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Afrique

Mali : Lutte contre la corruption : UNE CAMPAGNE INEDITE POUR METTRE EN VALEUR LES FONCTIONNAIRES INTEGRES

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:09
« Integrity Idol » prévoit un processus ouvert de mise en candidature, une enquête, un tri, une finale médiatique tranchée par un vote du public

« Integrity Idol » est le nom d’un nouveau projet anti-corruption dont le lancement a eu lieu samedi à l’hôtel Onomo de Bamako. La cérémonie de lancement a enregistré la présence de représentants des ambassades des Etats-Unis et du Canada, Andrew Lee et Amadou Kane.

« Integrity Idol », représenté au Mali par Moussa Kondo, est une campagne nationale sur le terrain, en ligne (Internet) et à travers les médias pour célébrer et encourager les fonctionnaires honnêtes. Le manque d’intégrité qui conduit à la corruption, l’inégalité et l’insécurité reste au coeur des défis des politiques au Mali. Les citoyens ordinaires se sentent impuissants à corriger cette dérive, à part se plaindre de la mauvaise gestion dans les services publics. Or, il est essentiel qu’ils se sentent dans un agencement et un engagement positif avec le pouvoir.

« Integrity Idol » est une campagne de 8 mois (d’avril  à décembre 2016) initiée dans le but explicite d’amener les Maliens, à travers le pays, à s’exprimer plus sur l’intégrité, la redevabilité et la responsabilité. Elle soutiendra, au mieux, les fonctionnaires qui servent de manière exemplaire et intègre au sein du système administratif et des services publics. En mettant l’accent sur leur excellent travail pour le public, de façon indépendante et positive. Cela à son tour conduira, espèrent les initiateurs,  à un changement de comportement qui pourra améliorer la vie des populations et permettre également aux Maliens de se sentir partie intégrante du système et du contexte social qu’ils peuvent aider à construire.

Comment fonctionnera le processus ? « Integrity Idol » ouvrira un processus de mise en candidature par lequel toute personne peut désigner un fonctionnaire honnête. « Nous allons mobiliser nos vastes réseaux de jeunes à travers le pays pour appuyer ce processus. Nous espérons recevoir des centaines de candidatures de tous les coins du Mali. De cet enseignant qui parcourt des dizaines de kilomètres pour soutenir l’éducation des enfants et des filles à ce responsable de service du District de Bamako qui se donne toujours corps et âme pour que les problèmes soient réglés à temps dans son service. Notre équipe vérifiera ensuite les soumissions. Ensuite, un groupe d’experts travaillera sur les candidatures pour les restreindre aux cinq plus grands profils », a détaillé Moussa Kondo.

Ces cinq finalistes seront alors filmés dans leur environnement de travail quotidien. Ils pourront parler des raisons pour lesquelles il est important d’être intègre et interagir avec d’autres personnes qui témoigneront de l’excellence de l’engagement professionnel et surtout de leur intégrité.

Ces épisodes de 20 minutes seront ensuite diffusés à la télévision nationale en synchronisation avec des stations de radio (nationales et communautaires) en prime time à travers tout le pays. Les citoyens seront informés qu’ils peuvent voter pour leur « Integrity Idol Mali 2016 » à travers les réseaux sociaux, par e-mail ou par téléphone.

Après une période de vote du public de deux semaines, la campagne « Integrity Idol 2016 » sera couronnée lors d’une cérémonie publique à Bamako.

Selon les organisateurs, l’impact de ce projet s’inspire des réussites de campagnes similaires organisées au Népal en 2014 et 2015, et au Libéria en 2015. « Integrity Idol Népal a fondamentalement changé la conversation  dans ce pays autour des questions de corruption, d’intégrité et de responsabilité personnelle pour le changement. La crédibilité et la confiance qu’il a générées ont également permis au vainqueur de travailler et de soutenir à travers toute une série de réformes, créant ainsi un cercle positif de la responsabilité », assure Moussa Kondo.

« Au Mali, nous avons procédé à un vaste processus de construction de notre réseau à travers le pays. Nous avons des liens et des relations de travail de la haute sphère de la gouvernance au bas de l’échelle avec des militants de la société civile, des groupes de jeunes, les organisations des médias et l’administration », a-t-il assuré.

La valeur de « Intégrité Idol » est le processus, pas le résultat, a-t-il tenu à préciser. C’est un moyen de créer des conversations positives sur le plan local et surtout de redéfinir ce que cela signifie d’être un fonctionnaire du secteur public, ce que le rôle du gouvernement est dans une société comme la nôtre, et comment nous devrions penser à une société juste et inclusive.

A. DIARRA

Source : L’Essor
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Mali : Surveillance des décès maternels et riposte : UN OUTIL D’AMELIORATION DE LA QUALITE DES SOINS

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:07

Elle consiste à passer en revue le parcours, qui a conduit au décès et voir les insuffisances

Le décès d’une mère est une tragédie pour le mari, la famille, la société toute entière. Selon le professeur Amadou Dolo, c’est la honte du siècle. L’humanité, pour cette raison, a inscrit la lutte contre la mortalité maternelle dans les objectifs du millénaire pour le développement. Nous ne ne pouvons pas laisser les femmes vivre seules cette tragédie, alors que le monde continuait d’exister. «Nous existons parce que ces femmes nous ont permis d’exister», témoigne t-il. Selon l’OMS, au niveau mondial en 1990, un demi millions de femmes décédaient tous les ans. Une femme décédait toutes les minutes avec un taux de 600 décès pour 100 000 naissances. En 2010 c’était 303 000 décès par an avec un taux de 216 pour 100 000 naissances vivantes. Ce qui fait dire au professeur qu’il y a eu des progrès, car 44 % des décès ont été réduits par rapport à 1990. Mais il estime que ce progrès est insuffisant, car il s’agissait de réduire la mortalité à 75%. Ce qui signifie qu’il ya encore du chemin à faire. Cependant, l’engagement doit se poursuivre. Il faut qu’on s’engage tous, de façon forte pour que les objectifs du développement durable soient atteints. Ce ne serait plus les 2/3, mais nous devons faire un taux inférieur de 70%. L’Afrique subsaharienne comptabilise un décès de 66% avec un taux de 546 pour 100 000 naissances vivantes en 2015. Pour lui, nous avons encore du chemin à faire. Le professeur souligne qu’il faut poursuivre les engagements. Et les objectifs du développement durable vont nous conduire jusqu’en 2030. Ces objectifs recommandent un taux de réduction inférieur de 70 pour 100 000 naissances. Pour cela chacun de nous doit s’engager de façon forte pour atteindre ce taux dans tous les pays. Il pense surtout que ce message s’adresse aux sages-femmes qui doivent mettre fin aux décès maternels. Pour lui, cela est possible. Le taux annuel du Mali selon l’OMS est de 2%. Le professeur affirme à ce sujet que nous ne sommes pas les moins lotis dans cette lutte. Le Cap vert est le seul pays qui ait atteint les objectifs en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale c’est le Rwanda qui a été performant. Pour lui, nous pouvons aussi l’atteindre et nous devons l’atteindre avant 2030. La surveillance des décès maternels est apparue comme une solution quasi providentielle que la science a apporté pour accélérer la réduction des décès maternels. Elle consiste à passer en revue le parcours qui a conduit au décès et voir les insuffisances. Ensuite, il faudra noter ces insuffisances, les prioriser pour qu’une prochaine femme n’ait pas le même destin. «C’est cela la surveillance des décès maternels et riposte, qui va être une action continue», explique t-il avant d’ajouter que son but c’est d’assurer le suivi des décès maternels néonatals et infantiles, de garantir la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et infantile pour l’ensemble du monde. Pour cette surveillance, il précise que l’OMS propose un schéma de 5 étapes. Et c’est par lesquels, dit-il, que les sages-femmes doivent passer. Cela veut dire que chaque décès de femme doit être identifié pour savoir si c’est un décès maternel. Il faudra aussi prendre les informations et les notifier dans un document pour permettre la revue. Il faut analyser tout le parcours, les évènements, les intervenants. Il est nécessaire de découvrir comment ces intervenants ont coopéré et dans quel délai. «Cette analyse va permettre de tirer des conclusions et de dire que c’est à ce niveau-là que les insuffisances sont situées. Parce que si ces insuffisances n’avaient pas existé elle ne serait pas morte. Donc il faut les corriger», souligne le professeur Dolo. C’est ce que notre spécialiste appelle la riposte à travers les actions sur la base des recommandations. l’hémorragie, la caU-se principale. Il souligne que le Mali faisait déjà ce qu’on appelle la revue des décès maternels, qui était une situation ponctuelle. Mais il précise qu’il faut une situation continue et qu’il faut tous les jours analyser les décès. Le taux de mortalité dans notre pays est de 368 pour 100 000 naissances vivantes. Depuis 2006, le Mali a intégré les décès maternels dans la liste des maladies et événements prioritaires à notification hebdomadaire obligatoire pour la surveillance intégrée de la maladie et de la riposte. Un système pérenne au niveau du ministère de la santé permet de loger et traiter ces informations. La direction nationale de la santé a élaboré un fichier pour recevoir les informations, les compiler et les traiter sur la base des recommandations. Depuis que cette surveillance a été instaurée, il apparaît entre 2014 et 2015 que notre pays a enregistré 123 000 000 naissances. La cause de la mortalité maternelle est surtout l’hémorragie. Le medecin invite chacun à faire des dons de sang afin de sauver des femmes. Pour éviter cette hémorragie dans les structures, il a souligné que des mesures ont été prises. Ces mesures sont : l’affichage du protocole de prise en charge des principales complications. C’est-à-dire qu’il faut faire tout si une femme saigne. Notre professeur affirme que si ces mesures sont mises en place la femme ne décèdera pas. Il faut réparer des ambulances, mais aussi des groupes électrogènes, pour que les urgences soient évacuées et que l’intervention se fasse sous la lumière. Le circuit d’oxygène ne doit pas non plus faire défaut. Car lorsqu’il y a une détresse, il faut de l’oxygène, pour que l’organisme récupère rapidement. L’accouchement est incertain. Si l’enfant sort dans un état difficile, la solution passe par l’oxygène. Si elle n’y ait pas c’est une mort garantie. Les téléphones doivent être mis à la disposition des maternités pour les appels d’urgences. La sensibilisation de la population pour l’utilisation des ambulances pour la référence évacuation permettra très certainement la prise en charge des cas. D’après le professeur il y’ a de nombreux défis à relever dans notre pays. La surveillance des décès va permettre un diagnostic plus creusé par rapport à chacune des situations et apporter des réponses. Toutes ces causes ne sont pas médicales mais il y a des facteurs favorisants comme la route souvent impraticable dans certaines zones. Il faut intégrer nécessairement et de façon effective la surveillance des décès maternels dans les activités de routine à travers les registres. Il recommande de remplir ce registre de façon rigoureux ne laissant échapper aucune femme. Les sages-femmes pour sauver le monde doivent avoir les informations exhaustives pour faire une bonne analyse et prendre une bonne décision. Il faut une couverture nationale et faire un suivi-évaluation. Cela permettra d’atteindre très rapidement les objectifs. La surveillance des décès maternels doit être introduite dans les curricula de formation de base des agents de santé afin que ces derniers puissent avoir la compétence, la culture de la redevabilité. L’intégration des agents des associations professionnelles dans le processus, mettre en place un cadre réglementaire. Il juge nécessaire de créer des comités de surveillance de décès maternel et riposte au plan local et régional pour que cet organe puisse suivre en permance l’évolution des décès maternels et corriger les insuffisances. Il faut surtout une forte implication de la société civile.

F. NAPHO

Saignement de la gencive : A NE PAS NEGLIGER !

La pathologie est liée à des maladies générales, à un brossage traumatique, aux changements hormonaux pendant la grossesse ou pendant la puberté

La gencive est la partie des muqueuses buccales qui assure le rôle de manchon étanche autour de chaque dent. Elle est fait d’un organe qu’on appelle parodontite. Cet organe est l’ensemble des soutiens de la dent. Ces tissus comprennent, la gencive, le cément, le ligament alvéolo-dentaire et l’os alvéolaire. Parmi ces tissus, la gencive est la seule partie visible du parodonte. Elle est plus rose que les autres muqueuses de la bouche, car elle contient, comme la peau mais dans une moindre mesure, de la kératine. Aspect de la gencive saine : couleur rosée, texture « en peau d’orange », ne saigne pas au simple contact. La gencive peut se diviser en plusieurs parties : gencive marginale ou gencive libre. En direction coronaire, la gencive se termine par le bord gingival libre aux contours festonnés. Cette gencive délimite, entre elle-même et la dent, un sillon appelé sulcus. La gencive attachée. Cette gencive est attachée à l’os alvéolaire sous-jacent. En direction apicale, la gencive se continue avec la muqueuse alvéolaire lâche, de couleur rouge plus foncé, dont elle est séparée par une ligne de démarcation : la jonction muco-gingivale. La papille gingivale qui est la gencive située dans l’espace entre chaque dent. Un saignement peut s’effectuer au niveau de cette gencive. Les causes de ce saignement sont multiples selon le Dr Ousseynou Diawara, du Centre nationale d’Odonto Stomatologie CHU-CNOS. Tout le monde peut souffrir d’un saignement des gencives. Une femme comme un homme de tout âge peut développer une gingivite. Elles sont liées à des maladies générales, à un brossage traumatique, aux changements hormonaux pendant la grossesse ou pendant la puberté et à une prothèse dentaire stable. Les personnes qui ont l’avitaminose C ou les patients qui sont sous traitements anti-coagulant ou qui ont des carences en vitamines K. Il a indiqué qu’il existe aussi des causes idiopathiques c’est-à-dire des causes non connues. La gingivite est le premier stade de la maladie parodontale. C’est une pathologie réversible. Elle se manifeste par une inflammation de la gencive dont le saignement est le signe d’alerte. Les symptômes de cette inflammation se décrivent tout d’abord par le gonflement de la gencive, la rougeur, et la douleur due à l’hypersensibilité. D’après le docteur, il y a deux types de saignement de la gencive : le saignement gingival et la gingivorragie. Dans le premier cas, la quantité du sang est minime et la durée est courte. Contrairement au premier cas, la quantité de saignement est abondante et la durée plus longue pour le deuxième cas. Il précise qu’avec le saignement gingival, il y a un changement de la couleur de la gencive. Quelquefois, de petites traces rougeâtres apparaissent lors- qu’on mange une pomme. D’autres remarquent la mousse du dentifrice qui devient rouge. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un signal d’alarme indiquant une inflammation des gencives (gingivite) ou une inflammation de l’appareil de soutien (parodontite). Au pire des cas, cela aboutit à la perte des dents. Car des gencives saines ne saignent pas. Elles ont une couleur rose, sont fermes et se caractérisent par un profil ondulé. En revanche, des gencives malades, enflammées sont de couleur rouge foncé, sont molles et sensibles au toucher. Elles saignent facilement et ont une odeur déplaisante. On peut prévenir le saignement de la gencive en adoptant une bonne hygiène bucco dentaire avec la maitrise de la technique adéquate de brossage. Cette technique adéquate consiste à se brosser du rose vers le blanc c’est-à-dire de la gencive vers la dent de façon verticale à l’intérieur et à l’extérieur. Le brossage horizontal, par conséquent, est à bannir non seulement parce qu’elle n’est pas efficace et il peut être néfaste. Le docteur conseille de se brosser trois fois pendant 3mn et après chaque repas. A défaut, de se brosser trois fois, il recommande de ne pas rater le brossage de la nuit, qui est capital. Il faut aussi prévenir les causes liées à l’avitaminose. Mais il conseille surtout de faire régulièrement des consultations, deux ou trois fois par an, même en absence de pathologie pour permettre de détecter des éléments qui peuvent alerter. Les tartes peuvent donner lieu à des bactéries. Selon notre spécialiste, la propagation de ces bactéries dans le sang peut s’avérer très dangereuse. Le traitement du saignement de la gencive est idiopathique. Et la première chose à faire est identifier les causes. La gingivite peut facilement être traitée en employant des mesures quotidiennes à la maison et en visitant régulièrement votre dentiste. Il faut assainir la bouche et changer de prothèse si c’est lié à cela. A une personne qui a des problèmes d’avitaminose, le Toubib prescrira des vitamines pour renforcer ce phénomène. Certaines affections exigent un traitement pluridisciplinaire lié aux hormones. Dans ce cas il faut faire intervenir un endocrinologue. F. N.

Source : L’Essor

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Mali : 3è congrès extraordinaire du Parena : UN TON TOUJOURS ACERBE

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:06
Ouvert samedi, le 3è congrès extraordinaire du Parti pour la renaissance nationale (Parena) s’est clôturé dimanche, dans la soirée, au Centre international des conférences de Bamako. Outre les membres du bureau exécutif national, ces assises ont regroupé les députés du parti, des élus communaux et d’autres délégués venus des sections du District de Bamako et de l’intérieur du pays. Des partis amis du Burkina Faso, du Sénégal et du Niger avaient dépêché des représentants.

C’est la salle des 1000 places du  CICB pavoisée aux couleurs du parti qui a accueilli les délégués. Les slogans inscrits sur les banderoles déployées dans la salle soulignaient les grands sujets d’intérêt des militants du « parti du bélier blanc ». « Le Parena pour une solution démocratique et exclusive de la question du Nord » ; « Le Parena pour une véritable politique nationale de l’emploi des jeunes » ; « Le Parena pour la tenue d’assises nationales pour la refondation de l’Etat » ; « Le Parena soutient les revendications du monde paysan », tel étaient, entre autres, les slogans que l’on pouvait lire.

C’est dans une salle chauffée à blanc par un artiste de renom que le président du « parti du bélier blanc», Tièbilé Dramé, tout de blanc vêtu et coiffé d’un bonnet immaculé, fit son entrée dans la salle. Une entrée triomphale sous les vivats  des militants en liesse.

La rencontre débuta par l’exécution de l’hymne national. Puis, le président sortant du mouvement des jeunes, Seydou Cissé,  et la présidente des femmes, Mme Tamboura Mah Kéita, souhaitèrent la bienvenue aux délégués. Les deux responsables ont déploré la faible représentation des femmes et des jeunes dans les instances de décision.

Prenant la parole, Tièbilé Dramé a  d’abord salué la mémoire des 5 soldats maliens et des 5 casques bleus onusiens morts le week-end passé dans deux attaques distinctes. Il a fait observer une minute de silence à la mémoire de tous ceux qui sont tombés depuis le début du conflit au Nord.

Après un rappel du contexte qui vit le destin de notre pays basculer  un jour de mars 2012, il a déploré « les longs mois d’atermoiements, de déclarations contradictoires, les décisions aventureuses et irréfléchies comme celle qui conduisit l’ancien Premier ministre Moussa Mara à Kidal en mai 2014 contre toutes les mises en garde, et avec tous les risques.

Malgré certaines dispositions de l’Accord pour la paix qui portent, de son point de vue, les germes de la division du pays et de nouveaux conflits, le Parena invite le pays à l’endosser, à le considérer comme une étape dans la longue quête de paix durable au Mali, un processus difficile, appelant à beaucoup de patience et de compromis ».

Évoquant toujours la situation au Nord, Tiébilé Dramé s’est adressé au chef de l’Etat : « La situation sécuritaire se dégrade, trop de sang coule au Mali depuis trop longtemps, les populations au centre et au nord sont terrorisées. Nos forces sont harcelées quotidiennement. Dans un tel contexte, c’est votre responsabilité de réagir pour rassurer le pays, un pays qui commence à douter, un pays coincé. C’est votre responsabilité de réunir le pays afin qu’il se forge une marge de manoeuvre sans laquelle il est en danger. C’est votre responsabilité de sortir le pays de l’immobilisme et de créer les conditions de mise au point d’une stratégie nationale autonome de sécurisation et de stabilisation du pays ».

Soulignant la nécessité de la réconciliation nationale, le président du Parena a insisté : « Monsieur le président de la République, c’est à vous de créer les conditions des retrouvailles avec ceux qui vous ont précédé à la tête de l’Etat. Créez  les conditions afin que Moussa Traoré apporte sa contribution de qualité au renforcement de la cohésion nationale en présentant des excuses aux victimes de mars 1991, et au peuple malien. Créez les conditions du retour du président ATT. Créez les conditions afin que votre compagnon et frère Alpha Oumar Konaré apporte sa contribution à la résolution des problèmes du pays ».

Au terme de ses travaux, le 3è congrès extraordinaire du Parena a élu un bureau de 85 membres. Tiébilé Dramé, qui avait mis son mandat en jeu, a été reconduit à la tête du parti. La présidente des femmes, Mme Tamboura Mah Keïta, conserve également son poste. Quant au président du mouvement des jeunes, il fait son entrée dans le bureau exécutif national et laisse sa place à Souhel Moulaye.

S. DOUMBIA

Source : L’Essor

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Mali : Journée des Casques bleus : LES « HÉROS DE LA PAIX » AU CENTRE DE TOUTES LES ATTENTIONS

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:05
Ils sont déployés à Bamako, Tombouctou, Diabaly, Douentza, Goundam, Gossi, Mopti, Sévaré, Gao, Ménaka, Ansongo, Kidal, Tessalit et Aguelhoc

C’est à l’unisson que la MINUSMA, le gouvernement, la société civile, la jeunesse, les représentants de la communauté internationale ont honoré, dimanche au Palais de la culture, les vaillants Casques bleus qui ont payé le prix ultime pour la cause de la paix et ceux qui poursuivent sans relâche leur noble mission. « Les sacrifices des héros de la paix ne seront pas vains et les détracteurs de la paix n’auront pas le dernier mot », tel fut le message unanime de la cérémonie de célébration de la Journée des Casques bleus. Cette journée est célébrée le 29 mai de chaque année pour rendre hommage aux hommes et femmes qui servent la cause de la paix à travers le monde.

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a assisté à la cérémonie présidée par Mahamat Saleh Annadif, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la MINUSMA, qui a rendu hommage à « ces milliers de femmes et d’hommes en uniforme militaire, de police et en civil, qui viennent de presque tous les pays membres de l’ONU. Des femmes et hommes qui ont quitté famille et foyer, pour venir en aide à des pays et à des peuples en besoin d’une main amie pour les aider à sortir de crises, de conflits et à vivre en paix et en sécurité ».

Il a rappelé que la MINUSMA compte plus de 10.000 militaires venus de 30 pays ; plus de 1000 policiers provenant de 23 pays ; et environ 1300 civils dont 60% sont des Maliennes et des Maliens et 40% des internationaux venus d’une dizaine de pays. « Notre devise : s’acquitter de notre devoir envers le Mali et son peuple avec honneur, respect et détermination », a rappelé Mahamat Saleh Annadif qui a précisé que ce personnel est déployé à Bamako, Tombouctou, Diabaly, Douentza, Goundam, Gossi, Mopti, Sévaré, Gao, Ménaka, Ansongo, Kidal, Tessalit et Aguelhoc. Le personnel onusien travaille sans relâche avec les autorités et les communautés locales pour réaliser les aspirations des Maliens à la paix, la réconciliation, la cohésion sociale et la sécurité durables, a détaillé le chef de la MINUSMA. Cette célébration, a-t-il souligné, est une occasion de s’incliner devant la mémoire des Casques bleus, « les héros de la paix », qui ont servi le Mali au prix de leur vie et de saluer tout le personnel militaire, de police et civil.

Pour confirmer le contexte dangereux dans lequel évoluent ses agents, le patron de la Minusma a annoncé le décès de cinq soldats appartenant au contingent  togolais survenu le matin même de la Journée des Casques bleus. L’attaque complexe contre un convoi onusien a eu lieu sur l’axe Tenenkou-Sévaré. Le secrétaire général et le Conseil de sécurité de l’ONU ont condamné l’attaque et assuré que cela n’entamait pas leur volonté de contribuer à la stabilisation de notre pays. « Si les défis demeurent de taille, notre détermination à jouer le rôle qui est le nôtre est encore plus grande. Nous continuerons à accompagner avec dévouement le Mali dans sa quête de paix et de stabilité durable. Nous serons à vos côtés tout au long du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali », a souligné le chef de la MINUSMA qui a fait observer une minute de silence « à  la mémoire des Casques bleus tombés au champ d’honneur au service de la paix, à celle de toutes les victimes dans les rangs des Forces armées et de sécurité maliennes et de Barkhane, mais aussi de tous les civils innocents tombés dans des attaques et embuscades qui n’ont de nom que leur cruauté ».

Au nom du président Ibrahim Boubacar Keita, le ministre Abdoulaye Diop a présenté les condoléances du peuple malien à la MINUSMA et au peuple togolais. Il a salué le rôle de la MINUSMA, le professionnalisme de son personnel et son leadership dans l’accomplissement de leurs responsabilités en appui au Mali. Il a, en outre, réitéré la détermination du gouvernement à tout donner pour la paix dans le pays. «Ces incidents renforcent la détermination de l’Etat malien dans la lutte contre ces terroristes», a souligné Abdoulaye Diop.

Les artistes aussi ont rendu hommage aux Casques bleus à leur manière. Cheicknito, Nainy Diabaté, Tal B se sont relayé au micro pour chanter la paix et la contribution de la MINUSMA à la stabilisation de notre pays. Une courte vidéo intitulée « Honorer les Casques bleus », pour mieux comprendre le Casque bleu, son engagement et sa mission sur le terrain a été largement applaudie par l’audience qui semblait en demander davantage.

Le public a pu visiter à la suite des autorités une exposition d’œuvres d’art produites par les étudiants du Conservatoire des arts et métiers multimédias « Balla Fasséké Kouyaté », pour véhiculer des messages de paix. Une série de tableaux représentant les Casques bleus et leur travail tels que perçus par ces jeunes artistes, a captivé les invités. Les 5 meilleures œuvres ont été primées. Les lauréats du concours se sont vus décerner des trophées pour les encourager à continuer dans cette dynamique positive.

Pour accompagner cette exposition d’œuvres d’art, une galerie photos MINUSMA mettant en exergue la contribution des femmes au maintien de la paix a été présentée au public. Policières, civiles et militaires de tous horizons y montrent comment elles travaillent au retour de la paix et émettent des vœux de paix pour le Mali. Sketches et chansons composées à la gloire de ces infatigables militaires, gendarmes et policiers qui veillent sur la sécurité des civils ont également agrémenté l’hommage mérité que leur ont rendu les Bamakois.

Le chef de la MINUSMA a, en définitive, souhaité l’accélération et l’aboutissement le plus rapidement possible du processus de paix, à travers la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation par toutes les parties. Tout en réitérant la disponibilité des Nations unies et de la communauté internationale à accompagner le processus, Mahamat Saleh Annadif a rappelé : « la paix, nous ne la ferons qu’ensemble ».

A. DIARRA
Source : L’Essor

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Mali : Semaine de l’intégration africaine : DES CONVICTIONS REAFFIRMEES

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:04
Depuis une semaine (du 25 au 30 mai), notre pays célèbre l’intégration africaine. La Semaine de l’intégration africaine de cette année était placée sous le thème : « CEDEAO : 40 ans sur la route de l’intégration ouest-africaine ».

Dans le cadre des activités de la semaine, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop, a organisé hier une conférence de presse pour vulgariser les idéaux de l’intégration africaine. La rencontre s’est déroulée dans  la salle de conférence du ministère en présence du représentant spécial de la CEDEAO au Mali, Chéaka Aboudou Touré.

Cette rencontre avait été précédée d’une cérémonie  de montée des couleurs nationales et des drapeaux de la CEDEAO et de l’Union africaine.  Pour le ministre, cet acte était un geste fort de symbole car il témoigne de l’attachement de notre pays à l’intégration africaine. Il a souhaité que cette pratique, c’est-à-dire la montée des trois drapeaux, soit instaurée dans tous les services publics.

Évoquant l’intégration africaine, le ministre Diop l’a jugée possible que lorsque l’on réunit deux choses essentielles. D’abord la réalisation  d’infrastructures physiques, c’est-à-dire des routes, des aéroports, des ports qui lient les pays. Cela permet de faciliter la circulation des personnes et des biens en réduisant considérablement les distances.

La deuxième condition à remplir est de rendre fluide la circulation aux frontières. Pour cela, il faut supprimer les barrières. A ces deux critères, il  faut ajouter la dimension humaine. « Cela est un élément essentiel pour une intégration réussie. Tant que les populations ne se connaissent pas, il n’y aura pas de vraie intégration », estime Abdoulaye Diop. Pour lui, il faut un renforcement de cette dimension humaine afin que les populations soient plus proches.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine pense que le processus d’intégration doit mettre l’accent sur l’investissement dans l’éducation. « Nous devons commencer à cultiver l’intégration dès le bas-âge. Depuis l’enfance, les enfants doivent comprendre et accepter l’intégration. Demain, pour avoir une nouvelle vision de la CEDEAO, cette intégration doit être inscrite dans les programmes scolaires », préconise le ministre Diop.

A son tour, le représentant spécial de la CEDEAO, Aboudou Touré Cheaka, a suggéré de dépasser le cadre des discours et d’envisager des actes concrets. « Il faut maintenant passer de la CEDEAO des États à la CEDEAO des peuples.  Il faut que les peuples portent le rêve et prennent leur destin en main.  Tout citoyen a un rôle essentiel à jouer et une part de responsabilité.  Les peuples doivent saisir les textes de la CEDEAO et veiller que ces textes soient appliqués. Ils doivent connaitre leurs droits et obliger les autorités à leur assurer la jouissance de ces droits », a plaidé le représentant spécial de la CEDEAO au Mali.

En parlant des récentes avancées enregistrées par la CEDEAO, il a cité, entre autres, la carte d’identité biométrique qui aura plusieurs  fonctions. Cette carte va permettre de supprimer les permis de séjour, de circuler plus librement sans les passeports et de lutter contre le terrorisme.

  1. NAPHO

Source : L’Essor

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Côte d'ivoire : une affaire de familles

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/05/2016 - 09:02

Houphouët-Boigny, Bédié, Yacé, Thiam, Donwahi, Ekra, Gon Coulibaly, Diabaté, Billon, Dacoury-Tabley... Enquête sur ces dynasties qui dirigent le pays depuis plus de soixante ans.

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Mali : L’avenir politique au Mali : LES PLAIDOYERS MANQUÉS DE MAI

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:02
Les signaux alarmants ont été abondants pendant le mois qui s’achève. Et méritaient d’être déchiffrés avec plus de profondeur 

Temps de commémoration, temps de réflexion. Mais également temps de cogitation et temps de proposition. Au Mali, la dernière semaine du mois de mai offre une tribune quasi idéale pour que s’y expriment aussi bien les nostalgies que les critiques ; aussi bien ceux qui relèvent les inexorables ravages du temps que ceux qui affirment leur foi en un avenir porteur de perspectives prometteuses ; autant les procureurs qui s’alarment du désagrègement des valeurs que les avocats qui annoncent l’émergence de nouvelles convictions ; autant les adeptes des slogans grandiloquents que les partisans de la petite phrase assassine. Mai s’éteint aujourd’hui et il aura donc proposé un agenda bien rempli qui a fait côtoyer l’incontournable journée de l’Afrique avec les journées anniversaires de la création de ces anciens frères ennemis qu’étaient au sommet de leur gloire les partis Adema-PASJ et CNID-FYT (tous deux fêtent cette année leur quart de siècle d’existence) ainsi que la journée du 29 mai consacrée aux Casques bleus.

Sans surprise (il faut malheureusement le reconnaître) chaque évènement a été plus approché sous l’angle de la célébration que sous celui de l’introspection. Il n’y a rien de vraiment surprenant dans cette option quand on sait que la seconde démarche réclame un travail sans complaisance aussi bien sur la mémoire que sur l’actualité, alors que la première se satisfait largement d’un mélange de jugements neutres et de vertueuses exhortations. On avait auparavant et tout particulièrement constaté ce déficit de profondeur dans la commémoration, même lorsqu’il s’agissait de dates exceptionnelles. Comme l’était par exemple celle du 25ème anniversaire de la Révolution de Mars. Il n’y avait pas, en effet, de circonstance mieux appropriée pour réfléchir sur l’évolution de la démocratie malienne. Or, l’événement le plus marquant à cette occasion s’avéra paradoxalement être la sortie de l’ouvrage collectif « Le Mali sous Moussa Traoré », ouvrage qui remettait en cause la légitimité historique de Mars 1991.

INADAPTATION ET INCAPACITÉ. Un tel hiatus ne s’est pas retrouvé lors des différentes célébrations de la semaine passée. Mais celles-ci sont restées très convenues, si on excepte l’intense émotion lors de l’évocation des dernières victimes du terrorisme dimanche dernier. Pourtant, aucun des domaines évoqués par les commémorations n’est en lui-même bénin. En cette période particulière que traverse notre monde, se dispenser d’une analyse courageuse expose presqu’inévitablement à devenir plus vulnérable et se condamner à subir les exigences d’une réalité de plus en plus complexe et aux évolutions de moins en moins prévisibles.

Car aujourd’hui, toute erreur de diagnostic sur une situation majeure se paie de manière très souvent dramatique et rend incertaines les voies de sortie de crise. Or, notre pays a payé un trop lourd tribut aux fautes commises en 2012 pour ne pas se trouver définitivement échaudé et pour ne pas s’investir afin d’éviter que ne se déclenche un nouveau cycle d’incertitudes. Il lui est donc indispensable de faire entendre très tôt et très fort à ses partenaires ses inquiétudes sur la situation sécuritaire.

Cette année, la commémoration de la Journée des casques bleus aurait dû être pour l’ONU l’occasion d’annoncer qu’elle envisageait de repenser la philosophie d’action des forces de maintien de la paix. Non seulement à la lumière des graves scandales qui ont entaché l’honneur des troupes internationales (69 cas d’agressions sexuelles en 2015 dont 22 en République centrafricaine et 16 en République démocratique du Congo). Mais aussi en raison de l’inadaptation flagrante des formules en usage et de l’incapacité de plus en plus flagrante des forces déployées à juguler les dangers auxquels sont confrontées les populations qu’elles ont mission de protéger. De cette inadaptation et de cette incapacité, notre pays a été malheureusement témoin dès les premiers mois du déploiement de la MINUSMA.

Pendant un très long temps, les autorités maliennes – essentiellement par la voix du ministre chargé des Affaires étrangères – avaient formulé de multiples alarmes sur l’ambiguïté de la mission affectée aux Casques bleus et sur l’insuffisance des moyens dont ceux-ci étaient dotés. A une certaine époque, le message malien peinait à se faire entendre aussi bien dans l’enceinte des Nations unies qu’auprès des responsables de la MINUSMA. Jusqu’à ce que Ançar Dine, après avoir testé les capacités de ses futures victimes, porte le feu jusqu’au cœur du camp de la Mission à Kidal. Mais à peine la gravité de la menace djihadiste avait-elle été admise que déjà le combat avait changé de visage. Les attaques qui se sont égrenées avec une sinistre fréquence tout au long du mois de mai dans différentes zones de Mopti, de Tombouctou et de Gao indiquent sans équivoque un regain apparemment coordonné des actions terroristes. La preuve de cette coordination est donnée à travers les similitudes relevées dans l’organisation des attaques complexes qui se sont abattues sur la MINUSMA et sur les FAMas. Attaques combinant l’utilisation de mines et le mitraillage des cibles militaires.

SE RALLIER À L’ILLUSION. Déchiffrer la tactique actuelle des terroristes est relativement facile. En se référant aux calculs coutumiers de ce type de groupes, on peut voir dans les dernières actions menées la volonté de semer un surcroit d’insécurité avant que l’hivernage tout proche n’amène un ralentissement des agressions, le désir de prouver que les déstabilisateurs disposent d’une importante marge de manœuvre dans des zones toujours sensibles, la tentative de démontrer l’inanité de l’Accord pour la paix et la réconciliation sur l’amélioration de la situation sécuritaire et spécifiquement dans la région de Mopti, la démonstration d’une montée en puissance en allant plus loin que les escarmouches perpétrées jusque dans un passé récent. Mais quelque soit la signification qui peut être donnée aux différents signaux, l’importance de ces derniers ne peut être sous-estimée et rend urgent l’endiguement des périls. Surtout dans les zones de Mopti où les bandes armées se sont taillé des enclaves d’influence à la faveur de l’absence de l’Etat. Et où la situation se trouve compliquée par le réveil des contentieux locaux anciens.

Ici, les autorités ont une double conviction à  inculquer aux populations de la 5ème Région. Primo, que l’autodéfense et le repli communautaire constitueraient des causes supplémentaires d’instabilité. Secundo, que dans les zones qui ne sont pas encore infestées le choix de fournir aux autorités les indispensables renseignements reste encore la meilleure manière de se prémunir, ainsi que le démontre la vigilance constamment en éveil dont font preuve les brigades civiques au Cameroun. Ces deux impératifs sont indispensables à faire accepter aux habitants, car la pire attitude à laquelle que l’Etat pourrait être confronté serait que les citoyens finissent par se rallier à l’illusion (car c’en est une) qu’ils sont capables pour leur protection de trouver une solution en dehors de lui.

Dans ce contexte de nouvelle dissémination des dangers, les dernières péripéties survenues au sein du Comité de suivi de l’Accord et marquées par la suspension par la CMA et la Plateforme de leur participation aux réunions de cet organe, paraissent presque ubuesques. Le CSA avait pris un très mauvais départ en s’enlisant dans une interminable bataille pour la représentation en son sein des groupes armés ou proclamés comme tels. Il avait ensuite gaspillé un temps considérable à se donner une méthode de travail et à aborder les sujets d’importance. En outre – et alors que beaucoup l’imaginaient comme une structure d’impulsion – il a fini par ressembler à une espèce de commission de conciliation dans laquelle l’essentiel des énergies est consacré à examiner les revendications contradictoires ou solidaires de la Coordination des mouvements de l’Azawad et de la Plateforme.

L’opinion, qui peine à suivre toutes les subtilités des marchandages post Accord, ressent de plus en plus la désagréable impression de retourner aux temps les plus éprouvants des négociations d’Alger quand les avantages particuliers à retirer de la paix paraissaient plus importants aux yeux de la CMA que l’échange de concessions mutuellement acceptables. Or, le ressenti populaire représente une donnée non négligeable dans l’application de l’Accord. Aujourd’hui plus que tout autre facteur, l’aspiration à la sécurité constitue le  véritable ciment qui fait adhérer la majorité silencieuse au document issu du processus négociations d’Alger. Cela, les principales forces politiques du pays s’en rendent bien compte. Mais presqu’aucune d’elles ne développe une réflexion et une action profondément originales sur le sujet.

REVENUE DES EMBALLEMENTS POPULAIRES. La dernière semaine de mai a été à cet égard suffisamment édifiante, elle qui a enregistré la tenue des assises des Tisserands, des Abeilles, du Soleil levant et du Bélier blanc. Pour se faire une idée des soucis dominants de ces formations, il suffisait de prêter attention aux préoccupations exprimées par les conférences régionales du RPM, aux ambitions dévoilées par le PASJ lors de l’événement commémoratif de ses 25 ans, aux analyses développées par le CNID pendant la conférence consacrée à son quart de siècle d’existence. Il fallait ajouter à ces éléments les grandes propositions en faveur de la refondation de l’Etat avancées par le PARENA lors de son récent congrès et l’énergie toujours déployée par l’URD afin de rendre définitivement caduques les accusations portées par un média sénégalais contre son président.

Dans tous les discours, il a été beaucoup question du perfectionnement du fonctionnement interne des différentes formations, de l’amélioration de l’écosystème partisan  et de la revitalisation de la démocratie malienne. Ces thématiques, tout utiles et même indispensables qu’elles aient été, collaient-elles aux exigences premières du temps ? Pour y répondre, il serait intéressant de recourir aux résultats d’un sondage de l’institut IPSOS réalisé auprès de jeunes résidant dans 14 pays africains (anglophones et francophones), sondage évoqué dimanche dernier par notre excellente consœur Denise Epoté. La directrice Afrique de la chaîne TV5 Monde indiquait que dans cette étude les problèmes d’emploi (69%) venaient en tête des préoccupations des sondés. Puis arrivaient ceux amenés par le terrorisme (50%). L’intérêt pour la défense des valeurs démocratiques se trouvait en troisième position et ne mobilisait que 39% des jeunes approchés.

La génération montante du continent est donc bien revenue des emballements populaires qu’avait suscités l’ouverture politique au début des années 1990. Sans être nostalgique des autoritarismes anciens, elle ne voit dans la démocratie ni la chance d’emblée d’une vie meilleure, ni un stimulant d’énergies. Sans grand risque de se tromper, l’on pourrait dire qu’un scepticisme similaire se retrouve certainement dans les classes d’âge supérieures. Une réalité extrêmement préoccupante est là : les appareils politiques traditionnels voient ces derniers temps s’accentuer leur difficulté à trouver un argumentaire accepté par les simples citoyens.

Cette impuissance à être intelligible se constate même dans les grandes démocraties et les réflexes contestataires, qui prospèrent, amènent sur le devant de la scène publique des intervenants atypiques. La conséquence du phénomène est toute autre en Afrique. Ici, il faut surtout craindre que la faiblesse de proposition des élites politiques amène un affaiblissement du lien national. Et encourage divers particularismes. Ce danger pointe tout juste. Mais il faut déjà en prendre la mesure.

G. DRABO
Source : L’Essor

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Mali : Haut conseil de collectivités : UN PARTENARIAT QUI S’INTENSIFIE AVEC L’UNICEF

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:01
La session ordinaire du Haut conseil des collectivités sur la dissémination du programme de coopération Mali-UNICEF 2015-2019 auprès des conseillers nationaux et de ses cadres s’est tenue, hier, dans les locaux de l’institution. La cérémonie était présidée par le président du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satigui Diakité, en présence du représentant résident de l’UNICEF au Mali, Fran Equiza, et de nombre d’agents de l’UNICEF de Bamako et des régions de Mopti et Sikasso.

Ce nouveau programme 2015-2019 comprend sept composantes sectorielles : la santé, la nutrition, l’éducation de base de qualité et l’équité, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la protection des enfants, la politique et l’inclusion sociale. Ces composantes visent la réduction des disparités qui constituent un frein à l’accès des populations aux services sociaux de base, notamment des communautés rurales les plus désavantagées.

Ce nouveau programme aura une focalisation sur les régions de Sikasso et de Mopti en raison des différentes privations dont souffrent les enfants dans ces deux régions dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l’éducation. Dans ces deux régions, toutes les composantes du programme proposeront ainsi des paquets intégrés de service au niveau des structures éducatives et de santé. L’UNICEF contribuera pour près de 328.410.000 de dollars, soit 180 milliards de Fcfa, sur 5 ans.

Selon le représentant de l’UNICEF au Mali, Fran Equiza, ce programme est une contribution aux priorités nationales du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP) 2012-2017 et à la mise en œuvre plan Cadre des Nations unies pour l’assistance au développement (UNDAF) 2015-2019. De même, dira-t-il, conformément aux objectifs du plan stratégique 2014-2017 de l’UNICEF, une attention particulière est accordée à l’intégration de l’équité, du genre, de la résilience et de la consolidation de la paix. Plus de 2 millions d’enfants, note-t-il, sont dans des ménages qui vivent avec moins de 1,25 dollar par jour et souffrent d’au moins trois privations simultanées dans les différents domaines cités ci-dessus.

« La moitié de ces enfants vivent dans les régions de Sikasso et de Mopti », a précisé Fran Equiza qui indique que dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal, le poids relatif des privations est encore plus important traduisant une faible couverture ainsi que d’importantes disparités de couverture en services sociaux de base. La meilleure stratégie pour atteindre ces enfants reste la mise en œuvre au niveau des ménages, a-t-il estimé. « Il convient dès lors de s’investir dans la décentralisation afin de mieux appliquer les principes d’équité envers les populations les plus vulnérables mais aussi de s’assurer que la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques qui touchent les populations locales, mobilisent davantage de ressources en faveur des services sociaux de base », a-t-il indiqué.

Fran Equiza a jugé important pour l’UNICEF, à travers ce nouveau programme de coopération, de contribuer à la consolidation d’un partenariat stratégique tendant à la réduction des disparités régionales et à la promotion de la croissance afin de renforcer la résilience des populations. La réalisation des droits des enfants passe, de son point de vue, par la réduction de la vulnérabilité et des privations dont ils sont victimes, l’émergence de services publics plus adaptés aux besoins, aux réalités culturelles et une meilleure implication des communautés dans la planification et la gestion  des services.

« L’élaboration des outils de développement local sensible à la réalisation des droits des enfants, tels que le guide national d’élaboration des plans de développement social, économique et culturel, intégrant des aspects comme les pratiques familiales essentielles, l’assainissement par les communautés et la protection de l’enfant nous comble d’espoir », a souligné le représentant de l’UNICEF. Toutefois, a noté Fran Equiza, la mise en œuvre de la feuille de route nationale sur les transferts de compétences et de ressources, en matière de santé et éducation, eaux et assainissement, augure de bonnes perspectives.

D’après lui, les récentes sessions de dissémination du document du programme pays de l’UNICEF auprès des autorités dans les régions de Sikasso et de Mopti, ainsi que les visites de terrain ont prouvé à suffisance que les bureaux de zone de l’UNICEF soutiennent pleinement le processus de décentralisation. L’UNICEF, pour sa part, en vue d’un cadre de recevabilité envers les enfants, capitalisera cette expérience en renforçant sa programmation intégrée au niveau des communautés et mettra un accent particulier sur l’amélioration des cadres de gouvernance et de décentralisation sectoriels pour favoriser l’accès aux services essentiels des populations dans la perspective de renforcer leur capacité de résilience.

Le président du Haut conseil des collectivités a estimé que l’organisation de cette rencontre venait à point nommé pour la représentation nationale des collectivités du Mali. Mamadou Satigui Diakité a rappelé le rôle crucial des collectivités dans le développement économique, social et culturel. Il s’est réjoui de la bonne initiative de l’UNICEF, estimant primordiale la collaboration entre les collectivités et les partenaires au développement.

Mariam F. DIABATE

Source : L’Essor

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Mali : Examens de fin d’année : LE CAP LANCE LA SAISON

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 09:00

Les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP 2016) ont démarré hier dans les 17 Académies d’enseignement du territoire national, exceptée celle de Kidal. Ils sont cette année 24797 candidats repartis entre 61 centres et 992 salles de classe et encadrés par 1984 surveillants. En 2015, on comptait 22.559 candidats. Il y a donc, cette année, une augmentation de 9,92% des effectifs, soit 2238 candidats de plus.

Bamako présente 2623 candidats réguliers et 4490 candidats libres sur les rives droite et gauche. Notre équipe de reportage a tourné hier matin entre 3 centres d’examens du CAP : l’Institut de formation professionnelle « Sonni Ali Ber » de Banankabougou (IFSAB), l’École centrale pour l’industrie, le commerce et l’administration (ECICA) et le Lycée technique de Bamako. Le président du centre de l’IFSAB, Zakaria Traoré, a précisé que son centre compte 850 candidats repartis entre 17 salles. Sur les 342 candidats (dont 76 filles) logés à l’ECICA, 295 ont répondu présents.

Les candidats sont repartis entre 20 salles pour 48 surveillants, a précisé le président du centre de l’ECICA, Issa Kolon Coulibaly.  Le centre du Lycée technique accueille 803 candidats repartis entre 32 salles pour 68 surveillants, précise le président de ce centre, Ibrahim Maïga. Dans tous les centres, chaque salle abrite un nombre immuable de candidats : 25.

Le dessin bâtiment, le réseau, la transmission numérique par satellite, par faisceaux hertziens, les lignes aériennes, souterraines, le génie civil, le système MT20, la plomberie sanitaire, l’électrotechnique, la technologie, la techno-bâtiment, le schéma, la commutation automatique et temporelle et les travaux pratiques (TP) sont les différentes spécialités des candidats.

Dans le règlement des examens signé par le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), le Pr Mohamed Maïga, il est précisé que l’accès à la salle d’examen pour les candidats est conditionné à la présentation d’une pièce d’identité (scolaire, civile, militaire ou passeport) en cours de validité ou d’une carte NINA. Si le téléphone portable est interdit dans les salles de classe, les calculatrices non programmables, les tables logarithmes, des valeurs naturelles des fonctions trigonométriques, numériques pour les fonctions usuelles de l’analyse, les plans comptables SYSCOA/OHADA et ceux indiqués sur les sujets sont des documents autorisés pour les candidats. Ces tables ne devront cependant renfermer aucune formule. Toute fraude ou tentative de fraude est absolument interdite.

Les fraudeurs et leurs complices s’exposent à des sanctions prévues par la réglementation en vigueur. Il est prévu par salle d’examen, deux surveillants au minimum dont la présence est indispensable. Cette équipe veille scrupuleusement à l’exécution correcte du règlement de l’examen. Le directeur de l’Académie d’enseignement procède au remplacement des présidents, des vice-présidents et surveillants absents à la réunion préparatoire et rend compte à son supérieur hiérarchique. Le surveillant, lui, doit se présenter au centre 30 minutes avant le début des épreuves avec une carte d’identité civile en cours de validité ou une carte NINA.

Quant au président du centre, il doit s’assurer avant le démarrage de chaque épreuve qu’une enveloppe scellée contenant les sujets se trouve dans chaque salle d’examen et exiger que les deux surveillants de chaque salle soient présents au secrétariat lors de la remise des copies. C’est à 8 heures que le ministre de l’Éducation nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo, a donné le coup d’envoi symbolique des épreuves du CAP à l’Institut de formation professionnelle « Sonni Ali Ber » dans la salle n° 22 en ouvrant la première enveloppe contenant des sujets d’examens. Après le CAP, le Diplôme d’études fondamentales (DEF) débutera le 6 juin, les Brevets de technicien (BT 1 et 2) sont prévus pour le 13 juin, tandis que le baccalauréat démarrera le 20 juin 2016.

S. Y. WAGUE
Source : L’Essor

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Mali : Le propos fraternel d’IBK à ATT : En attendant des actes concrets pour un retour au bercail

Maliactu - Tue, 31/05/2016 - 08:58

On savait le président IBK reconnaissant de son prédécesseur Amadou Toumani Touré. Il l’a fait savoir lors de l’inauguration de l’hôpital Sominé Dolo de Mopti. Les nombreux chantiers de développement initiés par le soldat occupent le régime actuel. Mais à dire que le président IBK n’a « aucun problème »  avec le héros du 26 mars 1991, les Maliens l’ignoraient. Car le chef de la magistrature suprême a cautionné une plainte contre le président en exil. Après avoir maintenu ATT, depuis bientôt 3 ans dans une situation de ni inculpé ni libéré de toute poursuite, IBK a parlé «de son frère». La situation mérite d’attendre de voir.

«Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré dit ATT et ex président de la République du Mali pour avoir initié la journée du paysan. Beaucoup de choses se disent dans nos relations, mais je sais qu’il n’y a rien d’intrigues, ni de méchant. Merci pour l’instauration d’une journée agricole au Mali. ATT, à très bientôt ! ». Ainsi parlait  le président IBK, devenu subitement très aimable, qui va plus loin en prenant ses distances avec les tombeurs de son prédécesseur, le président ATT.

Le président IBK, longtemps soupçonné d’être de mèche avec les putschistes du 22 mars 2012, ajoute: « Je n’ai pas fait partir ATT, et ne le bloque pas à Dakar non plus».  IBK a-t-il convaincu les Maliens ? A tout point de vue non. Pour avoir trop trainé les pieds dans son geste de conciliateur de tous les Maliens, quel que soit leur bord.

Et pour reconquérir la confiance des Maliens, le peuple n’attend de lui que des actes concrets. Car si le président IBK, depuis son arrivée au pouvoir, ne tarit pas d’hommages et d’éloges à chaque occasion à l’endroit du « soldat de la démocratie », on le sait aussi n’avoir rien fait pour écourter son exil dakarois qui dure depuis près de 5 ans.

Les poursuites engagées contre lui pour « Haute trahison » viennent toujours mettre sa bonne foi en cause. C’est pourquoi le président IBK ne peut être crédible qu’après l’annulation de toutes les poursuites «anti-réconciliation nationale » qui sont toujours pendantes devant la Haute cour de justice contre son prédécesseur.

Toute chose qui maintient encore les Maliens dubitatifs quant aux intentions réelles d’IBK pour ce dossier. Certes, à l’annonce de la nouvelle, les Maliens se sont réjouis, mais ils refusent d’applaudir leur président de la République avant de le voir à l’acte. Et en réalisant ce vœu tant exprimé par les Maliens, le président IBK mettra à son actif deux grands actes majeurs dignes d’un président de la République. Le premier acte consista à mettre fin à la menace que Kati faisait planer sur les institutions de la République. A présent, les Maliens attendent du président de la République la mise en chantier d’une vraie réconciliation nationale. Cela passera par le redressement du tort causé à l’ancien président ATT, injustement accusé de tous les péchés du monde. Du courage donc Mandé Massa !

Youssouf Z

Source: Le Républicain

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Côte d'Ivoire : une affaire de familles… passée sous silence ?

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/05/2016 - 08:57

Houphouët-Boigny, Bédié, Yacé, Thiam, Donwahi, Ekra, Gon Coulibaly, Diabaté, Billon, Dacoury-Tabley... Enquête sur ces dynasties qui dirigent le pays depuis plus de soixante ans.

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Côte d'Ivoire : une affaire de familles (1/3)

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/05/2016 - 08:54

Tissée par Félix Houphouët-Boigny, la toile réunissant les plus puissantes familles ivoiriennes tient depuis plus de six décennies le pouvoir politique et économique ivoirien. Premier volet de notre enquête sur un système de (re)production des élites...

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Côte d'Ivoire : une affaire de familles (2/3)

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/05/2016 - 08:52

"Filles et fils de", nouvelles familles... Dans le second épisode de notre enquête sur les grandes familles ivoiriennes, ce cercle fermé de l'élite politique, économique et sociale connaît une évolution marquante après la mort du "Vieux". Les différents successeurs de Félix Houphouët-Boigny vont toutefois contribuer à la pérennisation de ce système au gré de nombreuses alliances.

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Côte d'Ivoire : une affaire de familles (3/3)

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/05/2016 - 08:50

À présent, les puissantes familles ivoiriennes constituent une "caste" qui semble être un passage obligatoire pour quiconque aspire à accéder au pouvoir ou à s'y maintenir. L'entrelacement de leurs liens est si complexe que le malheur des uns peut aisément faire celui des autres... Fin de notre enquête sur les famille du pouvoir en Côte d'Ivoire.

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Vidéo : au Tchad, les victimes du régime d'Habré célèbrent sa condamnation

France24 / Afrique - Tue, 31/05/2016 - 08:40
Reconnu coupable notamment de crimes contre l'humanité, l'ex-président tchadien Hissène Habré a été condamné, lundi à Dakar, à la prison à perpétuité par la Chambre africaine extraordinaire. Une victoire pour ses victimes. Reportage.
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Boucle ferroviaire : le Niger répond à la polémique

Jeune Afrique / Economie - Tue, 31/05/2016 - 08:35

Les représentants du pays ouest-africain affirment vouloir mettre fin au protocole signé par Africarail en 1999, quelques jours après avoir reconnu ses droits. Pour eux, la concession accordée en 2015 à Bolloré est la seule valide.

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Vidéo : aux côtés des soldats suédois chargés du renseignement pour l'ONU au Mali

France24 / Afrique - Tue, 31/05/2016 - 08:34
Pour faire face à la menace terroriste, la mission des Nations unies au Mali (Minusma) dispose d'unités chargées du renseignement. Notre envoyé spécial a suivi celle du contingent suédois déployée à Tombouctou. Reportage.
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Francis Akindès : " Houphouët a fabriqué des fortunes et des destins "

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/05/2016 - 08:11

Spécialiste de l'histoire politique ivoirienne, l'analyste décrypte le " système " mis en place par l'ancien président.

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