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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 11 hours 37 min ago

Mme Hidalgo, maire de Paris en visite à Alger

Fri, 05/02/2016 - 17:11

L’ambassade de France à Alger a indiqué, vendredi, dans un communiqué que Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris, effectuera une visite à Alger les 7 et 8 février 2016 à l’invitation d’Abdelkader Zoukh, Wali d’Alger.

Durant son séjour à Alger, Mme Anne Hidalgo  sera reçue par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

Mme Hidalgo sera accompagnée à Alger de Patrick Klugman, son adjoint en charge des relations internationales et de la Francophonie.

L’échange entre Paris et Alger entre dans le cadre du pacte d’amitié  signé en 2003 et depuis des projets de coopération entre les deux villes ont été engagés notamment à travers la  mobilisation de l’expertise des services municipaux de la Ville de Paris pour la réhabilitation du Jardin d’Essai du Hamma. Paris a également accompagné la création de l’Ecole de la Propreté à Alger, inaugurée en 2007.

La visite de Mme Hidalgo sera mise à profit pour étudier les moyens d’intensifier encore la coopération entre les deux capitales, notamment en matière de réhabilitation urbaine – dans le cadre de la mise en œuvre du plan Alger 2030 – mais aussi dans les domaines de la culture, du tourisme et de l’innovation.

Categories: Afrique

27 mois d’arrêt des travaux en moins de trois ans pour le Barrage de Souk Tlata (Tizi-Ouzou)

Fri, 05/02/2016 - 17:11

Le nouveau barrage de Souk Tlata (Tizi Ouzou), dont les travaux de réalisation sont en cours, a connu 27 mois d’arrêt de son chantier en l’espace de moins de trois ans en raison des oppositions des propriétaires terriens, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale des ressources en eau (DRE).

Cette perturbation dans la réalisation du nouveau barrage, situé sur l’oued Bouguedoura à 8 km au sud de la ville de Drâa Ben Khedda, a considérablement retardé la concrétisation de ce projet destiné à l’alimentation en eau potable de la partie sud-ouest de la wilaya, souligne un rapport de situation de la DRE.

« Depuis le 15 mai 2012, date de notification de l’ordre de service de commencer les travaux au groupement d’entreprises turque NUROL-OZALTIN, auquel a été confié la réalisation du barrage de Souk Tlata, le chantier a connu 32 arrêts des travaux d’une durée totale de 27 mois », précise le même document.

Ces arrêts sont liés à la « persistance des expropriés à exiger à chaque fois la révision du montant des indemnisations », note le rapport, précisant qu’une fois ce problème pris en charge, « c’était, alors, au tour des célibataires d’exiger d’être relogés ».

Ces derniers ont été pris en charge dans le cadre d’un programme d’aide à l’habitat rural et ont également bénéficié d’une aide de 500 000 DA, attribuée aux bénéficiaires par l’Assemblée populaire de wilaya (APW), rappelle-t-on.
« Le montant global de l’indemnisation des expropriés a atteint un montant de 5 milliards DA. A cette enveloppe s’ajoutent un montant de 3 milliards DA mobilisés pour la construction de 271 logements au profit des expropriés, ce qui donne une enveloppe qui dépasse le coût de construction du barrage de Souk Tlata dont le montant du marché est de 5,8 milliards de DA », déplore le directeur local de l’hydraulique.

De son côté le wali Brahim Merad a révélé, fin novembre dernier, à l’occasion de l’une de ses visites de travail dans les daïras de la wilaya qu’une « enveloppe de 10 millions DA était versé au groupement d’entreprise turque pour chaque journée d’arrêt de travaux ».

Le chef de l’exécutif avait déclaré à propos des oppositions qui retardent et bloquent le lancement des projets, qu’elles « ne seront plus tolérées » n’écartant pas un recours à la justice et à la force publique pour l’installation des chantiers, en cas d’échec d’un règlement à l’amiable.

M. Merad a fait savoir que le groupement chargé de la réalisation de ce projet, pour un délai contractuel de 40 mois, a été officiellement invité à reprendre les travaux le 13 décembre dernier.

Le barrage de Souk Tlata, d’un volume annuel régularisé de 98 millions de m3, est destiné à renforcer l’alimentation en eau potable et industrielle du couloir Tizi-Ouzou/Boumerdes. il permettra à son achèvement d’alimenter 188 villages pour une population estimée à 240.000 habitants répartis sur les communes de Tirmitine, Sidi Naamane,

Tadmaït, Maatkas, Mkira, Ait Yahia Moussa et le pôle d’excellence de Oued Fali (commune de Tizi-Ouzou).

Categories: Afrique

Prix pétrole : le Brent à 34,4 dollars à Londres

Fri, 05/02/2016 - 17:03

Les prix du pétrole cherchaient une direction vendredi en cours d’échanges européens, dans un marché particulièrement volatil. 

Vers 11H05 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,42 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 4 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars gagnait 8 cents à 31,80 dollars.

Les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus la semaine dernière à nettement rebondir après avoir signé de nouveaux plus bas depuis 2003, ont évolué en dents de scie cette semaine.

S’ils sont d’abord repartis à la baisse en début de semaine, alors que la perspective d’une réunion extraordinaire entre pays producteurs semblait s’éloigner, les prix sont ensuite parvenus à se reprendre à la faveur notamment de l’affaiblissement du dollar, et tentaient depuis de se stabiliser.

« La volatilité a été élevée depuis le début de l’année mais elle s’est accentuée cette semaine à la faveur de la baisse du dollar et de pourparlers éventuels entre les pays exportateurs de pétrole. (Jeudi) encore, l’Iran a semblé disposé à participer à de telles discussions », relevait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

Les cours du brut ont en effet bénéficié depuis mercredi de la dépréciation du dollar – qui a atteint jeudi un nouveau plus bas depuis fin octobre -, ce qui a relégué au second plan la forte hausse hebdomadaire des stocks américains de brut rapportée par le département américain de l’Energie (DoE).

« La faiblesse du dollar a retiré une partie de la pression à la baisse s’exerçant sur les prix », notait un analyste chez FXTM, puisque les achats d’or noir, libellés en billets verts, sont rendus moins onéreux pour les acheteurs munis d’autres devises.

Categories: Afrique

Hamel appelle à garantir une meilleure protection du citoyen et des biens publics

Mon, 01/02/2016 - 10:17

ALGER – Le Directeur général de la sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a appelé, dimanche à Alger, à garantir une meilleure protection du citoyen et des biens publics, soulignant la nécessité de faire des lois de la République une « référence essentielle » dans l’action de la police administrative, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Dans une allocution d’ouverture d’un séminaire national sur le rôle de la police administrative dans la protection du citoyen et des biens publics, le général major Abdelghani Hamel a appelé les participants à « déployer tous leurs efforts en vue d’assurer la protection du citoyen et des biens publics et à faire des lois de la République « une référence essentielle » dans l’action de la police administrative tout en tenant compte de la dimension humaine dans l’exécution de la loi.

Il a souligné à ce propos l’importance de « former les agents de la police administrative en dotant celle-ci d’applications intelligentes et des nouvelles technologies en uniformisant les méthodes de travail en coordination avec les différents secteurs ».

La rencontre à laquelle ont assisté les chefs de sûreté des wilayas du centre et des représentants des services de la police administrative des 48 sûretés de wilaya traitera des moyens modernes visant à promouvoir l’action de la police administrative à la lumière des mutations réglementaires au double plan national et international, a précisé le communiqué.

L’action de la police administrative englobe toutes les interventions et les activités de l’administration de la sûreté nationale qui visent, à travers des mesures réglementaires et individuelles et la préservation de l’ordre public.

L’importance du séminaire réside également dans « la recherche de moyens idoines » en fonction des amendements apportés à de nombreux textes juridiques et réglementations en vue d’améliorer le service public qui constitue un « défi permanent » pour la sûreté nationale.

Les travaux de cette rencontre qui se déroulent à l’école de police de Dar El Beida (Alger) s’étaleront sur quatre jours, selon la même source.

Categories: Afrique

Jijel vol de véhicules : Démantèlement d’un réseau de trafiquants

Mon, 01/02/2016 - 10:14

Un « important » réseau de trafiquants de véhicules volés écumant Jijel et des wilayas limitrophes vient d’être démantelé à Jijel, a-t-on appris samedi auprès de la sûreté de wilaya.

Trois membres présumés de ce réseau ont été interpellés au terme d’une enquête menée par la brigade de recherches et d’investigations relevant de la Sûreté nationale. Présentés devant la justice, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Les malfaiteurs (34, 56 et 63 ans) sont poursuivis pour faux et usage de faux, falsification de documents administratifs (cartes grises, certificats de résidence, permis de conduire… ) et de revente de véhicules appartenant à une agence de location de voitures basée à Alger.

Au cours de l’opération, les éléments de la BRI ont récupéré quatre voitures et saisi divers matériels, des documents falsifiés, des cachets humides et des cartes SIM ayant servi à ce trafic, a-t-on précisé de même source.

Categories: Afrique

Appui de l’Etat aux cultures fourragères pour soutenir la filière lait

Mon, 01/02/2016 - 10:09

ALGER – Un dispositif de soutien aux cultures fourragères a été mis en place pour améliorer les performances des élevages afin de parvenir à l’augmentation de la production laitière et à la réduction de l’importation de la poudre de lait, ont indiqué dimanche des responsables du secteur.

Le grand déficit en alimentation des élevages, principale contrainte de la filière lait, a poussé les pouvoirs publics à réorienter leur soutien aux cultures fourragères, a expliqué Mme Sabah Yousri, la représentante de la direction de la régulation et du développement de la production agricole auprès du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.

Mme Yousri s’exprimait lors d’un atelier national sur le développement des cultures fourragères dans le cadre du programme de la filière lait, qui a regroupé des techniciens et spécialistes des cultures céréalières et fourragère ainsi que des producteurs, afin de discuter de ce dispositif.

« Ce soutien concerne l’utilisation et l’acquisition des semences fourragères, la production de l’ensilage et les fourrages enrubannés », a-t-elle précisé.

Pour les semences fourragères (semences à petits et grands grains, celles des légumineuses fourragères, graminées fourragers…), le seuil de soutien peut atteindre jusqu’à 50% de leur prix de référence.

La production de l’ensilage est soutenu à hauteur de 1.000 DA/m3 et le fourrage enrubanné à 30% du prix de référence.

« Tout exploitant agricole intégrant les cultures fourragères dans le système de production ouvre droit à ces subventions », a-t-elle indiqué soulignant que les conditions d’éligibilité à ce soutien sur le Fonds national de développement agricole (FNDA) et les modalités de paiement de ces subventions ont été fixées par une décision ministérielle signée récemment.

Le projet de relance de la filière lait dont l’objectif est de réduire le recours aux importations de la poudre de lait dans les trois prochaines années, « exige la mobilisation des ressources disponibles (terres, eau et semences) », a indiqué à l’APS un conseiller du ministre de l’Agriculture, Chérif Omari, en marge de cette rencontre.

L’accompagnement des pouvoirs publics à cette filière est en cours de mise en oeuvre, selon lui.

Un déficit des fourrages de 60%

Les spécialistes de la filière lait estiment le déficit en fourrage à 60% par rapport à l’élevage qui est de l’ordre d’un (1) million de vaches laitières dont 300.000 seulement sont élevées dans des conditions performantes.

« Ce n’est pas suffisant si nous voulons nous inscrire dans une ambition de réduction des importations », note M. Omari.

Pour remédier à cette situation, les spécialistes recommandent de développer le potentiel existant et d’adopter un nouveau système d’élevage plus performant intégrant la méthode intensive.

C’est dans cette optique que s’inscrit la démarche du ministère concernant l’élargissement du soutien aux cultures fourragères pour encourager les agriculteurs dans le cadre de la résorption de la jachère.

Pour ce faire, les pouvoirs publics ont impliqué, pour la première fois, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) dans la production du fourrage vert.

« Notre mission est de mobiliser les semences fourragères. Un grand programme d’importation de semences fourragères (luzerne, pois fourrager, la fèverole, le triticale…) a été arrêté », a indiqué à l’APS le directeur général de cet office, Mohamed Belabdi.

L’OAIC est aussi chargé de faire la rotation céréales-légumineuses fourragère afin de réduire la superficie laissée en jachère chaque année, soit environ 3 millions d’hectares.

Selon les chiffres avancés par l’Institut des grandes cultures lors de cet atelier, l’objectif étant de résorber 500.000 ha de jachère d’ici à 2019 dont 375.000 ha par les fourrages.

Mais les techniciens ont relevé, lors de cette rencontre, plusieurs contraintes au développement des cultures fourragères.

Ils ont ainsi cité une production de semences pratiquement absente (les besoins étant couverts par l’importation), un système de vulgarisation défaillant, l’utilisation d’un matériel végétal de faible performance, une carence en techniques d’ensilage et un soutien non encourageant.

A rappeler que la production laitière nationale est estimée à 3,54 milliards de litres dont 2,5 milliards litres de lait de vache, alors que les besoins sont de 5,5 milliards litres en équivalent lait.

Quant à la facture des importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, elle s’est établie à 1,04 milliard de dollars en 2015.

Categories: Afrique

Bouira: troubles à Khabouzia et au chef-lieu de wilaya

Mon, 01/02/2016 - 10:06

L’affichage de la liste des bénéficiaires de 80 logements sociaux à Khabouzia a engendré une réaction qui a semé le trouble dans cette paisible localité au nord d’Aïn Bessem. Les nombreux mécontents dont les noms ne figuraient pas sur cette liste ont dès la matinée d’hier occupé le siège de la daïra pour exprimer leur refus et contester la liste des heureux élus. C’est en des termes virulents et accusateurs que les manifestants ont accueilli les correspondants de la presse. «Les autorités nous ont trahis! Où sont les promesses d’impartialité? Où est la justice sociale?», ont scandé les manifestants. «Dans cette liste figurent des noms de bénéficiaires auparavant», ajoutera un participant à la manifestation. Les mécontents en plus de rejeter cette liste ont exigé une commission d’enquête. Suite à l’intervention des éléments de la sécurité pour ouvrir l’accès au siège de la daïra, des échanges virulents ont été enregistrés et un jeune a été arrêté par les forces de police. Au chef-lieu de wilaya, ce sont les étudiants du département des langue et culture amazighes qui sont montés au créneau pour revendiquer leurs primes de stage. Les concernés ont boycotté les examens et exigent la régularisation de leur situation qui n’a que trop duré, selon un participant. «Depuis le mois de novembre dernier nous attendons ce dû surtout que l’ensemble des étudiants des autres départements ont reçu leurs primes et bourses», ajoutera notre interlocuteur.

Categories: Afrique

La lutte contre les infections associées aux soins (IAS) est un vaste chantier

Mon, 01/02/2016 - 10:05

RAN – La lutte contre les infections associées aux soins (IAS) est un vaste chantier, a affirmé, samedi soir à Oran, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

« La lutte contre ces infections est un vaste chantier qui interpelle tous les acteurs de la santé », a déclaré le ministre à la clôture de la première conférence internationale d’infectiologie d’Oran, organisée par le Centre Hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran.

« C’est dans le cadre de cette approche globale que le programme national d’hygiène hospitalière, dont l’acte fondateur s’était déroulé à Oran en 2014, a été mis en place et trace les lignes directrices devant guider le travail des comités locaux de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) au niveau de tous les établissements hospitaliers du pays », a encore souligné M. Boudiaf.

« Ce programme n’apporte pas de solution miracle. Il trace le cadre méthodologique et constitue une sorte de guide pour les personnels en charge de l’hygiène hospitalière », a-t-il ajouté.

Afin de lutter contre ces infections liées aux soins, le ministre a rappelé que le personnel doit commencer par se protéger en respectant les normes et en se faisant vacciner contre les maladies évitables comme l’hépatite B.

Le sang utilisé doit être sécurisé. Les sites opératoires doivent être surveillés de manière permanente et les équipements et autres consommables doivent obéir à un protocole strict pour s’assurer de leur parfaite stérilisation, en plus de l’utilisation rationnelle des antibiotiques, a encore recommandé le ministre insistant sur la mise en place, part les praticiens, de réseaux permanents pour rester en contact et développer des approches intégrées.

S’exprimant à la presse en marge de cette rencontre, M. Boudiaf a annoncé que la nouvelle loi sur la santé sera présentée au mois de mars prochain devant le Conseil des ministres, puis l’Assemblée populaire nationale (APN).

Cette loi apporte beaucoup de bonnes choses à même d’améliorer qualitativement le secteur, à l’instar de la création des secteurs sanitaires, l’intégration du secteur privé et renforcement de l’industrie pharmaceutique, entre autres, a assuré le ministre qualifiant ce nouveau texte de « consensuel », qui profitera largement à tous les praticiens de la santé.

Au sujet du Registre national du cancer, M. Boudiaf a estimé « qu’il a enregistré d’excellents résultats permettant de régler le problème de chimiothérapie et de radiothérapie à l’échelle nationale et de savoir le nombre exact de personnes atteintes de cancer chaque année, en plus d’avoir une évaluation exacte de la facture de prise en charge du malade.

La première conférence internationale d’infectiologie d’Oran, qui  s’inscrit dans le cadre de l’application de la stratégie élaborée par la tutelle en vue d’améliorer la prise en charge des patients, a regroupé, deux jours durant, près de 200 spécialistes de différents établissements sanitaires nationaux en plus de spécialistes français, marocains et tunisiens.

Plusieurs interventions ont été programmées lors de cette rencontre abordant, entre autres, les infections nosocomiales en réanimation, les infections urinaires associées, les bactéries multi-résistantes et hautement résistantes, les risques de maladies nosocomiales, les incidences et les facteurs de risques et les facteurs de transmission.

Categories: Afrique

Arabie saoudite : un enfant tué, 9 personnes blessées dans un bombardement depuis le Yémen

Mon, 01/02/2016 - 09:46

Un enfant de 11 ans a été tué et neuf membres de sa famille blessés lorsqu’une roquette tirée depuis le Yémen s’est abattue sur leur maison de la province frontalière de Najran, dans le sud de l’Arabie saoudite, a annoncé la Défense civile.

Le bombardement s’est produit dimanche en fin d’après-midi et l’enfant a été tué sur le coup, tandis que le reste de sa famille a été hospitalisé, a précisé un porte-parole, le lieutenant-colonel Ali ben Omair Al-Shahrani, cité par l’agence officielle SPA.

Plus de 90 civils et soldats ont péri en Arabie saoudite dans des bombardements et escarmouches à la frontière du Yémen depuis le début en mars 2015 d’une opération arabe sous commandement saoudien contre des rebelles chiites yéménites accusés de liens avec l’Iran.

La coalition commandée par Riyad soutient des forces progouvernementales yéménites qui cherchent depuis 10 mois à reprendre le contrôle du pays, notamment de la capitale Sanaa.
Le conflit a fait au total quelque 6.000 morts, dont environ la moitié de civils, selon des estimations des Nations unies.(Afp)

Categories: Afrique

L’aéroport de Dubaï confirme sa place de n°1 mondial en terme de passagers internationaux

Mon, 01/02/2016 - 09:40

L’aéroport de Dubaï a confirmé lundi sa position de numéro un mondial en terme de passagers internationaux, ravie en 2014 à l’aéroport londonien de Heathrow.

Plus de 78 millions de passagers internationaux sont passés par Dubaï en 2015, soit 10,7% de plus qu’en 2014, selon un communiqué de cet aéroport. Quelque 100 compagnies aériennes desservent à partir de Dubaï plus de 240 destinations à travers le monde.

Les passagers indiens ayant emprunté l’aéroport international de Dubaï sont arrivés en tête (près de 10,4 millions, +17% par rapport à 2014), suivis par les Britanniques (près de 5,7 millions, +6%) et les Saoudiens (près de 5,5 millions, +12%).

Début 2015, l’aéroport de Dubaï avait annoncé avoir surclassé l’aéroport londonien de Heathrow pour devenir le numéro un mondial en terme de passagers internationaux.

Il avait totalisé plus de 70,4 millions de passagers de vols internationaux en 2014, en progression de 6,1% par rapport à 2013. Pour 2014, Heathrow avait indiqué avoir totalisé 68,1 millions de passagers de vols internationaux. Mais cet aéroport avait été emprunté au total par 73,4 millions de passagers en tenant compte des vols intérieurs.

L’aéroport de Dubaï est la plateforme d’Emirates, la plus grosse compagnie aérienne du Moyen-Orient qui, avec Etihad d’Abou Dhabi et Qatar Airways, monopolise une bonne partie du trafic de passagers entre l’Occident, l’Asie et l’Australie.

Dubaï a un deuxième aéroport, Al-Maktoum International, ouvert en 2013 au trafic passagers et qui pourrait atteindre une capacité de 120 millions de passagers une fois achevé.(Afp)

Categories: Afrique

L’exagération médiatique pointée du doigt: enlèvement d’enfants

Mon, 01/02/2016 - 09:35

Les participants à une journée d’étude sur l’enlèvement d’enfants en Algérie et sur les mécanismes de lutte contre ce phénomène ont considéré, samedi à Biskra, que « l’exagération médiatique de ces affaires est hautement nuisible pour la société et pour la santé publique ».

Le traitement exagéré, par les médias, des cas d’enlèvement d’enfants « diffuse un sentiment collectif de confusion et de peur, nuisible à la cohésion de la société et peut laisser penser que les kidnappeurs sont partout », a estimé Kamel Debla, psychopédagogue, au cours de cette rencontre qui a réuni des sociologues, des psychologues, des médecins et des juristes. Pour Amine Cheni, chirurgien néphrologue, la diffusion de scènes d’extrême violence contre les enfants « peut même entraîner chez certains des troubles somatiques ».

Les participants à la rencontre ont préconisé, pour mieux aborder médiatiquement les affaires d’enlèvement, une « communication rapide et des informations correctes de sorte à éviter l’exagération et de couper court aux rumeurs ». Ils ont également appelé à mettre en garde les enfants contre les comportements suspects, notamment de personnes étrangères, en associant les établissements scolaires et les centres de formation.

L’accent a été mis sur l’importance du dispositif juridique mis en place en Algérie pour la protection des enfants contre les crimes, dont l’enlèvement, et la célérité des services de sécurité dans la répression de ce type de criminalité. Le président de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, Mokhtar Bensaïd, a considéré que les médias ont « un rôle éminent » dans la sensibilisation et peuvent constituer un des mécanismes pouvant « contrer ces crimes étrangers à la société algérienne ».

Cette rencontre, organisée à la salle de réunions de la wilaya, a été initiée conjointement par la Ligue algérienne des droits de l’Homme et la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme.

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Tizi-Ouzou : 12 supporteurs du MC Oran arrêtés pour agression

Mon, 01/02/2016 - 09:33

Des supporters de l’équipe du MC Oran, en déplacement à bord d’un autocar de marque Isuzu vers la wilaya de Béjaia, pour assister au match de football devant opposer leur équipe à celle du MOB de Béjaia, au stade de cette dernière localité, ont agressé à l’aide d’armes blanches (sabres, couteaux et aérosol lacrymogène) des revendeurs de poterie traditionnelle lors d’une halte observée sur la RN.12, dans la circonscription communale de Yakourène, le week-end dernier, indique un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Les artisans de poterie en argile qui étalent leurs produits au bord de la route se sont vu saccager leurs étals, avant que les « supporters » en question s’emparent de six (06) fusils en bois (factices) en exposition et des articles de cuisine en argile, pour prendre ensuite la fuite en direction de Béjaia. Selon la gendarmerie, arrivés à hauteur du barrage fixe dressé par les gendarmes de la brigade de Zekri, sur la route reliant Zekri à Yakourène, dans la circonscription communale de Zekri, les mis en cause ont pris la fuite à pied vers une forêt mitoyenne où ils se sont réfugiés. Alertés, les gendarmes des brigades de la compagnie territoriale d’Azzazga et ceux de la section de sécurité et d’intervention du groupement territorial se sont aussitôt déplacés sur les lieux, où ils ont interpellé douze (12) parmi eux. La gendarmerie à pu saisir un (01) sabre, un (01) couteau et deux (02) fumigènes ainsi que les objets volés. Par ailleurs, à 23 heures, de retour de Béjaia à l’issue de la rencontre, près de cent (100) autres supporters de l’équipe de MC Oran, à bord de trois (03) autocars de marque Coaster, ont tenté d’agresser des vendeurs qui étalaient leurs marchandises en bordure de la RN.12, à hauteur du village de Tadhghit, commune de Yakourène, ce qui a dégénéré en rixe avec les habitants dudit village, avant de se disperser une demi-heure plus tard, suite à l’intervention des gendarmes des brigades de la compagnie territoriale d’Azzazga renforcés par deux (02) sections de sécurité et d’intervention du groupement territorial. Avisé, le procureur de la République près le tribunal d’Azzazga, a ordonné la présentation des mis en cause devant le parquet.

Une enquête est ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Yakourène.

Categories: Afrique

Elle contribue considérablement à la santé publique: la Cnas verse 65 milliards de « forfaits hôpitaux »

Mon, 01/02/2016 - 09:20

En matière de régularisation des travailleurs volontairement par leurs employeurs, il a été procédé à la déclaration de 3 000 employés pour 9 000 demandes d’échéanciers de paiement.

Les Algériens contribuent à hauteur de 65 milliards de dinars annuellement, à la santé publique. C’est précisément leurs cotisations à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, qui se transforment en forfaits hôpitaux, lors de leurs versement par la Cnas.
Par ailleurs, affiliations volontaires, recouvrement des cotisations, prise en charge et carte Chifa, ont été les principaux axes débattus lors du Forum d’Echaâb dont l’invité n’etait autre que le DG de la Cnas, le Dr Tidjani Hassan Haddam.
D’emblée, M.Haddam attire l’attention sur les grands changements intervenus dans ce secteur depuis quelques années, notamment sur les services des centres payeurs, où l’on n’enregistre plus le même désagrément dû aux files d’attente interminables. Et pour cause, forte de 49 agences, 800 centres de paiement, et 33 centres de dépistage, le tout relié et placé sous la vigilance de la direction générale via Internet, la Cnas a considérablement développé son réseau de conventions pour mieux prendre en charge les préoccupations des assurés.
A cet effet, 10 000 conventions ont été concrétisées avec les pharmacies et 3 000 établies avec les médecins, soit 500 000 malades qui ont en bénéficié, selon le DG. A cela il faut ajouter les différentes conventions signées avec les cliniques privées, qui ont le mérite de prendre en charge tous les soins des malades en cardiologie et en hémodialyse. A ce sujet, le DG de la Cnas précise que pour la prise en charge de l’hémodialyse, le problème est définitivement réglé.
Sur un autre plan, le DG précise que la décision de prise en charge des malades pour les transferts à l’étranger, dépend exclusivement du ministère de la Santé, et qu’à ce titre la Cnas reste un élément payeur et ne vient qu’en fin de chaîne. Justement, interrogé sur les dettes de la Cnas à l’étranger, M.Haddam explique qu’il ne s’agit nullement de prise en charge restée impayée, ce qui reste à ses yeux complètement inconcevable. Par contre, il explique que ces ardoises sont le résultat de dépassements sur la durée de la prise en charge ou une utilisation prolongée de la prise en charge pour les contrôles médicaux. En outre, en matière de régularisation des travailleurs volontairement par leurs employeurs, il a été procédé à la déclaration de 3000 employés pour 9000 demandes d’échéanciers de paiement, qui ont généré une annulation de pénalités de l’ordre de 29 milliards de dinars. A ce sujet, le DG de la Cnas réitère son appel aux employeurs et précise qu’il leur reste jusqu’au 31 mars pour se rapprocher et demander leurs échéanciers, à ce titre ils ne paieront que l’encours de leur dette. Par ailleurs, pour les citoyens activant de façon informelle, ils peuvent accéder aux services de la carte Chifa, pour peu qu’ils s’acquittent d’une cotisation de 2 160 DA, et ce durant trois ans. D’un autre côté, M.Haddam insiste fortement sur l’importance du recouvrement des cotisations sans lesquelles la Cnas n’existerait pas. Dans cette optique, elle prévoit une armée de contrôleurs qui, sur le terrain, se chargeront de vérifier la véracité des déclarations faites par les employeurs et leur régularité. En somme, le DG de la Cnas a tenu à revenir sur les principales orientations retenues pour améliorer, moderniser et augmenter le volume des services de la Cnas, en vue d’optimiser la prise en charge des malades et des assurés. A ce sujet, il précise que la pérennité de la Cnas demeure tributaire, en plus des cotisations, de son équilibre financier. «La sécurité sociale est l’affaire de tous les Algériens, il s’agit de solidarité nationale et intergénérationnelle» précise-t-il.

Categories: Afrique

Port d’Oran: saisie de 159 tonnes de déchets de cuivre

Mon, 01/02/2016 - 09:14

Les services des douanes ont saisi, au port d’Oran, quelque 159 tonnes de déchets de cuivre, dissimulées dans 11 conteneurs devant être frauduleusement exportées, a-t-on appris, hier, de la responsable de la communication de la direction régionale des douanes d’Oran.
C’est suite au refus de l’exportateur de répondre aux convocations des services concernés que les douaniers ont procédé, samedi dernier, à l’ouverture et au contrôle de la nature des marchandises dissimulées dans ces conteneurs pour découvrir cette quantité de déchets de cuivre. L’exportateur avait déclaré aux services des douanes cette marchandise comme étant des déchets de plastique.D’autre part, la responsable a indiqué que les douaniers d’Oran ont découvert, hier, deux conteneurs de 40 pieds chacun contenant des pétards et autres produits pyrotechniques, marchandise provenant de Chine. Une enquête a été ouverte pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire, a précisé la même source.

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Le conflit entre dans une autre phase: le PT dénonce la complicité de l’administration

Mon, 01/02/2016 - 09:07

L’article 51 du règlement intérieur de l’APN stipule qu’aucun parti n’a le droit d’avoir deux groupes parlementaires.

La cabale politique visant le Parti des travailleurs se poursuit. A travers leur communiqué, parvenu à notre rédaction, les redresseurs du PT annoncent la création d’un groupe parlementaire parallèle. La campagne visant la déstabilisation du PT semble prendre de l’ampleur, a-t-on affirmé hier, et qu’ «il n’existe aucun groupe parallèle comme autoproclamé par le mercenaire Labatcha».
Selon Djoudi, ce groupe est composé de deux députés exclus du parti à savoir Salim Labatcha et Salim Sidi Moussa, de deux autres ayant déjà rejoint le FLN et l’un deux est un membre du comité central, deux autres députés ont quitté le PT, il y a longtemps, pour rejoindre l’ ANR, une députée élue sur la liste du Parti des jeunes à Médéa, et un autre député du TAJ, élu sur la liste du FNA.Si on se fie à ses déclarations, Salim Labatcha, le chef de file des redresseurs, a affirmé hier, que «leur demande de création d’un groupe parlementaire introduite à l’ordre du jour du bureau de l’APN a été acceptée». Et à cet effet, «le groupe parlementaire du mouvement de redressement a été autorisé à disposer d’un bureau au sein de l’hémicycle». Cela est-il possible? d’après les responsables du PT, le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, leur a affirmé qu’une représentation offerte aux redresseurs sera en contradiction totale avec les dispositions des lois organiques et releverait de la fiction. Pas seulement, car il affirme que le ministère de l’ Intérieur a rétabli dans leur qualité de membres du conseil national, les six cadres exclus. Cela est intervenu suite à une requête introduite après la validation de leur exclusion par le même département.
Selon les redresseurs, «un communiqué émanant du ministère de l’Intérieur, revient sur sa décision suite, à un recours introduit par les concernés». A titre de rappel, le 26 janvier dernier, le ministère de l’Intérieur avait validé l’exclusion de Salim Labatcha en annonçant la validation de la décision du comité central du PT d’exclure les membres du mouvement de redressement du Parti des travailleurs (Salim Labatcha et Salim Sidi Moussa).
Le Parti des travailleurs qualifie cette décision de «manoeuvre maffieuse qui vise la déstabilisation du parti, coupable d’avoir dénoncé la mafiotisation des institutions de l’Etat et le pillage des richesses et du patrimoine du pays». Sur ce point, le président du groupe parlementaire du PT, Djeloul Djoudi a fait savoir que «s’il s’avère vrai que l’administration de l’Assemblée populaire nationale a octroyé un bureau à ce groupe de mercenaires, il faut en conclure que l’administration est complice et de ce fait, elle porte non seulement atteinte à la démocratie et au multipartisme, elle viole le règlement intérieur de l’APN, dont l’article 51 stipule, qu’aucun parti n’a le droit d’avoir deux groupes parlementaires», a-t-il expliqué. Pis encore, des tentatives d’agressions physiques et menaces de mort ont ciblé les responsables, cadres et militants de parti lors de leur meeting organisé récemment à Mostaganem. Selon Mme Hanoune, ce mouvement qui s’inscrit dans le cadre de la cabale lancée contre son parti, ses cadres et les membres de sa famille, est fomenté par une clique mafieuse qui constitue le noyau du pouvoir parallèle.
Lors d’une conférence de presse tenue récemment, Mme Hanoune affirmait que «Salim Labatcha agit sous les ordres du vice-président de l’APN, Baha Eddine Tliba, du patron du FLN, Amar Saâdani, ainsi que d’autres cadres du FLN, dirigeants au sein des structures de l’Ugta et trois ministres en exercice». Les responsables cités par les redresseurs, comme faisant partie de leurs appuis ont été invités à se démarquer des propos de ce groupe.
Parmi eux, le ministre de la Santé, M. Abdelmalek Boudiaf, lequel s’est démarqué de toute cette opération», affirme le PT.

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Mandat de dépôt, médiation judiciaire… : Les nouveautés du code de procédure pénale

Mon, 01/02/2016 - 09:07

Abdelkrim Djadi, procureur général près la cour de Guelma et représentant du ministère de la Justice, estime que l’indépendance de cette institution a été renforcée autant par le nouveau code de procédure pénale que les nouvelles dispositions contenues dans le projet de révision constitutionnelle. Il a expliqué hier dimanche à la radio nationale que ce projet de révision de la Constitution contient plusieurs dispositions qui tendent toutes vers le renforcement de la justice et l’indépendance des magistrats par rapport aux cercles de décision ou de pression, et même de lobbies. Outre l’article 142 qui permet à tout justiciable de se pourvoir en cassation par rapport à une décision de justice, il a expliqué que l’article 138 de ce même projet de révision constitutionnelle affirme  »l’indépendance du pouvoir judiciaire et le président de la République en est le garant. » Il a ajouté qu’il y a  »une réflexion au ministère pour que les décisions du tribunal seront motivées. » Quant à l’article 145 qui punit toute entrave à la justice, il a souligné que  »nous ne connaissons pas d’ingérence dans la justice (en Algérie). »  »L’impartialité du juge est très importante, c’est un devoir d’être impartial, l’entrave est même constitutionnelle, les décisions du juge doivent être exécutées, car leur non-application remet en cause la décision de justice », a commenté M. Djadi qui, concernant les juges qui sont accusés de partialité, estime que si l’accusation (de partialité) n’est pas fondée, elle ne sera pas prise en considération. Et  »si elle est fondée, il y a des mécanismes pour faire face à ce genre de situation… ».  »C’est pour cette raison que nous avons une inspection générale et conseil national de la magistrature. Il s’agit d’une instance disciplinaire pour des magistrats qui n’observent pas les règles, et c’est très rare qu’une décision de justice ne soit pas exécutée », a estimé le représentant du ministère de la Justice pour qui  »toute décision de justice doit être exécutée, tout le monde doit exécuter les décisions de justice. »

Quant à l’article 148 (relatif à la protection du juge contre les pressions et les interventions), il a estimé que cet article donne au juge  »plus de pouvoir et renforce davantage l’indépendance de la justice. Un juge indépendant est celui qui fait son travail selon la loi et n’obéit qu’à sa conscience », a souligné M. Djadi pour qui l’article 151 donne par contre à la défense tous ses droits,  »cela est important » et  »l’avocat bénéficie d’une protection légale contre toute forme de pression. » En fait, relève-t-il,  »il y a un équilibre entre pouvoir et contrepouvoir, c’est vraiment l’indépendance de la justice, on va vers quelque chose de très positif qui nous aide dans notre quotidien judiciaire », s’est-il enthousiasmé. Relevant, par ailleurs la mise en place d’une instance indépendante de gestion d’un conflit entre l’administration et le justiciable, M. Djadi a fait remarquer que  »ces dispositions mettent la justice en dehors de toute pression. Le fondement d’un Etat moderne est le pouvoir judiciaire, quand on perd ses droits, on va vers la justice pour les retrouver », commente-t-il les dispositions relatives au secteur de la justice contenues dans le projet de loi portant révision constitutionnelle. Il ajoute qu’on ne peut que  »se réjouir de ces dispositions, qui consacrent l’Etat de droit, et de toute manière nous sommes en train de construire cet Etat de droit avec toutes ces réformes et ces modernisations. »

Par ailleurs, il a commenté comme étant positive la nouvelle disposition qui attribue au juge la décision de prononcer ou pas un mandat de dépôt, une mesure qui était auparavant du pouvoir du procureur. Pour le procureur général de Guelma, « c’est une avancée très importante, et d’une qualité vraiment exceptionnelle. » Les organisations de défense des droits de l’homme, des avocats et la société civile, ainsi que la commission de protection des droits de l’homme ont souvent décrié le système judiciaire algérien par sa propension au recours abusif de la détention provisoire et les mandats de dépôt. Quant à la médiation pénale, contenue dans le nouveau code de procédure pénale entré en vigueur le 23 janvier dernier, il a estimé qu’elle  »va nous aider à régler le contentieux avant de déclencher l’action publique, soit par le juge, ou l’avocat pour les cas de menaces, abandons de famille, chèques sans provisions, etc. Donc avant de déclencher l’action publique, le procureur peut demander une médiation pénale pour réconcilier la victime avec l’auteur de l’infraction », expliquant que ‘’c’est une entente pour régler les litiges à l’amiable », et cela va  »nous offrir une justice plus douce. »

Big brother de l’Internet

Par ailleurs, le procureur général de Guelma est revenu sur la surveillance et le contrôle de la cybercriminalité, le terrorisme.  »Il y a de nouvelles dispositions, et l’organe de surveillance de l’Internet nous permet de détecter les infractions liées aux TIC ». Il est  »un organe de veille pour les crimes transnationaux, le terrorisme,… il va nous permettre de mieux protéger la vie privée et les utilisateurs ordinaires des TIC ». Sur les actions de cet organe de surveillance et de veille sur la cybercriminalité, M. Djadi a précisé  »toute intrusion dans ce domaine se fait sous le contrôle de l’autorité judiciaire, il faut un mandat de perquisition à distance. Il faut une demande motivée. » Le parquet pourrait éventuellement s’autosaisir sur certaines affaires, mais d’autres parties comme les services de sécurité, les finances, les douanes peuvent le faire, car, selon M. Djadi, la lutte contre le crime financier est une autre priorité. L’organe de surveillance de l’Internet, mis en place par la loi 2009/04 dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, est composé notamment de représentants de la présidence, du ministère de la Justice, du MDN, un directeur général avec des directions et des magistrats spécialisés et des officiers judiciaires (police, gendarmerie et ex-DRS, qui ont la qualité d’officiers judiciaires). Enfin, cet expert judiciaire et ancien du CTRF (Cellule de traitement du renseignement financier), a expliqué, que c’est bel et bien le  »président qui est garant de l’indépendance de la justice ».

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La loi criminalisant les violences faite au femmes publiée au Journal Officiel

Mon, 01/02/2016 - 09:06

Le texte de loi criminalisant les violences faite aux femmes, qui avait crée la polémique l’année dernière à l’assemblée populaire nationale (APN), et qui avait été voté au sénat fin 2015, a finalement été adopté et publié au journal officiel (JO).

Pour rappel, le projet de loi a été mis sous le coude depuis le mois de mars dernier. L’aval de ce projet d’amendement du Code pénal avait été reporté par le Conseil de la nation, sous la pression des islamistes.

L’adoption de cette loi entre dans le cadre de l’actualisation de la législation algérienne, conformément à ses obligations internationales et conventions signées.

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El-Tarf – Retard de la paie : les enseignants font grève

Mon, 01/02/2016 - 08:56

Les enseignants de plusieurs lycées comme ceux de Dréan, Echatt, Merzoug à El-Tarf, Aïn Assel et El-Kala, ont observé une grève jeudi passé pour protester contre le retard de leurs traitements qui a dépassé les 15 jours.

Etat de fait qui n’arrange pas les calculs de ces enseignants contraints par des créances ou des charges dont ils doivent s’acquitter. Contacté, le coordinateur du CNAPEST dira que ce débrayage a eu lieu d’une manière délibérée ; que la paye comme convenu avec la D.E est perçue entre le 10 et le 14 de chaque mois.

Par conséquent, une réunion sur le problème va se tenir le 15 du mois prochain avec tous les concernés et s’il y a récidive, une grève générale aura lieu. Pour leur part, des économes nous ont déclaré qu’en l’absence d’un directeur de l’éducation, suspendu depuis quatre mois, celui de Annaba qui assure l’intérim n’assume pas la fonction d’ordonnateur d’ou l’obligation d’acheminer l’état de paye vers Alger pour signature.

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Tlemcen : Cap sur l’optimisation de l’usage de l’eau

Mon, 01/02/2016 - 08:51

Le directeur de l’hydraulique de la wilaya de Tlemcen, Meksi Abdel-kader, a indiqué jeudi dernier, lors d’une brève entrevue avec notre journal, que ses services appliquent à la lettre les recommandations stratégiques résultant du regroupement des directeurs de l’hydraulique des 48 wilayas, tenu les 16 et 17 janvier 2016 à Alger. Selon Meksi, ces recommandations s’articulent autour de quatre actions importantes : la maturation des projets et la rigueur dans la gestion des finances et autres investissements hydrauliques, l’amélioration du service public de l’eau, la réduction des fuites et une meilleure mobilisation des ressources en eau, et l’examen de la question des grands consommateurs sans toucher au petit consommateur. «Désormais, nos services œuvreront à améliorer la maturité des études de projets d’investissements avant leur lancement afin d’en éviter les surcoûts et réduire les délais. Nous allons surtout travailler pour de meilleures conceptions de maturation et un meilleur suivi des projets d’hydraulique. Le manque de maturation des projets et ses répercussions néfastes, les réévaluations constantes des coûts et les rallongements des délais ont d’ailleurs été relevés par le ministre dans son intervention devant les directeurs de wilaya. L’amélioration du service public de l’eau est aussi notre cheval de bataille, car la ressource existe mais on doit bien la gérer et optimiser son usage. Il ne faut pas oublier que tous les intrants qui rentrent dans la production de l’eau connaissent une hausse, ce qui se répercute sur le coût de l’eau. Actuellement, le mètre cube de l’eau est vendu à 18 DA alors qu’il revient à l’Etat à 80 DA. Il y a donc un écart important entre le coût de revient et le prix de vente du mètre cube d’eau. Les gestionnaires de l’eau (Assemblées communales, ADE…) doivent aussi pour leur part réduire les fuites de cette ressource et surtout généraliser le comptage pas uniquement dans les zones urbaines mais aussi dans des zones rurales. L’ADE doit intervenir efficacement pour réparer les fuites, d’autant plus qu’elle dispose de matériels de TP pour le creusement des fouilles et tranchées et la rénovation des canalisations d’eau. La police des eaux doit, elle aussi, jouer son rôle. Il faut revoir également la question des grands consommateurs sans toucher aux petits consommateurs que sont les citoyens, d’autant plus que les activités économiques se diversifient de plus en plus et la consommation d’eau aussi», a expliqué le directeur de l’hydraulique de Tlemcen. Par ailleurs, la direction de l’hydraulique de Tlemcen est en train de développer un système qui puisse pallier les pannes pouvant arriver dans l’une des stations de dessalement d’eau de mer de Honaïne et Souk Tleta. «C’est suite aux orientations de Monsieur le wali, qui veille personnellement sur la stabilité de la distribution de l’eau dans tous les coins de la wilaya, et l’alimentation des populations locales du sud de la wilaya en eau potable, nous sommes en train de réaliser une interconnexion des anciens systèmes de distribution d’eau provenant des forages et barrages et Chott Gharbi aux systèmes de dessalement», a-t-il ajouté.

Enfin, la dernière action consiste, selon Meksi, à affecter l’excédent des quantités d’eau mobilisées à l’irrigation des terres agricoles et leur mise en valeur. «Il nous faut surtout s’inscrire dans la politique du programme qui se propose de mettre en valeur 1 million d’hectares de terres irrigués, qui vise à donner un nouveau souffle au secteur de l’agriculture en tant que levier de développement de l’économie nationale. Aujourd’hui, près de 4.500 hectares sont financés dans le périmètre irrigué de Maghnia. Un autre programme concernera près de 9.000 hectares de terres dans le périmètre de Tafna-Isser et 3.000 autres hectares à Béni-Bahdel dans la daïra de Béni-Snous».

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Licenciés «abusivement» à cause de leurs fonctions syndicales: Les deux syndicalistes de la SETRAM réhabilités par la justice

Mon, 01/02/2016 - 08:48

La section sociale du Tribunal d’Es-Senia a, finalement, statué hier, sur le sort de deux syndicaliste, plus un travailleur, de la SETRAM d’Oran, licenciés par leur administration, dans le sillage du mouvement de grève, lancé l’été dernier sur appel de la section syndicale de la SETRAM. La décision réhabilite donc, les nommés, Sam Mohamed, secrétaire général de la section syndicale Setram-Oran, Mahfoud Khelfalla, chargé de l’organique de ladite section et M. Derkaoui Mohamed, employé à la Setram. A l’issue de trois semaines de mise en délibéré, la justice a, ainsi, prononcé, «l’annulation des décisions de licenciement» prononcées par la commission disciplinaire de l’unité SETRAM d’Oran et sommé cette dernière à procéder, dans les meilleurs délais, à «la réintégration des personnes licenciées». Cette réintégration doit se faire, selon la loi, dans un délai n’excédant pas les 20 jours, à partir de la date de notification de la décision de justice. Aussi, la section sociale du Tribunal d’Es Senia a également, répondu «favorablement à la requête d’indemnisation des trois travailleurs», pour toute la durée de leur licenciement.

Contactée hier, l’Union de wilaya de l’UGTA, par la voix de son chargé de l’organique, a accueilli, avec beaucoup de satisfaction, la décision de justice. Le responsable syndical a affirmé, que dans cette affaire, «l’union de wilaya a, dès le départ, relevé le caractère abusif de cette décision de licenciement et en a même fait part, par écrit, à la direction de la SETRAM.» «Notre confiance était totale en la justice et elle vient de nous donner raison», a-t-il indiqué. La réhabilitation des deux syndicalistes, par la justice, marque aujourd’hui, le retour tant attendu à la table des négociations autour de la question de la convention collective. Les deux syndicalistes sont, pour rappel, membres du comité national chargé de négocier avec la direction générale de la SETRAM sur cette question. Ce comité est composé de huit membres, deux représentants pour chaque unité, Oran, Alger et Constantine, plus deux autres membres représentant la direction générale. Il est à rappeler que l’Inspection du Travail de la wilaya d’Oran avait, déjà, constaté, en juin dernier, «des infractions à la réglementation» dans la procédure de licenciement par l’administration de la SETRAM, à l’encontre de deux syndicalistes de l’unité d’Oran.

Cette dernière a été, même, «mise en demeure» pour ces griefs et a eu un délai de huit jours pour procéder à la réintégration des deux syndicalistes licenciés». Mais une fois, ce délai atteint, sans que la réintégration ne soit effectuée, un PV d’infraction a été transmis par l’Inspection du Travail, à la justice qui a pris le relais.

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