Le « bateau des femmes » qui se dirigeait vers les côtes de la bande de Gaza pour dénoncer le blocus israélien a été intercepté mercredi « sans violence » et conduit dans la nuit de mercredi à jeudi au port d’Ashdod, au sud de Gaza, a indiqué l’armée de l’occupation.
Une quinzaine de femmes de diverses nationalités, dont un prix Nobel de la Paix, la Nord-Irlandaise Mairead Maguire, se trouvaient à bord du Zaytouna-Oliva, un voilier parti de Barcelone, en Espagne.
Leur objectif était de briser le blocus maritime, terrestre et aérien imposé depuis dix ans par la colonisation israélienne à la petite enclave. Dirigée par le mouvement de résistance Hamas, celle-ci est minée par la pauvreté et le chômage et ravagée depuis 2008 par des offensives israéliennes, déclenchées en riposte à de nombreux tirs de roquettes venant de la bande de Gaza.
Mais comme s’y attendaient les militantes, l’armée de l’occupation a intercepté leur bateau mercredi en début de soirée. Ses éléments ont indiqué avoir effectué une fouille du voilier qui s’est « déroulée sans incident ».
Le bateau a ensuite été conduit au port d’Ashdod, au sud de Gaza et les « personnes à bord transférées aux autorités compétentes », a indiqué l’occupation dans un communiqué.
Le Hamas, le mouvement de résistance au pouvoir dans la bande de Gaza a estimé que l’opération menée par la marine israélienne relevait du « terrorisme d’Etat ». Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat a également dénoncé l’interception du bateau.
« Nous condamnons fermement l’agression israélienne contre la flottille internationale qui a tenté de briser le siège illégal imposé par Israël aux habitants de la bande de Gaza », a-t-il souligné dans un communiqué en appelant à la « libération » des passagères.
Depuis 2008, plusieurs expéditions civiles ont tenté, à chaque fois vainement, de forcer le blocus de la bande de Gaza.
Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines a, une nouvelle fois, exclu le retour « pour le moment » à l’importation de véhicules de moins de trois ans. Le ministre s’est exprimé mercredi 5 octobre à l’occasion de sa visite au premier Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets. Une nouvelle « mise au point » après la polémique provoquée par l’annonce, par Bakhti Belaib, du retour de l’import des véhicules d’occasion.
Le retour à l’importation des véhicules d’occasion est exclu aussi bien pour les particuliers que pour les concessionnaires, a-t-il déclaré en soulignant que la question ne figure pas dans le projet de loi de finances 2017 approuvée mardi en Conseil des ministres.
Abdeslam Bouchouareb qui n’en finit pas de « corriger » son collègue au commerce, Bakhti Belaib, a évoqué l’organisation d’un marché local la voiture d’occasion qui permettra aux acheteurs de s’assurer de la « traçabilité » du véhicule et de disposer d’un minimum de garanties.
« Le cahier des charges qui va réguler le marché des véhicules d’occasion est en cours d’élaboration. Des équipes sont en train de travailler dessus et on annoncera ses conditions dès qu’il sera prêt » a indiqué le ministre de l’industrie qui a laissé entendre que les concessionnaires ne seraient pas concernés par le marché de l’occasion. « Les concessionnaires activent pour des marques, pas pour les véhicules d’occasion » a-t-il déclaré de manière sibylline.
Le 19 septembre dernier, le ministre du Commerce Bakhti Belaib avait suscité la surprise en annonçant que l’importation des véhicules de moins de 3 ans, interdite depuis 2005, allait être de nouveau autorisée dans le cadre de la loi de finances 2017.
« Nous allons lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant des dangers à la circulation. C’est-à-dire que nous allons autoriser l’importation de ces véhicules sous conditions », avait-il déclaré.
Les concessionnaires plus proches de Belaib que de Bouchouareb
Sans être contre la mesure d’un retour à l’importation des véhicules d’occasion, l’Association des concessionnaires automobiles et leurs agents agréés (AC2A) est montée au créneau pour exiger un cadrage pour éviter les risques sur « le marché du véhicule, l’emploi, l’industrie automobile, l’environnement, la traçabilité des flux financiers ».
L’AC2A a réclamé la « prise en charge de ce marché, via un cahier des charges précis et dans un cadre structuré et la seule solution viable permettant d’assurer un environnement sain aux acheteurs et vendeurs concernés ».
Mais sur le fond, l’AC2A était plus proche de Belaib que de Bouchouareb sur ce sujet. L’association des concessionnaires a déclaré apporter son soutien à « toute action venant à renforcer la cadre règlementaire assurant ainsi une démarche professionnelle dans le développement de son secteur d’activité ».
Selon elle, « la normalisation de ce marché était une nécessité absolue permettant de garantir aux citoyens l’accès, à prix raisonnable et dans un cadre règlementé, aux véhicules d’occasion ».
La grève a repris de plus belle depuis ce mardi matin et le boycott continu dans 19 établissements scolaires à majorité mozabites, à Ghardaïa, malgré les promesses du Directeur de l’Education et des autorités.
Décidemment, le boycott scolaire fait de l’école républicaine algérienne un facteur de division au lieu d’être la maison de tous les enfants d’une même région.
Voilà plus d’un mois depuis la rentrée scolaire, comme à chaque année et à des différents degrés, des lacunes à différents niveaux sont signalées çà et là à travers plusieurs établissements scolaires.
Les mêmes lacunes qui reviennent, voilà trois années consécutives, ne cessent de s’accumuler, rendant leur traitement très difficile. Identiques à celles de l’année passée, pour cette fois, la Direction de l’éducation de Ghardaïa est toujours confrontée à une équation très difficile à résoudre, à partir du moment où les deux parties (Direction de l’éducation et les associations de parents d’élèves) n’ont pas eu la bonne foi ni une bonne volonté de régler définitivement le problème.
Un membre de la coordination, ayant requis l’anonymat, s’énerve encore à l’évocation de la crise : « Plusieurs enseignants qui exerçaient dans les écoles majoritairement mozabites sont absents, pendant que d’autres arrivent souvent en retard » évoque-t-il. L’année passée, nos élèves ont frôlé le cauchemar d’une année blanche.
Heureusement, certains diplômés se sont portés volontaires pour donner des cours et ainsi l’année a pu être sauvée », devait-il ajouter.
Selon Le directeur de l’éducation de Ghardaïa, M. Ammar Tibani, des négociations qui avaient été menées à trois reprises avec le groupe coordonnateur des parents d’élèves, pour « trouver un terrain d’entente, exiger le retour des élèves boycotteurs », sont restées vaines.
Cependant, le directeur de l’éducation est resté sur sa position d’affecter les enseignants reçus aux différents concours, alors que les associations de parents d’élèves ont campé sur leurs positions.
« Nous revendiquons la justice sociale en demandant le recrutement des enseignants issus de la communauté mozabite pour enseigner nos enfants ou de faire recours à des volontaires qui auront la tâche d’assurer, avec succès, la suite du programme », affirme un autre membre de la coordination, ajoutant qu’aujourd’hui, les enseignants mozabites constituent 11% de l’ensemble de l’effectif des enseignants dans le cycle primaire, 8% à l’enseignement moyen et seulement 12,5% au secondaire. Sur les dix-neuf établissements à majorité mozabites, seuls 10% de l’encadrement sont Mozabites », déplorent-t-ils encore.
« Malheureusement, regrette-t-il, les responsables de l’éducation de Ghardaïa ont fait en sorte que l’encadrement soit aussi assuré principalement par les non-Mozabites. Toutes ces manœuvres, pour le moins déplacées, survenues ici, ont mis à nu la précarité régnant dans ce secteur, expliquent ces mêmes membres de la coordination.
Du coup, Pour faire valoir leur requête, les parents d’élèves ont décidé de boycotter, trois jours durant, la scolarisation de leurs enfants. Alors que le dialogue social se trouve aujourd’hui dans l’impasse, le Directeur de l’éducation, Ammar Tibani, que nous avions interrogé, affirme que cette grève est illégale. « Mon rôle se limite à la désignation d’un directeur, scolaires » devait-il nous répondre.
A l’opposé, face au manque d’une réaction jugée convaincante de la part de la direction de l’éducation, les associations des parents d’élèves menacent de durcir le ton et de recourir à la prolongation de la grève en cours.
Pourtant, L’année dernière, Madame Benghebrit, ministre de l’Education nationale avait choisi la wilaya de Ghardaïa pour donner le coup d’envoi de la rentrée. Elle avait visité des écoles, fait de larges sourires, fait serré des mains.
Cette année, Selon la coordination de l’ensemble des associations des parents d’élèves, ils seraient 12 000 enfants à avoir boycotté par intermittence la rentrée scolaire. Dix-neuf établissements sont donc concernés. Les parents refusent que leurs enfants « reçoivent un enseignement de ceux qui les ont boycottés durant les deux dernières années ».
Reste à savoir pour combien de temps cette grève va-t-elle durer, prolongeant au demeurant le bras de fer entre associations des parents d’élèves et la Direction de l’éducation au grand dam des élèves qui sont les grands perdants.
Le wali a dévoilé un bilan général des programmes de logements dont a bénéficié la wilaya au cours des deux derniers quinquennats avant-hier, en marge de la célébration de la Journée internationale et arabe du logement, organisée à la maison de la Culture.
Il a fait savoir, au cours de son long exposé, que 619 dossiers de logement EPLF dont les titulaires ne disposent que de décision d’affectation depuis 20 ans, à l’exemple de ceux de Baccaro dans la commune de Tichy, ont été réglés.
« Pas moins de 297 actes ont été signés et 385 sont en préparation avec les notaires », a-t-il déclaré. « C’est un travail auquel j’ai veillé personnellement auprès du directeur des Domaines », a-t-il expliqué.
Dans le registre des attributions de logements entre septembre 2015 et fin septembre 2016, « il y a 1 509 logements qui ont été attribués et 1 416 sont prévus prochainement ». Pour le wali, « la wilaya ne connaît pas de crise du logement ».
Concernant la livraison des logements sociaux, le wali a dit qu’« entre septembre 2015 et septembre 2016 il a été livré 515 unités, sachant que 991 sont en voie de l’être.
Au total, ce sont donc 2 400 unités qui seront livrées à la fin 2016, alors qu’on a tablé, a-t-il dit, sur 1 500 unités seulement ». Selon lui, le défi, c’est d’arriver à décrocher d’autres programmes de logements ruraux afin d’arrêter l’exode rural.
Ce programme a été accrédité de 27 200 aides entre 2010 et 2014. Ainsi, 2 784 logements ruraux sont achevés, 3 551 en cours d’achèvement, 865 non lancés, etc. « Des programmes ont été transférés à d’autres communes après le retard enregistré dans leur lancement alors que d’autres ont été restitués à leurs titulaires respectifs après recours », a-t-il précisé.
A propos des programmes LSP/LPA, 5 025 logements ont été inscrits dont 4 070 unités ont été achevées durant le quinquennat 2005/2009. Il y a des programmes de 85, 38, 22 et 190 unités qui ont été relancés et sont en voie d’achèvement.
Entre 2010 et 2014, 2 018 unités ont été lancées, dont 300 additionnées au programme, parmi lesquelles 80 logements ont été achevés et 1 089 sont en voie de l’être, alors que 400 unités ont été affectées à l’agence foncière intercommunale. Les programmes LPP ont bénéficié de 1 500 logements : 236 ont été lancés à Oued Ghir, El-Kseur et Amizour et leurs taux d’avancement ont atteint les 40%.
« 1 264 unités ne sont pas encore lancées et le seront en fonction de la demande », a fait remarquer l’orateur. Le programme AADL a été accrédité de 5 000 logements dont 1 900 seront implantés à Oued Ghir, 2 000 sont en voie de lancement et 1 100 sont encore au stade de la procédure du choix du terrain.
L’AADL n’a pas de directeur et le wali a lancé un appel à ce propos. Concernant le privé, il existe 18 207 logements inscrits dont 6 553 sont achevés, 1 100 en voie de lancement et 101 en phase de livraison. « Il y a un grand engouement pour les promotions immobilières privées », a dit le wali qui a demandé aux promoteurs immobiliers privés d’être respectueux des souscripteurs et de la réglementation.
Les programme LPL ont bénéficié entre 2000 et 2014 de 25 650 unités dont 3 900 ont été réservées à la résorption de l’habitat précaire et 7 000 ont été lancés vers la fin de l’année 2015. Cependant, certains de ces programmes sont à l’arrêt.
« Entre septembre 2015 et janvier 2016, nous avons lancé 4 274 unités, lesquelles ont été confiées à deux entreprises », a précisé le wali. 940 logements à l’arrêt ont été relancés, 1 219 sont en voie de lancement et une opposition a été levée concernant 240 unités bloquées, alors que les 160 et 450 unités restantes sont en phase de sélection des entreprises.
La désignation de l’entreprise a toutefois déjà été faite pour la première. Aussi, 170 autres logements ont été délocalisés et la procédure a effleuré la phase de préparation du terrain.
Pour le wali, « les difficultés auxquels sont confrontés les programmes de logements de la wilaya Béjaïa sont liées à l’indisponibilité du foncier, aux oppositions citoyennes, au déficit en main-d’œuvre qualifiée, à l’absence des entreprises qui commencent à regagner le secteur, à la nature juridique des terrains (forestiers ou agricoles), etc.
Le président du Conseil de déontologie médicale, Dr Lotfi Benbahmed, a estimé que l’entrée en vigueur à partir de mardi, de la nouvelle loi sur la santé devrait recadrer les pratiques déloyales au sein du secteur des médicaments.
Adoptée, hier, en Conseil des ministres, la nouvelle loi sur la santé reconduisant, notamment, le principe de médecine gratuite au profit des nationaux, a été saluée, hier, par le président du Conseil de déontologie médicale.
Il s’agit, selon le Dr. Lotfi Benbahmed qui s’exprimait sur les ondes de la Chaine III de la radio algérienne, d’une loi consensuelle et moderne, totalement refondue.
Elle permet, précise-t-il, de redéfinir ce qu’est un médicament, ce qu’est un établissement pharmaceutique et quel est le rôle que devrait jouer le pharmacien, ce qui, contribuera « à prendre en charge nos concitoyens dans les meilleurs conditions », a-t-il estimé.
« Il était temps d’encadrer le secteur du médicament et de mettre en place des procédures et des normes qui soient semblables à celles des pays développés », a souligné le Dr. Benbahmed.
L’invité de la radio nationale a rappelé que cette loi qui remplace celle de 1985, vient pour revoir, fondamentalement, la réglementation et les dispositifs encadrant le secteur pharmaceutique algérien, dont, selon lui, certains parmi ces derniers n’ont jamais connu d’application sur le terrain.
A travers cette loi, déclare-t-il, le métier de pharmacien s’en trouve revalorisé, son rôle s’en trouvant « élargi à la santé et à l’éducation thérapeutique » des citoyens.
Sur ce dernier point, l’invité de la radio nationale a tenu à rappeler que dans l’ancien système de monopole, on faisait mention d’importateurs et de grossistes en médicaments, un produit perçu comme une marchandise quelconque.
« On évoque dorénavant celle d’établissement pharmaceutique, de traçabilité des produits de soin et de responsabilité de ces établissements devenus juridiquement responsables pour les traitements qu’ils commercialisent en Algérie », selon la même source.
Tout en indiquant que les nouveaux textes vont enfin permettre de définir ce qu’est un médicament, auxquels se comparent des soins de phytothérapie et autres compléments alimentaires, il faut, soutient-il, « recadrer » cette situation en remettant au pas les pharmaciens malhonnêtes qui proposent des remèdes contrefaits et autres herboristes vendant des produits pouvant s’avérer dangereux pour la santé.
Il dira dans ce contexte qu’à travers cette loi, « le métier de pharmacien s’en trouve revalorisé, son rôle s’en trouvant élargi à la santé et à l’éducation thérapeutique des citoyens ».
S’agissant des « résistances » de certains opérateurs activant dans le secteur du médicament, en réaction à la révision de la loi de 1985, le Dr Benbahmed explique, à titre d’exemple, que l’institution de traçabilité sur les produits pharmaceutiques, que ceux-ci importaient auparavant sans engager leur responsabilité, n’était pas pour leur plaire.
Quinze ans presque jour pour jour après le match amical entre la France et l’Algérie, devenu tristement célèbre car interrompu à la 76e minute à cause d’un envahissement de terrain, Noël Le Graët a évoqué la possibilité d’une nouvelle rencontre entre les deux pays. Et le projet semble tenir particulièrement à cœur au président de la FFF, qui était l’invité de Team Duga ce mercredi sur RMC.
Des solutions à trouver pour la sécurité« J’entretiens des rapports privilégiés avec l’Algérie et son président (Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération) en particulier, a expliqué Le Graët. Je lui ai proposé à plusieurs reprises qu’on trouve une date ensemble. Au niveau sécurité, pour le moment il n’a pas trouvé véritablement la solution mais la volonté de la France, avec moi ou un autre, c’est d’aller jouer à Alger le plus rapidement possible. »
La mère à l’origine du meurtre de ses deux enfants a succombé avant-hier à « une attaque cardiaque », selon des sources proches de l’établissement psychiatrique de Djebel El-Ouahch où elle séjournait depuis le drame.
Son corps a été déposé à la morgue du CHU Dr Benbadis. Agée de 37 ans, la malheureuse qui souffrait, selon la même source, de troubles psychiques très complexes, a tenté à maintes reprises de mettre fin à sa vie.
Pour rappel, la malheureuse avait assassiné le 21 septembre dernier ses deux enfants, Myriam âgée de 4 ans et Anès de neuf mois à peine, à l’intérieur du domicile familial, un appartement situé à la cité du Bosquet. Un double infanticide qui restera ainsi à jamais sans explication après la disparition de l’auteure.
Les services de sécurité s’étaient en effet donné le temps après l’hospitalisation de la mère pour pouvoir dénouer l’affaire, mais la vérité ne sera finalement peut-être jamais établie.
Ils sont répartis entre plus de 2 000 écoles primaires, 600 collèges et plus de 260 lycées. Cette année, un grand nombre de ces établissements est désormais doté de cantines scolaires, notamment ceux implantés dans les zones enclavées et frontalières du sud du pays.
Soucieuses du bien-être des élèves, les autorités n’ont rien voulu laisser au hasard, d’autant que les habitants du sud du pays n’hésitent plus à monter au créneau pour exiger de meilleures conditions éducatives. L’Education représente le second budget de l’Etat après le ministère de la Défense.
A Ouargla, le secteur de l’éducation a été par exemple renforcé au titre de la nouvelle saison scolaire par l’ouverture de douze nouvelles structures pédagogiques.
Il s’agit de sept nouveaux établissements primaires, de deux collèges (CEM) , en plus d’une annexe d’enseignement moyen dans la commune d’El-Hedjira et une autre du palier secondaire dans la commune frontalière d’El-Borma dans le but de rapprocher les structures éducatives des scolarisés de ces régions enclavées. « Notre appel a fini par être entendu.
Ces nouvelles écoles vont éviter à nos enfants de risquer quotidiennement leur vie sur les routes et de se concentrer sur leurs études », lance avec un air de soulagement Mohamed dont le fils doit passer cette année son brevet d’enseignement moyen (BEM). Dans l’extrême sud du pays, la wilaya de Tamanrasset recense cette année plus de 54 000 élèves, tous paliers confondus.
Là aussi, les pouvoirs publics ont mis le paquet. Le directeur de l’Education Abdelkader Benhaoued, a indiqué que 9 591 primes de scolarité ont déjà été remises aux élèves issus des familles nécessiteuses parmi un total de 17 000 primes accordées à la wilaya. Cette wilaya s’est toujours plaint d’être la grande oubliée du ministère de l’Education nationale.
La wilaya d’Adrar, qui recense cette année 107 756 scolarisés affiche un taux d’occupation de 26,2 élèves par salle au primaire, 30,8 élèves en cycle moyen et 25,9 élèves en secondaire.
Cette saison a été marquée par l’équipement de nombreux laboratoires d’informatique à travers 39 écoles primaires, 70 CEM et 26 lycées. « Nous le reconnaissons, l’Etat a mis beaucoup de moyens dans la construction d’infrastructures.
Cependant, ce dont nous souffrons le plus ici c’est du manque d’enseignants. Nous espérons que le ministère de l’Education réglera ce problème très vite sinon le niveau de nos enfants risquera encore d’en pâtir », explique Meriem, une mère de famille originaire du nord du pays.
Dans la wilaya d’El-Oued qui recense un total de 214 650 scolarisés, l’opération de distribution du manuel scolaire, y compris de la seconde génération, a atteint 90%, ont estimé les services de la direction de l’Education. Selon la même source, le secteur de l’Education a été aussi renforcé par l’ouverture de 16 nouvelles structures pédagogiques.
Trois cantines scolaires, dont deux dans la nouvelle wilaya déléguée de Djanet, une autre dans la région de Tin-Tourha à Illizi et 10 salles d’extension à travers les communes, viennent renforcer également cette saison le secteur de l’Education de la wilaya d’Illizi. Mais comme à Tamanrasset, les parents d’élèves se plaignent du manque d’enseignants.
Le constat vaut surtout pour les enseignants de langues vivantes comme l’anglais et le français. « La seule manière de pousser les professeurs à venir ici c’est de les motiver financièrement », suggère Ammar dont le fils doit passer un bac lettres cette année. Ammar redoute que son fils n’achève son cursus sans bénéficier d’aucun cours dans certaines matières, ce qui risque de lui faire rater son bac.
« Si ce problème d’enseignants n’est pas réglé nous serons obligés de sortir dehors pour protester. Il y va de l’avenir de nos enfants », prévient Ammar. La ministre algérienne de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, dont la tête est réclamée par les milieux islamistes depuis près d’une année, a donné le 4 septembre dernier le coup d’envoi officiel de la nouvelle année scolaire 2016-2017 à partir de la wilaya de Naâma.
Selon les chiffres présentés par le secrétaire général du ministère de l’Education, Abdelhamid Belabed, le nombre d’élèves scolarisés dans les trois cycles d’enseignement et le préscolaire est exactement de 8.691.006 élèves. Un total de 493 626 élèves sont attendus dans le préscolaire, 4 209 022 dans le primaire,
2 727 160 dans le moyen et 1 261 198 dans le secondaire.
Tout ce beau monde est encadré par 495 000 enseignants, dont plus de 28 000 nouveaux. Quant aux infrastructures, on comptera cette année 26 488 établissements scolaires, dont 146 nouveaux, outre 14 427 cantines scolaires.
Le 3e Salon des plantes aromatiques, médicinales et à parfums, qui se tient du 4 au 6 octobre au palais des Expositions des Pins-Maritimes, près d’Alger, se veut être l’interface des professionnels, notamment les herboristes et les agriculteurs potentiellement aptes à la culture de ces plantes.
Selon les organisateurs, il est question d’une filière pouvant, « à très court terme », générer pas moins de 600 millions de dollars en matière d’exportation.
Le Dr Mahmoud Lekhal, président de la Fédération nationale de l’apiculture et fin connaisseur de la phytopharmacie, estime que l’Algérie possède un potentiel des plus importants du pourtour méditerranéen et qu’à ce titre, elle est parfaitement éligible à placer plusieurs variétés de plantes aux vertus reconnues sur la marché mondial.
Qu’elles soient destinées à soigner ou à donner du goût aux plats, les plantes, si elles ont été soumises au préalable aux testes nécessaires, ne sont pas toxiques. « Il n’y a donc aucun danger pour le corps humain, contrairement aux produits pharmaceutiques qui laissent, inexorablement, des résidus chez le patient.
Les plantes médicinales n’ont aucune nocivité, elles sont dépourvues de toute toxicité, à condition de les maîtriser ». Il faut savoir qu’un nombre important d’agriculteurs, ou de futurs exploitants dans le cadre de la concession agricole, ayant bénéficié de terres au sud du pays, a jugé opportun de faire un tour à ce Salon.
Le but est de nouer des partenariats avec des opérateurs nationaux ou étrangers qui « voudraient bien reprendre la production à des fins de raffinage ou de conditionnement ».
« Nous avons, un ami et moi, une superficie de 30 hectares à Ouargla. Elle est encore nue mais nous envisageons de cultiver la stévia (plante sucrante avec zéro calorie), une plante qui a tendance à se placer sur les marchés mondiaux sauf chez nous.
Elle est recommandée pour les diabétiques », nous a confié Rabie Nedjari, qui se dit aussi disponible à cultiver des plantes médicinales comme la verveine. La stévia au pouvoir sucrant et thérapeutique emballe en effet de plus en plus d’investisseurs potentiels en Algérie.
A l’instar des pouvoirs publics en France, aux Etats-Unis ou encore chez nos voisins marocains et tunisiens, où la culture de la stévia s’est très bien développée, les autorités algériennes seraient intéressées de voir se nouer des partenariats dans cette filière, nous confie une source proche du secteur.
Ce Salon, organisé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, de l’agence de communication Exodia, en collaboration avec la Chambre algérienne de l’agriculture, regroupe plus de 40 exposants, à l’instar de l’entreprise nationale Enasel, plus grand producteur et distributeur algérien de sel, ainsi que des experts, des chercheurs universitaires, des opérateurs, des institutions, des organismes d’appui. Tous prendront part à cette manifestation dont les objectifs stratégiques sont multiples.
Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et l’Union européenne échangent depuis hier et pendant deux jours leurs expériences en matière de prise en charge des personnes âgées.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les deux partenaires ont organisé hier un séminaire sous le thème « les dispositifs d’accompagnement social des personnes âgées et dépendantes». Son objectif, explique le département de Mounia Meslem, c’est d’échanger les points de vue et les meilleures pratiques sur les mécanismes d’aide à domicile, l’accueil de jour et la prise en charge résidentielle des personnes âgées et de formuler des propositions concrètes pour l’amélioration de ces mécanismes.
Les deux parties vont sortir donc avec des recommandations et une feuille de route à appliquer sur le terrain en matière de prise en charge des personnes âgées. Une activité parmi un programme de dix neuf activités, explique Khadidja Ladjel, directrice générale de la famille, de la condition de la femme et de la cohésion sociale, qui rentre dans le cadre d’appui avec l’Union européenne. Un dispositif d’action social, médical, d’aide à domicile et de suivi psychologique, entre autre, qui vise à maintenir les personnes âgées dans un milieu familial en préservant leur dignité, explique-t- on. Une première opération pilote a été lancée dans quatre wilayas et s’articule autour de l’établissement d’un état des lieux des personnes âgées vivant en milieu familial ou seules, le recensement des personnes âgées bénéficiaires de l’allocation forfaitaire de solidarité, l’identification des personnes âgées nécessitant un accompagnement social ou une aide à domicile, l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de prise en charge annuel. Actuellement, il existe 32 centres d’accueil répartis sur 31 wilayas et 232 cellules de solidarité de proximité. 7469 personnes âgées ont été recensées comme étant dans le besoin et qui seraient candidates à bénéficier de ce programme.
D’après les statistiques de l’Office national des statistiques, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans est passé de 5,8 en 2014 à 7,8 à fin 2015. Cette tranche de la population représente 3,4 millions de la population globale.
Des entreprises Ansej pour la prise en charge des personnes âgées
Le ministère de la Solidarité a annoncé hier qu’une convention a été signée avec l’Ansej pour la création de petites et moyennes entreprises activant dans le domaine d’accompagnement des personnes âgées à domicile.
BLIDA – Blida a été sélectionnée wilaya pilote à l’échelle nationale pour le lancement du système de gestion intelligente de l’énergie électrique et du gaz, a-t-on appris mercredi lors d’une rencontre sur le sujet tenue à Blida.
« Les compteurs intelligents permettent de connaître le niveau de consommation énergétique sans déplacement aucun des agents délégués pour ce faire », selon les explications fournies sur place au Président directeur général de la Société nationale de distribution de gaz et d’électricité (SONELGAZ), Mustapha Guitouni.
Cette expérience, devant être généralisée à d’autres wilayas du pays, est inscrite au titre de la modernisation des prestations de la Sonelgaz, a indiqué Guitouni, qui a suivi, au niveau du siège de la direction de distribution du Centre, l’examen des données fournies par l’un de ces compteurs intelligents, qui contribue dans une large mesure à la facilitation de la mission des techniciens de la Société.
Dans une déclaration à la presse, en marge d’une rencontre l’ayant réuni à l’Ecole technique de la Sonelgaz, avec des cadres de l’Entreprise, le PDG de la Sonelgaz a indiqué que sa Société détient près de 65 milliards de dinars de redevances auprès de ses abonnés à l’échelle nationale, dont l’opération de restitution se fait à un rythme raisonnable.
Un taux de 55% de ces redevances est détenu par des entreprises publiques, a-t-il ajouté, signalant des contacts, en cours, avec les entreprises concernées en vue de la restitution de ces créances.
L’opportunité a également donné lieu à l’examen des moyens d’amélioration des prestations et de l’image de la Sonelgaz auprès de ses abonnés.
M. Guitouni a signalé, à cet effet, le recrutement attendu de nombreux éléments en vue du renforcement de l’effectif humain de l’Entreprise, parallèlement à l’organisation de stages de formation pour la mise à niveau des connaissances de ses employés.
Le premier responsable de la Sonelgaz a annoncé, par ailleurs, le lancement prochain d’une campagne de sensibilisation à l’exploitation rationnelle de la consommation énergétique à travers des spots publicitaires notamment.
Il a également fait part de l’adoption du paiement électronique dans le règlement des factures d’électricité et de gaz.
Durant cette rencontre consacrée à l’évaluation du bilan d’activités de la Sonelgaz de janvier à septembre 2016, M.Guitouni a procédé à l’installation des responsables des agences commerciales des wilayas d’Ouargla, Ghardaïa, Biskra, Tipasa et d’El Oued.
PARIS – Une convention d’entraide judiciaire en matière pénale, permettant à l’Algérie et à la France de renforcer leur coopération dans la lutte contre le crime transnational organisé, a été signée mercredi à Paris.
La convention, qui permettra aux deux pays de relever les défis des nouvelles formes de criminalité, a été signée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et son homologue français, Jean-Jacques Urvoas, à l’issue des entretiens élargis aux membres des deux délégations.
Elle remplace l’Accord du 28 août 1962 dans son volet relatif à l’entraide judiciaire en matière pénale.
Cette convention, a indiqué à l’APS un membre de la délégation algérienne, « a été négociée dans le respect de la souveraineté des deux Etats et en tenant compte des spécificités de leurs systèmes juridiques et judiciaires respectifs ».
Outre les dispositions relatives à la notification des actes judiciaires, la convention prévoit des dispositions « modernes » et « novatrices », à l’exemple de l’audition par vidéoconférence, les livraisons surveillées et l’échange d’informations et de documents par voie électronique.
Le ministre de la Justice est en visite de travail en France à l’invitation de son homologue français. Dans la matinée de mercredi, M. Louh s’est entretenu avec le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius.
Il a eu également, des entretiens avec le procureur général, Jean-Claude Marin, et le Premier président de la Cour de cassation, Bertrand Louvel.
SOUK-AHRAS- Un accueil officiel et populaire des plus chaleureux a été réservé mercredi à l’athlète Taoufik Mekhloufi, double médaillé d’argent aux 1.500 m et 800 m, lors des jeux Olympiques Rio-2016, à Souk Ahras, sa ville natale. a-t-on constaté.
Dans une ambiance de fête grandiose, l’étoile nationale de l’athlétisme et unique médaillé algérien aux récents JO-2016 de Rio, Makhloufi, a été accueilli par des milliers de citoyens alignés tout au long des grandes artères du centre ville de l’antique Thagaste.
L’athlète a déposé une gerbe de fleurs à la stèle commémorative du Chahid Badji Mokhtar, qui symbolise le sacrifice de nos martyrs, au cours d’une parade qui a sillonnée les artères de la ville, sous un soleil éclatant pour se diriger vers la place des Martyrs en arrivant par la suite à celle de
l’Indépendance, où il a salué la foule nombreuse venue l’accueillir dans une ambiance des plus festive ponctuée par un spectacle artistique, animé par la troupe El-Medjdaouia.
Une réception a été donnée par le wali de Souk Ahras, Abdelghani Filalli, en l’honneur du champion et ce en présence de sa famille et des autorités civiles et militaires locales.
S’exprimant à cette occasion, M. Filalli a indiqué que, cet accueil reflète la gratitude de l’Algérie et de la wilaya de Souk-Ahras, envers un de ses fils qui a honoré tout un peuple lors de cet évènement sportif planétaire, appelant les jeunes à s’ imprégner du parcours sportif exemplaire de ce champion, en termes de discipline, d’abnégation et de perspicacité.
« Mekhloufi est un exemple du jeune algérien, ambitieux en quête de réussite et d’excellence dans tous les domaines », a-t-il soutenu.
Le champion olympique a exprimé sa joie de voir autant de « monde » venir l’accueillir considérant que son succès, était celui de « tout le peuple algérien ».
Il a appelé également à soutenir les jeunes dans tous les domaines et a leur assurer les moyens devant leur permettre de briller dans la pratique sportive comme dans d’autres créneaux.
RÉSEAUX SOCIAUX – Décidément. Au lendemain de l’apparition d’un virus qui se propage sur sa messagerie instantanée, Facebook s’active pour offrir plus de sécurité au milliard d’utilisateurs sur Messenger.
Après une phase de test réussie cet été, le réseau social déploie mercredi 5 octobre le chiffrement des conversations. Accessible à tous, ce système déjà appliqué sur WhatsApp, permet aux utilisateurs de s’assurer de la confidentialité de ce qui peut être dit sur Facebook Messenger.
« Les conversations secrètes de Messenger sont chiffrées de bout en bout, ce qui signifie que les messages ne sont visibles que par votre correspondant et vous-même, a expliqué un porte-parole du groupe à Wired. Personne d’autre ne peut les consulter, pas même nous ».
Comment activer cette option
Pour activer les « conversations secrètes », c’est très simple. Veillez dans un premier temps à avoir téléchargé la dernière mise à jour de Facebook Messenger sur votre smartphone. Puis rendez-vous dans l’onglet « Moi » en bas à droite de la page d’accueil et activez les l’option. « Seul un appareil à la fois pourra envoyer et recevoir des messages secrets. Toutes les conversations secrètes sur d’autres appareils seront fermées », précise Facebook.
Sur l’application enfin, créez un nouveau message et cliquez sur « Secret ». Vous pourrez alors choisir le correspondant avec lequel vous allez pouvoir discuter en toute sécurité.
Vous pouvez également ouvrir une conversation déjà existante, appuyer sur le nom de votre correspondant et sélectionner le mode « Conversation secrète ».
Là, écrivez votre message et choisissez le temps de vie que vous voulez accorder à votre secret en cliquant sur le petit minuteur noir situé en bas à droite. Au bout de 5 secondes, 10 ou 30 minutes, 1 ou 24 heures, le message sera définitivement supprimé.
Attention toutefois si vous comptiez utiliser cette option pour envoyer des contenus à haute valeur compromettante à votre partenaire: contrairement aux photos (que vous ne pouvez supprimer que manuellement), les vidéos et les messages vocaux ne sont pas pris en charge.
VIDÉO – A quoi ressemblent des surfeurs vus du ciel? Cette vidéo publiée fin septembre sur YouTube, en partie filmée par un drone, risque de ravir les amateurs de surf et de magnifiques paysages.
Car, qu’on se le dise, les images sont époustouflantes, comme vous pouvez le voir ci-dessus.
Réalisée par Khalil Bougaizi, co-fondateur du studio de design visuel Tenor Agency, la vidéo a été filmée à Mehdia, station balnéaire bien connue des surfeurs puisque c’est là qu’est né le surf au Maroc dans les années 60, un sport « importé » par les militaires américains qui avaient implanté une base à Kénitra.
D’autres vues ont été prises par un drone dans la réserve naturelle de Sidi Boughaba près de Mehdia, et dans le nord du royaume, entre Asilah et Larache.
« Si j’ai réalisé cela, c’est avant tout parce que je suis un passionné de la vidéo », confie Khalil Bougaizi au HuffPost Maroc. « L’idée, c’est de mettre en valeur le surf au Maroc, un sport qui existe à Mehdia depuis l’arrivée des forces américaines sur la base militaire de Kénitra, tout en mettant en avant la beauté de la nature de cette région ».
Arrêté dans un village indien, ce pigeon portait un message de menace adressé au Premier ministre Narendra Modi. Suspecté d’être un espion pakistanais, l’oiseau a été placé en garde à vue.
Le pigeon a été trouvé à proximité du Cachemire, une région en proie à des conflits territoriaux entre l’Inde et le Pakistan.
Selon les autorités, plus tôt dans la semaine, les habitants ont découvert des dizaines de ballons contenant des lettres de menaces adressées au Premier ministre.
« Il est parti ce matin ». Un message bref à l’émotion contenue que l’ami a envoyé ce matin du 5 octobre pour annoncer le départ de Pierre Chaulet, le militant, l’acteur, le témoin, le médecin, le professeur. Et on a beau avoir été préparé, savoir qu’il a reçu depuis plusieurs jours l’extrême-onction et qu’il était entouré par les siens dans ces instants ultimes, ce départ bouleverse. Profondément.
Pierre Chaulet a été dans le sens le plus élevé et le plus complet du terme un homme universel, un héros. Un parcours extraordinaire qui a été un défi à tous les déterminismes sociaux, historiques et culturels. Dans notre histoire tourmentée et impitoyable, la plupart de ceux qui se sont engagés dans le combat l’ont fait parce qu’il n’y avait pas d’autre choix possible face à l’ordre colonial.
Pour ceux-là, le combat anticolonial était dans l’ordre des choses. Il n’y avait pas d’options… Cela n’enlève rien ni à leur mérite ni à leur courage. Pierre Chaulet, lui, ne manquait pas d’options qui pouvaient lui permettre de préserver sa dignité et ses convictions sans emprunter des chemins abrupts, rudes et incertains. Il a choisi d’emprunter ces chemins de crête en homme libre. En juste, sans compromission. Et ce choix puissant demeure exemplaire. Car, justement, il n’était guidé par rien d’autre que par un attachement total à une haute idée de la justice et de l’humain.
Engagé, bien avant le début de la guerre de libération, dans le catholicisme social (syndicat ouvrier, scout), il est déjà un « indigné » devant le sort réservé aux plus faibles, aux plus pauvres. Il est déjà hors du groupe restreint, hors de la « communauté » et dans l’universel, dans l’humain. Il fait partie, aux côtés de Fanon et de bien d’autres, de ceux qui ont confirmé l’universalité du combat des Algériens.
Et il a fallu, on le devine malgré une modestie non feinte qui ne s’étale pas sur la question, un courage héroïque pour que les convictions se traduisent, de manière conséquente, dans les actes, dans l’engagement, dans le combat. Il y a eu dans cette histoire algérienne beaucoup de couleuvres à avaler, de vicissitudes, voire des vilenies, mais elles n’ont jamais altéré chez lui la certitude que le choix de l’humanité qu’il a fait est supérieur à celui de la « communauté » ou de la « race ».
Ce « catholique pas très catholique » n’a jamais regretté son choix d’être du côté des humbles. Et il l’a poursuivi, après l’indépendance, par un patient travail dans le domaine de la santé publique. Le fait que l’Algérie d’aujourd’hui soit loin de correspondre aux attentes d’un des combats les plus durs n’y change rien. Le révisionnisme ne fait pas partie de la culture des justes.
Pour l’honneur de l’humanité et pour le bonheur des Algériens et de leur histoire, des hommes comme Pierre Chaulet ont existé. Ils sont les témoins constants d’un rejet du repli sur soi, les défenseurs d’une vision généreuse, ouverte et fraternelle de l’Algérie. Son attachement à ces convictions l’a naturellement conduit au combat pour l’indépendance et à l’engagement résolu au sein du FLN historique. Il a choisi l’Algérie.
Une arabophone lui a écrit que malgré ses difficultés en langue française, elle lisait le livre le « choix de l’Algérie » comme s’il était écrit en arabe. Il lui a répondu, il y a quelques jours encore, que cela tenait probablement au fait que le livre et ses phrases « ont été pensés en Algérien ». C’est bien cela. Cet homme, en tant que médecin, professeur, journaliste et militant, a constamment pensé en « Algérien ». Il est bien un héros humain, de sensibilité et d’engagement. Celui que ses convictions arrachent au confort et aux identités assignées et poussent vers ces hautes terres où l’on prend tous les risques. Pour notre génération, celle des quinquagénaires qui ont l’âge de ses enfants, Pierre Chaulet fait partie de nos repères mentaux et éthiques.
Et on n’arrive pas, comme c’est toujours le cas pour les héros authentiques, à en parler au passé. C’est comme le djebel Djurdjura, on ne le voit pas nécessairement de toutes les contrées du pays mais on le devine, là, solidement ancré dans la terre algérienne, à nous rappeler le meilleur de nos combats et à nous inciter à rejeter la fatalité et la résignation. A chercher le meilleur en nous. Honneur au juste.
L’organisation du marché des véhicules d’occasion à travers un cahier des charges vise à instaurer la traçabilité et la sécurité, a déclaré mercredi à l’APS le ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, tout en excluant le retour à l’importation de cette catégorie de véhicules. « Le cahier des charges qui va réguler le marché des véhicules d’occasion est en cours d’élaboration. Des équipes sont en train de travailler dessus et on annoncera ses conditions dès qu’il sera prêt », a précisé M. Bouchouareb en marge de l’inauguration du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets à Alger. A travers ce prochain cahier des charges, « un marché de la voiture d’occasion sera créé », a-t-il ajouté.
Les gardes-côtes italiens ont annoncé mercredi avoir repêché 28 corps et secouru 4.655 migrants et réfugiés lors d’une trentaine d’opérations de sauvetage mardi dans le Canal de Sicile, au sud de la péninsule. Au cours de la journée de lundi, plus de 6.600 migrants qui tentaient d’atteindre l’Europe à bord de canots pneumatiques et embarcations de fortune avaient été sauvés en Méditerranée au cours de différentes opérations coordonnées par les garde-côtes italiens. Selon des chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les garde-côtes italiens, quelque 142.000 migrants ont atteint l’Italie depuis le début de l’année, alors que 3.100 ont péri lors des traversées.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, s’est entretenu mercredi à Paris avec le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux est en visite de travail en France, à l’invitation de Jean-Jacques Urvoas, ministre français de la Justice, à l’occasion de laquelle il procédera, avec son homologue, à la signature de la Convention algéro-française d’entraide judiciaire en matière pénale. Il a eu également, dans la matinée de mercredi, des entretiens avec le procureur général, Jean-Claude Marin et le Premier président de la Cour de cassation, Bertrand Louvel.