Pendant que les banques sont forcées de réajuster les taux d’intérêts pratiqués, dont certains sont classés «trop excessifs» par le régulateur, ce dernier autorise les clients à faire valoir leurs droits dans le cas où les banques n’y renoncent pas.
Dans cette histoire de taux d’intérêts excessifs, l’on joue désormais les prolongations depuis que la Banque d’Algérie a décidé d’y aller un peu plus fort. En plus des sanctions réglementaires auxquels elles sont exposées, les banques risquent de se voir sanctionnées doublement si les clients venaient à réclamer des indemnisations pour application de taux d’intérêts excessifs. En effet, selon la nouvelle instruction de la Banque d’Algérie, l’emprunteur est en droit de réclamer à la banque concernée les sommes indûment perçues, majorées des intérêts calculés aux taux d’intérêt effectif moyen de la catégorie de prêt concernée. Toute infraction à ces dispositions expose les contrevenants aux sanctions de la Commission bancaire. En clair, la Banque centrale a décidé d’en finir avec les taux d’intérêts excessifs pratiqués par certaines banques de la place locale. Le régulateur a décidé de hausser le ton après que les deux instructions adressées aux banquiers aient eu l’effet d’un pétard mouillé. Depuis septembre dernier, l’institution de Mohamed Loukal mettait les banques en garde contre les taux d’intérêts excessifs, une pratique de surcroît délictuelle à laquelle s’adonnaient certains banquiers depuis le retour du crédit à la consommation. Une instruction de la Banque centrale, datée du 1er septembre dernier, relancée depuis peu, a défini comme étant un taux d’intérêt « excessif » tout taux effectif global qui excède de plus de 20% le taux effectif moyen pratiqué par les banques et établissements financiers au cours du semestre précédent pour des opérations de même nature.Bomare Company, une société privée opérant dans le domaine de l’électronique, voit grand, affichant l’ambition de donner plus de volume à son chiffre d’affaires à l’exportation. En effet, l’entreprise espère que 10% de son chiffre seront, en 2017, tirés des opérations d’exportation.
En 2016, 5% de son chiffre d’affaires en avaient été tirés. Bomare Company connaît déjà le marché international pour y avoir pris pied il y a quelques mois. La société, dont le siège se trouve à Blida, est déjà liée par un contrat exclusif de distribution à 50 millions de dollar avec un partenaire espagnol, portant surMettant en avant le travail de deux artistes «autodidactes», dont les toiles laissent, cependant, apparaître une solide maîtrise, tant au niveau du concept que de la technique ou de l’affirmation du style, la galerie Ezzou’Art, du centre commercial de Bab Ezzouar, accueille jusqu’au 27 janvier le travail des plasticiennes Ouiza Achab et Fatiha Ladjadj.
En effet, organisé sous la forme d’une exposition-vente, la vingtaine de toiles, réunie sous la thématique «Nuances aux femmes», se partage entre portraits, paysages ou évocation de silhouettes. Les artistes rencontrées samedi dernier en marge du vernissage, précisent que l’occasion était pour elles d’exprimer leur vision du féminin. Ouiza Achab, dont les toiles figuratives se rapprochent du genre expressionniste, déclare que «la femme est un symbole de vie», alors que Fatiha Ladjadj explique que «quelle soit moderne, traditionnelle, au foyer, combattante, révoltée ou silencieuse, je crois en la femme comme un symbole de paix (…) Il faut lui donner sa place dans la société, elle est dans la construction et non dans la destruction». Artiste s’étant par ailleurs fait connaître ces dernières années lors de plusieurs rendez-vous, notamment en août dernier, en présentant son travail durant une dizaine de jours à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, Fatiha Ladjadj explique également à propos de son parcours d’artiste, qui la mène aujourd’hui à se dédier à la peinture, en proposant des œuvres rappelant par certains aspects le mouvement cubiste que depuis 2011, elle se consacre entièrement à l’art. «Je travaille selon mes émotions, librement à l’instinct.» Avant d’ajouter : «Je fais beaucoup de recherche sur l’art (…). Un artiste autodidacte est à mon avis une personne qui n’est pas formatée ou influencée par un maître. Cela peut être perçu comme un avantage ou un inconvénient, mais pour mon cas, la fait d’être autodidacte me permet d’être plus libre, de passer d’une école artistique à une autre sans me poser de conditions». Ayant quant à elle un parcours professionnel plus proche du milieu artistique, Ouiza Achab, enseignante d’art plastique à Alger et Tizi Ouzou, nous précise que sa participation à cette exposition est la troisième du genre après avoir pris part à une exposition à l’ambassade des USA à Alger et une autre à la Maison de la culture Mouloud-Mameri de Tizi Ouzou.
Du nouveau dans le domaine des libertés publiques.
En effet, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, vient d’annoncer l’élaboration pour cette année d’une panoplie de lois, dont deux inhérentes aux libertés collectives et au droit de manifester, une loi sur les manifestations et une autre sur les réunions publiques.
Intervenant dans un communiqué rendu public hier, M. Bedoui note que «l’année 2017 enregistrera l’élaboration de plusieurs lois organiques et de nouveaux textes en conformité avec la nouvelle Constitution dont la loi sur les manifestations, les réunions publiques, qui devront être finalisés dans les meilleurs délais au regard de leur importance pour la concrétisation des engagements du président de la République». Toutefois, M. Bedoui ne donne aucune précision sur l’orientation que connaîtront ces deux textes de loi extrêmement importante dans la gestion des rassemblements, sit-in, marches ou toute manifestation de rue. Il semble que l’initiative d’inscrire ces deux lois au menu, cette année, est une manière pour les pouvoirs publics de tirer les leçons des contestations sociales qui ont secoué plusieurs corps socioprofessionnels, à l’instar de celui des enseignants vacataires et une multitude de catégories sociales comme celle des chômeurs. Aussi, la volonté des pouvoirs publics d’organiser, à travers les lois, les manifestations et réunions publiques intervient à la veille des prochains rendez-vous politiques importants, les législatives et les locales. C’est d’ailleurs ce qu’explique M. Bedoui dans son communiqué, en notant que « 2016 a été l’année des réalisations par excellence et que 2017 sera celle des défis pour la concrétisation des valeurs et principes prévus au titre de la révision constitutionnelle d’autant plus qu’elle sera marquée par des échéances électorales qui requièrent un sens plus élevé d’organisation ». Par ailleurs, M. Bedoui annonce d’autres lois pour cette année à l’instar de la loi sur la fiscalité locale ainsi que le code communal et de wilaya. En outre, il a saisi l’occasion pour annoncer la numérisation de l’administration. « Notre objectif est d’aller vers une administration totalement numérisée à l’instar de celle des pays avancés », a insisté M. Bedoui. De même qu’il évoquera la nouvelle organisation des wilayas déléguées des Haut-Plateaux. Le ministre a parlé de « défi qui implique une profonde réflexion et un grand soutien en faveur de ce découpage dont les résultats au niveau des wilayas déléguées du Sud ont été plus que probants ». Selon le communiqué, M. Bedoui a fait valoir que « le découpage territorial de notre grand Sud traduit dans les faits le principe visant à rapprocher, à tous les niveaux, l’administration du citoyen. Ce qui nous amène à nous atteler à bien préparer la mise en place des wilayas déléguées des Hauts-Plateaux ». Le ministre a, par ailleurs, évoqué le dossier des délégations relevant de son secteur, notamment la Délégation nationale à la sécurité routièreet la Délégation aux risques majeurs, qui doivent, a-t-il dit, « avoir des effets positifs sur le terrain au niveau local et national et bénéficier d’un accompagnement et d’un suivi à la hauteur ».
Sécurité : Trouver des mécanismes communs avec les pays voisins
Par ailleurs, et s’agissant des conditions sécuritaires « exceptionnelles » dans le voisinage, M. Bedoui a appelé à « accorder un intérêt majeur à nos relations avec les pays voisins en relançant les différents mécanismes disponibles ». Pour le ministre, davantage d’efforts doivent être consentis au titre des traités et accords conclus, pour trouver des solutions appropriées aux problèmes qui se posent à tous les pays voisins amis, notamment la question de la migration clandestine et la lutte contre le crime organisé sous toutes ses formes, le trafic de drogue et la traite des êtres humains. Le ministre a rappelé, à cet égard, que « grâce à ses capacités matérielles et humaines et à la vigilance de ses enfants dans les différents corps de sécurité, l’Armée nationale populaire (ANP) en tête, l’Algérie a su faire face à toutes les tentatives d’atteinte à la moindre parcelle de cette terre généreuse et elle sévira avec la plus grande fermeté contre quiconque s’aviserait de la déstabiliser et de porter atteinte à l’intégrité de ses citoyens ».<
ALGER- Le conteur professionnel et auteur algérien, Mahi Seddik, prendra part au 31e Festival international du théâtre pour enfant de Nabeul (Tunisie) qui se poursuit jusqu’au 15 janvier, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Habitué des rondes populaires et du théâtre de la « Halqa », Mahi Seddik est convié à présenter des contes puisés dans le patrimoine oral algérien, particulièrement celui du Grand Sud.
Mahi Seddik présentera son spectacle « Wech Qalou Nass Zman » (Ce que disaient les anciens) ainsi que « Les nuits du conte en Afrique », un concept élaboré avec le conteur congolais Jorus Mabiala.
Les deux conteurs devront également présenter leurs expériences respectives dans une rencontre dédiée à la vision africaine concernant le conte populaire et le patrimoine oral.
Natif de Sidi Bel Abbes, Mahi Seddik, qui a suivi une formation dans le 4e art s’attache depuis plusieurs années à promouvoir et à revivifier la tradition orale, disparue, des Goual (conteurs).
Le conteur a animé ces dernières années, à la faveur des festivals organisés à travers l’Algérie, de nombreux espaces et ateliers consacrés au conte populaire, et assuré des cycles de formation en Tunisie et aux Emirats Arabes Unis, notamment.
ALGER- Le ministre des Finances, Hadji Babaammi, a présenté lundi, devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi portant règlement budgétaire de 2014 qui fait ressortir un taux de réalisation de 93% des dépenses et des recettes inscrites dans la loi de finances 2014.
Selon ce texte, les dépenses budgétaires réalisées effectivement en 2014 ont été de 7.145,27 milliards (mds) de DA dont 4.430,25 mds de DA pour le fonctionnement, 2.545,5 mds de DA pour l’équipement et 169,5 mds de DA de dépenses imprévues, a fait savoir le ministre.
Le ministre s’exprimait lors d’une réunion présidée par le président de la commission, M. Mahdjoub Bedda, en présence du ministre délégué chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, M. Mouatassem Boudiaf, ainsi que la ministre des Relations avec le parlement, Mme Ghania Dalia.
Rappelant que la loi de finances (LF) de 2014 tablait sur 7.656,16 mds de DA de dépenses, M. Babaammi a indiqué que les réalisations en matière de dépenses publiques ont atteint 93,3% à raison de 93,97% pour le fonctionnement et 86,53% pour l’équipement.
Quant aux recettes budgétaires réalisées en 2014, elles ont été de 3.924 mds de DA contre 4.218,18 mds de DA dans la LF 2014, soit un taux de réalisation de 93% également.
Ainsi, le déficit budgétaire enregistré effectivement en 2014, dépenses imprévues comprises, a été de 3.221,21 mds de DA (contre un déficit prévisionnel de 3.437,98 mds de DA ), soit 18,72% du PIB.
Mais grâce aux prélèvements à partir du FRR (Fonds de régulation des recettes), lesquels ont atteint 2.151,11 mds de DA en 2014, le déficit global du Trésor a atteint 1.334,3 mds de DA à la fin 2014, soit près de 8% du PIB, selon le projet de loi.
Pour ce qui est de la croissance économique, elle s’est affichée en baisse de 0,7 % en 2014 par rapport à la croissance prévue, soit de 3,8% au lieu de 4,5%.
Ce fléchissement a surtout résulté, explique le ministre, du recul de la croissance des secteurs des hydrocarbures et de l’Agriculture.
Le taux d’inflation a, par contre, connu une bonne tenue, atteignant 2,92% en 2014 contre 3,5% prévu.
Le taux de change du dinar par rapport au dollar a été de 79 DA pour un dollar alors que le cours moyen du baril de pétrole a été de 99,1 dollars en 2014.
A la fin 2014, les réserves de change du pays étaient de 177,3 mds de dollars alors que le FRR dégageait un solde positif de 6.245 mds de DA, rappelle M. Babaammi.
Les interventions des membres de la commission, qui ont suivi la présentation du ministre, ont été notamment axées sur la nécessité de consacrer tous les moyens à même de récupérer les dettes fiscales impayées, de faire une évaluation de l’impact des exemptions fiscales accordées aux investisseurs pour voir s’il s’agit réellement d’une démarche rentable, d’améliorer la gestion des transferts sociaux et de mieux maîtriser les dépenses imprévues.
D’autres membres se sont interrogés sur l’utilité de débattre d’une loi de règlement qui traite l’exercice N-3 alors que des réformes ont été introduites entre temps pour régler des imperfections enregistrées en 2014.
Un député a même estimé que ce débat était « inutile » puisque les observations et recommandations de la Cour des Comptes concernant l’exécution des lois de finances « sont les mêmes à chaque fois ».
En réponse aux députés, M. Babaammi a reconnu que le montant de la dette fiscale impayée, estimée à plus de 7.000 mds de DA, était lourd en soulignant que ce montant est, tout de même, le résultat d’un cumul depuis 1962, en promettant que ce problème sera enfin pris en charge de façon efficace grâce à la modernisation de l’administration fiscale et ses services.
Pour ce qui est des dépenses imprévues, le ministre a estimé qu’elles ne représentent qu’environ 6% des dépenses globales, ce qui est « acceptable du moment où ces dépenses ne dépassent pas 10% de l’ensemble des dépenses ».
Quant aux fruits des exemptions fiscales, ou la dépense fiscale, ils ne peuvent être ressentis sur le terrain dans l’immédiat puisque le retour sur investissements nécessite généralement plusieurs années pour être réalisé, a-t-il souligné en annonçant qu’une étude sera élaborée par le ministère pour faire la première évaluation de l’impact de cette dépense.
La commission a ensuite auditionné le Directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, M. Mohamed Larbi Ghanem, qui a présenté quelques détails du projet de loi ainsi que les grandes lignes de la réforme de la comptabilité publique.
Le projet de loi de règlement budgétaire pour 2014 sera présenté à l’APN pour débat le 30 janvier.
Les autorités sanitaires américaines recommandent de faire consommer des aliments contenant des cacahuètes très tôt chez les nourrissons pour éviter le développement d’une allergie durable à l’arachide.
Ces nouvelles recommandations publiées jeudi par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) s’appuient sur les résultats d’une étude clinique effectuée par ce même institut.
Ces travaux avaient pour la première fois montré que le fait de consommer régulièrement des cacahuètes dès quatre mois et jusqu’à l’âge de cinq ans réduisait de 81% le taux d’allergie chez des enfants à risque par rapport à ceux qui n’en avaient jamais consommée. Environ 2% des enfants sont affectés aux Etats-Unis, selon une enquête effectuée en 2010, quatre fois plus qu’en 1999.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a déclaré jeudi à Sétif que ‘‘l’année 2017 sera celle de la sous-traitance’’.
Le ministre a, à ce propos, rappelé les multiples mesures incitatives de la loi de finances 2017 proposées aux investisseurs du créneau de la sous traitance.
Lors de l’inspection à la zone industrielle de Sétif du projet de construction d’une unité de production de pneumatiques, le ministre a souligné que cette unité d’une capacité de production de deux (2) millions unités par an pour un marché national de six (6) millions d’unités ‘‘ permettra de passer à la sous-traitance destinée à l’industrie automobile’’.
M. Bouchouareb a affirmé que sa visite à cette unité vise à l’appuyer et lui apporter tout le soutien qui lui permettra d’atteindre dans le plus proche délai la phase de production et contribuer à la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.
Le ministre a révélé, en outre, que l’Algérie s’auto-suffira durant 2017 en phosphate et dirigera son surplus vers l’exportation notamment vers la Chine et l’Inde.
Concernant l’exportation de ciments, le ministre a souligné que la préparation est en cours en vue d’aménager des plateformes à cet effet au niveau des ports.
Il a également rappelé la décision du gouvernement d’encourager l’investissement industriel en vue de transformer l’Algérie d’ici 2019 en ‘‘pays émergent’’.
Le ministre a porté l’accent sur l’intérêt accordé par le gouvernement pour la prise en charge des préoccupations des investisseurs dont celles relatives au foncier industriel avec la création de 22 zones industrielles.
M. Bouchouareb a également fait état de récupération du foncier mis à la disposition des ‘‘faux’’ investisseurs n’ayant pas concrétisé leurs projets. APS
L’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) compte lancer « avant fin janvier » de nouvelles applications sur son site électronique permettant aux jeunes d’effectuer leur demande et de suivre leurs dossiers par Internet et téléphones mobiles, a affirmé jeudi à Guelma Slimane Boulekrinet, conseiller du directeur général de cet organisme.
Ces applications « sont actuellement prêtes et sont en cours d’expérimentation avant de les mettre officiellement en service » à travers tout le territoire national, a déclaré à l’APS ce responsable, en marge de l’installation de la section de wilaya de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs, organisée à la maison de la culture Abdelmadjid Chafai.
Il a également précisé qu’en plus de l’opération d’inscription en ligne lancée par l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes depuis 2014, ces nouvelles applications vont permettre aux jeunes de suivre l’évolution de leur dossier et d’éventuels documents manquants sans avoir à se déplacer.
M. Boulekrinet a, par ailleurs, ajouté que les services proposés à travers le site web de l’agence visent à créer un réseau de jeunes entrepreneurs susceptible de constituer « un espace pour faire connaître les micro entreprises et exposer leurs produits », en plus d’ouvrir un débat entre les jeunes bénéficiaires et créer des passerelles d’interactivité et d’échanges d’expériences.
D’un autre côté, il a été procédé, selon M. Boulekrinet, au recouvrement en 2016 de plus de 7 milliards de DA du montant global des crédits alloués aux jeunes pour la création de microentreprises dans le cadre du dispositif de l’Ansej, qualifiant ce taux « d’important ».
Ce montant, a-t-il ajouté dans ce contexte, représente « le double ou plus » des crédits récupérés en 2015, ce qui a permis de financer un grand nombre de nouveaux projets.
Le conseiller du directeur général de l’Ansej a affirmé, dans son intervention, lors de l’ouverture des travaux du congrès de wilaya des jeunes entrepreneurs, que la loi des finances 2017 a conforté les différents avantages fiscaux et financiers accordés aux jeunes désireux de créer une micro entreprise, soulignant que l’agence entend poursuivre son soutien et accompagnement aux jeunes souhaitant investir essentiellement dans les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, des travaux publics et des technologies de l’information.
Dans une déclaration à l’APS, Kheireddine Hamel, président de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs a affirmé, pour sa part, que le bureau de la wilaya de Guelma est le second bureau installé depuis l’agrément de la fédération le 17 décembre 2016, soit après l’installation de celui de la wilaya d’Annaba le 2 janvier de l’année en cours, attestant que le programme d’action de la fédération, est axé sur l’installation de bureaux à travers les 48 wilayas et ce « avant la fin du premier trimestre 2017 ».
Il a également précisé que la fédération oeuvrera à atténuer les difficultés rencontrées par les jeunes bénéficiaires de la création de micro entreprises dans le cadre de l’Ansej et la caisse nationale d’assurance contre le chômage (CNAC), assurant que la fédération a enregistré près de 30 000 demandes d’adhésion via le site web ouvert pour cette opération.
Le congrès de wilaya de la fédération des jeunes entrepreneurs a vu la participation d’environ 500 investisseurs et concepteurs de micro-entreprises ayant bénéficié des différents dispositifs d’aide à l’emploi lesquels ont procédé à l’élection de leurs représentants locaux à l’issue d’une réunion à huis clos. APS
Lors du prêche de la prière du vendredi 6 janvier, les imams des mosquées à travers l’Algérie devront parler de stabilité, de sécurité et de contrer les appels à la « fitna », la discorde en rapport avec les émeutes qui ont secoué quelques régions du pays, indique une instruction marquée « urgente » du ministère des Affaires religieuses envoyée à ses directions et datée du 4 janvier.
« …Pour immuniser notre pays l’Algérie contre ce qu’ont subi d’autres nations et pays, nous vous appelons à instruire les imams d’inclure les axes suivants dans le prêche du vendredi », lit-on dans le document en question.
La liste des points à évoquer inclue « la paix et la stabilité », le « devoir » de chaque citoyen de les sauvegarder et les « réalisations » accomplies par l’Algérie que d’autres lui envieraient.
Depuis le 1er janvier, des émeutes ont éclaté à travers la wilaya de Béjaïa sur fond d’une grève des commerçants pour contester la hausse du taux de la TVA prévue dans la loi de finances 2017. Un bus incendié et plusieurs magasins et agences commerciales pillés sont quelques uns parmi les incidents enregistrés durant les deux premiers jours de la grève.
L’instrumentalisation politique des mosquées en Algérie a longtemps été critiquée. A la fin des années 80 et avec la montée du Front Islamique du Salut (FIS), les médias et même le pouvoir politique ont dénoncé la manipulation du discours religieux.
L’international algérien Riyad Marrez a été élu ce jeudi 05 janvier 2017 Meilleur joueur africain de l’année 2016 par la Confédération africaine de football (CAF), lors d’une cérémonie de remise des trophées à Abuja, au Nigeria.
Le joueur de Leicester City a devancé avec ses 361 voix le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (313 voix) et le Sénégalais Sadio Mané (Liverpool/Angleterre).
Le Fennec fait également partie de l’équipe-type africaine de l’année.
Aussi bon à la passe que face aux buts, Riyad Mahrez à totalisé durant la saison passée 18 buts et et 11 passes décisives en 39 matches.
Annoncé à maintes reprises sur le départ durant le mercato estival, le « Meilleur joueur de Premier League » est finalement resté chez les Foxes. Cette année, il totalise 3 buts et 2 passes décisives en 20 matchs joués.
Riyad Marrez a également été élu lundi 12 décembre 2016 meilleur joueur africain de la BBC avant d’être classé deuxième meilleur joueur arabe par le site arabe spécialisé « Koora ».
Il a été également classé septième lors du Ballon d’or mondial de »France Football’’. Seuls deux joueurs algériens ont réussi à s’adjuger le titre de meilleur joueur africain avant lui. Il s’agit de Lakhdar Belloumi (1982) et Rabah Madjer (1987).
016 a été pour la wilaya d’Oran, à l’instar des autres régions du pays, l’année de la continuité du processus de résorption du logement précaire et celui de la modernisation de la capitale de l’Ouest en prévision notamment des prochains Jeux méditerranéens de 2021.
Durant l’année 2016, 9 200 logements ont été attribués. Ce chiffre était appelé à atteindre les 11 000 avec la distribution « avant la fin de l’année écoulée », de 2 000 autres. Il y a lieu de rappeler que durant ces trois dernières années, la wilaya d’Oran a relevé de grands défis en matière de mise en œuvre de la politique de l’Etat visant à lutter contre l’habitat précaire. Elle a réalisé un bond qualitatif sur le plan de la mise en œuvre d’importants programmes et projets colossaux de logements, notamment ceux programmés au titre du social locatif (LPL). Les autorités de wilaya veillent à réaliser « une ville moderne sans précarité » conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et dans la perspective des prochains rendez-vous que doit abriter la capitale de l’Ouest. « Oran ne peut accueillir une manifestation de la taille des Jeux méditerranéens avec des atteintes environnementales ou urbanistiques », a souligné à l’APS, Mohammed Saber Directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI).Pourquoi on en parle ?
C’est une avancée scientifique qui ouvre de nouvelles perspectives de recherches médicales. La revue scientifique britannique Lancet Gastroenterology & Heptalogy a récemment publié une étude qualifiant le mésentère comme étant un nouvel organe du corps humain.
Cette nouvelle terminologie est la conclusion du travail réalisé par le professeur J. Calvin Coffey et de son équipe de l’University Hospital Limerick (Irlande) depuis 2012. Quatre années de recherches qui ont permis aux scientifiques irlandais d’accumuler les preuves nécessaires pour reclasser dans la catégorie « organe » un bout de notre système intestinal, déjà connu, mais peu étudié.
C’est quoi ?
Le mésentère fait partie du système digestif. C’est une double couche du péritoine, une membrane présente dans la cavité abdominale. « Ce n’est pas un organe plein comme le cœur ou les poumons. C’est une sorte de gainage de vaisseaux veineux qui fait notamment le lien avec les artères principales de l’abdomen et les intestins », explique Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris.
À quoi ça sert ?
Le mésentère lie les intestins à la paroi de l’abdomen. Ce « rôle d’arrimage » participe au maintien de tous les éléments du système intestinal à leur place. Le mésentère a également « un rôle nourricier », précise Laurent Beaugerie. Il assure la vascularisation de l’intestin grêle et d’une partie du gros intestin par l’artère mésentérique qui circule dans le mésentère. Enfin, l’organe a un rôle de stockage : « C’est une membrane qui participe à l’accumulation de graisse abdominale dans le corps. »
Découvert à la Renaissance
C’est Léonard de Vinci qui, le premier, a découvert la présence de cet organe dans le corps humain à la Renaissance. Considéré comme ayant une structure fragmentée et multiple, cet organe a longtemps été ignoré par les spécialistes.
Cette présentation est désormais réfutée par les recherches du professeur J. Calvin Coffey : « La description anatomique qui en a été faite pendant une centaine d’années est incorrecte. Cet organe est loin d’être fragmenté et complexe. Il s’agit d’une seule structure organique d’un seul tenant », écrit le professeur irlandais dans son étude.
Quelles répercussions pour la médecine et les patients ?
Désormais considéré comme un organe, le mésentère peut être étudié comme tel. Première conséquence, la « Bible » de l’anatomie humaine, le livre Gray’s Anatomy (qui a notamment inspiré le titre de la célèbre série américaine hospitalière Grey’s Anatomy), a été mise à jour peu après la « découverte ». Le mésentère est désormais inclus dans la liste des organes. « Quand on comprend la fonction d’un organe, on peut identifier des dérèglements, des maladies. Nous avons établi son anatomie et sa structure. La prochaine étape, c’est sa fonction », explique le professeur J. Calvin Coffey.
« Quand on comprend la fonction, on peut identifier des dérèglements, des maladies. Tout ça ensemble, c’est la science mésentérique… Soit la base pour une toute nouvelle catégorie scientifique et médicale. » Jusqu’à pouvoir de guérir de nombreuses maladies intestinales aux causes encore méconnues ? Le professeur Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris en est convaincu. « Le mésentère était sous estimé comme environnement favorable à l’apparition de maladie telle que le diabète ou la maladie de Crohn [une maladie inflammatoire chronique du système digestif, NdlR] et plus généralement toutes les maladies métaboliques. » Un petit pas pour les scientifiques, un grand pas pour les patients ?
C’est le grand soulagement du côté de la JSM Béjaïa et chez son coach en chef, Younes Ifticène. En effet, la CRL vient de trancher en faveur de ce dernier dans le bras de fer qui l’opposait à la direction de l’ASO Chlef pour une histoire de résiliation de contrat. Ifticène qui n’est pas resté les bras croisés, a déposé un dossier au niveau de la CRL pour faire valoir son droit de disposer d’une licence pouvant lui permettre de coacher son équipe à partir du banc. Younes Ifticène était, en effet, agacé de diriger jusque-là son équipe à partir de la tribune d’honneur, faute d’une licence, comme ce fut le cas contre le Paradou AC (1 – 2) et puis en déplacement contre l’USM Blida (0 – 0). À présent, le coach en chef béjaoui peut poursuivre tranquillement sa mission au sein de son équipe actuelle, en ce sens que la direction du club vient de recevoir une notification émanant de la CRL et autorisant Ifticène à s’asseoir sur le banc dès le match de la 16e journée en déplacement contre le RC Arbaâ.
Fin du stage de Sétif aujourd’hui
Par ailleurs, le stage d’El Vaz (Sétif) entamé samedi dernier par les camarades de Drifel, devrait prendre fin aujourd’hui, jeudi. Les joueurs vont bénéficier de deux jours de repos (vendredi et samedi), ensuite ils reprendront à nouveau le chemin du travail dimanche après-midi au stade de l’UMA, afin de poursuivre la préparation de la suite du championnat.
Souakir, c’est presque fait, Lamhane file finalement au CRB
Après avoir réussi à enrôler le milieu de terrain, Salim Boumechra (33 ans, ex-GCM) et l’attaquant Hossein-Eddine Rebouh (28 ans, ex-CAB), cette semaine, les dirigeants de la JSMB sont en passe de boucler leur recrutement hivernal. Ces derniers qui sont à la recherche d’un autre attaquant de métier pour booster le compartiment offensif de leur équipe, viennent de jeter leur dévolu sur l’ex-attaquant du GC Mascara, Hicham Souakir. Ainsi et selon une source fiable, ce dernier qui s’est présenté sur le lieu du stage de l’équipe à Sétif a, dit-on, «donné son accord de principe aux dirigeants béjaouis», ceci au moment où Mokhtar Lamhane, qui était annoncé du côté Béjaïa, a opté pour le CRB avec lequel il a déjà entamé les entraînements.
Au moins 10 personnes ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée près d’un tribunal de la ville d’Izmir, dans l’ouest de la Turquie, à la suite de laquelle deux « terroristes » ont été tués, selon les autorités.
Le maire du district de Bayrakli, à Izmir, a déclaré à la chaîne NTV qu’au moins 10 personnes étaient blessées, dont une grièvement.
« Deux terroristes » ont été tués dans les affrontements qui ont suivi avec les forces de l’ordre, selon l’agence progouvernementale Anadolu, qui précise qu’un troisième est toujours recherché.
L’explosion, provoquée selon les médias turcs par une voiture piégée, a eu lieu près de l’entrée des juges et des procureurs, a précisé CNN Türk.
Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.
Cette attaque est survenue quelques jours après qu’un homme a tué 39 personnes dans une boîte de nuit d’Istanbul la nuit du Nouvel An.
Les deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respectivement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de susciter quelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers se disent intrigués par le programme de visites de Noureddine Bedoui dans ces deux wilayas et qui se sont étendues à d’autres secteurs que ceux relevant habituellement des collectivités locales.
Faisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans la rubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publier quelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l’a rappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 du Comité olympique et sportif algérien.
L’affaire opposant Alain Barbier au COA a trait, d’une part, à une infraction pénale puisque l’intéressé a perçu une somme d’argent en devises alors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait K bis) .
L’autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu’il se devait de rembourser la somme en question dès qu’il percevrait le montant des prestations par l’Office national du tourisme (ONT), organisme responsable chargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques de Londres 2012.
L’opération de transfert a bel et bien été effectuée par l’ONT mais n’a pu se concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC était déjà liquidé par voie judiciaire.
Quant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès de la justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant de dossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentaire à ce sujet.
Président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf
Les travailleurs de l’ENIT (Entreprise intercommunale des travaux) d’El-Bayadh sont en grève depuis un mois, et ce, faute de non-perception de leurs rémunérations salariales depuis voilà bientôt 10 mois.
«Devant le mutisme des responsables de la tutelle de Béchar — dont relève l’entreprise — «qui n’ont pas daigné répondre à nos doléances, à l’effet de trouver un compromis à nos arriérés qui arrange les deux parties, nous, 600 travailleurs avec banderoles portant toutes nos revendications, ne comptons pas baisser les bras jusqu’à satisfaction de nos droits légitimes», a déclaré le responsable de la section syndicale de l’entreprise, signalant de ce fait, «qu’aucune suite n’a été réservée à nos nombreuses correspondances».
Notons enfin, que la situation de l’entreprise n’est pas en «santé financière parfaite», pour ne pas dire en faillite à cause de chômage technique, elle risque de fermer complètement, en cette période difficile, ses portes devant ces 600 pères de famille et partir à la liquidation, car, nous dit-on, il est impossible qu’en ces périodes difficiles, elle puisse voir le bout du tunnel et reprendre ses forces financièrement.
Bref ! Pour l’heure, les grévistes, ont décidé d’occuper cette fois-ci la place du 1er-Novembre afin, d’inciter les hauts responsables à intervenir auprès de leur direction pour le versement de leurs dus.
Les violentes émeutes qui ont émaillé nombre de localités de la wilaya de Béjaia, lundi et mardi derniers, ont cessé, hier, à la faveur de l’implication de nombre d’acteurs politiques et associatifs locaux qui n’ont eu de cesse d’appeler au calme et à une protestation pacifique.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Une implication à coups de réunions et autres assemblées générales et même de pourparlers avec les émeutiers, comme a tenu à le souligner, hier, Atmane Mazouz alors qu’il était à Sidi-Aïch pour une «ronde d’inspection» comme, du reste, beaucoup de ses amis cadres du RCD, qui, soutient-il, n’ont pas que suivi les événements puisqu’ils ont tout fait pour ramener le calme en compagnie d’autres acteurs et intervenants politiques et associatifs. Pour le chargé de la communication du parti que préside Mohcine Belabbas, «il n’y a pas l’ombre d’un doute» quant à l’existence de gens tapis dans l’ombre qui, «missionnés sous couvert d’anonymat, poussent à piller, à agresser et à saccager sous couvert de nobles revendications». Qualifiant de «justes» les revendications liées à la dénonciation de l’austérité et de la cherté de la vie que le RCD n’a cessé de dénoncer par la mobilisation pacifique à travers, notamment, deux grandioses marches populaires, la première à Tizi-Ouzou et la seconde à Béjaïa, Mazouz affirme «partager les craintes de la population et son hostilité face à ces mesures d’austérité que charrie la loi de finances de l’année en cours». Et de plaider pour «une mobilisation pacifique et déterminée à même de «faire barrage aux pyromanes et aux manipulateurs en mal de crédibilité et, ainsi, préserver nos acquis et faire échec «à ceux qui sont instrumentalisés pour provoquer le chaos dans notre région».
Le FFS réagit, pour sa part, via sa fédération de la capitale des Hammadites qui, dans un communiqué, se dit «inquiet de voir la situation dans la wilaya de Béjaïa dégénérer à la suite d’un appel anonyme à une grève des commerçants». Une situation «porteuse de risques de développements chaotiques», mettant le doigt, lui également, sur les «tentatives de faire basculer la wilaya dans la violence».
Pour le FFS, «l’obstination du pouvoir à s’opposer à toute alternative politique démocratique et à une sortie de crise consensuelle ainsi que l’acharnement à détruire les cadres d’organisation et de débats citoyens poussent certaines catégories de la population à recourir à la violence». Et de rappeler sa militance pérenne pour le droit de la grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population, et son appel aux Algériennes et aux Algériens à se mobiliser et à s’organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d’esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS n’omettra pas d’appeler, enfin, la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la «vigilance pour déjouer les manœuvres des apprentis sorciers».
Pour sa part, le député et membre de la direction nationale du PT, Youcef Taâzibt, estime que «les émeutes et les violences qui ont eu lieu à Béjaïa, Bouira et à Alger «n’ont pas comme objectifs de remettre en cause les mesures antisociales du gouvernement» et «risquent de plonger le pays encore une fois dans un cycle de violence/répression qui ne peut que desservir le pays et les revendications légitimes des larges couches de la population».
Se disant contre les mesures d’austérité du gouvernement, notre interlocuteur affirme également être «contre le chaos», invitant les pouvoirs publics à faire preuve de «responsabilité pour ne pas légitimer ce mouvement par la répression» et les citoyens à agir pour «démasquer et isoler les provocateurs qui tentent de créer le chaos en procédant de la même manière que ceux qui ont organisé le prétendu printemps arabe qui, à deux exceptions près, a été un processus de dislocation des nations».
Le RND «pas étonné»
Au RND, on ne se dit pas «étonné» outre mesure par ces émeutes. Le chargé de communication du parti soutient, en effet, que l’année 2017 qui commence «devait être mouvementée bien avant l’adoption de la loi de finances des dispositions sont qualifiées par certains cercles d’«antisociales» alors que, selon lui, elles sont «salutaires pour compenser l’impact de la crise de la baisse des cours du pétrole».
«Car, pour nous, au RND, poursuit Seddik Chihab, tout comme l’Etat n’a pas été avare du temps de l’embellie financière, pour soutenir la demande sociale nous devons supporter collectivement le poids de la crise financière».
Et d’accuser certains porteurs «d’idées extrémistes» et des «cercles extrémistes d’attiser le feu», louant, cela dit, le «mérite des partis et autres associations ayant pignon sur rue dans la région qui ont tout fait pour ramener le calme».
Tout en invitant tout le monde à «s’impliquer pour atténuer des effets de la crise», le chargé de communication du RND estime que «l’Etat se doit de remplir ses missions régaliennes, notamment en matière de régulation et d’organisation du marché et ne pas se cacher derrière la prétendue liberté des prix, dans une synergie et une homogénéité parfaites».
Des unités dee Gardes-côtes ont déjoué des tentatives d’immigration clandestine de 85 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Aïn Témouchent relevant de la 2ème RM», a annoncé mercredi, le Ministère de la Défense Nationale dans un communiqué. Ils ont été arrêtés durant la nuit de mardi à mercredi au large de Aïn Témouchent et Oran.