(B2) La Tunisie s’est éloignée des feux de l’actualité… d’une certaine façon, heureusement. Après les attentats qui ont meurtri le pays en 2015, les pays européens se sont engagés dans un travail de renforcement de la sécurité. Non sans efficacité. Une ‘structure innovante’ a été mise en place : un mécanisme du « G7 élargi ». Franck Peinaud, le conseiller chargé de la sécurité intérieure à la délégation de l’UE en Tunisie en détaille le dispositif
Un mécanisme sui generis : le G7 élargi
Traditionnellement, l’appui à un pays tiers en matière sécuritaire, sujet éminemment régalien, passe essentiellement par la voie de la coopération bilatérale. Or, la coopération multilatérale joue un rôle de plus en plus important dans ce domaine.
L’intérêt de la coopération multinationale
D’une nature tout aussi essentielle que la coopération bilatérale, cette dernière est souvent mise en œuvre d’une façon différente. Elle nécessite, en effet, un cadre adapté pour atteindre sa pleine efficacité. Dans le contexte sécuritaire spécifique tunisien de 2015, un mécanisme sui generis a vu le jour, « le G7 élargi », dans sa dénomination définitive. Après trois ans de mise en œuvre, les résultats obtenus sont considérables et la présentation de cette réalisation innovante est de nature à favoriser l’exportation de ce modèle à d’autres pays, compte tenu des effets positifs obtenus par l’ensemble des parties prenantes.
Une détermination commune née des attentats du musée du Bardo
A la suite de l’attaque terroriste contre le musée du Bardo au mois de mars 2015 , les pays du G7 et l’Union européenne ont réaffirmé leur détermination à soutenir la jeune démocratie tunisienne. Au sommet d’Elmau (Allemagne), le G7 et la Tunisie en sa qualité de partenaire invité ont souligné leur volonté commune de renforcer leur coopération en particulier dans les domaines du développement économique et sécuritaire. L’enjeu était alors de contrer la menace que constituaient les avancées de Daech au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). Le terrorisme incarne, en effet, un danger commun pour la Tunisie, l’Europe et la communauté internationale qui exige d’unir les efforts et d’intensifier la coopération pour y faire face.
Trouver le bon mécanisme
Animés par cette volonté commune de renforcer la coopération sécuritaire avec la Tunisie, les représentants du groupe initialement désigné « G7+ », à savoir les membres du G7, l’Union Européenne, la Belgique et l’Espagne, accrédités en Tunisie, ont participé à de nombreuses réunions de coopération multilatérale au cours des mois de juillet, août et septembre 2015. Du coté tunisien, ont assisté à ces réunions des représentants des ministères de la Défense et de l’Intérieur sous la direction de la Présidence de la République, représentée par celui qui allait devenir le premier conseiller à la Sécurité nationale du Président de la République, le contre-amiral Kamel Akrout. L’objectif de ces réunions était de trouver les moyens et les mécanismes nécessaires visant à identifier les domaines de coopération, de coordination et de renforcement des capacités (formation, interopérabilité des procédures et des équipements) dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Quatre groupes techniques
Quatre groupes techniques ont été créés ab initio (cf. encadré). Ils se réunissent en principe une fois par mois. Les attachés de défense (AD) et les attachés de sécurité intérieure (ASI) ou encore des conseillers diplomatiques pour les ambassades accréditées en Tunisie ne disposant ni d’attaché de défense ni d’ASI en assurent la composition. En fonction des besoins, la partie tunisienne convoque les experts étatiques nécessaires, assurant ainsi l’interministérialité du mécanisme.
Les quatre groupes de travail, constitués à l’été 2015, concernent :
Le Comex : clé de voûte du dispositif
La clé de voûte du dispositif est incarnée par comité exécutif (Comex) dont la fréquence est trimestrielle. Présidé par alternance par le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Défense (1), coté Tunisien, il l’est, côté international, par le pays qui possède la présidence en cours du G7. Au moment où ces lignes sont écrites, il s’agit du Canada à qui la France succèdera en janvier 2019. Les ambassadeurs, côté international, siègent au Comex. Le comité exécutif est l’illustration même des liens de confiance qui se sont peu à peu tissés entre la partie tunisienne et la partie internationale sur une thématique par nature sensible, à savoir la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Du côté tunisien, le Comex accueille des représentants de la Présidence de la République, des ministères de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice, du Tourisme mais également de la Commission nationale de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme (CNLCT) (2).
Un dispositif évolutif
Progressivement le format, côté international, s’est agrandi et le « G7 élargi » est désormais composé de 14 participants : Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Turquie, Union européenne et l’Organisation des Nations unies. Un cinquième groupe en charge de la lutte contre la radicalisation a été créé en août 2017. Le point focal, côté tunisien est le ministère de la Justice, et, côté international, l’Union européenne et les Pays-Bas.
Prévention et lutte contre le terrorisme
Le choix a ainsi été fait de diviser en deux le groupe de travail relatif à la lutte contre le terrorisme qui traitait initialement de la prévention de la radicalisation jusqu’à la lutte contre le terrorisme proprement dit. Cela était trop volumineux mais surtout présentait une difficulté car certains aspects ne concernaient pas prioritairement ni le ministère de la Défense ni le ministère de l’Intérieur. La cohérence d’ensemble est désormais atteinte avec ce dernier groupe dont le chef de file, le ministère de la Justice, travaille en lien étroit avec la CNLCT, tout particulièrement sur le volet Prévention de la stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme (3) et le terrorisme qui en comporte quatre (4).
Une structure de coopération emboitée
Le « G7 élargi » n’est pas doté d’un fond propre. Cela implique qu’il s’agit au final de mettre en commun la coopération bilatérale de chacun dans un cadre multilatéral. Sur la base d’un agenda de travail établi préalablement en commun, les discussions au sein des groupes de travail permettent aux parties d’approfondir leur coopération, de manière constructive et proactive, dans un cadre de confiance et de respect.
C’est ainsi que chaque groupe de travail a élaboré une matrice des actions (5) menées, principalement de formation et d’équipements (6). Cela permet d’éviter les duplications, d’identifier les appuis utiles mais non encore pris en compte par un partenaire international ou encore de créer des synergies. La partie tunisienne a récemment présenté plusieurs projets structurants en proposant aux partenaires internationaux de l’appuyer en fonction des possibilités de chacun. L’objectif est d’arriver à concevoir, adopter et conduire des projets réellement multilatéraux, ce qui est traditionnellement particulièrement complexe dans l’appui aux pays tiers.
Atteindre cet objectif permettra de démontrer le caractère de plus en plus indispensable de ce mécanisme novateur d’appui. En outre, ces travaux permettent d’accueillir des présentations ciblées, par des experts de haut niveau, sur des instruments ou des politiques publiques, à l’échelle tant nationale qu’internationale, dont l’expérience peut s’avérer profitable pour l’ensemble des participants et inspirer de nouvelles pistes d’actions.
Premiers résultats
Un avantage psychologique sur l’adversaire
Après le succès des forces armées et des forces de sécurité intérieure à Ben Gardane, en mars 2016 — où les autorités tunisiennes ont marqué un coup d’arrêt à l’expansion du Califat territorial —, celles-ci ont pris un réel avantage psychologique sur l’adversaire, notamment du fait du soutien massif de la population, en plein cœur de l’action, aux différentes forces tunisiennes engagées dans l’opération.
Un Retex pour analyser la réaction tunisienne
A la demande du co-président européen du groupe de travail relatif à la lutte contre le terrorisme, un retour d’expérience (Retex) a été organisé quelques mois plus tard par les autorités tunisiennes, in situ, au profit des attachés de défense et des attachés de sécurité intérieure. Cela a permis de mieux faire connaître dans les capitales la qualité de la réaction tunisienne face à Daech et de diffuser les bonnes pratiques et enseignements tirés par ceux qui, désormais, ont acquis sur le terrain une véritable expertise dans la lutte contre le terrorisme. Les liens de confiance entre le pays faisant l’objet d’un appui, la Tunisie, et les partenaires internationaux trouvent ici une parfaite illustration avec ce Retex.
L’amélioration de la sécurité des zones touristiques
Plus largement, la création de cinq groupes de travail spécifiques, dans lesquels l’ordre du jour est partagé entre les chefs de files tunisiens et internationaux permet, au gré de l’évolution des besoins, d’adapter les travaux afin de les rendre toujours plus efficaces, concrets et opérationnels. L’exemple de la coordination des efforts communs, en matière de sûreté aérienne ou encore de gestion intégrée des frontières, permise par les deux groupes de travail dédiés, témoigne à lui seul des résultats obtenus grâce à ce mécanisme. L’amélioration très nette de la sécurité des zones touristiques, suite aux évènements de Sousse, est une autre illustration de la concentration des efforts en vue d’obtenir un effet majeur que le groupe de travail spécifique a permis de mettre en œuvre.
Evaluation approfondie
Enfin, preuve de maturité du mécanisme, les autorités tunisiennes, en liaison avec leurs partenaires internationaux, ont lancé une évaluation encore plus approfondie de celui-ci en vue d’optimiser toujours davantage la performance.
(Franck Peinaud)
Lire :
Officier supérieur de gendarmerie, il a été détaché depuis trois ans en Tunisie à la délégation de l’UE comme conseiller sécurité/contre-terrorisme. Saint-Cyrien, Franck a commandé différentes unités opérationnelles et participé à plusieurs opérations extérieures. Breveté de l’Ecole de guerre, il est titulaire d’un Master 2 en Histoire des relations internationales. Il est aussi le coauteur avec Grégoire Demezon de « L’Europe face au terrorisme » (Éditions Nuvis, collection Pensée stratégique, mars 2017, préface du directeur général de la Gendarmerie Nationale, le général d’armée Richard Lizurey).
(1) Actuellement c’est l’inspecteur général des forces armées tunisiennes qui préside le mécanisme.
(2) En juillet 2015, le Parlement tunisien a voté une loi relative à la lutte contre le terrorisme et la lutte contre le blanchiment d’argent qui, entre autres dispositions, a créé la CNLCT. Elle est placée au niveau de la présidence du Gouvernement. Elle est composée de 19 membres et constitue un mécanisme favorisant la communication entre les différentes parties concernées c’est-à-dire les ministères, les organisations internationales et la société civile. Son rôle principal s’articule autour de la coordination entre les différents départements ministériels à travers l’élaboration de plans d’action.
(3) Le Conseil de sécurité nationale tunisien l’a adoptée le 7 novembre 2016.
(4) La protection, la poursuite et la riposte sont les trois autres.
(5) Il s’agit d’un véritable outil de pilotage compte tenu des possibilités de filtrages ou de représentations graphiques intégrées dans ces matrices.
(6) Cette mise en commun témoigne d’un grand degré de confiance entre les acteurs, même si chacun peut naturellement conserver strictement bilatérale sa coopération sécuritaire la plus sensible.
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Au cours des 30 dernières années, le concept de soft power (Puissance douce) a connu une vogue incroyable, tant il permettait d'expliquer tout un tas de choses mais aussi tant il s'accordait à une posture de puissance bien particulière, celle des Etats-Unis. Constatons que la vogue eut surtout lieu au cours des années 1990. Joseph Nye tenta bien de faire évoluer son concept avec l'idée de Smart power, sans que la chose soit réellement convaincante. De même l'avons-nous vu venir sur le terrain du Cyber, sans que là non plus cela n'apporte un vrai éclairage différent. Au fond, plusieurs dynamiques sont à l’œuvre pour relativiser l'effectivité du soft power : les attentats du 11 septembre avec la mise au premier plan, brutalement, de la question "terroriste" (en fait, djihadiste) ; la crise économique de 2008 liée d'ailleurs avec une remise en cause de la mondialisation (émergence, puis Trump) ; enfin, une montée en puissance des grands acteurs du cyber (GAFA, BATX) et donc l'explosion de l'activité sur la couche sémantique (cf. Mon bouquin Gagner le cyberconflit).
Or, j'ai lu (je ne retrouve plus la source, ce devait être dans un numéro de la RDN) une idée de Louis Gautier qui affirmait que le SP n'est possible que pour quelques rares États qui ont de grosses capacités techniques et économiques. Pour la plupart des autres, seul le hard power paraît à portée de main.
J'ajouterais pour ma part qu'il n'y a pas de soft power sans hard power, sans compter l'épuisement du soft power tel que nous l'entendions (celui d'influence des normes et des valeurs, au moyen de la culture, du cinéma, des grands médias d’influence, du système universitaire, de la langue...). La crise ukrainienne ou l'action russe en Syrie ou l'opération Serval montrent que l'utilisation habile de la force est toujours un moyen efficace pour atteindre des objectifs tangibles.
La popularité du SP fut aussi due à son adhérence à la vision d'un monde interdépendant, transnational, postmoderne.... Un monde pacifié où d'autres moyens permettraient de réduire les conflits. Autrement dit, une vision irénique qui permettait de s'abstenir de la vieille puissance militaire, si grossière et, désormais, si maladroite. En effet, Irak et Afghanistan semblaient montrer l'inefficacité de l'outil militaire. Mais Tchétchénie, actions israéliennes, opérations françaises en Côte d'Ivoire ou au Mali, interventions russes en Géorgie puis en Crimée ont montré une rémanence du vieil hard power, tandis que l'image des États-Unis semble durablement contestée comme l'illustrent les nombreux sondages du Pew center (dès avant l'arrivée de D. Trump). Quant à l'Europe, archétype de la puissance douce, son inefficacité en Ukraine comme en Afrique et le taux d'abstention aux dernières élections européennes illustrent à quel point cette douceur est finalement peu convaincante, surtout quand les grands tenants du hard power, États-Unis et Europe s'abritent derrière des murs toujours plus haut.
Est ce à dire pourtant qu'il a disparu? Non, simplement qu'il n'a plus son caractère de théorie centrale et qu'il faut probablement l'adapter. Pas simplement dans le smart power vaguement adopté par Mme Clinton. Mais en redécouvrant la notion d'influence et de politique culturelle. Surtout en étant plus cohérent entre des principes affirmés et leur mise en œuvre aléatoire et casuistique.
O. Kempf
Pour Maulny dans le dernier RDN, les Etats-Unis ont tout perdu mais ils ont finalement gagné grâce à leur soft power, ou plus exactement leur domination des outil de cybercommunication (google, FB, twitter).
Ce pourrait être un sujet léger, vite évaporé comme l'été. Le clip de Baloji, rappeur belge d'origine congolaise, tourné autour de sa chanson « Peau de chagrin / Bleu de Nuit », affiche une esthétique particulière. Assez entêtante pour qu'on s'y arrête un moment.
- Mots d'Afrique / Congo (République démocratique du), Musique, Culture, Jeunes, Sexualité, Art(B2) Amnesty International a pu rassembler de nouvelles preuves qui démontrent des exécutions apparemment hors du cadre de la loi par des militaires camerounais sous prétexte de lutte contre Boko Haram.
Exécutions en bonne et due forme
L’ONG dit, ce vendredi (10 aout 2018), avoir récupéré une nouvelle vidéo qui attesterait d’exécutions par des soldats camerounais. Ces images s’ajoutent aux informations recueillies sur « de nombreuses exécutions extrajudiciaires ». D’autres informations corroborent « un usage répandu de la torture » par les soldats dans le cadre de leur lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-nord.
La preuve par l’image
Cette vidéo montre des hommes armés qui alignent des personnes allongées au sol ou assises contre un mur, puis qui leur tirent dessus avec des armes automatiques. Une deuxième salve de tir veille à ce qu’il ne reste aucun survivant. Il s’agit là « de nouvelles preuves crédibles appuyant les allégations selon lesquelles les forces armées camerounaises auraient commis de graves crimes contre des civils » indique l’ONG. Amnesty international demande ainsi « l’ouverture immédiate d’une enquête approfondie et impartiale. Les personnes soupçonnées d’avoir une responsabilité dans ces actes odieux doivent être traduites en justice. »
Pas de doute possible sur le statut des soldats
Cette nouvelle preuve s’ajoute à de précédentes vidéos récupérées par l’ONG (1). A chaque fois, des soldats « faisaient clairement partie des forces armées camerounaises » sont vus en train d’abattre des civils. Armes, conversations et uniformes ont été analysés par les chercheurs d’Amnesty pour s’en assurer et essayer de dater les vidéos.
« Bonne cause, mauvais moyens », bis
L’ONG a déjà publié un rapport accablant, en juillet 2016. Au titre évocateur : « Bonne cause, mauvais moyens : atteintes aux droits humains et à la justice dans le cadre de la lutte contre Boko Haram au Cameroun ». Il évoquait déjà des « recours injustifiés ou excessifs à la force », des exécutions extrajudiciaire, etc.
Demande de poursuites
« Il faut une réelle obligation de rendre des comptes pour ces tueries. Devant cet empilement de preuves solides, le fait que les autorités camerounaises nient en bloc s’apparente à de la complicité et à un soutien tacite de ces crimes » dénonce l’ONG.
(NGV et ES)
Télécharger le communiqué d’Amnesty international
(1) Voir le communiqué
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