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Afrique

Analyse : les banques tunisiennes manquent toujours de souffle

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 09:42

Incapable de soutenir l'économie, durement touchée par la crise, le secteur a plus que jamais besoin d'être réformé.

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Portrait : le conseiller portugais des entrepreneurs africains

Jeune Afrique / Finance - Thu, 09/06/2016 - 09:32

Depuis quatre ans, Miguel Azevedo pilote la banque d'investissement de l'américain Citigroup. Avec succès.

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Portrait : le conseiller portugais des entrepreneurs africains

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 09:32

Depuis quatre ans, Miguel Azevedo pilote la banque d'investissement de l'américain Citigroup. Avec succès.

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Mohamed El Kettani : " Il faut permettre aux banques de prêter sur le long terme "

Jeune Afrique / Finance - Thu, 09/06/2016 - 09:20

Alors que le produit net bancaire de son groupe a pour la première fois enregistré un repli en 2015, le PDG d'Attijariwafa Bank défend ses choix stratégiques et dresse un état des lieux de la finance africaine.

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Mohamed El Kettani : " Il faut permettre aux banques de prêter sur le long terme "

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 09:20

Alors que le produit net bancaire de son groupe a pour la première fois enregistré un repli en 2015, le PDG d'Attijariwafa Bank défend ses choix stratégiques et dresse un état des lieux de la finance africaine.

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Mali : Paix et réconciliation : non aux risques des replis identitaires

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 09:04
Chirfi Moulaye Haidara La propagation du communautarisme culturel et son instrumentalisation devenue, par la force des choses, un effet de mode, constitue des dangers réels pour un pays arc en ciel comme le nôtre.

Nos populations, toutes souches confondues, n’aspirent majoritairement qu’à la coexistence pacifique, à la rencontre de l’autre.

Le phénomène des replis identitaires est tentaculaire, voire contagieux à grande échelle ; il prend de plus en plus de proportions inquiétantes et risquerait d’exposer le pays  a des bouleversements, des soubresauts préjudiciables au maintien, à la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion générale.

Cela pourrait conduire à une explosion sociale qui  déboucherait sur un démembrement progressif de l’Etat, voire son effondrement systématique si nos autorités politiques, administratives, civiles, ne prenaient pas à bras le corps la portée des menaces endogènes et exogènes qui se profilent à l’horizon.

Face à la panique, à la peur, la mobilisation générale pour une citoyenneté malienne porteuse de vraie démocratie et de libertés d’expression est un passage incontournable pour le meilleur devenir commun.

Les communautés, tant sédentaires que nomades, souffrent des agissements de ‘‘ mains invisibles’’, des égarements qui ne peuvent qu’accentuer la mésentente entre elles, les déchirures béantes, les blessures de trop  en soumettant les populations à de rudes épreuves qu’elles endurent perplexes, impuissantes.

Toutes sortes de lobbyings, de plans de déstabilisation, sont orchestrés ca et la, à dessein, afin de semer la zizanie, de raviver le feu de la haine, de la violence, de la division.

Il ne revient à l’esprit de personne de douter d’une réalité de nos jours, à savoir qu’au niveau planétaire  l’avènement du troisième millénaire est considéré comme un symbole majeur de changement ; il devient donc  impérieux, face à la mondialisation de l’économie et du libéralisme, de préserver, de renforcer davantage l’unité nationale, la stabilité sociale, l’entente entre des populations appartenant à une société multiethnique, multiraciale, dynamique et ouverte.

Qui aurait imaginé, au lendemain de l’accession du Mali a la souveraineté nationale et internationale le 22 septembre 1960, que les Peulhs et les Bambaras allaient s’affronter par le biais de groupes armés de tous     bords?

Qui aurait pensé que les Arabes, Touareg, les Sonrais etc, allaient accepter en leur sein des multiples et incessants  différends, entretenir des conflits à caractère répétitif, s’affronter, se bagarrer, sans état d’âme malgré des brassages et des métissages multiséculaires ?

C’est dire qu’actuellement l’on assiste un peu partout à «la lutte des semblables » et non à «celle des contraires » comme l’affirmait Marx.

La balkanisation, la multiplication de micro états artificiels, peu viables et fiables, le fonctionnement en ilotage des villes et campagnes, constituent des freins à la relance, sous les meilleurs auspices, d’un développement qui se veut inscrit dans la durée et l’harmonie.

L’union fait la force et ce sont les grands ensembles territoriaux qui peuvent impulser le véritable essor socio-économique que chacun appelle de ses vœux dans l’intérêt général et pour le plus grand bien commun.

Un adage africain ne soutient-il pas que « l’homme est le remède de l’homme ».

L’Islam modéré qui est la religion majoritairement partagée au Mali et qui vaut son pesant d’or dans la résolution des conflits, prône la tolérance, le pardon, la paix.

A ce sujet, la Sourate 41/Verset 34 est édifiante :

« Repousse le mal par ce qui est meilleur, et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux ».

Aussi, en ce mois béni de Ramadan, mois de solidarité, de partage, d’expression de vraies valeurs humaines, de méditation, de remise en cause de soi pour une cause générale, qu’Il plaise à Dieu de gratifier notre pays de Sa Grâce, de Sa Miséricorde, de guider les pas de nos décideurs dans le sens de la réconciliation des cœurs et des esprits, le changement des mentalités et des modes de pensée en vue de sceller, dans la bonne foi et la bonne attitude, l’érection d’une nation éternelle, paisible et réconciliée avec elle-même.

Amen

Par Chirfi Moulaye HAIDARA, Chercheur.

Source : 22 Septembre

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Literie : le marocain Dolidol s'étend au sud du Sahara

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 09:03

Le spécialiste marocain du sommeil se réveille en Afrique !

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Mali : Renouvellement des instances onusiennes : L’Afrique clouée au starting-block

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 09:02
Le siège des Nations unies (ONU) à New York, Etats-Unis. © (CC)/Flickr.com/Wikipédia Se faire porter à la tête des structures onusiennes bat son plein en ce moment dans les sphères diplomatiques et étatiques de plusieurs puissances mondiales et même de certains petits Etats. Pendant ce temps notre continent observe l’expectative avec des candidats très peu nombreux et sans soutien significatif.

Déjà, deux structures viennent de changer leur instance dirigeante. A savoir le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) le 1er janvier et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue) en mai dont les contrôles ont été pris respectivement par l’Italien Filippo Grandi et le Norvégien Erik Solheim. Il ne reste plus que les désignations à l’Unesco, à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et à la structure-mère, l’ONU. La faible présence des cadres africains à cette bataille de conquête des hautes fonctions onusiennes saute aux yeux et interroge autant qu’elle inquiète quand on n’est pas sans savoir que notre continent a de tout temps été, sinon le plus en crise, le plus dans le besoin ou encore les deux à la fois.

Les rares Africains dans la course aux sommets

L’on note la candidature de l’Ethiopien Tedros Adhanom pour remplacer la Chinoise Margaret Chan à la tête de l’OMS lors du renouvellement de la direction prévue pour se tenir courant 2017.

Cette semaine-même, notre compatriote Aminata Traoré, ex-ministre de la Culture a annoncé sa candidature au poste de Secrétaire général de l’ONU, l’instance suprême dont la désignation devrait se tenir le 1er janvier 2017.

Il faut aussi noter la présence du ministre libérien de la Santé qui, sans être candidat, s’est vu proposer le poste de numéro deux par le Français Philippe Douste-Blazy, candidat au secrétariat général de l’OMS.

En quoi se justifie cette faible représentativité africaine ?

L’une des explications résiderait dans le mode de désignation des candidats à la candidature qui dépend de règles qui, sans être forcément écrites, ont force de loi et droit de cité. La première serait un système de roulement entre les continents. A cet effet,  le poste au secrétariat général de l’ONU devrait revenir à l’Europe de l’Est cette fois-ci (Par la volonté de la Russie en tant que membre permanent de l’ONU et pays qui présidera le Conseil de sécurité au moment du vote), celui de l’Unesco devra –  sauf surprise – aller au monde arabe avec le Maghreb et le Moyen-Orient, pour la première fois. Les structures onusiennes qui font exception à cette règle sont le Pnud qui a toujours échu à un Occidental, en excluant l’intermède du Turc Kemal Dervis. Il y a aussi l’OMS qui, sans avoir jamais été dirigée par un Africain, a eu à sa tête plusieurs nationalités. La deuxième règle serait la tendance actuelle à voir des femmes à la tête des instances mondiales. Etant des femmes émérites dans plusieurs domaines, il faut toutefois faire remarquer que le leadership des Africaines au niveau diplomatique n’est pas des plus enviables autant en qualité qu’en nombre.

Comme explication, on pourrait aussi signaler le fait que le Conseil de sécurité est le maître du jeu sous l’œil regardant des cinq membres permanents, pouvant user de leur véto à souhait. Leur volonté exprimée en début de renouvellement des structures doit être prise au sérieux. Ainsi, leur volonté ne penche pas vers une candidature africaine actuellement. En fait après les auditions et autre lobbying, ce sont ces puissances qui désignent le seul candidat devant se présenter à l’Assemblée générale pour le vote final. Pour plus de transparence, certaines voix s’élèvent, en ce moment, pour demander au Conseil de sécurité de proposer trois candidats au vote lors de  l’assemblée générale au lieu d’un seul.

Où se trouvent les chances africaines ?

Elles ne sont surtout pas entre nos propres mains. L’annonce de la candidature d’Aminata Traoré pour la direction de l’ONU ressemble plus à un coup de pub qu’à un coup de poker. En effet, la concernée qui, d’ailleurs, dit s’être déclarée candidate parce qu’on rechercherait une femme, ne présente aucun atout réel sur lequel le continent pourrait miser. Celle de l’Ethiopien Tedros Adhanom pour la tête de l’OMS est compromise à plus d’un titre. S’il devait engranger des soutiens africains et  ceux en faveur de l’Afrique, la présence du ministre libérien de la Santé aux côtés Douste-Blazy aux mêmes joutes sonne le glas de la désunion du continent. Ce qui fait du Français Douste-Blazy, qui promet le poste de numéro deux au ministre libérien, notre meilleure chance au niveau de l’OMS. Quand bien même cela ne serait pas loin d’une simple vue de l’esprit.

Pour le Pnud, nous avons toujours été loin des décisions. Et pourtant les questions de notre continent ont de tout temps été au cœur du terrain d’intervention de cette institution. Les nombreux programmes, en majorité ficelés sans consultation des besogneux, se sont plus que souvent soldés par des échecs. Car ici, l’argent a toujours été roi et nous avons toujours été de besogneux demandeurs. C’est ainsi. C’est celui qui donne qui ordonne, dit l’adage. Mais il faudrait consulter ceux dans le besoin avant d’élaborer quelque plan de développement en leur « faveur », pour plus d’efficacité.

Au niveau de l’Unesco, la prise de la direction par le monde arabe devrait jouer en notre défaveur car les potentiels secrétaires sont originaires de pays à la pointe du combat pour l’affirmation d’une civilisation arabe face au reste du monde. Sans doute parce que difficilement comprise car ayant du mal à se défaire des travers des terroristes et autres extrémistes religieux.  Dans ces conditions, les questions arabes, à défaut de ramener celles africaines au second plan, les éclipseront au niveau des interventions de l’organisation onusienne consacrée à l’éducation, la science et la culture.

Pour la course au contrôle de l’instance suprême, l’ONU, les deux favorites que sont la Bulgare Irina Bocova  et la Néo-Zélandaise Elen Clark sont au coude-à-coude quant à qui porterait le mieux les chances du continent. Car chacune des deux aura déjà fait connaissance avec les dossiers africains dans leur structure respective. On se souvient, entre autres,  des interventions de Bocova sur le sol africain au nom de l’Unesco qu’elle dirige.  Notamment au Nord du Mali pour la reconstruction des mausolées détruits lors de l’occupation djihadiste et son succès à faire qualifier ce type d’actes de ‘’crime contre l’humanité’’.  Elen Clark qui est actuellement à la tête du Pnud n’est pas non plus étrangère aux questions africaines, surtout celles ayant trait au développement. Ni l’une ni l’autre n’a de relations particulières  avec notre continent qui nous mèneraient à paraître euphoriques pour l’élection de l’une ou de l’autre. Du 50-50, on pourrait dire.

Comment inverser la tendance ?

Il faudrait, de prime abord, revoir notre système de gestion de notre diplomatie. En fait, ces hauts fonctionnaires que sont les dirigeants des structures onusiennes, sont généralement d’anciens diplomates ou chefs de gouvernement. Le profil de carrière en est un élément essentiel. Pour ce faire, en plus de susciter l’accès aux fonctions internationales de tout type, nos gouvernants devraient éviter de bloquer l’avancement des diplomates de carrière juste pour nommer des proches, en récompense de leur pseudo loyauté. Permettre à des hommes de métier d’évoluer dans la diplomatie, loin des turbulences et autres turpitudes de la gestion partisane ou clanique du pouvoir d’Etat, peut nous fournir de nombreux diplomates et de qualité à ne rien envier à leurs collègues d’ailleurs.

Aussi, faudrait-il que nos chefs de gouvernement ne se limitent plus simplement à vouloir s’éterniser à leur poste ou à devenir le prochain chef de l’Etat. Il leur faudra, une fois la mission nationale accomplie, songer à se présenter à des postes de responsabilité sous-régionale, régionale ou internationale. Cela est d’ailleurs, sinon un bon moyen d’aider son continent et son pays, un bon tremplin pour accéder à la tête de son pays.

Abdoulaye KONATE

Source : Le Prétoire

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Interview - Jad Ariss : " Axa a pris conscience du potentiel du continent "

Jeune Afrique / Finance - Thu, 09/06/2016 - 08:56

Le géant français des assurances, qui s'est récemment implanté au Nigeria et en Égypte, souhaite étendre son dispositif africain. Son patron régional place ses espoirs dans une classe moyenne encore peu couverte.

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Interview - Jad Ariss : " Axa a pris conscience du potentiel du continent "

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 08:56

Le géant français des assurances, qui s'est récemment implanté au Nigeria et en Égypte, souhaite étendre son dispositif africain. Son patron régional place ses espoirs dans une classe moyenne encore peu couverte.

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Mali : Promotion du développement local : Fakanda Keïta magnifié par les siens à Kamalé

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:54
Siby En guise de reconnaissance à son fils Fakanda Keïta, le village de Kamalé a   réservé celui-ci un accueil chaleureux le dimanche 5 juin. Pour la circonstance, il s’est fait accompagner par  son frère cadet, Setigui Keïta, à la tête d’une forte délégation.

Il y a le respect et la reconnaissance du respect au Mandé, nous enseigne l’adage. Le village de Kamalé, situé entre Bamako et Siby, ne déroge pas à cette règle. En effet, apprend-on,   le village avait fortement  recommandé le bitumage de la route qui le traverse. Ce vœu, traduit en acte, a contribué à l’amorce du développement de la localité. Toutefois, expliquent  les habitants, ladite route a eu des conséquences fâcheuses sur la vie des populations, à savoir des accidents avec leurs corolaires de mort d’hommes. Excédés par cette situation, les habitants ont été secourus par un fils du terroir, Fakanda Keïta.  A travers son  engagement appuyé par les autorités,  des ralentisseurs ont été réalisés, réduisant ainsi  le nombre des accidents.

Pour exprimer sa gratitude au sien, le village a organisé une grande cérémonie.  À travers cet événement, le griot Bourama Soumano a revisité l’histoire du Mandé qui, selon lui, s’étendait de Woyowayanko à Krissa en Guinée. Dans son récit, il a parlé des 33 tribus qui ont fondé le Mandé, l’origine des chasseurs, ce que c’est qu’un «Massaré», la Charte de «Kurukanfuga», la guerre entre Soundiata Keïta et Soumangourou Kanté, entre autres.

A cette occasion, le parrain de l’événement, Fakanda Keïta, a remercié le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, et son gouvernement,  grâce à qui la réalisation des ralentisseurs a été rendue possible.

Pour sa part, après avoir salué la mobilisation des populations,  Setigui Keïta a exprimé sa fierté pour l’engagement de son frère aîné en faveur du développement socioéconomique et culturel de Kamalé. Notamment la réalisation des ralentisseurs  ainsi que la promotion de la cohésion des jeunes du Mandé. À cette occasion, dit-il, «j’associe ma voix à celle de Fakanda  Keïta pour saluer le chef de l’Etat et le gouvernement pour leur soutien à la réalisation des présents ralentisseurs.

Oumar KONATE

Source : Le Prétoire

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Mali : Monde des affaires : Sale temps pour Apollinaire Compaoré

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:49
Connu pour son manque de sérieux dans les affaires, personne  n’accorde de crédit au richissime homme d’affaires Burkinabè, Apollinaire Compaoré. Le Mali, une de ses victimes, et le Burkina Faso ne diront pas le contraire.

Communément appelé «le boulanger» dans le monde des affaires,  Apollinaire Compaoré,  roule tout le monde ou presque dans la farine. L’affaire de la 3ème licence au Mali en est une parfaite illustration. En effet, l’homme d’affaires a profité   de  la boulimie financière des autorités transitoires au Mali pour décrocher la troisième licence de la téléphonie globale sur fond de violation des textes.

Comment roule-t-il les gens dans la farine ?

Réuni en session ordinaire le 12 septembre 2012, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant « approbation du cahier de charges de la licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunication d’un troisième opérateur dénommé Alpha Télécom au Mali.  C’est le groupement Planor/Komé Cessé/Monaco Télécom qui s’était vu attribuer le marché, car  classé premier avec une offre de 84 millions d’euros, soit 55,1 milliards de FCFA. Habitué à rouler ses partenaires dans la farine, le boulanger a manœuvré. Curieusement, dans un communiqué  à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire du 21 janvier 2013, le gouvernement malien  déclare : «le Gouvernement a décidé, à la suite d’un dossier présenté par celui-ci, d’accorder au Groupement Planor-Monaco Telecom International la troisième licence de la téléphonie globale par entente directe».                                 A la suite de ce festival de brigands,  la victime de Compaoré a engagé une procédure au tribunal de Commerce, l’Etat malien a été condamné à payer 7 milliards FCFA à l’opérateur économique malien Cessé Komé pour exclusion discrétionnaire qui, à son tour, rejettera la responsabilité sur Apollinaire Compaoré, adjudicataire contesté. Une affaire qui lui a jeté le discrédit dessus.

Une autre affaire qui éclabousse Apollinaire Compaoré  

Aujourd’hui discrédité dans l’affaire de la troisième licence de la téléphonie globale au Mali, adjugé  en violation des textes, tous les hommes d’affaires sérieux fuiraient Apollinaire Compaoré. Son incapacité à exploiter la 3ème licence au Mali confirmant le doute sur son poids financier, ses partenaires se méfient de lui. Après s’être défendu bec et ongle pour décrocher le quitus d’implantation au Burkina Faso de sa banque commerciale, baptisée Wari Bank International (WBI), l’homme d’affaires burkinabé, Apollinaire Compaoré, a encore du chemin à faire. Selon des informations de nos confrères de «Jeune Afrique», la Commission bancaire, de l’Uemoa à Abidjan, a rendu fin mars un avis défavorable à sa demande d’agrément pour l’ouverture de Wari Bank International au Burkina. Ce nouveau coup dur pour  Compaoré est tombé comme du ciel sur sa tête.  Cette décision de la commission bancaire, serait motivée par les multiples démêlés judiciaires d’Apollinaire. Apollinaire Compaoré, toujours en contentieux avec l’entrepreneur malien Cessé Komé, dans le dossier d’Alpha Telecom au Mali, traîne un endettement excessif auprès de certaines banques de l’espace Uemoa, une ardoise de plus de 60 milliards de FCFA, précisent les confrères de «Les Afriques».

Oumar KONATE

Source : Le Prétoire

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Mali : Un nouveau front sur l’échiquier politique malien

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:45
Soumana Sacko Le Front Populaire ou le Pôle de la Gauche Patriotique, Républicaine, Démocratique, Sociale, Progressiste et Panafricaine est né

 Le siège du parti la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè) a servi de cadre, le lundi  6 juin dernier à Hamdallaye, à la tenue d’un point de presse pour marquer le lancement  officiel  du Front populaire ou le Pôle de la Gauche Patriotique, Républicaine, Démocratique, Sociale, Progressiste et Panafricaine.

La rencontre était animée par des responsables du Front, notamment le Secrétaire général du parti CNAS-FASO-Hèrè, la toute nouvelle présidente des femmes du parti, Mme Traoré Tiedo Ba, Cheick Oumar Koné, membre du BPN CNAS FASO Hèrè, Gaoussou Coulibaly de l’US RDA. D’autres  membres de la vingtaine de partis politiques et d’associations étaient également présents à la rencontre. Il s’agit, entre autres, de l’association pour la promotion des idéaux des pères des indépendances, (Api).

Le principal acte de ce point de presse a été la lecture de la charte qui servira de « loi fondamentale » pour les membres du Front.

Selon les conférenciers, ce Front regroupe une vingtaine de partis politiques, mouvements, regroupements et associations, ayant comme objectif de rassembler toutes les forces politiques et sociales, patriotiques, républicaines, démocratiques, progressistes et panafricaines, et qui partagent la même vision et le même engagement pour le Mali.

En effet, selon les initiateurs de cette rencontre, il s’agit pour les adhérents à ce  nouveau Front de s’engager résolument en faveur de la refondation démocratique globale de l’Etat malien et de notre économie pour l’édification d’une société de progrès, de justice sociale et de solidarité pour tous dans un Mali et une Afrique qui gagnent et réclament leur juste place dans le concert des nations démocratiques, libres et prospères.

Il est fondé sur,  entre autres,  les valeurs et principes suivants : le respect de la souveraineté du Peuple,  de la Constitution et de toutes les lois de la République ; l’affirmation de la souveraineté nationale, y compris en matière de défense, de sécurité, de politique étrangère et d’exploitation de nos ressources naturelles dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant avec tous pays étrangers respectueux des intérêts primordiaux du peuple malien ; la sacralité de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale au-delà des clivages partisans et des vicissitudes de l’histoire.

L’adhésion au Pôle de la Gauche Patriotique, Républicaine, Démocratique, Sociale, Progressiste et Panafricaine est ouverte à tous partis politiques, mouvements, regroupements et associations qui en acceptent les  valeurs, les principes et les objectifs politiques tels que consignés dans la charte.

L’encadrement et l’animation politique du Front populaire seront sous l’égide d’une direction organisée comme suite : une Assemblée générale, composée de dix délégués de chaque parti politique, mouvement, regroupement et association membres dont au moins trois femmes et deux représentants des mouvements de jeunes ; un Directoire politique composé des deux principaux leaders de chaque parti, mouvement,  regroupement et association membre, la présidence s’exerçant de façon tournante dans l’ordre alphabétique des composantes pour une durée de quatre (4) mois. S’y ajoute un comité exécutif constitué de  deux représentants de chaque entité membre ; et enfin un règlement intérieur fixera les conditions d’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Assemblée générale, du Directoire politique et du Comité exécutif ainsi que les règles de financement, d’adhésion de nouveaux membres, de sanctions et les procédures d’amendement et de révision de la charte.

Mohamed Naman Keïta

Source : 22 Septembre

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Mali : Finale de la 1ère édition de la coupe de l’Association Danaya ton de Hèrèmakono (ADH) : FC Sanogo s’adjuge le trophée

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:41
La finale de la première édition de la coupe de l’Association Danaya ton de Hèrèmakono (ADH) s’est disputée le dimanche 29 mai sur le  terrain de football de Kalabancoro Hèrèmakono, non loin de l’EDM SA. Elle mettait aux prises FC Diaby au FC Sanogo. Dans un match nul (1-1) âprement disputé jusqu’au bout, les deux équipes n’ont pu se départager. Il a fallu faire recours à l’épreuve fatidique des tirs aux buts pour voir le FC Sanogo acquérir le trophée par le score de deux tirs à un.

Le vainqueur a eu le trophée et une enveloppe symbolique, le vaincu  a également eu une enveloppe symbolique. Tandis que le meilleur joueur figure dans l’équipe FC Diaby, le meilleur butteur est dans l’équipe championne, le FC Sanogo. Durant deux mois, cette compétition organisée par l’Association Danaya ton de Hèrèmakono (ADH) mettait en confrontation huit équipes du quartier de Kalaban coro.

Il s’agit du  FC Diaby, de l’As Roma, FC Pires, FC Sanogo, Toby Foot, FC L, Etoile rouge et le FC Chelsea. La finale s’est disputée en présence du parrain de l’événement, Zoumana Haïdara, président de l’Association Danaya ton de Hèrèmakono (ADH), de la marraine, Mme Diallo Badji Touré, des responsables de l’ADH dont Ousmane Kodio, Amadou Diallo, Oumar Kouyaté, Samba Diallo et plusieurs fans du ballon rond. Selon les organisateurs, cette compétition de football est dédiée à la paix, à l’entente et à la solidarité dans le quartier. Le parrain Zoumana Haïdara a souligné que cette compétition est l’une des activités phare organisée par son association. Il s’est réjoui de la réussite de l’événement et a promis de pérenniser ce tournoi.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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Mali : Finale de la coupe de la paix et de la réconciliation : U.J.S.B remporte la 1ère édition

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:39
L’union des jeunes R.P.M de Sebenikoro Belekoun (U.J. R.P.M) a organisé un tournoi de football entre les jeunes dudit quartier. Le coup d’envoi de cette finale a été donné le dimanche le 29 mai 2016 au terrain de Belekoun par le ministre des maliens de l’extérieure Dr. Abdrahamane Sylla. C’était en présence de Mahamadou A. Doumbia, le parrain  et non moins secrétaire général de la section jeune du R.PM en commune IV et la grande famille du R.P.M.

Dès l’entame de la partie, les deux équipes ont affiché la volonté de plier le match dans les premières périodes du jeu en multipliant des occasions de buts. Les efforts  de l’U.J.S.B ont fini par payer. À la 7eme minute du jeu, leur  attaquant Broulaye Sidibé va scorer. La mi-temps intervient sur ce score de 1 à 0 en faveur de l’U.J. S.B. En seconde période, l’équipe du Réal de Sébénikoro   revient avec plus de détermination en multipliant les occasions pour faire trembler les filets. Le but égalisateur sera l’œuvre ds Abdoulaye camara. Malgré les changements opérés de part et d’autre et la détermination des différents acteurs le score reste inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre de la partie. Il a fallu recourir à l’épreuve des tirs au but pour départager les deux formations. Au terme de cette épreuve, c’est l’U.J.S.B  qui remporte la victoire par 4 tirs à 3. Du coup, U.J.S.B  remporte la 1ere édition de la coupe de la paix et de la réconciliation. «   Nous avons assisté à un très bon match de finale  de la part des deux équipes. Elles ont montré des belles choses. Mais il fallait un gagnant.”, a indiqué le ministre des maliens de l’extérieure Abdrahamane Sylla, l’invité d’honneur de la finale. Pour sa part, Mme Diakité koudedia Diop a invité la jeunesse à s’adonner au sport notamment le foot qui un facteur de cohésion et de réconciliation. Quant au parrain Mahamadou A.Doumbia, il s’est  dit très satisfait de la qualité d’organisation du tournoi. «Nous ferons tout pour pérenniser cet événement et d’autres qui feront avancer le quartier voire la commune IV », a-t-il conclu.

Moussa Samba Diallo 

Source: Le Républicain

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Mali : Humanitaire : La SONATAM réhabilite les locaux de l’AMALDEME

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:38
La Société nationale des tabacs et allumettes du Mali (SONATAM) a procédé, le vendredi 3 juin 2016, à  la rénovation des locaux de l’Association malienne de lutte contre la déficience mentale chez l’enfant (AMALDEME). Le cout estimatif de l’activité s’élève à environ 9 millions de nos francs. L’événement a mobilisé tout le personnel de l’entreprise y compris son directeur général adjoint, Youba Ould Messaould en présence de la vice-présidente du Conseil d’administration de l’AMALDEME, Mme Yasimina Sanogho.    

Il faut noter que la présente activité de bénévolat du personnel de la SONATAM s’inscrit dans le cadre de ses actions de solidarité en faveur des couches démunies. Cette rénovation a constitué notamment, la réfection et la peinture de la maternelle et de la cantine, du nettoyage de la cours et la peinture du bloc thérapie de l’AMALDEME. Dans son discours, la vice-présidente du Conseil d’Administration, Mme Yasimina Sanogho a indiqué que cette action de solidarité  de la SONATAM aux enfants handicapés mentaux du Mali, à travers l’Association malienne de lutte contre la déficience mentale chez l’enfant (AMALDEME), reste longtemps gravée dans les mémoires, en raison de sa spécificité. En effet, dira-t-elle, si d’autres entreprises maliennes l’ont précédée dans le soutien à l’AMALDEME,  la démarche de la SONATAM a quelque chose de spéciale car en plus d’un investissement de plusieurs millions dont les enfants handicapés mentaux jouiront pendant des années. « Vous avez décidé d’être physiquement à leurs côtés toute une journée, non seulement pour travailler à leur profit mais aussi pour mieux comprendre leurs difficultés  afin de mieux plaider leur cause. L’AMALDEME est fière de vous, comme elle l’est de toutes les entreprises citoyennes maliennes qui nous appuient. Car, vous nous permettez de répondre à cette question souvent posée par les étrangers à savoir : qu’est-ce que les maliens eux-mêmes font pour vous ? » a-t-elle relevé. Pour sa part, le directeur général adjoint de la SONATAM, Youba Ould Messaould a noté que cette activité est la suite logique d’une série d’activités de bénévolat et d’actions sociales initiées par la direction de la SONATAM dont l’opération de don de sang tenue courant le mois passé. Selon lui, le choix de ces activités n’est pas fortuit car la SONATAM en tant qu’entreprise citoyenne doit contribuer au développement économique et social du Mali. Par ailleurs, il a réitéré la disponibilité de la SONATAM à accompagner les couches défavorisées telles que les enfants de l’AMALDEME.

Moussa Dagnoko

Source: Le Républicain

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Mali : Grève illimitée à l’IUG : Vers le sacrifice des milliers d’étudiants

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:36
Ils ont fournis des efforts inestimables pour passer avec succès au bac 2015. Ils ont accepté de souffrir, d’apprendre, de veiller pendant neuf mois, pour y arriver. Après leurs succès éclatants, ils ont porté leurs choix sur l’Institut Universitaire de Gestion (IUG) pour poursuivre leur cursus universitaire. Mais pour y accéder, il y a des conditions préalables. Il s’agit de faire le test d’entrée.

Les mêmes heureux bacheliers ont accepté d’affronter cet obstacle. Le challenge est relevé. Les voilà ainsi avec le droit d’y entrer pour le compte de l’année académique 2016. Du coup, ils s’inscrivent, choisissent leurs filières de choix. Et à peine les cours commencés, ils se voient butter à un blocage dont ils ne sont nullement responsables. Il s’agit du bras de fer entre le comité Snesup (Syndicat national de l’enseignement supérieur) de l’IUG et les autorités.

Depuis le 8 mars dernier, une grève illimitée est, en effet, déclenchée par le dit comité. Et cela fait trois mois, jour pour jour, que tout est bloqué au niveau de l’IUG. Ni cours, ni travaux pratiques, ni devoirs à plus forte raison un test pour valider un semestre.

Cela au vu et au su des plus hautes autorités qui ne pipent mot, sachant bien que le département de l’enseignement supérieur et le syndicat restent tous figés sur leur position. N’étant  ni de près, ni de loin responsables du blocage, les étudiants, ne savent plus à quel saint se vouer. Entre temps, certains passent la journée à faire du thé devant les portes.

D’autres à dormir, en attendant peut être qu’il y ait un accord heureux entre les protagonistes. La semaine dernière, l’un des responsables du comité Snesup affichait son pessimisme pour sauver l’année académique avec les vacances qui sont prévues, au niveau de l’Iug, dans deux mois (Août et Septembre). Car aucun semestre n’étant validé. Que faire très rapidement pour sauver l’année, pour éviter l’abattoir aux milliers d’étudiants qui ne cherchent qu’à étudier ?

Les solutions sont connues. Que le ministre de l’enseignement supérieur qui a refusé selon le syndicat de s’asseoir autour de la même table avec le comité Snesup jusqu’ici, accepte de discuter à bâton rompu avec les syndicalistes. Comme on le dit, on ne peut pas raser la tête de quelqu’un à son absence. Le comité Snesup à beau rencontrer la primature, le ministère de la fonction publique, si le département de l’enseignement supérieur n’est pas à table, lui qui est chargé de régler les questions de l’enseignement supérieur, rien ne sera fait ?

Avant qu’il ne soit tard, que les uns et les autres reprennent leurs esprits. Les étudiants qui sont sur la voie d’être sacrifier pour zéro, sont les espoirs de leurs parents, de leurs villages, du pays. Ils n’ont pas droit à cela, ils ne méritent pas cela. On aurait souhaité les voir échouer, exclu par le conseil de discipline, radié pour mauvais résultat. Mais pas de cette manière, c’est injuste. Réveillons nous, regardons le Mali et son avenir.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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Mali : Menace sur l’accord de paix au Mali : L’Agenda caché d’IBK et de son gouvernement

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:34
Une année après sa signature, l’accord de paix fait plus que piétiner. Sa mise en œuvre qui devrait être l’initiative du pouvoir actuel est bloquée. Un blocage dû, selon les groupes armés, à la mauvaise volonté du gouvernement du Mali. Récemment, ils ont demandé la mise en place d’un comité ad hoc pour lever les points de blocages avant toute participation à la 9eme session du Comité de Suivi de l’accord de paix d’Alger qui est déjà à son deuxième report. Des leaders des groupes armés, très amers, accusent le gouvernement malien d’avoir un agenda caché : celui de s’enrichir. Sbeyti Ag Akado, un membre de la Plateforme ne mâche pas ses mots, selon lui le gouvernement n’a d’autre agenda que de s’enrichir en créant des missions inutiles. Pour d’autres, c’est sa réélection qui fait courir le Président de Ibrahim Boubacar Kéita et son gouvernement.

La mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger est dans l’impasse. La 9ème session ordinaire du Comité de suivi de l’accord d’Alger (Csa), organe chargé de la mise en œuvre de l’accord,  qui devait se tenir les 3 et 4 juin 2016, a été reportée sine die. Les groupes armés accusent le gouvernement malien de manquer de volonté réelle d’aller de l’avant dans la mise en œuvre de l’accord.  Ils persistent et signent : la mauvaise volonté du pouvoir est le goulot d’étranglement d’une mise en œuvre sans couac de l’accord de paix.

Le 3 juin, au moment où on s’entendait à une reprise des travaux du comité, les groupes armés, la Cma et la Plateforme, ont adressé une correspondance à la 9e session ordinaire du CSA. Dans la dite correspondante, les groupes armés disent attendre l’application des dispositions essentielles et pertinentes de l’Accord:  les autorités intérimaires de la période transitoire prévue par l’Accord, la question de la Représentativité au sein des Institutions et Administration de l’Etat, le statut des combattants qui doivent participer aux patrouilles mixtes, la prise en charge des combattants, l’annulation des décisions unilatérales prises par le gouvernement en rapport avec le Processus et la non-ingérence du Gouvernement dans les Affaires Internes des Mouvements. Les groupes armés, poursuit la lettre, invitent la Communauté Internationale à se saisir du relevé des facteurs de blocage et alternatives remis au Chef de file de la Médiation.

Tous ces retards dans la mise en œuvre de l’accord feront dire à Sbeyti Ag Akado, membre de la Plateforme que les autorités maliennes n’ont pas la volonté réelle d’aller de l’avant. Contacté par nos soins, le leader de la communauté Bella, est très critique envers le pouvoir en place. Selon lui,  le gouvernement n’a d’autre agenda que de s’enrichir en créant des missions inutiles. Que faudrait-il faire pour sortir de l’enlisement de l’accord ? Malgré l’accord, les Maliens doivent s’asseoir et discuter, explique Sbeyti Ag Akado. « On refuse cela. On se laisse aller aux termes de l’accord et les termes de l’accord n’amènent pas la paix tant souhaitée », a-t-il dit.

Faux,  rétorque, en substance, le Directeur de la Communication de la Présidence, Racine Thiam qui reconnait les lenteurs dans la mise en œuvre de l’accord, mais il persiste et signe que cela n’est pas imputable au gouvernement. «Il y a un an que l’accord de paix a été signé, mais manifestement, des difficultés sont apparues. Le président de la République a fait, lui-même, le constat de certaines lenteurs dans l’accord, qui n’évolue pas selon le rythme souhaité par le Mali et les partenaires. Le gouvernement ne peut être tenu pour responsable de cette situation. », soutient le communiquant de Koulouba.

Immobilisme

Même si le gouvernement affirme, chaque fois, que depuis la signature de l’accord, les groupes armés et les Forces armés maliennes ne s’affrontent plus, force est de reconnaitre que rien de concret n’a été effectué dans sa mise en œuvre. Le redéploiement de l’administration à Kidal, le cantonnement des groupes armés, la mise en place des autorités intérimaires tardent à s’effectuer. La commission vérité, justice et réconciliation (Cvjr), chargé de recenser toutes les violations graves commises depuis l’éclatement de la crise en 2012, a de la peine à commencer réellement ses activités sur le terrain. La paix tant souhaitée par les Maliens s’éloigne de jour en jour. L’insécurité a atteint son paroxysme. Depuis janvier 2015, pratiquement il y a au moins un cas de décès au Mali chaque jour lié à l’insécurité. Le Comité de suivi de l’accord (Csa) piétine dans ses travaux. Pour preuve, les groupes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plate-forme ont publié le vendredi 20 mai dernier un communiqué conjoint dans lequel ils suspendent leur participation à la réunion extraordinaire du sous-comité politico-institutionnel du CSA suite au rejet de la convention subsidiaire par le gouvernement. Bien avant, lors de la précédente réunion du comité de suivi de l’accord, les partis avaient du mal a accordé leurs violons. Car, au moment où les groupes armés exigeaient la mise en place des autorités intérimaires avant le cantonnement, le gouvernement attendait le verdict de la cour constitutionnelle du Mali qui devait se prononcer sur la constitutionnalité de la loi sur les autorités intérimaires. Enfin de compte, cette loi, malgré les remontrances de l’opposition,  a été validée par la cour constitutionnelle. Ainsi, après huit réunions, seules deux questions, qui pouvaient d’ailleurs être évacuées depuis lors de la première séance de travail du comité de suivi de l’accord, ont pu être tranchées. Il s’agit de la question de la représentativité et celle relative au budget de fonctionnement du comité de suivi de l’accord (Csa). De sources sûres, des partenaires techniques et financiers (PTF), furieux du comportement des acteurs, entendent fermer les robinets jusqu’à ce que les parties en charge de la mise en œuvre de l’accord de paix, accordent leurs violons. La 8e réunion du comité de Suivi de l’accord  s’est achevée, le mardi 26 avril, en queue de poisson. Les travaux ont encore buté sur la mise en place des autorités intérimaires.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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Mali : Rapport 2015 du médiateur de la République : 228 dossiers reçus dont 160 traités et clos

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 08:33
Baba Akhib Haidara Pour partager avec les journalistes le contenu du Rapport 2015 de son institution, Baba Akhib Haidara, Médiateur de la République, a animé au sein de sa structure, une conférence de presse, le 8 juin 2016. Il était entouré,  pour la circonstance, par ses collaborateurs. Les échanges ont porté en grande partie sur les activités de traitement, des réclamations par l’institution, y compris les délégations territoriales dans les régions et  l’organisation de la vingtième session de l’Eid.

Le rapport annuel 2015 fait ressortir que le médiateur a accueilli et orienté 2914 personnes contre 1078 en 2014, soit une augmentation d’environ 63%. Baba Akhib Haidara a informé la presse que son institution avait examiné des réclamations. 228 cas ont été jugés recevables conformément aux critères statutaires et constitués en dossiers réglementaires sur lesquels 160 ont été traités et clos. Les 68 restants sont en cours de traitement.

Les différentes réclamations adressées au médiateur de la République par les citoyens maliens concernaient, le foncier,  l’éducation, la justice et la protection sociale. Le rapport s’est également intéressé, indique le Médiateur, à la situation des demandes adressées aux services publics par des citoyens qui ne reçoivent même pas en retour un simple accusé de réception.
Il n’a pas manqué de prendre l’exemple d’un agent de l’Etat à la retraite qui a dû attendre plus de 15 ans, nonobstant de nombreuses relances, pour voir sa demande de liquidation de pension être prise en compte par l’organisme concerné grâce à l’intervention du médiateur de la République. « De telles situations sont de nature à affecter négativement la confiance que le citoyen peut avoir dans le service public», déplore le Médiateur de la République. Selon lui, ces pratiques anormales affectent négativement les relations entre l’administration et les usagers des services publics.

Le rapport 2015 rappelle que 206 dossiers de l’EID ont été enregistrés dont environ 40% sont venus du District de Bamako, le reste provenant des régions. Le département les plus réclamés sont ceux en charge de la justice, des domaines de l’Etat et des affaires foncières, de la décentralisation et de la réforme de l’Etat. Le Médiateur s’est réjouit de la résolution de certaines recommandations de l’Eid et exprimé sa confiance quant à l’exécution des autres demandes formulées. Pour clore la conférence, le médiateur a rappelé qu’il ne faut jamais se fatiguer de plaider pour que soit établi une bonne relation de confiance entre l’administration et les citoyens. « Il ne faut pas se fatiguer, il faut continuer à mobiliser les citoyens pour exiger des choses sur l’administration en se basant sur des documents, des textes, etc.», déclare Baba Akhib Haidara.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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Centrafrique : visite d'une experte de l'ONU sur les droits de l'homme

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 09/06/2016 - 07:00
L'Experte indépendante sur la situation des droits de l'homme en République Centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum doit entamer vendredi une mission de suivi en République centrafricaine, a annoncé le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).
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