Le mois de janvier est le début du deuxième trimestre de l'année académique. Nous nous sommes rendus dans deux écoles de la capitale afin de savoir comment les élèves se préparent pour affronter les examens du baccalauréat. En outre, des encadreurs ont donné quelques conseils qui vont permettre aux élèves de réussir avec brio à l'examen.
Les enseignants ont tendance à dire aux élèves que les examens se préparent dès le premier jour de la rentrée scolaire. Alimata Dakissaga est élève en classe de terminale A4 au collège Notre-Dame de Kologh-Naaba. Elle n'a qu'un vœu pour 2025, celui de décrocher le bac avec la mention bien. Pour atteindre cet objectif, elle s'applique à la tâche.
« Je travaille beaucoup. J'apprends mes leçons, je me concentre en classe et je fais des exercices », affirme-t-elle. Elle confie qu'elle s'applique davantage en cours de philosophie pour se donner plus de chances de réussir son année scolaire. Alimata fait savoir qu'elle a planifié son travail à travers un emploi du temps qu'elle a établi avec l'aide de son frère. Après les cours (généralement à 18h), elle reste à l'école avec quelques camarades pour étudier jusqu'à 21h.
Alimata Dakissaga a commencé à établir un programme drastique dès le début de l'année académiqueLa bête noire de Alimata, ce sont les mathématiques. Consciente de cette lacune, tous les jeudis soirs, elle s'exerce pour rehausser son niveau dans cette matière. Ses amis, qui ont un meilleur niveau qu'elle, jouent le rôle « d'encadrants » de mathématiques. L'élève en classe de terminale dit même étudier pendant les heures creuses, plutôt que de s'adonner à des causeries qui ne vont rien lui apporter. Alimata Dakissaga se dit inquiète, elle a des problèmes de concentration en classe.
« J'ai du mal à me concentrer pendant plus de deux heures pour suivre un cours. Mais, je fais de mon mieux pour retenir ce que le professeur dit », déclare-t-elle.
A ses camarades qui n'ont pas encore pris conscience que le baccalauréat se prépare dès le premier trimestre, elle préconise qu'ils « se réveillent et se remettent en question. Ils doivent beaucoup travailler et prier. Il faut qu'on arrive à faire 100 % », conseille Alimata.
Fossi Tania Ki est également en classe de terminale A, au collège Notre Dame de Kologh-Naaba. Contrairement à Alimata qui sollicite souvent l'aide de ses camarades de classe, Tania a un professeur de maison. Il l'encadre en mathématiques et en allemand parce qu'elle rencontre des difficultés dans ces matières. Elle affirme avoir un bon niveau en français. Tania Fossi Ki a un emploi du temps précis.
Fossi Tania Ki appelle ses camarades qui attendent le troisième trimestre avant d'étudier à se ressaisir« Les cours s'arrêtent à 18h. Une fois de retour à la maison, je vais prendre ma douche et ensuite manger. Le lundi soir, je révise ce qu'on a dispensé au cours de la journée. Le mardi, je fais des exercices de français. Le mercredi, je révise l'anglais. Le jeudi, comme on n'a pas cours le soir, j'ai cours avec mon professeur de maison. Le vendredi, je fais des exercices de mathématiques. Mon encadreur revient le vendredi. Le samedi, on a un cours de soutien à l'école jusqu'à 20h », détaille-t-elle.
A ses camarades de classe qui ne sont pas encore conscients que l'examen se prépare dès le premier jour de la rentrée, Fossi Tania Ki ne mâche pas ses mots. « Chacun doit savoir ce qu'il veut. Quand tu es en classe d'examen, il faut donner le meilleur de toi-même », a-t-elle martelé.
Wendkouni Gloire à Dieu Tapsoba est élève en classe de terminale A au lycée Bambata. Il rêve de décrocher son examen avec une bonne mention.
« J'ai une bonne capacité d'intégration avec mes camarades. J'ai une bonne mémoire pour retenir les leçons que j'apprends, ce qui me permet de mieux me concentrer. J'ai également de bons rapports avec mes professeurs. Lorsque je ne comprends pas un cours, je m'approche de l'enseignant qui m'explique en profondeur. Les jours où nous n'avons pas cours, nous faisons des travaux de groupe. Je lis souvent aussi », fait-il savoir. Wendkouni Gloire à Dieu Tapsoba formule le souhait que les écoles permettent aux élèves d'utiliser les ordinateurs et les téléphones en classe pour faire des recherches sur leurs cours et exercices. Car, cela va mieux les aider à comprendre.
La participation des responsables d'écoles et enseignants pour la réussite des élèves
L'éducateur principal du collège Notre Dame de Kologh-Naaba, Brice Edson Kambiré croise les doigts. Il espère que les élèves vont empocher leurs diplômes après les examens. Pour y parvenir, « nous essayons de trouver des enseignants disponibles pour les élèves. En effet, le service de la vie scolaire est à la disposition de tous les élèves pour les accompagner dans leurs études. L'école a également mis en place un service de communication qui informe les parents sur l'évolution de leurs enfants. Cela se fait chaque semaine. Dès que nous recevons les copies des devoirs, les parents sont informés », fait-il savoir. Brice Kambiré ajoute que dans les classes d'examens, des cours de soutien sont organisés dans les différentes matières.
Brice Edson Kambiré confie que le personnel enseignant de l'école encourage les élèves dans la quête du précieux sésameDjakaridja Ouattara est le proviseur du lycée Bambata.
« Dès le deuxième trimestre, on fait des travaux de groupe au niveau des classes d'examens avec la collaboration des professeurs principaux. Nous avons rassemblé les élèves par groupe. À midi, au lieu de partir à la maison, il y a la cantine qui est mise à la disposition des élèves. La priorité est accordée aux élèves qui sont en classe d'examen », indique-t-il. Djakaridja Ouattara termine en disant que « les professeurs doivent être à l'écoute des élèves parce que ce sont des enfants. Ils doivent être patients et tolérants envers eux pour mieux les accompagner ».
Eviter le surmenage et étudier au fur et à mesure
Boukary Ouédraogo est professeur d'anglais au lycée Bambata. Il donne quelques conseils aux élèves qui sont en classes d'examens. « Il faut être ponctuel et présent aux cours. Il faut suivre le cours une fois en classe et faire les devoirs de maison car cela permet aux enseignants de savoir si le cours a été assimilé ou pas pour pouvoir répondre aux besoins des élèves. Les élèves doivent savoir gérer le temps. C'est très important, il faut commencer à étudier dès maintenant.
Car, ce n'est pas à la dernière minute qu'il faut se mettre au travail. Il faut faire un bon planning et étudier toutes les matières lentement et surement pour éviter le surmenage », a-t-il recommandé. Et de renchérir : « les élèves n'ont pas à être stressés. Ils doivent gérer leurs stress et surtout se faire confiance. Si vous êtes déjà en classe de terminale, cela signifie que vous avez un bagage intellectuel pour réussir. Il faut se concentrer. Ils doivent plutôt être courageux pour affronter l'examen. Il faut vous dire que vous pouvez réussir et vous allez réussir », lâche monsieur Boukary Ouédraogo.
Boukary Ouédraogo a conseillé aux élèves d'être disciplinésBrice Edson Kambiré suggère aux élèves en classe d'examen de travailler, d'étudier au jour le jour, de réviser leurs cours lorsqu'ils rentrent. « Ils doivent noter les parties du cours qu'ils ne comprennent pas et s'approcher du professeur de la matière pour plus d'explication », a-t-il conseillé.
Pour Djakaridja Ouattara, « quand on veut réussir, il faut se donner les moyens, car, la réussite n'est pas le fruit du hasard comme le dit un proverbe allemand. Pour réussir, il faut être ponctuel, assidu et surtout, il faut respecter les professeurs. Il faut faire beaucoup d'exercices parce qu'en classe, le professeur ne peut pas trop s'attarder sur certaines choses. Il a un programme à terminer. Il appartient à l'élève de faire le maximum d'exercices jusqu'à ce que le professeur passe à un autre chapitre, car c'est en forgeant qu'on devient forgeron » a-t-il conclu.
Rachidatou Démé (stagiaire)
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La cérémonie d'hommage à Dr Pierre Claver Hien a drainé du monde très tôt ce mercredi 15 janvier 2025 dans les locaux du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) à Ouagadougou. L'enseignant-chercheur en histoire décédé le 12 janvier 2025 a été honoré par ses collègues.
Né le 27 janvier 1965 à Dissin, dans le Sud-ouest du Burkina, l'homme a tiré sa révérence le 12 janvier 2025 dans sa 60e année. Ce mercredi 15 janvier 2025, sa dépouille été amenée au CNRST, pour une cérémonie d'hommage et d'au-revoir.
Ils ont été nombreux à se succéder au pupitre installé à côté de sa dépouille pour parler des qualités de l'homme, qui a fait ses preuves à l'INSS, à l'université Joseph Ki-Zerbo et au sein des institutions où il a apporté son expertise.
Tous ont évoqué son tempérament calme, son amabilité, sa bienveillance, et son attitude qui inspirait toujours la confiance autour de lui. Pour étailler les dires des uns et des autres, le président de la cérémonie, le délégué général du CNRST, Dr Emmanuel Nanéma, parlant de l'homme, a fait savoir qu'il n'a jamais eu de problème avec quelqu'un à sa connaissance. « C'était un homme bien, toujours de bonne humeur et d'une bonté extraordinaire », a-t-il laissé entendre devant la famille biologique et professionnelle du défunt.
Mais au-delà de ses qualités humaines, Pierre Claver Hien est aussi un « grand » travailleur qui aimait le travail bien fait, selon les témoignages.
Il ressort des différents témoignages que c'était un enseignant valeureux et talentueux qui aimait profondément sa discipline, l'histoire. Ses cours sur l'histoire politique du Burkina drainaient du monde dans les salles à l'université Joseph Ki-Zerbo. La rigueur transparaissait dans tous ses travaux de recherche, disent ses collègues.
Le monde de la recherche et des institutions où il a apporté sa contribution, mobilisé à cet effetAu-delà des salles de cours, Pierre Claver Hien a apporté son expertise dans l'administration publique comme privée. En effet, il a été le conseiller technique du ministère en charge de l'enseignement supérieur auprès du Pr Alkassoum Maïga. Selon le Pr Maïga leur dernière rencontre date du 23 décembre 2024. C'était à l'université Joseph Ki-Zerbo où tous les deux faisaient partie du jury de la soutenance de thèse sur la construction de la démocratie au Burkina Faso (1960-2014) de Fadougo Coulibaly, un étudiant qu'encadrait le défunt. « Mais malgré ta maladie, tu as conduit toi-même, parce que tu tenais à être là. C'était d'ailleurs la dernière fois que nous nous verrons avant ton décès », a-t-il témoigné, tout en précisant qu'il a tenu à dire cela pour montrer à quel point son ami était un « grand travailleur », qui repose désormais auprès de l'Éternel.
L'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Alkassoum Maïga, dit au-revoir à son conseillerIl ressort également de ces nombreux témoignages que l'historien avait le sens de la précision et de la réplique dans les débats. Et il a su bâtir des générations d'historiens qui assureront la relève. Pour son ami et collègue Dr Maxime Kaboré, il est parti au moment où le monde de la recherche et le pays avaient le plus besoin de lui. « Tu étais un historien passionné qui a consacré toute sa vie à la recherche et a contribué à faire évoluer les choses au niveau de l'histoire politique, des questions de frontières et autres », a-t-il dit à celui à qui il rend un dernier hommage.
Le monde de la recherche s'est dit fier du riche parcours du regretté, et surtout de l'héritage qu'il laisse au monde de la recherche et au pays tout entier. Pour terminer, ils ont été tous unanimes qu'un chercheur ne meurt jamais, parce qu'à chaque fois qu'un de ses travaux est cité ou utilisé, c'est de lui qu'on parle.
Après cet hommage, le cortège funèbre a pris le chemin de son village natal, Dissin (Sud-ouest), où il sera inhumé le vendredi 17 janvier 2025.
Lire aussi : Terrorisme : « Il ne faut pas que les pays côtiers oublient que le Burkina constitue un bouclier pour eux » (Dr Pierre-Claver Hien sur la création de l'Alliance des Etats du Sahel)
Yvette Zongo
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Le directeur général de la Société nationale d'aménagement de terrains urbains (SONATUR) était ce mercredi 15 janvier 2025, sur le site des travaux d'aménagement et de bitumage de voiries sur le site de Silmiougou, dans la commune de Ouagadougou. Les travaux sur ce site ont débuté en octobre 2024 pour un délai de huit mois. Le taux d'exécution des travaux est estimé à 30%, à l'issue de la visite.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de voieries sur le site de la SONATUR à Silmiougou, d'une superficie de près de 250ha, dans la commune de Ouagadougou, ont débuté en octobre 2024. Trois mois après, le directeur général et son équipe étaient sur le site pour non seulement encourager les entreprises mais aussi les exhorter à accélérer les travaux afin d'être dans les délais. Parfait Kondia de Global ingénierie et expertise (GiE), entreprise en charge du contrôle des travaux de bitumage de la voierie de 4,5km, a déclaré que son entreprise doit réaliser trois voies. « Une voie d'emprise de 50m, 40m et 30m. Sur la voie d'emprise de 50m, nous devons réaliser 2x2 voies séparées par un terre-plein central avec des caniveaux qui bordent les voies pour drainer les eaux de pluie », a-t-il fait savoir.
M. Kondia a indiqué que les travaux sont à la phase de réalisation du terrassement, du bétonnage, etc.Sur la voie de 40m, a-t-il poursuivi, il est question de deux voies, des accotements et des caniveaux. Sur celle de 30m, c'est aussi deux voies et des caniveaux qui bordent les chaussées. A cela s'ajoutent la signalisation horizontale (marquage au sol) et la signalisation verticale (panneaux de signalisation). « Ici nous avons une couche de fondation de 20cm qui repose sur une couche de remblai qui a servi à mettre en forme la voie. Au-dessus de la fondation, nous avons 15cm de couche de base en gravelure latéritique puis le revêtement en bicouche », a-t-il expliqué. A l'étape actuelle, M. Kondia a indiqué qu'ils sont à la phase de réalisation du terrassement, du bétonnage, des voies pour les caniveaux et les daleaux de traversées.
Les travaux d'aménagement de voiries sont en cours1 500 sur 2 000 parcelles déjà vendues
L'entreprise en charge du contrôle des travaux de bitumage est épargnée des difficultés que les entreprises rencontrent d'habitude dans ces types de travaux, c'est-à-dire, la saison des pluies et le problème des concessionnaires (SONABEL, ONEA, les fibres optiques). « Comme ici nous sommes sur un site vierge, nous n'avons pas ces problèmes. Il y a seulement que nous avons rencontré d'anciennes tombes qui ont ralenti un peu les travaux. Mais grâce aux efforts de la SONATUR, nous avons procédé aux travaux d'exhumation. A ce jour, nous avons terminé avec ça », a-t-il rassuré.
Pour le directeur technique de la SONATUR, Richard Zanré, la société n'a pas déterminé les types de logements qui sortiront de terre sur ce site. Cependant, a-t-il insisté, les clients de la SONATUR doivent respecter le cahier. « Le minimum pour les maisons d'habitation, c'est un rez-de-chaussée, R+1. Pour les parcelles commerciales, le minimum c'est R+3. Sur près de 2 000 parcelles d'habitations et commerciales, 1 500 ont déjà été mises en vente, le reste sera pour une autre phase », a argumenté le directeur technique de la SONATUR.
Le directeur technique de la SONATUR a souligné que le site regorge de près de 2 000 parcelles35% de délai consommé
Le directeur général de la SONATUR, Boureima Ouattara, a affirmé que la visite de ce jour vise à saluer les efforts des entreprises dans l'exécution des travaux et à leur demander de renforcer leur présence sur le terrain pour respecter les délais. Parce que, a-t-il informé, une grande partie des parcelles ont déjà été commercialisées. Les clients de la SONATUR n'attendent que la fin de la viabilisation pour entamer les travaux de construction. Il a terminé sa visite non sans exprimer sa satisfaction partielle quant au niveau d'avancement des travaux et la qualité des ouvrages constatés sur place.
Le directeur général de la SONATUR a salué les efforts des entreprisesPour rappel, les travaux sur le site de Silmiougou sont repartis en trois lots. Il y a, dans un premier temps, les travaux de bitumage de 4,5 km de voieries en enduit superficiel, bicouche. Le deuxième lot concerne la réalisation des voies en terre sur 14,5 km et des linéaires de caniveaux. Le troisième lot brasse les travaux d'aménagement de voieries en terre et des ouvrages d'assainissement. Les entreprises ECR-BTP, le groupement GERBATP/GTB et le groupement EKS/STE sont chargées de l'exécution des travaux.
Obissa Juste Mien
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A son audience publique de ce mercredi 15 janvier, la Cour constitutionnelle a statué sur le contentieux des résultats provisoires des élections législatives nationales organisées en décembre dernier à Yakoma (Nord-Ubangi) et Masimanimba (Kwilu). Elle a également reçu l'avis du ministère public.
Le Bureau d’études et d’appui au développement (BEAD) dénonce la mauvaise utilisation des produits phytosanitaires dans le maraichage dans la région de Boga par les agriculteurs dans le Sud d’Irumu. Cette organisation qui regroupe des techniciens agronomes, l’a fait savoir mardi 14 janvier à la clôture de l’évaluation de la campagne agricole 2024 dans les foyers paysans dans cette région.
Après plus de quatre ans passés à la tête de la Direction provinciale de la Police nationale du Lorum, Aboubacary Siribié passe le témoin au commissaire Oumarou Dialla. Ce mardi 14 janvier 2025, le nouveau directeur a été officiellement installé dans ses fonctions par le capitaine Djibril Bassolé, haut-commissaire de la province, nous informe l'Agence d'information du Burkina, dans sa parution du mercredi 15 janvier 2025.
Malgré tous les efforts fournis pour un retour à la paix en tant que commissaire central à Titao, Oumarou Dialla dit quitter son poste avec un regret. Celui de n'avoir pas vu la fin du terrorisme avant d'aller servir ailleurs. « J'avais voulu fêter avec la population de Titao la victoire finale » a-t-il lâché.
Promu au poste de Directeur provincial de la Police nationale du Lorum en remplacement de Aboubacary Siribié, l'homme se dit satisfait de son séjour dans la localité car, épaulé par la population pour faire reculer l'insécurité. « Cela nous a permis de faire bloc contre le terrorisme. Dieu merci aujourd'hui, nous avons une lueur d'espoir au Loroum avec un retour progressif des populations » s'est-il réjoui.
En cédant sa place à Oumarou Dialla, Aboubacar Siribié lui, rejoint le Houet, toujours en tant que Directeur provincial de la Police. Il a souhaité de la population et de ses collaborateurs, qu'ils accompagnent son remplaçant dans la mission qui est la sienne. Quant à lui, il dit avoir foi en l'homme et ne doute pas de ses capacités à relever les défis qui l'attendent. « Je suis confiant qu'il sera à la hauteur de la mission qui lui sera assignée » se convainc-t-il.
Rappelons que la cérémonie s'est tenue en présence du chef de Titao. Tout en souhaitant bon vent au Directeur sortant et en félicitant le Directeur entrant, invite a été faite à ce dernier, à marcher dans les pas de son prédécesseur et continuer à unir les populations.
Erwan Compaoré
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Les acteurs du projet « Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT) » sont à Ouagadougou pour une rencontre de 72 heures. Les travaux d'échanges avec les experts ont débuté ce mercredi 15 janvier 2025 et prendront fin le vendredi 17. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du suivi et évaluation des recommandations formulées lors des travaux des directeurs généraux des douanes de l'Alliance des États du sahel (AES) et du commissaire général de l'Office togolais des recettes qui a eu lieu en septembre 2024 à Lomé, au Togo.
Le projet SIGMAT se présente comme un outil essentiel pour moderniser les administrations douanières. Simplifiant et harmonisant ainsi les procédures de transit douanes pour une plus grande efficacité dans le transport de marchandises. Il vise à connecter les bureaux de douanes des quatre pays afin de faciliter le transit des marchandises et le commerce.
Au cours de ces 72 heures, les experts venus du Mali, du Niger, du Togo et ceux du Burkina Faso vont évaluer l'interconnexion des différents systèmes informatiques douaniers des quatre pays. Ce qui va permettre de mieux suivre le transit et d'avoir des informations en temps réel sur le terrain. Ce afin d'éviter les fraudes et de sécuriser les recettes, selon le directeur général des douanes du Burkina Faso, Adama Ilboudo.
Lancé en juillet 2024, le projet SIGMAT est un projet essentiel pour le développement des économies des quatre pays et pour la facilitation des échanges dans la sous-région.
Le directeur général des douanes burkinabè, Adama Ilboudo a invité les experts à trouver des solutions adaptées et pérennes« Les défis auxquels nous faisons face aux 21e siècle imposent une collaboration étroite innovante et stratégique entre nos administrations douanières. Le projet d'interconnexion des systèmes informatiques douaniers n'est pas seulement une réponse technique mais également un levier stratégique pour faciliter les échanges commerciaux au sein de nos États, pour renforcer la lutte contre la fraude douanière et les trafics illicites et pour optimiser la collecte des recettes fiscales indispensables au financement de nos politiques publiques. Cette réunion constitue une étape décisive pour évaluer les progrès réalisés dans l'interconnexion entre les États membres de l'AES et le Togo. Elle est également l'occasion unique de revisiter les recommandations issues de la rencontre de Lomé en septembre 2024 », a indiqué le chef des douanes burkinabè.
Il a invité les experts à trouver des solutions harmonisées et durables. « Vos discussions doivent se concentrer sur des solutions concrètes et pérennes, il s'agit notamment d'un partage d'expériences afin de tirer les leçons des succès et des défis rencontrés dans chaque pays », a dit M. Ilboudo aux experts.
Il a dit être convaincu que, grâce à leur expertise et engagement, les conclusions de cette rencontre seront à la hauteur des attentes des différents pays.
Venu du Mali, le directeur général adjoint des douanes, Ahmed Ag Boya a, dans son allocution, rappelé que cette rencontre de trois jours est déterminante. Car, elle doit établir un état des lieux précis et rendre compte aux directeurs généraux et au commissaire général du chemin parcouru et des obstacles éventuels. Il a exhorté les experts à donner le meilleur d'eux pour des résultats satisfaisants.
Le directeur général adjoint des douanes du Mali, Ahmed Ag Boya a exhorté les experts à donner le meilleur d'eux pour des résultats satisfaisants« Je les engage à ne ménager aucun effort pour l'interconnexion effective de nos systèmes informatiques et cela dans les plus brefs délais », a laissé entendre le directeur général adjoint des douanes du Mali.
Il a rappelé qu'au lendemain de la création de l'AES, les directeurs généraux des douanes de l'AES et le commissaire général de l'Office togolais des recettes ont tenu leur première réunion à Niamey, au Niger les 24 et 25 juillet 2024.
« Cette importante réunion a été précédée de celle du Comité de pilotage de l'interconnexion des systèmes informatiques des administrations des douanes des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) et de la République du Togo les 22 et 23 juillet 2024, toujours à Niamey au Niger. À l'issue de ces réunions, plusieurs recommandations ont été formulées portant aussi bien sur les modalités pratiques de gestion de la sortie des États de l'AES de la CEDEAO que sur l'amélioration de l'interconnexion entre nos États, en vue d'une facilitation et sécurisation plus poussées de la mise en œuvre des procédures douanières et des échanges commerciaux », a rappelé Ahmed Ag Boya.
C'est dans cette optique et pour renforcer la dynamique de l'interconnexion entre les quatre pays, que l'Office togolais des recettes a organisé une réunion d'évaluation des interconnexions des systèmes informatiques des administrations des douanes de l'AES et du Togo à Lomé en septembre dernier, ajoute-t-il.
« La réunion de Lomé a instruit les experts d'organiser deux réunions de suivi-évaluation respectivement à Ouagadougou et à Bamako, sur l'ensemble des recommandations retenues. La présente rencontre se tient en application des instructions des directeurs généraux et du commissaire général des douanes », a fait savoir le directeur général adjoint des douanes du Mali.
Rama Diallo
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De violents affrontements opposent, ce mercredi 15 janvier, l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23/AFC sur plusieurs fronts dans trois des six territoires du Nord-Kivu. Des sources locales parlent de l’avancée des FARDC dans le Nyiragongo et Bwito, alors que l’agglomération de Ngungu serait de nouveau réoccupée par les rebelles.
Ce samedi 11 janvier 2025, Naomie Glawdys DEMBÉLÉ, étudiante de la 3e promotion de l'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM), a brillamment présenté ses travaux de recherche pour l'obtention d'une licence en information-communication option Communication numérique des organisations.
Le jury était composé de :
• Dr. PARE, président du jury,
• Dr. Sanibe Franck Tidiane Arnaud TRAORÉ, directeur de mémoire,
• M. Josias DIENDERE, évaluateur.
Le sujet de sa recherche était intitulé : « Analyse de la communication digitale de « Doux Goût ». Selon son directeur de mémoire, Dr. Tidiane TRAORÉ, l'impetrante a démontré une « maîtrise des enjeux communicationnels dans le domaine numérique. »
Le jury, a salué la pertinence du thème choisi, tout en soulignant quelques erreurs mineures, notamment des coquilles dans le document. Des critiques constructives et des suggestions ont également été faite afin d'apporter des corrections permettant d'enrichir l'analyse. Les membres du jury ont également insisté sur l'insuffisance des données qui ont manqué à rendre son travail beaucoup plus scientifique.
Après une discussion approfondie, le jury a jugé le travail recevable et a attribué à Naomie Glawdys DEMBÉLÉ une note de 15/20, mention Bien, en reconnaissance de l'originalité et de la qualité de son sujet.
« C'est avec une grande fierté, que j'ai soutenu mon mémoire qui a été le fruit d'un travail acharné et d'une passion pour le domaine du numérique. Le jury a jugé mon document recevable avec la mention ''bien''. Je suis impatiente de mettre mes connaissances pratiques au service des organisations tout en contribuant à optimiser leur visibilité sur le web » a déclaré l'impétrante.
Elle n'a pas manqué de remercier les membres du jury pour leur disponibilité, les co-fondatrices de Doux Goûts pour la qualité de l'accueil au sein de leur entreprise. Elle a tenu aussi à remercier sa famille et toutes les personnes qui l'ont accompagnée dans ce parcours.
Aux étudiants présents dans la salle, les membres du jury ont insisté sur l'importance de la soutenance en tant qu'exercice indispensable, non seulement pour valider le parcours académique, mais aussi pour faciliter une insertion professionnelle réussie. Ils ont rappelé que la soutenance est un moment clé qui met en valeur les compétences acquises au cours des années d'études.
ISCOM.com
Réclamant leur salaire du mois de décembre 2024 non encore perçu, les enseignants de la province du Mai-Ndombe en colère, ont saccagé les installations et les biens de la Caritas diocésaine à Inongo. L’acte a été posé lors d’une manifestation spontanée mardi 14 janvier pour exiger la paie de décembre.
Ce mercredi 15 janvier 2025 marque en effet une décennie d'engagement, d'innovation et de proximité avec chaque Burkinabè. Depuis 10 ans, nous avons été à vos côtés, répondant à vos besoins avec des solutions adaptées pour simplifier votre quotidien et soutenir vos projets.
Pour ces 10 ans de confiance et de fidélité, recevez la profonde gratitude de la Banque De l'Union Burkina Faso (BDU-BF)
Avec la BDU-BF vos ambitions n'ont pas de limites.