(B2) Alors que le Haut représentant de l’UE, Josep Borrell, est au Kosovo et en Serbie, la perspective de nouveaux élargissements pose plusieurs questions selon notre chroniqueur Jean-Guy Giraud
Match de Football à Belgrade (crédit : Commission européenne – avril 2018)La perspective d’un élargissement de l’Union européenne à six nouveaux États des Balkans [Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie] doit amener l’Union à s’interroger sur sa capacité à poursuivre le développement de ses activités communes à un rythme compatible avec son projet politique général visant à « faire progresser l’intégration européenne » dans le cadre « d’une union sans cesse plus étroite des peuples européens » (comme l’indique la préface du TUE).
On sait en effet que les élargissements successifs de l’Union européenne — notamment depuis 2004 – ont considérablement accru « le nombre et la diversité des États membres », ainsi que l’avait relevé le président Valéry Giscard d’Estaing lors de l’ouverture de la Convention sur le projet de constitution européenne. Depuis cette date – et en dépit des réformes apportées par le Traité de Lisbonne — ce double défi ne semble pas avoir été véritablement surmonté ni même reconnu alors même que les prochains élargissements vont le rendre toujours plus prégnant dans la vie quotidienne de l’Union.
Par une sorte ‘d’effet d’accordéon’, le centre géopolitique de l’UE se déplace progressivement vers l’Est et le Sud-Est du continent – au moment même où le Royaume-Uni – l’un de ses principaux points d’ancrage à l’Ouest – se détache du bloc européen. Ce décalage ‘tectonique’ a des implications de diverses natures dans les domaines institutionnel, économique, budgétaire, stratégiques, etc.
Les risques de blocage de l’UE
Mais il est aussi aggravé par la difficile mise à niveau des nouveaux – et sans doute des futurs – États membres dont l’évolution politique interne s’avère chaotique, imprévisible et pré-occupante. D’autant plus que cette évolution s’accompagne d’un euro-scepticisme croissant de certains des dirigeants concernés entrainant celui d’une partie des opinions nationales. Et que des situations comparables peuvent également se développer dans certains ‘anciens’ États de l’Union européenne. Ce phénomène a pour effet de ralentir – voire de bloquer dans certains cas – le développement harmonieux des politiques et actions prévues par le Traité et donc de compromettre le projet européen originel dans son ensemble.
Des mécanismes palliatifs insuffisants
Certes, le Traité prévoit divers mécanismes permettant de pallier — au moins partiellement — à l’insuffisante coopération de quelques États (ou plutôt gouvernements). Certaines avancées peuvent être étalées dans le temps ou adaptées à des situations nationales particulières. De même, la procédure de “coopération renforcée” permet à un groupe d’États de progresser dans quelques domaines sans attendre les autres. Mais, au total, l’efficacité de ces mécanismes s’avère en pratique limitée. Et, surtout, ils ne sauraient compenser les effets d’attitudes générales clairement non-coopératives développées sur certains sujets par quelques États membres. Dès lors se pose — plus que jamais auparavant — la question des moyens permettant de pallier à cette progressive paralysie de l’Union.
La voie intergouvernementale …
La principale alternative est celle de la voie ‘inter-gouvernementale’ – qui n’a d’ailleurs rien de nouvelle, mais qui présente de nombreux risques politiques et techniques au regard de l’unité et de la solidarité au sein du bloc. Le champ potentiel de cette voie est assez large.
Le Traité laisse en effet la liberté à des États (Gouvernements) de coopérer entre eux dans tous les domaines non expressément réservés ou couverts par ses dispositions. C’est-à-dire tous ceux où la compétence de l’Union n’est pas ‘exclusive’ — mais aussi ceux où cette compétence est partagée entre Union et États. D’autre part, des États peuvent, isolément ou par groupes, prévoir des mesures d’application des politiques communes plus ambitieuses que celles fixées par la norme européenne. Et ils peuvent, bien entendu, coopérer à leur guise dans tous les cas non prévus par le Traité – en s’associant même le cas échéant avec des pays tiers (comme …le Royaume-Uni). Tout ceci à condition que les accords ou pratiques intergouvernementales n’entravent pas le développement de l’action de l’Union européenne.
… utile mais risquée
Cette liberté est déjà assez largement utilisée par quelques États membres dans divers secteurs tels que la politique étrangère et de défense, la coopération judiciaire, l’environnement, la fiscalité, l’immigration, les questions sociales, etc …Si cette voie intergouvernementale – en parallèle ou en complément à l’action communautaire – est assurément bénéfique dans bien des cas, elle comporte tout de même certains risques et limites. Les risques sont ceux de la dispersion et de l’hétérogénéité des initiatives qui peuvent nuire à la lisibilité de la politique “européenne”. Mais aussi – surtout ? – le danger de fragmentation de facto du bloc entre ses différentes composantes géographiques (Nord/Sud – Est/Ouest). Les limites sont celles de la préservation de la cohésion, de l’unité, de la solidarité et de l’intérêt général au sein de l’ensemble.
Une problématique à assumer
Cette problématique — déjà largement commentée par la doctrine — n’a pas jusqu’ici été clairement posée et analysée par les institutions et les États. Elle fait certes l’objet d’une surveillance juridique de la part de la Commission et, éventuellement, de la Cour de justice européenne. Mais ce développement foisonnant de pratiques intergouvernementales gagnerait à être mieux relié au système communautaire et même encadré par celui-ci de quelque manière. Notamment sous l’angle du contrôle démocratique que le Parlement européen ne peut, par nature, assumer. La question est complexe mais incontournable. Il est peut-être temps de l’affronter globalement, ouvertement et officiellement.
(Jean-Guy Giraud)
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(B2) Présenté mardi (28 janvier) à 18h (heure de Bruxelles), en présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le plan
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(B2) Geoffrey a quitté le Parlement. Comme tous les autres députés britanniques. Cet ancien de l’armée britannique, spécialiste du renseignement, ayant servi en Irlande du Nord comme en Allemagne, qui a fini au rang de brigadier, avant de rejoindre les rangs civils, nous manquera… un peu
Geoffrey Van Orden lors du débat en plénière avec Emmanuel Macron (crédit : PE avril 2018)Ayant passé 30 ans dans les rangs de l’armée britannique et 20 ans sur les bancs bleus du Parlement européen à Strasbourg ou Bruxelles, Geoffrey ne ratait, en effet, que rarement une occasion pour ramener l’idéal européen à la réalité et de fustiger cette Europe de la défense qu’il ne voyait pas émerger. N’hésitant pas utiliser des raccourcis, il avait le verbe haut.
Laissez faire les professionnels
Invariablement, dans les débats de la sous-commission défense et sécurité, où il venait (assez) souvent, Van Orden taillait ainsi des croupières à l’Europe de la défense et finissait par célébrer la seule défense qui vaille le coup celle du lien transatlantique, seule valable à ses yeux. « L’outil militaire est une distraction au sein de l’Union européenne » était sa phrase favorite. « L’Union européenne a des ambitions militaires. Mais elle devrait laisser faire les professionnels » (1). Autrement dit : « l’OTAN ». Avec une alternative : « Si la PSDC n’existait pas, personne ne le remarquerait. Sauf que les États membres pourraient enfin se concentrer sur l’OTAN. »
Un job qui ne devrait pas exister
Au général de Rousiers qui était à la tête du comité militaire, il avait un jour lâché « Votre job ne devrait pas exister. Vous êtes une pâle imitation de l’OTAN, créée juste pour des raisons politiques. Vous et votre staff êtes juste à la recherche de missions et d’opportunités, pour justifier votre activité. » Bref, le rituel était tellement acquis que lorsqu’il s’en affranchissait quelque peu, il provoquait immédiatement quelques sourires sur les bancs. Certains se disant : Geoffrey, voyons. Il était ainsi revenu d’une mission en Somalie plutôt enthousiaste.
Un remainer critique, analyste du désenchantement britannique
Patriote britannique, il n’en avait pas moins appelé à rester dans cette Union européenne qu’il n’a pas manqué de critiquer, histoire de rester fidèle à son ‘motto’, ne jamais céder aux sirènes de son drapeau trop bleu à son goût et pas assez rouge et blanc … Ce mercredi (29 janvier), lors du débat au Parlement européen sur le vote de l’accord de retrait du Brexit, il n’a pas manqué de dire le fond de sa pensée. « Nous quittons les institutions de l’UE, les réglementations de plus en plus intrusives, le champ d’action politique de la Cour de justice européenne et l’appétit insatiable pour une intégration politique plus poussée avec son dégoût pour la souveraineté nationale. C’est là le problème : nous estimons que le projet européen est allé trop loin. » a indiqué celui qui était aussi le chef des Tory au Parlement. « À mesure que les frontières nationales s’érodaient et que de plus en plus de domaines politiques devenaient des compétences de l’UE, le désenchantement britannique s’est intensifié. »
Une Grande-Bretagne qui reste européenne et… otanienne
Dans ce discours d’adieu au Parlement européen, Van Orden a appelé les Européens à ne pas enterrer trop vite le côté européen de son pays. « La Grande-Bretagne restera une puissance européenne, la première puissance européenne au sein de l’OTAN, engagée dans la sécurité des démocraties du continent européen, partageant nombre des points de vue et des aspirations des nations d’Europe ; un pays indépendant et souverain ayant des relations amicales avec l’UE. […] Il est dans l’intérêt à la fois de l’UE et du Royaume-Uni qu’un bon accord, basé sur un précédent, soit conclu dans l’amitié – et d’ici la fin de cette année. »
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Une approche suspecte a été reportée au centre maritime britannique (UKMTO), non loin du Yémen le 11 janvier, au matin. Sept embarcations rapides, avec chacune 4 personnes à bord se sont approchées rapidement (12’05 Nord et 45’24 Est) d’un tanker. Fausse alerte. L’équipage est sain et sauf. À suivre
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(B2) La ministre française des armées Florence Parly était venue à Washington pour demander aux Américains de bien vouloir rester en Afrique, notamment au Sahel. Elle repart les mains vides, à écouter les Américains
Florence Parly et Mark Esper (crédit : Ministère français de la Défense / twitter)Une « véritable lune de miel opérationnelle » entre la France et son allié américain, avait tweeté la ministre française des Armées Florence Parly lors de sa rencontre avec le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, dans les locaux de l’ambassade de France à Washington.
Les menaces russes et chinoises
Mais cette ‘lune de miel’ semble s’être achevée en déroute si on lit bien le compte-rendu officiel dressé par le Pentagone. Les deux responsables « ont reconnu les menaces posées par la Russie et la Chine en cette ère de concurrence entre grandes puissances » indique le ‘readout‘ publié après la réunion. Mark Esper a « remercié la ministre pour son engagement en faveur du partage du fardeau et ont discuté de la manière dont les États-Unis et la France peuvent continuer à travailler ensemble pour approfondir la coopération transatlantique et assurer la sécurité collective »… Court !
Merci beaucoup, demandez aux Européens
Lors de sa conférence de presse, l’Américain a été explicite. Il a rendu hommage à la France : « Un véritable leader dans le Sahel. Je donne un grand crédit pour ce qu’ils ont fait, leur engagement, des milliers de soldats. » Mais c’est tout ! Le Sahel c’est l’affaire des Européens : à eux d’être solidaires. « Je pense qu’il est temps que d’autres alliés européens apportent également leur aide dans la région, et cela pourrait compenser les changements que nous apporterons au fur et à mesure que nous envisagerons les prochaines étapes en Afrique » a indiqué Mark Esper.
Commentaire : un propos à ne pas prendre à la légère…
Le propos est dur, franc et direct. Mais comment ne pas le partager. À force de crier « sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !… » pour reprendre l’expression du général De Gaulle (1), les Européens doivent assumer. Le Sahel est effectivement davantage important pour l’Europe pour les États-Unis. À nous d’assumer.
Il est impensable aujourd’hui qu’un continent comme l’Europe qui se dit ‘puissance’, qui affirme tous les quatre matins l’importance de la défense, soit incapable de fournir les capacités nécessaires de transport stratégique ou d’information et de renseignement (ISR) en particulier. Cela fait bientôt trente ans que le constat de ces lacunes a été dressé, de façon très précise, en particulier lors de la première guerre du Golfe en 1990-1991 ou de l’intervention au Kosovo en 1999. Il serait temps de passer à l’œuvre.
D’un autre côté, il serait intéressant que les Américains tiennent le même discours vis-à-vis de l’Iran, en laissant les Européens laisser gérer la question qui les concerne davantage, par la proximité géographique du pays avec le continent. Comment ne pas voir aussi dans cette décision qui suit un cheminement stratégique, logique (concentrer l’effort américain sur l’Asie et le Moyen-Orient), un certain sens tactique. Le moment choisi n’est pas fortuit.
En annonçant ce départ, Washington fait pression sur Paris, comme il l’a fait sur Berlin avec l’annonce de possibles taxations sur les véhicules. Ou comme il fait pression sur Londres, avec la négociation d’un accord commercial pour l’après-Brexit. Un chantage soigneusement dosé, qui ‘tape’ là où cela fait mal, pour faire plier chacune des parties du E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) engagé dans un défi diplomatique d’envergure : conserver ‘vivant’ l’accord sur le nucléaire iranien. Ce JCPOA honni à Washington et que Donald Trump a juré d’abattre.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Le Dixmude est présent au large de la Grèce ces jours-ci pour un exercice avec les forces armées helléniques et américaines, dénommé «Alexandre le Grand 2020». Mais l’intérêt de la présence du porte-hélicoptère français était ailleurs, hier, avec l’escale au port du Pirée
Dans les entrailles du navire, la volonté d’unir ‘nos’ forces
De nombreux journalistes (presse écrite, télévision) ont ainsi pu pénétrer, lundi (27 janvier), dans les entrailles du BPC français, ainsi que plusieurs personnalités, à commencer par le ministre grec de la Défense Nikos Panagiotopoulos. « La présence du Dixmude, est la preuve solide de la volonté d’unir nos forces » a-t-il affirmé.
Emmener progressivement la Grèce dans le premier cercle de la défense européenne
L’ambassadeur de France en Grèce, Patrick Maisonnave, a été particulièrement éloquent. Il s’agit « d’emmener progressivement la Grèce vers le premier cercle de la défense européenne ». En témoignent, les contacts entre « nos ministères de la défense », entre les états-majors, « plus fréquents ».
Athènes retrouve le chemin de l’Europe
La Grèce, longtemps absente de la défense européenne, semble en effet avoir retrouvé le chemin européen. Elle est partie prenante de plusieurs projets de la coopération structurée permanente (PESCO), candidate à l’Initiative européenne d’intervention (lire : Avec huit groupes de travail, le ‘club de planification stratégique’ de l’IEI prend forme), a décidé de contribuer à l’initiative française dans le Détroit d’Ormuz (EMASOH) (lire : La mission EMASOH portée sur les fonts baptismaux par huit États membres de l’UE. Démarrage : mi-février) et accompagne le ‘Charles’ (lire : Un groupe aéronaval autour du Charles-de-Gaulle se déploie, avec des Européens, épisodiques (v5).
Une présence permanente en Méditerranée orientale
L’escale du Dixmude au Pirée participe « de la volonté française d’être davantage présents dans cette partie du monde » a ajouté l’ambassadeur français. Et d’annoncer — ce qui tient particulièrement chaud au cœur des Grecs, en plein bras de fer avec la Turquie, en Méditerranée orientale —: la présence permanente en Méditerranée orientale d’une frégate française. » À la veille de la visite du Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis à l’Élysée, cette annonce est tout, sauf anodine. Cela vise à apporter à la Grèce « des formes de réassurances stratégiques dont elle a besoin », selon les termes de P. Maisonave.
Accompagner la Grèce pour qu’elle devienne plus apte à faire respecter sa souveraineté
La Grèce renouvelle aussi certains équipements militaires. Athènes et Paris sont ainsi toujours en pourparlers pour la livraison de deux frégates « le nec plus ultra des frégates françaises » comme le dit P. Maisonnave. Un contrat de mise à niveau de la flotte d’avions Mirage 2000 a été conclu. Et un autre contrat similaire pour la mise à niveau des hélicoptères grecs NH90 va l’être. Il s’agit « d’accompagner la Grèce pour qu’elle devienne plus apte à faire respecter sa souveraineté dans cette région du monde ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article Une mission terrestre d’observation du cessez-le-feu en Libye. Les Européens y travaillent. Les différentes options est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Les relations cinématographiques entre la Chine et la France, depuis une décennie, sont nombreuses et de nature diverse. Alors qu'aux États-Unis, dont les liens économiques avec la Chine sont sous tension, on note plusieurs docu-reportages, peut-être pour tenter une détente , en France, où cette problématique n'existe pas, c'est un certain nombre de fictions qui semblent témoigner d'un intérêt pour ce pays, ses citoyens, sa culture, voire sa langue. Mais la plupart de ces films jettent-ils véritablement (...)
- Contrebande / Chine, Cinéma, France, Culture(B2) Les autorités américaines ont finalement joué le jeu « de la transparence totale » sur le bilan exact des militaires blessés lors des frappes iraniennes sur deux bases en Irak le 8 janvier dernier (1).
Un renversement des positions
Après des déclarations ‘matamores’ des deux côtés : Donald Trump expliquant fièrement, sur le ton ‘même pas mal’, qu’il n’y avait pas de morts ni blessés, et les Iraniens expliquant au contraire avoir fait beaucoup de victimes, l’heure est à la révision des pendules, voire à un renversement des positions. Les Américains recensent un maximum de blessés, dans un esprit de « transparence », sans qu’on sache exactement leur état. Tandis que la diplomatie iranienne affirme n’avoir voulu fait aucune victime et que le but était ailleurs.
34 blessés US dont 17 toujours suivis ou hospitalisés
Le Pentagone a revu à la hausse le bilan des victimes des frappes. 34 membres au total ont reçu un diagnostic de commotion cérébrale et de traumatismes crâniens (TBI), a affirmé Jonathan R. Hoffman, l’assistant du ministre de la Défense US (Mark Esper) dans un briefing à la presse (vendredi 24 janvier). Huit militaires ont été rapatriés pour « traitement » aux États-Unis. Neuf autres sont toujours en Allemagne pour « évaluation et traitement ». Un militaire transporté au Koweït « a été soigné et a repris ses fonctions en Iraq ». Seize militaires ont reçu un diagnostic de commotion cérébrale et de TBI « sont déjà revenus au travail ».
Frappe US. Pas de volonté de faire de victimes
Dans une interview au Spiegel samedi (25 janvier), Mohammad Javad Zarif affirme que la frappe contre la base militaire US en Irak « était la réponse militaire officielle de l’Iran » à l’exécution du général Soleimani par une frappe US début janvier. « Il n’y avait aucune intention de faire des victimes, nous exerçions notre droit à la légitime défense de manière proportionnée. » Et d’ajouter : « la vraie réponse viendra des habitants de la région, qui montrent qu’ils sont absolument dégoûtés du comportement américain. Soleimani en tant que martyr sera beaucoup plus efficace qu’un général Soleimani ».
(NGV)
Lire notre dossier : N°79. L’Union européenne face à l’escalade du conflit entre l’Iran et les États-Unis en Irak
Cet article Frappes iraniennes sur les bases US en Iraq : 34 blessés. Chacun revoit ses positions est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Carnet (27.01.2020). Confidentiels. Industrie et équipement de défense. Diplomatie. Zones de crises. Voisinage. Et également. Sécurité. Agenda est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.