Pour le ministre de l'Intégration et de l’Immigration Kaare Dybvad, les partis politiques de centre-gauche doivent durcir leurs positions sur les questions migratoires.
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« Si [la Belgique] renonce à l'idée d'acheter des F-35, elle sera la bienvenue », a déclaré Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation.
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Les industriels tchèques mettent en garde contre un « déclin industriel » en cas d'application du Green Deal.
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En 2023, l'Union européenne prenait des sanctions contre Pristina. La société civile du Kosovo est la première touchée. Ainsi, la rénovation du cinéma Lumbardhi de Prizren a perdu le soutien financier de Bruxelles. Le cri d'alarme et de colère de son directeur, Ares Shporta.
- Articles / Kosovo, Gratuit, Osservatorio Balcani e Caucaso, Culture et éducation, Questions européennesTECNO PHANTOM Ultimate G Fold Concept : Présentation du smartphone pliable en trois parties le plus fin au monde, doté d'un double pliage vers l'intérieur innovant
Barcelona, Abuja, Manila, Bogota, Nairobi, Ankara, Riyadh – July 17, 2025
TECNO a dévoilé aujourd'hui son dernier concept pliable en trois parties, le TECNO PHANTOM Ultimate G Fold Concept. Cet appareil innovant présente un double écran pliable vers l'intérieur et un écran géant de 9,94 pouces offrant une durabilité considérablement améliorée.
Mesurant seulement 11,49 mm une fois plié et 3,49 mm une fois déplié, il établit une nouvelle référence dans le secteur en tant qu'appareil pliable en trois parties le plus fin, redéfinissant ainsi les possibilités de la technologie pliable.
Conception innovante à trois volets de style G
Contrairement aux appareils classiques à trois volets qui laissent apparents leurs écrans flexibles et fragiles, le PHANTOM Ultimate G Fold Concept présente un design innovant de type G. Son grand écran intérieur se replie deux fois vers l'intérieur, protégeant ainsi entièrement l'écran principal des rayures et des chocs lorsqu'il n'est pas utilisé. Pour les tâches quotidiennes, un second écran de protection pratique offre une expérience smartphone classique.
Au cœur de cette innovation se trouve un système de double charnière sur mesure, composé d'une petite charnière en forme de goutte d'eau et d'une charnière principale plus grande. Une fois repliée, la petite charnière permet à la partie droite de l'écran de se replier parfaitement vers l'intérieur, imitant ainsi le pliage d'un livre classique. La grande charnière replie ensuite la partie restante par-dessus. Un mécanisme autobloquant assure une fermeture parfaite et sécurisée de l'appareil.
Conception innovante à trois volets de style G avec deux plis vers l'intérieurCette ingénierie avancée ouvre également la voie à de nouveaux modes d'utilisation. Une conception personnalisée à double came intégrée à la grande charnière permet un vol stationnaire multi-angles, permettant ainsi d'utiliser l'appareil partiellement plié, le transformant ainsi en mini-station de travail polyvalente.
Une fois déplié, le système à double charnière révèle un superbe écran de 9,94 pouces aux plis minimes. Ce format compact transforme le smartphone de poche en tablette à part entière, offrant un vaste espace de travail pour un multitâche et une consommation multimédia de niveau supérieur.
L'IA de TECNO optimise la productivité du concept PHANTOM Ultimate G FoldLe portefeuille à trois volets le plus fin au monde avec des fonctionnalités phares
Malgré la complexité accrue de son architecture à trois volets vers l'intérieur, le TECNO PHANTOM Ultimate G Fold Concept affiche une épaisseur pliée de seulement 11,49 mm, comparable à celle de nombreux smartphones à double pli actuels. Une fois entièrement déplié, l'appareil affiche un profil ultra-fin de 3,49 mm, une référence du marché, ce qui en fait le smartphone à trois volets le plus fin au monde à ce jour. Ce résultat est rendu possible grâce à de nombreuses avancées en matière d'écrans pliables, de charnières et de matériaux, notamment l'acier ultra-résistant de 2 000 MPa pour la charnière et la fibre de titane ultra-résistante pour la coque arrière, d'une épaisseur de seulement 0,3 mm.
Même avec ce format ultra-mince, le PHANTOM Ultimate G Fold Concept ne fait aucun compromis sur l'expérience phare, y compris un chipset hautes performances, un système polyvalent à triple caméra ainsi qu'une énorme batterie de plus de 5000 mAh.
Le smartphone pliable le plus fin au monde, avec seulement 11,49 mm plié et 3,49 mm dépliéLa dernière innovation pliable avancée de TECNO
Les avancées constantes de la série TECNO PHANTOM témoignent de l'engagement de la marque à offrir la technologie la plus avancée et la plus élégante aux utilisateurs en quête d'expériences exceptionnelles. Le PHANTOM Ultimate G Fold Concept n'est pas le premier concept innovant de PHANTOM, la sous-marque technologique haut de gamme de TECNO, qui offre les technologies les plus avancées et les plus élégantes aux utilisateurs en quête d'expériences optimales. En 2024, TECNO a dévoilé son concept de téléphone ultra-fin triple-fold révolutionnaire, le PHANTOM ULTIMATE 2, présenté au MWC 2025, captant l'attention et les éloges des passionnés de technologie du monde entier.
Le lancement du concept PHANTOM Ultimate G Fold souligne la volonté de TECNO de redéfinir l'avenir de la technologie mobile pliable. Cette avancée témoigne de l'ambition de TECNO de proposer des formats de pointe et des expériences phares à un public mondial à la pointe du design. TECNO confirme que l'appareil sera présenté au MWC 2026.
Pour toute question concernant ce sujet, veuillez contacter pr.tecno@tecno-mobile.com
À propos de TECNO
TECNO est une marque technologique innovante, basée sur l'IA, présente sur plus de 70 marchés sur cinq continents. Engagée à transformer l'expérience numérique sur les marchés émergents, TECNO s'efforce sans relâche d'intégrer parfaitement un design contemporain aux dernières technologies et à l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, TECNO propose un écosystème complet de produits basés sur l'IA, comprenant des smartphones, des objets connectés, des ordinateurs portables, des tablettes, des consoles de jeu connectées, le système d'exploitation HiOS et des produits pour la maison connectée. Guidée par son principe de marque « Ne reculez devant rien », TECNO continue d'être pionnière dans l'adoption de technologies de pointe et d'expériences basées sur l'IA pour les personnes tournées vers l'avenir, les incitant à ne jamais cesser de viser le meilleur d'elles-mêmes et un avenir radieux. Pour plus d'informations, veuillez consulter le site officiel de TECNO : www.tecno-mobile.com.
À Bidougou, dans la commune de Pabré, et à Loumbila dans le Plateau central, les agriculteurs s'inquiètent de la rareté des pluies. Dabas en main et face à des terres sèches de leurs champs, ils lèvent les yeux vers le ciel en espérant qu'il ouvre ses vannes !
Il n'était que 8h du matin ce 21 juillet 2025, mais les champs agricoles dans les non-lotis de la commune de Loumbila étaient déjà désertés. Difficile d'apercevoir une présence humaine. Dans ces champs à perte de vue, l'ombre d'Amidou Djiblwéogo, la soixantaine bien sonnée, se fait remarquer sous un jeune arbre de karité sous lequel il est assis. Sa houe déposée à même le sol, au milieu de ses jeunes plantes de maïs d'à peine 14 jours, l'air perdu dans ses pensées et le regard figé sur son champ, il semble ne pas remarquer notre présence. Notre salutation matinale le fait sursauter. Des herbes fraîchement sarclées pâlissent autour de lui, signe qu'il était en train de désherber.
Amidou Djiblwéogo, l'agriculteur de Loumbila qui s'inquiète pour la pluviométrieCe fils de Loumbila, qui vit désormais à Ouagadougou, revient à chaque campagne agricole pour cultiver pour les besoins en alimentation de sa famille. Mais le travail se complique d'année en année à cause de la rareté des pluies, confie-t-il. Amidou Djiblwéogo est attristé de ne pas pouvoir travailler convenablement à cause de la sécheresse du sol. Et pourtant, s'inquiète-t-il, il ne reste plus beaucoup de temps pour la saison hivernale. « D'habitude, à cette période, les semailles sont déjà finies. Les agriculteurs ont même fini le premier sarclage. Nous sommes déjà à la fin du mois de juillet, mais le sol est toujours sec », explique-t-il visiblement inquiet.
Ce "chagrin climatique" est également partagé par les agriculteurs de Bidougou, dans la commune de Pabré. En cette matinée du 18 juillet 2025, nous faisons la rencontre d'une « yaaba », grand-mère en langue locale mooré. Elle est en train de sarcler son champ de maïs. La vieille femme dit avoir attendu en vain la venue de la pluie pour faire le premier sarclage. Elle a finalement dû se résigner en commençant sans la pluie. Dans cette tâche, elle est assistée par ses deux petits-fils de 8 et 10 ans venus de la ville pour passer les vacances. Yaaba profite de leur séjour auprès d'elle pour les initier aux travaux champêtres. Dabas en main, les deux « amateurs » tentent de sarcler le champ sous le regard avisé de la grand-mère.
Les vacanciers qui s'initient aux travaux champêtres auprès de leur grand-mère« Il n'y a plus de pluie, mais on ne peut pas s'asseoir, parce qu'on ne sait pas quand elle viendra. Nous essayons donc de faire ce que nous pouvons faire. S'il pleut, tant mieux, s'il ne pleut pas aussi, on aura au moins fait notre part », dit-elle, la houe accrochée sur son épaule, répondant aux salutations incessantes des passants qui se dirigent vers d'autres champs à perte de vue. Sur le chemin du retour de Bidougou, nous apercevons Mariam Kiemdé. L'adolescente et ses frères sont à pied d'œuvre. Dans une ambiance bon enfant, ils labourent l'espace de leur père. Cette terre servira à cultiver le niébé (haricot) et de l'arachide pour la famille. Les frères et sœurs conversent. Ils se remémorent les notes et les rangs que chacun a occupés durant l'année scolaire qui vient de s'achever.
Dans les deux localités, les enfants, eux, ne comprennent pas grande chose à la situation. Ils s'amusent et prennent du plaisir à amener les animaux pâturerLes semences améliorées pour compenser le manque
Ce démarrage tardif de la campagne n'est pas inédit. Selon le témoignage de Malik Ilboudo, agriculteur à Loumbila, ce phénomène a déjà existé. Il explique qu'il y a plus de dix ans, un démarrage tardif a été constaté, mais cela n'a pas empêché la saison d'être bonne. Car, s'est-il souvenu, il a plu jusqu'à la fin de la saison. Il espère le même scénario pour cette campagne agricole. « C'est pourquoi, même si les agriculteurs continuent à semer, on ne peut plus semer actuellement les variétés de semence à cycle long comme le petit mil, le sorgho et compagnie », développe l'homme. D'après l'analyse de celui qui a une longue expérience dans l'agriculture, ceux qui vont utiliser les cycles longs risquent de ne rien récolter. Car, souligne-t-il, on ne sait pas comment la pluviométrie s'établira au vu de ce qui se passe déjà. Dans les normes, c'est la saison des pluies, mais il y a toujours des poches de sécheresse. C'est pourquoi, conseille-t-il, il est préférable de semer le niébé, l'arachide ou le maïs amélioré qui ont un cycle précoce, se développent et mûrissent plus rapidement. Ils se produisent en 60 jours par rapport aux semences locales.
La question de la pluviométrie et de son irrégularité avait d'ailleurs été annoncée par l'Agence nationale de la météorologie (ANAM). Lors d'une conférence de presse qu'elle a animée avant le début de la campagne agricole (le 6 mai 2025), elle annonçait un démarrage tardif de la saison. Certains agriculteurs interrogés disent n'avoir pas eu vent de cette information.
Vue des champs sarclés qui ont besoin d'eauAu-delà du Burkina, il s'agit d'une problématique mondiale. Le rapport mondial des Nations unies sur le climat auquel a contribué l'équipe du Fond alimentaire mondial (FAO) avait déjà alerté sur le phénomène. À travers ce rapport, les Nations unies se disaient inquiètes des conséquences sur les populations. Entre l'insécurité alimentaire, les déplacements de populations, les conflits, etc., les phénomènes météorologiques extrêmes sont l'un des défis du monde actuel.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Nos confrères Guezouma Sanogo et Phil Roland Zongo sont désormais libres après avoir été réquisitionnés courant le mois de mars 2025. Selon des sources contactées par Lefaso.net, ils ont été libérés le lundi 21 juillet 2025.
En rappel, ils avaient été emmenés suite à l'assemblée générale de l'Association des journalistes du Burkina ( AJB). Cette association a finalement été dissoute pour manque d'existence légale. Guezouma Sanogo en était le president.
Le mois de juillet connaît une vague de libérations de certains de nos confrères.
En effet, Luc Pagbelguem et Boukari Ouoba ont eux aussi pu regagner leurs familles respectives le 17 juillet 2025 dernier.
Lefaso.net
Lire aussi : Burkina/Médias : Les journalistes Luc Pagbelguem et Boukari Ouoba libérés
Le ministre de l'Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubakar Savadogo, accompagné de son collègue de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé, et des autorités de la région de l'ex-Boucle du Mouhoun, a présidé, ce mardi 22 juillet 2025 à Dédougou, le lancement officiel national de l'administration des épreuves du Brevet de qualification professionnelle (BQP). Pour cette session de 2025, environ 3000 candidats sont en course pour la certification de leurs aptitudes au plan national.
La composition de l'examen du Brevet de qualification professionnelle (BQP) session de 2025 a débuté ce mardi 22 juillet 2025 sur toute l'étendue du territoire national. Le ministre de l'Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubakar Savadogo, a donné officiellement le coup d'envoi de l'administration des épreuves au Centre régional de formation technique et professionnelle Burkina Suudu Bawdè de Dédougou, capitale de la région de l'ex-Boucle du Mouhoun.
Le clou du lancement a été l'ouverture par le ministre Savadogo de l'enveloppe de l'épreuve de dessin technique pour le compte des candidats dans le métier de constructeur métallique. Il a été assisté dans cette tâche par son collègue chargé de l'urbanisme, Mikaïlou Sidibé. Profitant de l'occasion, ce dernier a encouragé les candidats avant de leur souhaiter « plein succès au bout de leurs efforts ».
Laurent Sanou se veut confiant de sa victoire au soir du 29 juillet prochainPour la première fois, le BQP est à la fois composé et lancé dans cette région qui présente 133 candidats à cette session parmi les 2 964 sur toute l'étendue du territoire national. Les différents candidats composent dans 16 filières professionnelles, dont la maintenance automobile, la maçonnerie polyvalente, la construction métallique et la maintenance des équipements et systèmes informatiques. Leur espoir est grand qu'au soir du 29 juillet prochain, chacun obtiendra la certification de ses compétences techniques et professionnelles. Et ce n'est pas Laurent Sanou qui dira le contraire. « Je me suis préparé pour affronter les épreuves avec courage et espoir de décrocher mon diplôme », a confié le candidat en construction métallique.
Les autorités gouvernementales et régionales sont venues encourager les candidatsDe meilleures performances, une fierté exprimée
Pour sa part, M. Savadogo a exhorté les candidats à être fiers et surtout à se suffire de ce qu'ils ont comme connaissances pour aborder la composition. « Eviter de tomber dans la tricherie car ce n'est pas digne », les a-t-il moralisés. Il a indiqué que le BQP s'illustre comme une réponse stratégique à la demande de main-d'œuvre qualifiée rimant avec le désir de souveraineté voulu par les plus hautes autorités du pays. C'est pourquoi, dit-il, « on ne peut pas dire qu'on veut être souverain et on n'a pas de compétences pour développer les potentialités de notre pays ».
Le ministre Boubakar Savadogo a invité les candidats à se départir de la tricherieLe ministre Savadogo a remercié son collègue de l'Urbanisme pour sa présence à ses côtés. Il a salué les acteurs régionaux, avec le gouverneur en première ligne, pour leur investissement dans la bonne tenue des examens dans la région. Il n'a pas manqué de célébrer la bravoure et les sacrifices des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie qui donnent le meilleur d'eux-mêmes pour restaurer la paix et la quiétude partout au Burkina Faso.
Commentant les résultats des examens scolaires déjà bouclés comme le BEPC, le CAP, le BEP, le baccalauréat et le CQP, le chef du département ministériel se réjouit des performances réalisées. Car, précise-t-il, elles sont meilleures par rapport à celles des sessions précédentes. Au baccalauréat par exemple, le taux de succès national atteint 56% en 2025 alors qu'il était d'environ 52% en 2024. Ainsi, le ministre dit être reconnaissant des efforts des différents acteurs qui ont permis d'engranger ces résultats.
Alphonse Dakuyo
Lefaso.net
Michel Bossofa Somé, ancien réalisateur, concepteur et producteur à la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB), est décédé le 21 juillet 2025 à l'âge de 71 ans. « Homme exceptionnel », « bibliothèque de la musique », « pionnier des clips vidéos » ; voici, entre autres, ce que certains de ses proches collaborateurs et admirateurs gardent de lui. Leurs témoignages !
El Tafa Siboné, animateur culturel : « Il était une personne exceptionnelle »
« Michel Bossofa Somé était une personne exceptionnelle, tant sur le plan professionnel que social. Sur le plan professionnel, il était doté d'un potentiel incommensurable. En réalité, il était plusieurs potentialités en une personne, car au-delà de sa profession de réalisateur, il pouvait te faire lui-même les prises d'images, de sons et le montage pour une émission ou un clip vidéo. Sur le plan social, il débordait d'humanisme, il aidait beaucoup de gens, même ceux qu'il ne connaissait pas, sans rien attendre en retour. II avait une belle âme. L'homme m'a inculqué des valeurs inestimables. Sa disparition est une perte pour le Burkina et même l'Afrique. Nous prions pour le repos de son âme. »
El Tafa SibonéHervé Honla, journaliste culturel : « C'est une bibliothèque de la musique burkinabè qui nous a quittés »
« Michel Bossofa fait partie des hommes de média, ou est sinon la personnalité médiatique qui a redonné les lettres de noblesse à la musique burkinabè à la télévision nationale du Burkina. Je retiens de lui quelqu'un de profondément vrai, courageux et rigoureux. Mais aussi très sociable et profondément attaché à sa culture. Personnellement, Michel m'a toujours beaucoup soutenu et beaucoup encouragé. Il prenait toujours ma défense en public devant les gens et n'hésitait pas à me dire de poursuivre sur la même lancée. C'est une bibliothèque de la musique burkinabè qui nous a quittés. »
Hervé HonlaÉvariste Combary, directeur des chaînes thématiques de la RTB : « Il fut le pionnier des clips vidéos au Burkina Faso »
« J'ai vu pour la première fois Michel Bossofa Somé dans les années 1993 quand j'étais à l'université de Ouagadougou. Je me rappelle qu'il était arrivé ce jour-là à l'université en voiture dans laquelle jouait de la musique. En tant qu'étudiant en art et communication, nous sommes allés par la suite à la télévision et c'est là que j'ai pu le côtoyer. C'est quelqu'un qui est de prime abord impulsif mais sans rancune, prêt à partager son savoir. Quand on dit musique burkinabè, on doit dire Michel Bossofa. Quand on parle de clip au Burkina Faso, c'est son nom qui doit sortir. Il est le père, le pionnier des clips vidéos selon moi. Il est vrai qu'il y a d'autres réalisateurs à la télévision qui faisaient des clips, mais je pense qu'il a joué un rôle très important en la matière. Une émission comme Reemdogo, c'est lui. J'ai eu la chance de participer à ses côtés à des castings de choix de présentateurs quand je suis arrivé à la télévision nationale. National show, c'est lui. Télé agenda, c'est également lui. Il s'est beaucoup donné pour la musique, il était lui-même musicien. La dernière apparition de Bossofa dans une émission télévisée, c'était en décembre lors des Zénith Clip Awards (ZECA). Nous lui avons rendu hommage en lui décernant une attestation pour le pionnier qu'il est dans la réalisation de clip vidéo au Burkina. Toutes nos condoléances à sa famille et nous le garderons toujours dans nos cœurs. »
Evariste CombaryMarius Diessongo, journaliste culturel : « Il a apporté beaucoup au monde du show-biz »
« C'est un technicien de l'image et du son parce qu'il a fait une formation au Burkina et en Europe. Il a décidé de se mettre au service de la musique parce que c'est sa passion. Sous la Révolution, en compagnie de son frère Valère Somé, ils ont accompagné le capitaine Thomas Sankara dans la production audiovisuelle dédiée à la musique. C'est l'ami des artistes. C'est un monsieur très passionné. Il l'a démontré en créant la première émission de variétés, Reemdogo, au Burkina Faso. Elle a connu un grand succès. Il est le pionnier dans la réalisation de clips vidéo qui a aidé beaucoup d'artistes. Il a apporté beaucoup au monde du show-biz au Burkina Faso. Paix à son âme. »
Marius DiessongoPropos recueillis par Serge Ika Ki
Lefaso.net
Sur sa page Facebook, l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a fait savoir que pour la première fois, une équipe de l'ASCE-LC a été conviée à assister à une audience solennelle de la chambre criminelle de la Cour de Cassation.
Il s'agit d'une procédure judiciaire opposant le Ministère Public à B. B., ancien Chef du service cadastre et des travaux fonciers de la Direction Régionale des Impôts des Hauts-Bassins, et T. Y., ancien Directeur Provincial des Impôts de Tuy (Houndé).
Les deux individus avaient été condamnés par la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso pour népotisme, simulation illicite et blanchiment de capitaux, à la suite d'une enquête préliminaire menée par l'ASCE-LC sur dénonciation du Réseau National de Lutte contre la Corruption (REN-LAC) dans le mois de décembre 2023.
A l'issue de l'audience, le 22 mai 2025, la chambre criminelle de la Cour de Cassation a rendu sa décision dans cette affaire. Le pourvoi introduit par B. B. contre l'arrêt n°13 du 12 juin 2024 rendu par la chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso a été jugé recevable sur la forme mais rejeté sur le fond.
La Cour a constaté l'absence d'un mémoire contenant les moyens de cassation, exigé par l'article 413-4 du Code de procédure pénale. En l'absence de cet élément juridique fondamental, le recours a été déclaré non fondé, et le demandeur condamné aux dépens.
« Cette décision marque la fin de la procédure pénale dans cette affaire et souligne l'importance du respect scrupuleux des exigences procédurales dans les recours introduits devant la plus haute juridiction judiciaire du Burkina Faso. Elle rappelle à tous les justiciables que la rigueur et la qualité des actes de procédure sont des conditions indispensables à la recevabilité de leurs recours.
La participation de l'ASCE-LC à cette audience reflète l'engagement continu de l'institution dans le suivi des affaires judiciaires liées à la corruption et dans le renforcement de la culture de la probité et de la responsabilité publique », peut-on lire sur la page Facebook de l'ASCE-LC.
Lefaso.net
Source : ASCE-LC
La troisième édition de la grande saison du tourisme interne a été lancée le samedi 19 juillet 2025, à Tenkodogo. L'innovation cette année a été un concours de photographie organisé par Faso Tourisme pour la promotion des sites et attraits touristiques du pays. Trois lauréats ont été primés à l'issue du travail mené par le jury présidé par la journaliste Bassératou Kindo. Dans l'ordre et du premier au troisième, on a : Yassine Sourabié, Herman Frédéric Bassolé (journaliste à Lefaso.net) et Kadjo Marcel Ahondo. Dans les lignes qui suivent, chacun d'eux donne son ressenti après avoir reçu des attestations, plus respectivement les sommes de 1 million, 500 000 et 250 000 francs CFA. Ils disent par la même occasion ce qu'il faudrait pour accompagner les photographes dans l'accomplissement de leur métier. Lisez plutôt !
Yassine Sourabié
« La photographie que j'ai présentée à la première édition de ce concours de photographie des sites et attraits touristiques édition 2025, est celle de la mosquée de Dioulassoba. On voit sur la photo le toit de la mosquée. Le titre de l'œuvre, c'est : "L'âme de Dioulassoba". J'ai voulu montrer la solidarité qu'il y a dans cette localité parce que dans cette ville, il n'y a pas que des musulmans. Il y a aussi des chrétiens et des personnes d'autres religions. Mais c'est la mosquée qui est la référence à Dioulassoba. C'est ce que j'ai voulu montrer et recevoir le premier prix à cette première édition est pour moi un immense honneur. Je souhaite que de telles initiatives se pérennisent et que les jeunes photographes soient davantage encouragés pour l'avancée de la photographie, mais aussi pour une bonne visibilité de notre pays. »
Le souhait de Yassine Sourabié, qui pose ici avec son œuvre, est d'être citée parmi les grandes artistes photographes de l'Afrique et du mondeHerman Frédéric Bassolé
« L'œuvre que j'ai présentée s'intitule : "Entre ciel et crocs, l'ultime envol". Elle représente un crocodile de la mare sacrée de Bazoulé, à côté, un guide qui tient un bâton au bout duquel il y a un poulet ; et le crocodile, par un saut, où il décolle carrément du sol, essaie d'attraper le poulet en question. J'ai voulu montrer trois choses à travers cette photographie : le ciel, l'eau et la terre. Ces crocodiles sont dans un environnement un peu difficile. Il y a la mare qui tarit, alors qu'on estime à environ 200 le nombre de crocodiles qui y vivent. Je voulais montrer que malgré tout, ces crocodiles sont capables de faire de belles choses. Je remercie Faso Tourisme pour cette initiative. Et je souhaiterais qu'il y ait davantage de cadres d'expressions pour accompagner les photographes. Lors des Galian, Faso Tourisme a donné un prix spécial. Aujourd'hui, ce sont des prix en photographie qui sont décernés. Ce n'est pas mal. Il faut des espaces de ce genre pour permettre aux photographes de mieux s'exprimer, mais également d'autres espaces pour pouvoir exposer les œuvres. On espère qu'avec le ministère en charge du tourisme, ce vernissage qui s'effectue à Bagré ne s'arrêtera pas là ou à Ouagadougou. Il faudrait d'autres occasions pour les présenter au public d'ici et d'ailleurs. »
« En autodidacte, je me suis formé aux techniques photographiques et aux codes du photojournalisme », Frédéric BassoléKadjo Marcel Ahondo
« Mon œuvre porte sur un masque, sculpté sur le site en granit de Laongo. Le titre : "Le masque sentinelle". Pour moi, un masque fait référence à l'Afrique. C'est l'une de nos identités et cette œuvre particulièrement est un masque muet, qui ne parle pas, mais qui veille sur les lieux. Je dirais même que c'est un VDP (Volontaire pour la défense de la patrie) ancestral. Il porte beaucoup de choses et comporte beaucoup de mystères, qu'il faut que les populations décodent. Sur le long terme, c'est une œuvre intemporelle, qui peut nous dire plusieurs choses à la fois et ce, chaque jour qu'on la regarde. Je veux par cette photographie inviter le public burkinabè à s'intéresser à ce genre de site, de création, même si ce n'est pas vivant. C'est muet, mais on peut explorer cela sous diverses facettes, méditer et mettre en même temps le talent de nos artistes en vue. Je les invite par la même occasion à consommer les photos. Et pour que cela puisse mieux se faire, il faut un accompagnement de l'État. Il devrait créer un circuit de vente pour les photographes. En vrai, il est difficile pour eux de faire les photos et de les vendre. C'est en cela que je salue l'initiative de Faso Tourisme qui organise ce concours de photographie des sites et attraits touristiques. Ce que nous attendons par la même occasion, c'est de nous aider à les faire consommer localement, et à les faire voyager. Ce serait un honneur pour les créateurs de voir leurs œuvres consommées dans les hôtels, restaurants, ministères, différents services, bref, dans les institutions du pays et celles d'ailleurs. »
L'œuvre photographiée par Marcel Ahondo se situe sur le site en granit de Laongo, près de Ziniaré, à quelques 35 km de la ville de OuagadougouPropos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net
L'Ambassade de France au Burkina Faso informe, via un communiqué publié ce 22 juillet 2025, de la fermeture temporaire de deux services du Consulat général à Ouagadougou.
Le service de l'administration des Français sera inaccessible du 25 juillet au 5 août 2025. Quant au service des visas, il suspendra ses activités du 1er au 11 août 2025.
Aucune précision n'a été donnée sur les raisons de ces interruptions, mais les usagers sont invités à anticiper leurs démarches en conséquence.
Lefaso.net
Source : Site officiel de l'Ambassade de France au Burkina
Dans le cadre du projet de réhabilitation de la maternité Guimbi Ouattara de Bobo-Dioulasso, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a fait un don de matériels médico-techniques et d'un chèque à ladite maternité. La cérémonie de remise dudit don a eu lieu dans les locaux de la maternité en présence des autorités administratives, sanitaires, de la représentation de la chefferie coutumière, des agents de santé et des membres du comité de gestion du projet de réhabilitation de cette maternité.
Composé essentiellement d'un chèque de 15 millions de FCFA et de matériels médico-techniques d'une valeur de 8 millions de FCFA, ce don vise, selon le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) Alain Akpadji, à améliorer les capacités opérationnelles de la maternité Guimbi Ouattara spécifiquement et celles des acteurs de santé de la région. Ceci permet, dit-il, d'améliorer l'offre de soins et le service de santé en matière de santé sexuelle et de la reproduction. Il y a dix mois de cela, rappelle-t-il, l'UNFPA était passé superviser les programmes et projets qu'ils développent dans la région du Guiriko (ex Hauts-Bassins).
Alain Akpadji, représentant résident de l'UNPFA au Burkina Faso« Au cours des échanges, il est ressorti que les capacités de cette maternité dans un état de délabrement avaient besoin d'être réhabilitées. C'est aussi dans le but d'accompagner la vision du gouvernement qui veut rénover toutes ses structures que le Premier ministre himself était venu procéder au lancement des travaux d'un montant de 300 millions de FCFA », a justifié le représentant résident de l'UNFPA au Burkina Faso. En tant qu'agence des Nations unies qui s'occupe des questions de la santé sexuelle et de la reproduction, l'UNFPA, assure Alain Akpadji, soutient ces efforts.
Le représentant résidant de l'UNFPA (complet sombre) remettant le chèque au Haut-commissaire« Malgré les efforts consentis dans ce sens, nous avons enregistré des cas de décès. Des efforts doivent être faits, des investissements doivent être multipliés afin que les capacités des structures soient renforcées. Nous souhaitons que les capacités de la maternité soient renforcées pour offrir à la population des services de santé sexuelle et de la reproduction de qualité, encourager les populations, les femmes enceintes surtout, à fréquenter les structures de santé », a-t-il souhaité. Il pense que si le centre de santé est dans un état défectueux, il est difficile pour ces femmes de bénéficier de soins de qualité. Pour éradiquer les décès maternels, il estime qu'il faut l'engagement de tout le monde, à commencer par les agents de santé, en passant par toutes les autorités pour arriver à la population elle-même.
Le DRS recevant le matériel des mains du Haut-Commissaire du HouetAu nom des bénéficiaires, le directeur régional de la santé de la région du Guiriko, le Dr Issa Konaté, se dit ravi de recevoir ce lot de matériel et ce chèque de la part de l'UNPFA. Ce matériel, pour lui, vient renforcer le plateau technique et permettre aux acteurs d'offrir des soins adéquats à la population. Il promet d'en faire bon usage. « Toute l'équipe en service à la maternité Guimbi Ouattara est satisfaite et l'engagement est pris pour utiliser ça de façon optimale », a-t-il rassuré. Ce don, se félicite-t-il, permettra de rehausser le niveau de prestation de cette structure afin de soulager les usagers du centre.
Le DRS de la région du GuirikoReprésentant le gouverneur de la région, le haut-commissaire du Houet laisse entendre que c'est avec une joie immense qu'il a assisté à la remise de ce matériel médico-technique à la maternité Guimbi Ouattara par l'UNFPA. Guimbi Ouattara à Bobo-Dioulasso, reconnait-il, est une formation sanitaire de marque dont le bâtiment date d'avant 1960. Il ressort, regrette Laurent Kontogom, que ce bâtiment est dans un état de délabrement avancé. « C'est ainsi que les communautés ont porté l'initiative de réhabiliter l'établissement. L'UNFPA a voulu apporter du matériel médico-technique et un chèque pour sa part de contribution », a-t-il précisé. Chose qui, pour lui, va apporter un coup de pouce dans la mobilisation des ressources nécessaires pour réhabiliter cette maternité. Il tient à remercier les donateurs et invite d'autres bonnes volontés à emboîter le pas de l'UNFPA pour venir à bout de ce défi. Par ailleurs, il adresse des mots d'encouragement aux agents de santé de la région et spécifiquement à ceux qui officient dans cette maternité. Aux bénéficiaires directs, il invite à faire un bon usage du matériel reçu et du chèque.
Une photo de famille pour immortaliser la cérémonieÀ noter que les matériels médico-techniques sont composés, entre autres, de lits d'hospitalisation, de matelas médicaux, de kits de réanimation pour nouveau-nés, de fauteuils roulants…
Djaryigo Diarra
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Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience le ministre des Affaires étrangères, de l'Immigration et des Expatriés de la République Arabe d'Égypte, Dr Badr ABDELATY. C'était le mardi 22 juillet 2025, à Ouagadougou.
L'hôte du jour était porteur d'un message du Président égyptien, Abdel Fattah AL-SISSI à son homologue burkinabè.
« J'ai transmis les salutations et le soutien du Président de la République Arabe d'Égypte au Président le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Je lui ai aussi remis un message écrit concernant notre coopération bilatérale et l'engagement de l'Égypte de continuer à renforcer cette coopération », a t-il déclaré à sa sortie d'audience.
Le Président du Faso et son hôte ont échangé sur plusieurs sujets d'intérêt commun tels que : les investissements, le commerce, la sécurité et la défense notamment la lutte contre le terrorisme.
« L'Égypte s'engage à soutenir les trois pays de l'AES (le Burkina Faso, le Niger et le Mali ) dans leur combat commun contre le terrorisme et nous continuerons à leur fournir tout type d'aide. Dans le cadre du renforcement de nos relations, nous sommes prêts à toutes sortes de coopération avec le Burkina Faso et l'ensemble des pays frères de l'AES », a souligné Dr Badr ABDELATY.
« Nous remercions profondément le Président TRAORÉ pour son soutien à l'unité africaine et sa lutte pour la souveraineté du Burkina Faso », a t-il ajouté. Pour le ministre égyptien, le renforcement de la coopération entre les deux pays peut aussi porter sur des secteurs comme l'agriculture, la fabrication des produits pharmaceutiques, les infrastructures pour le bonheur des deux peuples.
Au cours de cette audience, l'émissaire égyptien a traduit toute sa reconnaissance au Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour son soutien à la candidature de l'ancien ministre égyptien chargé du Tourisme, Dr Khaled El-ENANY, pour le poste de Directeur général de l'UNESCO.
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Source : DCRP Présidence du Faso
Le programme 2SCALE organise, du 22 au 25 juillet 2025 à Koudougou, une session de formation au profit d'acteurs nationaux (agents du ministère de l'Agriculture, des champions d'affaires, des innovateurs, des consultants et universités), une formation sur les modules clés de son approche d'agrobusiness inclusif. À l'issue de cette session, les participants devront s'approprier l'approche pour pouvoir l'implémenter dans les activités.
Les acteurs de mise en œuvre du programme 2SCALE ont amorcé une autre étape de la mise en œuvre du programme : celle de la capitalisation et de la dissémination de l'approche 2SCALE à l'échelle nationale, au-delà des partenariats publics et privés (PPP). C'est tout le sens de la présente session de formation à Koudougou (22 au 25 juillet 2025) au profit d'acteurs nationaux sur les modules clés de son approche d'agrobusiness inclusif. Selon le chef d'équipe pays de 2SCALE Burkina Faso, Richard Bationo, ingénieur socio-économiste, l'approche agrobusiness inclusif fait juste le distinguo entre l'agrobusiness de façon générale et celui inclusif. Dans l'inclusivité, on peut retrouver les couches défavorables.
Les participants sont des cadres du ministère de l'Agriculture, des innovateurs, des champions d'affaires, etc.« Ce n'est pas juste un cloisonnement de partenariats pour mener pour mener des activités, mais voir aussi ce que le petit producteur gagne, ce que le consommateur à la base peut apporter ? », a-t-il expliqué. Au cours de ces 96 heures, trois modules seront présentés aux participants. « Premièrement, nous présenterons les fondamentaux de l'approche 2SCALE. Car toute science commence par un vocabulaire. Nous voulons que les entreprises d'agro-business passent d'un point A à un point B avec plus de performance », a-t-il déclaré.
Selon le chef d'équipe pays de 2SCALE Burkina Faso, Richard Bationo, trois modules sur l'approche 2SCALE seront partagés avec les participants.Le deuxième module sera consacré à la co-création. Car toutes les démarches doivent être bien agencées pour que l'idée voie sa finalisation. Enfin, le troisième module sera l'occasion de montrer comment on peut évaluer la facilitation d'un partenariat jusqu'à sa maturité. « Nous souhaitons qu'à l'issue de cette session, les participants s'approprient l'approche pour pouvoir l'implémenter dans les activités », a-t-il espéré.
Modeste Ouédraogo a apprécié les résultats de l'approche 2SCALE.Modeste Ouédraogo est le secrétaire exécutif de la Fédération nationale des industries agroalimentaires de transformation au Burkina Faso. Il participe à cette formation au titre de « Inclusive business-agro », une plateforme qui regroupe plusieurs acteurs et qui a été développée dans le cadre du programme 2SCALE. « Notre participation à cet atelier vise à pouvoir capitaliser les innovations que le programme a pu développer avec des partenariats qui ont véritablement montré ses preuves, surtout au niveau de l'accroissement en termes de part de marché au niveau des entreprises », a-t-il reconnu avant d'ajouter : « Il s'agit de voir comment on peut le capitaliser en notre sein pour aussi développer les initiatives au profit d'autres qui n'ont pas bénéficié du programme. » Gonbila Zongo du ministère en charge de l'Agriculture veut, à l'issue de la session, acquérir des connaissances qu'il pourra ensuite partager sur le terrain à tous les niveaux des filières agroalimentaires. « Nous disons merci à 2SCALE qui a pensé à cette initiative », a-t-il terminé.
Gonbila Zongo, du ministère en charge de l'Agriculture, a témoigné sa gratitude au programme 2SCALE pour cette initiative.Pour rappel, le programme 2SCALE est mis en œuvre pendant une dizaine d'années dans 10 pays d'Afrique de l'Ouest et pendant 7 ans au Burkina Faso. Il est à sa dernière année de mise en œuvre. Il est conçu pour incuber et accélérer le développement de modèles d'affaires inclusifs dans les systèmes agroalimentaires africains. Au Burkina Faso, il est mis en œuvre par un consortium dirigé par IFDC avec BoPInc et SNV. 2SCALE est co-financé par le secteur privé et le ministère néerlandais des Affaires étrangères. Il a pour objectif de contribuer à une sécurité alimentaire et nutritionnelle, à une croissance économique durable et inclusive, à la stabilité de l'Afrique. Cette activité est la 3e du genre.
Obissa Juste
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Le drapeau burkinabè flotte désormais dans le 7e art mondial. La réalisatrice Apolline Traoré a annoncé, ce mardi 22 juillet 2025, son admission en tant que membre de l'Académie des Oscars aux États-Unis.
« Un rêve de petite fille se réalise. C'EST OFFICIEL. Je suis désormais membre de l'Académie des OSCARS aux USA », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Réalisatrice multi-récompensée au niveau national et international, Apolline Traoré avait notamment remporté l'Étalon d'argent de Yennenga avec son film Sira lors du FESPACO 2023.
Pour rappel, l'Académie des Oscars est une organisation professionnelle américaine qui décerne chaque année les prestigieuses récompenses du cinéma, communément appelées « Oscars ».
À noter que le documentariste burkinabè Michel K. Zongo est également membre de l'Académie depuis 2020.
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Le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) a ouvert, ce 22 juillet 2025 à Ouagadougou, un atelier de concertation réunissant les communicateurs des structures partenaires et les points focaux régionaux. L'objectif est de renforcer la synergie entre les acteurs, d'harmoniser les méthodes de collecte et de diffusion des informations et de valoriser les acquis du projet. Cette rencontre va permettre de mettre en place un groupe de travail en communication, conformément aux recommandations formulées lors de la 5ᵉ mission d'appui technique de la Banque mondiale.
Il s'agit, à travers cet atelier, de présenter le dispositif intégré de communication du projet, de partager des expériences sur la conduite des opérations de communication et de réfléchir aux moyens de renforcer le partenariat entre le PGPC/REDD+ et les médias locaux. Les discussions vont également porter sur les éléments à mobiliser pour mieux valoriser les résultats obtenus et accroître leur visibilité.
Le cadre de concertation a réuni les représentants des structures partenaires, des communicateurs et des points focaux régionaux et de l'équipe centrale du projet. En prenant la parole, le coordonnateur du PGPC/REDD+, Soumaïla Bernard Tougma, a rappelé les bases de cette rencontre. « L'objectif de cet atelier, c'est d'harmoniser les méthodes de collecte et de traitement de l'information, au profit des bénéficiaires, mais aussi des techniciens. Cela nous permet de rendre compte de ce qui se fait concrètement sur le terrain. Chaque structure doit pouvoir présenter ses actions, les données collectées et la manière dont elles sont diffusées. Ensemble, nous devons adopter une approche commune pour éviter les disparités », a-t-il justifié. Pour le coordonnateur, cette démarche est essentielle dans un contexte où le projet affiche déjà des réalisations notables dans toutes ses composantes. Et les résultats, qu'il juge encourageants, devraient être désormais mieux documentés, partagés et capitalisés.
Il est attendu des participants qu'ils s'approprient le dispositif de communication du PGPC/REDD+Des réalisations à valoriser
Lancé en mai 2023, le PGPC/REDD+ est conçu pour impacter durablement 96 communes du Burkina Faso, en favorisant une gestion rationnelle des paysages communaux et en contribuant aux objectifs de lutte contre la déforestation et le changement climatique. Depuis sa mise en œuvre, le projet a déjà permis de développer plusieurs initiatives locales, allant de la restauration de terres dégradées à la promotion de pratiques agricoles durables. Ces actions, bien qu'efficaces sur le terrain, restent parfois insuffisamment médiatisées, ce qui réduit leur visibilité auprès des populations, des partenaires et des bailleurs. C'est dans cette logique que l'atelier de concertation devient un moment clé pour consolider la stratégie de communication, car la valorisation des acquis est désormais une priorité pour assurer la pérennité des actions engagées. « La communication est transversale et concerne tout le monde. Elle doit permettre non seulement d'informer, mais aussi de fédérer, de mobiliser et de rendre compte des efforts consentis. Cette rencontre est donc plus que nécessaire », a souligné Soumaïla Bernard Tougma.
Le coordonnateur du PGPC/REDD+, Soumaïla Bernard TougmaUn autre objectif de cette rencontre est de mettre en place un groupe de travail dédié à la communication. Ce futur cadre collaboratif rassemblera les communicateurs des structures partenaires et les points focaux régionaux afin de documenter de manière continue la vie du projet. Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication du projet, a détaillé la démarche attendue. « Il s'agit de passer à une stratégie intégrée de communication, de mettre en avant les dispositifs existants tels que les plateformes, outils et de réfléchir ensemble à leur animation. Le but est de créer une Task force communicationnelle pour que toutes les informations issues du projet soient capitalisées, organisées et diffusées de manière dynamique et cohérente. » Le spécialiste en communication a insisté sur la nécessité de rassembler la documentation éparse, produite par les différentes structures, et de la rendre accessible dans un format uniforme. Cette organisation permettra de mieux rendre compte des progrès réalisés et de répondre aux exigences des partenaires techniques et financiers.
Le coordonnateur a par ailleurs rappelé que le projet a déjà investi dans des outils concrets pour appuyer cette dynamique. Des appareils photo numériques et des registres numériques ont été mis à disposition des antennes régionales, de la Direction générale de l'économie verte et du changement climatique ainsi que de la Direction de la communication du ministère en charge de l'environnement.
Ces équipements permettront de documenter régulièrement l'avancement des activités sur le terrain. Les prises de vue et les données collectées seront ensuite utilisées pour alimenter les supports de communication du projet, mais aussi pour informer les bailleurs de fonds qui suivent, à distance, l'évolution du programme. « Comme nous sommes dans une ère numérique, il est indispensable que les informations circulent rapidement, tout en respectant les règles de confidentialité et en veillant à ce que les contenus partagés ne compromettent pas la mise en œuvre des activités », a précisé Soumaïla Bernard Tougma.
Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication du projet, a indiqué qu'une feuille de route commune sera élaboréeLes travaux en groupes thématiques permettront à chaque profil, qu'il soit régional, institutionnel ou technique, d'apporter une contribution adaptée. À l'issue des échanges, une feuille de route commune sera élaborée, définissant les priorités en matière de communication et les modalités de fonctionnement du futur groupe de travail. « Ce n'est qu'un début. À partir de cette première étape, nous allons programmer d'autres activités conjointes, en fonction des orientations que les participants dégageront. L'idée, c'est de construire une dynamique qui ne s'arrêtera pas à cette rencontre », a fait savoir Thierry Ouédraogo.
La Banque mondiale est le partenaire technique et financier du projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+.
Farida Thiombiano
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Le 19 juillet 2025, la capitale malienne a été le théâtre d'un événement à forte portée symbolique et politique : le Forum panafricain « À la Une », organisé par Youri Communication en partenariat avec Africable Télévision. Cette troisième édition, consacrée aux crimes coloniaux et aux réparations, s'inscrit dans la dynamique de l'Union africaine qui a déclaré 2025 comme « l'année des réparations ».
Sous le thème évocateur « Crimes coloniaux : l'heure des compensations a sonné », chercheurs, économistes, juristes et parlementaires de plusieurs pays africains se sont réunis à Bamako pour lancer un plaidoyer collectif en faveur de la justice historique. Une justice qui ne se limite plus aux excuses morales, mais qui réclame désormais des actes concrets, juridiques et économiques.
La souveraineté comme condition préalable
Pour Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun Haïdara, expert en relations internationales, aucune véritable réparation ne sera possible sans la pleine souveraineté des États africains. L'orateur a ainsi salué l'émergence de l'Alliance des États du Sahel (AES), perçue comme la première force politique continentale réellement souveraine, capable de porter des revendications fermes.
« Il est impératif de repenser radicalement les relations Afrique-Europe. La reconnaissance des crimes coloniaux doit être une condition préalable à tout partenariat futur », a-t-il déclaré.
Haidara a également appelé à l'élaboration d'un dossier juridique africain indépendant sur les crimes coloniaux et à une réforme du droit international, actuellement trop souvent instrumentalisé au détriment de l'Afrique.
Le pillage de l'or africain en chiffres
Intervenant avec force, l'économiste Fousseynou Ouattara a livré des chiffres accablants sur le pillage économique du continent durant la colonisation. Selon lui, la France détient aujourd'hui environ 4 800 tonnes d'or, dont près des deux tiers auraient été extraits d'Afrique. Quant au Royaume-Uni, il stockerait plus de 2 000 tonnes provenant également du continent africain.
« Ils ne les ont pas payées, ils les ont roulées. La même chose en Angleterre », a fustigé Ouattara, dénonçant une spoliation historique systémique.
L'économiste a appelé à la création d'un comité chargé d'évaluer les dommages, tant matériels qu'immatériels, et a souligné la nécessité de restituer les objets de valeur volés, de verser des compensations financières et de mettre en place un mécanisme de restitution permanent.
Vers une justice africaine indépendante
Le juriste Youssouf Z. Coulibaly, spécialiste du droit public, a présenté une feuille de route détaillée pour la mise en œuvre des réparations, combinant fondements juridiques africains et internationaux.
Selon lui, le colonialisme peut et doit être qualifié de crime contre l'humanité, ce qui ouvre juridiquement la voie à des réparations.
Il a proposé la création d'un comité panafricain d'experts juridiques chargé de formuler des revendications solides et coordonnées, en s'appuyant sur les traités régionaux et le droit coutumier africain.
Réformer les institutions pour plus d'impact
Modibo Sako, de son côté, a souligné la faible portée actuelle de la Cour africaine des droits de l'homme, limitée par une ratification partielle du Protocole de Ouagadougou. Il a plaidé pour une amplification du rôle de cette institution, qui pourrait, à terme, juger les crimes coloniaux et ordonner des réparations si son mandat est élargi.
Assana Seye, expert en justice internationale, a critiqué l'inefficacité notoire de la Cour pénale internationale (CPI), accusée de partialité et d'inaction face aux crimes coloniaux. Il a proposé certaines alternatives africaines, dont la création d'une Cour pénale du Sahel regroupant les pays de l'AES.
Une mobilisation pour la dignité et la justice
Ce forum, marque un tournant dans la quête de justice postcoloniale en Afrique. Les intervenants ont unanimement souligné que le temps du silence est révolu. La nouvelle génération africaine exige des comptes, un processus de réparation global et coordonné, et surtout, la reconnaissance du tort causé.
En rassemblant des voix panafricaines autour d'un même objectif, Bamako devient une scène centrale de la revendication mémorielle et juridique. La route vers les réparations est encore longue, mais elle est désormais balisée par une conscience collective en éveil et une volonté politique affirmée.
Par Fatim Sanogo