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Afrique

L'impact des révoltes arabes en Afrique subsaharienne

Good Morning Afrika (Blog) - Sun, 25/01/2015 - 08:15
Nous publions dans la prochain édition de la Revue Défense Nationale de février 2015 (sommaire ICI) un article sur l'impact des révoltes arabes en Afrique subsaharienne. 
Vous trouverez ci dessous l'introduction de cet contribution :
"La chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso, en octobre 2014, a provoqué un flot de commentaires sur la possible naissance d’un « printemps africain ». Ainsi, à l’image des pays d’Afrique du nord et du Moyen-Orient, les sociétés d’Afrique subsaharienne pourraient suivre le modèle burkinabé et appeler au départ des dirigeants inamovibles ou soupçonnés de vouloir se maintenir au pouvoir par des modifications constitutionnelles ou d’obscurs accords passés avec leur opposition. Cette contribution vise à déterminer l’impact des révoltes de 2010-2011 sur les États d’Afrique subsaharienne. Ces dernières n’ont pas été sans effet sur la partie saharo-sahélienne du continent africain : la guerre de Libye en 2011, par exemple, apparaît comme un facteur de déstabilisation de l’ensemble de la zone saharo-sahélienne. De même, les pays sahéliens ont subi l’impact économique de ces évènements. Pourtant, la diffusion du modèle de la révolte tunisienne sur les autres États de la région, jusqu’au Moyen Orient, ne semblent pas avoir dépassée le rivage saharien. Nous proposons donc d’analyser l’impact des « révoltes arabes » sur le reste du continent africain en ce qui concerne les transformations politiques. Toutefois, il convient de souligner que de réels transformations touchent les États subsahariens mais qui elles ne sont ni directement liées à ces mouvements, ni nouvelles".
En conclusion de l'article :"Ainsi, les soulèvements dans le monde arabe ont eu deux effets en Afrique subsaharienne : d’une part, ils ont permis aux régimes autoritaires « de capitaliser sur la déconnexion des opinons publiques entre l’Afrique du nord et l’Afrique subsaharienne et sur le faible intérêt médiatique pour l’Afrique subsaharienne » ; d’autre part, pour les États qui avaient déjà entamé un processus de démocratisation, ils sont apparus comme une forme de « rattrapage du « retard » politique de l’Afrique du nord » [1]."
[1]Etienne Smith, « Retour historique sur les « printemps démocratiques » en Afrique subsaharienne », in Afrique contemporaine, 2013/1, n°25, p.100-101.
 

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Afrique : La guerre en cartes

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Fri, 23/01/2015 - 16:29


Présentation :
Cet ouvrage de 278 pages tout en quadrichromie est composé d'une centaine de cartes accompagnées de leurs notices-commentaires.
Il s'agit d'un exceptionnel outil de documentation et de référence construit à partir des cours que Bernard Lugan dispense à l'Ecole de Guerre et aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Il est composé de deux parties. Dans la première sont étudiés les conflits et les crises actuels ; la seconde traite de ceux de demain.
Sa vocation est d'être  directement utilisable par tous ceux, civils et militaires qui sont concernés par l'Afrique.

La table des matières de l'ouvrage est indiquée ci-dessous.
Vous pouvez trouver l'exemple d'une carte et de sa notice :






























IMPORTANT : Cet ouvrage est exclusivement disponible auprès de l'Afrique Réelle.

Prix :
- 45€ (livraison colissimo et TVA compris)
- 47€ pour livraison Suisse/UE
- 50€ pour livraison monde
- Pour toute commande à partir de 5 exemplaires, 37€ par exemplaire.

Pour le commander, deux possibilités :

1) Par carte bleue ou Paypal

Livraison France €42,65 EUR Europe €44,55 EUR Monde €47,39 EUR
2) Par chèque, avec ce bon de commande :
















Table des matières

Première partie : les guerres d'aujourd'hui

I- Présentation

- La conflictualité africaine en 2014 (carte)
- La conflictualité africaine en 2014 (notice)
- Les guerres africaines de 1960 à aujourd'hui (notice)
- Les guerres africaines de 1970 à 2000 (carte)
- Les frontières sont-elles la cause des conflits africains? (notice)
- L'Afrique politique (carte)
- L'Afrique, un continent qui s'arme (notice)
- Les 12 premiers budgets militaires africains en 2013-2014 (carte)

II- Définitions et constantes

- La terre et l’eau (notice)
- La végétation (carte)
- Le pastoralisme et ses problèmes (notice)
- L'Afrique entre le désert et la forêt (carte)
- La géopolitique de la mer (notice)
- L'Afrique enclavée (carte)
- Les langues et les populations (notice)
- L'Afrique ethno-linguistique (carte)
- La question religieuse (notice)
- Les religions (carte)
- L'Afrique francophone (carte)
- L'Afrique anglophone (carte)
- Economie: l'état des lieux (notice)
- Les cinq pays africains les moins performants (carte)
- Les dix pays africains les plus performants (carte)
- La géopolitique du pétrole et du gaz (notice)
- Pétrole et gaz en Afrique sud-saharienne (carte)
- La géopolitique du pétrole dans l'espace saharo-soudanais (notice)
- La géopolitique du pétrole enclavé (carte)

III- Les Afriques embrasées

A- L'Afrique du Nord

- Les "printemps arabes" entre mythe et réalité (notice)
- Les "printemps arabes" au Maghreb et au Machrek (1 carte)
- La désintégration de la Libye (notice)
- La Libye ethnique et tribale (carte)
- Les confédérations tribales de Libye (carte)
- Les alliances tribales  de Libye (notice)
- La guerre de Libye (mars-octobre 2011) (carte)
- Libye:pétrole et gaz (carte)
- La Libye:porte d'entrée du Sahara (carte)
- Les Berbères de Libye, acteurs essentiels de la guerre civile (notice)
- La contagion libyenne (carte et notice)

B- Le Sahel

- Les guerres du Sahel (notice)
- L'espace sahélo-soudanais: un archipel de conflits (carte)
- Le Sahel (carte)
- Les grandes définitions (notice)
- Les quatre grands verrous de la zone sahélo-saharienne (carte)
- Les quatre principaux peuples du Sahara (carte)
- Maures,Touareg,Toubou et Zaghawa (notice)
- La complémentarité entre l' Afrique du Nord et le Sahel (notice)
- Les relations entre l'Afrique du Nord et le Sahel à l'époque précoloniale (carte)
- Le Maroc dans sa plus grande extension (XVII°-XVIII° siècles) (carte)
- La zone sahélo-saharienne: un monde de tradition jihadiste (notice)
- Le Sahel: un monde de Jihad (carte)
- Le Sahel, plaque tournante du trafic de la cocaïne (notice)
- La cocaïne et l'"autoroute n°10" (carte)
- La question du Mali ( notice)
- Mali : les trois Azawad (carte)

C- La région Tchad-Nigeria

- Le verrou tchadien et ses fragilités (notice)
- Le verrou tchadien (carte)
- Les ethnies du Tchad (carte)
- Les trois Tchad (carte)
- Le Nigeria, un mastodonte éclaté (notice)
- Le Nigeria et la guerre de Boko Haram (carte)
- Les deux Nigeria (carte)
- La guerre de Boko Haram (notice)

D- L'Afrique orientale et la Corne

- L'Afrique orientale (carte)
- La géopolitique de la Corne de l'Afrique (notice)
- L'Ethiopie et ses périphéries (carte)
- Soudan: la Nubie contre ses périphéries ( notice)
- Les guerres du Soudan (carte)
- Soudan: un pays éclaté (carte)
- Les principales tribus non "arabes" du Darfour (carte)
- La guerre du Darfour (notice)
- Les guerres de Somalie (notice)
- La guerre de Somalie (carte)
- Le Somaliland, poumon de l'Ethiopie? (carte)
- La question du Somaliland (notice)
- Les guerres ethniques du Kenya (notice)
- Le Kenya ethnique (carte)
- La mosaïque ethnique du Kenya (carte)
- Le Kenya, le terrorisme somalien et le Jubaland (notice)
- La question du Jubaland (carte)

E- L'Afrique centrale et la région interlacustre

- L'arc de crise de l'Afrique centrale (carte)
- La guerre ethnique du Soudan du Sud (notice)
- Soudan du Sud: la mosaïque des populations nilotiques (carte)
- La géopolitique de la région interlacustre (notice)
- La région interlacustre ou " l'Afrique de la vache et de la lance" (carte)
- L'interminable guerre du Kivu (notice)
- Le Kivu (carte)
- Le Nord Kivu (carte)
- RDC: la zone d'influence du Rwanda (carte)
- Centrafrique: d'une guerre ethnique à une guerre religieuse (notice)
- La conquête de la République centrafricaine par la Séléka (carte)

Deuxième partie : les guerres de demain

- Est-il possible de prévoir les futurs conflits africains ? (notice)
- Les zones de conflits futurs (carte)

I- Les principaux conflits ethniques en sommeil

1- La Guinée

- La Guinée menacée par son ethnocratie (notice)
- Langues et peuples de Guinée (carte)
- Les élections  présidentielles de 2010, résultats nationaux (carte)
- Les élections présidentielles de 2010, résultat nationaux (notice)

2- La Côte d'Ivoire

- Côte d'Ivoire : tous les problèmes demeurent (notice)
- La Côte d'Ivoire point de rupture de la tectonique ethnique de l'Ouest-africain atlantique (carte)
- Les peuples de Côte d'Ivoire (carte)
- La population de Côte d'Ivoire (carte)
- Résultats du deuxième tour des élections présidentielles de 2010 (carte)
- Les religions de Côte d'Ivoire (carte)

3- La RDC

- La République démocratique du Congo (carte)
- Les menaces d'éclatement de la RDC (notice)
- RDC : les cinq principales ethnies (carte)
- Les langues véhiculaires en RDC (carte)
- L'ethno-fédéralisme de la RDC (carte)

4- L'Ituri

- La question de l'Ituri n'est pas réglée (notice)
- Les populations de l'Ituri (carte)

5- L'Ethiopie

- La mosaïque ethnique éthiopienne peut-elle tenir ? (notice)
- Les ethnies d'Ethiopie (carte)
- Les ethnies d'Ethiopie (tableau)

6- L'Ouganda

- L'Ouganda et sa question ethnique (notice)
- Ouganda: les trois grandes populations (carte)

7- Le Mozambique

- Le Mozambique, un pays coupé en deux (notice)
- Le Mozambique ethnique (carte)
- Mozambique: les élections de 1994 (carte)

8- La Casamance

- Casamance et Guinée Bissau: la question Diola (carte)
- La question de la Casamance (notice)

II- Les conflits frontaliers potentiels

1- Le Sahara occidental

- La question du Sahara occidental (notice)
- Le contentieux territorial entre le Maroc et l'Algérie (carte)
- La guerre du Sahara occidental (carte)

2- Le Soudan

- La guerre des deux Soudan aura-t-elle lieu ? (notice)
- Les deux Soudan (carte)
- Le pétrole des deux Soudan (carte)

3- Ethiopie-Erythrée : la guerre est-elle inévitable ? (notice)

- L'enclavement de l'Ethiopie (carte)

4- Le pétrole du lac Albert peut-il provoquer un conflit régional ? (notice)

- Photos

5- Le pipe line de Lamu : un projet crisogène ? (notice)

- Les projets de désenclavement pétrolier du Soudan du Sud et de l'Ouganda (carte)

6- Gabon-Guinée Equatoriale: la question  de Mbagné (carte)

- Ghana-Côte d'Ivoire, Gabon-Guinée équatoriale: de futurs pétro-conflits ? (notice)
- Le contentieux pétrolier Ghana-Côte d'Ivoire (carte)

7- Une guerre pour les eaux du Nil est-elle possible ?

- Le bassin du Nil (carte)

III- Autres questions crisogènes

- Algérie: la crise de fond va-t-elle se transformer en révolution ? (notice)
- L'Algérie des islamistes (carte)
- La démographie va conduire à la guerre (notice)
- La population en 2014 (carte)
- La population mondiale (carte)
- La question berbère pourrait-elle prendre la forme d'une seconde décolonisation ? (notice)
- Les berbérophones aujourd'hui (carte)

IV- Afrique du Sud : l' "arc-en ciel" avant le tsunami ? 

- Le naufrage économique sud-africain va-t-il déboucher sur un chaos social et racial ? (notice)
- Le secteur minier fait couler l'économie  (notice)
- Les principaux gisements miniers sud-africains (carte)
- Le délitement de la fragile mosaïque raciale sud-africaine (notice)
- Les quatre grands blocs ethniques sud-africains (carte)
- Les évolutions démographiques sud-africaines (notice)
- Evolution de la population sud-africaine de 1899 à 2013 (tableau)
- La population par province en 2007 (carte)
- La population par province en 2013 (carte)
- Les Blancs face à un apartheid à rebours (notice)
- Le changement de population dans la région du Cap entre 1994 et 2013 (tableau)
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Radio : Afrique du Sud, la diplomatie de Pretoria

Good Morning Afrika (Blog) - Thu, 22/01/2015 - 06:35
A la suite de la parution du numéro de Questions Internationales consacré à l'Afrique du Sud, nous avons eu l'honneur d'être reçu par Thierry Garcin dans l'émission Les Enjeux Internationaux sur France Culture.Vous pouvez réécouter l'émission ICI
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L'Afrique n'est pas "Charlie"

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sat, 17/01/2015 - 17:19
Vu d'Afrique, l' "affaire  Charlie hebdo" illustre les limites de l'universalisme européo-centré. Vendredi 16 janvier, alors que les sociétés de l'hémisphère nord communiaient dans le culte de la liberté d'expression, une partie de l'Afrique s' insurgeait contre la France des "Charlie". Du Sénégal à la Mauritanie, du Mali au Niger, de l'Algérie à la Tunisie et au Soudan, le drapeau français a été brûlé, des bâtiments français incendiés et en "prime", des églises détruites. Quant aux imprudents chefs d'Etat africains qui participèrent à la marche des "Charlie", dont Ibrahim Boubacar Keita du Mali, les voilà désormais désignés ennemis de l'islam.
Aveuglés par la légitime émotion et noyés sous l'immédiateté, nos responsables politiques n'ont pas songé à se demander comment l'Afrique percevait les événements. Or, alors que pour nous, il s'agit d'un ignoble attentat contre la liberté d'expression commis contre des journalistes, personnes sacrées dans nos sociétés de la communication, pour une grande partie de l'Afrique, il s'agit tout au contraire de la "juste punition de blasphémateurs".  Qui plus est ces derniers n'en étaient pas à leur coup d'essai et ils avaient même été solennellement mis en garde. Voilà pourquoi leurs assassins sont considérés comme des "héros". Quant aux foules de "Charlie", elles sont vues comme complices des insultes faites au Prophète. De plus, comme le président de la République a marché à leur tête, cela signifie que la France et les Français sont coupables.
Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées, notamment dans les pays du Sahel en raison du jihadisme récurrent contre lequel nos troupes sont engagées. Le plus grave est ce qui s'est passé au Niger où Boko Haramqui, jusqu'à présent ne s'était pas manifesté, a pris le prétexte de la nouvelle livraison de Charlie Hebdopour lancer les foules contre le centre culturel français de Zinder; au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays...
Personne n'a dit ou vu que l' "affaire Charlie Hebdo" n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase des impératifs politiques et moraux que nous imposons à l'Afrique: démocratie, droits de l'homme, avortement, mariage homosexuel, anthropomorphisme etc. Tous y sont considérés avec dédain ou même comme de "diaboliques déviances".
C'est donc dans les larmes et dans le sang que les bonnes âmes et les idéologues vont devoir constater que le "village Terre" n'existait que dans leurs fantasmes universalistes. Ce qui est bon ou juste aux yeux de leur branchitude est en effet une abomination pour une grande partie de l'Afrique et même de la planète.En plus de cela, pour nombre d'Africains, l'Europe est devenue une terre à prendre : ses habitants ne croient plus en Dieu, ses femmes à la vertu volage ne font plus d'enfants, les homosexuels s'y marient et la féminisation y a dévirilisé ses mâles. Paradoxe cruel, ceux qui, depuis des décennies, ont permis cette révolution en tournant systématiquement en dérision les valeurs fondatrices et le socle social (famille, travail, discipline, ordre, effort, armée, police etc.) ont été odieusement assassinés par les enfants de ceux auxquels ils ont si largement ouvert les portes...
Nous voilà donc au terme du processus. Désormais, la contradiction est telle que seul un "saut qualitatif brusque", comme le disaient les marxistes, permettrait de la surmonter. L'obsolète méthode "soustellienne" de l'intégration ou celle du "radeau de la Méduse" de la laïcité n'y suffiront sans doute pas...

Bernard Lugan
17/01/2015
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Je suis Nigeria – By Richard Dowden

Amadou Amath Blog - Fri, 16/01/2015 - 21:20
Le point de vue de l’excellent éditeur du site African Argument à la Royal African Society, Londres. A lire ici.Classé dans:Uncategorized
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Le Maroc répond à l'appel du large

Jeune Afrique / Finance - Fri, 16/01/2015 - 11:46
Le littoral marocain, c'est 3 500 km de c�tes cern�es par le d�sert et les montagnes. Un espace strat�gique pour le royaume, qui, en d�veloppant la p�che et le commerce maritime, compte profiter enfin de la situation.
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Publication : Afrique du Sud, vocation continentale, moyens limités

Good Morning Afrika (Blog) - Thu, 15/01/2015 - 10:44
La revue "Questions Internationales" de La Documentation française consacre son 71ème numéro à l'Afrique du Sud (sommaire ci-dessous). Nous y signons un article sur la politique étrangère de l'Afrique du Sud vers le continent africain. Nous vous proposons ci-dessous l’introduction et la conclusion de cette article. Introduction : « L’Afrique du Sud ne peut échapper à son destin africain ». C’est en ces termes qu’à la fin de l’apartheid Nelson Mandela définit la mission première de la future politique étrangère de son pays. En 2001, le Département du commerce et de l’industrie sud-africain emploie, à ce sujet, une métaphore qui semble encore pertinente de nos jours, celle d’une stratégie dite du papillon. Le continent africain constituerait le corps du papillon sud-africain dont les ailes s’étendent vers l’Inde et la Chine à l’Est, et vers le Brésil à l’Ouest. Si, dans cette ambition, la coopération Sud-Sud apparaît comme une dimension essentielle de la diplomatie sud-africaine, le continent africain en reste cependant la priorité.  Conclusion : En dépit des contradictions et des ambivalences de sa politique étrangère, l’Afrique du Sud contribue à la construction de l’architecture de paix et de sécurité africaine. Elle participe dorénavant de plus en plus aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies. En juin 2014, plus de 2 200 Sud-Africains, militaires et policiers, participaient à des opérations telles que la MINUSS (Mission des Nations Unies au Soudan du Sud), à la MINUAD Soudan (Opération hybride de l’Union africaine et des Nations Unies au Darfour) et à la MONUSCO (Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo). Ses ambitions pourraient néanmoins rapidement être contrariées par « l’état de déclin critique » des Forces de défense nationalesd’Afrique du Sud (South African National Defence Force, SANDF), comme l’a révélé la Defence Review 2014 (DR14) sud-africaine publiée en mars 2014 par le gouvernement. Les défaillances et dysfonctionnements de l’armée, dus notamment à un budget de défense insuffisant, ont été dramatiquement mis en évidence en 2013 en Centrafrique, lorsque les forces sud-africaines perdirent 13 soldats et durent se retirer précipitamment. Les ambitions du pays sont alors apparues bien supérieures à ses capacités opérationnelles. Au Lesotho, en Côte d’Ivoire, au Kenya, en Centrafrique, au Zimbabwe, au Darfour, le bilan de son action en matière de résolution des conflits est loin de faire l’unanimité. L’Afrique du Sud a même été qualifiée par certains États africains de pays « sous-impérialiste ». L’affirmation de la diplomatie et de la puissance sud-africaine, régionale comme internationale, reste aussi pour l’heure compromise par de nombreux facteurs internes. La situation économique du pays est loin d’être florissante et la société est en proie à de vives tensions. Pourtant, plus que jamais, l’Afrique du Sud reste convaincue qu’une destinée africaine l’attend dans le nouveau système international en construction, qu’elle souhaite plus juste et égalitaire et davantage soucieux de la diversité des nations.

DOSSIER… Afrique du Sud : une émergence en question  Ouverture –  L’Afrique du Sud, entre métamorphose et banalisation                               Serge Sur  Une histoire à contretemps                                                                                       Laurent Fourchard  Une société fragmentée ?                                                                             Philippe Gervais-Lambony  Vingt ans après l’apartheid : une démocratie vers l’impasse                                 Raphaël Botiveau  État de droit, société tourmentée                                                             Entretien avec Georges Lory  Diplomatie : vocation continentale, moyens limités                                            Sonia Le Gouriellec  Un bilan économique décevant                                                                            Nicolas Pons-Vignon  Entre l’Occident et les BRICS, une posture diplomatique ambivalente                François Lafargue  Les encadrés du dossier– Que reste-t-il de l’apartheid ?   Philippe Gervais-Lambony– Le système institutionnel de la République d’Afrique du Sud Raphaël Botiveau– Mémoire de la lutte antiapartheid et générations politiques Sophie Didier– Le Cap, Durban, Johannesburg : trois métropoles face au défi de la mondialisation Céline Vacchiani-Marcuzzo – I love Soweto Pauline Guinard– Le sida après la controverse : dépolitisation et nouveaux enjeux Frédéric Le MarcisAux origines de l’Afrique du Sud : Extraits de Vasco de Gama (v. 1469-1524), François Levaillant (1753-1824) et Émile de La Bédollière (1812-1883)  
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La m-santé tiendra-t-elle ses promesses en Afrique ?

Jeune Afrique / Finance - Tue, 13/01/2015 - 17:22
Pr�vention des �pid�mies, lutte anticontrefa�on, suivi des patients... Les services sp�cialis�s sur mobile se multiplient. Mais leur d�faut de mod�le �conomique freine encore leur progression.
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Une belle renaissance

Amadou Amath Blog - Tue, 13/01/2015 - 15:23
 Classé dans:Uncategorized
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Aux racines du malaise, le double standard

Amadou Amath Blog - Tue, 13/01/2015 - 13:24
Anders Behring Breivik est un terroriste norvégien d’extrême droite, raciste, violemment islamophobe, qui a perpétré et revendiqué la tuerie du 22 juillet 2011 en Norvège, dont le bilan total fut de 77 morts et 151 blessés. Le 22 août 2012, … Lire la suite →
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Publication : Dictionnaire encyclopédique de l'Etat

Good Morning Afrika (Blog) - Tue, 13/01/2015 - 09:29
Nous signons une entrée dans une toute nouvelle publication. Le Dictionnaire encyclopédique de l'Etat, sous la direction de Pascal Mbongo, François Hervouët et Carlo Santulli est un dictionnaire pluridisciplinaire et transnational. Il compte 178 entrées rédigées par 113 universitaires. Nous y signons l'entrée 'Developmental State'. Comment définir se concept ? 
Les définitions de l’État développemental sont essentiellement tirées de l’expérience des pays d’Asie, comme la Corée du Sud, Taiwan, Singapour, le Viêt-Nam et le Japon. Ce dernier fût le premier modèle étudié en 1982. Un État développemental serait, selon la Commission économique pour l’Afrique et la Commission de l’Union africaine, un « État qui place le développement économique comme la priorité première de la politique gouvernementale et est capable de concevoir des instruments efficaces pour promouvoir un tel objectif  ». Cette définition met l’accent sur deux aspects de l’État développemental, à la fois le volontarisme de l’État, qui peut finalement se limiter aux discours, et la capacité de l’État à mettre en place une telle politique. Cette définition peut être complétée en soulignant l’importance de l’interventionnisme étatique dans l’agenda micro et macro-économique, afin de faire augmenter la croissance économique et réduire la pauvreté. L’amélioration du niveau de vie de la population (emplois, industrialisation) participe à la légitimation de l’État développemental. Cette stratégie de promotion du développement contredit une autre stratégie – néo-libérale – qui, à l’inverse, voit l’État non pas comme un agent pouvant servir à produire de la croissance, mais comme un élément problématique dont il faut réduire l’influence pour permettre le décollage économique. Aujourd’hui encore, les principaux débats autour de l’État développemental portent sur la place et le rôle que doit avoir l’État dans le marché ou sur la forme que doit prendre l’intervention de l’État. Pour commander l'ouvrage : ICI 
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Attaques terroristes

Amadou Amath Blog - Mon, 12/01/2015 - 11:47
Au moins 19 morts dans un attentat perpétré par boko haram, dans la ville de Maiduguri, Nigeria, samedi 10 janvier. 19 morts qui s’ajoutent aux centaines déjà tombés. A la question posée par ce billet, l’Archevêque nigérian de Jos, Ignatus … Lire la suite →
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Dossier : la m-santé tiendra-t-elle ses promesses en Afrique ?

Jeune Afrique / Economie - Mon, 12/01/2015 - 09:45

Prévention des épidémies, lutte anticontrefaçon, suivi des patients... Les services spécialisés sur mobile se multiplient. Mais leur défaut de modèle économique freine encore leur progression.


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Forum pour la Paix et la Sécurité ...dans le Sahel

Good Morning Afrika (Blog) - Sat, 10/01/2015 - 16:06

Le Sénégal a accepté d’accueillir la première édition de ce Forum informel. Inspiré du Forum de Manama, du Shangri-la Dialogue à Singapour, de la Conférence de Munich ou encore celle d’Halifax, le Forum de Dakar aspire à devenir pérenne. Ce premier objectif semble avoir été atteint puisque Macky Sall, le président sénégalais, a conclu le Forum par ce verdict : « la parole s’est libérée ce soir, rendez-vous dans un an. Inch’Allah ». La réunion avait également pour ambition de faire dialoguer politiques, experts, chercheurs et acteurs de la société civile concernés par les questions de paix et de sécurité en Afrique. Le Forum n’avait donc pas la prétention de prendre des décisions mais de poser les bases d’un nouveau rendez-vous sécuritaire. Peut-on considérer que ce Forum constitue une nouvelle forme de dialogue et « marquera un tournant » comme le souhaitait Cheikh Tidiane Gadio ? Est-il parvenu à poser les bases d’une vision ou d’une défense commune entre Africains ?  Le terrorisme est la menace qui a monopolisé les débats. L’existence de cette menace transnationale a préoccupé les participants, inquiets de la faible capacité des Etats à coopérer et à mutualiser leurs moyens pour la combattre.  La situation sécuritaire au Mali et en Libye était le sujet incontournable des échanges. Tous les intervenants s’accordent sur la menace que représente la Libye pour la région. Ainsi, la responsabilité occidentale dans la déstabilisation régionale depuis l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011 est revenue à de nombreuses reprises. Les participants africains ont appelé les Occidentaux à prendre leurs responsabilités. Le Forum s’est d’ailleurs clôturé sur la longue diatribe du président tchadien Idriss Deby appelant l’OTAN à intervenir et à « finir le travail ». Jean-Yves Le Drian l’a ensuite rappelé à ses responsabilités : « le Tchad vient de tracer la feuille de route, l’exécutif est là. Comme disait ma grand-mère : il n’y a plus qu’à faire ». La menace liée à l’extension du champ d’activité de Boko Haram a également été évoquée. Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a proposé « la mise en place d’un comité de liaison de nature militaire entre les autorités de ces quatre pays [Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad], pour aider à coordonner leur action et leur capacité de riposte, et nous mettons à leur disposition plusieurs officiers […] susceptibles de les accompagner à cet égard ». Cette initiative vise, entre autres, à unir les Etats dans la lutte via le partage de renseignements alors même que le déploiement de 2800 soldats promis le long des frontières communes pour fin novembre est à peine entamé. La deuxième journée était consacrée à l’appropriation africaine et aux partenariats avec les acteurs sécuritaires internationaux militaires et civils. La coopération est le seul moyen de contenir la menace terroriste. Elle implique tous les Etats africains, ainsi que leurs partenaires internationaux. Ainsi, tous ont reconnu et remercié la France pour son intervention « salutaire » au Mali, tout en invoquant la nécessité d’une appropriation africaine que la France elle-même demande. Jean-Yves Le Drian l’a confirmé « Barkhane est un accélérateur de coopération ». Il invite également les Nations Unies, l’Union européenne, les États-Unis mais également la Chine et le Japon, tous présents au Forum, « à faire de la coopération la règle et non plus l’exception ». Les partenaires internationaux étaient notamment représentés par Zhon Jianhua, l’envoyé spécial de la Chine pour l’Afrique, qui a expliqué que son pays avait « une histoire de conflits mais aussi une histoire de solutions ». Le Japon a été, à plusieurs reprises, remercié pour l’aide financière apportée à l’organisation du Forum (20%). Le sous-secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, Amanda Dory a évoqué la coopération forte avec la France dans la zone sahélienne. Le représentant de l’Union européenne a reconnu que le Sahel était une priorité de l’Union européenne et appartenait à son voisinage immédiat. Un ancien ministre tunisien a d’ailleurs évoqué l’émergence d’une zone sahélo-magrébine. Le Sahel est entré de plein pied dans l’espace géostratégique méditerranéen ce qui constitue une nouvelle donne. Les réponses africaines sont encore balbutiantes et l’opérationnalisation de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC[1]) et des Forces Africaines en Attente (FAA) a été posé comme un défi dans l’un des ateliers. Les difficultés de financement sont revenues à de nombreuses reprises dans les débats. A ce titre, l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, qui doit publier un rapport sur le financement de la paix et de la sécurité en Afrique, a pris la présidence d’un atelier sur la question et a rappelé que le financement doit être « une affaire africaine ». Idriss Déby lui-même est revenu lors de la clôture sur la nécessité d’un financement africain pour permettre l’appropriation de la sécurité. Toutefois, les difficultés ne sont pas uniquement financières et un ancien ministre a expliqué que la coordination et la bonne volonté étaient essentielles. « On parle beaucoup, on fait peu » a-t-il ajouté. Selon lui, les problèmes sécuritaires au Sahel seraient en partie résolus si l’Algérie et le Maroc coopéraient et se coordonnaient. Au-delà, la lutte contre le terrorisme reproblématise la question de l’État en Afrique. Jean-Marie Guéhenno, président de l’International Crisis Group, l’a évoqué : la « fragilité de l’État » est au cœur de la problématique. Face à ce constat certains participants ont appelé à dépasser l’État pour créer les États-Unis d’Afrique. En réponse, d’autres leur ont répondu qu’avec les défis actuels il fallait se garder de conclure que « l’État est terminé » car une autre forme d’État menacerait : le Califat. Jean-Yves Le Drian a d’ailleurs insisté sur l’importance de développer des armées africaines solides et des États forts : « La sécurité se construit à l’échelle d’un État. Pour une architecture régionale forte il faut des fondement solides ». Le Forum confirme être un lieu de coopération, de dialogue et de sociabilisation nécessaire. A ce titre, il peut être considéré comme un succès diplomatique. En effet, le Forum a accueilli le double de participants qu’initialement prévu. Ainsi, entre 350 et 400 personnalités politiques de haut niveau, des militaires, de nombreux académiques, dont douze organisations internationales et une centaine de journalistes se sont retrouvés à l’Hôtel King Fahd de Dakar. Les participants ont applaudis la « liberté de parole » qui a accompagné ces deux jours de forum. Smaïl Chergui, le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine a salué « un dialogue au service de la paix universelle ». Le principe de « Chatham House », instauré lors des ateliers pour assurer leur caractère informel, y a sûrement contribué. Les rencontres bilatérales et les entretiens en marge du Forum ont probablement permis des échanges porteurs. Néanmoins, on notera un certain climat de scepticisme et de doute chez les participants concernant les ambitieuses déclarations de coopération, de mutualisation et d’appropriation en l’absence de gouvernance démocratique. Selon le chercheur Roland Marchal (sur RFI), il ne faut pas être spécialement pessimiste. Les Etats de la région ont une certaine capacité à répondre à ces défis. Néanmoins, la communauté internationale ne tire pas suffisamment les leçons des expériences afghanes syriennes et somaliennes, au risque de reproduire les mêmes erreurs. Il souligne le risque d’avoir un débat un peu trop stéréotypé, trop sécuritaire, trop militaire. Il faut pousser le débat au-delà des accords trop flous de façon à ce que des solutions originales soient trouvées. Le Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique aspirait également à avoir, comme son nom l’indique, une portée continentale. Néanmoins, on peut regretter que les conflits soudanais, somalien, congolais, et même centrafricain n’aient été abordés ou l’ont été à la marge. De même, le Forum a souffert de l’absence d’acteurs continentaux majeurs. Ainsi, le Kenya, l’Afrique du Sud ou encore la République Démocratique du Congo n’étaient pas représentés. Il en est de même du Soudan et de l’Egypte qui prônent pourtant une intervention en Libye. L’Ethiopie, l’Ouganda et le Nigeria n’ont envoyé qu’un représentant (respectivement le conseiller du Premier ministre, le Chef d’état-major des armées et l’ancien Président). Certains participants ont également souligné la surreprésentation des pays francophones. Le Forum semble donc plus concerner les États du Sahel que le continent africain dans sa globalité comme l’atteste la présence de quatre Présidents sahéliens lors du panel de clôture. L’africanisation de la gestion des conflits, retenue comme la principale conclusion du Forum, est une idée qui a émergé au lendemain de la guerre froide. Elle reflète l’idée d’un monde post-bipolaire,  structuré autour de blocs régionaux qui s’autoréguleraient. Vivement critiquée pour ses difficultés, et une nouvelle fois au Forum, la construction d’une architecture de paix et de sécurité s’inscrit  dans  le  temps long des grandes évolutions politiques. Dans un contexte de contraintes capacitaires sur le continent, la question est de savoir si la prévention, la gestion des conflits et des périodes post-conflits sont une réalité ou simplement du ressort du discours. Ce Forum s’il se pérennise véritablement apportera peut-être « une « nouvelle pierre », qui manquait encore, à l’édifice de l’APSA », comme le préconisait Jean-Yves Le Drian. Il a révélé la difficulté de trouver l’acteur essentiel à la gestion de crise sur le continent au niveau régional ou continental, dans une période où la menace évolue et défie des États déjà fragiles. Il a permis de réunir un large panel de spécialistes des questions sécuritaires sur le continent. Jean-Yves Le Drian le reconnaît : « L’Afrique a besoin de lieu de débat où se cristallise le consensus ». Néanmoins, ce Forum ne doit pas rester une nouvelle initiative de dialogue et devra, à l’avenir, aborder les questions de fond. Il devra également s’élargir et attirer les grands acteurs de la sécurité du continent, faute de quoi il deviendra un Forum pour la paix et la sécurité dans le Sahel.[1] Décidée lors du Sommet de l’Union africaine en mai 2013 et reposant sur le volontariat.
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