Après ses récentes rencontres avec les responsables du Bloc Républicain (BR) et de l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R), le ministre d'Etat, Romuald Wadagni l'Économie échangera ce jeudi 04 septembre 2025, avec les dirigeants du Mouvement des Élites Engagés pour l'Émancipation du Bénin (Moele-Bénin).
Le ministre d'Etat Romuald Wadagni, candidat désigné de la mouvance présidentielle pour l'élection présidentielle de 2026, poursuit sa série de consultations politiques. Il est annoncé une rencontre avec le Mouvement des Élites Engagés pour l'Émancipation du Bénin (Moele-Bénin) présidé par Jacques Ayadji.
La séance est prévue pour ce jeudi 4 septembre au siège national du parti à Cotonou. Elle réunira le bureau politique national du Mouvement des Élites Engagés pour l'Émancipation du Bénin (Moele-Bénin) soutenant les actions du gouvernement en place.
Cette démarche s'inscrit dans une dynamique de rassemblement des forces de la mouvance autour de la candidature de Romuald Wadagni.
A.A.A
Soixante dix (70) véhicules ont été interceptés pour chargement hors gabarit, mardi 2 septembre 2025. L'opération a été menée dans plusieurs départements du Bénin par l'Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT), en collaboration avec le Centre National de Sécurité Routière (CNSR), la Police Républicaine, ainsi que les Directions Départementales du Cadre de Vie et des Transports.
Les autorités béninoises luttent contre les chargements hors gabarit. C'est à travers une opération qui vise aussi à sensibiliser les transporteurs. Selon les informations, 70 véhicules ont été interceptés dont 24 à Kandi (Alibori) ; 23 véhicules à Porto-Novo, Ikpinlè, Okéita (Ouémé et Plateau), 14 dans le Littoral et 9 dans l'Atacora.
Au-delà des sanctions, les équipes sur le terrain ont sensibilisé en expliquant aux chauffeurs les risques d'accidents liés aux excès de chargement, les dommages aux infrastructures routières, mais aussi les impacts économiques d'une telle pratique.
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 03 septembre 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-I. Interdiction des constructions en matériaux précaires dans la zone de la route des Pêches.
La mise en œuvre croissante du programme de modernisation des infrastructures urbaines dans plusieurs villes du pays notamment celles du Grand Nokoué, appelle un encadrement des aménagements, particulièrement des constructions situées sur certains axes stratégiques tels que la route des Pêches dont la vocation touristique s'affirme de plus en plus.
Afin de préserver cet atout, dans le contexte où cette zone bénéficie actuellement d'importants investissements de diverses natures, il conviendrait d'y interdire l'édification de constructions en matériaux précaires.
Le présent décret est donc pris à cette fin. Aussi, les propriétaires, présumés propriétaires et détenteurs de parcelles abritant de telles constructions sont-ils invités à procéder à leur démantèlement au plus tard, le 31 décembre 2025.
A cet effet, pour ceux d'entre eux ne justifiant pas de la capacité à recouvrer leur logement du fait de cette démolition, il a été décidé qu'un appui soit apporté à leur réinstallation.
I-2. Réglementation, dans l'agglomération du Grand Nokoué, de la circulation des véhicules lourds de transport.
La circulation des véhicules de transports poids lourds ou gros porteurs constitue une source de désagréments pour le voisinage immédiat, à cause de nuisances sonores, de pollution atmosphérique due à l'état défectueux de ceux-ci, de perturbation de la mobilité des usagers de la route avec des risques d'accidents parfois graves, etc.
A cela s'ajoutent les stationnements anarchiques, la destruction des feux tricolores et d'autres équipements de sécurité routière, la dégradation en situation de panne de la chaussée, occasionnée par des écoulements de fluides et lubrifiants.
En raison de ce que la réparation et la réhabilitation des routes dégradées nécessitent d'importantes ressources financières et tenant compte du programme de modernisation des infrastructures urbaines qui se développe dans les villes du Grand Nokoué, il devient impératif de mettre en place un système d'exploitation et de gestion efficace des services de transport routier afin d'assurer la durabilité et la rentabilité du réseau.
C'est pourquoi, le présent décret réglemente dans cette agglomération, la circulation des véhicules lourds de transport de marchandises.
Dès son adoption, il sera accordé aux acteurs concernés, un moratoire de trois mois pour s'y conformer afin qu'à compter du 1er janvier 2026, ses dispositions entrent effectivement en vigueur.
Au titre des mesures normatives, ont été par ailleurs adoptés, les décrets portant :
approbation des statuts modifiés de la Société des Aéroports du Bénin ;
mise en place de cadre de concertation et de facilitation de l'exécution des projets et programmes nationaux dans les communes ;
attributions, composition, organisation et fonctionnement de la Commission nationale permanente chargée du suivi de la chefferie traditionnelle et nomination de ses membres.
II- COMMUNICATIONS
II-I. Travaux de construction d'un stade départemental de type omnisports à Parakou.
Le projet à réaliser intègre entre autres le terrain de football principal en gazon synthétique de qualité FIFA Quality Pro et la piste d'athlétisme, les terrains de handball, de basketball, de volley-ball et de tennis avec un revêtement composite souple sol sportif ; de même que les tribunes, le local technique, la plateforme camera, le château d'eau et le forage.
Le Conseil a autorisé la contractualisation avec des entreprises qualifiées en vue de l'exécution des travaux, à charge pour les ministres concernés de veiller au respect scrupuleux des prescriptions de leurs cahiers des charges.
II-2. Approbation du Plan stratégique 2026-2030 du Centre universitaire d'Enseignement professionnel.
Avec la phase pilote qui a permis d'opérationnaliser une première formation au métier d'entrepreneur agricole en octobre 2022 à l'Institut universitaire d'Enseignement professionnel des métiers de l'agriculture de Djougou, un modèle pédagogique professionnel innovant a été conçu et testé avec satisfaction.
Aussi, sur la base d'un diagnostic de la demande du marché de l'emploi et des offres de formation actuelles et à venir, le présent plan a-t-il été élaboré.
Dans une démarche qui garantit un bon arrimage avec la stratégie nationale de l'Enseignement et de la Formation techniques et professionnels, il prévoit plusieurs filières au sein dudit institut. Ainsi, l'ouverture de sept (7) nouveaux instituts est envisagée dans au moins huit (8) secteurs économiques au profit de trois mille (3.000) apprenants en formation diplômante d'ici 2030.
A ceux-ci s'ajouteront des apprenants en formation qualifiante courte de spécialisation et en formation continue.
Le Conseil a donc approuvé le plan stratégique assorti de son cadre programmatique comprenant trois (3) orientations stratégiques, trois (3) objectifs stratégiques et sept (7) axes stratégiques débouchant sur trois (3) programmes.
II-3. Approbation du Plan national de développement sanitaire 2026-2030.
Il s'agit d'un document de référence pour l'ensemble des acteurs du secteur de la Santé, en lien avec l'atteinte des objectifs de la Politique nationale de Santé sur la période 2018-2030.
Ce plan a pour finalité de favoriser l'amélioration de l'état de santé et du bien-être des populations et s'inscrit dans les perspectives des Objectifs de Développement durable (ODD).
Son contenu tient compte des faiblesses de la précédente édition conformément à l'évaluation qui en a été faite et intègre les nouveaux défis du secteur.
D'un coût estimatif de 996.391.637.000 FCFA, sa mise en œuvre permettra, entre autres, de renforcer la gouvernance du secteur de la Santé, d'améliorer les prestations de service et la qualité des soins, dans un environnement où la disponibilité des produits de santé ainsi que des infrastructures et des équipements traduisent les avancées notables du secteur.
II-4. Approbation du Plan stratégique 2025-2029 du ministère de la Défense Nationale.
Ce document a été élaboré suivant une démarche participative et inclusive, en référence aux stratégies nationales de développement, aux Objectifs de Développement Durable, aux enjeux et défis sécuritaires actuels, de même que ceux futurs ainsi qu'à la situation géostratégique qui prévaut dans la sous-région et dans le monde.
Il est porté par la vision que « les Forces Armées béninoises (FAB) sont, à l'horizon 2029, une armée républicaine au service de la Nation, moderne et ouverte sur le monde, en mesure de contribuer au développement harmonieux et durable de l'espace national ainsi qu'à la paix et à la sécurité internationale. »
Pour ce faire, son opérationnalisation s'appuie sur trois programmes découlant d'autant d'objectifs stratégiques que sont : (i) améliorer la performance du ministère ; (ii) assurer la disponibilité opérationnelle des forces ; et (iii) améliorer le rayonnement des FAB sur la scène internationale.
Les ministres impliqués dans sa mise en œuvre et le suivi des actions accompliront les diligences nécessaires à cette fin.
II-5. Mise en place d'un Programme national de Lutte contre le mariage d'Enfants.
Le mariage précoce constitue une menace réelle pour l'avenir des jeunes filles et des adolescentes, avec des conséquences multiformes.
En dépit de l'action de l'Etat, cette déviance persiste ici et là. Aussi, urge-t-il, pour protéger davantage les enfants qui y sont exposées, de renforcer les actions déjà en cours.
D'où le présent programme qui vise à réduire le mariage d'enfants au Bénin, de 33% en 2019 à 15 % en 2029, soit une diminution de 18 points sur les 4 années à venir afin que les enfants notamment les filles, soient protégées contre le mariage et les grossesses précoces.
A cet effet, le programme s'évertuera à renforcer le dispositif de protection et de prise en charge en matière de lutte contre le mariage d'enfants ainsi que l'engagement des communautés, des familles et des enfants pour la lutte contre le phénomène.
II-6. Incorporation dans le corps des gardes forestiers en qualité de spécialistes des Eaux, Forêts et Chasse, de trois cent cinquante-huit (358) rangers recrutés au profit des brigades forestières des parcs nationaux.
La présence de ces agents initialement recrutés par la structure en charge de la gestion des parcs de la Pendjari et du W, contribue grandement à la bonne tenue globale de ceux-ci, laquelle se traduit par leur meilleure protection et une tendance à l'accroissement de la population des espèces fauniques.
Aux termes de la loi n° 2020-18 du 3 juillet 2020 portant statut spécial des fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse, il est prévu au niveau des corps, le recrutement des spécialistes dont les rangers.
Etant déjà en fonction au sein des brigades de protection et de surveillance, le Gouvernement avait marqué son accord pour leur recrutement sur titre et leur incorporation en vue d'une meilleure stabilisation des parcs, tenant compte des expériences qu'ils ont acquises.
II-7. Organisation d'un test de sélection pour renforcer la base de compétences des Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) du primaire.
Sur la base des besoins exprimés par le ministère des Enseignements maternel et primaire au titre de l'année scolaire 2025-2026, le déploiement de 2.319 AME sera nécessaire pour maintenir la norme d'un enseignant par classe et favoriser un bon déroulement des activités académiques.
Or, la base dédiée ne dispose plus d'un nombre suffisant pour couvrir ces besoins.
D'où la décision d'organiser le présent test pour lequel les candidats devront être titulaires, soit du certificat d'aptitude pédagogique, soit du certificat élémentaire d'aptitude pédagogique option enseignement primaire, ou du baccalauréat.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé sous cette rubrique, l'organisation :
en septembre 2025, de l'atelier de formation à l'utilisation de l'outil d'évaluation des États parties à la Charte africaine des valeurs et principes de la Fonction publique et de l'Administration ;
– du 22 au 26 septembre 2025, de la Semaine nationale de la Microfinance (SeNaMif) ;
– de la 16ème Conférence des ministres en charge de l'Emploi et de la Formation professionnelle de l'espace UEMOA, le 26 septembre 2025.
Et la participation du Bénin :
– au Salon de la Production agricole-carrefour européen au parc-expo de Rennes en France, du 16 au 18 septembre 2025 ;
– à la Conférence mondiale de l'UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable, MONDIACULT 2025, du 29 septembre au 1er octobre 2025 à Barcelone en Espagne ;
– aux réunions statutaires et autres rencontres à l'extérieur du ministère des Enseignements Maternel et Primaire, au titre de l'année 2025.
Fait à Cotonou, le 3 septembre 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi Ould Tah a reçu, mardi 2 septembre 2025, le président de la Commission de l'Uemoa Abdoulaye Diop à Abidjan en Côte d'Ivoire.
La Commission de l'Uemoa et le groupe de la Banque Africaine de Développement échangent sur le renforcement de leur partenariat. Abdoulaye Diop a félicité le nouveau Président de la BAD et a soulevé dans les échanges plusieurs questions liées à l'économie dans la zone UEMOA. Il n'a pas manqué de présenter en bref à Sidi Ould Tah, la Vision 2040 de l'Union et le Plan stratégique IMPACT 2030 de la Commission de l'UEMOA.
Abdoulaye Diop s'est également réjoui de la coopération entre la Commission et la Banque. Ce partenariat a permis l'exécution de plusieurs projets à savoir : le renforcement de la compétitivité du secteur privé de l'UEMOA, le développement intégré des zones transfrontalières, le développement des infrastructures de transport ainsi que la facilitation de la libre circulation des personnes dans l'espace communautaire.
Le nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Sidi Ould Tah, a salué les avancées de l'UEMOA. Il a réaffirmé sa volonté pour le renforcement de la coopération entre la BAD et l'institution sous-régionale.
A.A.A
Les ministres du gouvernement de Patrice Talon sont de retour à leur poste après les congés pris en août 2025. La séance hebdomadaire du Conseil des ministres s'est tenue, ce mercredi 03 septembre 2025, en présence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Voici les grandes décisions.
La candidature de Romuald Wadagni à l'élection présidentielle de 2026 continue de susciter des réactions à travers le pays. À Tchaourou, la jeunesse du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R) n'a pas tardé à exprimer son soutien ferme au ministre d'Etat de l'Économie et des Finances, désigné comme candidat de la mouvance présidentielle.
Des jeunes leaders de la commune de Tchaourou saluent la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de leur parti pour la présidentielle 2026. Ils ont adressé une demande à Romuald Wadagni ; celle de faire de Tchaourou le point de départ officiel de sa campagne nationale.
Lors des dernières élections municipales, le parti UP-R s'est imposé comme la première force politique de la commune de Tchaourou grâce à une mobilisation massive des électeurs en faveur de la majorité présidentielle.
Les jeunes UP-R de Tchaourou affirment ainsi leur volonté de s'impliquer pleinement dans la campagne de 2026 et de mouiller le maillot pour le candidat Romuald Wadagni.
A.A.A
Dans une déclaration, l'ancien ministre Christian Enock Lagnidé a lancé un appel vibrant à l'unité nationale, à la solidarité et à la poursuite de l'œuvre engagée sous le leadership du président Patrice Talon.
Dans son adresse, Christian Enock Lagnidé n'a pas manqué de rendre un hommage appuyé au chef de l'État sortant, dont il salue « la vision, le leadership et l'immense œuvre ». À ses yeux, le président Talon a accompli une mission historique « avec triomphe », en menant des réformes audacieuses.
Poursuivre le développement
Soucieux du devenir du Bénin après 2026, Christian Enock Lagnidé insiste sur la nécessité d'une gouvernance locale efficace et inclusive. Il rappelle avoir, dès janvier 2025, saisi la Cour constitutionnelle (requête n°0164) afin de contribuer, en tant qu'acteur averti, au débat national autour de trois axes majeurs : politique & décentralisation, social & droits et devoirs, industrie sportive & culturelle.
Bien qu'insatisfait de la suite réservée à sa démarche, il affirme avoir approfondi sa réflexion et recensé des pistes concrètes de solutions à ses préoccupations. Il en a livré l'essentiel dans une Note Complémentaire (n°0271) du 6 février 2025, qu'il invite les citoyens à consulter.
Pour lui, l'heure est venue de dépasser les clivages et de s'unir autour du « meilleur parmi nous » afin de consolider les acquis, dans une démarche consensuelle et républicaine. « Nous devons irrévocablement poursuivre, améliorer et réussir l'excellent développement en cours dans notre cher et beau pays », insiste-t-il.
Dans cette déclaration datée du 2 septembre 2025, Christian Enock Lagnidé rend aussi un hommage appuyé à l'ex-président Mathieu Kérékou, sous qui il fut ministre.
Fidèle à l'héritage de dialogue et d'unité de Kérékou, Lagnidé revendique une posture non partisane et lance un appel citoyen, destiné à tous, sans distinction politique.
« Mon appel à l'unité nationale, à la solidarité et au bonheur pour tous est lancé avec beaucoup d'espoir », souligne-t-il
Les Amazones U20 affronteront la Guinée le 19 septembre prochain dans le cadre des éliminatoires de la Coupe de monde féminine U 20. Après cette rencontre prévue pour se jouer à Lomé, elles seront aux prises avec l'équipe du Mali fin septembre (26 ou 28) en match retour. En prélude à ces deux rencontres importantes, le sélectionneur, Ouzérou Abdoulaye a publié la liste des joueuses retenues. Au nombre de 36, elles vont entamer un stage de préparation à Missérété ce mercredi 3 septembre 2025.
Liste des Amazones retenues
Les Guépards du Bénin enchainent les séances d'entrainement en Côte d'Ivoire pour la double confrontation avec le Zimbabwe et le Lesotho. Au terme d'une seconde séance d'entrainement ce mardi 2 septembre 2025, le gardien de but de l'équipe nationale, Saturnin Allagbé a rassuré de la détermination du groupe.
« On sent vraiment un groupe motivé qui est prêt à aborder les prochains matchs. Il nous reste quatre rencontres, et les deux qui arrivent sont capitaux puisqu'on les joue à domicile. Il faut absolument prendre les six points », c'est ce qu'a confié Saturnin Allagbé au terme d'une séance d'entrainement ce mardi 2 septembre. L'objectif de l'équipe nationale selon le gardien de but, n'a jamais changé. Il s'agit de participer à une phase finale de la Coupe du monde. « Nous allons tout donner pour ces deux prochains matchs. L'objectif reste le même : faire en sorte que le Bénin goûte à une phase finale de Coupe du Monde », confie-t-il.
Les deux rencontres contre le Zimbabwe et le Lesotho s'inscrivent dans le cadre des 7e et 8e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Guépards vont affronter le Zimbabwe ce vendredi 5 septembre ; suivra le match de la 8e journée qui se jouera le mardi 9 septembre contre le Lesotho.
F. A. A.
Produce trucks arrive at Lo Valledor, Chile’s largest wholesale market, where edible surplus is recovered for vulnerable communities; Latin America and the Caribbean lead hunger reduction, yet inequalities and malnutrition persist. Credit: Max Valencia / FAO
By Máximo Torero
SANTIAGO, Sep 3 2025 (IPS)
In perspective, good news: world hunger is beginning to decline. The State of Food Security and Nutrition in the World 2025 (SOFI 2025) reported a drop in the proportion of people suffering from hunger, from 8.5% in 2023 to 8.2% in 2024. Latin America and the Caribbean has played a pivotal role in this progress.
In 2024, undernourishment in the region affected 5.1% of the population, down from 6.1% in 2020–2021. Moderate or severe food insecurity fell significantly, from 33.7% in 2020 to 25.2% in 2024, the largest reduction recorded worldwide.
Even after crises such as the pandemic, rising inflation, and extreme climate events, progress is possible through sustained public policies, cooperation, investment, and strengthening the resilience of agrifood systems
Five countries in the region—Chile, Costa Rica, Guyana, Uruguay and now Brazil— no longer appear on the hunger map, thanks to coordinated policies in the areas of economy, health, education, agriculture, and social protection, a viable formula to tackle the structural determinants of hunger.
These figures demonstrate that, even after crises such as the pandemic, rising inflation, and extreme climate events, progress is possible through sustained public policies, cooperation, investment, and strengthening the resilience of agrifood systems.
This positive development should not hide an uncomfortable truth: these advances are not reaching everyone equally. SOFI 2025 points out that while some countries are reducing hunger, others face challenges such as increasing child stunting, overweight, and obesity. In the region, 141 million adults are obese, and 4 million children under the age of five are overweight.
The analysis of specific cases highlights contrasts: Colombia reduced hunger to 3.9% with territorial policies and support for family farming, while the Dominican Republic cut the indicator by more than 17 percentage points in two decades with a multisectoral approach.
However, progress is not always uniform. Panama and Guatemala, although reducing hunger, continue to struggle with the challenge of malnutrition. Ecuador and El Salvador face a similar paradox: while hunger is decreasing, moderate and severe food insecurity is on the rise.
In Venezuela, hunger fell to 5.9%, but the pressure of food inflation persists. Mexico has reduced its figures to 2.7%, although adult overweight reached 36% in 2022, above the regional average. In Argentina, while hunger remains at low levels (3.4%), there has been an increase in child overweight and adult obesity.
Unfortunately, the Caribbean remains the greatest challenge. Some 17.5% of the population is undernourished, and the cost of a healthy diet reaches 5.48 PPP dollars per person per day. Haiti is facing one of the world’s most severe crises: 54.2% of its population suffers from hunger. This is not only an alarming statistic; it is an urgent call to strengthen greater cooperation and investment in the region’s most fragile context.
SOFI 2025 concludes that the countries that have reduced hunger under adverse circumstances in Latin America and the Caribbean share common approaches. These include strong and well-targeted social protection systems capable of cushioning crises; and integrated policies that strengthen local production, inclusive value chains, and market access, support family farming, and promote environmental sustainability.
Added to this are productive diversification, climate resilience measures to withstand extreme events, and open and stable trade to ensure supply and moderate price volatility; as well as coordination among institutions and levels of government to align investments, and data and monitoring systems that anticipate and respond quickly to crises.
These experiences show that a combination of political will, strategic investment, and evidence-based management can reverse hunger—even in an uncertain global environment.
Excerpt:
Máximo Torero Cullen is FAO Chief Economist and Regional Representative ad interim for Latin America and the Caribbean– "L'onction de Boni Yayi, oui… mais ses casseroles, non ? : l'équation impossible des Démocrates" Chedrak Chembessi
L'image est saisissante ! Un mini-bus d'élus, notamment des parlementaires du parti Les Démocrates au siège de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) pour le retrait des formulaires de parrainage des candidats aux élections présidentielles de 2026. Pour certains, c'es le symbole d'une unité et d'une dynamique de groupe. Mais c'est aussi à y regarder de près, l'expression des fragilités de ce parti hétéroclite qui aura dans sa courte existence, montré bien plus que des signes de fissures et au sein duquel la méfiance semble régner de maître. En témoignent ces images de délégation au Cena et de mise en scène sarcastique et ironique au domicile de l'ancien chef de l'État Boni Yayi que l'on voit circuler sur les réseaux sociaux.
Mais au-delà des questionnements légitimes que l'on peut avoir sur cette cohésion de groupe, mise en scène façon Nollywood (que le monde nigérian du 7e art m'en excuse), ce qui se joue, c'est la volonté presque (in)avouée de certains élus de se soustraire de l'omniprésence de l'ancien président de la République Boni Yayi en cette veille de joutes électorales.
Car qui dit Boni Yayi, dit aussi une cascade de scandales politico-financiers ayant éclaboussé son régime. Nul ne saurait nier que l'ancien président a marqué la vie nationale. Mais sa gouvernance fut jalonnée de scandales financiers retentissants, de soupçons de corruption et d'une gestion dont beaucoup de Béninois gardent encore un goût amer. Le défenseur auto-proclamé de la Démocratie en a été un pourfendeur. Son héritage est facilement encombrant autant que son aura mobilisatrice (si l'on s'en tient à son propre baromètre) - dans les classes populaires nostalgiques de son époque - offre une fenêtre d'opportunités à manoeuvrer pour les candidats aux différentes élections.
Et c'est en cela que je me surprends, citoyen et observateur de la vie politique nationale - que ces dernières heures, l'arène politique béninoise soit marquée par un appel de pied des partisans de l'opposition ou pour le moins du parti Les Démocrates à une candidature ointe par Boni Yayi pour les prochaines présidentielles.
Je me garderai ici de nommer les potentiels candidats qui doivent s'encastrer dans cette machine Yayi, au-delà de leurs convictions et de leurs batailles de longue date contre les déboires de son régime pour nourrir leurs égos ou pour le mieux les aspirations de certains groupuscules : Candidat à une élection présidentielle, joli sésame pour le CV ou pour une notoriété de circonstance dont ils rêvent tous.
Mais il ne pouvait en être autrement. Boni Yayi, en homme de ruse politique aura réussi depuis le 15 octobre 2023 à se faire officiellement porté à la tête du parti les Démocrates, dont il était jusqu'alors président d'honneur. Ce serait donc intellectuellement malhonnête de dire que celui-ci n'a pas un rôle à jouer dans les prochaines élections présidentielles, et bien plus dans le choix du duo de candidats de son parti aux présidentielles.
Mais le comble, ce sont les hommes et les femmes qui sacrifient leurs convictions et leurs combats à l'autel de Boni Yayi pour en obtenir les faveurs pour 2026. Le mérite revient ici à la réforme du système partisan qui met à nu les limites morales et idéologiques de certaines grandes gueules et politiques de la République. Bien que leurs sbires, notamment sur les réseaux sociaux pour les plus en vue d'entre eux, aiment à rappeler à qui ose leur souligner la contradiction et la bassesse politique, qu'il ne s'agit point d'une alliance de circonstance dans le cadre des élections présidentielles. Morceaux choisis : ces candidats plébiscités et à sanctifier sous l'onction de Yayi pour les présidentielles sont membres fondateurs du parti Les Démocrates. Inutile ici de leur rappeler les soubresauts de ce parti et les vagues internes de crises de leadership et idéologiques.
Qu'à cela ne tienne, admettre la bénédiction de Boni Yayi pour les prochaines présidentielles, c'est cautionner sa gouvernance chaotique et sa vision alambiquée du développement du pays. Son pseudo-renouveau politique sous fond de marchandage électoral et de populisme n'efface en rien ses échecs socio-économiques notoires et son héritage controversé.
L'ombre du passé de Boni Yayi à la tête du pays est épaisse et résonne encore dans les mémoires collectives. Les nouveaux visages de son agenda politique ne peuvent s'en défaire.
L'époque des émotions dans le choix des leaders du Bénin est révolue. L'heure est au pragmatisme. Plus de place pour le hasard, le manque de cohérence et les approches à la pièce timbrées de scandales politico-financiers dans la République. La complaisance envers les régimes vautours est loin des derrières le peuple béninois. L'ambiguïté dans la gestion des affaires publiques au Bénin relève du passé.
Au cours des dix dernières années, le Président Patrice Talon aura défini et mis oeuvre les contours d'un nouvel ordre de gouvernance empreint de rigueur, de méthode, de planification, d'efficacité, qui doit être maintenu et renforcé sur les dix, vingt, trente prochaines années. Un bilan de réformes visibles, d'une gouvernance plus structurée et d'une vision tournée vers l'avenir.
Une vision qui ne peut être point portée et nourrie par les aventuriers et vendeurs d'illusions. Les candidats "Yayi" sont à forte probabilité, le piège d'un rêve inachevé, d'un retour en arrière, à une spirale d'approximations et d'amateurisme.
Comme l'enseignent les institutionnalistes, la proximité entre acteurs est bien plus que symbolique. Elle est l'expression d'une similitude de représentations et de valeurs, l'appartenance á un même espace de pensées et de modes d'actions. S'appuyer sur Boni Yayi pour exister électoralement, c'est embracer son espace de pensées et ses modes d'actions. C'est l'aveu même d'un référentiel commun de valeurs et de normes, l'adhésion à un régime conventionnel d'actions.
Le peuple béninois n'est pas dupe : pourquoi replonger dans les errements d'hier, quand le pays a besoin de continuité, de stabilité et de réformes sérieuses ? Le choix n'est pas du côté d'un retour nostalgique, mais du côté de la continuité, de la consolidation du progrès.
Chers Démocrates, Bienvenues dans une équation perdant-perdant.
Chedrak Chembessi, PhD