You are here

Togo Actualités

Subscribe to Togo Actualités feed Togo Actualités
Toute l'actualité Togolaise
Updated: 4 hours 1 sec ago

Université de Lomé : Le Président Hounake dans son droit de nommer un directeur de cabinet

Wed, 19/11/2025 - 16:09

Une controverse révélatrice de l’obsolescence des textes régissant nos universités

La récente polémique autour de la nomination d’un directeur de cabinet à l’Université de Lomé par le Professeur Kossivi Hounake soulève une question juridique fondamentale : le président d’une université publique dispose-t-il du pouvoir d’organiser son propre cabinet ? Au-delà des positions tranchées, une analyse approfondie des textes et des usages plaide largement en faveur du Président de l’Université de Lomé.

Un vide juridique évident

La loi de 1997 régissant les universités togolaises établit une distinction claire mais incomplète. L’article 72 attribue au ministre de tutelle la compétence de nommer les directeurs des services de l’administration centrale (DRH, DAAS, etc.). L’article 73, quant à lui, confère au président d’université le pouvoir de nommer les responsables des services administratifs de la présidence (secrétariat, service comptable, etc.).

Mais voilà le nœud du problème : aucun de ces textes ne traite explicitement de la question du cabinet présidentiel. Faut-il considérer le cabinet comme faisant partie de l’administration centrale, relevant ainsi de l’article 72 ? Ou doit-il être regardé comme un service de la présidence au sens de l’article 73 ? C’est précisément dans ce silence des textes que se situe l’équivoque.

La force de l’usage institutionnel

Face à cette ambiguïté juridique, l’usage institutionnel constitue un argument de poids. À l’exception notable du Professeur Kpodar qui avait supprimé ce poste à sa nomination, tous les présidents d’université récents ont disposé d’un chef ou directeur de cabinet. Cette pratique, établie depuis plusieurs années, témoigne d’une nécessité fonctionnelle reconnue par l’ensemble des acteurs universitaires.

Plus révélateur encore : le poste existe depuis 2016, et aucun ministre de l’Éducation nationale n’a jugé bon de soulever la moindre objection jusqu’à présent. Ce silence prolongé de la tutelle pendant près d’une décennie équivaut à une acceptation tacite de cette organisation. Comment expliquer qu’une pratique tolérée pendant neuf ans devienne soudainement problématique ?

Une autonomie universitaire à préserver

L’autonomie des universités, bien que soumise à un cadre réglementaire, ne saurait être vidée de sa substance. Un président d’université porte des responsabilités considérables : pilotage stratégique, gestion administrative et financière, représentation institutionnelle. Il paraît logique qu’il puisse s’entourer d’une équipe rapprochée pour l’assister dans ces missions complexes.

Le cabinet présidentiel, par sa nature même, se distingue des services administratifs classiques. Il constitue un organe de conseil, de coordination et d’aide à la décision directement rattaché au président. À ce titre, il s’apparente davantage aux services de la présidence visés par l’article 73 qu’aux directions centrales mentionnées à l’article 72.

Des textes dépassés par la réalité

Cette controverse met en lumière un problème plus profond : l’obsolescence manifeste des textes régissant nos universités. Rédigés il y a près de trois décennies, ils ne reflètent plus les réalités et les besoins actuels des établissements d’enseignement supérieur. Les conflits de compétences récurrents entre présidents d’université et ministère de tutelle ne sont que les symptômes de ce décalage.

Plutôt que de s’enfermer dans des interprétations rigides de textes incomplets, ne serait-il pas plus judicieux d’engager une réforme d’ensemble du cadre juridique universitaire ? Une clarification législative permettrait de mettre fin à ces querelles stériles et de définir précisément les contours de l’autonomie universitaire.

Une affaire aux contours flous

L’intervention ministérielle soulève également des questions sur son timing et ses motivations réelles. Pourquoi cette réaction soudaine après des années de tolérance ? La personne nommée au poste de directeur de cabinet, Kodjo Sosoe Kodjo, a d’ailleurs déjà pris service. Cette affaire cache manifestement des non-dits qui dépassent le simple cadre juridique.

Au regard de l’analyse des textes, de la force de l’usage et des nécessités fonctionnelles, le Président de l’Université de Lomé apparaît fondé dans sa démarche. En l’absence de disposition explicite interdisant l’organisation d’un cabinet présidentiel, et compte tenu de la pratique établie depuis 2016, la nomination d’un directeur de cabinet relève légitimement de sa compétence d’organisation des services de la présidence.

Cette affaire appelle moins à un rappel à l’ordre qu’à une modernisation urgente du cadre législatif universitaire. Car en réalité, ce n’est pas le Président Hounake qui pose problème, ce sont nos textes qui ne sont plus en cohérence avec les réalités évidentes de la gouvernance universitaire contemporaine.

The post Université de Lomé : Le Président Hounake dans son droit de nommer un directeur de cabinet appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo : Malaise au sein de l’UNIR après l’élection des maires – Une adjointe démissionne, la grogne monte

Wed, 19/11/2025 - 16:00

Un vif sentiment de désillusion secoue les rangs du parti au pouvoir, l’UNIR, à la suite des récentes élections des maires et de leurs adjoints. La méthode, qualifiée de « marché de dupe » et de « choix venu d’en haut », provoque amertume et frustrations parmi les militants, au point de pousser une élue à la démission.

C’est le constat sévère dressé par le journaliste Ferdinand Ayité, lors de son émission « Direct » dimanche dernier, s’appuyant sur un article du journal LA DEPECHE, décrit comme « très introduit dans le système au pouvoir ». Selon ce dernier, « l’espoir a cédé la place aux doutes, au scepticisme et aux interrogations au sein du grand parti qui gagne ».

Contrairement à un jeu démocratique où les meilleurs candidats l’emportent, les élections municipales auraient été téléguidées. « Pour le choix des maires dans la plupart des communes, l’ordre est venu d’en haut. On n’a pas laissé l’opportunité aux conseillers élus de choisir volontairement leur maire », rapporte Ferdinand Ayité, citant l’article.

La consigne serait arrivée sous forme d’« enveloppes venant d’en haut », contenant des instructions à respecter à la lettre. Un militant de l’UNIR, « très remonté », confie : « On nous a fait cotiser, on nous a fait signer des engagements de notre trahison, mais on ne nous fait pas confiance. On ne nous laisse pas désigner librement nos maires. »

La démission de Reine Dodo Halawane Awadé, un symbole

Cette défiance a eu une conséquence directe et spectaculaire dans la commune de Kozah 1. Alors qu’elle venait d’être élue Première Adjointe au Maire aux côtés du nouveau maire, Me N’Djellé Abby Édah, Mme Reine Dodo Halawane Awadé a présenté sa démission.

Selon les informations révélées par Ferdinand Ayité, cette démission fait suite à une promesse non tenue. La sœur d’Ingrid Dawadé (personnalité politique) se serait vue promettre la mairie de Kozah 1. Le jour de l’élection, les consignes ont finalement désigné Me N’Djellé Abby Édah, un avocat militant de l’UNIR. « Elle était tellement fâchée ce jour qu’elle est rentrée précipitamment à Lomé », a rapporté le journaliste.

Cette démission, intervenue quelques jours seulement après l’installation du nouveau conseil municipal, est perçue comme un aveu éclatant des tensions internes. L’équipe municipale de Kozah 1, qui avait pourtant annoncé des priorités telles que l’amélioration des infrastructures locales et la promotion de projets socio-économiques, se retrouve ainsi fragilisée avant même d’avoir véritablement commencé son mandat.

Un précédent inquiétant pour la 5e République

Pour de nombreux observateurs et militants, cette situation est le signe que l’UNIR « déteste le jeu démocratique » et a « peur du libre choix des militants ». Ferdinand Ayité conclut sur une note alarmante : « Ce qui revient de se dérouler prouve à suffisance qu’Unir ne peut pas gagner dans un jeu démocratique transparent. C’est pourquoi il a passé le temps à traficoter les tests fondateurs qui lui assent la victoire. À défaut de gagner proprement, Unir use d’enfumage, de mensonge …. »

Ce malaise au sein du parti dominant, dès les premières heures de la 5e République, laisse présager une gouvernance locale sous tension, où la légitimité des élus pourrait être continuellement remise en question par leurs propres bases.

LIRE LA VIDEO COMPETE 

(866) DEMISSION FRACASSANTE DE LA SOEUR D INGRID AWADE A KARA, COLERE A UNIR, FERDINAND AYITE LIVRE TOUT – YouTube

The post Togo : Malaise au sein de l’UNIR après l’élection des maires – Une adjointe démissionne, la grogne monte appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Incroyable/ Des chantiers à Bê Gbényédzi, Wetekome, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa Ablogamé à l’abandon : Un nouveau Programme de développement urbain annoncé à Lomé, Tsévié et Kara

Wed, 19/11/2025 - 15:56

Il est annoncé à grand renfort un nouveau programme de modernisation des infrastructures urbaines :  Programme de développement urbain des grandes agglomérations du Togo (DUGAn). Il devra être déployé dans   les villes de Lomé, Tsévié et Kara.

 Financé par la Banque Mondiale sur une période de dix ans, ce programme vise à moderniser les infrastructures de base, améliorer l’accès aux services urbains essentiels, renforcer la mobilité et l’assainissement, et valoriser le cadre de vie. Il  prévoit également de développer les centralités urbaines, notamment autour de la rivière Kara, avec des aménagements et équipements urbains destinés à dynamiser l’économie locale. Une mission a été d’ailleurs déployée jusqu’au 14 novembre 2025 à Kara pour pré-identifier les investissements prioritaires, rencontrer les autorités locales, visiter les sites et échanger avec les populations afin de recueillir leurs besoins.

Dans la foulée, le Directeur Général des infrastructures et des équipements urbains au ministère en charge de l’urbanisme, Marcellin Têtou-Houyo Blakimé a indiqué que  «/La rivière Kara sera requalifiée avec des solutions fondées sur la nature, notamment la valorisation des cultures le long des berges pour créer un pôle d’attraction économique à l’entrée sud de la ville/ » 

Le gouvernement à travers ce programme ambitionne de faire des grandes agglomérations, des zones modernes, attractives et résilientes, où les habitants bénéficient d’un cadre de vie amélioré, d’infrastructures performantes et de nouvelles opportunités économiques. Pendant ce temps…

Des chantiers à Bê Gbényédzi, Wetekome, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa Ablogamé à l’abandon

A l’annonce de ce nouveau programme, ce sont les habitants de ces quartiers dans la Commune du Golfe 1 qui doivent sourire malgré tout. Des quartiers Bê Gbényédzi, Wetekome, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa et Ablogamé ont bénéficié du projet de construction des ouvrages de drainage des eaux pluviales, d’aménagement, d’assainissement et de bitumage de rue, lancé depuis le 05 janvier 2022. Projet estimé à 25 milliards de F CFA TTC dont 4 955 496 452 FCFA pour la première phase couvrant la Commune du Golfe 1 pour une période de trois ans.

Tenez ! C’est dans le cadre du Programme d’Amélioration du Cadre de Vie (PACV) au Togo financé par l’Union Européenne (UE) à travers le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC) et coordonné par la Direction générale des infrastructures et des équipements urbains.

L’objectif de ces travaux s’inscrivant dans la deuxième phase technique du projet de « Construction d’ouvrages de drainage des eaux pluviales de la zone OBA à Lomé » et de « l’Aménagement, l’assainissement et le bitumage de 14,34 km de rues urbaines à Lomé », était de réduire les risques d’inondation, et faciliter la circulation des biens et des personnes, en améliorant le cadre de vie des populations ainsi que les activités économiques. 

Voilà que les trois ans sont bouclés et les travaux sont à l’abandon. En vérité, ces travaux n’ont duré que le temps de creuser les grands trous devant les domiciles des riverains. On a souvenance déjà le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière, Me Koffi TSOLENYANU a effectué le 8 novembre 2022 une visite surprise(sic) des chantiers en cours de réalisation au quartier de Bê-Akodessewa où il avait estimé que les travaux n’évoluent pas au rythme souhaité. Naturellement, cette lenteur a un impact négatif sur la vie des riverains et met à mal le déplacement dans le quartier. A ce effet,  le ministre a exhorté les entreprises à redoubler d’effort pour aller plus vite. Les travaux sont supposés prendre fin avant la fin de l’année en cours. A l’époque on notait un taux d’exécution de 42,50% pour un délai contractuel consommé de 89,67% sur le Boulevard Mobutu où est engagée l’entreprise CENTRO. Pour le même délai consommé le groupe CETA&MRJF n’a exécuté que 30,01%. Depuis lors, plus rien malgré les conséquences dramatiques sur les riverains avec même des pertes en vies humaines. Curieusement, c’est le silence radio. Comment un programme financé par l’UE est à l’abandon depuis plus de trois ans et on annonce un autre  financé par la Banque Mondiale avec le même gouvernement et piloté par la même Direction des  Infrastructures et des équipements urbains?

Où est le sérieux dans tout ça ? Des gens s’organisent pour aller faire des emprunts au nom de l’État sans pouvoir réaliser les projets et personne ne s’en offusque.  La vie continue sans reddition de comptes.

C’est tout de même incroyable ce qui ce se passe au Togo.

Kokou AGBEMEBIO

Source : LeCorrecteur

The post Incroyable/ Des chantiers à Bê Gbényédzi, Wetekome, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa Ablogamé à l’abandon : Un nouveau Programme de développement urbain annoncé à Lomé, Tsévié et Kara appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Faure Gnassingbé malmène son peuple, pendant qu´il prétend chercher la paix pour les autres

Wed, 19/11/2025 - 09:20

« Faure Gnassingbé offre ses services de « faiseur de paix » à qui veut en Afrique. Concernant le Togo, sa vision de la paix civile est opaque : situation des prisonniers politiques et d’opinion aggravée, mépris du peuple, droits humains violés, entravés, tel est le visage du Togo. Ainsi plusieurs détenus politiques ont entamé une grève de la faim collective pour dénoncer leur détention arbitraire»
(François FABREGAT, Le Club de Mediapart)

Faure Gnassingbé désormais au-dessus de la mêlée ? Ou est-il plutôt la cause de la mêlée ? Tout le monde, presque, conviendra avec nous que notre deuxième assertion est la vraie. Faure Gnassingbé est bel et bien la cause du mal togolais, pour ne pas dire qu´il est le mal togolais. À le voir se comporter aujourd´hui, passant le clair de son temps dans les airs, prétendant chercher la paix pour les autres, tout observateur qui ne connaît pas la situation politique togolaise conclurait que le fils à papa n´a rien à voir avec ce qui se passe dans son pays, qu´il aurait déjà fait sa part en termes de liberté, de démocratie pour ses concitoyens. Mais la réalité est tout autre. Oui, qu´est-ce qui fait courir Faure Gnassingbé ? Ou plutôt, qu´est-ce qui fait courir Faure Gnassingbé et son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey ? Sommets, forums ou conférences sur la paix, voilà ce qui préoccupe désormais le prince-héritier togolais.

Il nous est très difficile de comprendre pourquoi des soi-disant dirigeants d´un pays comme le Togo, qui va de crise politique en crise politique depuis le début des années 90, un pays qui n´a fait que subir violations des droits de l´homme et crimes de toutes sortes pour qu´un clan politique, de père en fils, reste au pouvoir, puissent encore avoir un tel mépris, un tel manque de respect vis-à-vis de leurs concitoyens. Faure Gnassingbé se réfugie derrière l´alibi des sommets et conférences pour ne pas s’occuper exprès des problèmes domestiques. Les responsables politiques des pays où il y a démocratie et alternance au sommet des états ne font pas de telles gesticulations et s’occupent plutôt des problèmes de leurs peuples. Et c’est justement celui qui est arrivé au pouvoir en 2005 dans les circonstances catastrophiques que tout le monde sait, qui fait changer la constitution de son pays, sans consulter le peuple, pour supprimer l’élection présidentielle, qui se fait appeler aujourd´hui président du conseil, et qui est largement contesté, qui se fait voir le plus, au lieu de s’occuper de ses oignons.

Dans un passé récent il y eut des personnalités politiques africaines qui ont fait étalage de leur sagesse et de leur amour pour leurs peuples en organisant une transition démocratique suivie d´élections présidentielles pour lesquelles ils n´étaient pas candidats, mettant leur pays sur le chemin de la démocratie. Nous pouvons citer par exemple Amadou Toumani Touré (ATT) au Mali, tombeur du Général Moussa Traoré en 1991. Revenu au pouvoir en 2002 comme président démocratiquement élu, ATT est surnommé le soldat de la démocratie et pouvait bomber le torse et parcourir l´Afrique et le monde pour des missions de bons offices. En juin 2001, il est l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, en République centrafricaine, après un coup d’État manqué contre Ange-Félix Patassé. L´ancien président de la république du Nigeria, Olusegun Obasanjo, grâce à son passage élogieux à la tête de son pays, fut lui aussi sollicité pour sa sagesse politique, pour aider à éteindre des foyers de crise à travers le monde. En 2008 il est nommé envoyé spécial de l´ONU chargé de la crise congolaise, il est depuis 2008 membre de l’Africa Progress Panel, une fondation basée à Genève et présidée par Kofi Annan. En août 2021, l’Union africaine le nomme au poste de Haut représentant pour la Corne de l’Afrique…
Voilà un échantillon de personnalités qui, grâce à leur expérience ou sagesse politique, peuvent ou pouvaient parcourir l´Afrique et le monde pour conseiller la paix et la démocratie. Rappelons que Amadou Toumani Touré est décédé le 10 novembre 2020 à Istanbul en Turquie. Nous avons voulu faire cette parenthèse pour montrer le caractère ridicule et surtout contradictoire des gesticulations du «président du conseil» du Togo, prétendant aimer et appporter la paix chez les autres, alors qu´il est la cause du drame politique dans son pays. En faisant semblant de jouer à l´homme de la paix, en participant, par exemple, le 30 octobre 2025 à Paris à une conférence sur la paix dans la région des Grands Lacs, à quelle expérience dans ce domaine peut vraiment se référer Faure Gnassingbé, lui dont la calamiteuse gouvernance risque de mettre en danger la cohésion nationale au Togo? Nous lisons par ailleurs qu´il serait le médiateur de l´Union Africaine pour la RDC. Encore une de ces contradictions africaines qui tirent le continent noir vers le bas depuis des décennies, voire des siècles. Désigner quelqu´un comme médiateur dans un conflit, dont le quotidien dans son pays est fait de chasse à l´opposant, d´arrestations arbitraires et surtout de refus de libérer les prisonniers politiques, est irresponsable.
Et il ne serait pas étonnant que ce soit Robert Dussey qui ait fait des pieds et des mains pour arriver à cette honteuse désignation qui n´honore pas l´Afrique, pour faire croire que tout va bien au Togo, alors que lui et son chef devraient être les premiers à savoir que tout est bloqué par justement cette méchanceté de leur part. Le Togo, les Togolais et les Togolaises méritent mieux que cette gouvernance hasardeuse, doublée de la politique de l´autruche choisie par Faure Gnassingbé, une stratégie méprisante pour son peuple qui ne demande qu´à vivre en paix, en liberté, en démocratie et profiter sans discrimination des richesses du pays qui l´a vu naître.

Samari Tchadjobo
Allemagne

The post Faure Gnassingbé malmène son peuple, pendant qu´il prétend chercher la paix pour les autres appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo/Guinée : Des promesses qui donnent à réfléchir

Thu, 06/11/2025 - 08:51

Dans cette séquence, Mamadi Doumbouya donne, publiquement et solennellement, sa parole de militaire de ne pas se présenter à l’élection présidentielle, en engageant littéralement son honneur. C’était aux lendemains de son coup d’Etat de septembre 2021.

Aujourd’hui, il ravale sa promesse et se présente à la prochaine présidentielle.

Gnassingbé Eyadéma avait déjà fait exactement la même chose au Togo, en Juillet 1999, assis à côté de Jacques Chirac qu’ il avait alors pris comme garant de sa promesse.

L’arrivée des militaires prend l’allure d’un remède qui vaut le mal. (Dire pire, supposerait qu’il faut choisir le moindre)

Les profils de Jerry John Rawlings, militaire et père de l’indépendance au #Ghana, manquent cruellement à l’Afrique.

Vraiment fascinant !

Nathaniel Olympio

The post Togo/Guinée : Des promesses qui donnent à réfléchir appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo : Des familles implorent le pardon de Faure Gnassingbé pour la libération de leurs proches détenus

Wed, 05/11/2025 - 17:55

Depuis plusieurs semaines, des voix empreintes de douleur et d’espérance s’élèvent dans la capitale togolaise. Celles de familles – mères, pères, épouses et enfants – réunies autour d’un même cri du cœur : demander le pardon du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, pour leurs proches détenus entre juin et octobre 2025.

Ces familles, à travers une série de lettres ouvertes adressées aux plus hautes autorités du pays, plaident pour un geste de clémence. « Nos fils, nos maris, nos frères — pour certains des pères de famille et des entrepreneurs — sont détenus à la prison civile de Lomé, parfois depuis près de six mois, sans jugement. Ils ont été arrêtés pour avoir exprimé une opinion, une idée, une parole, et non pour des actes de violence ou de criminalité », écrivent-elles dans une correspondance adressée à la Présidence de la République.

Loin de toute confrontation, leur démarche se veut pacifique et empreinte d’humilité. « Nous ne venons pas vous combattre, Excellence. Nous venons vous parler avec le cœur d’une mère, la douleur d’une épouse, et les larmes d’un père », soulignent-elles, tout en réaffirmant leur foi dans la compassion et le sens du dialogue du chef de l’État.

Un rassemblement symbolique est prévu le vendredi 14 novembre 2025 à 8h, devant l’Assemblée nationale à Lomé. Selon les initiateurs, il ne s’agira pas d’une manifestation de colère, mais d’« un appel à la paix, au dialogue et à la compassion ». Après ce moment de prière, les participants comptent se rendre pacifiquement à la Présidence pour « demander pardon au nom de leurs enfants, maris et pères détenus ».

Au-delà du plaidoyer familial, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et d’apaisement national. Les familles ont également saisi plusieurs institutions, dont la Gendarmerie nationale, le ministère de la Justice, le ministère de l’Administration territoriale, ainsi que des acteurs de la société civile et les médias.

Dans une lettre émouvante adressée au Comité National des Sages-Femmes, elles évoquent notamment le cas de Madame Grâce Koumayi, sage-femme parmi les 49 détenus, décrite comme « une femme dévouée, victime de traitements inhumains ». Pour les signataires, « cette épreuve dépasse sa seule personne : elle touche à la dignité des femmes togolaises et à l’honneur même de cette noble profession ».

Les familles invitent ainsi les sages-femmes, les leaders religieux et toutes les personnes de bonne volonté à se joindre à leur cause « non dans la revendication, mais dans l’humanité et la solidarité ».

« Nous croyons profondément que la voix des sages-femmes, parce qu’elle porte la vie, peut aussi porter la paix, la compassion et le pardon », écrivent-elles avec espoir.

Soucieuses d’éviter tout incident, les familles ont tenu à informer les autorités sécuritaires. Dans une correspondance adressée à la Gendarmerie nationale, elles précisent : « Il ne s’agit nullement d’une marche de protestation, mais d’un rassemblement pacifique et moralement symbolique. Nous comptons sur la bienveillance de la Gendarmerie pour assurer la sérénité de cette démarche. »

Enfin, elles lancent un appel aux médias togolais pour assurer la couverture de cette rencontre de prière et de paix, afin que « la nation toute entière entende le cri de compassion des familles togolaises ».

Dans un pays marqué par les tensions politiques et sociales, cette initiative citoyenne apparaît comme un message d’espérance. « Puissiez-vous, par un geste de compassion et d’unité, redonner espoir à nos familles, alléger nos douleurs, et montrer à toute la jeunesse togolaise que le dialogue et le pardon sont toujours possibles dans notre pays », concluent les familles signataires.

@togoactualite.com

The post Togo : Des familles implorent le pardon de Faure Gnassingbé pour la libération de leurs proches détenus appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Malgré la déliquescence avancée des infrastructures au Togo: Faure Gnassingbé, parangon de vertu pour l’Afrique

Wed, 05/11/2025 - 07:25

Le Togo par sa gouvernance hypnagogique , demeure une curiosité dans la sous-région. Au lieu de se cacher pour atténuer les railleries, les gouvernants s’exposent et pis, s’emploient à donner des leçons aux autres. Une des illustrations est la déclaration tonitruante de Faure Gnassingbé mardi 28 octobre 2025 en Angola, à l’ouverture du 3ème Sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Afrique. Placé sous le thème «Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée», cette rencontre devait permettre aux dirigeants du continent d’examiner les opportunités d’investissement stratégiques alignées sur les ambitions de l’Union Africaine, et de partager leurs points de vue.

Prêt à tout pour être bien vu à l’extérieur, le Président du Conseil était seul dirigeant de ce rang aux côtés de Joao Lourenco d’Angola, pays hôte.
«Notre continent dispose de ressources financières considérables. Elles sont dans nos fonds de pension, nos fonds souverains, nos compagnies d’assurance et notre épargne domestique. Mais une grande partie de ce capital reste peu investie ou investie hors d’Afrique et souvent dans des actifs à faible impact productif. Nous devons inverser cette logique. Il est temps de créer les mécanismes capables de canaliser ces ressources africaines vers nos infrastructures régionales, industrielles et énergétiques.

Nos banques nationales de développement doivent être consolidées, nos marchés de capitaux dynamisés et nos partenariats mieux ciblés. Les institutions africaines ont ici un rôle clé, celui de mutualiser les risques, d’agréger les financements et de donner confiance, car le financement de nos infrastructures ne viendra pas uniquement de l’aide extérieure. Il repose aussi sur notre capacité à valoriser nos propres ressources pour bâtir l’Afrique que nous voulons», a-t-il déclaré

S’agissant de la concrétisation du projet continental de la Zone de libre échange africaine (Zlecaf) ,M. Gnassingbé avance que «notre objectif doit être de faire de la ZCAF un espace économique réel. La zone de libre-échange continentale africaine est un projet historique. Nous avons posé les fondations juridiques d’un marché continental. Mais sans infrastructures performantes, cette ambition restera théorique. Il faut maintenant des connexions concrètes, des routes fluides, des ports efficaces, une énergie stable, des réseaux numériques interopérables. Chaque corridor opérationnel est un pas de géant vers une Afrique intégrée». Plus loin, l’ancien Président de la République du Togo insiste sur la qualité des infrastructures : «Construire, c’est bien. Mais construire mieux, est essentiel. Nos infrastructures doivent être durables, résilientes et bien entretenues. Elles vont devoir résister aux chocs climatiques, intégrer les énergies propres et soutenir la transition verte du continent. Elles doivent aussi être gouvernées avec rigueur», avant de conclure en ces termes «le Togo pour sa part, s’engage à contribuer à cette ambition commune».

…Pourtant incapable de faire la Nationale N°1 en 20 ans

Il est une évidence que les pays africains disposent des ressources financières considérables y compris le Togo. Mais comment ces ressources sont-elles gérées ? Combien de prêts Faure Gnassingbé et son régime n’ont-ils pas fait ces 20 dernières années pour construire des infrastructures ? Combien ont été effectivement utilisés ? Et les ouvrages sont-ils de quelle qualité ? La promesse de dédoublement de la principale route du Togo d’à peine 65o km entre Lomé et Cinkassé n’a jamais été possible en 20 ans. Pourtant, cette Nationale N°1 représente un enjeu capital pour l’économie nationale et la santé des usagers. C’est la seule voie qui relie le sud au nord du pays. En raison de son état de dégradation insoupçonnable, cette route fait des milliers de morts. Rien que la semaine du 21 au 26 octobre 2025, au moins huit personnes dont cinq français et un bébé de huit mois avec sa mère sont fauchées sur cette voie.
En vérité, Faure Gnassingbé fait juste le contraire de tout ce qu’il a débité.

Si c’est après 20 ans qu’il engage le Togo dans la mobilisation des ressources pour la construction des infrastructures en Afrique au moment où plusieurs pays d’à côté notamment le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire sont bien loin mais ne se montrent pas, on peut légitimement conclure que visiblement, ce sont bien les tonneaux vides qui font du bruit.

En définitive, au regard de la déliquescence avancée du Togo, il est inopportun que Faure Gnassingbé qui porte ce bilan fantomatique cherche à donner de leçon à quiconque.

Kokou Agbemebio

Source: LeCorrecteur.tg

The post Malgré la déliquescence avancée des infrastructures au Togo: Faure Gnassingbé, parangon de vertu pour l’Afrique appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo : Grâce Koumayi annonce une grève de la faim pour exiger la libération des prisonniers politiques

Wed, 05/11/2025 - 07:21

Hospitalisée au cabanon du CHU Sylvanus Olympio après de graves sévices subis en détention, la sage-femme et militante des droits humains Grâce Koumayi Bikonibiyate a annoncé, ce mardi, son intention d’entamer une grève de la faim à partir du 8 novembre 2025. Un geste qu’elle qualifie d’« acte pacifique de résistance » pour dénoncer les conditions de détention au Togo et exiger la libération des prisonniers politiques.

Selon des informations recueillies auprès de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Mme Koumayi a été arrêtée en 2025 pour son engagement pacifique en faveur des libertés fondamentales. Depuis, elle a été maintenue dans des conditions qualifiées d’inhumaines, avant d’être transférée à l’hôpital en raison de traitements cruels et dégradants.

Dans une déclaration transmise depuis son lit d’hôpital, la militante a indiqué qu’elle entamera cette grève de la faim en solidarité avec le citoyen irlandais Abdoul Aziz Goma, détenu arbitrairement depuis décembre 2018 au Togo. Cette action vise, selon elle, à attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’appliquer la résolution du Parlement européen du 10 septembre 2025, qui exige la libération de toutes les personnes détenues pour leurs opinions politiques dans le pays.

À travers cette grève de la faim, Grâce Koumayi formule plusieurs demandes :

La libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques ;

L’application intégrale de la résolution du Parlement européen du 10 septembre 2025 ;

La fin des actes de torture et traitements inhumains dans les lieux de détention ;

Une assistance médicale indépendante et permanente pour les détenus en danger ;

L’intervention urgente des Nations Unies, des missions diplomatiques et des organisations internationales pour mettre fin aux violations des droits humains dans les prisons togolaises.

Depuis sa chambre d’hôpital où elle reste sous surveillance, Grâce Koumayi a réaffirmé sa détermination à poursuivre son combat malgré la faiblesse de son état de santé : « Je choisis la grève de la faim, un acte pacifique pour rappeler que la dignité et la liberté sont des droits fondamentaux. Notre objectif est clair : que la résolution du Parlement européen soit pleinement appliquée et que tous les prisonniers politiques soient libérés. »

Cette annonce intervient dans un contexte où plusieurs organisations de la société civile togolaise et internationale dénoncent la poursuite des arrestations arbitraires et les mauvais traitements infligés aux opposants et défenseurs des droits humains.

@togoactualite.com

The post Togo : Grâce Koumayi annonce une grève de la faim pour exiger la libération des prisonniers politiques appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Mariage des enfants au Togo : L’éducation holistique des filles, un appel sacré à la protection de l’enfance

Wed, 29/10/2025 - 20:12

Au Togo, le mariage précoce prive encore 19,3% des jeunes filles, âgées de 20 à 24 ans, de leur droit fondamental à une enfance protégée et à une éducation complète (Enquête MICS 2022). Cette réalité, bien que difficile, est un appel pressant à une mobilisation collective où la foi doit être une force libératrice plutôt qu’un obstacle.

Depuis toujours, les religions enseignent la dignité inaliénable de chaque être humain, en particulier la vulnérabilité sacrée des enfants. Le programme « Foi et Justice de Genre » conduit par Faith to Action Network (F2A), a engendré le projet « Protéger l’enfance, un devoir sacré », qui s’appuie sur cette conviction profonde, en réunissant les leaders religieux chrétiens, musulmans et traditionnels pour réaffirmer que la protection des filles contre le mariage des enfants est un devoir sacré partagé.

La Révérende Lucie Mensah rappelle dans ses sermons : « Notre foi nous interpelle à veiller sur l’innocence et à offrir aux filles la lumière du savoir et de la liberté. » Au cœur de cette démarche se trouve la transformation des mentalités, par la mise en œuvre d’une éducation holistique où la scolarité est complétée par l’éducation à la santé sexuelle, la formation à la vie, et le renforcement de la confiance en soi.

L’éducation, moteur de prospérité et de résilience communautaire

Ce combat spirituel et social s’appuie sur des données lourdes de sens : seulement 50% des filles atteignent la fin du premier cycle secondaire au Togo, et dans certaines régions rurales, jusqu’à 70% des jeunes filles abandonnent l’école avant le collège (UNESCO, Statistiques de l’éducation au Togo, 2023). Pourtant, chaque année supplémentaire de scolarisation réduit de 5% le risque de mariage précoce, un fait que les familles et communautés doivent intégrer dans leur cœur et leurs pratiques, car l’éducation est l’une des voies les plus sûres vers la dignité et l’autonomie.

Par ailleurs, l’investissement dans la scolarité des filles, selon la Banque mondiale, augmente leur revenu futur de 10 à 20%, favorisant ainsi la prospérité et la résilience communautaire.   (Banque Mondiale, Returns to Investment in Education, 2023) Mais la tâche demeure ardue, car la pratique persistante de la dot continue de peser lourdement sur les choix familiaux, nourrie par la pauvreté et des traditions anciennes qui, détournées de leur sens réel, réduisent les filles à de simple bien économique.

À l’échelle nationale, l’éducation des filles représente un levier de croissance incontournable. Pourtant, de nombreuses familles continuent de privilégier le mariage précoce, souvent perçu comme une solution économique immédiate

 Foi et Justice de Genre : une approche holistique pour transformer les mentalités

Face à ces défis, la parole de l’Imam Agodomou, qui affirme que « la protection des enfants est un commandement sacré commun à toutes nos religions », devient un phare pour guider les consciences.

La campagne digitale interconfessionnelle « Protéger l’enfance, un devoir sacré », portée par F2AN, mobilise les communautés à travers des contenus multilingues et multicanaux accessibles et des échanges dans les lieux de culte, contribuant à une prise de conscience collective qui rompt avec la complicité silencieuse d’hier. Le combat est lancé : bâtir un avenir où chaque fille peut apprendre, rêver, et décider librement de son destin, selon un plan inscrit dans les engagements du Togo en lien avec les Objectifs de Développement Durable, qui ambitionne d’éliminer le mariage des enfants d’ici 2030 (Rapport national du Togo sur les Objectifs de Développement Durable, 2023).

L’approche holistique : des solutions intégrées pour un changement durable

La réponse à ce défi multidimensionnel nécessite une approche systémique. Les programmes les plus efficaces combinent sensibilisation communautaire, soutien scolaire, accompagnement psychosocial et formation professionnelle. Ils intègrent également les leaders religieux et traditionnels, dont l’influence reste déterminante dans les communautés.

Face à cette situation, le projet « Foi et Justice de Genre » de Faith to Action Network promeut une vision intégrée de l’éducation. Il ne s’agit plus seulement d’assurer l’accès à l’école, mais de garantir une éducation continue et complète qui prépare les filles à tous les aspects de la vie. L’éducation holistique des filles apparaît ainsi comme la clé pour briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté et des inégalités. Investir dans leur formation complète, c’est investir dans le développement durable de toute la nation togolaise.

Cette approche comprend l’éducation sexuelle et reproductive, le développement des compétences socio-émotionnelles, l’initiation à l’entreprenariat et le renforcement de l’estime de soi. Autant d’éléments essentiels pour former des femmes épanouies, capables de contribuer au développement de leurs communautés.

Cette mission est un appel à la foi active, à l’alliance fraternelle entre laïque et sacré, pour que la justice et la miséricorde s’incarnent dans la protection la plus sacrée : celle de l’enfance.

Source : Sikaajournal.tg

The post Mariage des enfants au Togo : L’éducation holistique des filles, un appel sacré à la protection de l’enfance appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Tribune libre -Encore Kozah 1 et toujours: la Cour suprême face à son serment

Wed, 29/10/2025 - 20:06

Dans une tribune au ton grave, le sociologue Essodina E. interpelle la Cour suprême sur le scrutin municipal controversé de Kozah 1, qu’il qualifie de « symbole de la force contre le droit ». Dénonçant la violation flagrante d’un décret présidentiel et l’inaction des autorités locales, il appelle la plus haute juridiction du pays à rétablir la légalité républicaine et à « se souvenir de son serment ». Pour lui, l’enjeu dépasse une simple élection : c’est la crédibilité de la justice et la dignité de la République qui sont en jeu. Lecture.

Encore Kozah 1 et toujours: la Cour suprême face à son serment

Je prends la parole en tant que citoyen togolais épris de justice, à qui la loi reconnaît le droit de former un recours en annulation de l’élection du maire et des adjoints. L’article 127 de la loi n°2019-006 modifiée est clair :

« Un recours en annulation peut être introduit contre l’élection du maire et des adjoints devant la juridiction compétente par un conseiller municipal ou un citoyen de la commune… » Au lieu d’un recours, je préfère prendre ma plume. Car la Cour est déjà saisie par le conseiller municipal lui même.

Ce qui s’est produit dans la commune de Kozah 1 dépasse donc le simple cadre d’une élection municipale. C’est l’image même de l’État de droit qui vacille, et avec elle, la confiance des citoyens dans la justice de leur pays. C’est pourquoi j’ai pris la plume.

Le scrutin du 16 octobre 2025, consacré à l’élection du maire et de ses adjoints, aurait dû être une formalité démocratique. Il s’est transformé en un symbole de la force contre le droit.

Car la loi est sans ambiguïté. Le décret n°2019-087/PR du 17 juin 2019, signé par le président de la République aujourd’hui président du Conseil, dispose que lorsqu’une commune compte plus de deux adjoints, l’un d’eux doit obligatoirement être issu d’une sensibilité différente de celle de la majorité municipale.

A Kozah 1, cette disposition n’a pas été respectée. Les trois adjoints élus appartiennent au même parti, en violation flagrante du texte. Et ce n’est pas une première. En 2019 déjà, pour éviter l’application de cette règle, les autorités locales avaient préféré laisser le poste vacant pendant tout un mandat plutôt que de permettre à l’opposition d’exercer son droit légitime.

Cette obstination à contourner la loi est devenue une marque de fabrique, une sorte d’arrogance institutionnelle. Ce qui choque, ce n’est pas seulement la répétition de la faute, mais la désinvolture avec laquelle on foule aux pieds un décret présidentiel.
Comment peut-on, dans un État républicain, refuser d’appliquer un texte signé par le chef de l’État lui-même, sous prétexte que le rapport de force politique le permet ?
C’est toute la philosophie de la décentralisation qui s’effondre : celle d’un pouvoir partagé, d’un pluralisme assumé, d’une démocratie de proximité.

Le préfet, en tant qu’autorité de tutelle, avait pourtant la mission d’assurer la régularité de cette élection. Il ne l’a pas fait comme son prédécesseur. Et ce silence administratif, cette inaction volontaire, portent atteinte à la crédibilité même du contrôle de légalité. Lorsqu’un représentant de l’État se tait face à une illégalité manifeste, il cesse d’être gardien de la loi pour devenir complice de sa violation.

Aujourd’hui, la Chambre administrative de la Cour suprême est saisie. Et c’est à elle désormais de restaurer l’ordre républicain. La nation attend d’elle un sursaut d’indépendance, une décision qui dise clairement que la loi n’est pas un décor politique qu’on ajuste selon les circonstances. Les juges ont entre leurs mains plus qu’un dossier : ils portent la responsabilité de réconcilier les citoyens avec la justice. Ils savent que l’histoire se souviendra davantage de leur courage que de leurs silences.

Certes, le contexte politique n’est pas simple. Les pressions existent, les lignes sont fragiles, et certains voudraient que ce recours soit , étouffé. Mais chaque recul face à une illégalité renforce l’idée que la justice n’est qu’un prolongement du pouvoir. Or, la République ne repose pas sur les rapports de force , elle repose sur le respect de la loi. Et c’est précisément ce respect qui fonde la légitimité de la Cour suprême.

Les partenaires du Togo, ceux qui accompagnent la décentralisation, tels que la GIZ, l’Union européenne ou l’ambassade d’Allemagne ne peuvent pas rester indifférents. Ce qui se joue à Kozah 1 n’est pas un conflit local, mais une question de principe : la décentralisation est-elle un instrument de gouvernance partagée ou un simple habillage démocratique d’un pouvoir centralisé ?
Si les bailleurs ferment les yeux sur des violations aussi flagrantes, ils deviennent, malgré eux, les complices silencieux de la régression démocratique.

La vérité est simple : la loi a été violée. Le préfet n’a pas exercé son devoir de tutelle. Le ministère n’a pas corrigé la faute. Et la commune va fonctionner, une fois encore, dans l’illégalité. Ce désordre ne peut être corrigé que par une institution qui se souvient de son serment : celui de rendre la justice au nom du peuple togolais.

L’arrêt que rendra la Cour suprême sera plus qu’une décision : ce sera un signal
Si elle annule cette élection, elle prouvera que le droit demeure le rempart ultime contre l’arbitraire.
Si elle la valide, elle consacrera la victoire du rapport de force sur la loi, et portera un coup sévère à la confiance des citoyens envers la justice.

Les yeux du pays, et au-delà sont tournés vers la Cour.
L’histoire jugera ses juges. Car au fond, ce qui est en cause à Kozah 1, ce n’est pas seulement une élection : c’est la dignité de la République.

Essodina E,
Sociologue

The post Tribune libre -Encore Kozah 1 et toujours: la Cour suprême face à son serment appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo/Dernières minutes : Sélom Klassou élu président de l’Assemblée nationale

Tue, 28/10/2025 - 18:17

L’ancien Premier ministre Sélom Klassou a été élu ce mardi président de l’Assemblée nationale du Togo. Figure majeure du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), il a obtenu 109 voix sur 109, sans aucun vote contre ni abstention, signe d’un large consensus autour de sa candidature.

Ce retour au premier plan de Sélom Klassou est perçu comme une volonté de consolider la stabilité politique et de doter le Parlement d’une direction expérimentée, à un moment crucial de la vie institutionnelle du pays.

La nouvelle Constitution confère désormais à l’Assemblée nationale des prérogatives renforcées, notamment dans la nomination du chef du gouvernement et le contrôle de l’action publique. Dans ce contexte, la mission du nouveau président s’annonce déterminante.

Sélom Klassou aura pour tâche de diriger une institution qui devient l’un des piliers du nouvel équilibre des pouvoirs, dans une République où le Parlement occupe un rôle central.

La séance plénière de ce mardi a également marqué l’installation de nouveaux députés. Quatorze (14) sièges ont été pourvus à la suite de la nomination de plusieurs parlementaires au sein du nouveau gouvernement ou à des postes administratifs de haut niveau.

@togoactualite.com

The post Togo/Dernières minutes : Sélom Klassou élu président de l’Assemblée nationale appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Profanation d’une tombe à Agoè-Nyivé : Les restes de l’ancien chef du quartier Nyivémé déterrés 37 ans après son inhumation

Tue, 28/10/2025 - 14:39

Une affaire pour le moins inhabituelle a tenu en haleine le canton d’Agoè-Nyivé au cours de la semaine du 3 octobre 2025. Selon les informations recueillies, les restes de feu Togbui Hermann Amégnikou Koudoagbo, ancien chef du quartier Nyivémé (Agoè-Nyivé), décédé le 7 mars 1988, ont été exhumés le 3 octobre 2025 par deux de ses fils.

La profanation aurait été réalisée en présence d’un féticheur recruté à Djagblé, selon plusieurs sources concordantes.

Dans un message, Jean-Claude Koudoagbo, l’un des fils du défunt résidant en France, a exprimé son indignation face à ce sacrilège. « C’est avec amertume et pleurs que je vous fais cette annonce. Mon père est décédé en 1988. J’avais à peine 17 ans à l’époque. Les aînés nous avaient aidés à l’enterrer au cimetière d’Atchanvé. Mais, 37 ans après, certains jeunes délinquants ont découvert que son corps avait été exhumé. Ce sont eux qui ont alerté les forces de défense et de sécurité.

Grâce à leur vigilance, les auteurs ont été arrêtés et sont actuellement à la BRI de Lomé », s’est-il insurgé. Toujours selon lui, lors de leurs interrogatoires, les présumés auteurs de la profanation de la tombe auraient affirmé avoir reçu l’autorisation du chef canton d’Agoè-Nyivé. « Ils répètent que c’est le chef canton qui leur a donné l’autorisation de déterrer les restes de notre père. Je ne suis pas au pays pour vérifier, mais j’appelle les cadres du canton et les autorités à se saisir de cette affaire », a ajouté Jean-Claude Koudoagbo. Il affirme par ailleurs que le dossier est suivi par la Gendarmerie, tout en craignant des tentatives d’étouffer l’affaire.

« Nous avons élaboré un procès-verbal, mais certains veulent torpiller l’affaire pour que la vérité ne sorte pas. Les restes de mon père sont à la BRI, dans un sac. Personne n’est au-dessus de la loi », a-t- il déploré.

Contacté par notre rédaction, le président du Comité de Développement de Quartier (CDQ) de Nyivémé a confirmé l’information. « J’ai été informé de l’affaire, et je sais qu’elle est entre les mains de la BRI. Je n’ai pas plus de détails à ce stade », a-t-il précisé.

Pour sa part, le chef canton d’Agoè-Nyivé, Togbui Kodjo Hélou Aristide Edmond SEDJRO IV, cité dans le message vocal, a accepté de nous recevoir pour clarifier sa position. « J’ai appris, comme tout le monde, cette histoire sur les réseaux sociaux. Je n’ai jamais autorisé une telle exhumation. En tant que chef traditionnel, je sais qu’il existe des procédures administratives et rituelles précises avant toute exhumation. Jamais je ne pourrais approuver un acte aussi grave, surtout concernant un ancien chef de quartier », a-t-il fermement démenti.

Aux dernières nouvelles, les restes du défunt ont été de nouveau inhumés quelques jours après l’exhumation. Une information confirmée à la fois par le président du CDQ de Nyivémé et par le chef canton. Cependant, les motivations réelles ayant conduit à l’exhumation du corps de Togbui Hermann Amégnikou Koudoagbo, décédé depuis 1988, demeurent inconnues.

Joël D.

Source : Liberté N° 4045 du 21 octobre 2025

The post Profanation d’une tombe à Agoè-Nyivé : Les restes de l’ancien chef du quartier Nyivémé déterrés 37 ans après son inhumation appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo : Éric Kpadé élu maire de la commune Golfe 2

Wed, 15/10/2025 - 18:39

Les conseillers municipaux de la commune Golfe 2 ont procédé, ce mercredi 15 octobre 2025, à l’élection de leur nouveau maire. À l’issue du scrutin, M. Éric Kpadé a été porté à la tête de la commune pour un mandat de six (6) ans.

Sur les 19 bulletins exprimés, le candidat du parti Union pour la République (UNIR) a obtenu 15 voix, contre 3 voix pour son adversaire, le conseiller Edoh Komi, et un (1) bulletin blanc. Ce résultat consacre une victoire nette pour le nouveau maire, soutenu par une large majorité de ses pairs.

Éric Kpadé, militant engagé du parti au pouvoir, aura désormais la responsabilité de poursuivre les actions de développement engagées dans la commune, notamment l’amélioration des services de base, la modernisation de l’administration locale et le renforcement de la participation citoyenne dans la gestion municipale.

Cette élection s’inscrit dans le cadre du renouvellement des exécutifs municipaux lancé sur toute l’étendue du territoire national depuis le 15 octobre et qui se poursuivra jusqu’au 17 octobre 2025.

]togoactualite.com

The post Togo : Éric Kpadé élu maire de la commune Golfe 2 appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Pourquoi n’y a-t-il aucun Prix Nobel Noir dans les matières scientifiques ?

Wed, 15/10/2025 - 16:24

Les études sur les anciens Prix Nobel italiens ont montré que dans ce pays très catholique, la majorité des lauréats du Prix Nobel italien n’ont pas eu des parents croyants.

L’explication se situe au niveau de la mémorisation en bas âge.

S’il est évident qu’un enfant de 6 ans peut mieux mémoriser des textes qu’un adulte de 70 ans, l’explication n’est pas celle que vous croyez.

Ce que l’enfant de 6 ans mémorise lui reste dans le cerveau à jamais, quelque soit ce qu’on lui fait mémoriser.

Or à 70 ans, l’adulte n’arrive pas à mémoriser aussi facilement, parce que son cerveau procède d’abord à une analyse et une sélection de ce qui convient ou non d’être mémorisé. L’adulte juge et décide si ça vaut la peine ou pas.

Et c’est ici que dès 6 ans, la route du futur potentiel Prix Nobel se sépare de celle de l’homme commun.

A 6 ans, l’enfant du croyant va mémoriser en priorité les prières. Et ces prières seront incrustées à jamais dans son cerveau.

Au même moment, l’enfant du scientifique va passer son temps à mémoriser les tables de multiplication et des notions scientifiques qui n’entrent en compétition ou en contradiction avec aucune logique mathématique, tout au long de sa vie.

Lorsqu’à 45 ans, il faudra qu’il analyse pour écarter de son champ d’action tout ce qui n’est pas essentiel, pour se concentrer aux priorités de sa vie, il pourra plus facilement se concentrer sur ce qui porte à changer la vie des humains, puisqu’il sera convaincu que les solutions ne proviennent que des actions humaines réfléchies, et non des volontés célestes.

J’ai publié samedi le 5 juin 2021 sur mon mur Facebook “ieg”; une photo me montrant à la plantation et demandant à chacun de moi dire ce qu’il avait fait de son samedi.

Plus de 50% des réponses disaient que les intervenants étaient à l’église, à la mosquée où à la prière.

On n’a pas besoin d’être un voyant pour prévoir qu’ils n’éduqueront pas leurs enfants pour devoir des potentiels Prix Nobel, puisque comme eux avant, leurs enfants mémoriseront la table des multiplications, oui, mais en plus, leurs cerveaux subiront un bombardement d’interférences faites de prières et de croyances en parfaite contradiction avec la logique.

Au final, si à 100 africains, vous posez la banale question : c’est quoi ta passion ? C’est quoi ton passe-temps favori, je parie que 99 ne sauront pas quoi répondre, parce qu’ils n’en ont pas.

Quand le cerveau d’un enfant à 6 ans a mémorisé des dogmes et non exclusivement la logique, à 30, 40, 50 ans, vous aurez des adultes Hors Sujet, déconnectés de la compétition internationale des intelligences.

Lire la suite sur www.pougala.net

Jean-Paul Pougala

Mardi le 14 octobre 2025

The post Pourquoi n’y a-t-il aucun Prix Nobel Noir dans les matières scientifiques ? appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Colloque : Hommage à Me Guy Adjété Kouassigan, avocat, enseignant-chercheur 

Wed, 15/10/2025 - 16:14

Dans le cadre de la double célébration des 55 ans de l’Université de Lomé et des 45 ans du Barreau du Togo, le Centre de droit des affaires de ladite université, en partenariat avec l’Ordre des avocats du Togo, organise un colloque sur le thème : 

« Retour sur l’homme et la terre- Hommage à  Guy Isidore Adjété Kouassigan ». 

Les travaux dudit colloque  se tiennent le 9 octobre 2025 à l’auditorium de l’Université de Lomé. A préciser qu’il s’agit de l’heureux aboutissement de l’appel à contributions au Liber Amicorum dédié à la mémoire du regretté professionnel  du droit et de la justice.

Avocat pénaliste de réputation intemporelle, Me Kouassigan était un ténor du Barreau de Lomé. Connu pour être une personnalité engagée et sans langue de bois, il l’était aussi pour sa dynamique participation à de grands dossiers judiciaires. 

L’ancien Secrétaire Général du Ministère togolais des Affaires étrangères  s’était illustré dans la défense des personnalités à savoir Maurice Yaméogo, premier Président de la Haute Volta aujourd’hui Burkina Faso, mais aussi de son confrère et compatriote Me Noé Kutuklui, impliqué dans le dossier du «  Complot du 21 novembre 1966 » contre le régime Grunitzky et celui des « Affaires du 8 août 1970 » contre celui du Général Eyadèma.

Au –delà de son engagement sur le plan sociopolitique, l’avocat et juriste est un « enseignant –chercheur chevronné » ayant dispensé des cours de droit un peu partout en Afrique francophone et en Confédération suisse. 

Un «  civiliste accompli » tel que décrit le Pr André Gaston Cabanis, historien du droit français et professeur émérite de l’Université de Toulouse, feu Guy Isidore Adjété Kouassigan après avoir enseigné les relations internationales à l’Ecole Nationale d’Administration à Lomé, a continué durant ses années d’exil. Des cours il en a dispensés notamment à Cotonou au Bénin, à Dakar au Sénégal puis à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement à Genève en terre suisse où il est décédé en mai 1981à l’âge de 47 ans.

Le dédicataire Guy Adjété Kouassigan est un «  chercheur prolifique » qui passe pour être le « fondateur de l’étude du droit foncier africain ». N’a-t-il pas manifesté tout le long de son riche parcours professionnel, à la fois une passion et un intérêt pour le «  droit du développement » ?

« L’homme et la terre. Droits fonciers coutumiers et droit de propriété en Afrique » (version publiée de la thèse de Guy Adjété Kouassigan, soutenue en 1962, mais aussi «  Quelle est ma loi ? Tradition et modernisme dans le droit de la famille en Afrique noire francophone » entre autres, l’efficiente apport de l’avocat et chercheur dans la démarche une réforme plus ou moins appropriée du conflit foncier notamment en Afrique francophone.

A part les questions politiques qui sources d’instabilité en Afrique ; le litige foncier qui est un différend mettant aux prises deux ou plusieurs parties sur la propriété, les premiers occupants du lieu, son utilisation en est autre. Un conflit dû au bornage, les droits de passage, l’indivision. On peut en toute logique y ajouter les divergences dues au legs…. « La famille étendue se désintègre et l’esprit communautaire s’amenuise, favorisant la constitution de patrimoines individuels ». 

La terre, comme un legs ou un héritage laissé par les devanciers à leur progéniture, suscite de l’incompréhension entre parents, fratrie utérine ou consanguine. En découle, une  transformation des liens et rapports entre les familles. On assiste pour ainsi dire à une désintégration du tissu social. Des pertes en vie humaine sont souvent et par ci, par là, enregistrées.  

Komi Eustache Laklé ( Don Stash), artiste musicien –chanteur et peintre togolais, a porté un regard critique sur le problème. « Tovi Novi » est le titre de la chanson qui l’a conduit à s’interroger sur un bien commun, un legs qui, au lieu de réunir les ayant droits, les contraint  à se parler sans s’écouter, parfois à s’entretuer.

Dédié à feu Me Guy Isidore Adjété Kouassigan, avocat, enseignant –chercheur et auteur, ce Liber Amicorum rend hommage à un universitaire engagé et passionné qui a exploré le droit sous de multiples. Le colloque académique prévu à l’auditorium de l’Université de Lomé, verra la participation d’avocats et de juristes togolais et étrangers. « Que reste-t-il de la propriété foncière de nos ancêtres avec le Code foncier et domanial de 2018 ? suivie de  « Propos iconoclastes sur le foncier au Togo » sont les deux communications qui seront respectivement animées par les Professeurs Komlan Alemawo et Akodah Ayewouadan. 

Avant la remise du Liber Amicorum par le Président de l’Université de Lomé et le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Togo ; les participants auront droit  à deux autres communications « Guy Adjété Kouassigan, l’homme de son temps » par Me Robert Dossou, avocat au Barreau de Cotonou, ancien ministre et ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et « Avant tout propos : Kouassigan, un don d’Isis » par Le Pr Joseph Fifamin Djogbénou, avocat, ancien ministre et directeur du Centre de recherche et d’étude en droit et institutions judiciaires en Afrique

 (CREDIJ). © Ekoué Satchivi

The post Colloque : Hommage à Me Guy Adjété Kouassigan, avocat, enseignant-chercheur  appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Le cinéma, est-il le pauvre parent de la culture togolaise ?

Wed, 15/10/2025 - 16:02

Tout porte à croire que la culture est reléguée au second plan dans notre pays et les acteurs culturels tirent le diable par la queue pour organiser des événements ou pour hisser haut le drapeau togolais dans la sphère de la culture dans notre pays, dans la sous-région et sur le plan international.

Le cinéma togolais existe-t-il ? Voilà une des nombreuses questions que les gens se posent au regard du fait qu’on en entend parler rarement. Et pourtant les Togolais sont des accrocs du petit écran. Pour preuve la série télévisée AHOE qui a été présentée sur YouTube a tenu en haleine pendant plus de deux mois nos compatriotes. « Le coup de grâce » du réalisateur Steven Af, les chefs-d’œuvres de Doh Kokou et les sorties cinématographiques de Emerson Ayivor etc sont autant d’œuvres qui démontrent qu’il existe des génies capables de produire du cinéma à présenter dans les grand-messes du cinéma africain. 

La sortie programmée de « SEXTAPE » de Emerson Ayivor coïncide avec les réalités du moment dans un univers dans lequel les réseaux sociaux deviennent une référence négative en matière de mœurs. Il n’arrive plus un jour où des sextapes n’inondent la toile brisant des vies et salissant l’image de respectables personnalités. Ce chef-d’œuvre factuel dont la sortie en première est prévue pour le 29 novembre 2025, raconte l’histoire d’une jeune femme qui s’apprête à se marier et voilà qu’une sextape qu’elle a faite avec son ex ressurgit dans sa vie et qu’elle doit à tout prix récupérer pour ne pas nuire à son prochain mariage.

Je convie donc tous les cinéphiles et au-delà tous les Togolais à aller encourager notre compatriote pour lui permettre de produire d’autres réalisations afin que le cinéma Togolais ne meurt pas. 

Au gouvernement et aux sponsors de ne pas hésiter à accompagner ces hommes et femmes qui nonobstant les difficultés s’accrochent pour que cet art ne meurt pas.

SEXTAPE en salle dès le 29 novembre 2025. 

Anani Sossou

The post Le cinéma, est-il le pauvre parent de la culture togolaise ? appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Categories: Afrique

Togo : l’aeroport de Lomé classé 3e dans le monde derrière le Kenya et l’Israël 

Thu, 25/09/2025 - 10:29

Le Togo a reçu pour la première fois de son histoire un certificat de reconnaissance du Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de la sûreté aéronautique.

Cette récompense fait suite à l’audit USAP-CMA mené du 25 février au 6 mars 2025, au terme duquel le pays a obtenu un taux de conformité supérieur à 90 %. Ce résultat place le Togo 1er en Afrique de l’Ouest et du Centre, 2ᵉ sur le continent et 3ᵉ au niveau mondial, derrière le Kenya et Israël.

La distinction a été remise au Colonel Idrissou Abdou Ahabou, Directeur général de l’ANAC-Togo, lors de la 42ᵉ session de l’Assemblée de l’OACI à Montréal. Celui-ci a salué « une victoire collective » et réaffirmé l’engagement du Togo à maintenir ce niveau d’excellence.

Cette performance illustre le professionnalisme des équipes de l’aviation civile togolaise et consacre Lomé comme hub aéronautique de référence en Afrique de l’Ouest.

@togoactualite.com

The post Togo : l’aeroport de Lomé classé 3e dans le monde derrière le Kenya et l’Israël  appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Communes du Togo happées aussi par l’oubli volontaire de renouvellement des institutions ?

Wed, 24/09/2025 - 16:44

Liste des actes manqués d’un pays sous anesthésie

Le Togo ressemble à un gros corps malade. Il existe plusieurs éléments qui montrent la gravité de la pathologie dont souffre le pays des Gnassingbé. Il nous sied de donner quelques-uns pour l’étayer.

Bien que la mise en place du SENAT et par ricochet la nomination des  gouverneurs des Régions soit très peu utile au pays en raison même de son caractère superfétatoire, Faure Gnassingbé a procédé à la désignation de quatre  gouverneurs de Région sur les cinq depuis   le 23 août 2024.Plus d’une année   après, la Région Centrale a été volontairement oubliée à ce jour. Il en est de même pour le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) qui ne connait sa gouverneure. Or, cette institution,  dirigée par un gouverneur nommé par le Chef de l’Etat, dispose de deux autres organes de gestion. Ensuite, un conseil du District composé pour moitié de Conseillers élus par les communes du Grand Lomé soit 26 à raison de deux par Commune et pour moitié (26) des personnalités nommées par le Président de la République, conformément à la Loi sur les décentralisations et les libertés locales. En lieu et place du Conseil du District, organe délibérant composé de 53 membres, il a été plutôt mis sur pied un Conseil d’Administration avec des membres de l’Administration publique en violation de la loi.

 Pourtant, les compétences du District autonome sont bien larges et couvrent entre autres l’assainissement de la capitale et de l’ensemble du Grand Lomé, la protection de l’environnement, la planification de l’aménagement du territoire du district, la promotion et la réalisation des actions économiques, sociales et culturelles avec en sus un budget colossal.

Bien plus, l’Etat ne peut lui confier la gestion des infrastructures d’importance nationale à caractère commercial, sportif, sanitaire, culturel, à l’instar des marchés, hôtels, stades construits par l’Etat.

Voilà une structure de cette taille qu’on banalise dans un pays.

En dehors du DAGL, plusieurs institutions de l’Etat notamment la Cour des Comptes, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), ont fini leur mandat sans être renouvelé. Le cas de la HAAC est plus déchirant puisque les nouveaux membres ont été même élus par l’Assemblée Nationale depuis plus de 20 mois mais celui qui doit ordonner leur prestation de serment et leur prise de fonction observe aussi un oubli volontaire. Il en est de même pour les nouvelles institutions prévues par la nouvelle constitution qui n’ont pu voir le jour jusqu’alors.

Pis, cela fait bientôt cinq mois que le Togo n’a plus de gouvernement après la démission de la Première Ministre Victoire Sidemeho Tomegah-Dogbe. Là aussi celui qui doit s’en charger, cultive un oubli volontaire.

L’autre interrogation qui se pose enfin est de savoir si les Communes vont aussi connaitre le même sort de l’oubli volontaire. L’élection des Maires et leurs Adjoints ont été déjà reportés à trois reprises sans raison valable. La dernière note de  report du 16 septembre 2025 n’avance même plus de date. Or, lorsque les Maires gèrent les affaires courantes comme les ministres actuellement, tout est au ralenti. Quand on est fatigué mais on s’accroche, c’est juste ce que cela donne. Malheureusement, c’est la misérable population qui en pâtit.

Kokou AGBEMEBIO

Source : LeCorrecteur

The post Communes du Togo happées aussi par l’oubli volontaire de renouvellement des institutions ? appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Togo/Banques et assurances paralysées : Synbank et Synassur maintiennent la pression

Wed, 24/09/2025 - 16:42

Le secteur bancaire et assurantiel togolais est entré dans une nouvelle zone de turbulences. Depuis mercredi, les employés regroupés au sein du Syndicat des employés et cadres des banques (SYNBANK) et du Syndicat des assurances (SYNASSUR) observent une grève de 72 heures.

À Lomé, des centaines de travailleurs ont répondu présent à l’appel de leurs syndicats. Réunis au siège du Synbank, ils ont été informés des démarches entreprises auprès des autorités et du patronat, ainsi que des résultats des discussions menées jusque-là.

À l’origine de la contestation, les syndicats exigent : une amélioration du traitement salarial, la réintégration des 42 employés licenciés de Sunu Bank Togo et du délégué du personnel d’Ecobank, la régularisation de la situation de la CFBT, ainsi que la fin des abus et pressions dans le secteur.

« Nous voulons donner de la force à nos camarades et rappeler que la démobilisation n’est pas une option si nous voulons atteindre nos objectifs », a déclaré Nyamikou Kodjo, secrétaire général adjoint de Synbank chargé des assurances.

Les syndicats estiment le taux de participation à près de 80 %. « Quand on appelle à une grève, on ne s’attend pas à 100 % de participation. Mais si nous obtenons 80 %, c’est déjà une grande victoire », souligne le responsable syndical, qui assure toutefois respecter le choix de ceux qui n’ont pas suivi le mot d’ordre.

Au-delà des revendications salariales, les syndicats mettent en garde contre un climat social délétère marqué, selon eux, par des abus, du harcèlement et même des drames humains. « Depuis l’arrivée de certaines institutions au Togo, une douzaine de décès ont été enregistrés en lien avec les conditions de travail », dénoncent-ils.

Tout en maintenant la grève, Synbank et Synassur se disent ouverts aux discussions pour une sortie de crise. Leur priorité reste, selon eux, la protection des travailleurs togolais contre la précarité et les licenciements abusifs.

@togoactualite.com

The post Togo/Banques et assurances paralysées : Synbank et Synassur maintiennent la pression appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Togo- Voici la situation désastreuse que vit le peuple togolais, présentée par le M66 à New York

Tue, 23/09/2025 - 18:27

La mise à mort de la démocratie togolaise par le régime presque soixante ans des Gnassingbé, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé sont, entre autres, la situation chaotique qui prévaut au Togo. Le Mouvement du 6 juin (M66) a préparé un document de 40 pages pour présentation lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Voici quelques points clés du document. (Photo, M66 et alliés).

Le mouvement citoyen M66 lance un appel urgent à une intervention internationale dans la crise togolaise

NEW YORK, États-Unis – 22 septembre 2025 – Le Mouvement citoyen M66, en collaboration avec des organisations de la société civile et la diaspora togolaise, a publié aujourd’hui un mémorandum exhaustif, lançant un appel urgent à la communauté internationale pour une intervention décisive face à la crise politique et des droits humains qui s’aggrave au Togo. Ce mémorandum met en lumière l’affaiblissement systématique de la démocratie, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé.

Points clés du mémorandum :

● Atteinte à la démocratie : La marche du Togo vers une démocratie authentique a été constamment entravée par un régime bien établi. L’adoption récente d’une nouvelle constitution, le 19 avril 2024, sans consultation populaire et en violation des dispositions existantes, a transformé le Togo en un système parlementaire, abolissant de fait l’élection présidentielle directe et consolidant le contrôle du parti au pouvoir, l’UNIR. Ce changement, entré en vigueur le 3 mai 2025, est qualifié de « fraude constitutionnelle » et d’« imposition non consensuelle ».

● Violations généralisées des droits humains : La situation des droits humains au Togo est désastreuse, marquée par un climat généralisé de peur et d’impunité. Les violations documentées comprennent des arrestations et des détentions arbitraires, des actes de torture et des mauvais traitements (y compris l’utilisation de « chaises électriques »), des exécutions extrajudiciaires, une répression violente de manifestations pacifiques avec un recours excessif à la force et un manque d’indépendance judiciaire. Parmi les cas récents mis en lumière figurent les arrestations de l’ancienne ministre de la Défense Marguerite Essossimna Gnakade, de l’artiste Essowè Tchalla (Aamron ), soumis à un internement psychiatrique forcé, et du détenu politique de longue durée Abdoul Aziz Goma, dont l’état de santé s’est gravement dégradé. Jean Paul Oumolou issu de la diaspora est en détention préventive depuis quatre ans, alors que l’activiste Foly Satchivi fait l’objet d’arrestations répétées. Une dizaine de jeunes du groupe « Tigre Révolution » sont par ailleurs décédés dans des conditions non élucidées.

● Restrictions des libertés publiques : L’espace de la société civile, des médias indépendants et de l’opposition politique est systématiquement restreint. La liberté de réunion est systématiquement refusée, les médias indépendants sont victimes de harcèlement et de censure, les organisations non gouvernementales se heurtent à des obstacles administratifs et les coupures d’Internet sont fréquentes en période de troubles politiques. Le gouvernement a également intensifié la censure d’Internet, légalisé la milice (« Sentinelles du peuple ») accusées d’avoir tué des manifestants et empêché des marches pacifiques. On note aussi une surveillance numérique accrue avec l’usage des logiciels malveillants dont « Pegasus » pour écouter et traquer les des citoyens et adversaires du régime.

Le Mouvement Citoyen M66 et ses partenaires exigent avec la plus grande fermeté :

1. Le retrait pur et simple de la Constitution unilatérale de la Cinquième République. Cette Constitution, imposée sans consultation populaire, est source de discorde et son abrogation est indispensable à la réforme institutionnelle.

2. La démission immédiate de Faure Gnassingbé et de son gouvernement illégitime. Leur maintien au pouvoir depuis plus de vingt ans, marqué par de nombreuses violations des principes démocratiques, constitue un obstacle majeur à l’instauration d’un État de droit.

3. La libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques. Leur détention arbitraire constitue une atteinte intolérable aux libertés fondamentales et une condition préalable à l’apaisement du climat social et politique.

4. La mise en place d’une transition pour l’instauration d’un État de droit démocratique au Togo. Cette transition doit inclure des consultations nationales visant à définir une nouvelle constitution consensuelle, des réformes institutionnelles profondes garantissant l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs, des réformes électorales crédibles et transparentes, et la promotion de la réconciliation nationale.

Appel aux différents acteurs de la communauté internationale :

Le mouvement M66 et les organisations alliées lancent un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures décisives :

● Aux Nations Unies : Dépêcher une mission d’enquête pour évaluer de manière indépendante la situation des droits humains et la légitimité des changements constitutionnels. Nommer un envoyé spécial pour le Togo afin de faciliter de véritables consultations nationales.

● Aux États membres : Exercer une pression diplomatique sur le gouvernement togolais pour qu’il respecte les droits de l’homme et les principes démocratiques. Envisager des sanctions ciblées contre les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes aux institutions démocratiques.

● Aux amis du Togo : Revoir l’engagement avec le gouvernement togolais et donner la priorité au soutien aux initiatives de la société civile, aux défenseurs des droits de l’homme et aux efforts visant à promouvoir la gouvernance démocratique.

● Aux pays voisins : Accueillir et protéger les citoyens togolais fuyant la répression, en leur offrant refuge et soutien conformément au droit international humanitaire.

● À l’Union africaine (UA) et à la CEDEAO : Appliquer les mesures appropriées pour mettre fin aux violations des droits humains et politiques au Togo, y compris l’intervention diplomatique, la médiation et les sanctions pour garantir la responsabilité et la protection des libertés fondamentales.

● À l’ensemble de la communauté internationale : Appliquer des sanctions ciblées, notamment des interdictions de voyager et des gels d’avoirs, aux responsables de violations des droits de l’homme, de répression de la dissidence et d’atteinte aux processus démocratiques.

Le M66 et ses partenaires réaffirment leur engagement en faveur d’un Togo démocratique, stable et prospère, où la voix de chaque citoyen est respectée et où les droits fondamentaux sont garantis à tous. La trajectoire actuelle est intenable et menace la stabilité régionale.

Coordonnées:

Mouvement du 6 juin – M66

Courriel : info@m66tg.org

Web : http://www.m66tg.org

source : lalternative.info

The post Togo- Voici la situation désastreuse que vit le peuple togolais, présentée par le M66 à New York appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.

Pages