage du projet tenue en novembre 2024 et reprise par la revue à mi-parcours intervenue en mars 2025.
« Le comité de pilotage est l'instance qui est chargée d'examiner et de valider l'ensemble des documents qui régissent la vie du projet. Cette session est très importante parce qu'elle permet d'adopter les programmes de travail annuel, de faire un arrêt pour voir le déroulement des travaux afin de les ajuster si cela est nécessaire.
Le projet a mis en place des activités qui ont permis aux populations bénéficiaires d'améliorer leurs conditions de vie. Il a participé au développement économique de notre pays. Nous pouvons dire que le bilan est satisfaisant au regard des résultats déjà engrangés. Malgré la situation difficile, le projet a eu un impact positif », a signifié la directrice générale adjointe de l'économie et de la planification, représentant le président du comité de pilotage du PCRSS-Burkina, Josiane Ouédraogo.
« Nous allons continuer à travailler avec les parties prenantes et inviter les bénéficiaires à s'impliquer davantage dans la mise en œuvre et le suivi de la réalisation des investissements », a laissé entendre Boulaye SanogoLe coordonnateur du PCRSS-Burkina, Boulaye Sanogo, a détaillé les actions menées en 2024 et à la date de juin 2025.
« En 2024, on a engrangé de bons résultats, malgré les difficultés rencontrées. On note notamment la disponibilisation des services essentiels de base auprès de 580 000 bénéficiaires. Plus de 200 000 producteurs ont pu bénéficier de services agricoles et de biens. Aussi, plus de 13 000 femmes ont pu bénéficier de services d'accès à l'eau potable. À mi-parcours de 2025, nous avons construit des infrastructures scolaires, des centres de santé ont été réalisés ainsi que des infrastructures hydrauliques. Nous avons procédé à la dotation de produits agricoles, notamment les semences et les intrants. Nous avons mis à la disposition des populations des articles ménagers essentiels », a-t-il indiqué.
En rappel, le PCRSS-Burkina est une initiative du gouvernement du Burkina Faso avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale. D'un coût global de 75 milliards de FCFA, le projet est conçu pour s'exécuter de mai 2022 au 31 décembre 2026. Il couvre 29 communes des ex-régions du Centre-nord, du Nord et du Sahel.
Son objectif de développement est de contribuer au relèvement des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako-Gourma au Burkina Faso, à travers une approche régionale soutenant des services et infrastructures socio-économiques intégrés, des moyens de subsistance et du développement territorial et des données et de la coordination régionale.
SB
Lefaso.net
La première session ordinaire de l'année 2025 du comité de pilotage du projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC-REDD+) s'est ouverte ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou autour du bilan des activités menées jusqu'au 30 juin 2025. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le président du comité de pilotage, Christian Gaël Somda, en compagnie du coordonnateur national du PGPC-REDD+, S. Bernard Tougouma.
Ouvrant les travaux de cette première session de l'année 2025, le président du comité de pilotage, Christian Gaël Somda, s'est dit satisfait des performances enregistrées au cours de ce premier semestre, malgré un contexte marqué par la reconquête du territoire national, avec une accessibilité difficile à certaines zones d'intervention du projet.
Vue des membres du comité de pilotage du PGPC/REDD+Au nombre de ces performances enregistrées, il a noté que le PGPC-REDD+ affiche un taux d'exécution physique de 42% et un taux d'avancement global physique de 35%, après un délai consommé de 46% au 30 juin 2025 sur la durée du projet. Le bilan d'exécution financière quant à lui s'établit à 19% avec un taux de décaissement annuel de 37%, et un taux de décaissement global de 32%. S'agissant du volet des passations des marchés, il ressort que le taux d'exécution est estimé à 34,69 % avec un taux d'engagement de 14,26% sur la même période.
Toutefois, le président explique que l'analyse des tendances observées au 30 juin 2025 dans la mise en œuvre des 376 activités planifiées dans le Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2025 donne l'espoir de relever significativement ces taux au 31 décembre 2025.
Christian Gaël Somda, le président du comité de pilotage du PGPC/REDD+La tenue de cette première session de l'année du PTBA du PGPC/REDD+ a connu la présence de son coordonnateur, S. Bernard Tougouma, qui a exprimé sa satisfaction sur le bilan enregistré, notamment les acquis. À cet effet, il a souligné que les 60 communes accompagnées sur le terrain ont bénéficié de plusieurs investissements physiques. Au titre desquels il a cité, entre autres, les plateformes multifonctionnelles pour les femmes, les forages pastoraux, les parcs de vaccination, les aménagements des espaces de conservations pour la séquestration des gaz à effet de serre, et surtout la sécurisation des actions menées en partenariat avec la direction générale des impôts, dans l'accompagnement de la réalisation des schémas d'aménagements du territoire élaborés au profit des communes et leur arrimage. Il a précisé qu'en termes de perspectives, il y aura l'intensification des investissements dans les communes bénéficiaires et les plus performantes recevront des financements additionnels. « Pour les communes les moins performantes, elles seront toujours accompagnées, mais si cette démarche ne marche pas, et étant donné que le projet a une durée de vie, les fonds seront réorientés vers les performantes », a confié le coordonnateur.
S. Bernard Tougouma, le coordonnateur national du PGPC/REDD+Au-delà du bilan dressé au cours de cette session, la question de la révision du projet a été aussi sur la table des discussions. En la matière, le coordonnateur a expliqué que cette révision sera rythmée par les orientations nationales en matière de gestion de projet qui veulent que les interventions soient sur les résultats en vue d'améliorer les conditions de vie des populations, à travers la réalisation d'activités d'investissements physiques sur le terrain. « C'est-à-dire que désormais, il y aura moins d'ateliers, moins de formations et l'on va maximiser plus sur les investissements physiques. C'est pourquoi nous avons un certain nombre de services de l'État qui nous accompagnent sur le terrain, et nous comptons donc sur le comité de pilotage pour nous donner le visa et s'assurer que nous sommes en conformité avec les orientations nationales », a-t-il fait comprendre.
Yvette Zongo
Lefaso.net
La question des associations est une préoccupation permanente, du fait, entre autres, de la confusion, voire collusion avec les organisations politiques, la non lisibilité dans les actions,...et le risque désormais de blanchiment de capitaux et financement de terrorisme dans le contexte national et international actuel.
Pour accroître la vigilance, et faire en sorte que les associations ne soient pas nuisibles à l'Etat et restent efficaces par rapport à leur vocation, le gouvernement a engagé une réforme qui a abouti à l'adoption, le 17 juillet 2025, d'une nouvelle loi régissant le secteur.
Dans l'intention de permettre aux populations de s'approprier ce nouvel instrument juridique, notamment dans ses innovations et sa portée, le ministère en charge des libertés publiques, à travers la direction générale de l'administration du territoire, prévoit une large communication à destination du public.
C'est dans cette démarche qu'elle a animé, ce jeudi 31 juillet 2025, une conférence de presse sur le sujet. Il s'est agi pour le directeur général de l'administration du territoire, Jean Pierre Vogna, et son équipe, de revenir sur le bien-fondé de cette réforme.
Selon les conférenciers, cette nouvelle loi a le mérite, entre autres, de faire une clarification nette entre associations, organisations politiques ou commerciales ; permettre de suivre les sources de financement des associations ; de mettre en place un dispositif de suivi des associations.
Une autre innovation majeure, est que les associations étrangères ont désormais obligation de designer un seul représentant et un responsable financier, tous deux de nationalité burkinabè et résidant au Burkina Faso, de sorte à prioriser les compétences nationales dans le recrutement des personnels.
Cette vision du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité, entre dans le cadre des réformes de l'État, voulues par le chef d'État.
Plus de détails à venir
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Dans la présente déclaration, la Confédération nationale de la culture (CNC) du Burkina Faso exprime son indignation profonde face au traitement jugé "inhumain" infligé à Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, et qui aurait conduit à sa mort qualifiée d'"atroce".
La CNC dénonce également la "désinvolture, la banalisation et le mépris" institutionnels ayant entouré son arrestation, sa détention, les conditions de son traitement, ainsi que la manière dont la nouvelle de son décès a été rendue publique. Elle réaffirme son soutien indéfectible au gouvernement burkinabè, engagé à faire toute la lumière sur cette affaire qualifiée de "ténébreuse", jusqu'à l'éclatement de la vérité et l'établissement de la justice.
La CNC adresse enfin ses sincères condoléances à la famille et aux proches du défunt, profondément affectés tant par la perte de leur être cher que par l'annonce jugée "cavalière, irrespectueuse et discourtoise" de sa mort.
En ces moments de douleur et de nombreuses interrogations, elle appelle l'ensemble du peuple burkinabè à faire preuve de dignité, de grandeur d'âme et de retenue.
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Déclaration de la Confédération Nationale de la Culture (CNC) du Burkina Faso sur le décès non élucidé de Alain Christophe TRAORÉ, dit Alino Faso, à Abidjan en Côte d'Ivoire
C'est avec consternation, stupeur et incrédulité que nous avons appris, à travers les réseaux sociaux, la mort brutale de Alain Christophe TRAORÉ, que tout le monde connait sous la sympathique appellation de Alino Faso.
Alino était une figure emblématique du paysage culturel et artistique de notre pays, en sa qualité d'animateur et de maître de cérémonie hors pair, mais aussi du fait de son engagement philanthropique pour les personnes ou groupes sociaux faibles, fragiles, vulnérables ou dans des situations très difficiles, voire désespérées.
Grande a été notre surprise, d'apprendre son interpellation, courant janvier 2025, par les autorités ivoiriennes, qui promettaient alors d'apporter les preuves des graves accusations portées contre lui.
Comment comprendre, à fortiori accepter, que six mois et demi après son arrestation, on publie sur les réseaux sociaux son décès suite à un prétendu suicide par pendaison ?
Comment expliquer qu'un justiciable, une demi-année après son arrestation, n'ait pas été jugé avec la possibilité de se défendre comme l'exigent les fondements d'un État dit de droit ?
Comment imaginer que six mois après son interpellation, un accusé se retrouve écroué dans une école de gendarmerie, dans un pays qui se vante d'être le paragon de la démocratie dans la sous-région ?
Enfin, comment avaler la grosse couleuvre qui consiste à vouloir nous faire croire que Alino, qui a passé sa vie à sauver celle d'innombrables personnes, se serait lui-même ôté la sienne, abandonnant sa pauvre mère, sa femme et ses enfants qu'il adore par-dessus tout ?
Face à autant de brume et d'opacité qui entourent ce que nous pensons être un lâche assassinat politique, nous, monde de la culture et des arts du Burkina Faso, organisés au sein de la Confédération Nationale de la Culture (CNC) :
- exprimons notre extrême indignation pour le traitement inhumain qui a été réservé à notre compatriote et qui a conduit à sa mort atroce ;
- condamnons avec la dernière énergie la désinvolture, la banalisation et le mépris institutionnels, qui ont caractérisé l'arrestation, la détention, le traitement et la diffusion de la nouvelle du décès de Alino Faso ;
– apportons notre soutien indéfectible au Gouvernement de notre pays, qui s'est engagé à suivre cette ténébreuse affaire jusqu'à la manifestation de la vérité et de la justice ;
- exprimons nos sincères condoléances à la famille et aux proches de Alino Faso, plongés dans le désarroi et l'abattement par la perte de leur être cher, mais également par la façon cavalière, irrespectueuse et discourtoise dont sa mort a été annoncée.
En ces moments de vives douleurs et d'infinies interrogations sans réponse, la CNC invite ses membres et le peuple tout entier à savoir garder leur dignité et leur grandeur, en faisant preuve de hauteur et de retenue.
Nous faisons confiance à nos autorités pour traiter cette affaire jusqu'au bout.
Mobilisons-nous dans le recueillement pour attendre le rapatriement de la dépouille mortelle de notre Alino national, et préparons-nous à lui réserver un accueil à la dimension de ce qu'il représente dans nos cœurs et dans notre mémoire collective.
Paix éternelle à l'âme du vaillant combattant que fut Alino Faso !
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !
Pour la CNC/ Le Président
Télesphore T. BATIONO
Le vendredi 25 juillet 2025, les neuf PME du programme SUPERSTAR IMPACT BUSINESS, financé par la Coopération Basque au Développement ont participé à une session de networking stratégique avec les institutions financières du pays, à l'initiative de Oxfam au Burkina Faso en partenariat avec ForthInvestment.
En présence de M. Omer KABORE, Directeur Pays d'Oxfam au Burkina Faso, les entrepreneures ont présenté des projets intégrant des actions concrètes en faveur du leadership féminin, de l'égalité des genres et de la lutte contre les effets du changement climatique.
Cette rencontre a également été enrichie par les témoignages inspirants d'autres PME issues du programme Entreprises qui changent des vies (ECV) et du Fonds Agro-Industrie (FAI), venues partager leurs expériences, défis et réussites.
Les institutions financières présentes notamment Ecobank, Banque Atlantique, Coris Meso Finance, Batitoul Maal et Acep Burkina ont pu découvrir les produits exposés par les entreprises, suscitant un intérêt et ouvrant des perspectives concrètes de financement.
Cet événement a permis de tisser des liens solides et de renforcer la compréhension mutuelle entre financeurs et entrepreneurs, dans une dynamique essentielle pour bâtir un Burkina Faso plus inclusif, plus résilient et tourné vers un entrepreneuriat durable.
Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB) Maison de l'Entreprise du Burkina Faso - Officiel Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso
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Issa Balboné et ses poulains sont arrivés, ce jeudi 31 juillet 2025, en terre tanzanienne pour prendre part au Championnat d'Afrique des nations (CHAN). Ils ont été accueillis à leur arrivée par un point focal de la Confédération africaine de football (CAF) et du comité local d'organisation.
Le programme de préparation débute dans les prochaines heures pour les Étalons afin d'être prêts pour le match d'ouverture contre la Tanzanie, le samedi 2 août 2025.
Pour rappel, les Étalons ont décollé le mercredi 30 juillet 2025. Avant leur envol ils ont reçu les encouragements du président de la Federation burkinabè de football (FBF) à l'aéroport international de Ouagadougou.
Les Étalons sont logés dans la poule B en compagnie de la Tanzanie, de la Centrafrique, de la Mauritanie et du Madagascar. La compétition est prévue du 2 au 30 août 2025. Elle est co-organisée par l'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie.
Lefaso.net
Calendrier des Étalons
Samedi 2 août 2025 (Tanzanie vs Burkina Faso à Dar es Salaam, *20h00 (17h00 GMT)
Mercredi 6 août 2025 (Burkina Faso vs République Centrafricaine) à Dar es Salaam, **14h00 (11h00 GMT)
Mercredi 13 août 2025 Mauritanie vs Burkina Faso à Dar es Salaam, 17h00 (14h00 GMT)
Samedi 16 août 2025
Burkina Faso vs Madagascar à Zanzibar (Amaan Stadium), 17h00 (14h00 GMT)
En décembre 2025, tous les regards des passionnés de football africain se tourneront vers le Maroc, théâtre de la Coupe d'Afrique des Nations tant attendue. Et parmi les nations les plus scrutées, le Burkina Faso se distingue déjà comme un sérieux prétendant à la gloire. Après une campagne de qualification solide, les Étalons s'apprêtent à galoper fièrement sur les pelouses marocaines, portés par une génération talentueuse et un soutien populaire grandissant.
Mais au-delà du terrain, les enjeux se multiplient aussi du côté des parieurs. Sur Melbet, les pronostics vont bon train et les premières cotes sont déjà ouvertes pour ceux qui croient en l'exploit burkinabè. Entre espoirs, analyses et paris, la route vers la CAN 2025 s'annonce palpitante.
Une qualification méritée pour la CAN 2025
Le Burkina Faso n'a pas volé sa place parmi les 24 meilleures nations du continent pour la CAN 2025. Forts d'un collectif soudé et d'un état d'esprit combatif, les Étalons ont brillamment franchi les étapes des éliminatoires, enchaînant les prestations solides face à des adversaires parfois plus expérimentés. Cette qualification ne doit rien au hasard : elle est le fruit d'un travail de fond mené depuis plusieurs années, avec une génération de joueurs qui allie talent, discipline et fierté nationale.
Emmenée par des cadres charismatiques et une jeunesse ambitieuse, la sélection burkinabè a su imposer son rythme, aussi bien à domicile que lors de déplacements souvent difficiles. Chaque match a été l'occasion de renforcer la confiance et de faire vibrer un public toujours plus nombreux, tant dans les stades qu'en ligne.
En parallèle de cet engouement sportif, le monde des paris s'est rapidement enflammé. De nombreux fans ont cherché des moyens pratiques pour suivre les performances de l'équipe, consulter les cotes en temps réel et même partager leurs pronostics avec leur entourage. Ces outils numériques sont devenus incontournables pour les passionnés de sport, reflétant à leur manière la montée en puissance du Burkina Faso sur la scène continentale.
Calendrier et adversaires : les matchs clés à suivre
La route vers le titre continental ne sera pas un long fleuve tranquille pour le Burkina Faso. Placés dans un groupe relevé, les Étalons devront faire face à des adversaires de taille dès les phases de poules. Chaque rencontre sera un test, une opportunité de montrer que l'équipe ne vient pas simplement participer — mais bel et bien pour rivaliser avec les géants du football africain.
Parmi les affiches les plus attendues figure le duel face au Maroc, pays hôte, qui promet d'être explosif aussi bien sur le plan tactique qu'émotionnel. Une ambiance électrique est déjà garantie dans les tribunes. Autre confrontation à surveiller : celle contre la redoutable équipe du Ghana, toujours dangereuse dans les grands rendez-vous. Enfin, le match face à la surprenante Guinée équatoriale pourrait bien être décisif pour la qualification en phase finale.
Le calendrier complet, avec des dates stratégiquement réparties entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026, permet aux supporters de s'organiser pour suivre chaque étape de cette aventure. Des millions de fans, au Burkina Faso et ailleurs, se préparent déjà à vivre ces moments intenses.
Et pour ceux qui veulent ajouter un soupçon de frisson à chaque rencontre, les plateformes de paris comme Melbet offrent une immersion totale dans le tournoi. Les paris sont déjà ouverts, les cotes évoluent et les prévisions s'affinent — l'occasion parfaite de mêler passion du jeu et amour du sport.
Prédictions et forces en présence
À l'aube de la CAN 2025, les débats s'enflamment déjà : qui soulèvera le trophée au Maroc ? Si les habituels favoris comme le Sénégal, l'Algérie ou encore le Maroc font figure de prétendants naturels, le Burkina Faso pourrait bien jouer les trouble-fêtes. Les observateurs les plus attentifs notent en effet la montée en puissance des Étalons, portée par une génération talentueuse, pleine d'énergie et affamée de succès.
Sur le plan collectif, le Burkina Faso a prouvé qu'il pouvait tenir tête aux plus grands. Sa force réside dans sa cohésion, sa défense solide et une attaque rapide et imprévisible. Avec des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens, l'équipe a aujourd'hui les moyens de ses ambitions.
Les prédictions vont bon train, et certains analystes osent même affirmer que le Burkina Faso pourrait atteindre, voire dépasser, les demi-finales. Tout dépendra de leur régularité en phase de groupes et de leur capacité à gérer la pression lors des matchs à élimination directe.
Côté statistiques, les plateformes comme Melbet observent une hausse des mises sur les performances des Étalons. Leurs cotes évoluent à mesure que l'équipe gagne en confiance. Les plus téméraires misent déjà sur une qualification historique pour la finale, voire un premier sacre continental. Car dans le football, et surtout à la CAN, les surprises font partie du spectacle — et le Burkina Faso est bien placé pour en être l'auteur.
Les paris déjà ouverts sur Melbet
Alors que la CAN 2025 approche à grands pas, l'excitation ne se limite plus aux supporters dans les tribunes. Elle s'étend désormais aux parieurs, qui se ruent déjà sur les premières cotes proposées par Melbet. La plateforme, connue pour sa réactivité et sa richesse d'options, a ouvert une large gamme de paris bien avant le coup d'envoi officiel du tournoi.
Les fans du Burkina Faso peuvent ainsi parier dès maintenant sur la performance de leur équipe favorite : qualification en huitièmes, en quarts, place en finale ou même victoire finale. D'autres types de paris attirent aussi l'attention — meilleur buteur, nombre total de buts marqués ou encore surprises en phase de groupes.
Grâce à une interface intuitive et un suivi en temps réel, l'application Melbet permet aux utilisateurs de rester connectés à tout moment. Les mises peuvent être ajustées à la dernière minute, en fonction des performances des équipes ou de l'évolution des blessures et suspensions. Pour les plus investis, devenir agent via la Melbet agent app est même une opportunité concrète de transformer leur passion du sport en véritable source de revenus.
Les cotes en faveur du Burkina Faso sont particulièrement scrutées. Si les Étalons continuent sur leur lancée, ceux qui auront misé tôt pourraient voir leur pari se transformer en véritable jackpot. Dans un tournoi aussi imprévisible que la CAN, chaque pari devient une aventure, et Melbet est là pour en amplifier les émotions.
L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) informe les nouveaux bacheliers, les élèves en quête d'orientation, ainsi que leurs parents, que les inscriptions sont officiellement ouvertes pour la rentrée académique 2025-2026.
Spécialisé dans les métiers du numérique, l'ISCOM propose des formations, alliant théorie et pratique, encadrées par des professionnels du secteur et des enseignants expérimentés.
L'établissement délivre des diplômes reconnus par le CAMES dans deux spécialisations porteuses d'avenir dans le domaine de l'information et communication :
• le journalisme numérique
• la communication numérique des organisations
Ces formations visent à préparer les étudiants aux nouvelles exigences du monde professionnel, en leur offrant les compétences nécessaires pour réussir dans les secteurs de l'information, de la communication et de la publicité.
Conditions d'admission en Licence :
Être titulaire d'un Bac série A, D ou G.
Débouchés professionnels :
Les diplômés de l'ISCOM peuvent exercer dans divers métiers du numérique, notamment :
• le journalisme numérique : journaliste, webjournaliste, content manager, rédacteur web, blogueur professionnel, data-journaliste, etc.
• la communication numérique des organisations : community manager, chargé de communication, attaché de presse, chargé de relations publiques, etc.
• la création publicitaire numérique : web-marketeur, concepteur-rédacteur, média-planneur, chef de publicité, infographiste, etc.
Les dossiers à fournir pour l'inscription :
– un extrait d'acte de naissance,
– une copie légalisée de l'attestation de succès au bac ou le diplôme,
– une copie légalisée du relevé de note du bac,
– deux photos d'identités.
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :
(+226) 72 83 05 05 / 56 91 75 75
Site web : www.iscom-bf.net
ISCOM : Les métiers du numérique, les clés de l'avenir !
L'Association Sini Gnassigui (ASG), signifiant « Espoir pour demain » en Jula/Bambara, est une organisation apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif, fondée au Burkina Faso. Son mandat est de promouvoir l'épanouissement, la protection, la santé, la citoyenneté et l'employabilité des enfants, adolescent(e)s et jeunes.
Présente dans les 13 régions du Burkina Faso et dans cinq pays africains, L'Association Sini Gnassigui (ASG) œuvre, de manière constante, à la mobilisation des ressources, à la gestion des projets et à la mise en œuvre de sa mission sociale dans les domaines du développement des jeunes, santé sexuelle et reproductive, genre, paix, éducation et suivi-évaluation.
Elle regroupe des membres actifs, ainsi que des membres d'honneur et des sympathisants. L'organisation est pilotée par un Conseil d'administration et une direction technique opérationnelle, assurant la mise en œuvre efficace de ses projets.
En Juin 2025 L'Association Sini Gnassigui (ASG) a reçu une subvention de l'UNFPA Burkina Faso pour la mise en œuvre en partenariat avec l'ABBEF, une action de développement ayant pour titre « Projet QG-Jeunes ». L'Association Sini Gnassigui (ASG) prévoit d'utiliser une partie de cette subvention pour effectuer des paiements dans le cadre du présent marché.
Dans ce contexte, l'Association Sini Gnassigui (ASG) invite, par le présent avis de recrutement, les candidats répondant au profil ci-dessous décrit à postuler pour le poste de Webmaster qualifié(e), dynamique et créatif(ve).
I. Responsabilités
Sous l'autorité du Directeur Pays de ASG , le/la Webmaster aura pour responsabilités :
• la mise à jour, l'évolution de site web ;
• la gestion de la communication digitale de l'association et de QG JEUNE : création de contenus, publication régulière sur les réseaux sociaux, animation de la communauté en ligne ;
• la production de supports visuels (affiches, visuels web, infographies, newsletters...).
• l'appui à la visibilité des activités et projets de l'association en ligne ;
• faire toutes autres tâches jugées nécessaires par son responsable hiérarchique.
II. Critères de sélection
Le profil recherché est celui d'un(e) jeune dynamique :
• formation en informatique, communication, graphisme ou domaine équivalent ;
• expérience avérée (ou stage significatif) en tant que webmaster ou dans un poste similaire serait un atout ;
• faire la preuve de réalisations similaires ;
• créativité, autonomie, sens de l'organisation et capacité à travailler en équipe ;
• indication de compétences techniques en :
o développement web (HTML, CSS, CMS comme WordPress, éventuellement PHP/MySQL) ;
o infographie (maîtrise de logiciels tels que Adobe Photoshop, Illustrator, Canva…) ;
o communication digitale et gestion des réseaux sociaux (Facebook, Twitter/X, Instagram, LinkedIn…).
III. Composition du dossier
Les dossiers de candidature devront comprendre les pièces suivantes :
• une lettre de motivation,
• un Curriculum Vitae actualisé,
• une copie des diplômes et attestations de qualification.
IV. Dépôt du dossier de candidature
Les dossiers doivent être adressés par courrier électronique aux adresses suivantes : infoassosinigna@gmail.com et drissazongo@yahoo.fr avec la mention « RECRUTEMENT DE WEBMASTER » au plus tard le 10 Août 2025.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus de recrutement.
Adresse : Ouagadougou, Quartier Nagrin, Tél. +226 76050510, Secteur 30, +226 70130419
01 BP 2299 Ouagadougou 01, E- mail : infoassosinigna@gmail.com
n°01/2025/ESEPV Sahel
BURKINA FASO
Projet ‘'Epanouissement Socio-Economique des Populations Vulnérables au Sahel''
Réalisation de forages dans la commune de Gorom-Gorom
Date : 01/08/2025
Le Burkina Faso a signé une convention avec Affaires Mondiales Canada (AMC) pour mettre en œuvre le projet dénommé ‘'Epanouissement Socio-Economique des Populations Vulnérables au Sahel'' en abrégé ESEPV Sahel. Le projet est financé par AMC, IAMGOLD, et le Burkina Faso à travers l'Office National de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) et la mairie de Gorom-Gorom. La zone d'intervention du projet comprend les communes de Dori, de Falagountou et de Gorom-Gorom.
La mise en œuvre du projet est assurée par Cowater International dont le bureau principal du projet est situé au Secteur 13 Rue GANDA Porte 145.
Le projet ESEPV Sahel comprend trois grands domaines de résultats qui sont :
• La gouvernance locale et la gestion territoriale,
• L'accès aux services sociaux de base dont l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement,
• Le leadership et l'entrepreneuriat des femmes.
Dans le cadre de l'accès aux services sociaux de base, le projet prévoit réaliser des forages d'eau à ʺgrand débitʺ dans la commune de Gorom-Gorom. A cet effet le projet lance le présent avis d'appel d'offres ouvert pour recruter une ou plusieurs entreprises pour réaliser les travaux.
Les travaux sont répartis en quatre lots comme suit :
• Lot A1 : réalisation de vingt-six (26) sondages de reconnaissance dans le but d'obtenir au moins neuf (9)
forages de production d'eau,
• Lot A2 : réalisation de vingt-six (26) sondages de reconnaissance dans le but d'obtenir au moins neuf (9)
forages de production d'eau,
• Lot B1 : réalisation de vingt-quatre (24) sondages de reconnaissance dans le but d'obtenir au moins huit (8) forages de production d'eau,
• Lot B2 : réalisation de vingt-quatre (24) sondages de reconnaissance dans le but d'obtenir au moins huit (8) forages de production d'eau.
Le délai maximal d'exécution de chaque lot de travaux est de trois mois non compris le délai de mobilisation de l'entreprise.
La participation au présent appel d'offres est ouverte, à égalité de conditions, à toutes les personnes physiques ou morales répondant aux critères définis dans le dossier d'appel d'offres.
Les spécifications de qualification pour cet appel d'offres comprennent :
• Un chiffre d'affaires moyen de deux cent cinquante millions (250 000 000) FCFA sur les cinq dernières années,
• Avoir accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit ou autres, que l'avance de démarrage éventuelle, à hauteur de cent millions (100 000 000) FCFA,
Avoir exécuté entièrement et de manière satisfaisante, en tant qu'entrepreneur principal, au moins trois (03)
• Justifier les capacités en personnel et matériel telles que définies dans le Dossier d'Appel d'Offres.
Les candidats éligibles et intéressés peuvent obtenir gratuitement le dossier d'appel d'offres tous les jours, de
06 BP 10591 Ouagadougou 01 - Tel : +226 25 36 14 75 - www.cowater.com
08 h 00 à 17 h 00, à partir du 1er août 2025, au bureau du projet ESEPV Sahel situé à Ouagadougou (à proximité du centre médical de la Croix-Rouge, dans le quartier Zone du Bois), Secteur 13, Rue GANDA, Porte 145, tél.
: 25 36 14 75. Le dossier d'appel d'offres est également disponible en ligne via le lien suivant
https://esepv-sahel.org/wp-content/uploads/2025/07/DAO-Realisation-de-forages-dans-la-commune-deGorom-Gorom.pdf
Les offres présentées en un original et trois (3) copies, conformément aux instructions aux candidats, et accompagnées d'une garantie de soumission du montant de :
• Trois millions (3 000 000) francs CFA pour le lot A1,
• Trois millions (3 000 000) francs CFA pour le lot A2,
• Deux millions (2 000 000) francs CFA pour le lot B1,
• Deux millions (2 000 000) francs CFA pour le lot B2,
devront parvenir ou être remises au bureau du projet à l'adresse ci-dessus indiquée, au plus tard le 15 septembre 2025 à 9 heures précises.
Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pour un délai de Cent vingt (120) jours à compter de la date de dépôt des offres.
Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent être présents à l'ouverture, le 15 septembre 2025 à 9 h 30 mn TU, dans la salle de réunions du bureau du projet.
Mariam SEDOGO SANA
Cheffe de mission
06 BP 10591 Ouagadougou 01 - Tel : +226 25 36 14 75 - www.cowater.com
Dans le cadre de la réalisation de ses missions, une société de la place évoluant dans le domaine des Télécoms et de la Fintech souhaite recevoir des candidatures de personnes qualifiées pour pourvoir à un (01) poste d'Ingénieur Informaticien et un (01) poste de Fraud Analyst.
A. PROFIL DU POSTE D'INGENIEUR INFORMATICIEN :
Missions principales
• Assurer l'administration et la gestion des systèmes d'information afin d'en garantir la disponibilité
• Assurer les sauvegardes régulières des données tout en gardant leur intégrité
• Contribuer à sécuriser les systèmes d'information pour assurer la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité
• Assurer un support technique de niveau 1 et 2 aux utilisateurs
Activités
Assurer l'administration et la gestion des systèmes d'information afin d'en garantir la disponibilité :
• Installer et configurer les systèmes d'exploitation, les logiciels et les matériels informatiques,
• Tester en environnement virtuel des différentes installations avant mise en production,
• Configurer les différentes plateformes sur les postes clients,
• Diagnostiquer les problèmes techniques rencontrés par les utilisateurs des différentes applications, …
• Gérer le stock de disque de rechange,
• Superviser les alertes des plateformes de monitoring sur les serveurs critiques,
• Superviser les serveurs afin de détecter les warnings et les activités susceptibles d'influencer le bon fonctionnement.
Assurer les sauvegardes régulières des données tout en gardant leur intégrité :
• Effectuer une sauvegarde hebdomadaire sur disque externe des fichiers des serveurs critiques,
• Sauvegarder les fichiers bruts provenant de la médiation,
• Suivre les renvois des fichiers en cas de problème.
Contribuer à sécuriser les systèmes d'information pour en assurer la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité :
• Tester en environnement virtuel les mesures de sécurité nécessaires pour protéger les données,
• Participer à la planification et à la réalisation des projets de sécurité informatique.
Assurer un support technique de niveau 1 et 2 aux utilisateurs :
• Répondre aux préoccupations des utilisateurs des plateformes et résoudre à la limite de ses responsabilités,
• Alimenter une base de connaissance des incidents.
Les pré-requis
Formation-type : Bac+4/5 en Informatique (systèmes d'information, génie logiciel, génie informatique, cybersécurité)
Expérience minimum : deux (02) ans dans l'administration système ou les bases de données.
Une connaissance de l'environnement Telco serait un atout.
Exigences particulières :
• Connaissance en administration système : Windows, Linux, scripts
• Connaissance en réseau
• Connaissance en sécurité informatique
• Capacité d'adaptation
• Sens de l'organisation et de la planification
• Confidentialité
• Intégrité
• Rigueur
• Proactif
• Travail sous pression
B. PROFIL DU POSTE DE FRAUD ANALYST :
Missions principales
• Analyser les différents flux de revenus (Voix, SMS, Interco, Mobile Money, Roaming, ...) pour identifier les potentiel cas de fraudes,
• Analyser les logs des serveurs pour identifier des activités suspectes,
• utiliser les techniques et outils d'analyse de données pour identifier les profils suspects,
• Investiguer les cas de fraudes pour identifier les causes et les coupables,
• Mener toute action nécessaire pour limiter ou prévenir les cas de fraude.
Activités
Contribuer à analyser le trafic pour déceler des incohérences, des pertes de trafic ou de la fraude
• Ressortir via des requêtes ou toute autre méthode (outils de reporting) les tendances du trafic/revenue, sur des périodes,
• Analyser les tendances du trafic/revenu et ressortir les éventuels incohérences et problèmes,
• Faire part du trafic frauduleux éventuellement détecté,
• Traiter les alertes de fraudes émises par les systèmes de surveillance,
• Gérer les cas de fraudes avérés, en coordination avec les équipes concernées (juridique, technique, etc.).
Assurer le support sur le trafic roaming/interco
• Analyser les tendances du trafic roaming pour déceler les irrégularités ou des problèmes,
• Assurer la vérification des CDRs générés lors des tests Interco ou roaming,
• Suivre et effectuer les réconciliations lors des contestations de trafic roaming ou interco,
• Mener toute activité nécessaire à la sécurisation du trafic.
Contribuer à identifier et mettre en place des contrôles afin de limiter la fraude
• Suivre la résolution des cas de fraude ou perte de revenue constatés,
• analyser les incidents et proposer des mesures palliatives afin d'éviter les problèmes dans le futur,
• Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre des procédures et de contrôle visant à prévenir les fraudes
• Sensibiliser le personnel aux risques de fraudes et aux bonnes pratiques,
• Participer à l'amélioration des processus de lutte contre la fraude,
• Proposer des axes d'amélioration des systèmes de surveillance et de détection.
Fournir des données de reporting fiable et concis pour la prise de décision
• Rédiger des rapports d'activité et de suivi des fraudes,
• Utiliser les différents outils de visualisation et d'analyse de données pour fournir des tableaux de bords/rapports à tout acteur dont la tâche nécessite les données demandées,
• Développer des outils automatisés pour la génération automatique des rapports récurrents.
Participer à la mise à jour de la cartographie des risques liés au revenu
Support aux utilisateurs
• Assister dans les traitements des plaintes clients,
• Assister les autres fonctions en cas de besoin.
Les pré-requis
Formation-type : Bac+4/5 en Informatique (Génie Logiciel, sciences de données, systèmes d'information)
Expérience minimum : deux (02) ans dans la gestion de bases de données, le développement d'applications, la gestion des systèmes d'information.
Une connaissance de l'environnement Telco serait un atout.
Dimension critique du poste
• Pénalités règlementaires
• Risques de Fraudes
C. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURES
Les candidats devront soumettre les dossiers suivants :
1. Une lettre de motivation ;
2. Un curriculum vitae succinct daté et signé et ne dépassant pas trois (03) pages faisant état du parcours académique, des diplômes obtenus et de l'expérience professionnelle ;
3. Une copie légalisée du dernier diplôme obtenu.
N.B : Les personnes retenues devront produire tout document jugé indispensable avant l'engagement définitif.
D. DEROULEMENT DU RECRUTEMENT
Le recrutement se fera selon la procédure suivante :
Une phase de présélection sur dossier ;
Un test écrit suivi d'un entretien oral
E. DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURES
La date limite de dépôts des dossiers de candidature est fixée au 15 août 2025 à 16h00 GMT.
Les dossiers doivent être déposés à l'adresse email suivante : recrutement.fintech2025@gmail.com